Rogers Communications Inc.
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Rogers Communications Inc. Rapport annuel 2001 Rogers Communications en un clin d’œil Produits* de l’exercice 2001 – 3 913 M $ Bénéfice d’exploitation* de l’exercice 2001 – 953 M $ Media 7 % Media 18 % Communications sans fil 45 % Communications sans fil 41 % Cable 37 % Cable 52 % * Exclusion faite des éléments de la direction générale et des annulations. Bénéfice d’exploitation avant les intérêts, les impôts, l’amortissement et les éléments non susceptibles de se répéter et hors exploitation. Rogers Cable Rogers Cable possède le plus important réseau de câblodistribution au Canada, desservant 2,3 millions de clients situés principalement dans les marchés du sud de l’Ontario et dans la région de l’Atlantique. Dans les régions desservies par Rogers, environ 77 % des foyers sont branchés. Rogers Cable offre des services de câblodistribution, de télévision numérique, d’accès Internet à haute vitesse et, par le biais de Rogers Video, exploite la plus grande chaîne de clubs vidéo au pays. Foyers branchés Abonnés au service de base Taux de pénétration du service de base Abonnés à la câblodistribution numérique Abonnés à l’accès Internet à haute vitesse Abonnés au programme VIP Écart en % 2001 2000 2 981 500 2 286 400 76,7 % 272 100 478 800 497 500 2 859 600 2 219 400 77,6 % 172 100 312 300 359 400 260 241 7,9 % 2001 2000 Écart en % 2 257 300 2 059 800 9,6 % 734 600 466 600 57,4 % 2 991 900 2 526 400 18,4 % 427 400 302 443 900 263 -3,7 % 14,8 % 85 83 93 7 000 93 6 000 Câblodistribution, Internet à haute vitesse, clubs vidéo Clubs vidéo 4,3 3,0 -1,2 58,1 53,3 38,4 % % % % % % Internet à haute vitesse 12 % Produits de l’exercice 2001 – 1 433 M $ Clubs vidéo 16 % Câblodistribution 72 % MC Rogers AT&T sans fil MD Communications Services cellulaires, SCP numériques, téléappels et messagerie bidirectionnelle, transmission de données sans fil Rogers AT&T Communications sans fil est le plus important fournisseur de communications sans fil au Canada offrant une gamme complète de solutions de communications sans fil, notamment les SCP numériques, les services cellulaires, et les services améliorés de transmission de données sans fil, de téléappels et de messagerie bidirectionnelle à plus de 3,4 millions d’abonnés au pays. Transmission de données et messagerie 3 % Produits de l’exercice 2001 – 1 753 M $ Ventes de matériel 10 % Transmission sans fil de la voix – abonnements facturés Transmission sans fil de la voix – abonnements payés d’avance Total des abonnés aux services de transmission sans fil de la voix Abonnés à la transmission sans fil des données et à la messagerie Nombre mensuel moyen de minutes utilisées Pourcentage de la population couverte par le service numérique Pourcentage de la population couverte par le service analogique Nombre de points de distribution Transmission de la voix sans fil 87 % Rogers Media 2001 Radiodiffusion et télédiffusion, édition de magazine de consommation et d’affaires, téléachat Rogers Media offre aux Canadiens les magazines de consommation et d’affaires les plus renommés, les principales stations de radio de l’Est et de l’Ouest du pays, la télévision multiculturelle avec CFMT, Rogers Sportsnet, le seul réseau régional de télévision consacré aux sports, The Shopping Channel, le détaillant de téléachat numéro un au Canada et un portefeuille croissant de sites Internet tous plus populaires les uns que les autres. Produits de l’exercice 2001 – 722 M $ Autres 2 % Télévision 10 % Radio 21 % Édition 41 % The Shopping Channel 26 % RADIO Auditoire canadien Produits de la publicité locale Stations de radio 6 millions par semaine 76,2 % 43* TÉLÉVISION Pourcentage de la programmation ethnoculturelle Nombre de langues Nombre d’ethnies 60 15 18 ÉDITION Lectorat des magazines de consommation Nombre de magazines de consommation Nombre de magazines commerciaux et de périodiques importants Pages de publicité 12 200 000 14 68 25 300 THE SHOPPING CHANNEL Articles livrés Prix de vente moyen Articles commandés par le biais du site Web 2 713 000 77,00 $ 264 600 * Incluant les 13 stations en attente de l’approbation réglementaire. pour des renseignements sur les produits et services de Rogers www.rogers.com Visitez message aux actionnaires Edward S. Rogers, O.C. Président et chef de la direction Rogers Communications Inc. L’année 2001 aura été pour Rogers une année de polarisation sur l’exploitation et aussi une année de réussites. Dans un climat marqué par une conjoncture complexe et par la turbulence des marchés financiers, nous nous sommes acharnés tout au long de l’année à harmoniser et à intégrer les acquisitions, à préparer la voie aux nouveaux produits et services, à accueillir une nouvelle équipe de direction dont la mission est de revitaliser nos activités des communications sans fil et à consolider tant notre situation financière que nos infrastructures de réseaux qui sont à la fine pointe de la technologie. Au chapitre de la câblodistribution, nous demeurons le fournisseur le plus important et le plus innovateur. Nos réseaux bidirectionnels à la fine pointe et complémentaires desservent environ 28 % de la population canadienne abonnée à la câblodistribution et ils offrent le plus grand choix de canaux et d’options au pays. Chez RogersMC A&TMD Communications sans fil, également l’un des chefs de file au Canada, nous avons déployé notre réseau de radiocommunication mondiale à commutation par paquet pour mobiles (« GSM/GPRS ») de la prochaine génération en un temps record, ouvrant la voie à la disponibilité de services de transmission de données sans fil toujours à la fine pointe. Quant à Rogers Media, il a poursuivi l’enrichissement de sa collection de marques de renom par l’expansion de son portefeuille de stations radiophoniques complémentaires et par l’ajout ou l’accroissement de sa participation dans de nombreuses stations de télévision, notamment Rogers Sportsnet, The Biography Channel, MSNBC et TechTV. DE BONS RÉSULTATS MALGRÉ UNE ANNÉE DIFFICILE Nos résultats financiers reflètent la stabilité et la croissance de notre bénéfice d’exploitation et la poursuite, avec prudence toutefois, de nos investissements en vue des années à venir. Dans l’ensemble, en 2001, les produits de Rogers Communications (« RCI ») se sont accrus de 8,3 %, passant de 3,6 milliards de dollars à 3,9 milliards de dollars. À 952,5 milliards de dollars, le bénéfice d’exploitation représente une amélioration de 3,8 % par rapport aux 917,7 millions de dollars inscrits en 2000. Cable a de nouveau affiché une croissance de ses produits supérieure à 10 % et, fait non négligeable, son bénéfice d’exploitation s’est accru à un taux supérieur à celui de ses produits. Compte tenu de l’incidence du ralentissement économique sur la tranche de ses produits liés à la publicité, les résultats de Media ont été solides. D’une année à l’autre, Communications sans fil affiche une croissance des produits approchant les 10 %. Dotée d’une nouvelle équipe de direction, Communications sans fil a fait des progrès notables, réussissant à relever de nombreux défis d’ordre opérationnel. En 2001, les dépenses en immobilisations se sont élevées à 1,42 milliard de dollars, en hausse de 17,2 % par rapport à celles de 2000. Nous croyons que cette augmentation représente le niveau maximal des dépenses en immobilisations pour Cable et Communications sans fil. Outre le déploiement du réseau GSM/GPRS Rogers AT&T chez Communications sans fil, réseau qui couvre maintenant plus de 85 % de la population canadienne, Cable a investi dans les mises à niveau interactives bidirectionnelles des réseaux de câblodistribution qu’elle a acquis de Shaw en Ontario et Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 1 À l’heure actuelle, plus de 475 000 abonnés à la câblodistribution de Rogers Cable ont choisi l’accès Internet à haute vitesse offert grâce au branchement au câble à larges bandes offert par Rogers Hi-Speed Internet. Rogers Television offre une couverture exclusive à l’échelle locale grâce à des programmes de divertissement, de loisirs, de sports et d’information. Rogers offre aux Canadiens le plus grand choix de TVHD. au Nouveau-Brunswick et de Cable Atlantic à Terre-Neuve. Cable a également consolidé le contrôle de son réseau Internet à haute vitesse, ce qui a nécessité un investissement ponctuel dans un réseau Internet indépendant, détenu en propriété exclusive. Ces injections dans la technologie en 2001 nous permettront de continuer à stimuler nos produits et notre bénéfice d’exploitation tout en consolidant nos avantages concurrentiels pour l’avenir. En 2002, notre objectif est de réduire nos dépenses en immobilisations chez Cable et Communications sans fil en regard de celles engagées en 2001. Nous avons terminé l’année avec un bilan fort avec environ 1,5 milliard de dollars de facilités de crédit inutilisées. Une