Les mammites chez la vache laitière

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BOVILAB – Laboratoire d’analyses
620 rue d’Epinal 88000 DOGNEVILLE
Mail : [email protected]
Site internet : www.bovilab.com
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Les mammites chez la vache laitière
CONDUITE A TENIR FACE A UNE
MAMMITE CLINIQUE CHEZ LA VACHE LAITIERE
PRENDRE LA TEMPERATURE DE LA VACHE :
 La vache a moins de 39° de température :
En général, le lait est modifié et l’appétit est conservé.

C’est la première fois que la vache présente une mammite :
Traiter avec des tubes intra mammaires pendant 2 à 3 jours (suivre le
protocole indiqué sur l’ordonnance)

C’est une récidive :
Traiter avec des tubes intra mammaires pendant 2 à 3 jours (suivre le
protocole indiqué sur l’ordonnance) et associer un traitement antibiotique
injectable (voir plus loin pour les associations possibles).
 La vache a plus de 39° de température :
En général, un quartier est chaud et enflé ; le lait n’est pas modifié si la détection est
précoce ou modifié (genre bière ou urine) si la détection est tardive ; l’appétit est
conservé au début ou disparu si la détection est tardive.
Traitement : traire le quartier à fond : chaque goutte de lait contaminé qu’on arrive à
extraire n’empoisonnera pas la vache. Après vidange complète, mettre des tubes
pendant 2 à 3 jours (voir protocole sur l’ordonnance).

Anti-inflammatoires :
o TOLFINE® : 10ml/200kg IM ou IV
Ou
o FINADYNE® : 20ml/500kg IM ou IV
Ou
o METACAM® : 2,5ml/100kg IM ou IV
Ou
o Autre anti inflammatoire non stéroïdien
BOVILAB est une marque de « Meuh-Tic » S.A.R.L. au capital de 10 000€ RCS Epinal 538763913
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 Cortisone : si la vache n’est pas gestante de plus de 3 mois.
o DEXALONE® solution:15ml/vache IM ou IV
Ou
o DEXAFORT® : 2ml/100kg IM ou IV
Ou
o DIURIZONE® : 20ml/vache IM ou IV
Ou
o Autre corticoïde

Perfusion IV :
o ENERGIDEX® : 1flacon/vache IV
Ou
o ENERGHEPA® : 1flacon/vache IV
Ou
o REHYDEX® : 1flacon/vache IV
Ou
o BIOSORBIDEX® : 1flacon/vache IV

Antibiotiques :
o A 180® : 1ml/30kg IV ou SC une seule injection
Choisir A180 pour des vaches ayant habituellement
des comptages cellulaires bas et un résultat d’analyse de
lait justifiant l’usage de cet antibiotique.
Ou
o STOP M® : 1fl IM puis ½ flacon les 2ème et 3ème j.
Choisir STOP M pour des vaches ayant habituellement des
comptages cellulaires supérieurs à 300 000 cellules.
Ou
o AMPHOPRIM® :60ml IV ou IM 1x/jour pendant 3 j.
Produit à large spectre et économique.

