Plaquette n°4.indd - Communauté de communes du Cap Sizun
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Automne 2005 Le Cap-Sizun Magazine d’information de la communauté de communes AGRICULTURE ET AVENIR p. 4 QUALITÉ DE L’EAU p. 8 FAITES DE LA MUSIQUE p. 14 THÉÂTRE ENFANTS p. 16 C AP- SIZ UN > CON FOR T-M EIL ARS > ESQ UIB IEN IN DEN CLÉ > UN SIZ APC ZEC BEU > NE IER AUD NEC > PON T- CRO I X > PRI MEL GOU LIE N > MA HAL ON > PLO GOF F > PLO UHI Sommaire Éditorial 3 Action économique Actions Services : une activité en progression Mobil’ emploi : des cyclos pour un coup de pouce Commerçants et artisans : des aides à saisir Agriculture en Cap-Sizun : une vocation à conserver 4 4 5 6 Action environnementale SPANC : préserver la qualité de l’eau Les missions de l’équipe « espaces naturels » Reboisement : la campagne 2005 8 9 9 Tri sélectif Zoom sur l’aluminium 10 Équipements et services L’abattoir intercommunal : un service apprécié Logement et habitat : les permanences de l’ADIL 11 11 LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 Action sociale 2 RAM : une nouvelle animatrice La crèche « multi-accueil » de Plouhinec Maisons de retraite : préparer l’entrée en établissement 12 12 13 Musique Les associations du Cap-Sizun 14 Théâtre Un spectacle pour les 3-7 ans en décembre 16 Le Cap-Sizun – Magazine d’information de la communauté de communes. Directeur de la publication : Bernard Le Gall. Rédaction, édition : communauté de communes du Cap-Sizun, Jacques Dyoniziak, tél. 02 98 70 16 00. Photo de couverture : Alain Colombet. Mise en page, impression : APF Imprimerie à Ergué-Gabéric. Dépôt légal : Octobre 2005. Éditorial Le droit au logement Un jury, composé d’acteurs de la communication, de partenaires des collectivités et d’élus, l’a désigné « pour sa forme attrayante et son contenu dense » parmi les onze communautés de communes en lice. Sans intervention déterminée des pouvoirs publics et des collectivités - communauté de communes et communes -, c’est tout l’équilibre social de notre territoire qui sera mis à mal. Les jeunes, en particulier, sont en attente de réponses. Notre territoire est irrémédiablement condamné à les perdre si aucune solution de logement ne leur est proposée. Il est impératif pour l’avenir de développer l’offre locative (à l’année), publique et privée, de favoriser la construction location-accession à la propriété. Dans le domaine de l’habitat, à chacun son rôle : aux communes les actions en faveur du logement locatif public, à la communauté de communes les actions en faveur du logement locatif privé. Dans ce cadre, la communauté de communes est volontaire pour relancer une OPAH (opération programmée d’amélioration de l’habitat) sur le Cap-Sizun pour mettre, là aussi, de nouveaux logements sur le marché de la location à l’année. C’est dire aussi la nécessité d’informer le public sur les questions de logement et d’habitat. C’est la mission de l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement). En 2004, malgré l’absence de permanences en Cap-Sizun, l’ADIL a reçu (à Douarnenez ou à Quimper) 133 Capistes pour des renseignements juridiques, fiscaux et financiers, ou pour des études de financement. Compte tenu de l’enjeu du logement sur notre territoire, pour offrir un service de proximité aux Capistes, la communauté de communes a signé une convention avec l’ADIL afin qu’elle tienne des permanences régulières en Cap-Sizun et, ce, dès le mois de septembre, à raison de deux permanences par mois dans les locaux de la communauté de communes (voir p. 11). Le logement est un vrai enjeu d’avenir pour ce territoire. Il nécessite aujourd’hui la mobilisation de tous. Xxxxxxx XXXXXXXXX LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 Jeudi 22 septembre à Brest, dans le cadre de la deuxième édition du Carrefour des communes du Finistère, rendez-vous professionnel des élus, personnels et partenaires des communes et communautés de communes, votre magazine Le Cap-Sizun a reçu le Grand Prix 2005 du Meilleur Journal communautaire du Finistère. E logement est un défi majeur pour notre territoire. Le Cap-Sizun n’échappe pas à la crise du logement, qui pénalise en premier lieu les jeunes ménages, les plus fragiles ou les plus modestes, ou ceux qui débutent tout simplement dans la vie. Des locations en nombre insuffisant, un foncier qui flambe… et ce sont ces populations qui sont touchées, exclues. 3 Action économique ACTIONS SERVICES Une activité en progression La Maison de l’emploi et du développement est le relais d’Actions Services sur le Cap-Sizun. Le partenariat ne présente que des aspects positifs et évite aux demandeurs d’emploi de se déplacer sur Douarnenez. A LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 ctions Services est une association intermédiaire créée en 1989 à Douarnenez, qui se félicite aujourd’hui de couvrir la quasi-totalité de ses frais grâce à son activité. « Actions Services ne demande pas de subventions mais des heures de travail ! » précise son directeur, Jean-Claude Perchec. Son secteur d’intervention englobe le Cap-Sizun, le pays de Douarnenez et le pays bigouden. Concrètement, l’association met en relation des demandeurs d’emploi avec des particuliers, associations, entreprises ou collectivités ayant besoin d’un service ponctuel de type entretien, bricolage, manutention, etc. Elle se charge d’établir une fiche de paie pour le salarié et adresse une facture au client. La convention de partenariat signée en 2004 avec la communauté de communes, qui met à la disposition d’Actions Services un bureau pour sa permanence mensuelle dans les locaux de la Maison de l’emploi et du développement et qui réceptionne les appels téléphoniques des clients intéressés par une prestation de service, a permis des actions conjointes de communication et fait connaître ce service sur notre territoire. 4 MOBIL’ EMPLOI L’année dernière, 28 demandeurs d’emploi du Cap-Sizun ont pu ainsi effectuer des missions de jardinage, ménage, petits déménagements, entretiens divers, mises sous pli, distribution de journaux, chez une soixantaine de particuliers, dans trois entreprises privées et pour le compte de trois collectivités. Ce qui représente plus de 2 600 heures de travail effectuées, soit une progression de 49 % par rapport à 2003, pour un chiffre d’affaires d’environ 56 000 € (+ 113 % par rapport à 2003). « Théoriquement, rappelle le directeur, Jean-Claude Perchec, le client fournit le matériel », mais Actions Services peut en mettre à sa disposition, moyennant un tarif horaire qui s’ajoute à celui de la prestation proprement dite. L’association aimerait d’ailleurs disposer d’un petit local sur le Cap, qui lui permettrait d’entreposer taille-haies, débroussailleuses et tondeuses, à l’instar de ce qu’elle fait à Douarnenez. Outre la mise en relation, Actions Services informe également les personnes sur leurs droits et les oriente vers les organismes qui peuvent les aider à construire un projet professionnel. Vanessa Prévost, récemment engagée comme chargée d’inser- Didier Robin, qui travaille occasionnellement à l’association, Jean-Claude Perchec, directeur, et Vanessa Prévost, chargée d’insertion. tion, propose aux demandeurs d’emploi un service personnalisé d’accompagnement social et de suivi professionnel. Actions