des assises clés de notre stratégie financière pour 2001 consistait à structurer chacune de nos unités d’exploitation de manière à ce qu’elle soit autonome sur le plan financier. Nous avons réussi, et chacune des sociétés en exploitation a obtenu une augmentation de son propre financement en passant des ententes supplémentaires à plus long teme ou en remplaçant celles qui existaient par un financement d’une plus longue durée. À la fin de l’exercice, Rogers Cable a obtenu pour la deuxième fois une cote de solvabilité élevée et, au début de 2002, a pu accéder aux marchés publics de financement par emprunts du Canada. Communications sans fil a atteint un niveau équilibré d’endettement composé d’emprunts et d’actions grâce à une émission de titres de créance de 500 millions de dollars US, à une émission de droits de souscription d’actions en vue du financement de son acquisition de licences supplémentaires d’utilisation du spectre et à une facilité de crédit bancaire modifiée et à plus long terme pour le financement du maintien de sa croissance. Au cours de l’exercice, Rogers Media a remboursé sa dette envers RCI et a mis en place une nouvelle facilité de crédit bancaire de 500 millions de dollars. Toutes ces initiatives nous ont permis de profiter d’une plus grande flexibilité tant à la société mère qu’aux sociétés en exploitation et d’améliorer le profil financier de Rogers. ROGERS CABLE TIENT SES PROMESSES Pour Rogers Cable, la consolidation, l’intégration et l’investissement dans les infrastructures constituaient les priorités. Sous la direction de M. John Tory, chef de l’exploitation de Cable, nous avons étendu notre réseau à la fine pointe pour accueillir les nouveaux clients du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve et nous avons également déployé notre propre réseau de base Internet ainsi que nos plate-formes de centre de données et de courrier électronique en remplacement des services fournis antérieurement par At Home Corporation. Au-delà de 600 000 abonnés de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick se sont joints à Rogers Cable par suite de notre échange de réseaux avec Shaw Cablesystems à la fin de 2000. Cet échange par le biais duquel nos réseaux de câblodistribution de Vancouver sont passés aux mains de Shaw, nous a permis de créer l’un des regroupements les plus importants de l’Amérique du Nord tant en étendue qu’en densité et ce, sur le marché ontarien. Grâce à l’acquisition de Cable Atlantic, approuvée par le CRTC en février 2001, nous avons accueilli 75 000 nouveaux abonnés à Terre-Neuve. Pendant le reste de l’année, nous avons investi rapidement de manière à mettre à niveau les réseaux du Nouveau-Brunswick et à proposer, dès octobre, aux résidents de Moncton le premier service Internet à haute vitesse de la ville offert par câble. 2 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 Rogers Video est la plus importante chaîne de propriété canadienne de clubs vidéo donnant accès aux dernières productions et autres produits de Rogers. Le service Internet à haute vitesse a été sans contredit l’un de nos services dont la croissance a été la plus rapide, avec un taux de croissance de 53 % de ses abonnés en 2001, terminant l’exercice avec 478 800 abonnés. Cette croissance a connu sa part de péripéties. Aux États-Unis, At Home Corporation a demandé la protection de la loi sur la faillite en septembre. Nous avons donc devancé nos projets visant à déployer notre propre réseau Internet, à établir notre centre régional de données, à assurer la connectivité au réseau Internet mondial et à fournir, à plus de 450 000 clients, une nouvelle adresse électronique @Rogers.com. Fait impressionnant, en pleine période de transition, le quatrième trimestre a été l’un des meilleurs que nous ayons connus, avec un très faible taux de roulement et une forte hausse des nouveaux abonnés. En bout de ligne, le contrôle de notre propre réseau Internet à haute vitesse nous servira de deux façons cruciales. En premier lieu, il y a l’aspect clientèle. En gérant notre propre réseau, nous sommes en mesure de gérer directement les besoins de nos clients. En outre, le réseau est beaucoup plus performant avec des options supplémentaires comme l’accès au courrier électronique sur le Web. En deuxième lieu, il y a le potentiel des produits et de la marge bénéficiaire. Aux termes de notre arrangement antérieur, nous partagions avec At Home Corporation une partie des produits bruts. Maintenant, c’est la totalité de ces produits qui nous revient tout comme le potentiel de l’accroissement de la marge en raison de la réduction des coûts unitaires et du levier d’exploitation alors que nous continuons de jauger cet aspect dynamique de nos activités. Tout comme il y a de nombreuses années, au moment du passage de la télé en noir et blanc à la télé couleur, la transition de la télévision analogique à la télévision numérique est bien amorcée aujourd’hui. Pour Rogers Cable, 2001 a été une année charnière pour le numérique. Au cours de l’automne, nous avons lancé jusqu’à 60 nouveaux canaux numériques, le lancement le plus important au cours d’une même journée dans toute l’histoire de la télévision au Canada. Outre ces nouveaux canaux spécialisés, nos abonnés au service numérique ont eu accès à environ 40 canaux numériques de musique sans interruption et jusqu’à 47 canaux, notamment du cinéma à la carte, un guide interactif de programmation télévisuelle à l’écran, et la disponibilité de programmations en langues étrangères et pour adultes. Notre télévision à haute définition (TVHD), offerte à nos abonnés au service numérique du câble au moyen de notre réseau à larges bandes, a été lancée à la fin de l’année et est l’une des plus complètes en Amérique du Nord. Également lancée à la fin de l’année, la télévision améliorée de Rogers offerte pour la première fois aux Canadiens permet aux abonnés du service numérique de visionner de manière interactive les bulletins de nouvelles et d’information et de commercer en ligne avec un simple clic sur une icône à l’écran au moyen de leur télécommande. Malgré une année de vive concurrence de la part des fournisseurs de télévision par satellite, les taux de pénétration du service de câblodistribution de base de Rogers sont toujours les meilleurs de l’industrie. Nos réseaux sont fortement groupés, principalement dans les marchés urbains. Rogers se fait un point d’honneur de fournir à ses clients la technologie la plus récente, de la manière la plus pratique et la plus accessible. Il est incontestable que les améliorations que nous avons apportées aux réseaux et la technologie que nous avons déployée sont de puissants avantages concurrentiels. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 3 Couverture de Rogers AT&T Communications sans fil Les réseaux de Rogers AT&T Communications sans fil proposent une gamme complète de solutions de transmission sans fil : SCP numériques, services cellulaires, transmission améliorée sans fil des données, téléappels et messagerie bidirectionnelle. TOUJOURS PLUS CHEZ ROGERS COMMUNICATIONS SANS FIL Communications sans fil a commencé l’année du bon pied en participant avec succès aux enchères du spectre menées par Industrie Canada grâce auxquelles elle a obtenu la capacité dont nous avions besoin pour renforcer notre leadership dans les communications sans fil, tant dans l’immédiat que pour les années à venir. Ajouté à notre capacité existante, ces nouvelles licences d’utilisation du spectre couvrant le pays d’un océan à l’autre nous positionnent de manière à répondre aux besoins du nombre sans cesse grandissant de nos abonnés grâce à l’accès mobile à Internet à haute vitesse et aux services de transmission de données. Le monde des communications sans fil amorce une importante transition vers la technologie de la troisième génération (3G) qui offre une largeur de bande extrêmement accrue pour les services mobiles de données. En 2001, Communications sans fil a franchi une étape importante en lançant la nouvelle génération de la technologie sans fil au Canada. Nous avons déployé notre réseau GSM/GPRS intégré de voix et de données d’un océan à l’autre. Après la réussite des deux premières étapes, notre nouveau réseau couvre maintenant 85 % de la population canadienne et atteindra 93 % d’ici le milieu de 2002. Concrètement, pour nos clients, ce nouveau réseau est synonyme de messagerie à haute vitesse, d’accès à Internet et d’informatique mobile à partir de leurs appareils sans fil ainsi qu’un service d’itinérance transparent sur les réseaux sans fil GSM à l’échelle mondiale. Pour Rogers, cela se traduira par un accroissement de ses produits, de sa marge bénéficiaire et de nouveaux produits. Parmi les premiers, mentionnons le Service de messages courts bidirectionnels (SMC), technologie et protocole d’envoi de messages textes entre appareils sans fil. En Europe, où cette