Étude - Castors de l`Ouest
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Étude - Castors de l`Ouest
Étude Chauffage au bois Quel appareil convient à mon logement ? 2e partie Ce poêle cheminée, postcombustion, à feu continu 10 heures, d’une puissance 10 kW, est apte à chauffer correctement une habitation de 100 m2, bien isolée. Rendement 76 %, taux 0,09 %, 5 étoiles Flamme Verte, modèle Ove par Invicta. L’offre d’appareils performants est désormais suffisante pour qu’il y en ait pour tous les goûts et tous les budgets. Mais, si l’esthétique influe à la fois sur le prix et sur le choix, c’est essentiellement à la puissance qu’il faut s’intéresser et au rendement. Ce sont ces deux éléments qui vous permettront de choisir un appareil en adéquation avec le volume à chauffer et les qualités architecturales de votre logement. Par Monique Vincent-Fourrier N ous ne parlerons pas de la classique cheminée à foyer ouvert ni des vieux poêles, ni des cuisinières au look un peu rétro ou des antiques chaudières, fabriqués jusque dans les années 1980 et dont le rendement était inférieur à 60 % voire à 50 %. Seuls nous intéressent aujourd’hui les chauffages nouvelle génération, performants au niveau du rendement énergétique et de la qualité de l’air. La puissance, un élément déterminant ! On considère qu’un appareil d’une puissance de 10 kWh est capable de chauffer une maison d’habitation de 100 m2, ayant une hauteur de plafond à 2,50 m, soit un volume de 250 m3. 8 Attention ! Mieux vaut opter pour un appareil tout juste suffisant et le faire fonctionner à plein régime que de choisir un appareil surdimensionné. Le fonctionnement au ralenti diminue la qualité de combustion mais augmente la consommation de bois, l’émission de polluants et de fait, l’encrassement du conduit et de la vitre. Connaître le rendement avant l’achat est très important, les performances étant déterminantes pour votre budget combustible sur les 15, 20 ou 25 ans à venir ! Plus le rendement est élevé, moins vous consommez de bois. Les inserts On peut dire qu’ils ménagent la chèvre et le chou ! Ils cassent certes un peu le charme d’une belle cheminée de pierres CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 mais ils permettent de conserver cet apparat et d’obtenir le rendement d’un appareil de chauffage dit « efficace » (plus de 70 %). L’air chaud, circulant autour de la chambre de combustion en fonte, est distribué dans les pièces par des gaines, soit par convection naturelle, soit aidé par un ventilateur. Avant d’installer l’insert vérifiez quelques points ! - La cheminée doit être fermée par une trappe : celle-ci permet de fermer la cheminée quand on n'utilise pas l'installation de chauffage, cela évite les arrivées d'air froid et les retombées de poussières de suie. - L’espace compris entre l’insert et cette plaque est-il suffisant pour permettre à l’air chaud de circuler ? - Une arrivée d’air préchauffé (mieux que l’air frais) est-elle prévue ? Cet air indispensable à la combustion du bois, ne se trouve pas dans les maisons bien isolées et pourvues d’une VMC, qui concurrence la cheminée au niveau du tirage. Les cheminées à foyers fermés Ce n’est, ni plus ni moins, que le mariage de l’insert et de la cheminée ! Constitué d’une chambre à combustion en acier, le foyer est encadré d’une double paroi, dans laquelle l’air circule. Ses performances vont de 50 % pour les plus médiocres à pratiquement 80 % pour les meilleurs. Apparus récemment sur le marché, ces derniers sont équipés d’un dispositif de postcombustion ou d’arrivée d’air secondaire. Le foyer fermé se distingue de l’insert par son habillage en matériaux lourds (briques, pierres, terre cuite ou crue…), à la façon d’une cheminée, avec jambage et hotte ou au look résolument plus contemporain. Il diffuse de fait une petite partie de sa chaleur par inertie et l’autre par un système de bouches et de gaines permettant de pulser l’air dans les différentes pièces de l’habitation. Remplacer un vieil appareil par un nouveau, plus performant, impose souvent de casser l’habillage. Ces travaux sont poussiéreux et plus onéreux que le remplacement d’un insert dans une cheminée existante. Résolument très design, il existe également des cheminées à foyer fermé, qui sont installées sans encadrement, au milieu d’une pièce. Avantage certain, la chaleur est mieux répartie du fait de la position centrale de la cheminée. Par contre, cette chaleur n’est diffusée que par convection, aucun matériau lourd ne venant encadrer le foyer. Les poêles à bois à double combustion (ou à post combustion) Les poêles à double combustion sont pourvus de plusieurs entrées d’air secondaires, naturelles ou forcées qui obligent les gaz à subir plusieurs combustions avant de s’échapper du foyer. Cette « postcombustion » permet d’optimiser le rendement, de réduire le volume des cendres et de suies, limitant ainsi l’encras- Cette cheminée centrale à foyer fermé ne nécessite aucun encadrement et laisse une grande latitude sur le choix de l’emplacement. Puissance nominale 12 kW, rendement 82,1 %. Création Lea par JC Bordelet/Seguin Convection