Services compte aussi dans ses rangs deux encadrants, dont un spécialisé dans l’entretien des jardins : un ancien chômeur fort apprécié des clients d’Actions Services et qui a trouvé là un emploi stable. C’est un exemple de « sorties par le haut » chères à Jean-Claude Perchec, qui a d’autres projets dans ses cartons, comme un restaurant d’insertion ou un chantier naval d’insertion, autorisant d’autres types de débouchés professionnels, « car l’association intermédiaire ne doit pas être une fin en soi et le passage doit y être le plus court possible, en attendant de retrouver autre chose ». La solidarité au service de l’emploi Besoin d’un coup de main ou en recherche d’emploi ? Actions Services peut vous aider. > Permanence tous les premiers vendredis du mois, de 10 h à 12 h, à la Maison de l’emploi et du développement (communauté de communes). > Renseignements au 02 98 70 16 00 (Maison de l’emploi) ou au 02 98 92 01 00 (Actions Services, Douarnenez). Des cyclos pour un coup de pouce Mobil’ emploi est un nouveau dispositif qui s’adresse aux personnes en insertion professionnelle (salariés occasionnels, premier emploi, formation, etc.) démunies de moyen de transport. A Rémi Bozec (Les jardins du Cap), Hélène Rochet (Le panier de la mer) et Pascal Perrocheau (Mobil’ emploi) installent deux cyclomoteurs flambant neufs à Plouhinec. Mobil’ emploi propose notamment un service de navettes par minibus sur le pays de Cornouaille, tenant compte des secteurs insuffisamment couverts par les transports en commun et des horaires atypiques de certains secteurs d’activités. Pour les déplacements n’excédant pas une trentaine de kilomètres, Mobil’ emploi propose aussi la location à prix très modique de cyclomoteurs, répartis sur une dizaine de relais de proximité. L’atelier d’insertion « Les jardins du Cap », à Menez-Veil en Plouhinec, est l’un d’entre eux. L’accès au service se fait exclusivement par l’intermédiaire de « référents sociaux » (ANPE, assistantes sociales, mission locale, structures d’insertion, etc.). Il est limité dans le temps, car il est complété par un accompagnement personnalisé visant à résoudre durablement le problème de mobilité. • Renseignements à la Maison de l’emploi et du développement (02 98 70 16 00) ou auprès de son référent social. LE SAVIEZ-VOUS ? Obtenir un prêt bancaire pour une création ou reprise d’entreprise n’est pas toujours facile. Les banques demandent souvent des garanties, caution des parents, des amis, etc. Pour faciliter l’accès au prêt, il existe des possibilités de garantie : ODESCA Des aides à saisir Commerçants et artisans, vous avez un projet de modernisation ? L’ Odesca du Pays de Cornouaille est une opération ponctuelle (2005-2006) visant à développer et structurer le commerce et l’artisanat par le biais d’aides directes aux entreprises et d’actions collectives dans des domaines reconnus comme prioritaires. > Dispositif d’aides directes aux commerçants et artisans-commerçants : les entreprises concernées sont celles de l’alimentaire (avec un point de vente), de l’équipement à la personne, de l’équipement de la maison, des secteurs culture/loisirs et hygiène/santé/beauté. Les aides portent sur les travaux liés à l’attrait extérieur (vitrines, façades, enseignes), les aménagements immobiliers intérieurs et les aménagements liés aux mises aux normes. > Pour les artisans du bâtiment : les aides concernent les travaux de construction ou d’aménagement pour une première installation en zone d’activité, dans le cadre de la préparation à la transmission de l’entreprise. > Le taux de subvention est de 20 % des dépenses éligibles. Le montant des travaux pris en compte doit être compris entre 6 000 € et 50 000 € HT. Attention : il faut attendre de recevoir l’accusé de réception de votre dossier avant d’engager les travaux. Renseignez-vous sur l’éligibilité de votre projet auprès de votre conseiller d’entreprise. la façade de son commerce, mais devant respecter un cahier des charges précis (nous sommes dans le périmètre protégé de l’église Saint-Raymond), le libraire a apprécié l’aide de l’Odesca, qui a couvert 20 % du coût des travaux. La CCI de Quimper-Cornouaille a aidé au montage du dossier. Jacques Goyat et Delphine Giron, conseillers en charge des dossiers Odesca sur notre territoire, n’hésitent pas à se déplacer pour rencontrer les chefs d’entreprise dans le cadre de leur projet d’investissement. D’autres dossiers sont actuellement en cours. > Pour tous renseignements sur le dispositif Odesca, contacter Marie Lagadec, conseillère au sein du service « développement économique » de la chambre de métiers et de l’artisanat (02 98 76 46 31) et Delphine Giron, conseillère au sein du service « développement commercial » de la CCI de QuimperCornouaille (02 98 98 29 57). > FONDS DE GARANTIE FRANCE ACTIVE. Il peut être sollicité pour la création ou reprise d’entreprise par des demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de minima sociaux (RMI, API, ASS…), quel que soit le secteur d’activité et la forme juridique de l’entreprise. Le fonds peut garantir des prêts à moyen terme destinés à financer les investissements et les besoins en fonds de roulement. Selon le projet, le fonds peut garantir jusqu’à 65 % du prêt (plafond de 30 500 €). > FGIF (FONDS DE GARANTIE À L’INITIATIVE DES FEMMES). Il peut être sollicité pour la création, le développement (entreprises de moins de 5 ans) ou la reprise d’entreprise par les femmes, quel que soit le secteur d’activité et la forme juridique de l’entreprise, à partir du moment où la responsabilité est assumée en titre et en fait par des femmes. Le fonds garantit jusqu’à 70 % du prêt (plafond de 26 678 €). Pour tout renseignement complémentaires sur ces fonds de garantie et le montage du dossier, contacter votre conseiller à la création d’entreprise (voir planning des permanences ci-dessous), ou Céline Simon, BDI (Bretagne Développement Initiative) Finistère, au 02 98 47 54 40. LES MERCREDIS DE L’ENTREPRISE Nathalie Péron (chambre de métiers et de l’artisanat), Fabien Barbier (CCI) et David Corre (ADIE) vous reçoivent pour des rendezvous individualisés chaque premier mercredi du mois. Contact au 02 98 70 16 00. Premiers dossiers Une première subvention a été octroyée à la librairie Quai de l’Imaginaire, à Audierne. Confronté à la nécessité de moderniser Delphine Giron (CCI) et Marie Lagadec (chambre de métier et de l’artisanat). Odesca : des actions collectives La chambre de métiers et de l’artisanat et la CCI travaillent aussi, en lien avec la communauté de communes du Cap-Sizun, à la mise en place d’actions collectives comme, par exemple, la professionnalisation des unions commerciales, l’étude d’image individualisée pour les commerces d’équipement de la personne, la valorisation du commerce et de l’artisanat, la transmission d’entreprise (information, diagnostic, promotion des offres), les ressources humaines (aide à la définition de poste et au recrutement), la filière nautisme-pêche (mise en réseau, labellisation, promotion), la sécurité alimentaire… MATINÉE CRÉATEUR La prochaine réunion d’information collective sur la création/reprise d’entreprise a lieu le vendredi 18 novembre, de 9 h à 12 h, à la Maison de l’emploi et du développement. Inscription au 02 98 70 16 00. LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 Une première subvention Odesc pour la librairie Quai de l’Imaginaire. 