L`innovation au secours de la biodiversité ? biographies
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L`innovation au secours de la biodiversité ? biographies
conférence Conférence de la Fondation d’entreprise Hermès et de l’Institut du développement durable et des relations internationales avec la Bibliothèque nationale de France L’innovation au secours de la biodiversité ? FONDATION D’ENTREPRISE HERMÈS Biographies Luc Abbadie est professeur à l’université Pierre et Marie Curie (France) où il enseigne l’écologie générale, l’écologie fonctionnelle et la biogéochimie. Il a été directeur scientifique adjoint à l’Institut écologie environnement du CNRS et est actuellement directeur de l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris (CNRS, IRD, INRA, UPMC, UPEC, UPD). Il a conduit des travaux de recherche sur les cycles du carbone et de l’azote et sur le fonctionnement des sols et des écosystèmes, notamment dans la zone tropicale. Il a lancé de nombreux travaux interdisciplinaires dans le domaine de l’environnement et des applications de l’écologie pour la gestion durable de la biodiversité, des ressources naturelles et des écosystèmes (ingénierie écologique) et il pilote actuellement un ensemble de recherches en écologie urbaine. Émilie Babut est chef de projet « Filières vertes » au sein de la Direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de l’Écologie. Elle y pilote un plan d’action national visant à appuyer le développement économique des entreprises de la filière Génie écologique. Cette filière englobe toutes les activités (études, maîtrise d’œuvre, travaux, fourniture de matériel) ayant pour objectif principal de préserver ou de restaurer le bon fonctionnement des écosystèmes ; elle a été définie lors de la dernière conférence environnementale comme une filière à soutenir en priorité pour accompagner la transition écologique. Émilie Babut est ingénieur agronome de formation. Rénald Boulnois est ingénieur forestier de formation. Après une expérience au Portugal, il intègre l’entreprise Biotope où il poursuit sa carrière depuis une dizaine d’années. écologue spécialisé en botanique et phytosociologie, il coordonne actuellement l’appui technique aux équipes dans le cadre de leurs missions. Cette action transversale l’amène à participer activement aux débats nationaux sur l’évolution du secteur biodiversité : séquence « éviter / réduire / compenser », démarche qualité des prestations en écologie, code de déontologie des entreprises en charge d’évaluations environnementales, projet de loi relatif à la biodiversité, diffusion des données, etc. Il développe par ailleurs une offre complète de formation appliquée. Sandra Brooke est maître de recherche au Laboratoire côtier et marin de l’université d’État de Floride (États-Unis) et travaille en collaboration avec les conseils régionaux de gestion des pêches pour protéger les zones coralliennes en eau profonde. Ses travaux récents ont porté sur l’écologie des coraux des grands fonds et la caractérisation des écosystèmes des récifs profonds. Titulaire d’une maîtrise en biologie marine et d’un doctorat en océanographie (2002), elle a travaillé sur des projets de recherche sur les coraux en eau profonde en Alaska, en Norvège, dans la Baie Atlantique Sud et dans le golfe du Mexique, notamment sur l’évaluation des conséquences des marées noires. En 2008, elle a rejoint le Marine Conservation Institute, en tant que directrice de conservation des coraux, dont l’objectif était d’identifier les zones d’intérêt écologique et de sensibiliser l’opinion. Elle a également travaillé sur un projet de surveillance et d’application de la loi, en étudiant les technologies nouvelles et traditionnelles permettant d’optimiser la protection des ressources, en particulier dans les régions isolées. Lucien Chabason est conseiller auprès de la direction de l’Iddri, président du Plan Bleu pour la Méditerranée et membre des conseils scientifiques du Fonds français pour l’environnement mondial et de la Fondation Prince Albert II de Monaco. Il a été coordinateur du plan d’Action pour la Méditerranée des Nations unies (basé à Athènes, Grèce) de 1994 à 2003. Il a dirigé le cabinet du ministre de l’Environnement, Brice Lalonde, puis préparé le Plan national pour l’environnement de 1988 à 1992. Il a été conseiller du Premier ministre pour les questions d’environnement de 1976 à 1978, responsable des questions de planification spatiale, de sites et paysages au ministère de l’Environnement et du cadre de vie (19781984), puis