ou radiation (rayonnement) ? Ne vous laissez pas embrouiller par des arguments commerciaux, qui n’affichent pas toujours les caractéristiques exactes, notamment pour ce qui concerne la diffusion de la chaleur produite. L’est-elle par convection ou par radiation ? La convection transmet la chaleur à l’air ambiant. Elle circule dans l’espace de l’habitation grâce au mouvement de l’air (aidée par un ventilateur, par exemple) et par voie ascendante (la chaleur montant systématiquement vers le haut). Ce mode de chauffage est rapide, idéal pour rendre une pièce confortable dans des délais assez bref. La plupart des appareils diffusent la chaleur de cette manière. La radiation (appelée aussi rayonnement) concerne les chauffages qui emma- gasinent la chaleur dans une masse, pour la restituer peu à peu à l’ensemble du bâtiment. Cette forme de diffusion s’apparente à la chaleur produite par le soleil, elle est beaucoup plus naturelle et agréable. Les poêles à accumulation sont les champions toutes catégories de ce type de propagation de la chaleur. Ce poêle en acier noir diffuse sa chaleur par convection. Placé judicieusement au cœur de la pièce à vivre, entre le séjour et la salle à manger il offre une vision des flammes, quel que soit l’endroit où l’on se trouve, grâce à ses trois vitrages. Puissance nominale 6 kW, rendement 80 %, surface de chauffe 50 à 300 m2. Modèle Scan 58 par Jotul. Parce qu’ils diffusent la chaleur par radiation, les poêles de masse offrent un confort de chauffage inégalé. Nunnauuni en pierre ollaire. CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 9 Témoignage, M. et Mme Brandeau, Clisson Le poêle chauffe toute la maison Poêle à bois, double combustion puissance 7 kW, rendement 78,6 %, émissions de CO 0,09 %, labellisé 5 étoiles Flamme verte. Modèle Exso inox ambiance par Richard le Droff sement du conduit et les émissions de polluants. Pour être vraiment efficaces, ces poêles exigent un feu nourri et continu. Ces poêles peuvent être en acier ou en fonte avec parfois un habillage en matériaux réfractaires tels que la céramique ou les pierres ollaires (à forte capacité thermique). L’un et l’autre possèdent des avantages et des inconvénients. Les poêles en acier montent plus rapidement en température. Le matériau autorise plus de créativité, les appareils sont souvent plus design. Les poêles en fonte conservent plus longtemps la chaleur et ils sont souvent de formes plus classiques. Poêle à granulés, d’une puissance de 2 à 8 kW, rendement 90 %, CO de 0,009 à 0,024 %, 5 étoiles Flamme Verte, trémie 19 kg, autonomie 33 heures. Modèle Pyra par Invicta @ Studio Garnier tion des gaz par une arrivée d’air secondaire, située en partie haute de l’appareil. Avantage de cette technologie : ils montent plus rapidement en température. Mais ces foyers n’étant pas équipés de pierres réfractaires, les poêles turbo affichent une autonomie et un rendement plus faible (environ 65 %). Ils sont intéressants quand ils fonctionnent à plein régime mais moins performants quand ils tournent au ralenti. Ils consomment également plus de combustibles que les poêles à post combustion. Les poêles à granulés (pellets) Les premiers poêles à granulés ont été L’offre dans chaque catégorie, en fonte ou conçus aux États-Unis dans les années en acier, est suffisante pour que chacun 1980. Cela fait maintenant plus d’une puisse adapter le poêle à son ambiance indizaine d’années, qu’ils ont traversé térieure. On trouve aujourd’hui des poêles l’Atlantique et les problèmes inhérents à foyer tournant, des appareils intégrant à un démarrage laborieux de ce marché une niche pour conserver les plats au se sont résorbés, notamment en ce qui chaud, des poêles cheminées avec une concerne l’approvisionnement en comporte vitrée… Tous diffusent essentiellebustible. Au niment une chaleur Certains poêles à granulés veau conception, par convection, certains poêles c’est-à-dire que le sont programmables. sont désormais poêle réchauffe très performants et presque silencieux. l’air ambiant, qui se diffuse ensuite dans Méfiez-vous cependant, le ventilateur la maison par voie ascendante. Les poêles en fonte et ceux qui possèdent un habilet l’alimentation en granulés peuvent lage en céramique et en pierres ollaires être bruyants sur certains modèles. Par produisent également une chaleur par contre, les poêles équipés d’un système rayonnement, mais sur une courte durée, de ventilation chauffent plus rapidement, contrairement aux poêles de masse qui l’air chaud étant pulsé dans la pièce. Ceux ont une forte inertie et accumulent la chaqui propagent la chaleur par convection leur dans leurs parois pendant de longues sont plus silencieux, mais aussi plus lents heures. à diffuser la chaleur, au moment de l’allumage. Les premiers sont pratiques pour les propriétaires qui ne font qu’une flamLes poêles turbo bée le soir et le matin. Les seconds sont Comme les appareils à post combustion, plus intéressants pour ceux qui laissent le ces poêles visent à optimiser la combuschauffage en permanence. 