5 Action économique LA FILIÈRE AGRICOLE EN CAP-SIZUN Une vocation à conserver Les principales productions animales et végétales du Cap-Sizun sont le lait, le porc, la volaille de chair, les céréales, l’herbe et le maïs. Mais quelles sont les perspectives pour notre agriculture, à l’heure où la production se concentre dans un nombre plus réduit d’exploitations, où de nouveaux règlements européens entrent en vigueur, où la pression foncière se fait plus forte sur les franges littorales ? André Sergent, agriculteur capiste et vice-président de la chambre d’agriculture du Finistère, fournit des éléments de réponse. 6 e nombre d’exploitations agricoles du Cap-Sizun s’élevaient à 262 (dont 194 exploitations professionnelles) lors du recensement agricole de 2000. Leur structure tend à changer et le nombre d’entreprises agricoles installées en société augmente fortement (elles représentent aujourd’hui plus du quart des exploitations du Cap). Et depuis 2000, « le nombre d’équivalents temps plein augmente chez les salariés agricoles. Les actifs totaux [actifs familiaux + salariés] restent donc stables », précise André Sergent. Actuellement, l’agriculture du Cap occupe environ 600 personnes. Ce phénomène de restructuration va se poursuivre, estime André Sergent, notamment parce que « les règles environnementales imposent des investissements très lourds pour certaines exploitations », mais aussi parce que le contexte social change : « Hier, les agriculteurs étaient seuls sur les exploitations ; aujourd’hui, le métier a évolué, on tient compte du week-end et on prend des vacances », ce qui incite les regroupements comme les GAEC, où la main d’œuvre est salariée ou associée. Des terrains convoités PHOTO : Chambre d’agriculture du Finistère / Bruno Servel LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 L André Sergent est associé en GAEC lait et porc (80 vaches et 200 truies « naisseurs engraisseurs ») à Lescogan, en Beuzec-Cap-Sizun. Sur la période 1979-2000, la surface agricole utile (SAU) du Cap-Sizun s’est maintenue globalement. Actuellement, elle représente environ 10 000 ha, soit 57 % de la surface totale. Toutefois, 200 ha de foncier cultivable ont été perdus entre 2000 et 2004. « L’agriculture à tendance à reculer dans les zones littorales, constate André Sergent, et il faut être vigilant par rapport aux plans locaux d’urbanisme [PLU, ex-POS]. Je suis conscient que les bourgs ont besoin de s’étendre, mais il faut le faire intelligemment, en concertation avec la profession agricole. » Plus généralement, l’observatoire « économie et prospective » de la chambre d’agriculture relève que, dans le Finistère, le prix du terrain à bâtir a augmenté de 26 % en 4 ans, de même qu’il y a « une forte augmentation des surfaces et du prix du foncier à des fins de loisirs ». L’observatoire préconise de « protéger l’espace agricole » par la planification et les outils réglementaires, comme le droit de préemption et la création de réserves foncières et de zones agricoles. Dans le Cap-Sizun, la reconquête de la qualité de l’eau passe par la résorption des excédents azotés (nitrates) qui doit se poursuivre en 2006. Dans un rapport de juin dernier, la DDAF Finistère note que « 58 % de l’objectif a été atteint au 1er avril 2005 ». D’autre part, l’an prochain, le système européen de compensation des prix agricoles ne sera plus lié directement aux quantités produites. Les aides seront conditionnées, notamment, au respect de règles environnementales. Et « sur le Finistère, de nombreuses exploitations ne sont pas aux normes et ne veulent pas ou ne peuvent pas s’y mettre », signale André Sergent. Pourtant, globalement, André Sergent estime qu’aujourd’hui « les agriculteurs ont pris conscience du lien entre la production et le côté environnemental. Ils se sont engagés dans de nouvelles pratiques d’élevage et agronomique respectueuses de l’environnement, qui permettront de réconcilier agriculture, habitat et tourisme ». Ce sont là des notions importantes pour envisager l’avenir. La filière bois-énergie « Il ne faut pas voir un modèle unique d’agriculture, prévient André Sergent : d’un côté on peut s’agrandir, s’associer, produire tant en qualité qu’en quantité ; de l’autre, on peut se diversifier dans des productions spécifiques (bio, labels…) avec des marchés spécifiques. » Ainsi, la DDAF Finistère pense qu’« en zone littorale, la vente directe des produits peut être une bonne opportunité de diversification des activités en lien avec le tourisme ». André Sergent confirme : « Dans le Cap-Sizun, il y a déjà de la vente directe [en moyenne plus que dans le Finistère], ça va continuer de se développer et il y a des nouvelles pistes à explorer. » Mais il reste prudent sur ce sujet, « car la production de niche à haute valeur ajoutée concerne un nombre limité d’agriculteurs. On ne peut pas mettre tous les jeunes à faire de la diversification, ça casserait le marché de ceux qui sont en place ». La DDAF Finistère estime aussi que « les exploitations familiales ont un rôle à jouer dans l’entretien des espaces naturels », ce qui peut assurer « un complément de revenu et le maintien écologique des milieux ». Un rapport de l’Institut national agronomique, consacré à l’agriculture littorale du Sud-Finistère, note aussi que « la pression démographique en milieu littoral » pourrait être utilisée pour réserver une part de l’activité à la prestation de services (taille de haies, entretien des espaces verts communaux, etc.). Le rapport cite également le tourisme rural (accueil à la ferme, gîtes) comme « une source nouvelle de revenus pour l’exploitation ». Plus généralement, l’agriculture pourrait développer des créneaux comme la « nutrition santé » (culture du lin, fameux pour les « oméga 3 »), le stockage de carbone pour lutter contre l’effet de serre (en cultivant des plantes apte à séquestrer de grandes quantités de carbone) ou les énergies nouvelles : biocarburants (culture de colza diester) ou, rapidement applicable dans le Cap-Sizun, la filière bois-énergie. « Ici, explique André Sergent, il n’y a pas de grandes forêts, mais beaucoup de talus et de taillis à entretenir. » Et même s’il ne mâche pas ses mots (« On va vivre une véritable mutation, avec son cortège inévitable de changements dans les structures d’exploitation »), il reste optimiste et note « le maintien d’une dynamique de renouvellement, avec 179 installations de jeunes dans le Cap entre 1976 et 2004 ». « Nous faisons un très beau métier, conclutil. Nous pouvons organiser notre temps, et avons une certaine liberté d’entreprendre. C’est une richesse… » SOURCES : L’agriculture de l’ouest Cornouaille. Caractéristiques, évolutions, DDAF du Finistère, juin 2005. Ouest Cornouaille : perspectives pour l’agriculture, chambre d’agriculture du Finistère, juin 2005. Situation de l’agriculture littorale en 2005. Sud Finistère, du Cap-Sizun au pays fouesnantais, INA-PG. Portrait socio-économique du Cap-Sizun, Maison de l’emploi et du développement du Cap-Sizun, 2004. Ce producteur capiste de volailles et de légumes bio a choisi la vente directe sur les marchés du territoire. LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 PHOTOS : Chambre d’agriculture du Finistère / Bruno Servel L’enjeu environnemental Quel avenir ? 