directeur du service de la recherche au ministère de l’Environnement (1984-1988). Il a étudié le droit, la sociologie et les sciences politiques avant d’entrer à l’école nationale d’administration (ENA, France) en 1968. Francis Chauveau est directeur général adjoint en charge des affaires industrielles chez Hermès International, où il est entré en 2002. Il a auparavant exercé 14 ans chez Valeo et 7 ans chez Carnaud Metalbox. Ingénieur de l’École centrale de Nantes (France), Francis Chauveau est également titulaire d’un MBA de l’université de Chicago (États-Unis). Crystal Davis est directrice générale du Global Forest Watch du World Resources Institute (WRI). Global Forest Watch est un système de surveillance des forêts en temps quasi-réel qui associe la technologie et les réseaux humains pour observer ce qui se passe dans les forêts à travers le monde, assurant une transparence encore jamais atteinte. Global Forest Watch travaille avec les entreprises, les gouvernements et les organisations de la société civile pour disposer d’une meilleure information sur les forêts afin de permettre une conservation plus efficace, fondée sur les droits, et une gestion durable. Crystal Davis a auparavant travaillé dans le domaine du renforcement de la gouvernance forestière au Brésil, en Indonésie et au Cameroun dans le cadre du programme Institutions et Gouvernance du WRI. Avant de rejoindre le WRI, elle a travaillé dans un bureau d’études environnementales à Half Moon Bay, en Californie. Elle est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en sciences des systèmes terrestres de l’université de Stanford (États-Unis). Ses travaux de recherche ont porté sur la gouvernance environnementale en Ouganda et la biologie de la conservation dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud et d’Afrique de l’Est. Damien Demailly est coordinateur du programme transversal Nouvelle Prospérité à l’Iddri, qui a pour objectif d’informer le double questionnement sur l’avenir de la croissance et ses liens avec la prospérité. Ce programme, exploratoire et pluridisciplinaire, a ainsi pour vocation de produire des analyses sur ces problématiques, d’identifier de nouvelles pistes de recherche, mais aussi de valider leur véritable pertinence politique. Il se décline autour de quatre axes principaux : croissance et prospérité ; la révolution industrielle verte face à l’histoire ; innovations sociales ; industrie verte et mondialisation. Il a coordonné le dossier scientifique de l’édition 2014 de l’ouvrage Regards sur la Terre, traitant des promesses de l’innovation pour le développement durable. Avant de rejoindre l’Iddri en 2012, Damien Demailly a travaillé pendant cinq ans dans le milieu de l’écologie associative puis politique, en France et en Europe. Diplômé de l’École Polytechnique et docteur en économie, il est titulaire d’une thèse sur l’impact des politiques climatiques sur la compétitivité de l’industrie au Cired-EHESS. Émile Frison a été directeur général de Bioversity International (anciennement IPGRI) de 2003 à 2013, où il a développé une nouvelle vision stratégique intitulée « La diversité pour le bien-être », mettant l’accent sur l’importance de la biodiversité agricole pour améliorer la résilience, la durabilité et la productivité de l’agriculture, tout en améliorant l’accès à une alimentation adéquate sur le plan nutritionnel et culturel. émile Frison est membre du conseil d’administration de Ecoagriculture Partners, du conseil consultatif international de la réserve mondiale de semences du Svalbard et du comité consultatif scientifique international de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Entre 2009 et 2013, il a également été membre du conseil exécutif du Global Crop Diversity Trust. Il a consacré l’essentiel de sa carrière à la recherche agricole internationale pour le développement. Émile Frison est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en sciences agricoles, respectivement obtenus à l’université catholique de Louvain (Belgique) et à l’université de Gembloux (Belgique). David Higgins est directeur de la Sous-direction de la Sécurité environnementale d’Interpol. Son équipe travaille sur les questions ayant trait à l’application et au respect de la loi au niveau international dans trois domaines principaux : la qualité de l’environnement (pollution), la biodiversité et les ressources naturelles. Cette équipe constitue une plate-forme pour les opérations et les enquêtes multidisciplinaires transnationales rassemblant la police, les organismes