10 CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 En fonte ou en acier, les poêles à granulés présentent l’avantage d’être automatisés, avec un réservoir pouvant contenir de 20 à 60 kg de combustible pour une autonomie de 24 heures à une centaine d’heures (variable en fonction du volume de stockage, de la puissance de l’appareil et de la chaleur demandée). Avec ce type de chauffage, fini la corvée de stockage du bois et plus besoin de recharger à intervalles soutenus, le jour comme la nuit. Cela fonctionne, presque tout seul, d’autant que certains poêles programmables, peuvent être mis en marche alors que vous êtes absent, grâce à une programmation préalable ! Les avantages des poêles à granulés sont nombreux : - Allumage et ramonages simplifiés. - Pas de surchauffe, l’alimentation automatisée est régulière. - Bonne autonomie et température d’ambiance constance grâce au thermostat. - Rendement très élevé (90 % et jusqu’à 95 % pour les modèles les plus performants) pour très peu de cendres et de salissures (avec des granulés de qualité, sans trop d’écorce et avec un taux d’humidité proche de 5 %). Mais ils existent néanmoins quelques inconvénients : - Coûts du poêle et du combustible plus élevés que pour un poêle à bois (bûches). - Les poêles à granulés sont rarement réglés en usine ! De fait, exigez que votre installateur vous fournisse la notice qui vous permettra de régler l’appareil en fonction des besoins de votre habitation. Si le poêle est mal réglé (ou les pellets de mauvaise qualité), du mâchefer se formera sur les grilles et au niveau de la chambre de combustion. - La vis sans fin qui alimente le brûleur et Acheté au départ pour l’ambiance, le poêle a conquis toute la famille et rallie les suffrages des voisins, qui ont investi depuis dans un chauffage bois ! Bien isolée, bien orientée, la maison était initialement chauffée par plancher chauffant, énergie gaz. C’est désormais le poêle qui assure le chauffage des 120 m2, tout compris, rez-de-chaussée et étage. « Cela apporte un confort différent, les chambres sont plus fraîches, mais l’ensemble est plus agréable. En ce moment (avril 2012, 12 °C dehors dans la journée, pluie et vent froid), nous n’allumons le poêle que tardivement le soir, vers 20 heures. L’hiver, il tient quasiment la nuit si nous le chargeons assez tard en soirée et tôt le lendemain ». Idem dans la journée ! Dans cette famille de quatre personnes, où tous sont absents du matin jusqu’au soir, le premier qui rentre remet du bois ou rallume le feu. Le coût de l’appareil (pose comprise) revient à 4 500 € duquel il faut déduire un crédit d’impôts de 25 %. La dépense pour le combustible était de 350 € la première année et 400 € pour l’hiver 2011/2012. « Nous payons 70 € le stère de bois, coupé en 30 cm de long, mais nous avons bénéficié en parallèle de bois très peu onéreux, dans la mesure où nous avons quasiment débarrassé les personnes d’un stock trop important ». le ventilateur est alimentée par l’électricité et de fait tributaire des coupures EDF. Dans ce cas, plus de chauffage, à moins d’équiper le poêle d’une petite batterie (prévue d’origine sur certains modèles). Certains modèles ne peuvent être équipés d’un échangeur foyer-eau, ce sont alors des poêles bouilleurs (voir plus loin). Attention ! Assurez-vous que les délais de livraison seront respectés et que le service après-vente est assuré rapidement si vous tombez en panne au cœur de l’hiver. d’un thermostat et d’un chrono thermostat permettant de régler la température. - Ils évitent les pannes de combustible et permettent de s’adapter aux variations de prix. - Ces poêles sont disponibles en plusieurs habillages : stéatite, céramique, pierre ollaire. - Ce sont souvent des poêles bouilleur, qui assurent aussi la production d’eau chaude sanitaire. Les poêles mixtes Ce poêle à bois Cashin chauffe une superficie de 120 m2, répartis sur deux niveaux. Mais ils ont aussi des inconvénients : - Ils sont plus massifs et certains sont équipés d’une ventilation bruyante. Les poêles étanches Si vous souhaitez profiter le soir des belles flammes offertes par la combustion des « Quèsaco ? » Ces poêles sont conçus bûches et conserver une certaine marge exclusivement pour les maisons BBC de sécurité au niveau de l’approvisionne(maison très bien orientée et isolée à ment, les poêles mixtes sont une réponse très faible consommation d’énergie). honorable à vos attentes. Ils fonctionnent Ces appareils ne à bûches ou à Les poêles étanches prennent pas l’air, granulés, il suffit dont ils ont besoin sont conçus de changer la popour la combussition de la grille pour les maisons BBC tion, à l’intérieur foyère et de régler de l’habitation mais directement à l’extél’arrivée d’air, sans avoir besoin d’éteindre rieur par une arrivée spécifique. Dans une l’appareil. habitation traditionnelle, l’air pénètre par les aérations, les ouvertures, les défauts Les poêles mixtes présentent de nombreux avantages : d’étanchéité… Dans une maison très bien - Ils sont autonomes, avec un chargement isolée (BBC) où seule la VMC assure le de granulés, la journée pendant votre renouvellement de l’air, l’utilisation d’un absence. poêle classique