7 Action environnementale SPANC Préserver la qualité de l’eau Instauré par la loi sur l’eau de 1992 et obligatoire à partir du 1er janvier 2006, le service public d’assainissement non collectif (SPANC) a pour vocation de contrôler le bon état La qualité bactériologique des assainissements autonomes. des eaux de baignade est un À partir de 2006, les maires sont responsables du bon fonctionnement des assainissements autonomes sur leur commune et doivent mettre en place le SPANC. Cela impose une meilleure connaissance des dispositifs par la réalisation d’un diagnostic. LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 Êtes-vous concernés ? 8 Si votre maison n’est pas raccordée à un réseau de collecte des eaux usées, vous devez avoir une installation d’assainissement autonome sur votre parcelle et vous serez donc intéressés par ce service. Et si vous faites construire, dès l’instruction de votre permis, la commune et le technicien du SPANC vérifient la conformité de votre projet. souci quotidien pour les communes du littoral. la fosse septique ? », « pourquoi le puisard n’évacue plus ? », « pourquoi ces mauvaises odeurs ? », « quand réaliser ma vidange ? », autant de questions que nous nous posons en l’absence d’informations sur notre équipement et sur son entretien. Enfin, en cas de rénovation, de travaux dans le cadre d’une réhabilitation et de transactions immobilières, le SPANC vous accompagnera dans vos démarches. Campagne d’information Les futurs usagers du SPANC seront prochainement largement informés des modalités pratiques de la mise en place de ce service. Un courrier d’information, accompagné d’une plaquette explicative, leur sera adressé à la fin de l’année. De plus, une réunion d’information et d’échanges aura lieu dans chaque commune au début du mois de décembre. « Assainissement non collectif » L’assainissement non collectif est désigné selon l’arrêté du 6 mai 1996 comme « tout système d’assainissement effectuant la collecte, le pré-traitement, l’épuration, l’infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des immeubles non raccordés au réseau public d’assainissement ». Un interlocuteur unique En résumé, le SPANC est l’interlocuteur unique et compétent face à au problème complexe que représente l’assainisse- À quoi va servir le SPANC ? L’enjeu est de taille, car il s’agit de préserver la qualité de nos rivières, de protéger la nappe phréatique où nous puisons notre eau potable en limitant les pollutions diffuses. La mission principale de ce nouveau service est donc de s’assurer que les installations autonomes fonctionnent correctement en assurant l’assainissement des eaux usées domestiques, sans risque pour notre environnement et notre santé. Pour garantir leur bon fonctionnement, le SPANC sera amené à vérifier périodiquement leur état et leur entretien, qu’elles soient neuves ou anciennes. Ce service va également permettre à chacun d’obtenir un état des lieux de son dispositif d’assainissement : « où est Filtre et puisard colmatés : le manque d’entretien entraîne fréquemment un colmatage de la filière d’épuration en même temps que des coûts de remise en état. ment. L’intervention de ce service est obligatoire et, comme pour l’assainissement collectif, elle fait l’objet d’une redevance payée par l’usager. Les communes de la communauté de communes du Cap-Sizun ont souhaité travailler en intercommunalité pour mutualiser les moyens de gestion et optimiser le coût du contrôle et donc de cette redevance. Cette coopération permettra également de mettre en place un service équitable sur les communes concernées pour un même niveau d’effort. ÉQUIPE « ESPACES NATURELS » Des interventions diversifiées Depuis le début de l’année 2005, l’équipe « espaces naturels » de la communauté de communes entretient les 360 hectares de terrains confiés par le conseil général et le Conservatoire du littoral. O utre les missions de maintien de la propreté et de surveillance de ces sites, ses interventions sont très diversifiées. On peut citer notamment l’entretien des abords du moulin de Keriolet et du bois de Suguensou. Dans ce dernier, on projette la réouverture du sentier permettant l’accès à la chapelle Sainte-Brigitte d’Esquibien. Le réaménagement de ce sentier permettrait d’inscrire une boucle d’environ trois kilomètres de chemins au Plan départemental de petite randonnée. Il figurerait alors sur le topo-guide du Finistère. Le remplacement des ganivelles de protection des dunes à Trez-ar-Goarem et la reconstruction des murets en pierres sèches de la pointe de Castelmeur sont les autres chantiers importants de cette fin d’année. La communauté de communes rencontre prochainement les différents acteurs du territoire concernés par la gestion de ces espaces naturels. Un comité de pilotage définira les priorités d’action pour 2006. Dunes de Trez-ar-Goarem : l’équipe accueille un représentant du Conservatoire du littoral. Bois de Suguensou : vers la réouverture d’un sentier de petite randonnée. CAMPAGNE 2005 DE REBOISEMENT La communauté de communes du Cap-Sizun vient de passer la commande groupée d’arbres à destination des particuliers et des collectivités. L L’aire de jeu de Cléden-Cap-Sizun témoigne des Journées de l’arbre des années passées. a livraison dans les communes est prévue pour la période allant du 28 novembre au 9 décembre 2005. Les essences commandées cette année sont : le cyprès de Lambert, l’épicéa de Sitka, le pin insignis, le pin maritime, le pin noir d’Autriche, l’aulne cordata, le bouleau commun, le charme, le châtaignier de Bretagne, le chêne rouge d’Amérique, le chêne vert, l’érable champêtre, l’érable sycomore, le frêne, le hêtre, le merisier, le noisetier, le peuplier triplo, le peuplier blanc, le robinier et le saule Marsault. Il s’agit de poursuivre la reconstitution du paysage, bouleversé par les tempêtes, mais aussi par les destructions de haies et de talus. Il faut aussi remplacer les arbres disparus du fait des maladies et rester vigilant : bien enlever les arbres morts ou atteints et jouer le mélange des variétés. La « Journée de l’arbre », complément de la campagne de reboisement, est une démarche d’éducation à l’environnement, où les enfants prennent conscience du rôle de l’arbre et apprennent à respecter la nature. Forte du succès des années précédentes, qui avaient vu chaque fois la participation d’une centaine d’enfants, la communauté de communes renouvelle l’opération, en collaboration avec les communes, et offre les plants utilisés. La Journée de l’arbre s’adresse aux enfants qui ont dix ans cette année (donc nés en 1995). Elle aura lieu le samedi 10 décembre 2005 dans toutes les communes du Cap-Sizun. LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 À vos pelles... prêts ?... Partez ! 