Plaquette n°4.indd - Communauté de communes du Cap Sizun

Transcription

Plaquette n°4.indd - Communauté de communes du Cap Sizun
Automne 2005
Le Cap-Sizun
Magazine d’information
de la communauté
de communes
AGRICULTURE ET AVENIR
p. 4
QUALITÉ DE L’EAU
p. 8
FAITES DE LA MUSIQUE
p. 14
THÉÂTRE ENFANTS
p. 16
C AP- SIZ UN > CON FOR T-M EIL ARS > ESQ UIB IEN IN
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GOU LIE N > MA HAL ON > PLO GOF F > PLO UHI
Sommaire
Éditorial
3
Action économique
Actions Services : une activité en progression
Mobil’ emploi : des cyclos pour un coup de pouce
Commerçants et artisans : des aides à saisir
Agriculture en Cap-Sizun : une vocation à conserver
4
4
5
6
Action environnementale
SPANC : préserver la qualité de l’eau
Les missions de l’équipe « espaces naturels »
Reboisement : la campagne 2005
8
9
9
Tri sélectif
Zoom sur l’aluminium
10
Équipements et services
L’abattoir intercommunal : un service apprécié
Logement et habitat : les permanences de l’ADIL
11
11
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
Action sociale
2
RAM : une nouvelle animatrice
La crèche « multi-accueil » de Plouhinec
Maisons de retraite : préparer l’entrée en établissement
12
12
13
Musique
Les associations du Cap-Sizun
14
Théâtre
Un spectacle pour les 3-7 ans en décembre
16
Le Cap-Sizun – Magazine d’information de la communauté de communes.
Directeur de la publication : Bernard Le Gall.
Rédaction, édition : communauté de communes du Cap-Sizun, Jacques Dyoniziak, tél. 02 98 70 16 00.
Photo de couverture : Alain Colombet.
Mise en page, impression : APF Imprimerie à Ergué-Gabéric.
Dépôt légal : Octobre 2005.
Éditorial
Le droit au logement
Un jury, composé d’acteurs
de la communication,
de partenaires des collectivités
et d’élus, l’a désigné « pour
sa forme attrayante et son
contenu dense » parmi les onze
communautés de communes
en lice.
Sans intervention déterminée des pouvoirs publics et des collectivités - communauté de
communes et communes -, c’est tout l’équilibre social de notre territoire qui sera mis à mal.
Les jeunes, en particulier, sont en attente de réponses. Notre territoire est irrémédiablement
condamné à les perdre si aucune solution de logement ne leur est proposée.
Il est impératif pour l’avenir de développer l’offre locative (à l’année), publique et privée,
de favoriser la construction location-accession à la propriété.
Dans le domaine de l’habitat, à chacun son rôle : aux communes les actions en faveur
du logement locatif public, à la communauté de communes les actions en faveur du
logement locatif privé. Dans ce cadre, la communauté de communes est volontaire pour
relancer une OPAH (opération programmée d’amélioration de l’habitat) sur le Cap-Sizun
pour mettre, là aussi, de nouveaux logements sur le marché de la location à l’année.
C’est dire aussi la nécessité d’informer le public sur les questions de logement et d’habitat.
C’est la mission de l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement).
En 2004, malgré l’absence de permanences en Cap-Sizun, l’ADIL a reçu (à Douarnenez ou
à Quimper) 133 Capistes pour des renseignements juridiques, fiscaux et financiers, ou pour
des études de financement.
Compte tenu de l’enjeu du logement sur notre territoire, pour offrir un service de proximité
aux Capistes, la communauté de communes a signé une convention avec l’ADIL afin qu’elle
tienne des permanences régulières en Cap-Sizun et, ce, dès le mois de septembre,
à raison de deux permanences par mois dans les locaux de la communauté de communes
(voir p. 11).
Le logement est un vrai enjeu d’avenir pour ce territoire. Il nécessite aujourd’hui la
mobilisation de tous.
Xxxxxxx XXXXXXXXX
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
Jeudi 22 septembre à Brest,
dans le cadre de la deuxième
édition du Carrefour des
communes du Finistère,
rendez-vous professionnel
des élus, personnels et
partenaires des communes
et communautés de
communes, votre magazine
Le Cap-Sizun a reçu le Grand
Prix 2005 du Meilleur Journal
communautaire du Finistère.
E logement est un défi majeur pour notre territoire. Le Cap-Sizun n’échappe pas à la
crise du logement, qui pénalise en premier lieu les jeunes ménages, les plus fragiles
ou les plus modestes, ou ceux qui débutent tout simplement dans la vie. Des locations en
nombre insuffisant, un foncier qui flambe… et ce sont ces populations qui sont touchées,
exclues.
3
Action économique
ACTIONS SERVICES
Une activité en progression
La Maison de l’emploi et du développement est le relais
d’Actions Services sur le Cap-Sizun. Le partenariat ne présente
que des aspects positifs et évite aux demandeurs d’emploi de se déplacer sur Douarnenez.
A
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
ctions Services est une association intermédiaire créée en
1989 à Douarnenez, qui se félicite
aujourd’hui de couvrir la quasi-totalité
de ses frais grâce à son activité. « Actions
Services ne demande pas de subventions
mais des heures de travail ! » précise son directeur, Jean-Claude Perchec. Son secteur
d’intervention englobe le Cap-Sizun, le
pays de Douarnenez et le pays bigouden.
Concrètement, l’association met en relation des demandeurs d’emploi avec des
particuliers, associations, entreprises ou
collectivités ayant besoin d’un service
ponctuel de type entretien, bricolage, manutention, etc. Elle se charge d’établir une
fiche de paie pour le salarié et adresse une
facture au client.
La convention de partenariat signée en
2004 avec la communauté de communes,
qui met à la disposition d’Actions Services
un bureau pour sa permanence mensuelle
dans les locaux de la Maison de l’emploi
et du développement et qui réceptionne
les appels téléphoniques des clients intéressés par une prestation de service, a
permis des actions conjointes de communication et fait connaître ce service sur
notre territoire.
4
MOBIL’ EMPLOI
L’année dernière, 28 demandeurs d’emploi du Cap-Sizun ont pu ainsi effectuer
des missions de jardinage, ménage, petits
déménagements, entretiens divers, mises
sous pli, distribution de journaux, chez
une soixantaine de particuliers, dans trois
entreprises privées et pour le compte de
trois collectivités. Ce qui représente plus
de 2 600 heures de travail effectuées, soit
une progression de 49 % par rapport à
2003, pour un chiffre d’affaires d’environ
56 000 € (+ 113 % par rapport à 2003).
« Théoriquement, rappelle le directeur,
Jean-Claude Perchec, le client fournit le
matériel », mais Actions Services peut
en mettre à sa disposition, moyennant
un tarif horaire qui s’ajoute à celui de la
prestation proprement dite. L’association
aimerait d’ailleurs disposer d’un petit local
sur le Cap, qui lui permettrait d’entreposer
taille-haies, débroussailleuses et tondeuses, à l’instar de ce qu’elle fait à Douarnenez.
Outre la mise en relation, Actions Services
informe également les personnes sur leurs
droits et les oriente vers les organismes
qui peuvent les aider à construire un projet professionnel. Vanessa Prévost, récemment engagée comme chargée d’inser-
Didier Robin,
qui travaille
occasionnellement à
l’association,
Jean-Claude
Perchec,
directeur,
et Vanessa
Prévost, chargée d’insertion.
tion, propose aux demandeurs d’emploi
un service personnalisé d’accompagnement social et de suivi professionnel.