est impossible, la VMC - Ils vous permettent de faire une belle aspirant également l’air de l’habitation, flambée de bûches, le soir. d’où l’intérêt du poêle étanche, qui prend - Comme les précédents, ils sont équipés son air, directement en extérieur. Poêle à bois étanche, compatible avec une construction BBC, rendement 78 %, taux de CO 0,04 %, puissance 8 kW, 5 étoiles Flamme Verte. Modèle Ilot par Invicta @ Studio Garnier Appareil neuf : Démarrage en douceur Un poêle ou un foyer se rôdent doucement pendant les premières flambées. Ne faites pas tourner votre appareil, dès les premiers jours, à sa puissance maximale, au risque de l’endommager (fissurage ou dilatation…). De plus, les produits utilisés par le fabricant (peinture, vernis…) vont dégager une odeur plus ou moins agréable. CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 11 Témoignage M. Danilo à Mouzillon Cinq ans de bons et loyaux services Ce poêle bouilleur Palazzetti chauffe 100 m2 de surface habitable et fournit l’eau chaude sanitaire sur une longue partie de l’année (Octobre à avril). De mai à septembre, deux panneaux solaires prennent le relais du poêle bouilleur pour assurer la production d’eau chaude sanitaire. Les poêles bouilleurs ou poêles hydro ou poêles chaudière À mi-chemin entre le poêle et la chaudière, ils permettent de bénéficier des plaisirs d’une flambée à l’intérieur du logement tout en assurant le chauffage central. Au niveau de la combustion, ils fonctionnent comme un poêle classique (à bois ou à granulés). La différence se situe au niveau de l’échangeur foyer/eau dans lequel l’eau se réchauffe avant de passer par une vanne trois voies thermiques, qui s’ouvre graduellement pour lui permettre de s’acheminer vers un ballon tampon, dès qu’elle atteint 60 °C. Elle peut alors être utilisée en eau chaude sanitaire ou pour le chauffage, avant d’être réinjectée dans l’échangeur par un By-pass (vanne différentielle). Ce type d’installation nécessite la mise en place d’une pompe (pour faire circuler l’eau), de vannes thermiques pour contrôler la température, d’un vase d’expansion et d’une soupape pour réguler la pression. 12 « J’ai choisi ce poêle bouilleur Palazzetti parce qu’il était à double combustible. Cette solution me permet de chauffer 100 m2 en toute tranquillité et de faire une flambée avec une bûche le soir, juste pour le plaisir des yeux ». Installé dans le salon, le poêle bouilleur est raccordé à un ballon de 650 litres, incluant un ballon interne de 200 litres pour l’eau chaude sanitaire. Partant du poêle, l’eau chaude est acheminée vers le ballon. Les calories sont ensuite distribuées dans toute la maison par l’intermédiaire d’un plancher chauffant dissimulé sous des carreaux de terre cuite. Les granulés sont acheminés directement dans le poêle par une vis sans fin. L’allumage est automatique, à partir du programmateur. Lorsqu’on ouvre la porte pour mettre une bûche, le réglage de l’arrivée d’air se fait également automatiquement. « Nous pourrions le mettre en fonctionnement à distance à l’aide d’un téléphone portable mais c’est une technologie qui coûte cher et n’a pas d’intérêt pour nous dans la mesure où il est programmable directement sur place. Plusieurs options sont envisagées : allumage au jour j, en marche seulement le week-end ou juste pendant la semaine… ». Le poêle génère très peu de cendres, environ deux seaux par an. Celles-ci constituent un excellent apport pour le jardin ou le tas de compost. Elles servent aussi à nettoyer la vitre du poêle ! Il suffit de prendre un papier journal, de le mouiller avec un peu d’eau de le tremper dans la cendre et de frotter. Inutile d’acheter des produits très onéreux mais pas plus efficaces. Le coût du combustible (2 tonnes de pellets/an) est estimé à 500 €. Le propriétaire chauffe environ 4 heures par jour d’octobre à avril (2 heures le matin, 2 heures le soir). En dehors de la période de chauffage, l’eau chaude sanitaire est assurée par des panneaux solaires de 4 m2. Mieux vaut installer également un ballon tampon, dans lequel l’eau va séjourner avant d’être utilisée. Les calories émises par le feu sont mieux employées, l’eau servant alors à les stocker. rénovation. Des enduits chaux/chanvre sur les murs, en complément, permettant d’intégrer le réseau de tuyaux, offrent aux habitants un confort thermique incomparable. Les avantages du poêle bouilleur : - Il remplace efficacement une vieille chaudière au fuel. Dans ce cas, il s’intègre directement dans le système de distribution (radiateurs, plancher ou murs chauffants) existant. - Il économise de l’énergie. Dans une maison bien isolée ou BBC, un poêle bouilleur étanche sera largement suffisant ! - La puissance de chauffe de l’appareil est mieux répartie entre les différents espaces de vie. Le fait d’utiliser l’eau pour chauffer plusieurs pièces, en la faisant circuler l’eau sous le plancher, dans des radiateurs ou dans des murs chauffants, évite d’avoir à surchauffer la pièce où se trouve le poêle pour disposer d’une température acceptable dans les autres espaces. - Il est plus économique qu’une chaudière. - Il constitue