9 La page du tri Actualités du tri SACS JAUNES ET ÉTIQUETTES ROSES Parce que le tri évolue... Les bacs grillagés destinés aux sacs jaunes font l’objet de contrôles réguliers. Il ne s’agit pas de décortiquer le contenu de vos sacs jaunes mais simplement de vous signaler les erreurs les plus flagrantes : présence de gros déchets ménagers non recyclables (polystyrène, cagettes…), de verre, de textiles, de grands cartons bruns en vrac, etc. Pour vous aider dans votre geste de tri, vous trouvez donc, le cas échéant, un petit conseil sur une étiquette rose. … vous retrouverez désormais dans chaque numéro de votre magazine la « page du tri ». Le Triomètre vous donne la tendance du tri par rapport à la même période de l’année précédente : Maintenons-nous nos efforts ? Sommes-nous meilleurs trieurs ? Le Zoom sur… suit un matériau d’emballage, des consignes de tri à sa filière de recyclage. Les Actus tri vous informent sur les évolutions et les nouveautés en matière de recyclage. LES ENVELOPPES, RECYCLABLES OU PAS ? LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 C’ 10 Zoom sur… les aérosols est en 1821 que l’ingénieur des mines Pierre Berthier découvre aux environs des Baux-de-Provence le minerai d’aluminium, roche sédimentaire de couleur rougeâtre, auquel il donne le nom de bauxite. La bauxite vient aujourd’hui essentiellement des zones tropicales : Australie, Brésil. On estime que chaque Français fait entrer chez lui environ 750 g par an d’emballages en aluminium. Les aérosols constituent à eux seuls 28 % de ce gisement. Nous n’avons pas forcément le réflexe de les trier, et pourtant ils sont recyclables à l’infini. On les trouve autant dans la salle de bain (laque, spray, mousse à raser…) que dans la cuisine (bombe de crème Chantilly). C’est également un emballage fréquent des produits de traitement (désodorisant, bombes insecticides, entretien du bois…). Un doute sur le tri, une question sur le service ? Appelez le Affinage Et après le tri ? Une fois cette étape franchie, le mot-clé du recyclage de l’aluminium est l’« affinage », c’est-à-dire la refusion de la matière pour fournir des lingots, à partir desquels sont ensuite fabriquées des pièces moulées, destinées essentiellement à l’industrie automobile, mais que l’on retrouve aussi dans les radiateurs ou les semelles de fers à repasser. Ce recyclage va permettre d’économiser la ressource naturelle (il faut 4,5 tonnes de minerai pour fabriquer 1 tonne d’emballages) et 95 % de l’énergie nécessaire pour produire le métal primaire. C’est bien du papier, non ? Oui, mais il y a des enveloppes à fenêtre, avec de la colle, des blanches, en papier kraft… Désormais, toutes les enveloppes blanches sont acceptées par les recycleurs, en attendant peut-être les enveloppes de couleur marron ou de type kraft. Une bonne nouvelle pour nos sacs jaunes et nos conteneurs à papier. ‹ triomètre Le programme de collecte sélective est soutenu par Quantité Ï Qualité Ï 40 tonnes de sacs jaunes en plus cette année, avec seulement 11 % de refus (contre 12 % en 2004). Maintenons le cap ! Équipements et services ABATTOIR INTERCOMMUNAL Un service apprécié S Maillon de la filière viande de l’ouest Cornouaille, l’abattoir intercommunal offre un service de proximité d’abattage et de découpe (bovins, moutons, porcs) pour les professionnels comme pour les particuliers. itué à Toul-Broën, sur la commune de Pont-Croix, l’abattoir existe depuis 1959. Il a fait l’objet d’une remise aux normes en 1995 par la communauté de communes, soucieuse du maintien de ce service public. Aujourd’hui, il compte 4 emplois permanents, traite 300 tonnes de viande par an et représente un service particulièrement apprécié, pour la proximité comme pour la qualité de la prestation. La toiture ainsi que les fenêtres ont été rénovées. D’autres travaux à venir visent à améliorer la réception des animaux et à renforcer encore le respect des règles d’hygiène. « Travail soigné » Pour les professionnels, la proximité se traduit évidemment par un gain de temps appréciable. Et pour un boucher soucieux de qualité, choisir soi-même les animaux et les faire abattre par une structure proche est une garantie. Ainsi, pour ce commerçant du pays bigouden, qui travaille « depuis toujours » avec Toul-Broën, « chez le grossiste, on commande et on est livré, c’est pratique, mais on n’a pas vu la bête ; si on veut de la qualité, il faut le payer ». Même type d’exigence chez ce Capiste, qui estime que le travail est « plus soigné » à Pont-Croix, notamment pour le rinçage — pas trop agressif — des carcasses, ce qui préserve le goût de la viande et prolonge le temps de conservation. Chez les particuliers, on relève par exemple que, pour cette agricultrice de BeuzecCap-Sizun, l’existence d’un abattoir public à Pont-Croix facilite aussi la vente directe : « Tout le monde s’y retrouve, l’éleveur comme le consommateur. » L’exigence de traçabilité et de qualité est ainsi facilement satisfaite, et, pour certains, un agrément « bio » serait un plus. Le « podium », plate-forme élévatrice où s’effectue la préparation des carcasses. On y apprécie également « l’accueil personnalisé », « le service rendu ». On parle de « convivialité », pour ce retraité de Loctudy, et même de « bonne ambiance » (sic !) : « On va faire tuer nos bêtes, quand même… C’est moins désagréable comme ça », raconte ainsi cette exploitante de Plobannalec-Lesconil. > Ouvert du lundi au jeudi de 8 h à 17 h 30 ; le vendredi de 8 h à 12 h. > L’abattage se déroule du lundi au mercredi. La découpe a lieu en fin de semaine. Le retrait de la découpe doit se faire avant le vendredi midi. Les commandes peuvent être passées du lundi au mercredi au 02 98 70 16 00. Les coûts d’abattage sont facturés au kilo (forfait « mouton » pour les particuliers). ADIL : deux permanences par mois Q L’Agence départementale d’information sur le logement du Finistère propose un service gratuit de réponses aux questions qui se posent sur le thème de l’habitat. Elle tient désormais deux permanences par mois à la communauté de communes. u’il s’agisse de logement locatif, d’achat, de construction ou de rénovation, l’ADIL est en mesure d’offrir des conseils d’ordre juridique, financier et fiscal, en toute neutralité : rapports locatifs, contrats, charges, copropriété, relations avec le syndic, le notaire, l’architecte…, permis de construire, relations de voisinage, avantages fiscaux, accession à la propriété, amélioration de l’habitat, etc. La communauté de communes a signé une convention avec l’ADIL en septembre dernier, dans le souci d’apporter une information de proximité sur le territoire, « où une crise du logement pénalise les jeunes ménages », rappelait à cette occasion le président Bernard Le Gall. En outre, 133 Capistes ont eu recours en 2004 aux services de l’ADIL, à Douarnenez ou à Quimper. La première permanence ouverte à Audierne a d’ailleurs été très fréquentée, confirmant, si besoin était, une réelle demande. > Permanences de l’ADIL à la communauté de commune, rue Renoir à Audierne : le 2e et 4e lundi du mois, de 9 h à 11 h sans rendez-vous ; pour les projets d’accession à la propriété, de 11 h à 12 h sur rendez-vous, en téléphonant à l’ADIL Quimper (02 98 53 23 24) ou à l’ADIL Brest (02 98 46 37 38). Christophe Guillou, votre interlocuteur à Audierne de l’ADIL du Finistère. LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 LOGEMENT ET HABITAT 11 Action sociale Association « Frédérique et Tristan » RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES Une nouvelle animatrice L Sophie Renévot, animatrice du relais, et Deborah Férec, stagiaire à l’Ulamir du Goyen. Sophie Renévot est la nouvelle animatrice du