Actions Services compte aussi dans ses
rangs deux encadrants, dont un spécialisé dans l’entretien des jardins : un ancien
chômeur fort apprécié des clients d’Actions Services et qui a trouvé là un emploi
stable. C’est un exemple de « sorties par le
haut » chères à Jean-Claude Perchec, qui a
d’autres projets dans ses cartons, comme
un restaurant d’insertion ou un chantier
naval d’insertion, autorisant d’autres types
de débouchés professionnels, « car l’association intermédiaire ne doit pas être une fin
en soi et le passage doit y être le plus court
possible, en attendant de retrouver autre
chose ».
La solidarité au service
de l’emploi
Besoin d’un coup de main ou en recherche
d’emploi ? Actions Services peut vous aider.
> Permanence tous les premiers vendredis
du mois, de 10 h à 12 h, à la Maison de l’emploi et
du développement (communauté de communes).
> Renseignements au 02 98 70 16 00 (Maison de
l’emploi) ou au 02 98 92 01 00 (Actions Services,
Douarnenez).
Des cyclos pour un coup de pouce
Mobil’ emploi est un nouveau dispositif qui s’adresse aux personnes en
insertion professionnelle (salariés occasionnels, premier emploi, formation,
etc.) démunies de moyen de transport.
A
Rémi Bozec (Les jardins du Cap), Hélène Rochet
(Le panier de la mer) et Pascal Perrocheau
(Mobil’ emploi) installent deux cyclomoteurs
flambant neufs à Plouhinec.
Mobil’ emploi propose notamment
un service de navettes par minibus
sur le pays de Cornouaille, tenant
compte des secteurs insuffisamment couverts par les transports en commun et des
horaires atypiques de certains secteurs
d’activités.
Pour les déplacements n’excédant pas une
trentaine de kilomètres, Mobil’ emploi propose aussi la location à prix très modique
de cyclomoteurs, répartis sur une dizaine
de relais de proximité.
L’atelier d’insertion « Les jardins du Cap »,
à Menez-Veil en Plouhinec, est l’un d’entre
eux. L’accès au service se fait exclusivement par l’intermédiaire de « référents sociaux » (ANPE, assistantes sociales, mission
locale, structures d’insertion, etc.). Il est limité dans le temps, car il est complété par
un accompagnement personnalisé visant
à résoudre durablement le problème de
mobilité.
• Renseignements à la Maison de l’emploi
et du développement (02 98 70 16 00) ou
auprès de son référent social.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Obtenir un prêt bancaire pour une création ou
reprise d’entreprise n’est pas toujours facile. Les
banques demandent souvent des garanties, caution
des parents, des amis, etc. Pour faciliter l’accès au
prêt, il existe des possibilités de garantie :
ODESCA
Des aides à saisir
Commerçants et artisans, vous avez un projet de modernisation ?
L’
Odesca du Pays de Cornouaille
est une opération ponctuelle
(2005-2006) visant à développer
et structurer le commerce et l’artisanat par le biais d’aides directes aux entreprises et d’actions collectives dans des
domaines reconnus comme prioritaires.
> Dispositif d’aides directes aux commerçants et artisans-commerçants : les entreprises concernées sont celles de l’alimentaire (avec un point de vente), de l’équipement à la personne, de l’équipement de la
maison, des secteurs culture/loisirs et hygiène/santé/beauté. Les aides portent sur
les travaux liés à l’attrait extérieur (vitrines,
façades, enseignes), les aménagements
immobiliers intérieurs et les aménagements liés aux mises aux normes.
> Pour les artisans du bâtiment : les aides
concernent les travaux de construction
ou d’aménagement pour une première
installation en zone d’activité, dans le cadre de la préparation à la transmission de
l’entreprise.
> Le taux de subvention est de 20 % des dépenses éligibles. Le montant des travaux
pris en compte doit être compris entre
6 000 € et 50 000 € HT. Attention : il faut
attendre de recevoir l’accusé de réception de votre dossier avant d’engager les
travaux. Renseignez-vous sur l’éligibilité
de votre projet auprès de votre conseiller
d’entreprise.
la façade de son commerce, mais devant
respecter un cahier des charges précis
(nous sommes dans le périmètre protégé
de l’église Saint-Raymond), le libraire a apprécié l’aide de l’Odesca, qui a couvert 20
% du coût des travaux.
La CCI de Quimper-Cornouaille a aidé au
montage du dossier. Jacques Goyat et
Delphine Giron, conseillers en charge des
dossiers Odesca sur notre territoire, n’hésitent pas à se déplacer pour rencontrer
les chefs d’entreprise dans le cadre de leur
projet d’investissement. D’autres dossiers
sont actuellement en cours.
> Pour tous renseignements sur
le dispositif Odesca, contacter
Marie Lagadec, conseillère au
sein du service « développement
économique » de la chambre de
métiers et de l’artisanat (02 98 76 46
31) et Delphine Giron, conseillère
au sein du service « développement
commercial » de la CCI de QuimperCornouaille (02 98 98 29 57).
> FONDS DE GARANTIE FRANCE ACTIVE. Il peut être
sollicité pour la création ou reprise d’entreprise
par des demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de
minima sociaux (RMI, API, ASS…), quel que soit
le secteur d’activité et la forme juridique de l’entreprise. Le fonds peut garantir des prêts à moyen
terme destinés à financer les investissements et
les besoins en fonds de roulement. Selon le projet, le fonds peut garantir jusqu’à 65 % du prêt
(plafond de 30 500 €).
> FGIF (FONDS DE GARANTIE À L’INITIATIVE DES
FEMMES). Il peut être sollicité pour la création,
le développement (entreprises de moins de 5
ans) ou la reprise d’entreprise par les femmes,
quel que soit le secteur d’activité et la forme juridique de l’entreprise, à partir du moment où la
responsabilité est assumée en titre et en fait par
des femmes. Le fonds garantit jusqu’à 70 % du
prêt (plafond de 26 678 €).
Pour tout renseignement complémentaires sur ces
fonds de garantie et le montage du dossier, contacter votre conseiller à la création d’entreprise (voir
planning des permanences ci-dessous), ou Céline
Simon, BDI (Bretagne Développement Initiative)
Finistère, au 02 98 47 54 40.
LES MERCREDIS
DE L’ENTREPRISE
Nathalie Péron (chambre de métiers et de l’artisanat), Fabien
Barbier (CCI) et David Corre (ADIE)
vous reçoivent pour des rendezvous individualisés chaque premier mercredi du mois.
Contact au 02 98 70 16 00.
Premiers dossiers
Une première subvention a été octroyée à
la librairie Quai de l’Imaginaire, à Audierne. Confronté à la nécessité de moderniser
Delphine Giron (CCI) et Marie Lagadec
(chambre de métier et de l’artisanat).
Odesca : des actions collectives
La chambre de métiers et de l’artisanat et la CCI travaillent aussi, en lien avec la
communauté de communes du Cap-Sizun, à la mise en place d’actions collectives
comme, par exemple, la professionnalisation des unions commerciales, l’étude d’image
individualisée pour les commerces d’équipement de la personne, la valorisation du
commerce et de l’artisanat, la transmission d’entreprise (information, diagnostic,
promotion des offres), les ressources humaines (aide à la définition de poste et au
recrutement), la filière nautisme-pêche (mise en réseau, labellisation, promotion),
la sécurité alimentaire…
MATINÉE
CRÉATEUR
La prochaine réunion d’information
collective sur la création/reprise
d’entreprise a lieu le vendredi 18
novembre, de 9 h à 12 h, à la Maison
de l’emploi et du développement.
Inscription au 02 98 70 16 00.
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
Une première subvention Odesc
pour la librairie Quai de l’Imaginaire.