Drenchage :
Le drenchage de la vache avec 30 litres d’une solution appropriée accélèrera
nettement la récupération en participant à l’apport d’énergie et à l’élimination plus
rapide des toxines générées par la mammite.
Masser le pis avec des pommades antiphlogistiques.
ASSOCIATIONS POSSIBLES ENTRE
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TUBES INTRA MAMMAIRES ET
ANTIBIOTIQUES INJECTABLES
En respectant certaines associations, le résultat n’en sera que
supérieur grâce à une action synergique entre certaines
molécules.
MASTIJET®
Association possible avec
LINCOCINE®
AMPICLOX®
SYNULOX®
COBACTAN®
RILEXINE®
ORBENIN L.A.®
GENTAMAM®
COLICLOX®
PATHOZONE®
UBROLEXIN®
Association possible avec
SUANOVIL®
TYLAN®
DUPHACYCLINE®
T.L.A. ®
AMPHOPRIM®
CLAMOXYL®
DUPHAMOX®
STOP M®
COBACTAN® inj.
MARBOCYL®
ADVOCINE®
A 180®
BAYTRIL®
Certains de ces antibiotiques ne sont à utiliser que suite à un résultat
d’analyse justifiant leur emploi.
Demandez conseil à votre vétérinaire.
Si plus de 20% des vaches ont été atteintes de mammite au moins
une fois dans l’année et si la moyenne annuelle des comptages
cellulaires sur lait de tank dépasse 200 000 cellules, il est
indispensable d’entreprendre des actions correctives.
LES MAMMITES CHEZ LA VACHE LAITIERE :
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INTERET DU RECOURS AU LABORATOIRE
Dans un élevage sain
(Moins de 150 000 cellules en moyenne annuelle sur lait de tank et moins de 20%
des lactations affectées par une ou plusieurs mammites cliniques par an), chaque
vache présentant sa première mammite doit être prélevée pour les raisons
suivantes :
 surveillance des pathogènes présents
 actualisation du traitement habituel
 repérage de l’entrée d’un pathogène inhabituel et mise en place rapide des
mesures adéquates.
L’analyse du prélèvement n’a pas forcément un caractère d’urgence, en effet, le
lait prélevé (avant tout traitement et selon les précautions exposées au dos des
feuilles de commémoratifs) peut être congelé en vue d’être acheminé au cabinet
plus tard (3 semaines maximum).
Pour les vaches à taux cellulaires élevés :
Déterminer si elles sont récupérables ; en effet, une vache atteinte par un
staphylocoque doré depuis plusieurs mois et dans plusieurs quartiers est très
certainement irrécupérable et la soigner équivaut donc très clairement à jeter de
l’argent par les fenêtres, même si c’est la meilleure vache du troupeau. La garder
dans le troupeau provoque la contamination régulière d’une vache saine, qui ne le
sera plus !
Par contre, la même vache atteinte par un streptocoque depuis plusieurs mois et
dans plusieurs quartiers peut être récupérable dans certaines conditions.
L’analyse du prélèvement n’a pas forcément un caractère d’urgence, en effet, le
lait prélevé (avant tout traitement et selon les précautions exposées au dos des
feuilles de commémoratifs) peut être congelé en vue d’être acheminé au cabinet
plus tard (3 semaines maximum).
Pour les vaches atteintes de mammite aiguë :
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Optimiser le traitement sur le plan technique et économique : le résultat est
connu 24 à 36 heures après l’arrivée du lait au laboratoire.
Par exemple, une vache atteinte par un colibacille aura souvent le lait modifié
pendant plusieurs semaines mais on sait dans ce cas qu’il est inutile de prolonger ou
de changer le traitement intra mammaire, la guérison interviendra dans 80% des
cas quoi que l’on fasse ; par contre, s’il s’agit d’un streptocoque (les signes cliniques
peuvent être les mêmes), le traitement devra être adapté en durée et en qualité
afin d’obtenir une guérison sans passage à la chronicité (cellules).
Afin qu’un échantillon de lait soit exploitable, il doit être effectué avec les plus
grands soins, comme indiqué sur le mode opératoire fourni par notre laboratoire.
En effet, si le prélèvement de lait est contaminé par des poussières tombées du
pis, l’analyse n’aboutira pas.
Chaque analyse de lait aboutie donnera lieu à un commentaire précis et une
conduite à tenir sur la vache en question et éventuellement sur le reste du
troupeau.
Afin que ces préconisations soient les plus justes possibles, il est essentiel que
les fiches de commémoratifs soient remplies avec la plus grande précision.
Pour les élevages situés loin du laboratoire, il est possible d’expédier des