RAM du Cap-Sizun. es assistantes maternelles du Cap comme les parents devant faire garder leurs tout-petits ont une nouvelle interlocutrice. Titulaire d’une maîtrise d’administration économique et sociale, auteur d’un mémoire sur la « parentalité », Sophie Renévot possède une expérience comme animatrice pour les enfants et les bébés, ainsi que dans l’accueil mèreenfant. Sophie Renévot répond aux questions que se posent les parents comme les assistantes maternelles ou les personnes intéressées par cette profession dans le cadre des permanences du RAM à la communauté de communes. Elle anime également des ateliers à PontCroix, Esquibien et Plouhinec, où les assistantes maternelles accompagnent les enfants et reçoivent des propositions d’animation (musique, lecture, jeux, acti- vité corporelle). À noter que les ateliers de Plouhinec ont lieu en partenariat avec la toute nouvelle crèche, située juste à côté. Rappelons que le RAM est géré par l’association ULAMIR-Centre social du Goyen, avec laquelle la communauté de communes a passé une convention. > Permanences d’information à la communauté de communes, tous les mardis, de 14 h à 18 h (de préférence sur RdV). > Ateliers (sur inscription) de 9 h 45 à 10 h 30 ou de 10 h 45 à 11 h 30 : - le mardi matin à Pont-Croix, - un jeudi matin sur deux, en alternance, à Plouhinec ou à Esquibien. > Contacts : - à la communauté de communes (tél. 02 98 70 16 00) ; - à l’ULAMIR, à Poullan-sur-Mer (tél. 02 98 74 27 71). LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 PETITE ENFANCE 12 Une crèche « multi-accueil » à Plouhinec Ouverte fin août, la structure « Les Petits Korrigans », portée par la commune de Plouhinec, offre aux Capistes un service de crèche. C’ est une réalisation de qualité et les nouveaux locaux, lumineux et spacieux, proposent notamment une vaste salle d’éveil ouverte sur un jardin, quatre chambres et deux salles de change. L’équipe, composée de professionnelles toutes diplômées « petite enfance », peut accueillir quinze enfants. « Avec son amplitude d’ouverture (7 h 19 h 30), la crèche propose aux parents du Cap-Sizun un véritable fonctionnement à la carte », souligne la directrice, Jacqueline Le Galludec : que ce soit pour un accueil régulier à l’année d’un ou plusieurs jours par semaine comme pour un accueil ponctuel (à réserver d’une semaine sur l’autre, en fonction des places disponibles). Le projet a été principalement financé par la caisse d’allocations familiales, le conseil général, l’Union européenne, le conseil régional et la commune de Plouhinec. Face au suicide des jeunes, « des choses se font, mais sans coordination », estiment Danielle Henneton, présidente, et Elisabeth Petitbois, vice-présidente de l’association « Frédérique et Tristan », dont l’objectif est de lutter contre l’isolement des jeunes en souffrance et de leurs familles. L’association veut s’attacher le soutien des professionnels de la santé et communique dans leur direction. À terme, elle souhaite mettre en place un numéro d’appel local d’écoute et d’orientation, qui fonctionnerait 24 h sur 24, ainsi que des permanences ponctuelles, autant de « lieux d’accueil, d’écoute et d’orientation vers une prise en charge adaptée », précise Mme Henneton, convaincue de la nécessité d’une petite structure d’accueil située dans l’ouest Cornouaille, « pour une meilleure prise en charge, hors milieu psychiatrique traditionnel ». En attendant la réalisation effective de ces projets, l’association prévoit de distribuer une plaquette d’information dans les lieux fréquentés par les 15-25 ans et conseille d’appeler SOS Amitié Brest (02 98 46 46 46), avec laquelle elle a noué des contacts fructueux. > Association « Frédérique et Tristan », Danielle et Henri Henneton-Boibessot, tél. 02 98 70 57 66. En ligne avec le bébé-bus La halte-garderie itinérante Ti Câlins et son « bébé-bus » permet de laisser ses enfants (entre 3 mois et 3 ans) en bonne compagnie, quelques heures ou une journée entière. Trois professionnelles de la petite enfance veillent sur eux : Sorence Pierret, la directrice, éducatrice diplômée jeunes enfants, Katia Baillot, auxiliaire de puériculture, et Céline Moallic, également éducatrice jeunes enfants. En décembre, Ti Câlins prévoit d’offrir aux enfants un spectacle théâtral, à Goulien, qui pourrait déboucher sur un travail à plus long terme avec une comédienne. En 2006, les enfants retourneront bien entendu s’occuper du potager miniature de Goulien et pourraient aussi se « faire une toile », lors d’une sortie cinéma. > Halte-garderie Ti Câlins : - lundi à Goulien (9 h-18 h) - mardi à Esquibien (9 h-18 h) - jeudi à Pont-Croix (9 h-18 h - vendredi à Confort (9 h-18 h). Contact : tél. 06 81 57 01 43. > La crèche « Les Petits Korrigans » est située à Plouhinec, à côté du groupe scolaire « Les Ajoncs », en face de la salle omnisport. Elle est ouverte à tous, du lundi au vendredi, de 7 h à 19 h 30. Tarif : entre 0,31 €/h et 2,50 €/h (en fonction des revenus et de la composition de la famille). Tél. 02 98 70 89 93. MAISONS DE RETRAITE Les tarifs journaliers des établissements de la fonction publique territoriale Préparer l’entrée en établissement EHPAD de Cléden-Cap-Sizun 61 logements Chambre simple : 35,63 + 3,77* € EHPAD de Plouhinec 60 logements Chambre simple : Foyer-logement de Pont-Croix 69 logements 36,53 € Bien souvent, l’entrée d’une personne âgée en établissement d’hébergement est un parcours difficile. Chaque fois que la possibilité existe, il est bien de prendre le temps nécessaire pour choisir l’établissement. *le chiffre marqué d’un astérisque correspond à la participation pour la dépendance (pour tous les résidants). e Cap-Sizun compte cinq établissements d’accueil de personnes âgées. Les maisons de retraite SaintYves, à Pont-Croix, et celle d’Audierne sont des établissements gérés par l’Hôpital de Douarnenez. Les maisons de retraite de Cléden-Cap-Sizun et de Plouhinec, ainsi que le foyer-logement de Pont-Croix (Résidence de la Fontaine), sont des établissements de la Fonction publique territoriale, gérés par le CIAS de la communauté de communes ou par le CCAS de Pont-Croix. Le choix d’entrer en établissement d’hébergement est dû à des difficultés liées à l’isolement, l’inadaptation du logement, un handicap lié à l’âge ou à un problème de santé. Parfois, l’entrée se fait en urgence, après une hospitalisation ou un problème de santé qui rend impossible le retour à la maison. Cette situation est la plus difficile, car elle ne permet pas de prendre le temps de la réflexion, de la connaissance des lieux et du choix entre les établissements. Les établissements d’hébergement de personnes âgées sont des lieux ouverts, à visiter et à connaître avant que l’entrée ne soit indispensable. Le coût Le coût des établissements est parfois un critère de choix. Il est bon de savoir que l’aide sociale à l’hébergement sera attribuée aux personnes dont la retraite ne suffit pas à assumer le coût mensuel. Ainsi, toute personne âgée peut être accueillie en établissement. L’admission La demande d’admission, faite dans l’un ou l’autre des trois établissements (EHPAD de Cléden-Cap-Sizun, de Plouhinec ou foyer-logement de Pont-Croix), est valable pour les trois. Il n’y a donc qu’un seul dossier à faire. Lors d’une urgence, l’admission