5
Action économique
LA FILIÈRE AGRICOLE EN CAP-SIZUN
Une vocation à conserver
Les principales productions animales et végétales du Cap-Sizun sont le lait, le porc, la volaille de chair, les
céréales, l’herbe et le maïs. Mais quelles sont les perspectives pour notre agriculture, à l’heure où la production
se concentre dans un nombre plus réduit d’exploitations, où de nouveaux règlements européens entrent en
vigueur, où la pression foncière se fait plus forte sur les franges littorales ? André Sergent, agriculteur capiste
et vice-président de la chambre d’agriculture du Finistère, fournit des éléments de réponse.
6
e nombre d’exploitations agricoles du Cap-Sizun s’élevaient à 262
(dont 194 exploitations professionnelles) lors du recensement agricole de
2000. Leur structure tend à changer et le
nombre d’entreprises agricoles installées
en société augmente fortement (elles représentent aujourd’hui plus du quart des
exploitations du Cap). Et depuis 2000,
« le nombre d’équivalents temps plein augmente chez les salariés agricoles. Les actifs
totaux [actifs familiaux + salariés] restent
donc stables », précise André Sergent. Actuellement, l’agriculture du Cap occupe
environ 600 personnes.
Ce phénomène de restructuration va se
poursuivre, estime André Sergent, notamment parce que « les règles environnementales imposent des investissements
très lourds pour certaines exploitations »,
mais aussi parce que le contexte social
change : « Hier, les agriculteurs étaient seuls
sur les exploitations ; aujourd’hui, le métier
a évolué, on tient compte du week-end et
on prend des vacances », ce qui incite les
regroupements comme les GAEC, où la
main d’œuvre est salariée ou associée.
Des terrains convoités
PHOTO : Chambre d’agriculture du Finistère / Bruno Servel
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
L
André Sergent est associé en GAEC lait
et porc (80 vaches et 200 truies « naisseurs engraisseurs »)
à Lescogan, en Beuzec-Cap-Sizun.
Sur la période 1979-2000, la surface agricole utile (SAU) du Cap-Sizun s’est maintenue
globalement. Actuellement, elle représente environ 10 000 ha, soit 57 % de la surface
totale. Toutefois, 200 ha de foncier cultivable ont été perdus entre 2000 et 2004.
« L’agriculture à tendance à reculer dans les
zones littorales, constate André Sergent, et
il faut être vigilant par rapport aux plans
locaux d’urbanisme [PLU, ex-POS]. Je suis
conscient que les bourgs ont besoin de s’étendre, mais il faut le faire intelligemment, en
concertation avec la profession agricole. »
Plus généralement, l’observatoire « économie et prospective » de la chambre d’agriculture relève que, dans le Finistère, le prix
du terrain à bâtir a augmenté de 26 % en 4
ans, de même qu’il y a « une forte augmentation des surfaces et du prix du foncier à des
fins de loisirs ».
L’observatoire préconise de « protéger l’espace agricole » par la planification et les
outils réglementaires, comme le droit de
préemption et la création de réserves foncières et de zones agricoles.
Dans le Cap-Sizun, la reconquête de la
qualité de l’eau passe par la résorption
des excédents azotés (nitrates) qui doit se
poursuivre en 2006. Dans un rapport de
juin dernier, la DDAF Finistère note que
« 58 % de l’objectif a été atteint au 1er avril
2005 ». D’autre part, l’an prochain, le système européen de compensation des prix
agricoles ne sera plus lié directement aux
quantités produites. Les aides seront conditionnées, notamment, au respect de règles environnementales. Et « sur le Finistère, de nombreuses exploitations ne sont pas
aux normes et ne veulent pas ou ne peuvent
pas s’y mettre », signale André Sergent.
Pourtant, globalement, André Sergent estime qu’aujourd’hui « les agriculteurs ont
pris conscience du lien entre la production
et le côté environnemental. Ils se sont engagés dans de nouvelles pratiques d’élevage
et agronomique respectueuses de l’environnement, qui permettront de réconcilier
agriculture, habitat et tourisme ». Ce sont
là des notions importantes pour envisager
l’avenir.
La filière bois-énergie
« Il ne faut pas voir un modèle unique d’agriculture, prévient André Sergent : d’un côté
on peut s’agrandir, s’associer, produire tant
en qualité qu’en quantité ; de l’autre, on peut
se diversifier dans des productions spécifiques (bio, labels…) avec des marchés spécifiques. »
Ainsi, la DDAF Finistère pense qu’« en zone
littorale, la vente directe des produits peut
être une bonne opportunité de diversification des activités en lien avec le tourisme ».
André Sergent confirme : « Dans le Cap-Sizun, il y a déjà de la vente directe [en moyenne plus que dans le Finistère], ça va continuer de se développer et il y a des nouvelles
pistes à explorer. » Mais il reste prudent sur
ce sujet, « car la production de niche à haute valeur ajoutée concerne un nombre limité
d’agriculteurs. On ne peut pas mettre tous
les jeunes à faire de la diversification, ça casserait le marché de ceux qui sont en place ».
La DDAF Finistère estime aussi que « les
exploitations familiales ont un rôle à jouer
dans l’entretien des espaces naturels », ce
qui peut assurer « un complément de revenu et le maintien écologique des milieux ».
Un rapport de l’Institut national agronomique, consacré à l’agriculture littorale du
Sud-Finistère, note aussi que « la pression
démographique en milieu littoral » pourrait être utilisée pour réserver une part de
l’activité à la prestation de services (taille
de haies, entretien des espaces verts communaux, etc.). Le rapport cite également
le tourisme rural (accueil à la ferme, gîtes)
comme « une source nouvelle de revenus
pour l’exploitation ».
Plus généralement, l’agriculture pourrait
développer des créneaux comme la « nutrition santé » (culture du lin, fameux pour
les « oméga 3 »), le stockage de carbone
pour lutter contre l’effet de serre (en cultivant des plantes apte à séquestrer de
grandes quantités de carbone) ou les énergies nouvelles : biocarburants (culture de
colza diester) ou, rapidement applicable
dans le Cap-Sizun, la filière bois-énergie.
« Ici, explique André Sergent, il n’y a pas de
grandes forêts, mais beaucoup de talus et de
taillis à entretenir. »
Et même s’il ne mâche pas ses mots (« On
va vivre une véritable mutation, avec son
cortège inévitable de changements dans les
structures d’exploitation »), il reste optimiste et note « le maintien d’une dynamique de
renouvellement, avec 179 installations de
jeunes dans le Cap entre 1976 et 2004 ».
« Nous faisons un très beau métier, conclutil. Nous pouvons organiser notre temps, et
avons une certaine liberté d’entreprendre.
C’est une richesse… »
SOURCES : L’agriculture de l’ouest Cornouaille. Caractéristiques, évolutions, DDAF du Finistère, juin 2005.
Ouest Cornouaille : perspectives pour l’agriculture,
chambre d’agriculture du Finistère, juin 2005. Situation de l’agriculture littorale en 2005. Sud Finistère,
du Cap-Sizun au pays fouesnantais, INA-PG. Portrait
socio-économique du Cap-Sizun, Maison de l’emploi
et du développement du Cap-Sizun, 2004.
Ce producteur capiste de volailles et de
légumes bio a choisi la vente directe sur les
marchés du territoire.
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
PHOTOS : Chambre d’agriculture du Finistère / Bruno Servel
L’enjeu environnemental
Quel avenir ?
7
Action environnementale
SPANC
Préserver
la qualité de l’eau
Instauré par la loi sur l’eau de 1992 et obligatoire
à partir du 1er janvier 2006, le service public
d’assainissement non collectif (SPANC) a
pour vocation de contrôler le bon état
La qualité bactériologique
des assainissements autonomes.
des eaux de baignade est un
À
partir de 2006, les maires sont responsables du bon fonctionnement
des assainissements autonomes sur
leur commune et doivent mettre en place
le SPANC. Cela impose une meilleure connaissance des dispositifs par la réalisation
d’un diagnostic.