d’application de la législation environnementale, les douanes et les autres services spécialisés. Par ailleurs, l’accent est particulièrement mis sur l’échange et l’analyse de l’information dans les 190 pays membres d’Interpol. Et l’équipe de David Higgins développe la capacité de ses membres et entretient un réseau international d’application du droit relatif à la pêche, la pollution et la faune, supervisé par la direction du Comité pour le respect et l’application du droit de l’environnement. Avant d’occuper cette fonction, David Higgins a occupé au ministère australien de l’Environnement le poste de directeur adjoint responsable des enquêtes relatives aux espèces marines et aux aires protégées et de la liaison des enquêtes internationales. Il a également travaillé pour le service australien des douanes, le projet Maddox Jolie Pitt au Cambodge, le service des parcs et de la faune de Tasmanie ainsi que le service de police de Tasmanie. Renaud Lapeyre est chercheur Biodiversité et services environnementaux à l’Iddri. Il étudie la gestion communautaire des ressources naturelles, la conservation, l’action collective ainsi que les activités génératrices de revenus (écotourisme) dans les pays en développement. Il a travaillé et effectué des recherches au Maroc, en Namibie, en Afrique du Sud et au Kenya. Ses recherches actuelles à l’Iddri portent sur les instruments de marché pour la biodiversité et les paiements pour services environnementaux dans les pays en développement, en particulier en Indonésie. Renaud Lapeyre est titulaire d’un doctorat en économie du développement et de l’environnement. François Meienberg est depuis 1999 coordinateur de campagne pour la Déclaration de Berne (DB, www.evb.ch), et travaille en particulier dans les domaines des droits de propriété intellectuelle, de l’agriculture et de la biodiversité. Entre 2009 et 2012, il a également été co-directeur général de la Déclaration de Berne. Dans les années 1990, il a travaillé comme coordinateur de campagne de Greenpeace Suisse. Il est titulaire d’une licence de lettres et d’un diplôme de technicien de laboratoire chimique. Macy Merriman dirige les activités liées aux Affaires gouverne mentales en Europe chez DuPont Pioneer Europe, après y avoir occupé diverses fonctions de marketing et de gestion depuis 1994. Depuis 2001, il contribue au développement et à la promotion de la vision de l’agriculture de Pioneer auprès des acteurs régionaux, européens et internationaux. Il représente Pioneer auprès des institutions de l’Union européenne, et participe à un certain nombre de groupes industriels, notamment EuropaBio et l’Association européenne des semences, pour laquelle il a présidé plusieurs comités. Il est membre de l’Equipe de direction européenne de Pioneer. Macy Merriman a étudié l’économie, l’histoire et les langues aux États-Unis et en Europe, et est diplômé de la Thunderbird School of Global Management à Glendale en Arizona (états-Unis), où il a obtenu son MBA. Bruno Racine est président de la Bibliothèque nationale de France depuis mars 2007. Entré à la Cour des comptes en 1979, il est appelé en 1986 au cabinet du Premier ministre Jacques Chirac. Nommé directeur des Affaires culturelles de la Ville de Paris en 1988, il occupe cette fonction jusqu’en 1993. De 1993 à 1995, il est directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères, puis de 1995 à 1997 il est en charge des dossiers stratégiques et culturels auprès du Premier ministre Alain Juppé. Il est nommé directeur de l’Académie de France à Rome (1997-2002), puis président du Centre Georges-Pompidou (2002-2007). Il est élu président de la Conférence des bibliothèques nationales européennes (CENL) en septembre 2011, et président d’Europeana, la bibliothèque numérique européenne (octobre 2011). Ancien élève de l’école normale supérieure, Bruno Racine est agrégé de lettres classiques, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’école nationale d’administration (ENA, France) ; il est également l’auteur de plusieurs romans et essais. Juriste spécialisé dans les questions marines et côtières, Julien Rochette est le coordinateur du programme Océans et zones côtières à l’Iddri. Il apporte régulièrement une expertise juridique et technique auprès d’organisations internationales, régionales et nationales, dans le domaine du droit de la mer, du droit du littoral, de la gestion intégrée des zones côtières et de l’adaptation au changement climatique. Ses travaux les plus récents portent sur la régulation des activités pétrolières