peut se faire dans l’établissement où une place est disponible. Cependant, la personne garde le choix de l’établissement, qu’elle intégrera dès qu’un logement se libérera. La liberté de choisir, de changer, voire de retourner à domicile est toujours possible et accompagnée par les personnels des établissements. L’entrée Lorsque l’entrée est bien préparée, la personne âgée apporte, outre son linge, du petit mobilier, des tableaux ou des bibelots qui permettront d’aménager et d’agrémenter le logement. Et comme il s’agit d’établissements de proximité, l’intégration est facilitée : en effet, 90 % des résidants sont originaires du Cap-Sizun et bien rares sont ceux qui n’y retrouvent pas des parents, amis ou connaissances. Ainsi, la vie reprend plus facilement dans le nouveau logement. > EHPAD de Cléden-Cap-Sizun : tél. 02 98 70 37 37 > EHPAD de Plouhinec : tél. 02 98 74 93 93 > Foyer-logement de Pont-Croix : tél. 02 98 70 40 84 À titre de comparaison, le tarif moyen des établissements du Finistère est de 37,82 € + 4,47 € par jour (référence : campagne budgétaire 2004). Pour les deux EHPAD, se rajoute le coût de la dépendance. Ce coût est calculé selon le degré d’autonomie ou de dépendance des personnes âgées. Trois groupes GIR (groupes iso ressources) déterminent le classement : - GIR 5 et 6 : personnes âgées peu dépendantes, aptes à se mobiliser, à assurer seules les gestes de la vie quotidienne. - GIR 3 et 4 : personnes à mobilité réduite, nécessitant une aide, un soutien pour la vie quotidienne. - GIR 1 et 2 : personnes entièrement dépendantes, n’effectuant plus seules les gestes quotidiens. Seules les personnes classées dans les groupes 1, 2, 3 et 4 paieront un supplément pour assurer les soins liés à leur dépendance. Ce coût supplémentaire sera restitué par l’APA (aide person-nalisée à l’autonomie) financée par le conseil général. Un service particulier : les repas servis dans l’établissement Chacun des établissements accueille les personnes âgées qui le désirent pour partager le repas de midi. Plus convivial qu’un simple portage de repas, ce service a l’avantage de permettre de rencontrer d’autres personnes, de connaître les établissements. En cas de difficulté pour le transport, se renseigner auprès du secrétariat. LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 Mme Denis, résidante, et Magalie, aidesoignante (établissement de Cléden-Cap-Sizun). L 36,77 + 4,43* € 13 Musique Les mélodies du Cap L’offre d’apprentissage de la musique en Cap-Sizun est variée : individuellement ou en groupe, good vibes, trilles virtuoses ou puissance des harmoniques bretonnes, il y en a pour tous les âges et tous les goûts. Sans oublier les chorales, qui, souvent, aimeraient bien compter plus de voix masculines dans leurs rangs, mais qui n’en chantent pas moins sur tous les registres : chant de marin, chant sacré, variétés… Le groupe FDB, vainqueur du Tremplin des « Vieilles Charrues », en répétition dans les locaux de Penn ar Dub. PENN AR DUB LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 P 14 L’acoustique au top enn ar Dub est née en 2002 de la rencontre des associations Rasta Bigoud, d’Audierne, et L’Assoce Tomate, de Poullan-sur-Mer, toutes les deux en recherche de locaux adaptés aux répétitions de groupes musicaux. Tangi Girard, « clavier » du groupe de rock-reggae Rasta Bigoud, met alors à la disposition de Penn ar Dub un local de 300 m2 qu’il possède à Beuzec-Cap-Sizun. Puis, les membres de l’association, délaissant pour un temps la musique, jouent assidûment de la truelle et du marteau et aménagent deux salles pour les répétitions ainsi qu’un local technique permettant les enregistrements. Aujourd’hui, huit groupes de la région utilisent régulièrement la structure. Pour un prix modique, ils peuvent y répéter dans des conditions acoustiques professionnelles et « enregistrer une bonne maquette », mais aussi bénéficier de prêt de matériel pour leurs concerts, explique Charlie Robial, le technicien de Penn ar Dub. C’est aussi un lieu d’échange pour « recevoir des conseils, trouver des concerts et faire du management », témoigne Gaylord Gourlaouen, du groupe de reggae métissé FDB. La communauté de communes a versé cette année à Penn ar Dub une subvention d’investissement de 5 000 €, qui lui a permis d’acquérir un « système son » et du matériel informatique. Elle a reçu également De gauche à droite : Charlie Robial (technicien), Tangi Girard (Rasta Bigoud) et Gaylord Gourlaouen (FDB). de la commune de Beuzec une petite subvention de fonctionnement. Mais il reste encore de la place dans le local et les membres de l’association prévoient prochainement de remettre la main à la pâte afin de réaliser un bureau, une salle de repos et une salle de « pré-production », mini-salle de concert permettant de répéter en conditions réelles, mais pouvant servir à la mise au point de divers spectacles (« par exemple le filage d’une pièce de théâtre », précise Tangi Girard). Il leur faudra aussi améliorer l’isolation phonique et trouver de nouveaux mem- bres, car seuls 30 % des créneaux horaires possibles sont actuellement utilisés. Avis aux groupes en formation ou souhaitant enregistrer un disque, quel que soit le genre musical ! > L’adhésion à Penn ar Dub est de 10 € par an et par musicien, la location d’une salle de répétition coûte pour un groupe 3 € de l’heure. Il existe des forfaits à la semaine et au mois. > Informations sur www.pennardub.com et au 02 98 70 52 71. ÉCOLE DE MUSIQUE INTERCOMMUNALE DU CAP-SIZUN D Sempre vivace ! éjà trentenaire, cette association basée à Plouhinec propose aux Capistes des cours individuels de solfège, guitare (classique, basse et électrique), piano, violon, batterie, accordéon diatonique et flûte traversière, ainsi qu’une chorale d’adultes (voir « Chanter avec… »). Cette année, 65 élèves étudient un instrument. Il y a deux ans, l’école de musique a passé une convention avec le conseil général, la communauté de communes et la municipalité de Plouhinec, « ce qui a permis d’abaisser le coût des cours et de rayonner sur l’ensemble du Cap-Sizun », explique son président, Patrick Belhache. Pour un enfant, le prix d’une année de cours est en effet passé de 444 € à 360 €, ce qui facilite l’accessibilité, même si le tarif reste relativement élevé (mais les cours sont individuels). Et les 9 000 € octroyés cette année par la communauté de communes au titre du programme enfance-jeunesse ont contribué à la rémunération d’une musicienne qui est intervenue dans les écoles primaires du Cap-Sizun. L’audition de juin dernier a ainsi réuni un public plus important que d’habitude. Pour 2005-2006, l’école de musique souhaite élargir son offre en proposant des While my guitar gently weeps… cours de clarinette et en créant une chorale d’enfants. Et elle entend bien poursuivre sa politique d’ouverture vers le public (3e édition de la Semaine musicale en juin prochain, intervention de la chorale dans différents points du Cap, concerts en soirée) comme vers d’autres genres musicaux (spectacles en commun avec des groupes de musique bretonne, par exemple). > Cours d’instrument : 1er enfant 360 €/an, suivants 300 €, adulte 390 €. Formation musicale : enfant 90 €/an, adulte 120 €. Éveil musical : 1er enfant 120 €/an, suivants 90 €. Paiement en