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
Êtes-vous concernés ?
8
Si votre maison n’est pas raccordée à un
réseau de collecte des eaux usées, vous
devez avoir une installation d’assainissement autonome sur votre parcelle et vous
serez donc intéressés par ce service. Et si
vous faites construire, dès l’instruction de
votre permis, la commune et le technicien
du SPANC vérifient la conformité de votre
projet.
souci quotidien pour les
communes du littoral.
la fosse septique ? », « pourquoi le puisard
n’évacue plus ? », « pourquoi ces mauvaises
odeurs ? », « quand réaliser ma vidange ? »,
autant de questions que nous nous posons en l’absence d’informations sur notre
équipement et sur son entretien.
Enfin, en cas de rénovation, de travaux
dans le cadre d’une réhabilitation et de
transactions immobilières, le SPANC vous
accompagnera dans vos démarches.
Campagne
d’information
Les futurs usagers du SPANC seront
prochainement largement informés
des modalités pratiques de la mise
en place de ce service. Un courrier
d’information, accompagné d’une
plaquette explicative, leur sera
adressé à la fin de l’année. De
plus, une réunion d’information et
d’échanges aura lieu dans chaque
commune au début du mois de
décembre.
« Assainissement
non collectif »
L’assainissement non collectif est
désigné selon l’arrêté du 6 mai 1996
comme « tout système d’assainissement
effectuant la collecte, le pré-traitement,
l’épuration, l’infiltration ou le rejet des
eaux usées domestiques des immeubles
non raccordés au réseau public
d’assainissement ».
Un interlocuteur unique
En résumé, le SPANC est l’interlocuteur
unique et compétent face à au problème
complexe que représente l’assainisse-
À quoi va servir le SPANC ?
L’enjeu est de taille, car il s’agit de préserver la qualité de nos rivières, de protéger
la nappe phréatique où nous puisons notre eau potable en limitant les pollutions
diffuses.
La mission principale de ce nouveau
service est donc de s’assurer que les installations autonomes fonctionnent correctement en assurant l’assainissement
des eaux usées domestiques, sans risque
pour notre environnement et notre santé.
Pour garantir leur bon fonctionnement, le
SPANC sera amené à vérifier périodiquement leur état et leur entretien, qu’elles
soient neuves ou anciennes.
Ce service va également permettre à
chacun d’obtenir un état des lieux de
son dispositif d’assainissement : « où est
Filtre et puisard colmatés : le manque
d’entretien entraîne fréquemment un
colmatage de la filière d’épuration en même
temps que des coûts de remise en état.
ment. L’intervention de ce service est obligatoire et, comme pour l’assainissement
collectif, elle fait l’objet d’une redevance
payée par l’usager.
Les communes de la communauté de
communes du Cap-Sizun ont souhaité
travailler en intercommunalité pour mutualiser les moyens de gestion et optimiser le coût du contrôle et donc de cette
redevance.
Cette coopération permettra également
de mettre en place un service équitable
sur les communes concernées pour un
même niveau d’effort.
ÉQUIPE « ESPACES NATURELS »
Des interventions
diversifiées
Depuis le début de l’année 2005, l’équipe « espaces naturels » de la
communauté de communes entretient les 360 hectares de terrains
confiés par le conseil général et le Conservatoire du littoral.
O
utre les missions de maintien de la
propreté et de surveillance de ces sites, ses interventions sont très diversifiées.
On peut citer notamment l’entretien des
abords du moulin de Keriolet et du bois de
Suguensou. Dans ce dernier, on projette la
réouverture du sentier permettant l’accès
à la chapelle Sainte-Brigitte d’Esquibien.
Le réaménagement de ce sentier permettrait d’inscrire une boucle d’environ trois
kilomètres de chemins au Plan départemental de petite randonnée. Il figurerait
alors sur le topo-guide du Finistère.
Le remplacement des ganivelles de protection des dunes à Trez-ar-Goarem et
la reconstruction des murets en pierres
sèches de la pointe de Castelmeur sont les
autres chantiers importants de cette fin
d’année.
La communauté de communes rencontre
prochainement les différents acteurs du
territoire concernés par la gestion de ces
espaces naturels. Un comité de pilotage
définira les priorités d’action pour 2006.
Dunes de Trez-ar-Goarem : l’équipe accueille
un représentant du Conservatoire du littoral.
Bois de Suguensou : vers la réouverture
d’un sentier de petite randonnée.
CAMPAGNE 2005 DE REBOISEMENT
La communauté de communes du Cap-Sizun vient de passer la commande
groupée d’arbres à destination des particuliers et des collectivités.
L
L’aire de jeu de Cléden-Cap-Sizun témoigne
des Journées de l’arbre des années passées.
a livraison dans les communes est
prévue pour la période allant du
28 novembre au 9 décembre 2005.
Les essences commandées cette année
sont : le cyprès de Lambert, l’épicéa de Sitka, le pin insignis, le pin maritime, le pin
noir d’Autriche, l’aulne cordata, le bouleau commun, le charme, le châtaignier
de Bretagne, le chêne rouge d’Amérique,
le chêne vert, l’érable champêtre, l’érable
sycomore, le frêne, le hêtre, le merisier,
le noisetier, le peuplier triplo, le peuplier
blanc, le robinier et le saule Marsault.
Il s’agit de poursuivre la reconstitution
du paysage, bouleversé par les tempêtes,
mais aussi par les destructions de haies et
de talus. Il faut aussi remplacer les arbres
disparus du fait des maladies et rester
vigilant : bien enlever les arbres morts ou
atteints et jouer le mélange des variétés.
La « Journée de l’arbre », complément de
la campagne de reboisement, est une démarche d’éducation à l’environnement, où
les enfants prennent conscience du rôle de
l’arbre et apprennent à respecter la nature.
Forte du succès des années précédentes,
qui avaient vu chaque fois la participation
d’une centaine d’enfants, la communauté
de communes renouvelle l’opération, en
collaboration avec les communes, et offre
les plants utilisés.
La Journée de l’arbre s’adresse aux enfants
qui ont dix ans cette année (donc nés en
1995). Elle aura lieu le samedi 10 décembre 2005 dans toutes les communes du
Cap-Sizun.
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
À vos pelles... prêts ?... Partez !
9
La page du tri
Actualités du tri
SACS JAUNES
ET ÉTIQUETTES ROSES
Parce que le tri évolue...
Les bacs grillagés destinés aux sacs jaunes
font l’objet de contrôles réguliers. Il ne s’agit
pas de décortiquer le contenu de vos sacs
jaunes mais simplement de vous signaler
les erreurs les plus flagrantes : présence
de gros déchets ménagers non recyclables
(polystyrène, cagettes…), de verre, de textiles,
de grands cartons bruns en vrac, etc.
Pour vous aider dans votre geste de tri, vous
trouvez donc, le cas échéant, un petit conseil
sur une étiquette rose.
… vous retrouverez désormais dans chaque numéro de votre magazine
la « page du tri ». Le Triomètre vous donne la tendance du tri par rapport
à la même période de l’année précédente : Maintenons-nous nos efforts ?
Sommes-nous meilleurs trieurs ?
Le Zoom sur… suit un matériau d’emballage, des consignes de tri
à sa filière de recyclage. Les Actus tri vous informent sur les évolutions
et les nouveautés en matière de recyclage.
LES ENVELOPPES,
RECYCLABLES OU PAS ?