échantillons de lait ; nous demander le protocole à appliquer.
VOUS LES VOYEZ DEUX FOIS PAR JOUR MAIS
VOUS NE LES REGARDEZ JAMAIS !!!
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Donnez-vous la peine d’observer au moins une fois par mois les trayons et les
sphincters de vos vaches : leur « lecture » peut éviter ou prévenir bien des
désagréments !
Les anneaux de compression :
Anneau de compression à la
base
du
trayon
après
dépose du faisceau trayeur.
La présence d’un anneau de compression à la base du trayon après la dépose du
gobelet signe l’existante d’un problème de traite dont l’origine reste à déterminer. Ce
phénomène congestif peut être douloureux pour la vache qui peut réagir à cette
douleur de manière diverse et variée.
La traite humide :
Une goutte de lait persiste
à l’extrémité du trayon
Les trayons sont mouillés
Après la dépose des gobelets, si les trayons sont mouillés de lait au point de laisser
persister une goutte de lait à l’extrémité du trayon, cela signifie que le lait ne s’écoule
pas de façon normale vers le lactoduc.
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Souvent on constate également un écoulement de lait plus ou moins important qui
ressort des gobelets au moment de la dépose.
Il s’agit d’un facteur important de contamination d’une vache à la suivante.
Présence de pétéchies hémorragiques
hyperkératose/éversion du sphincter:
sur
la
peau
du
trayon
et
Pétéchies hémorragiques
Hyperkératose et éversion
du sphincter
La présence sur la peau du trayon de traces de micro hémorragies (=pétéchies), ainsi
que l’éversion associée à l’hyperkératose du sphincter signent une traite
traumatisante, due probablement à un vide trop important. Ce type de lésion est
souvent accompagné d’un comportement anormalement nerveux des vaches pendant la
traite (les vaches « dansent », bousent, tapent de la patte, etc.).
Les lésions du sphincter:
Les lésions du sphincter du trayon se développent en cas de traite traumatisante pour
l’extrémité du trayon.
L’origine peut résider dans un problème de sur traite, de réglage défectueux de la
pulsation, de réglage inadapté du vide de traite ou de manchon usé ou mal adapté au
trayon.
La situation est préoccupante si plus d’une vache sur dix présente des lésions.
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Sphincter
normal
Hyperkératinisation
Œdème du
sphincter
Œdème et
hyperkératinisation
Hyperkératinisation
avancée
Eversion
Irréversible !
Le sphincter du trayon étant la barrière sensée interdire le passage
des bactéries vers le pis, il est aisé de comprendre qu’en cas de
lésion, il n’est plus capable de remplir son rôle et c’est la porte
ouverte aux infections, à tous les sens du terme…
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LA DESINFECTION DES FAISCEAUX TRAYEURS
APRES TRAITE D’UNE VACHE CONTAMINEE
Toute vache atteinte de mammite a une forte probabilité de contaminer d’autres
vaches par l’intermédiaire de la griffe.
Le rinçage de la griffe (à l’eau ou même avec un produit désinfectant) n’est pas
suffisant !
Pour obtenir une décontamination efficace des gobelets trayeurs, ceux-ci doivent
tremper pendant une minute dans un produit de type « actiflash® » ou équivalent.
Cette action ne fait pas perdre de temps pendant la traite puisqu’il suffit de préparer
un seau d’eau de 10 litres dans lequel on versera un verre d’actiflash®.
Au lieu de reposer la griffe sur son support, on la trempe dans le seau où la minute (et
plus) passera sans qu’on s’en aperçoive !
Un petit rinçage à l’eau claire est conseillé avant de brancher la vache suivante.
Dans le cas de la présence dans le troupeau de quelques vaches à taux cellulaires
élevés, la même précaution est recommandée.
On trempe « actiflash® » tous les faisceaux ayant trait une vache suspecte ; c’est
juste une discipline à introduire dans la traite de tous les jours.
Si on a peur d’être distrait et d’oublier, on choisit une couleur de bracelet marqueur
bien définie qui signifiera « griffe à tremper après traite ».
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LA TECHNIQUE DE PRELEVEMENT ASEPTIQUE D’UN
ECHANTILLON DE LAIT
Le prélèvement repose sur des gestes simples mais précis.
La rigueur de la réalisation de ces gestes garantit la qualité du prélèvement.
MATERIEL NECESSAIRE :