technologie domine le marché, le SMC constitue un apport surprenant à la croissance et à la rentabilité des exploitants du sans-fil. Pour le marché des jeunes qui continuent d’être fascinés par les communications sans fil, à la fin de l’année nous avons commencé à offrir le V-box de Motorola, appareil futuriste et compact qui intègre un téléphone sans fil, un plein écran et un clavier optimisé de style QWERTY pour une sécurité intégrée du SMC. En outre, Rogers AT&T Communications sans fil a été le premier fournisseur de services sans fil à offrir aux Canadiens la technologie la plus avancée en proposant le Handspring Treo Communicator et le RIM BlackBerry 5810. Avec ces deux appareils sans fil, les clients ont à leur portée une variété de possibilité de connectivité de transmission de la voix et des données, et ce n’est là qu’un exemple des types de solutions novatrices dans le domaine auxquels peuvent s’attendre nos clients de toutes les régions du pays. 4 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 Couverture des réseaux de Rogers AT&T Communications sans fil Couverture actuelle Couverture prévue à la mi-2002 par le GSM/GPRS Les réseaux de Rogers AT&T Communications sans fil rejoignent plus de 93 % de la population canadienne en mode analogique dont plus de 85 % en mode GSM/GPRS. Le nouveau réseau GSM/GPRS de Rogers AT&T atteindra le même pourcentage de couverture que le réseau analogique à la mi-2002. La croissance chez Rogers AT&T Communications sans fil a été mitigée en 2001. Bien que le nombre d’abonnés au service de communications sans fil continue d’augmenter et de suivre une trajectoire encourageante, passant d’environ 2,5 millions à environ 3,0 millions d’abonnés, et que les produits se soient améliorés de 7,0 % pour s’établir à 1,8 milliard de dollars, le bénéfice d’exploitation n’a augmenté que d’environ 411,9 millions de dollars. Pour stimuler une croissance rentable, nous avons fait appel à une nouvelle équipe de direction composée de personnes chevronnées du monde du sans-fil au Canada dont le leader est le chef d’exploitation, M. Nadir Mohamed. Les priorités de Communications sans fil sont dans la mire de M. Mohamed et de son équipe. L’objectif numéro un consiste à obtenir une croissance rentable, et l’équipe a déjà accompli des progrès à ce chapitre au cours des deux derniers trimestres de 2001. Après la stabilisation du nouveau système de service à la clientèle et de facturation de Communications sans fil, le taux de roulement a fléchi, le taux de satisfaction de la clientèle s’est amélioré et les coûts du centre d’appels ont baissé. Grâce à la stabilisation de nos services de soutien, à l’augmentation de nos ventes et aux efforts axés sur la commercialisation et aux avantages découlant de la technologie et de l’étendue de notre réseau, nous nous attendons à une nette amélioration de notre rendement en 2002. Notre plan consiste à continuer d’obtenir une réduction du taux de roulement, à maintenir les PMPA, à optimiser la composition de notre clientèle et à offrir des services innovateurs et solides à nos 3,4 millions d’abonnés aux communications sans fil. Avec un taux de près de 34 %, le Canada a l’un des taux de pénétration des communications sans fil les plus bas du monde industrialisé. Pour nous, cette constatation se traduit par des occasions formidables de croissance. ROGERS MEDIA SYNONYME DE MARQUES DE RENOM Rogers Media a affiché une croissance de ses produits de 6,0 % et ce, en dépit d’une des périodes les plus difficiles que le marché des médias ait connu au cours de la dernière décennie. Le bénéfice d’exploitation a fléchi de 11,8 % en raison du ralentissement de l’économie. Sous la direction du chef de l’exploitation M. Tony Viner, Media a su être efficace en rajustant rapidement sa structure de coûts et en faisant, à point nommé, l’acquisition de participations dans plusieurs stations de radiodiffusion et de télévision de premier ordre. Nos 30 stations de radiodiffusion demeurent une excellente source de rentabilité pour Rogers. En 2001, elles ont représenté 21 % des produits du groupe Media et 58 % de son bénéfice d’exploitation. En août, nous avons annoncé, sous réserve de l’approbation définitive des organismes de réglementation, l’acquisition de 13 stations de radiodiffusion supplémentaires en Ontario dans le cadre d’une opération de 100 millions de dollars, ce qui a fait de notre portefeuille de stations de radiodiffusion le deuxième plus important au Canada. Douze de ces nouvelles stations sont situées dans des marchés où nous n’avions aucune présence auparavant, ce qui complète notre couverture de l’Ontario. Toutes ces stations sont bien gérées et entretiennent des liens étroits avec leur collectivité. Parmi les stations acquises, mentionnons THE FAN 590, de Toronto, une station consacrée aux sports qui s’intègre bien à notre station Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 5 Que ce soit en radio, en télévision, en imprimerie ou en Internet, chaque entreprise Rogers est un leader dans sa catégorie. Les stations radiophoniques de Rogers sont regroupées dans les principaux marchés canadiens pour une efficacité maximale d’exploitation et de couverture d’auditoire. 680News, entièrement consacrée à l’information et à notre station vedette de musique contemporaine pour adultes CHFI FM98, et Top-40 KISS 92 FM. THE FAN 590 constitue un complément naturel à Rogers Sportsnet, notre réseau régional de télévision de sports, et à notre participation dans l’équipe de baseball des Ligues majeures, les Blue Jays de Toronto. En novembre, nous avons mené à terme l’acquisition d’une participation supplémentaire de 40 % dans Sportsnet, faisant passer notre participation à 80 %, les 20 % restants appartenant à Fox, un partenaire américain d’expérience. Les sports continuent d’être l’un des types de programmation les plus populaires au Canada et Rogers Sportsnet possède maintenant un créneau fidèle de téléspectateurs. Rogers Sportsnet est un actif qui, selon nous, contribuera de façon importante à la croissance du bénéfice d’exploitation de Media. Maintenant que la technologie permet aux téléspectateurs de passer outre la publicité grâce aux enregistrements sur vidéocassettes, les événements sportifs diffusés en direct demeurent l’un des rares moyens où les annonceurs peuvent se voir garantir une promotion réelle. En 2001, Media a également lancé au Canada trois canaux numériques gérés par Rogers : The Biography Channel, TechTV et MSNBC. Nos activités liées à l’édition, dont les produits sont beaucoup plus touchés par ceux tirés de la publicité que ceux de nos autres activités, ont été grandement frappées par le ralentissement économique en 2001. Elles ont tout de même contribué 300 millions de dollars aux produits et 27 millions de dollars au bénéfice d’exploitation. The Shopping Channel, qui a étendu sa présence à l’extérieur des ondes, grâce à un catalogue gratuit, à la vente au détail et à Internet, a de nouveau connu une année record, inscrivant une hausse de 9 % de ses produits par rapport à ceux de 2000 et générant un bénéfice d’exploitation de 18 millions de dollars. The Shopping Channel est le seul réseau de téléachat au Canada et il représente pour Media un actif unique et rentable. Une autre étape importante a été franchie au cours de l’année avec la rationalisation de Rogers iMedia, l’entité de contenu en ligne de Rogers. Nous avons fermé certaines propriétés et intégré les propriétés restantes aux divisions d’exploitation respectives de Rogers Media. La plupart d’entre nous croyions qu’une incursion dans ce domaine aurait énormément de potentiel et que iMedia générerait beaucoup de possibilités inestimables pour Rogers. Cependant, iMedia n’était pas structurée adéquatement pour réussir à long terme comme entité autonome. Nous avons donc pris la décision de stopper les pertes et d’assimiler les éléments de grande valeur de iMedia aux autres unités du groupe Media. Ce transfert aura pour effet d’éliminer une grande partie de ce qui grugeait le bénéfice d’exploitation de Media. La propriété du contenu dans des créneaux ciblés constitue un élément de notre stratégie, et le contenu en sports ne fait pas exception. En outre, notre participation dans les Blue Jays de Toronto, l’une des franchises les plus captivantes du sport professionnel au Canada, nous a permis de promouvoir l’ensemble de notre groupe de 6 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 Rogers Media publie plusieurs des magazines les plus courus par les consommateurs et des revues d’affaires les plus prestigieuses. La franchise des Blue Jays de Toronto est l’une des plus enlevantes du monde des sports au Canada et c’est, pour Rogers, un puissant instrument de promotion de tout le groupe de sociétés. sociétés par le biais de deux médias durables, soit la diffusion et les stades. De plus, les Blue Jays sont maintenant avantagés