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
C’
10
Zoom sur… les aérosols
est en 1821 que l’ingénieur des
mines Pierre Berthier découvre
aux environs des Baux-de-Provence
le minerai d’aluminium, roche sédimentaire de couleur rougeâtre, auquel il donne le nom de bauxite. La bauxite vient
aujourd’hui essentiellement des zones
tropicales : Australie, Brésil. On estime que
chaque Français fait entrer chez lui environ
750 g par an d’emballages en aluminium.
Les aérosols constituent à eux seuls 28
% de ce gisement. Nous n’avons pas forcément le réflexe de les trier, et pourtant
ils sont recyclables à l’infini. On les trouve
autant dans la salle de bain (laque, spray,
mousse à raser…) que dans la cuisine
(bombe de crème Chantilly). C’est également un emballage fréquent des produits
de traitement (désodorisant, bombes insecticides, entretien du bois…).
Un doute sur le tri,
une question sur le service ?
Appelez le
Affinage
Et après le tri ? Une fois cette étape franchie, le mot-clé du recyclage de l’aluminium est l’« affinage », c’est-à-dire la refusion de la matière pour fournir des lingots,
à partir desquels sont ensuite fabriquées
des pièces moulées, destinées essentiellement à l’industrie automobile, mais que
l’on retrouve aussi dans les radiateurs ou
les semelles de fers à repasser.
Ce recyclage va permettre d’économiser la ressource naturelle (il faut
4,5 tonnes de minerai pour fabriquer
1 tonne d’emballages) et 95 % de
l’énergie nécessaire pour produire le
métal primaire.
C’est bien du papier, non ? Oui, mais il y a des
enveloppes à fenêtre, avec de la colle, des
blanches, en papier kraft… Désormais, toutes
les enveloppes blanches sont acceptées par
les recycleurs, en attendant peut-être les
enveloppes de couleur marron ou de type kraft.
Une bonne nouvelle pour nos sacs jaunes et
nos conteneurs à papier.
‹ triomètre
Le programme
de collecte sélective
est soutenu par
Quantité Ï
Qualité Ï
40 tonnes de sacs jaunes
en plus cette année, avec
seulement 11 % de refus (contre 12 % en 2004).
Maintenons le cap !
Équipements et services
ABATTOIR INTERCOMMUNAL
Un service apprécié
S
Maillon de la filière viande de l’ouest Cornouaille, l’abattoir
intercommunal offre un service de proximité d’abattage et
de découpe (bovins, moutons, porcs) pour les professionnels
comme pour les particuliers.
itué à Toul-Broën, sur la commune
de Pont-Croix, l’abattoir existe depuis 1959. Il a fait l’objet d’une remise
aux normes en 1995 par la communauté
de communes, soucieuse du maintien de
ce service public. Aujourd’hui, il compte
4 emplois permanents, traite 300 tonnes
de viande par an et représente un service
particulièrement apprécié, pour la proximité comme pour la qualité de la prestation. La toiture ainsi que les fenêtres ont
été rénovées. D’autres travaux à venir visent à améliorer la réception des animaux
et à renforcer encore le respect des règles
d’hygiène.
« Travail soigné »
Pour les professionnels, la proximité se
traduit évidemment par un gain de temps
appréciable. Et pour un boucher soucieux
de qualité, choisir soi-même les animaux
et les faire abattre par une structure proche est une garantie. Ainsi, pour ce commerçant du pays bigouden, qui travaille
« depuis toujours » avec Toul-Broën, « chez
le grossiste, on commande et on est livré,
c’est pratique, mais on n’a pas vu la bête ;
si on veut de la qualité, il faut le payer ».
Même type d’exigence chez ce Capiste,
qui estime que le travail est « plus soigné »
à Pont-Croix, notamment pour le rinçage
— pas trop agressif — des carcasses, ce
qui préserve le goût de la viande et prolonge le temps de conservation.
Chez les particuliers, on relève par exemple que, pour cette agricultrice de BeuzecCap-Sizun, l’existence d’un abattoir public
à Pont-Croix facilite aussi la vente directe : « Tout le monde s’y retrouve, l’éleveur
comme le consommateur. » L’exigence de
traçabilité et de qualité est ainsi facilement
satisfaite, et, pour certains, un agrément
« bio » serait un plus.
Le « podium », plate-forme élévatrice
où s’effectue la préparation des carcasses.
On y apprécie également « l’accueil personnalisé », « le service rendu ». On parle
de « convivialité », pour ce retraité de
Loctudy, et même de « bonne ambiance »
(sic !) : « On va faire tuer nos bêtes, quand
même… C’est moins désagréable comme
ça », raconte ainsi cette exploitante de Plobannalec-Lesconil.
> Ouvert du lundi au jeudi de 8 h à 17 h 30 ;
le vendredi de 8 h à 12 h.
> L’abattage se déroule du lundi au mercredi. La découpe a lieu en fin de semaine. Le retrait de la découpe doit se
faire avant le vendredi midi. Les commandes peuvent être passées du lundi
au mercredi au 02 98 70 16 00. Les coûts
d’abattage sont facturés au kilo (forfait
« mouton » pour les particuliers).
ADIL : deux permanences par mois
Q
L’Agence départementale d’information sur le logement du Finistère propose un service gratuit
de réponses aux questions qui se posent sur le thème de l’habitat. Elle tient désormais deux
permanences par mois à la communauté de communes.
u’il s’agisse de logement locatif,
d’achat, de construction ou de rénovation, l’ADIL est en mesure d’offrir
des conseils d’ordre juridique, financier et
fiscal, en toute neutralité : rapports locatifs,
contrats, charges, copropriété, relations avec
le syndic, le notaire, l’architecte…, permis de
construire, relations de voisinage, avantages
fiscaux, accession à la propriété, amélioration de l’habitat, etc.
La communauté de communes a signé une
convention avec l’ADIL en septembre dernier, dans le souci d’apporter une information de proximité sur le territoire, « où une
crise du logement pénalise les jeunes ménages », rappelait à cette occasion le président
Bernard Le Gall. En outre, 133 Capistes ont
eu recours en 2004 aux services de l’ADIL, à
Douarnenez ou à Quimper. La première permanence ouverte à Audierne a d’ailleurs été
très fréquentée, confirmant, si besoin était,
une réelle demande.
> Permanences de l’ADIL à la communauté de commune, rue Renoir à Audierne : le 2e et 4e lundi du
mois, de 9 h à 11 h sans rendez-vous ; pour les
projets d’accession à la propriété, de 11 h à 12 h
sur rendez-vous, en téléphonant à l’ADIL Quimper
(02 98 53 23 24) ou à l’ADIL Brest (02 98 46 37 38).
Christophe Guillou, votre interlocuteur
à Audierne de l’ADIL du Finistère.
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
LOGEMENT ET HABITAT
11
Action sociale
Association
« Frédérique et Tristan »
RELAIS ASSISTANTES
MATERNELLES
Une nouvelle
animatrice
L
Sophie Renévot, animatrice du relais, et
Deborah Férec, stagiaire à l’Ulamir du Goyen.
Sophie Renévot est la nouvelle animatrice du RAM du Cap-Sizun.
es assistantes maternelles du Cap
comme les parents devant faire
garder leurs tout-petits ont une nouvelle interlocutrice. Titulaire d’une maîtrise
d’administration économique et sociale,
auteur d’un mémoire sur la « parentalité »,
Sophie Renévot possède une expérience
comme animatrice pour les enfants et
les bébés, ainsi que dans l’accueil mèreenfant.
Sophie Renévot répond aux questions que
se posent les parents comme les assistantes maternelles ou les personnes intéressées par cette profession dans le cadre des
permanences du RAM à la communauté
de communes.