Pots de prélèvement stériles
Gants d’examen
Coton hydrophile
Alcool à 70°
Papier absorbant
Pains de glace
Sacs isothermes ou glacière
Feutre indélébile
2
1
Nettoyer
correctement le
trayon avec une
lavette imprégnée
d’eau savonneuse
Essuyer avec du
papier
absorbant.
(Renouveler le
nettoyage tant
que le papier
n’est pas propre)
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4
3
Mettre des gants
d’examen
5
Désinfecter le
trayon
7
Si on est droitier, le
pot de prélèvement
est tenu
horizontalement
dans la main gauche
pendant que la main
droite dévisse le
bouchon
Imprégner le
coton d’alcool à
70° afin de
procéder à la
désinfection
6
Insister sur le
sphincter pour la
désinfection
8
Le bouchon est
immédiatement
placé à
l’horizontale entre
le pouce et
l’index de la main
gauche de façon à
protéger
l’ouverture d’une
pollution
accidentelle
10
9
Eliminer les
premiers jets
Diriger 2 ou 3 jets
dans le pot de
prélèvement
maintenu le plus
horizontalement
possible
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12
11
Inscrire à l’encre
indélébile sur le
pot :
Nom de
l’exploitation
N° de la vache
Date du
prélèvement
Reboucher
immédiatement le
pot
(Photo = Quantité
suffisante de lait)
Mettre le pot de prélèvement dans un
sac isotherme (ou une glacière) avec des
pains de glace.
Le prélèvement frais doit parvenir
au laboratoire au maximum dans les
24h.
Sinon, mettre le prélèvement au
congélateur 24h minimum et l’envoyer
au laboratoire sous couvert du froid (sac
isotherme + pains de glace).
Compléter la feuille de commémoratifs de
la façon la plus complète possible (indispensable
pour obtenir une bonne interprétation du résultat), et
la joindre au prélèvement.
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LE CONTROLE « OPTITRAITE » DE VOTRE
INSTALLATION DE TRAITE
On oublie souvent qu’une machine à traire est une installation extrêmement complexe.
Existe-t-il une autre installation dont certains tuyaux conduisent deux fluides
circulant de surcroit en sens inverse (le vide et le lait) ?
De plus, cette installation fonctionne au moins deux à trois heures chaque jour de
l’année ; une voiture fonctionnant pendant la même durée passe en révision plusieurs
fois par an….
Le moindre déréglage de cette extraordinaire machine est susceptible de provoquer
des lésions du sphincter et/ou du trayon, générant ainsi une traite non-conforme,
susceptible de provoquer des mammites cliniques ou sub cliniques (cellules) qui
impliquent souvent beaucoup d’ennuis et un manque à gagner qui se chiffre trop
souvent à plusieurs milliers d’€uros par an.
Il est donc primordial de faire réviser votre installation de traite au moins une fois
par an.
Le contrôle « OPTITRAITE » effectué par des techniciens spécialement formés, est
une démarche standardisée pour un diagnostic de fonctionnement de l’installation.
Il est important de lire le rapport en détail, d’effectuer les modifications ou réglages
préconisés par le technicien (en bas de la première page).
En cas de déréglages importants, faire vérifier un mois plus tard la bonne tenue des
corrections effectuées.
Sur certains rapports « OPTITRAITE », on retrouve chaque année le même défaut
(par exemple variation importante du vide) : le réglage effectué par le technicien estil alors efficace pendant 1 jour ou pendant 11 mois ? Pour le savoir, il faut toujours
faire vérifier les réparations après quelques semaines de fonctionnement.
On peut toutefois apporter une critique au contrôle « OPTITRAITE » : il ne tient
absolument pas compte du décrochage automatique, qui est malheureusement
régulièrement mis en cause dans certains problèmes de mammites sub clinique.
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LE CAS PARTICULIER DU STAPHYLOCOQUE DORE
RESISTANT AUX PENICILLINES
Staphylocoques dorés
(source google images)
Il s’agit d’une bactérie assez fréquemment rencontrée dans les troupeaux atteints de