par notre contrôle de Rogers Sportsnet, et bientôt, par THE FAN 590. Cependant, les Blue Jays doivent se battre contre la faiblesse accrue du dollar canadien et relever d’autres défis que pose l’actuelle structure économique de la ligue majeure de baseball. Nous travaillons étroitement avec la ligue pour régler ces problèmes et nous consacrons tous nos efforts à faire des Blue Jays une franchise rentable. Vers la fin de l’année, nous avons posé un geste concret en ce sens en embauchant un nouveau directeur général qui possède une feuille de route impressionnante dans la mise sur pied d’une franchise de baseball gagnante à l’aide d’un budget modeste. LE MEILLEUR RESTE À VENIR Les objectifs de RCI en 2002 demeurent les mêmes : assurer une croissance de nos produits et de notre bénéfice d’exploitation au moyen de la vente de nouveaux services, accroître les marges par l’amélioration des efficiences au chapitre de l’exploitation et faire preuve de prudence dans nos dépenses en immobilisations pour l’achèvement de la mise à niveau de nos réseaux de câblodistribution et le déploiement de notre réseau GSM/GPRS. Tout en continuant de mettre l’accent sur l’importance d’obtenir une cote de solvabilité élevée pour toutes les entreprises de Rogers, nous ferons tous les efforts nécessaires pour tirer profit de la convergence naturelle de nos actifs : promotion et vente croisées, regroupement de produits, programmes de fidélisation de la clientèle et canaux, distribution et infrastructure partagées. Peu de groupes de communications et de médias au monde peuvent se vanter de pouvoir compter sur toutes ces possibilités. Encore moins de ceux-là peuvent jouir de notre positionnement et de notre potentiel. Je tiens à remercier personnellement tous les employés des sociétés Rogers. La poursuite de notre succès repose sur leur ingéniosité et leur travail acharné. En 2001, il est indéniable que chacun d’entre eux a répondu « présent ». Le meilleur reste à venir. Edward S. Rogers, O.C. Président et chef de la direction Rogers Communications Inc. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 7 convergence Télévision Rogers vous tient au courant des événements locaux au sein de votre communauté. Rogers AT&T offre des forfaits adaptés au style de vie et au budget de chacun. Tenez-vous à jour sur le monde des affaires en lisant le magazine Canadian Business. Grâce à une diversité de solutions de transmission de données sans fil haute vitesse de Rogers AT&T Communications sans fil, vous pouvez magasiner, lire les nouvelles et rester branché sur votre monde à partir de la maison. Les nombreux produits et services offerts par le Groupe de sociétés Rogers se caractérisent de plus en plus par la convergence, à l’avantage des Canadiens. Nous regroupons nos centres de service, nos fonctions de facturation et notre marque tout en offrant des rabais intéressants à notre clientèle habituelle. Moneysense.ca est le plus important site Web de gestion des finances personnelles au Canada. XFM, station de musique rock moderne de Vancouver, est une des trois stations radio de Rogers dans le marché florissant de Vancouver. Le service Internet haute vitesse de Rogers est la nouvelle référence en termes de connexion permanente pour surfer et télécharger en un clin d’œil. Les publications l’actualité, Châtelaine, Flare, Today’s Parent et MoneySense sont toutes chefs de file dans leur marché respectif. rétrospective financière 11 12 12 13 14 16 17 18 18 19 22 22 27 33 36 41 41 43 44 45 46 48 50 53 54 86 87 88 10 Faits saillants financiers Analyse par la direction A. Survol de la Société B. Tendances récentes de l’industrie C. Survol de la stratégie commerciale D. Survol de la réglementation gouvernementale E. Concurrence F. Opérations intersociétés et entre apparentés G. Dividendes H. Résultats d’exploitation et financiers I. Employés J. Cable K. Communications sans fil L. Media M. Liquidités et ressources en capital N. Principales conventions comptables O. Incidence future des récentes prises de position en comptabilité P. Mise en garde ayant trait aux renseignements prospectifs Renseignements sur les actions ordinaires Statistiques sur les abonnés Rétrospective financière décennale Données trimestrielles États financiers consolidés Rapport des vérificateurs aux actionnaires Notes afférentes aux états financiers consolidés Administrateurs et dirigeants Renseignements sur les obligations Renseignements sur la Société Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 faits saillants financiers Rogers Communications Inc. (en millions de dollars) Exercices terminés les 31 décembre 2001 État des résultats Produits1 Bénéfice d’exploitation2 Bénéfice net (perte) de l’exercice Perte de l’exercice avant les éléments non susceptibles de se répéter 2000 3 912,7 $ 952,5 (434,3) (473,1) 3 611,3 $ 917,7 141,4 (90,1) (2,41)$ (2,23) 2,25 0,44 $ (0,69) 3,78 Évolution de la situation financière Fonds provenant de l’exploitation3 Dépenses en immobilisations 470,5 $ 1 420,7 770,8 $ 1 212,7 Bilan Total de l’actif Immobilisations (montant net) Dette à long terme Capitaux propres 8 960,7 $ 4 717,7 4 990,4 2 416,2 7 866,3 $ 4 047,3 3 957,7 2 416,2 (en dollars) Données par action (de base) Bénéfice net (perte) de l’exercice Perte de l’exercice avant les éléments non susceptibles de se répéter Fonds provenant de l’exploitation3 (en millions de dollars) 1 Les produits et les charges de CSF ont été retraités pour comptabiliser les produits bruts d’itinérance conformément aux directives récentes en comptabilité et aux pratiques de l’industrie. Les charges liées aux abonnés itinérants sont maintenant inscrites à titre de charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Par conséquent, les produits des exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 ont augmenté, respectivement, d’environ 109,4 millions de dollars et 107,0 millions de dollars, et les charges d’exploitation et les frais généraux et administratifs ont grimpé des mêmes montants. Ce changement n’a eu aucune incidence sur le bénéfice d’exploitation des exercices présentés. Tous les chiffres relatifs aux produits (y compris les produits mensuels moyens par abonné) et aux charges d’exploitation (y compris les charges d’exploitation mensuelles moyennes par abonné avant les coûts de vente et de commercialisation) reflètent ce changement. 2 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter (coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home) et d’autres éléments hors exploitation et non susceptibles de se répéter. 3 Avant les variations du fonds de roulement. Total des produits1 Total du bénéfice (en millions de dollars) d’exploitation2 (en millions de dollars) 4 000 1 000 3 000 750 2 000 500 1 000 250 0 0 97 98 99 00 01 97 98 99 00 01 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 11 analyse par la direction Aux fins de la présente analyse, les activités de Rogers Communications Inc. (« Rogers » ou la « Société ») et l’information financière ayant trait à ses activités ont été réparties en trois divisions : « Cable », qui se rapporte à Rogers Cable Inc., filiale en propriété exclusive de Rogers, « Communications sans fil » ou « CSF », qui se rapporte à Rogers Communications sans fil Inc., filiale détenue à 52,4 % par Rogers et exerçant ses activités sous le nom commercial de Rogers AT&T Communications sans fil, et « Media », qui se rapporte à Rogers Media Inc., filiale en propriété exclusive de Rogers. La présente analyse doit être lue à la lumière des états financiers consolidés détaillés paraissant plus loin dans le présent rapport. L’information financière présentée a été dressée conformément aux principes comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada. Il y a lieu de se reporter à la note 20 afférente aux états financiers consolidés pour obtenir un résumé des différences entre les principes comptables généralement reconnus du Canada et ceux des États-Unis. L’analyse qui suit comprend des renseignements prospectifs sur le rendement futur de la Société. Ces renseignements sont, de par leur nature, incertains et les résultats réels peuvent différer de façon importante des hypothèses, estimations ou attentes reflétées ou contenues dans ces renseignements. Il y a lieu de se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » de chaque groupe en exploitation ainsi qu’à la rubrique « Mise en garde ayant trait aux renseignements prospectifs » de la présente analyse pour obtenir plus de renseignements sur les facteurs qui peuvent influer sur les résultats réels. A. Survol de la Société Rogers Communications Inc. est une société canadienne diversifiée dans le secteur des communications. Elle exploite des réseaux de câblodistribution, des services d’accès Internet à haute vitesse et des clubs vidéo, par l’intermédiaire de Cable, filiale en propriété exclusive, elle fournit des services sans fil de transmission de la voix, de messagerie et de transmission des données, par l’intermédiaire de CSF, filiale détenue à 52,4 %, et elle exerce des activités dans les secteurs de la radiodiffusion et de la télédiffusion, du téléachat, des magazines destinés aux consommateurs et des publications professionnelles et d’affaires, par l’intermédiaire de Media, filiale en propriété exclusive. En outre, Rogers possède d’autres investissements, par exemple dans le club de baseball des Blue Jays de Toronto, des participations comptabilisées à la valeur de consolidation dans un service de télévision à la carte ainsi que dans plusieurs chaînes numériques spécialisées et des intérêts dans d’autres activités liées aux sports. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001, Cable, CSF, Media et la Société, c.-à-d. la personne morale de Rogers Communications Inc., comptaient respectivement pour 36,6 %, 44,8 %, 18,5 % et 0,1 % des produits consolidés et pour 54,3 %, 43,2 %, 7,2 % et (4,7)% du bénéfice d’exploitation consolidé de la Société, soit le bénéfice avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement et les éléments non susceptibles de se répéter comme les coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home et d’autres éléments hors exploitation. Pour plus de détails sur les éléments rapprochant le bénéfice d’exploitation au bénéfice net (à la perte), il y a lieu de se reporter à la rubrique « Autres produits et charges » paraissant un peu plus loin. Rogers Cable Inc. est la plus grande société de câblodistribution au Canada, desservant environ 2,3 millions d’abonnés aux services de base, soit environ 28 % des abonnés à la câblodistribution au pays. Au 31 décembre 2001, Cable fournissait également des services de câblodistribution numériques avancés à 272 100 abonnés et d’accès Internet à haute vitesse à 478 800 abonnés. Cable exploite des réseaux à larges bandes perfectionnés et très groupés en Ontario, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve. En Ontario, les réseaux de câblodistribution de Cable, qui desservent environ 90 % de ses abonnés aux services de base, sont concentrés dans trois principales régions : i) la Région du Grand Toronto et les environs, qui constituent le plus grand centre métropolitain du Canada, ii) Ottawa, capitale nationale et iii) le corridor de Guelph à London dans le sud de l’Ontario. Les réseaux de câblodistribution de Cable au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve dans l’Est du Canada desservent le reste de ses abonnés. Par le biais de ses réseaux à larges bandes, Cable propose une gamme variée de services, y compris des services de câblodistribution analogique et numérique ainsi que des services d’accès Internet à haute vitesse résidentiels et commerciaux. Au 31 décembre 2001, 85 % des abonnés de Cable étaient branchés à des installations de câblodistribution bidirectionnelles. Cable fait également la location et la vente de vidéocassettes, de DVD et de jeux vidéo par l’intermédiaire de Rogers Video, qui est la deuxième chaîne de clubs vidéo en importance au Canada. Au 31 décembre 2001, Rogers Video exploitait 260 magasins, dont 62 étaient des magasins intégrés où les abonnés peuvent se présenter pour payer leurs factures de services de câblodistribution, d’accès Internet à haute vitesse et de communications sans fil, pour prendre ou retourner du matériel de câblodistribution ou d’accès Internet à haute vitesse et pour acheter des appareils et des services sans fil. Rogers Communications sans fil Inc. est l’une des plus importantes sociétés de télécommunications sans fil au Canada. Au 31 décembre 2001, CSF comptait plus de 3,4 millions d’abonnés, y compris approximativement 3 millions d’abonnés aux services sans fil de transmission de la voix et plus de 400 000 abonnés aux services sans fil de messagerie et de transmission des données. CSF exploite un réseau de transmission de la voix sans fil à couverture continue qui dessert environ 93 % de la population canadienne en mode analogique et environ 85 % de celle-ci en mode numérique, y compris sa technologie de réseau numérique GSM/GPRS offrant des services avancés de transmission de la voix, de messagerie et de transmission des données. CSF estime que ses 3 millions d’abonnés aux services sans fil de transmission de la voix représentent environ 10,4 % de la population canadienne résidant dans ses zones desservies. La couverture des services analogiques et numériques de l’accès multiple à répartition dans le temps (« AMRT ») de CSF s’étend également aux États-Unis par le biais d’ententes d’itinérance avec AT&T Wireless Services, Inc. (« AWS ») et d’autres sociétés de communications sans fil 12 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction aux États-Unis. En outre, CSF fournit des services d’itinérance à l’échelle internationale dans environ 85 pays. Les nouveaux services de pointe GSM/GPRS lancés récemment par CSF sont actuellement disponibles dans à peu près 45 % des zones desservies par AWS aux États-Unis et devraient l’être dans la totalité de ces régions d’ici la fin de 2002. La couverture américaine et internationale augmentera à mesure que CSF conclut des ententes d’itinérance pour ses services GSM/GPRS avec d’autres partenaires américains et internationaux et que ces derniers élargissent la couverture GSM/GPRS de leurs propres réseaux. Rogers Media Inc. exploite des stations de radio et de télévision, publie des magazines destinés aux consommateurs et des périodiques spécialisés et exploite le service de téléachat de la Société. Le groupe de la diffusion exploite 30 stations de radio au Canada (23 stations FM et 7 stations AM), une station de télévision multiculturelle (CFMT-TV à Toronto), une chaîne nationale de télévision spécialisée dans les sports avec des antennes régionales (Rogers Sportsnet) et une station de téléachat (The Shopping Channel). En août 2001, le groupe de la diffusion a conclu une entente avec Standard Radio Inc. visant l’acquisition des éléments d’actif et des activités de 13 stations de radio en Ontario pour une contrepartie totale au comptant de 100 millions de dollars. La concrétisation de cette entente est assujettie à l’autorisation du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (« CRTC »). En outre, le groupe de la diffusion détient des participations minoritaires dans plusieurs chaînes spécialisées au Canada, y compris Viewer’s Choice Canada, Outdoor Life Network (OLN), Tech TV, The Biography Channel, MSNBC et Mystery Channel. Le groupe de l’édition publie plus de 60 magazines destinés aux consommateurs, d’annuaires et de publications professionnelles et d’affaires. En plus des plateformes plus traditionnelles des médias diffusés et imprimés, Media fournit du contenu Internet à un grand nombre des unités de diffusion et d’édition de la Société. B. Tendances récentes de l’industrie Le texte suivant résume brièvement les tendances importantes touchant chacun des secteurs d’activité de Rogers, soit la câblodistribution, les communications sans fil et les médias. Industrie de la câblodistribution Investissement dans des réseaux de câblodistribution améliorés et élargissement de la gamme de services Au cours des dernières années, l’industrie nord-américaine de la câblodistribution a consacré des sommes importantes à l’installation de fibre optique et de matériel électronique ainsi qu’à l’élaboration de services Internet à haute vitesse et de câblodistribution numérique. Ces investissements ont permis aux câblodistributeurs d’offrir des forfaits élargis de services analogiques et numériques, y compris la quasi-vidéo et la vidéo sur demande, la télévision à la carte, les services étagés, la télévision payante, la télévision interactive, la télévision haute définition ainsi que l’accès Internet à haute vitesse. Concurrence accrue des nouvelles entreprises de distribution de diffusion En règle générale, les réseaux de câblodistribution canadiens font face à la concurrence accrue de plusieurs autres réseaux de distribution de diffusion multivoies, y compris deux fournisseurs canadiens de services de diffusion directe par satellite (« DTH »), un fournisseur américain de services de satellite de radiodiffusion directe (« SRD ») et des exploitants de systèmes d’antenne satellite maîtresse (« STSAC ») et de systèmes de distribution multivoies multipoints (« SMDM »). Depuis leur lancement en 1997, les deux fournisseurs de DTH sont devenus de formidables concurrents des câblodistributeurs au Canada. Industrie des communications sans fil Demande d’applications de données perfectionnées et conversion à la technologie sans fil de troisième génération L’évolution des technologies de transmission de données a permis aux fabricants de concevoir des appareils sans fil plus perfectionnés offrant des fonctions avancées comme l’accès au courrier électronique, aux nouvelles, aux renseignements