une très bonne solution de chauffage et production d’eau chaude sanitaire pour les petits logements et en Inconvénient mineur : - Il est naturellement plus volumineux qu’un poêle normal. Astuce ! le poêle bouilleur peut être couplé avec du solaire thermique, de façon à assurer une parfaite autonomie de la maison. CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 soir pour que la chaleur s’accumule dans la masse, qui peut être en terre crue, en stéatite, en briques, en chaux, en faïence (tous les matériaux à forte inertie). Ce ne sont pas les flammes ni les braises qui chauffent mais les gaz de combustion (à environ 800 °C), qui passent dans un ensemble de chicanes, où ils transmettent leurs précieuses calories à la masse, avant d’arriver dans le conduit d’extraction. Les poêles à accumulation peuvent être fabriqués en usine ou conçus directement sur place et de fait, adaptés aux usagers et à l’habitation. Les avantages de ces poêles sont multiples : - Le rendement du corps de chauffe se situe entre 80 et 90 % en émettant peu de polluant, puisqu’il fonctionne au maximum de sa puissance sur une courte durée. - La consommation de bois est limitée à quelques heures par jour, ce qui réduit d’autant les manipulations. - La chaleur diffusée est douce, confortable, agréable, durable sur une douzaine d’heures, voire plus selon le matériau utilisé. - Les enfants ne risquent pas de se brûler sur la masse. Les inconvénients ne concernent pas le chauffage lui-même mais sa mise en œuvre : - Peu d’artisans vraiment qualifiés sont actuellement formés pour concevoir, sur place, ce type d’installations. - Encombrants, ils ne sont pas adaptés à tous les logements ni à tous les modes de vie. Il faut du temps pour chauffer la masse qui diffuse ensuite les calories. Le réchauffement de la pièce n’est pas instantané. - L’investissement est élevé, à partir de 7 000 € et jusqu’à 20 000 €. - L’utilisation demande un petit temps d’apprentissage pour bien maîtriser la durée et la force de la flambée. Mais nous reviendrons plus longuement sur ce type de chauffage, très intéressant, dans un prochain numéro. Les cuisinières à bois ou à granulés C’est l’image d’Épinal, la potée qui mijotait longtemps sur le coin de la plaque, les pommes qui doraient tranquillement dans le four, sans compter les fruits que l’on faisait sécher dans le compartiment bas. C’est le symbole de la bonne cuisine française de nos campagnes, celui d’une vie un peu rustique certes mais tellement chaleureuse ! Loin d’être complètement passée de mode, la cuisinière a toujours ses adeptes et réussi même l’exploit d’en convaincre de nouveaux. Elle n’a d’intérêt que si elle est située dans une grande pièce, faisant office à la fois de cuisine et d’espace de vie. Les cuisinières classiques exigent souvent des chargements fréquents en combustible, du fait de leur petit foyer, pour un rendement moyen de 50 à 70 %. Mais il existe aussi des cuisinières à combustion inversée et des cuisinières à granulés qui améliorent le rendement et assurent une plus grande autonomie. Les chaudières à bûches Elles sont intéressantes dans les campagnes et les départements où les propriétaires disposent de beaucoup de ter- rains boisés, qu’ils exploitent eux-mêmes. C’est le seul cas où l’investissement est justifié et où elles sont concurrentielles avec une chaudière gaz ou fioul. Si vous devez acheter le combustible prêt à être utilisé, n’investissez pas dans une chaudière à bûches. Comme les chaudières à fioul, elles sont généralement situées à la cave ou dans le garage et elles alimentent tout un réseau de radiateurs. Les anciens modèles étaient relativement gourmands et peu performants. Les chaudières récentes, à combustion inversée ou les chaudières turbo, qui possèdent un magasin à bois séparé de la chambre de combustion affichent des rendements compris entre 70 et 85 %. Ce dernier chiffre étant obtenu, lorsque l’apport d’air est régulé et optimisé par une ventilation. Ces chaudières « nouvelle génération » ont désormais une bonne autonomie et elles sont peu émissives en polluants. Leur principal inconvénient réside dans le fait qu’il faut alimenter le foyer régulièrement. Attention ! La mise en place d’un ballon tampon est indispensable pour stocker l’eau chaude, assurer l’inertie du circuit de chauffage et limiter les variations de températures. Les chaudières à plaquettes Comme les chaudières à bûches, elles sont intéressantes pour les propriétaires terriens qui disposent d’un approvisionnement de proximité et chauffent une surface relativement importante (ferme, exploitation horticole…). Les poêles à accumulation ou poêles de masse Les pays nordiques ne s’y trompent pas, eux font perdurer largement, ce mode de chauffage. Parmi les solutions bois c’est à la fois le plus sain, le plus agréable et le plus économique de tous les chauffages bois. Son principe repose sur une très forte inertie de l’appareil, la masse qui diffuse pendant de longues heures, les calories des gaz de combustion. En clair, il suffit de fait une grosse flambée de trois heures le matin et une autre le Ce poêle de