et gazières offshore, la gouvernance des zones marines situées au-delà des juridictions nationales et la gestion des zones côtières. Il est particulièrement investi auprès des organisations régionales, notamment en Méditerranée, dans l’océan Indien occidental et en Afrique occidentale, centrale et australe, région où il assiste aujourd’hui les États parties à la Convention d’Abidjan dans l’élaboration de standards environnementaux régionaux pour les activités offshore. John Tanzer est directeur du Programme marin du WWF. Au cours de sa carrière, son travail de gestion de l’environnement a concerné à la fois les zones terrestres et marines, et il a acquis une expérience dans la recherche, la gestion de terrain, la politique stratégique et la gestion organisationnelle. Depuis le milieu des années 1990, il se consacre à l’environnement marin et côtier, et plus particulièrement aux domaines de la gestion des pêches et de la gestion des aires marines protégées. John Tanzer a été nommé premier président et chef de la direction de l’autorité de gestion des pêches du Queensland (QFMA, Australie) à sa création en 1994. En 1998, il a été nommé directeur exécutif de la direction du Parc marin de la Grande Barrière de corail (GBRMPA) basée à Townsville (Australie). Depuis 2001, il est notamment responsable de la surveillance de la modification de zonage du parc marin de la Grande Barrière de corail sur la base du Programme des zones représentatives (Representative Areas Program). Entre Juillet 2008 et Décembre 2011, il a été employé par diverses ONG en tant que conseiller de la Coral Triangle Initiative. Depuis début 2011, John Tanzer dirige le Programme marin de WWF, et a contribué à remodeler sa stratégie globale pour l’axer sur le développement durable et une économie bleue, dans laquelle la conservation des aires marines joue un rôle central dans l’offre de services écosystémiques. John Tanzer a une formation en géographie et en économie, et a été diplômé de l’université James Cook (Australie). Il détient également une maîtrise en droit de l’environnement de l’Université nationale australienne. Frédéric Thomas est chargé de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et membre associé de l’Institut Francilien : Recherche, Innovation, Société (IFRIS). Il a notamment coordonné le projet de recherche de l’Agence nationale de la recherche BioTEK « Nouvelles formes de socialisation du vivant au Sud » et a été membre du groupe de travail « Propriété intellectuelle et biotechnologies végétales » du Comité économique, éthique et social du Haut Conseil des biotechnologies (HCB) entre 2012 et 2013. Historien des sciences et des techniques, ses recherches s’ancrent dans l’étude sociale et culturelle des sciences et des techniques et l’anthropologie des savoirs. Il est à la fois spécialiste de l’histoire de la gestion forestière coloniale, de la propriété intellectuelle sur les innovations végétales et de la conservation de la biodiversité agricole. Ses terrains de recherche portent sur la France, l’Europe et le Vietnam. Il est aussi l’auteur-réalisateur d’un film documentaire, Tailler le pied à la sandale, 2011, IRDproduction, sur la restauration d’une variété traditionnelle de riz dans le nord du Vietnam. Il est titulaire d’un doctorat de l’EHESS (France) en Histoire et Civilisations. Catherine Tsekenis est directrice de la Fondation d’entreprise Hermès. Issue du monde des arts de la scène, elle commence une carrière de danseuse tout en poursuivant des études de philosophie. Ses mémoires de maîtrise et de DEA sont consacrés à des recherches dans le domaine de l’esthétique. Riche de ces deux expériences, elle interrompt sa carrière de danseuse et intègre l’Association nationale de formation et d’information de l’action culturelle pour y suivre une formation à la direction philosophie. Afin de rester proche de l’univers de la création, elle accompagne ensuite la production de chorégraphes (Philippe Decouflé, Mathilde Monnier et Hervé Robbe) pendant neuf ans. Elle intègre le ministère de la Culture et de la Communication en qualité d’inspectrice à la création et aux enseignements artistiques. Pendant quatre ans, elle est conseillère pour la danse du directeur de la Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles. En 2007, elle rejoint la maison Hermès avec pour mission d’élaborer et de développer la politique de mécénat. Ainsi, en avril 2008, la Fondation d’entreprise Hermès est créée et elle en assume la direction, sous la présidence de Pierre-Alexis