et services financiers, aux achats en ligne et plus. L’accroissement de la demande de services sans fil évolués, tout particulièrement en matière de la transmission des données, a incité les fournisseurs de services sans fil à se convertir aux réseaux numériques de prochaine génération, communément appelés réseaux de troisième génération. Ces derniers permettront d’offrir diverses applications axées sur les données comme l’accès Internet à haute vitesse, les services multimédias et l’accès aux systèmes informatiques des entreprises, comme le courrier électronique et autres. Ainsi, en 2001, CSF a entrepris la première étape de sa conversion à un réseau de troisième génération pour répondre aux demandes du marché. Le 14 janvier 2002, CSF a annoncé qu’elle avait terminé l’installation de son réseau GSM/GPRS, qui couvrait alors 85 % de la population canadienne, et qu’elle entendait élargir cette couverture à 93 % de la population canadienne d’ici le milieu de 2002, soit un pourcentage égal à celui de la couverture de son réseau analogique existant. Enchères du spectre Au début de 2001, Industrie Canada, ministère responsable de la politique canadienne des télécommunications, a organisé des enchères visant des licences d’utilisation du spectre dans la bande de fréquences de 1 900 MHz (services de communications personnelles ou SCP numériques) dans 16 régions du pays. Des 62 licences de SCP régionales offertes, CSF a acquis 23 licences de 10 MHz chacune couvrant diverses régions du Canada, à un coût de 396,8 millions de dollars. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 13 analyse par la direction Industrie des médias Regroupement du secteur de la radiodiffusion En avril 1998, le CRTC annonçait des modifications à sa politique sur la radio commerciale, modifications qui incluaient un assouplissement des restrictions limitant le nombre de stations de radio dont une entreprise pouvait être propriétaire dans un marché donné. Ces modifications touchant la propriété permettent désormais à un propriétaire d’exploiter un maximum de deux stations AM et de deux stations FM dans un marché particulier, sous réserve de certaines restrictions. Par suite de ces modifications, le secteur canadien de la radiodiffusion a fait l’objet d’un certain nombre d’opérations commerciales visant à tirer avantage de l’assouplissement des restrictions relatives à la propriété, lesquelles se sont traduites par un accroissement de la propriété de réseaux par de grands radiodiffuseurs canadiens, comme ce fut le cas du groupe de la diffusion avec l’acquisition de 10 stations de radio en 1999 et de son acquisition en cours (sous réserve de l’approbation du CRTC) de 13 stations de radio en Ontario. Intégration et regroupement des activités dans tous les secteurs des médias Au cours des dernières années, un certain nombre de sociétés dans le domaine des communications et des médias ont formé ou acquis des entreprises et effectué des opérations visant à créer des sociétés multimédias intégrées exerçant des activités dans divers secteurs des médias, notamment la câblodistribution, les communications, la radio et la télévision, l’édition de journaux et de périodiques, le divertissement et le sport ainsi que les services de contenu et d’accès Internet. Rogers exerce ses activités dans plusieurs de ces secteurs, au même titre que d’autres grandes sociétés de communications canadiennes comme BCE , Quebecor Inc. et Canwest Global Communications Corp. C. Survol de la stratégie commerciale Rogers vise à maximiser ses produits et son bénéfice d’exploitation en préservant et en améliorant sa position en tant que l’une des sociétés nationales diversifiées et prédominantes dans le secteur des médias et des communications au Canada. Elle a pour objectif d’être le fournisseur préféré des Canadiens en matière de communications, de divertissement et d’information. La convergence, tant des technologies que des occasions de commercialisation, contribue à façonner et à définir le mode d’exploitation de Rogers. Le groupe de sociétés Rogers veut tirer avantage des possibilités de convergence en combinant ses activités à titre de l’un des groupes d’entreprises les plus diversifiés axés sur l’information et le contenu au Canada, y compris la diffusion, les chaînes spécialisées, l’édition de magazines et de périodiques et les sports, à ses réseaux perfectionnés de câblodistribution à larges bandes et de services sans fil nationaux. Le groupe de sociétés Rogers travaille en vue de déceler les occasions de regroupement des produits et des services ainsi que de commercialisation et de promotion croisées pour fidéliser les clients, accroître l’efficience des opérations et maximiser les produits et le bénéfice d’exploitation. Cable vise à maximiser ses produits et son bénéfice d’exploitation en tirant avantage de ses réseaux de câblodistribution perfectionnés pour répondre aux besoins d’information, de divertissement et de communication de ses abonnés, à partir des services de base jusqu’aux services avancés, y compris la câblodistribution numérique, l’accès Internet à haute vitesse, la quasi-vidéo sur demande (et la vidéo sur demande à partir de 2002) et la télévision haute définition. Les éléments clés de la stratégie de Cable pour atteindre cet objectif sont les suivants : i) concentrer et regrouper les réseaux de câblodistribution dans les principaux centres métropolitains, ii) proposer une large gamme de produits et de services, iii) maintenir des réseaux de câblodistribution perfectionnés, iv) accroître continuellement la qualité et la fiabilité du service, v) tirer avantage des interrelations du groupe de sociétés Rogers pour relever les occasions de regrouper les produits et les services et vi) continuer à améliorer la notoriété de la marque et promouvoir la marque « Rogers » en tant que symbole d’une société de communications diversifiée. CSF vise à maximiser ses produits et à réaliser une croissance rentable en restant un fournisseur prédominant au Canada de produits et de services de qualité dans les secteurs de la transmission de la voix, de la messagerie et de la transmission des données. Les éléments clés de la stratégie de CSF pour atteindre cet objectif sont les suivants : i) maintenir des réseaux perfectionnés, ii) continuer d’élaborer des produits et des services axés sur la segmentation de la clientèle et répondant aux besoins des abonnés, tant actuels que futurs, iii) fournir un excellent service à la clientèle, iv) maintenir et élargir les circuits de distribution existants et v) tirer avantage des relations stratégiques établies entre les sociétés du groupe Rogers et notamment AWS et Radio Shack Canada Inc., détaillant avec qui nous avons conclu une entente d’exclusivité. Media vise à maximiser ses produits et son bénéfice d’exploitation pour toutes ses activités. Les éléments clés pour atteindre cet objectif sont les suivants : i) continuer d’explorer les occasions d’acquisitions stratégiques et d’exécuter sa stratégie de regroupement de stations de radio, ii) maintenir la vente croisée de publicité et le partage du contenu entre les propriétés et les plate-formes (radio, télévision, édition et Internet), iii) mettre l’accent sur le contenu personnalisé et la clientèle ciblée en continuant à constituer un portefeuille d’investissements dans des chaînes spécialisées, des stations de radio et des publications et iv) continuer à tirer avantage de la solide notoriété de ses marques, tant à l’intérieur de Media qu’au niveau de la promotion croisée de ses propriétés sur toutes ses plate-formes, en favorisant la marque « Rogers ». 