trois fois. Les cours ont lieu à l’étage de la maison communale de Plouhinec, « Chez Jeanne ». Informations au 02 98 70 03 72. GROUPE DES BRUYÈRES Des atouts à préserver C ette association de Beuzec-CapSizun existe depuis 1969 et comprend plusieurs sections de musique et de danse bretonnes. Le groupe des Bruyères effectue un travail de collectage et promeut le répertoire du Cap. Il bénéficie d’une grande notoriété et anime « à peu près toutes les fêtes de Bretagne », LÉGENDE PHOTO 01123 La bonne cadence et le bon son. rappelle la vice-présidente, Catherine Paul. Côté musique, le bagad Beuzeg (créé en 1977, aujourd’hui en 1re catégorie), le bagadig et l’école de musique pour les débutants réunissent environ 90 Capistes. Le répertoire du bagad mêle musique traditionnelle et d’avant-garde, comme en témoigne son CD Diston, sorti il y a deux ans. Le bagadig, groupe à part entière, participe à deux concours par an (5e catégorie) et aux spectacles de l’été. À l’école de musique, les élèves étudient la cornemuse, la bombarde ou la batterie. Ils sont encadrés par trois permanents de la BAS 29 (Bodadeg ar sonerion) et des sonneurs du bagad. Le Groupe des Bruyères est subventionné au fonctionnement par le conseil général, la commune de Beuzec et pratiquement toutes les communes du Cap ayant des enfants membres de l’association, ainsi brèves Avel Dro Outre son activité de danse bretonne, cette association basée à Goulien fait fonctionner depuis maintenant cinq ans une chorale de près de 50 personnes. Il s’agit avant tout de « passer un bon moment ensemble », assure le chef de chœur, Yvette Marzin, pianiste et professeur de musique retraitée. La chorale d’Avel Dro se produit aussi dans « de nombreuses soirées au profit d’organismes caritatifs », entretenant un répertoire constitué de chansons en breton, de ballades irlandaises, de « chansons sur la mer composées par des gens du coin », d’œuvres d’Aznavour, Brel, Brassens, Fugain, Trenet… > Le lundi soir, à Goulien. Contact : tél. 02 98 70 22 84. L’école de musique intercommunale du Cap-Sizun Depuis quatre ans, la chorale de l’école de musique réunit à Plouhinec une trentaine d’adultes autour d’un répertoire classique (Renaissance, Moyen-Âge, religieux), avec comme chef de chœur la pianiste Virginie Belhache. Cette année voit la création d’une chorale d’enfants… > Le mardi à 20 h 30, maison communale de Plouhinec, « Chez Jeanne ». Adulte 75 €/an, enfant 30 €. Gratuit pour les personnes déjà inscrites à un autre cours de l’école de musique. Contact : tél. 02 98 70 03 72. Les Voix du Van Petites dernières sur l’échiquier vocal du Cap-Sizun - la chorale a deux ans d’existence -, les Voix du Van n’en sont pas moins une quarantaine et ont assuré 14 animations l’été dernier sur le Cap. « Sans être une chorale de chants de marins », son répertoire évoque la Bretagne et la mer : Louis Capart, François Budet… mais aussi Charles Aznavour et Laurent Voulzy. C’est leur chef de chœur, Henriette Le Lay, une « transfuge » de Mouezh Port-Rhu, qui les entraînent dans cette voie : « Je voudrais faire partager au groupe l’ambiance des grandes fêtes comme Douarnenez ou Brest », explique cette professeure de musique, joueuse d’accordéon. Pour la saison 2005-2006, l’association espère pouvoir acheter du matériel de sonorisation, qui l’aideront à poursuivre son développement. > Le jeudi soir, à Cléden-Cap-Sizun. Contact : tél. 02 98 70 62 15. Action sociale SPECTACLE POUR LES 3-7 ANS Un comédien et des marionnettes « Cirk » est un spectacle à destination des jeunes scolaires. Il sera présenté aux Capistes en décembre, dans le cadre du festival finistérien Théâtre à tout âge. « Cirk » à Pont-Croix BON A DECOUPER LE CAP-SIZUN - AUTOMNE 2005 I sidore marche de ville en ville. Le soir venu, il profite de la lumière d’un lampadaire pour monter son petit chapiteau et donner vie à son cirque de papier, où « pour un saut, un salto, une chute, une culbute, les artistes se plient, se froissent, s’enflamment dans un rond de lumière ». Ils s’appellent Papier, Papir, Papia ou Papelita, et ce sont tous des virtuoses de souplesse et de beauté éphémère. Cirk est le huitième spectacle de théâtre de marionnettes de la compagnie Pinoc’h : des créations réalisées dans une démarche « contemporaine », où la marionnette n’est pas « aussi figurative » que dans un spectacle plus traditionnel. « Notre “cirk”, cercle imaginaire aux révolutions kaléidoscopiques, sourit aux pirouettes d’un papier volant qui rêve d’un monde sans limite. » La venue dans le Cap-Sizun de la compagnie Pinoc’h est organisée par la communauté de communes avec le concours de la municipalité de Pont-Croix et de CapSizun Animation. Les représentations ont lieu dans le cadre du festival Théâtre à tout âge, de l’association Très tôt théâtre. > 3 séances pour les scolaires - lundi 12 décembre à 14 h 30 - mardi 13 décembre à 10 h et à 14 h 30 > 1 séance centre de loisirs/tout public - mercredi 14 décembre à 10 h > Les représentations ont lieu à l’espace culturel de Pont-Croix. Tarif public : 2 € (adulte et enfant). Réservations à partir du 1er décembre auprès de Cap-Sizun Animation : tél. 02 98 70 41 10. Le Gapas Entre autres activités, comme des sorties au concert ou au cinéma, le Groupe associatif de pédagogie et d’animation sociale propose aux 13-18 ans d’organiser des manifestations (contest de skate, festival « Ta mère en film », expos photos, etc.) ou de participer à des projets en lien avec le milieu marin et l’environnement (ramassage des laisses de mer, réhabilitation d’une zone humide, etc.). > Gapas, centre de Ménez-Veil, à Plouhinec : tél. 02 98 70 75 00. E-mail : [email protected] ✄ Capistes d’ailleurs > Vous avez quitté le Cap-Sizun, mais vous aimeriez recevoir le magazine d’information Le Cap-Sizun. > Vous souhaitez qu’un membre éloigné de votre famille reçoive le magazine d’information Le Cap-Sizun. > Vous ne vivez pas dans le Cap-Sizun, mais vous êtes attaché à son développement : lisez le magazine d’information Le Cap-Sizun. Pour recevoir gracieusement le magazine, merci de nous communiquer le nom et les coordonnées du destinataire (en majuscules) : Le lion mord ce soir Loisirs enfancejeunesse Cap-Sizun Animation L’association gère les centres de loisirs (3-13 ans) de Pont-Croix, Confort, Plouhinec et Plogoff, ainsi que le Club ados (10-14 ans) de Lanéon, à Pont-Croix. Les centres de loisirs de Confort (Maison de l’enfance) et Pont-Croix (école publique) sont ouverts tous les mercredis, toute l’année. Un service de ramassage par minibus fonctionne au départ d’Esquibien, Audierne et Plouhinec à destination du centre de Pont-Croix. Le Club ados est ouvert le mercredi et le samedi après-midi. À noter que le centre de loisirs de PontCroix emmène des enfants à la piscine les mardi, jeudi, vendredi soirs et le samedi matin (inscription trimestrielle). > Cap-Sizun Animation : 8, rue Marcel-Pellay, à Pont-Croix tél. 02 98 70 41 10, E-mail :[email protected] M./Mme ________________________________________________ Adresse _________________________________________________ Cde post. __________Ville _________________________________ Faites parvenir ce formulaire à l’adresse suivante : Communauté de communes du Cap-Sizun Magazine « Le Cap-Sizun » Rue Renoir – BP 50 29770 AUDIERNE