Dumas. ©Frédéric Presles Sébastien Treyer est directeur des programmes de l’Iddri depuis janvier 2010, où il développe également le programme Agriculture et Alimentation. Ses travaux de recherche sont centrés sur l’utilisation des démarches de prospective au service de la gestion de l’environnement. Après une thèse sur l’anticipation de la raréfaction future de l’eau en Méditerranée, réalisée en partenariat avec le Plan Bleu, il a été chargé de la prospective au ministère français chargé de l’Écologie de 2002 à 2006, ce qui l’a amené à travailler sur de nombreux enjeux d’environnement : relations entre agriculture et environnement, les estuaires et le littoral, gestion des déchets, espaces protégés et protection de la biodiversité. Il a été enseignant chercheur à AgroParisTech/ ENGREF de 2007 à 2010, et membre du Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired). Il a également été chef de l’opération de prospective INRA-Cirad « Agrimonde » (Agricultures et alimentations du monde en 2050) de 2007 à 2009. La Fondation d’entreprise Hermès développe, depuis sa création en 2008, des actions de mécénat dont le fil rouge est celui des savoirfaire, déployé dans les champs de la création, de la transmission et de l’environnement. La question de la préservation de la biodiversité est abordée par l’angle des savoir-faire locaux, et la Fondation contribue à sa diffusion en organisant des conférences et en soutenant des projets de recherche sur le terrain. À ce titre, en 2011 et 2013, deux appels à projet « Biodiversité et savoirs locaux » ont été organisés, s’appuyant sur l’expertise de l’Iddri : le premier nommé « Favoriser l’innovation dans les interfaces producteurs/consommateurs » et le second « Dynamiques d’adaptation et hétérogénéité des savoirs locaux face aux processus de standardisation ». www.fondationdentreprisehermes.org La Bibliothèque nationale de France, héritière des collections royales, conserve un patrimoine prestigieux de plus de trente millions d’œuvres, constitué depuis cinq siècles grâce au dépôt légal et à une politique active d’acquisition. Membre du club des établissements publics pour le développement durable, la BnF poursuit depuis plusieurs années des actions en faveur du développement durable. Dans la continuité de ces actions, elle a ouvert en décembre 2013 un centre de ressources sur le développement durable. Cette nouvelle structure propose une documentation diversifiée et pluridisciplinaire propre à sensibiliser un large public et à apporter des outils de réflexion sur les grandes problématiques environnementales. http://bnf.libguides.com/developpementdurable#&panel1-1 www.bnf.fr Afin de participer aux efforts en cours et de nourrir les débats sur l’érosion et la protection de la biodiversité, la Fondation d’entreprise Hermès et l’Iddri ont décidé d’organiser conjointement une série de conférences sur la biodiversité, qui ont pour objectif de fournir un espace de discussion régulier, autour de grandes figures du domaine et à destination d’un large public. À l’occasion de l’ouverture de son centre de ressources dédié au développement durable, la Bnf a rejoint en 2013 le partenariat IddriFondation d’entreprise Hermès dans l’organisation de ces conférences consacrées à la biodiversité. Les éditions précédentes ont ainsi tenté d’éclairer les débats sur les instruments de marché pour la conservation de la biodiversité (2011), les subventions néfastes à la biodiversité (2012) et les liens entre connaissances traditionnelles et biodiversité (2013). © Iddri/Fondation d’entreprise Hermès - Création : Alain Chevallier - Photo : Getty/Glowimages Institut de recherche sur les politiques basé à Paris, l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) a pour objectif d’élaborer et de partager des clés d’analyse des enjeux du développement durable, et en particulier le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. L’Iddri accompagne ainsi les parties prenantes dans la réflexion sur la gouvernance mondiale et participe aux travaux sur la redéfinition des trajectoires de développement. Une attention spéciale est portée aux réseaux et partenariats avec les pays émergents, tout en associant des partenaires issus des secteurs privé, académique, associatif ou public. Ses travaux sont structurés transversalement autour de six programmes thématiques : gouvernance, climat, biodiversité, fabrique urbaine, nouvelle prospérité, et agriculture. www.iddri.org Compte-rendu disponible à partir du 30 septembre 2014 www.iddri.org/ Biodiversite-etinnovation