14 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Réseaux Cable Sauf quelques exceptions, les réseaux de câblodistribution de Cable en Ontario et au Nouveau-Brunswick sont interconnectés à des têtes de ligne régionales à l’aide d’anneaux de fibre optique. Les interconnexions de fibre permettent aux réseaux de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick de fonctionner comme deux grands réseaux de câblodistribution. Les autres abonnés de Cable à Terre-Neuve et dans les régions rurales du Nouveau-Brunswick sont desservis par des têtes de ligne locales. Les têtes de ligne régionales à Toronto (Ontario) et à Moncton (Nouveau-Brunswick) constituent la source de la plupart des signaux de télévision transmis sur les réseaux. L’architecture prédominante de Cable est fondée sur une structure à trois étages composée de nœuds primaires, de nœuds optiques et d’installations coaxiales de distribution. Les nœuds primaires, installés dans chaque communauté desservie par Cable, sont reliés par des réseaux de fibre optique interurbains pour le trafic de télévision, d’Internet, de supervision des réseaux et d’administration. Les réseaux de fibre optique en anneaux assurent la transmission bidirectionnelle des signaux de chaque nœud primaire par le biais de deux chemins en cas de rupture de fibre. Les réseaux de fibre optique à grande capacité assurent une performance et une fiabilité élevées et sont prêts à soutenir la croissance future par le biais de la fibre occulte et des longueurs d’onde lumineuses inutilisées. Chaque nœud primaire dessert généralement à peu près 100 000 abonnés. La fibre optique fait le lien entre le nœud primaire et les nœuds optiques des installations de distribution. Les nœuds optiques sont branchés aux résidences des abonnés à l’aide de câbles coaxiaux assortis d’amplificateurs bidirectionnels pour la télévision interactive et l’accès Internet à haute vitesse. La capacité du câble coaxial a été accrue à maintes reprises à l’aide d’amplificateurs de plus en plus perfectionnés. Le câble coaxial reste le moyen le plus économique pour fournir des services de télévision et d’accès Internet à haute vitesse aux abonnés résidentiels. Chaque groupe d’au plus 600 résidences est desservi par un nœud optique, selon une architecture communément appelée architecture câble à fibre optique-alimentation (« FTTF »). Les installations FTTF transmettent les signaux à des fréquences allant jusqu’à 750 MHz ou 860 MHz en aval, soit vers les résidences, et à 37 MHz en amont, soit à partir des résidences en direction du nœud primaire. La bande passante en aval est jugée suffisante pour soutenir de multiples systèmes de modems câble et le trafic des données provenant des décodeurs numériques interactifs pendant au moins les cinq prochaines années. Au besoin, la capacité en aval pourra être augmentée en réduisant le nombre de résidences desservies par chaque nœud optique. La fibre optique a été installée de manière à permettre la réduction de la taille de chaque nœud, soit de 600 à 300 résidences, en installant des modules émetteurs-récepteurs optiques additionnels. Environ la moitié des installations de Cable a été mise à niveau selon l’architecture FTTF à 750-860 MHz. Dans le cadre du programme prévu d’amélioration des réseaux de Cable, la plus grande partie du reste des installations sera adaptée à l’architecture FTTF d’ici la fin de 2003. Les collectivités plus petites et les régions rurales continueront d’être desservies par une architecture bidirectionnelle plus traditionnelle, avec 2 000 abonnés par nœud et une bande passante en aval de 550 MH z. Au 31 décembre 2001, dans l’ensemble, 85 % des installations de Cable étaient bidirectionnnelles et adressables et au moins 91 % offraient une bande passante en aval d’au moins 550 MHz. Cable est d’avis que son architecture FTTF à 750-860 MHz lui fournit des avantages importants, y compris une bande passante plus large pour les services de télévision et de données, une image de meilleure qualité, une capacité bidirectionnelle accrue, une fiabilité plus grande et un entretien réduit. En outre, les réseaux groupés de câblodistribution desservis par des têtes de ligne régionales assurent un lancement plus rapide de nouveaux services à l’intention de tous les abonnés tout en réduisant les dépenses en immobilisations. CSF CSF exploite un réseau de transmission de la voix sans fil à couverture continue entièrement intégré qui dessert environ 93 % de la population canadienne en mode analogique et environ 85 % de celle-ci en mode numérique, y compris sa technologie de réseau numérique GSM/GPRS offrant des services avancés de transmission de la voix, des données et de messagerie. CSF offre ses services par l’intermédiaire de ses propres installations de transmission par micro-ondes et par fibre optique, qui lui ont permis de déployer un réseau cellulaire national articulé autour d’une seule technologie intégrée, de restreindre sa dépendance vis-à-vis des installations de transmission louées auprès de tiers et de tirer d’importantes marges bénéficiaires de l’acheminement de son propre trafic interurbain. Par le biais du réseau intégré à couverture continue de CSF, les abonnés peuvent faire ou recevoir des appels et utiliser des fonctions particulières sans égard à leur localisation sur le réseau, aussi facilement qu’à l’intérieur de leur zone d’attache. Le réseau de CSF a été conçu et mis en place de manière à offrir une compatibilité complète entre les radiocommunications numériques AMRT à 850 MHz et à 1 900 MHz, ainsi qu’entre les communications numériques AMRT et analogiques à 850 MHz. Le réseau GSM/GPRS permet d’offrir un service intégré à haute vitesse de transmission de la voix et de transmission des données par paquets en continu. En janvier 2002, CSF avait terminé l’installation de sa technologie GSM/GPRS pour 85 % de la population canadienne couverte par son réseau numérique AMRT . D’ici le milieu de 2002, CSF entend élargir sa couverture GSM/GPRS à environ 93 % de la population canadienne, soit un pourcentage égal à celui de la couverture actuelle de son réseau analogique. En 2003, CSF entend améliorer son réseau national GSM/GPRS en y ajoutant le protocole EDGE (données améliorées pour l’évolution du GSM/GPRS), principalement par le biais de la mise à jour des logiciels du matériel de réseau GSM/GPRS. Le protocole EDGE devrait accroître considérablement le débit de transmission des données sur le réseau GSM/GPRS. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 15 analyse par la direction D. Survol de la réglementation gouvernementale Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (« CRTC ») Au Canada, les activités de diffusion, y compris les réseaux de câblodistribution et les stations de radio et de télévision de Rogers, sont autorisées et réglementées par le CRTC en vertu de la Loi sur la radiodiffusion (Canada). En vertu de celle-ci, le CRTC est responsable de la réglementation et de la surveillance de tous les aspects du système canadien de diffusion en vue de réaliser certains objectifs stratégiques qui y sont énoncés. Il est également responsable, en vertu de la Loi sur les télécommunications (Canada), de la réglementation des entreprises de télécommunications, y compris les services cellulaires, de SCP et de messagerie de CSF ainsi que toutes les activités de télécommunications de Cable. Industrie Canada Au Canada, les aspects techniques de l’exploitation des stations de radio et de télévision et l’octroi de licences d’utilisation du spectre pour les services cellulaires, de SCP , de téléappels et des autres systèmes de radiotélécommunications sont assujettis aux exigences et à la supervision d’Industrie Canada, ministère du gouvernement fédéral. Industrie Canada peut établir des normes techniques pour les télécommunications en vertu de la Loi sur la radiocommunication (Canada) et de la Loi sur les télécommunications. Restrictions relatives au contrôle et à la propriété par des non-Canadiens Les non-Canadiens sont autorisés à détenir et à contrôler, directement ou indirectement, jusqu’à 331/3 % des actions comportant droit de vote et 331/3 % des droits de vote d’une société de portefeuille dont une filiale en exploitation détient une licence délivrée en vertu de la Loi sur la radiodiffusion. En outre, jusqu’à 20 % des actions comportant droit de vote et 20 % des droits de vote d’un titulaire de licence en exploitation peuvent être détenus et contrôlés, directement ou indirectement, par des non-Canadiens. Le chef de la direction ainsi que 80 % des membres du conseil d’administration d’un titulaire de licence en exploitation doivent être des résidents canadiens. Il n’y a pas de restrictions quant au nombre d’actions ne comportant pas droit de vote pouvant être détenues par des non-Canadiens, que ce soit au niveau d’une société de portefeuille ou d’un titulaire de licence. Le CRTC peut établir à son gré si un titulaire de licence est contrôlé ou non par des non-Canadiens. Faits nouveaux relatifs à la réglementation Cable En décembre 2001, le CRTC a émis une ordonnance d’exemption selon laquelle de petits réseaux de câblodistribution ne seront pas tenus d’obtenir une licence de diffusion, sous réserve de certaines restrictions. Cette ordonnance s’applique à environ 70 des réseaux de câblodistribution de Cable à Terre-Neuve et au NouveauBrunswick. En outre, un câblodistributeur peut faire une demande de déréglementation des tarifs de base pour ses réseaux desservant plus de 5 000 abonnés, sous réserve de certaines restrictions. Par conséquent, Cable a présenté une demande, qui a été acceptée, visant la déréglementation des tarifs de base pour ses réseaux desservant St. Thomas, Woodstock, Ottawa et London, en Ontario. En janvier 2002, Cable a soumis une autre demande de même nature au sujet de 12 de ses réseaux en Ontario desservant la Région du Grand Toronto, Guelph, Kitchener et la Baie Georgienne. En juin 2001, le CRTC a annoncé un changement de fond aux termes duquel il allait permettre aux câblodistributeurs et à leurs apparentés de posséder des participations, y compris des participations majoritaires, dans des services