mammites sub cliniques.
Les vaches atteintes depuis plus de 3 mois sont réputées inguérissables.
Les données actuelles de la science ont démontré que l’éleveur et sa famille sont
porteurs sains de cette bactérie.
Il est également prouvé que les staphylocoques dorés qui « traînent » dans certains
élevages sont les mêmes que ceux qui provoquent les fameuses maladies nosocomiales,
celles-là même qui font qu’on sait avec quelle maladie on rentre à l’hôpital mais on
ignore avec quelle maladie on en ressortira !
Nous connaissons tous au moins une personne ayant été gravement atteinte par une de
ces fameuses maladies nosocomiales.
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Pour les partisans du « je ne crains rien, ça n’arrive qu’aux autres », il faut savoir que
les personnes les plus exposées aux maladies nosocomiales dues à un staphylocoque
doré en cas d’hospitalisation sont les gens vivant au contact proche des animaux
d’élevage (éleveurs, vétérinaires, inséminateurs, l’ensemble de leurs enfants et les
proches, etc.).
Dans certains pays d’Europe, les personnes à risque (contact avec les animaux), lors de
leur prise en charge hospitalière, bénéficient avant toute chose d’un traitement
spécial afin de tenter d’éviter les complications dues aux staphylocoques dorés dont
ils sont susceptibles d’être porteurs.
A l’occasion d’une chirurgie banale (arthroscopie, par exemple), le stress provoqué par
l’intervention induit une immunodépression qui permet le développement du
staphylocoque qui est porté par le patient.
Quelques clichés d’exemples d’infections cutanées dues à des
staphylocoques
dorés
résistants
aux
antibiotiques ;
lésions
spectaculaires mais moins dramatiques que les septicémies dues aux
mêmes bactéries. On sait avec quelle maladie on entre à l’hôpital,
mais on ignore avec laquelle on va en sortir….sur pieds ou dans une
boite de sapin !
Il est donc d’autant plus important d’identifier la bactérie responsable de mammites
sub cliniques dans un troupeau afin de prendre les précautions nécessaires à la
sauvegarde des personnes travaillant avec les animaux.
L’utilisation inadaptée d’antibiotiques en cas de mammites provoque assez rapidement
la sélection de ce type de bactérie.
Un éleveur averti en vaut deux…..
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LES SOLUTIONS PROPOSEES
En cas de problèmes de qualité du lait dans votre troupeau, nous sommes à votre
disposition pour vous proposer diverses solutions dont la ou les plus adaptées sont à
déterminer ensemble :

Etude des documents en votre possession (contrôle laitier, comptages
cellulaires individuels, résultats d’analyses, compte rendu « optitraite », etc.).

Analyses de lait en vue de déterminer la bactérie qui sévit majoritairement
dans votre troupeau et d’envisager la mise en œuvre d’une stratégie adaptée.

Audit de traite : un intervenant spécialement formé vient assister à une traite
complète afin de vérifier la pertinence des pratiques quotidiennes et
d’observer le comportement des vaches pendant la traite.

Audit global « Qualité du lait » : étude des documents, visite de traite, audit
nutrition, expertise du logement des vaches.
La résolution des problèmes et l’amélioration des performances vous apporte un
bénéfice de plusieurs milliers d’€uros par année de travail :

Absence de pénalisation sur la qualité du lait

Obtention des primes accordées sur la qualité du lait

Augmentation du rendement du troupeau

Diminution du coût du renouvellement

Possibilité de commercialiser génisses prêtes ou jeunes vaches

Optimisation du moral de l’éleveur à la lecture de la rémunération de son
travail….
N’hésitez pas à nous contacter pour déterminer la solution la mieux appropriée à
votre cas.

Les mammites chez la vache laitière

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