Encore - Club Cyclo de Colmar

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Encore - Club Cyclo de Colmar
67e Foire aux vins
DIMANCHE 10 AOÛT 2014 27
Ça fait la bringue
Dans les allées du parc-expo comme sur les stands à l’extérieur, un même air de fête règne quand la nuit tombe sur la 67e Foire aux vins…
Photos Vanessa Meyer Wirckel
Testé pour vous Le Rallye cyclo en grand
Le Rallye cyclo de la
Foire aux vins fêtait
hier ses 30 ans. Cela
valait bien de
s’attaquer à la plus
longue des distances
proposées, ce qu’a fait
notre collaborateur.
Pour quelqu’un comme Michel
Conrad, à la fois grand sportif,
épicurien et amateur de beaux
paysages, le Rallye cyclo de la Foire aux vins, dont l’organisateur, le
Club cyclo Colmar, fêtait hier les
30 ans, est devenu « un moment
incontournable, qui mérite vraiment d’être vécu pour toutes les « ric h e s s e s » q u’ o n p e u t y
emmagasiner ». Pour réaliser ce
« rêve », trois distances étaient
proposées (25,50 et 90 km), de
quoi ravir le néophyte, le coureur
expérimenté et le bon rouleur.
Et comme un 30e anniversaire se
fête dignement, le club cyclo de
Colmar, cher au président Gabriel Spenlehauer, a décidé d’innover en rajoutant deux circuits
VTT. Notre collaborateur s’est
donc élancé, ce samedi, avec les
983 autres concurrents (voir le
chiffre ci-dessous), sur la plus
longue des distances proposées :
90 km.
« Conçu par et
pour des sportifs »
À 13 h, au stand des inscriptions
adossé au parc-expo, « on ressent
déjà une certaine fébrilité, car sur ce
créneau horaire, ce sont surtout les
habitués de la longue distance qui
viennent « pointer » : les 90 km, il
faut quand même les avaler avant le
retour au bercail prévu à 19 h ! »
D’autant qu’entre-temps, il y a
lieu de faire tamponner le précieux sésame à cinq endroits « vin i q u e s » o ù l e s
rafraîchissements côtoient les
fruits secs et autres sucres lents.
« Un parcours conçu par et pour des
sportifs, avec un approvisionnement
rationnel selon les étapes », dit notre spécialiste qui s’est élancé
avec trois amis.
«En fait, ce rallye cyclo de la Foire
aux vins prend vraiment son « envol » une fois que l’on a quitté la
zone industrielle et les villages avoisinant comme Houssen et plus loin
Ostheim». À la sortie de cette coquette cité et avant de rallier Beblenheim, s’offre à la vue les trois
châteaux de Ribeauvillé surplombant les coteaux qui bientôt vont
livrer leur précieux trésor. « Dans
aucun autre endroit de France je
pense que l’on ne trouve un aussi
beau parcours » estime Michel
Conrad, pourtant un habitué des
courses alliant sport et tourisme.
À Beblenheim, pays du « Sonnenglanz », l’accueil est à la hauteur de cette célèbre cave vinicole.
« C’est à cet endroit aussi que les
jambes étaient bien « dérouillées »
prêtes à affronter la côte qui mène à
Riquewihr », les premières
sueurs qui perlaient sur les fronts
n’empêchant pas d’admirer le
« Schoenenbourg » qui domine
la magnifique cité médiévale.
Puis la route se poursuit, par une
« plongée » sur Ingersheim et
Turckheim, « où l’accueil réservé
était tout aussi touchant, et les boissons proposées frappées du sceau de
la qualité ». Eguisheim allait être
l’ultime point où l’on peut dire
que le peloton était encore
« groupé ». Les cyclistes du
« 50 km » regagnant le parc-expo,
(«ce qu’ont finalement fait mes camarades », regrette un peu Michel), les autres affrontant
d’emblée Marbach, puis le couvent Saint-Marc, « un havre de
paix, certes, mais de souffrance aussi, comme pour ces coureurs qu’on
voyait arqueboutés sur leur engin de
torture ou comme ceux que l’impressionnant dénivelé faisait descendre
de leur selle ». « Mais quelle récompense de pouvoir admirer le magnifique paysage accroché à hauteur de
nos cale-pieds ! » Les ultimes forces, il fallait les trouver du côté de
Westhalten, au dernier « contrôle » où la convivialité avait aussi
droit de cité. Puis Colmar se déploie sous les yeux des courageux, non sans qu’ils aient encore
à puiser dans leurs ultimes ressources. « Mais au final, que du
bonheur, les derniers kilomètres ressemblant à ‘’une voie royale’’» conclut, heureux mais un peu fatigué
tout de même, notre cyclodégustateur.