Elle anime également des ateliers à PontCroix, Esquibien et Plouhinec, où les assistantes maternelles accompagnent les
enfants et reçoivent des propositions
d’animation (musique, lecture, jeux, acti-
vité corporelle). À noter que les ateliers de
Plouhinec ont lieu en partenariat avec la
toute nouvelle crèche, située juste à côté.
Rappelons que le RAM est géré par l’association ULAMIR-Centre social du Goyen,
avec laquelle la communauté de communes a passé une convention.
> Permanences d’information à la communauté de communes, tous les mardis, de
14 h à 18 h (de préférence sur RdV).
> Ateliers (sur inscription) de 9 h 45 à
10 h 30 ou de 10 h 45 à 11 h 30 :
- le mardi matin à Pont-Croix,
- un jeudi matin sur deux, en alternance,
à Plouhinec ou à Esquibien.
> Contacts :
- à la communauté de communes
(tél. 02 98 70 16 00) ;
- à l’ULAMIR, à Poullan-sur-Mer
(tél. 02 98 74 27 71).
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
PETITE ENFANCE
12
Une crèche « multi-accueil »
à Plouhinec
Ouverte fin août, la structure « Les Petits Korrigans », portée par la
commune de Plouhinec, offre aux Capistes un service de crèche.
C’
est une réalisation de qualité et
les nouveaux locaux, lumineux et
spacieux, proposent notamment une
vaste salle d’éveil ouverte sur un jardin,
quatre chambres et deux salles de change.
L’équipe, composée de professionnelles
toutes diplômées « petite enfance », peut
accueillir quinze enfants.
« Avec son amplitude d’ouverture (7 h 19 h 30), la crèche propose aux parents du
Cap-Sizun un véritable fonctionnement à la
carte », souligne la directrice, Jacqueline
Le Galludec : que ce soit pour un accueil régulier à l’année d’un ou plusieurs jours par
semaine comme pour un accueil ponctuel
(à réserver d’une semaine sur l’autre, en
fonction des places disponibles). Le projet
a été principalement financé par la caisse
d’allocations familiales, le conseil général,
l’Union européenne, le conseil régional et
la commune de Plouhinec.
Face au suicide des jeunes, « des choses se
font, mais sans coordination », estiment Danielle
Henneton, présidente, et Elisabeth Petitbois,
vice-présidente de l’association « Frédérique
et Tristan », dont l’objectif est de lutter contre
l’isolement des jeunes en souffrance et de leurs
familles. L’association veut s’attacher le soutien
des professionnels de la santé et communique
dans leur direction. À terme, elle souhaite mettre
en place un numéro d’appel local d’écoute et
d’orientation, qui fonctionnerait 24 h sur 24, ainsi
que des permanences ponctuelles, autant de
« lieux d’accueil, d’écoute et d’orientation vers
une prise en charge adaptée », précise Mme
Henneton, convaincue de la nécessité d’une
petite structure d’accueil située dans l’ouest
Cornouaille, « pour une meilleure prise en charge,
hors milieu psychiatrique traditionnel ». En
attendant la réalisation effective de ces projets,
l’association prévoit de distribuer une plaquette
d’information dans les lieux fréquentés par les
15-25 ans et conseille d’appeler SOS Amitié Brest
(02 98 46 46 46), avec laquelle elle a noué des
contacts fructueux.
> Association « Frédérique et Tristan », Danielle et
Henri Henneton-Boibessot, tél. 02 98 70 57 66.
En ligne avec le
bébé-bus
La halte-garderie itinérante Ti Câlins et son
« bébé-bus » permet de laisser ses enfants
(entre 3 mois et 3 ans) en bonne compagnie,
quelques heures ou une journée entière. Trois
professionnelles de la petite enfance veillent sur
eux : Sorence Pierret, la directrice, éducatrice
diplômée jeunes enfants, Katia Baillot, auxiliaire
de puériculture, et Céline Moallic, également
éducatrice jeunes enfants.
En décembre, Ti Câlins prévoit d’offrir aux enfants
un spectacle théâtral, à Goulien, qui pourrait
déboucher sur un travail à plus long terme avec
une comédienne. En 2006, les enfants retourneront
bien entendu s’occuper du potager miniature de
Goulien et pourraient aussi se « faire une toile »,
lors d’une sortie cinéma.
> Halte-garderie Ti Câlins :
- lundi à Goulien (9 h-18 h)
- mardi à Esquibien (9 h-18 h)
- jeudi à Pont-Croix (9 h-18 h
- vendredi à Confort (9 h-18 h).
Contact : tél. 06 81 57 01 43.
> La crèche « Les Petits Korrigans »
est située à Plouhinec, à côté du
groupe scolaire « Les Ajoncs », en
face de la salle omnisport. Elle est
ouverte à tous, du lundi au vendredi, de 7 h à 19 h 30. Tarif : entre
0,31 €/h et 2,50 €/h (en fonction
des revenus et de la composition
de la famille). Tél. 02 98 70 89 93.
MAISONS DE RETRAITE
Les tarifs journaliers
des établissements de
la fonction publique
territoriale
Préparer
l’entrée en
établissement
EHPAD de Cléden-Cap-Sizun
61 logements
Chambre simple :
35,63 + 3,77* €
EHPAD de Plouhinec
60 logements
Chambre simple :
Foyer-logement de Pont-Croix
69 logements
36,53 €
Bien souvent, l’entrée d’une personne
âgée en établissement d’hébergement
est un parcours difficile. Chaque fois
que la possibilité existe, il est bien
de prendre le temps nécessaire
pour choisir l’établissement.
*le chiffre marqué d’un astérisque correspond à la
participation pour la dépendance (pour tous les
résidants).
e Cap-Sizun compte cinq établissements d’accueil de personnes
âgées. Les maisons de retraite SaintYves, à Pont-Croix, et celle d’Audierne sont
des établissements gérés par l’Hôpital de
Douarnenez. Les maisons de retraite de
Cléden-Cap-Sizun et de Plouhinec, ainsi
que le foyer-logement de Pont-Croix (Résidence de la Fontaine), sont des établissements de la Fonction publique territoriale,
gérés par le CIAS de la communauté de
communes ou par le CCAS de Pont-Croix.
Le choix d’entrer en établissement d’hébergement est dû à des difficultés liées à
l’isolement, l’inadaptation du logement,
un handicap lié à l’âge ou à un problème
de santé. Parfois, l’entrée se fait en urgence, après une hospitalisation ou un
problème de santé qui rend impossible
le retour à la maison. Cette situation est
la plus difficile, car elle ne permet pas de
prendre le temps de la réflexion, de la
connaissance des lieux et du choix entre
les établissements.
Les établissements d’hébergement de
personnes âgées sont des lieux ouverts, à
visiter et à connaître avant que l’entrée ne
soit indispensable.
Le coût
Le coût des établissements est parfois un
critère de choix. Il est bon de savoir que
l’aide sociale à l’hébergement sera attribuée aux personnes dont la retraite ne
suffit pas à assumer le coût mensuel. Ainsi,
toute personne âgée peut être accueillie
en établissement.
L’admission
La demande d’admission, faite dans l’un
ou l’autre des trois établissements (EHPAD
de Cléden-Cap-Sizun, de Plouhinec ou
foyer-logement de Pont-Croix), est valable
pour les trois. Il n’y a donc qu’un seul dossier à faire.
Lors d’une urgence, l’admission peut se
faire dans l’établissement où une place est
disponible. Cependant, la personne garde
le choix de l’établissement, qu’elle intégrera dès qu’un logement se libérera.
La liberté de choisir, de changer, voire de
retourner à domicile est toujours possible
et accompagnée par les personnels des
établissements.