masse émet 100 % de la chaleur pendant plus de 5 heures, 50 % pendant plus de 16 heures et 25 % pendant plus de 26 heures. Il est capable de stocker 50 kWh pour une surface de chauffe de 30 à 80 m2. Modèle Nammi par Kulikivi Cette cuisinière est équipée d’un grand four pour régaler toute la famille. Puissance 10 kW, rendement 77 %, CO 0,28 %, 4 étoiles Flamme Verte. Modèle la Royale par Invicta. Photo Studio Garnier CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 13 Témoignages, Mme Dewitte à la Chapelle Basse Mer La méthode de chauffage la plus économique et la plus écologique La maison est bien isolée et orientée sud sud-est. Pour le chauffage, les propriétaires ont opté pour le tout bois. La cuisinière, située dans la cuisine/salle à manger chauffe également la salle de bain, les toilettes, le bureau et l’atelier où Mme Dewitte confectionne des costumes de théâtre. La cuisinière est employée bien évidemment à la fonction induite dans son nom : la cuisine. Parallèlement un poêle installé dans le séjour, diffuse sa chaleur dans les chambres. Le coût de revient des appareils est de 3 000 € la cuisinière et 1 000 € le poêle, hors installation. Après un premier hiver, les propriétaires avouent leur satisfaction. Pour l’hiver 2011/2012 la consommation n’a été de 10 stères de bois pour chauffer 140 m2. Le bois coupé en 50 cm de long est acheté 60 € le stère. « Nous avons choisi ce chauffage pour des raisons économiques, parce qu’on aime cela et qu’il faut être aussi pragmatique. Une pompe à chaleur coûte cher, l’avenir du fioul et du gaz est compromis et nous ne voulons pas dépendre de l’électricité. Ce choix nous confère une meilleure chaleur, plus enveloppante. Mais attention, c’est un mode de chauffage actif, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton. C’est un choix de vie ! » L’autonomie n’est pas très importante, il faut recharger trois ou quatre fois par jour, mais le matin, au réveil la cuisinière est encore tiède. « Cela demande du temps, un investissement personnel qui va au-delà des travaux. Il faut aussi que la maison soit bien isolée. Nous avons plus souvent trop chaud que froid ». Les chaudières Chaudière automatique, multicombustibles (granulés de bois, bois déchiqueté, agropellets, tourteaux…) d’une puissance de 15 à 40 kW. Elle convient pour le monde agricole, les petits collectifs ou les grands domaines. - Les fumées sont évacuées vers la cheminée par la buse verticale. - Le pilotage, la combustion et la sécurité sont gérés par le tableau de commande - Le ventilateur améliore la combustion en produisant très peu de cendres. - Le parcours des fumées est optimisé et assure un excellent transfert vers l’eau de l’installation. - Le bac permet de récupérer les cendres issues de la combustion. - La flamme s’établit et se développe dans le tunnel en béton réfractaire. - La vis sans fin achemine le combustible jusque dans la chambre de combustion poly combustibles Ces chaudières sont très tolérantes, elles acceptent les plaquettes, les granulés, le miscanthus, les copeaux et même les noyaux de fruits. De fait, elles sont, comme les deux précédentes, plutôt réservées au monde agricole, aux exploitations fruitières ou aux petits collectifs situés en zone rurale, à proximité de sources d’approvisionnement en combustibles bon marché. Il faut compter entre 25 000 et 30 000 € pour une chaudière mixte, haut de gamme, d’une puissance de 7 à 20 kW. Cette cuisinière bois chauffe la moitié de la maison et assure en même temps le repas. Le petit poêle Godin, à l’allure rétro, chauffe l’autre partie de l’habitation. - Le réservoir intégré de stockage de bio combustibles assure une grande autonomie de fonctionnement, capacités de 300 à 600 litres. Modèle Multi-Heat HSFRANCE Témoignage Anjou Bois Énergie Vendeurs et consommateurs Cette chaudière assure le chauffage des bureaux de l’entreprise. 14 CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 Spécialisée dans la commercialisation de combustibles bois (plaquettes forestières et granulés) la société Anjou Bois Énergie utilise naturellement ses produits pour chauffer ses bureaux. Située dans un hangar accolé à ceux-ci, la chaudière Hargassner est alimentée par une vis sans fin, qui achemine indifféremment l’un ou l’autre des combustibles se trouvant dans le lieu de stockage (granulés et plaquettes). D’une puissance de 9 à 200 kW les chaudières de cette marque sont essentiellement destinées aux propriétaires de grandes maisons, aux exploitants agricoles et aux petites entreprises. « Pour l’instant, nous ne chauffons que les bureaux, mais nous avons envisagé d’étendre l’installation aux deux maisons ». Les chaudières à granulés Ces chaudières conviennent à ceux qui souhaitent rénover leur installation, initialement équipée d’une chaudière au fioul mais aussi à ceux qui aménagent un bâtiment neuf. Elles sont aussi simples d’utilisation et aussi autonomes que les chaudières à fioul. Leur principe de fonctionnement est aisé à comprendre. Stockés dans un garage, un grenier ou dans un silo, les pellets sont acheminés par un système d’aspiration (ou une vis