Notre testeur, Michel Conrad
Bob tout seul ou bob sous le
casque ?
Sportif et bon enfant à la fois, le rallye cyclo de la Foire aux vins allie l’effort (de 27 à 90 km) et le
réconfort avec les diverses dégustations.
Photos Vanessa Meyer Wirckel
Le chiffre
984
Gueule de Foire
+
de Foire sur
Le petit Mulhousien veut « jouer de la guitare » comme sa maman.
Photo Vanessa Meyer Wirckel
Il a le rythme dans la peau, des
envies de jouer de la guitare –
« comme sa maman » – et une
furieuse tendance à danser dans
les allées de la Foire aux Vins.
Nicola, 5 ans, ne porte pas de
« s » à son prénom, comme le
chanteur d’Indochine, qui jouait
hier soir à Colmar. La maman du
Nicola mulhousien, Sandra
Gamper, est fan d’Indochine « de-
Notre collaborateur Michel Conrad, grand sportif mais aussi grand
épicurien était tout désigné pour prendre part au rallye cyclo de la
Foire aux vins.
Halle aux vins Le jour sans fin des danseurs de D’pendance
Nicola, 5 ans, danseur alsacien
Le nombre de participants au
30e Rallye cyclo de la Foire
aux vins, hier, au long des
divers parcours. Parmi eux,
160 VTTistes, une réussite
selon les organisateurs qui
proposaient pour la première
année deux parcours VTT, et
150 courageux sur le parcours le plus long à vélo,
89 km. « Un bon chiffre mais
pas le record » selon les organisateurs.
Encore
Jeune fille ou grand sportif, le
Rallye s’adresse à tous…
puis l’âge de 9 ans », quand elle les
a vus pour la première fois au
Palais des Sports. Danseur, le petit Mulhousien l’est déjà – « il fait
de la danse alsacienne » témoigne
sa maman. Pour ce qui est de la
guitare, il devra se contenter,
pour l’instant de jouer « dans
l’air ». Une gueule de Foire à suivre…
M.-L. P.
Le public de la Halle aux vins était
dans les starting-blocks depuis le
début de l’après-midi. Les numéros de danse – en couple, acrobatique, latine – se sont enchaînés
sans discontinuer pour préparer
le public au clou du spectacle :
l’arrivée des six danseurs de la
troupe D’pendanse, créée en
2011 par Maxime Dereymez et
connue du grand public grâce à
l’émission « Danse avec les
stars ».
Mais à l’heure où Colmar les attendait sur scène, on pouvait voir
sur les réseaux sociaux (notamment le compte Twitter d’une des
danseuses) qu’ils étaient coincés
à l’aéroport, en attente d’une correspondance. « On s’est levé à 5 h
du matin de Barcarès, où on assure
la tournée TF1 de l’été depuis le
4 juillet, pour prendre l’avion à 7 h
de Perpignan pour Paris », confie
Silvia, membre de la troupe. La
deuxième partie du parcours de
Paris à Mulhouse a pris plus de
l’après-midi étaient passés sur
scène, certains plusieurs fois,
pour garder le public en haleine.
En chaussettes
et en claquettes
Ils se sont levés à 5 h pour
arriver à Colmar à… 16 h. Les
danseurs de « Danse avec les
stars » ont malgré tout assuré
40 minutes de spectacle hier.
Photo Armelle Bohn
temps que prévu et ce n’est que
vers 16 h que Colmar a vu arriver
la troupe.
À cette heure-ci, la plupart des
100 danseurs prévus au menu de
C’est donc dans l’urgence, dans la
chaleur étouffante de la loge des
garçons, à l’étage de la Halle aux
Vins, que les danseurs de D’pendanse ont effectué leur dernier
filage. En chaussettes et en claquettes, Silvia, Jade, Katrina, Ian,
Yann Alrick et Maxime ont enchaîné les pas pour se remémorer quand placer ici un grand
écart, là un regard vers le public.
Dans leurs habits de lumière et
leurs chaussures à talons, ils ont
su faire oublier les aléas de leur
journée de folie. La magie de la
danse a opéré.
Marie-Lise Perrin
FSURFER Revivez la journée de
danse en vidéo sur notre site
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