L’entrée
Lorsque l’entrée est bien préparée, la
personne âgée apporte, outre son linge,
du petit mobilier, des tableaux ou des
bibelots qui permettront d’aménager et
d’agrémenter le logement. Et comme il
s’agit d’établissements de proximité, l’intégration est facilitée : en effet, 90 % des
résidants sont originaires du Cap-Sizun et
bien rares sont ceux qui n’y retrouvent pas
des parents, amis ou connaissances. Ainsi,
la vie reprend plus facilement dans le nouveau logement.
> EHPAD de Cléden-Cap-Sizun :
tél. 02 98 70 37 37
> EHPAD de Plouhinec : tél. 02 98 74 93 93
> Foyer-logement de Pont-Croix :
tél. 02 98 70 40 84
À titre de comparaison, le tarif moyen
des établissements du Finistère est de
37,82 € + 4,47 € par jour (référence :
campagne budgétaire 2004).
Pour les deux EHPAD, se rajoute le coût
de la dépendance. Ce coût est calculé
selon le degré d’autonomie ou de
dépendance des personnes âgées. Trois
groupes GIR (groupes iso ressources)
déterminent le classement :
- GIR 5 et 6 : personnes âgées peu
dépendantes, aptes à se mobiliser,
à assurer seules les gestes de la vie
quotidienne.
- GIR 3 et 4 : personnes à mobilité réduite,
nécessitant une aide, un soutien pour
la vie quotidienne.
- GIR 1 et 2 : personnes entièrement
dépendantes, n’effectuant plus seules
les gestes quotidiens.
Seules les personnes classées dans
les groupes 1, 2, 3 et 4 paieront un
supplément pour assurer les soins liés
à leur dépendance. Ce coût supplémentaire sera restitué par l’APA (aide person-nalisée à l’autonomie) financée par
le conseil général.
Un service particulier :
les repas servis
dans l’établissement
Chacun des établissements accueille
les personnes âgées qui le désirent
pour partager le repas de midi. Plus
convivial qu’un simple portage de
repas, ce service a l’avantage de
permettre de rencontrer d’autres
personnes, de connaître les
établissements.
En cas de difficulté pour le transport,
se renseigner auprès du secrétariat.
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
Mme Denis, résidante, et Magalie, aidesoignante (établissement de Cléden-Cap-Sizun).
L
36,77 + 4,43* €
13
Musique
Les mélodies
du Cap
L’offre d’apprentissage de la musique en
Cap-Sizun est variée : individuellement ou
en groupe, good vibes, trilles virtuoses ou
puissance des harmoniques bretonnes, il y en a pour tous les
âges et tous les goûts. Sans oublier les chorales, qui, souvent,
aimeraient bien compter plus de voix masculines dans leurs
rangs, mais qui n’en chantent pas moins sur tous les registres :
chant de marin, chant sacré, variétés…
Le groupe FDB, vainqueur du Tremplin des
« Vieilles Charrues »,
en répétition dans
les locaux de Penn
ar Dub.
PENN AR DUB
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
P
14
L’acoustique au top
enn ar Dub est née en 2002 de la
rencontre des associations Rasta
Bigoud, d’Audierne, et L’Assoce Tomate, de Poullan-sur-Mer, toutes les deux
en recherche de locaux adaptés aux répétitions de groupes musicaux. Tangi Girard,
« clavier » du groupe de rock-reggae Rasta
Bigoud, met alors à la disposition de Penn
ar Dub un local de 300 m2 qu’il possède à
Beuzec-Cap-Sizun. Puis, les membres de
l’association, délaissant pour un temps la
musique, jouent assidûment de la truelle
et du marteau et aménagent deux salles
pour les répétitions ainsi qu’un local technique permettant les enregistrements.
Aujourd’hui, huit groupes de la région utilisent régulièrement la structure. Pour un
prix modique, ils peuvent y répéter dans
des conditions acoustiques professionnelles et « enregistrer une bonne maquette »,
mais aussi bénéficier de prêt de matériel
pour leurs concerts, explique Charlie Robial, le technicien de Penn ar Dub. C’est
aussi un lieu d’échange pour « recevoir
des conseils, trouver des concerts et faire du
management », témoigne Gaylord Gourlaouen, du groupe de reggae métissé
FDB.
La communauté de communes a versé
cette année à Penn ar Dub une subvention
d’investissement de 5 000 €, qui lui a permis d’acquérir un « système son » et du matériel informatique. Elle a reçu également
De gauche à droite :
Charlie Robial (technicien),
Tangi Girard (Rasta Bigoud)
et Gaylord Gourlaouen (FDB).
de la commune de Beuzec une petite subvention de fonctionnement.
Mais il reste encore de la place dans le local
et les membres de l’association prévoient
prochainement de remettre la main à la
pâte afin de réaliser un bureau, une salle
de repos et une salle de « pré-production », mini-salle de concert permettant
de répéter en conditions réelles, mais
pouvant servir à la mise au point de divers
spectacles (« par exemple le filage d’une
pièce de théâtre », précise Tangi Girard).
Il leur faudra aussi améliorer l’isolation
phonique et trouver de nouveaux mem-
bres, car seuls 30 % des créneaux horaires
possibles sont actuellement utilisés. Avis
aux groupes en formation ou souhaitant
enregistrer un disque, quel que soit le
genre musical !
> L’adhésion à Penn ar Dub est de 10 €
par an et par musicien, la location d’une
salle de répétition coûte pour un groupe
3 € de l’heure. Il existe des forfaits à la
semaine et au mois.
> Informations sur www.pennardub.com
et au 02 98 70 52 71.
ÉCOLE DE MUSIQUE INTERCOMMUNALE DU CAP-SIZUN
D
Sempre vivace !
éjà trentenaire, cette association basée à Plouhinec propose
aux Capistes des cours individuels
de solfège, guitare (classique, basse et
électrique), piano, violon, batterie, accordéon diatonique et flûte traversière, ainsi
qu’une chorale d’adultes (voir « Chanter
avec… »). Cette année, 65 élèves étudient
un instrument.
Il y a deux ans, l’école de musique a passé
une convention avec le conseil général,
la communauté de communes et la municipalité de Plouhinec, « ce qui a permis
d’abaisser le coût des cours et de rayonner
sur l’ensemble du Cap-Sizun », explique
son président, Patrick Belhache. Pour un
enfant, le prix d’une année de cours est
en effet passé de 444 € à 360 €, ce qui facilite l’accessibilité, même si le tarif reste
relativement élevé (mais les cours sont
individuels). Et les 9 000 € octroyés cette
année par la communauté de communes
au titre du programme enfance-jeunesse
ont contribué à la rémunération d’une
musicienne qui est intervenue dans les
écoles primaires du Cap-Sizun. L’audition
de juin dernier a ainsi réuni un public plus
important que d’habitude.
Pour 2005-2006, l’école de musique souhaite élargir son offre en proposant des
While my guitar gently weeps…
cours de clarinette et en créant une chorale d’enfants. Et elle entend bien poursuivre sa politique d’ouverture vers le public
(3e édition de la Semaine musicale en juin
prochain, intervention de la chorale dans
différents points du Cap, concerts en soirée) comme vers d’autres genres musicaux
(spectacles en commun avec des groupes
de musique bretonne, par exemple).
> Cours d’instrument : 1er enfant 360 €/an,
suivants 300 €, adulte 390 €. Formation
musicale : enfant 90 €/an, adulte 120 €.
Éveil musical : 1er enfant 120 €/an, suivants 90 €. Paiement en trois fois. Les
cours ont lieu à l’étage de la maison
communale de Plouhinec, « Chez Jeanne ». Informations au 02 98 70 03 72.