sans fin) jusqu’à la chambre de combustion. La pièce de stockage (ou le silo) doit être suffisamment spacieuse pour limiter à deux par an, le nombre des livraisons. Le volume de stockage dépend bien évidemment du volume à chauffer. Pour une maison d’une surface de 150 m2, répondant aux normes d’isolation actuelles, comptez une consommation moyenne annuelle de 5 000 kg de pellets mais cela peut aller jusqu’à 7 000 kg dans un bâtiment ancien, mal isolé. La zone de stockage doit être bien ventilée pour éviter l’accumulation de la poussière et accessible pour permettre la livraison des pellets. Celle-ci se fait par camion, équipé d’un tuyau souffleur de 30 m maximum. Plus respectueuses de l’environnement que leurs homologues au fioul et aussi plus économiques sur le long terme, les chaudières à granulés sont encore pénalisées par leur coût relativement élevé (entre 15 000 et 20 000 €) et le prix des pellets. Bourrées d’électronique, elles réclament aussi une attention particulière la première année au niveau des réglages. Il est donc indispensable de s’assurer de la compétence et du sérieux du vendeur au niveau du service après-vente et que les interventions nécessaires au réglage ne s’ajouteront pas au prix de l’appareil. Chaudière multifonctions (chauffage et eau chaude sanitaire) à granulés de bois, conçue spécialement pour les maisons BBC (à très haute performance environnementale). 3 puissances disponibles : 3,9 - 6 et 7,8 kW rendement jusqu’à 106,1 %. Modèle OkoFen Smart. QUESTIONS ESSENTIELLES À SE POSER AVANT D’ACQUÉRIR UN CHAUFFAGE AU BOIS pondra alors parfaitement à vos attentes. Dans un petit appartement, un poêle à pellets sera suffisant… Celui-ci pourra même s’affranchir d’une évacuation par le toit, s’il peut se satisfaire d’un conduit horizontal et d’un petit tubage extérieur. Ce poêle à bois peut être installé dans un bâtiment BBC, puissance 7 kW, rendement 80 %, émissions CO 0,15 %. Modèle r1-118 Richard le Droff En dehors de l’atout « charme », du côté naturel, plus respectueux de l’environnement, les chauffages au bois, possèdent, nous l’avons vu, de nombreuses qualités, aptes à séduire les plus exigeants. Mais avant de sauter le pas, il est indispensable d’examiner les critères fondamentaux qui régissent le choix d’un appareil à bois. Quelles sont vos exigences thermiques ? Recherchez-vous un appareil d’appoint pour chauffer le séjour ? Avez-vous besoin d’une chaudière pour remplacer l’antique chaudière à fioul et diminuer ainsi le coût la facture des énergies fossiles ? Souhaitez-vous bénéficier d’une chaleur douce et agréable, émanant d’un poêle situé au cœur de la maison ? Pouvez-vous alimenter l’appareil régulièrement dans la journée ou celui-ci doit-il être complètement ou autonome ? Quel combustible allez-vous utiliser ? Votre choix est largement tributaire du lieu où se situe le logement : région boisée ou non, ville ou zone rurale. Dans certaines régions le bois bûches est particulièrement intéressant au niveau prix, dans d’autres les plaquettes se trouvent aisément et à faible coût. En ville, où le stockage est souvent réduit, les pellets conviennent mieux que les bûches… Quel chauffage est compatible avec l’architecture de votre maison ? Dans une maison très cloisonnée, il est impossible de chauffer toutes les pièces avec un poêle situé dans le séjour. La solution dans ce cas, ne peut être qu’un chauffage central avec diffusion de la chaleur par radiateurs, plancher ou murs chauffants. Dans une maison, où la pièce centrale et le conduit d’évacuation se situent au centre, le poêle de masse ré- Quelles économies allez-vous réaliser ? En fonction des réponses aux deux questions précédentes, vous pouvez faire de réelles économies en adoptant un chauffage au bois. Dans la mesure où, contrairement au prix du fuel et du gaz, il existe de fortes disparités sur les prix du bois, d’une région à l’autre, vous avez réellement le pouvoir d’agir sur votre budget chauffage, en faisant des choix judicieux. De quel budget disposez-vous ? On trouve des poêles à double combustion à partir de 700 €, des chaudières à bûches à 8 000 €, des poêles de masse 15 000 €, des cuisinières à bois de 1 500 € à 7 000 € Bref ! Il y en a vraiment pour tous les budgets. Votre défi consiste à trouver l’appareil qui répond le mieux aux critères énumérés précédemment et qui correspond à votre budget… Design, esthétique… Un foyer fermé, un poêle à pellets et à plus forte raison un poêle de masse prennent de la place dans une pièce. Contemporain ou classique, discret ou omniprésent dans le décor, le nouveau venu devra s’harmoniser avec l’existant. Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Même s’ils sont désormais très performants, voire automatisés, les chauffages au bois affichent tous un minimum de contraintes : stockage du bois, des pellets ou des plaquettes, nettoyage de l’échangeur de la chaudière, de la vitre du foyer fermé, ramonage de la cheminée… Êtes-vous réellement prêt à accepter ces nouvelles contraintes et à sauter le pas ? CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 15 Faites le bon choix L’achat d’un chauffage bois revêt un caractère trop personnel pour qu’il soit complètement objectif (les flammes sont jolies, cela rappelle l’enfance, réchauffe le cœur…). Pour vous éviter ce type de désagrément : Reportez-vous aux informations figurant sur la plaque CE et exigez-les si elles ne sont pas affichées sur les documentations et immédiatement repérables sur l’appareil. Généralement située derrière celui-ci, la plaque CE peut aussi se cacher sous le dessous où il faut aller la débusquer. Elle vous donne des informations décisives pour vous aider à choisir en connaissance de cause : rendement de l’appareil, taux d’émission de gaz carbonique, puissance en kW, norme de sécurité (distance minimale entre l’appareil et les matériaux combustibles). Faites confiance au label « Flamme verte » ! Créé en 2000, par l’Ademe et certains fabricants de chauffages au bois, la charte « Flamme Verte » a pour objectif de qualifier et d’identifier les chauffages au bois, disponibles sur le marché français, les plus performants et les plus respectueux de la qualité de l’air. Cette charte concerne les inserts, les foyers fermés, les poêles et cuisinières, avec ou sans bouilleur respectant soit les normes européennes : NF EN 13229 (inserts), NF EN 13240 (poêles), NF EN 12815 (cuisinières domestiques), NF EN 14785 (poêles à granulés bois), NF EN 12809 (chaudières domestiques), NF EN 15250 (poêles de masse), soit un avis technique ATEC CSTB permettant de déterminer les performances énergétiques et environnementales des appareils. Le label « Flamme Verte » est attribué aux appareils affichant un minimum de qualités : - un rendement supérieur à 70 % pour les poêles, chaudières à bûches, inserts et foyers fermés et à 80 % pour les poêles et les chaudières automatiques à pellets. - un taux de monoxyde de carbone (CO) inférieur à 0,6 % du total des fumées. Depuis le 1er janvier 2011, un indice de performance environnemental est calculé à partir de ses performances (rendement et taux de monoxyde de carbone). Cet indice permet d’attribuer un certain nombre d’étoiles qui fournissent immé16 diatement, au futur acheteur, l’information qu’il recherche. Plus le produit est étoilé, plus l’appareil est performant du point de vue environnemental. L’adhésion à la charte « Flamme Verte » engage les signataires à : Fournir des appareils possédants, au minimum, 3 étoiles. Tous ces produits sont obligatoirement étiquetés, avec trois modèles selon le nombre d’étoiles obtenu (3, 4 ou 5). Remettre une documentation technique à l’acheteur, rappelant que l’installation des appareils doit répondre aux règles énumérées dans les DTU 24-1, DTU 24-2 et celles concernant la qualité du bois à utiliser. Attention ! Le label « Flamme verte » est attribué à un produit, il ne qualifie en aucun cas une entreprise. Certaines marques ne peuvent avoir qu’un ou deux produits labellisés sur une gamme de plusieurs dizaines d’appareils. A contrario, certaines marques peu diffusées en France, n’ont pas adhéré à la charte « Flamme Verte » mais commercialisent des appareils possédant d’excellentes performances. 31 centrales réparties sur 7 départements LA B E L NÉGOCES SPÉCIALISTES EN BOIS & DÉRIVÉS • • • • • • « Que je réalise moi-même ou pas, je comprends et je conçois ma réalisation » •Traite simplement mais en détail de sujets techniques (les peintures, les menuiseries extérieures, l’isolation…) Au moment de l’achat, regardez les étiquettes et si les informations essentielles n’y figurent pas, demandez-les du vendeur ou allez voir ailleurs. Ce petit poêle à bûche révèle des capacités extraordinaires. Il est apte à chauffer 225 m3 pour une puissance nominale de 5 kW et un rendement de 83 %. Modèle F163 de Jotul. •Vous présente des travaux pas à pas (rénovation d’une façade, construction en brique mono-mur…) •Vous présente les nouveaux produits « malins » des fabricants et distributeurs •Vous aide à travailler plus en sécurité •Vous propose des conseils et astuces pour l’extérieur de votre maison… toujours dans l’esprit Castors. , Tous les 2 mois pour 12€ seulement par an, ! rent chez vous 1 MAGAZINE Diffé BULLETIN D’ABONNEMENT MAGAZINE NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ....................................................................... CONSTRUIRE MALIN ! Le label Flamme Verte garantit de bonnes performances, notamment pour les produits labellisés cinq étoiles, comme celui-ci. Poêle en fonte, habillage coffrage cheminée, puissance 14 kW, rendement 75 %, postcombustion, taux de CO 0,15 %. Modèle Poêle décor 1 000H par Invicta. Photo Studio Garnier CASTORS magazine - N°32 • MARS - AVRIL 2013 CONSTRUIRE MOINS CHER ! ....................................................................... Je m’abonne à la revue CASTORS MAGAZINE code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . q Pour 1 an (6 N°) et vous adresse la somme de 12 E q Pour 2 ans (12 N°) et vous adresse la somme de 22 E ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° d’adhérent : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 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