GROUPE DES BRUYÈRES
Des atouts à préserver
C
ette association de Beuzec-CapSizun existe depuis 1969 et comprend plusieurs sections de musique
et de danse bretonnes. Le groupe des
Bruyères effectue un travail de collectage
et promeut le répertoire du Cap. Il bénéficie d’une grande notoriété et anime « à
peu près toutes les fêtes de Bretagne »,
LÉGENDE PHOTO 01123
La bonne cadence et le bon son.
rappelle la vice-présidente, Catherine
Paul.
Côté musique, le bagad Beuzeg (créé en
1977, aujourd’hui en 1re catégorie), le
bagadig et l’école de musique pour les
débutants réunissent environ 90 Capistes.
Le répertoire du bagad mêle musique traditionnelle et d’avant-garde, comme en
témoigne son CD Diston, sorti il y a deux
ans. Le bagadig, groupe à part entière,
participe à deux concours par an (5e catégorie) et aux spectacles de l’été. À l’école
de musique, les élèves étudient la cornemuse, la bombarde ou la batterie. Ils sont
encadrés par trois permanents de la BAS
29 (Bodadeg ar sonerion) et des sonneurs
du bagad.
Le Groupe des Bruyères est subventionné
au fonctionnement par le conseil général,
la commune de Beuzec et pratiquement
toutes les communes du Cap ayant des
enfants membres de l’association, ainsi
brèves
Avel Dro
Outre son activité de danse bretonne, cette association
basée à Goulien fait fonctionner depuis maintenant cinq
ans une chorale de près de 50 personnes. Il s’agit avant
tout de « passer un bon moment ensemble », assure le chef
de chœur, Yvette Marzin, pianiste et professeur de musique
retraitée. La chorale d’Avel Dro se produit aussi dans « de
nombreuses soirées au profit d’organismes caritatifs »,
entretenant un répertoire constitué de chansons en
breton, de ballades irlandaises, de « chansons sur la mer
composées par des gens du coin », d’œuvres d’Aznavour,
Brel, Brassens, Fugain, Trenet…
> Le lundi soir, à Goulien. Contact : tél. 02 98 70 22 84.
L’école de musique intercommunale du Cap-Sizun
Depuis quatre ans, la chorale de l’école de musique réunit
à Plouhinec une trentaine d’adultes autour d’un répertoire
classique (Renaissance, Moyen-Âge, religieux), avec
comme chef de chœur la pianiste Virginie Belhache. Cette
année voit la création d’une chorale d’enfants…
> Le mardi à 20 h 30, maison communale de Plouhinec,
« Chez Jeanne ». Adulte 75 €/an, enfant 30 €. Gratuit pour
les personnes déjà inscrites à un autre cours de l’école
de musique. Contact : tél. 02 98 70 03 72.
Les Voix du Van
Petites dernières sur l’échiquier vocal du Cap-Sizun
- la chorale a deux ans d’existence -, les Voix du Van
n’en sont pas moins une quarantaine et ont assuré 14
animations l’été dernier sur le Cap. « Sans être une
chorale de chants de marins », son répertoire évoque
la Bretagne et la mer : Louis Capart, François Budet…
mais aussi Charles Aznavour et Laurent Voulzy. C’est leur
chef de chœur, Henriette Le Lay, une « transfuge » de
Mouezh Port-Rhu, qui les entraînent dans cette voie : « Je
voudrais faire partager au groupe l’ambiance des grandes
fêtes comme Douarnenez ou Brest », explique cette
professeure de musique, joueuse d’accordéon. Pour la
saison 2005-2006, l’association espère pouvoir acheter du
matériel de sonorisation, qui l’aideront à poursuivre son
développement.
> Le jeudi soir, à Cléden-Cap-Sizun.
Contact : tél. 02 98 70 62 15.
Action sociale
SPECTACLE POUR LES 3-7 ANS
Un comédien et des
marionnettes
« Cirk » est un spectacle à destination des jeunes scolaires.
Il sera présenté aux Capistes en décembre,
dans le cadre du festival finistérien
Théâtre à tout âge.
« Cirk » à Pont-Croix
BON A DECOUPER
LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005
I
sidore marche de ville en ville. Le
soir venu, il profite de la lumière
d’un lampadaire pour monter son petit chapiteau et donner vie à son cirque
de papier, où « pour un saut, un salto, une
chute, une culbute, les artistes se plient, se
froissent, s’enflamment dans un rond de lumière ». Ils s’appellent Papier, Papir, Papia
ou Papelita, et ce sont tous des virtuoses
de souplesse et de beauté éphémère.
Cirk est le huitième spectacle de théâtre
de marionnettes de la compagnie Pinoc’h :
des créations réalisées dans une démarche « contemporaine », où la marionnette
n’est pas « aussi figurative » que dans un
spectacle plus traditionnel. « Notre “cirk”,
cercle imaginaire aux révolutions kaléidoscopiques, sourit aux pirouettes d’un papier
volant qui rêve d’un monde sans limite. »
La venue dans le Cap-Sizun de la compagnie Pinoc’h est organisée par la communauté de communes avec le concours de
la municipalité de Pont-Croix et de CapSizun Animation. Les représentations ont
lieu dans le cadre du festival Théâtre à tout
âge, de l’association Très tôt théâtre.
> 3 séances pour les scolaires
- lundi 12 décembre à 14 h 30
- mardi 13 décembre à 10 h et à 14 h 30
> 1 séance centre de loisirs/tout public
- mercredi 14 décembre à 10 h
> Les représentations ont lieu à l’espace
culturel de Pont-Croix.
Tarif public : 2 € (adulte et enfant).
Réservations à partir du 1er décembre
auprès de Cap-Sizun Animation :
tél. 02 98 70 41 10.
Le Gapas
Entre autres activités, comme des sorties
au concert ou au cinéma, le Groupe
associatif de pédagogie et d’animation
sociale propose aux 13-18 ans d’organiser des manifestations (contest de
skate, festival « Ta mère en film », expos
photos, etc.) ou de participer à des
projets en lien avec le milieu marin
et l’environnement (ramassage des
laisses de mer, réhabilitation d’une zone
humide, etc.).
> Gapas, centre de Ménez-Veil,
à Plouhinec : tél. 02 98 70 75 00.
E-mail : [email protected]
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Capistes d’ailleurs
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développement : lisez le magazine d’information Le Cap-Sizun.
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destinataire (en majuscules) :
Le lion mord ce soir
Loisirs enfancejeunesse
Cap-Sizun Animation
L’association gère les centres de loisirs
(3-13 ans) de Pont-Croix, Confort, Plouhinec
et Plogoff, ainsi que le Club ados
(10-14 ans) de Lanéon, à Pont-Croix.
Les centres de loisirs de Confort (Maison
de l’enfance) et Pont-Croix (école publique)
sont ouverts tous les mercredis, toute
l’année. Un service de ramassage par
minibus fonctionne au départ d’Esquibien,
Audierne et Plouhinec à destination du
centre de Pont-Croix.
Le Club ados est ouvert le mercredi
et le samedi après-midi.
À noter que le centre de loisirs de PontCroix emmène des enfants à la piscine les
mardi, jeudi, vendredi soirs et le samedi
matin (inscription trimestrielle).
> Cap-Sizun Animation :
8, rue Marcel-Pellay, à Pont-Croix
tél. 02 98 70 41 10,
E-mail :[email protected]
M./Mme ________________________________________________
Adresse _________________________________________________
Cde post. __________Ville _________________________________
Faites parvenir ce formulaire à l’adresse suivante :
Communauté de communes du Cap-Sizun
Magazine « Le Cap-Sizun »
Rue Renoir – BP 50
29770 AUDIERNE

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