analogiques de télévision payante ou spécialisée. Ce changement permet aux câblodistributeurs de faire directement concurrence aux autres distributeurs de diffusion verticalement intégrés comme le groupe BCE, Bell ExpressVu LLP et CTV. Le CRTC a octroyé 21 nouvelles licences d’exploitation de services spécialisés canadiens numériques qui devront être offerts par les câblodistributeurs et les autres distributeurs de diffusion fournissant des services numériques. En outre, plus de 270 services spécialisés canadiens numériques ont été autorisés, mais sans droit de distribution garanti. Les câblodistributeurs et les autres distributeurs de diffusion ou leurs affiliés peuvent détenir des participations dans ces nouveaux services numériques, sous réserve de certaines restrictions. Un grand nombre de ces nouveaux services numériques spécialisés a été lancé au quatrième trimestre de 2001. CSF En novembre 2000, le CRTC a rendu une décision qui touche aux fondements mêmes du mécanisme grâce auquel il perçoit les « cotisations » qui financent la prestation des services téléphoniques de base dans les régions à coût élevé. Auparavant, les cotisations étaient calculées en fonction de chaque minute d’appel interurbain. En vertu du nouveau régime en vigueur depuis le 1er janvier 2001, tous les fournisseurs de services de télécommunications, y compris les fournisseurs de services sans fil, tels CSF , sont tenus de cotiser un pourcentage du chiffre d’affaires tiré des services de télécommunications au Canada au fonds mis sur pied pour financer la prestation des services téléphoniques de base. Le pourcentage de cette cotisation a été fixé à 4,5 % pour 2001. Il a été établi de manière temporaire à 1,4 % pour 2002, et le CRTC devrait vraisemblablement annoncer le taux définitif d’ici le milieu de 2002. 16 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Media En avril 1998, le CRTC a annoncé des modifications à sa politique sur la radio commerciale, modifications qui incluent un assouplissement des restrictions limitant le nombre de stations de radio dont une entreprise pouvait être propriétaire dans un marché donné. Ces modifications touchant la propriété permettent désormais à un propriétaire d’exploiter jusqu’à trois stations diffusant dans une même langue dans les marchés plus petits et un maximum de deux stations AM et deux stations FM dans les marchés desservis par au moins huit stations commerciales diffusant dans une même langue. E. Concurrence Cable En règle générale, les réseaux de câblodistribution de Cable font face à la concurrence de deux fournisseurs canadiens de services par satellite de DTH, des émetteurs de signaux de télévision en direct locaux et régionaux et des autres distributeurs de signaux multivoies payants, y compris les fournisseurs de SRD (États-Unis), de STSAC et de SMDM. Les services supplémentaires de Cable comme les chaînes de films, les superstations et les services à la carte sont également en concurrence à divers degrés avec les autres médias de communication et de divertissement, y compris la vidéo domestique, les salles de cinéma et le théâtre. Depuis leur lancement en 1997, les deux fournisseurs de DTH autorisés par le CRTC à offrir leurs services au Canada (Bell ExpressVu LLP et Star Choice Communications Inc.) sont devenus de sérieux concurrents des câblodistributeurs au Canada. Les services d’accès Internet à haute vitesse de Cable font habituellement face à la concurrence d’un certain nombre d’autres fournisseurs d’accès Internet (« FAI ») offrant également des services résidentiels et commerciaux. De nombreux FAI n’offrent qu’un accès commuté, dont la vitesse de téléchargement est de loin inférieure à celle des technologies à larges bandes, comme les modems câble ou DSL. Les services de Cable sont directement en concurrence avec les services d’accès Internet à haute vitesse DSL de Bell Canada en Ontario et avec les services DSL de NB Tel et de NewTel dans certaines des zones desservies par Cable, respectivement, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve. Rogers Video fait face à la concurrence des autres chaînes de location et de vente de vidéocassettes, de DVD et de jeux vidéo, comme BlockBuster Inc., ainsi que des boutiques possédées et exploitées par des particuliers. La concurrence est généralement fondée sur l’emplacement, les tarifs et la disponibilité des titres. CSF Le secteur canadien des communications sans fil se caractérise par une forte concurrence. Sur le marché de la transmission de la voix et de la transmission des données sans fil, CSF livre concurrence aux autres fournisseurs de services cellulaires et de SCP numériques ainsi qu’aux entreprises qui utilisent ou seront susceptibles d’utiliser les technologies sans fil actuelles et émergentes. Sur le marché de la messagerie sans fil, CSF concurrence également de nombreux fournisseurs locaux et nationaux de services de téléappels. La concurrence à laquelle se livrent les fournisseurs de services sans fil pour attirer de nouveaux abonnés se fonde essentiellement sur les tarifs, l’éventail des services offerts, le raffinement de la technologie utilisée, la qualité du service, l’ampleur du réseau de distribution, les zones desservies, la capacité de service et le succès de stratégie de commercialisation. Plus précisément, CSF fait actuellement concurrence, à l’échelle nationale, à Telus Communications Inc., à Microcell Telecommunications Inc. et à Bell Mobilité, ainsi qu’aux petites sociétés de téléphone conventionnelles régionales indépendantes dans leurs zones desservies respectives. Media Les stations de radio du groupe de la diffusion concurrencent les autres stations sur leur marché respectif ainsi que d’autres médias comme les journaux, la télévision, la publicité extérieure, le publipostage direct et la radio sur Internet. La concurrence au sein de l’industrie de la diffusion a lieu principalement dans les marchés individuels. À l’échelle nationale, le groupe de la diffusion est généralement en concurrence avec Corus Entertainment, Standard Radio et CHUM Radio, qui possèdent et exploitent toutes des stations dans l’ensemble du Canada. La station CFMT-TV livre surtout concurrence aux stations de télévision de Toronto et du sud de l’Ontario pour attirer des téléspectateurs et des annonceurs. Parmi les stations concurrentes, on compte notamment celles de la Région du Grand Toronto et les stations américaines à proximité de la frontière. Rogers Sportsnet est en concurrence principalement avec The Sports Network (« TSN ») et Headline Sports sur le plan de l’auditoire. La station The Shopping Channel est en concurrence avec les entreprises de commerce de détail, de vente par catalogue, de commerce sur Internet et de vente par publipostage direct en ce qui a trait à la vente de ses produits. Sur le plan de la diffusion, The Shopping Channel livre concurrence aux autres stations, particulièrement celles qui diffusent des infomerciaux, pour fidéliser les téléspectateurs. L’industrie canadienne du magazine est un secteur hautement concurrentiel, tant au point de vue du lectorat que de celui des annonceurs. Cette concurrence provient des autres magazines canadiens ainsi que des magazines étrangers, surtout américains, qui se vendent très bien au Canada. Jusqu’à tout récemment, la concurrence des publications étrangères ne s’était livrée qu’auprès des lecteurs en raison des restrictions imposées aux sociétés étrangères à l’égard de la publicité dans les magazines canadiens. Ces restrictions ont toutefois été considérablement réduites depuis la promulgation en 1999 de la Loi sur les services publicitaires fournis par des éditeurs étrangers (Canada) et les modifications apportées à la législation fiscale canadienne. On devrait assister au cours des prochaines années à une augmentation de la concurrence de la part des magazines américains au chapitre des revenus publicitaires. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 17 analyse par la direction F. Opérations intersociétés et entre apparentés Ententes intersociétés Rogers a conclu des ententes en matière d’exploitation avec certaines de ses filiales, y compris Cable, CSF et Media, dont les plus importantes sont résumées ci-après. Ententes de services de gestion Cable, CSF et Media ont conclu individuellement des ententes de services de gestion avec Rogers aux termes desquelles la Société leur fournit des services supplémentaires à la direction, ainsi que des services administratifs, financiers, de planification stratégique et autres. Ces services se rapportent notamment à des conseils fiscaux, à des questions de réglementation canadienne, à des conseils financiers (y compris la préparation des plans d’entreprise et des projections financières de même que l’évaluation des projets de dépenses en immobilisations), à la participation au conseil d’administration et aux comités du conseil de la filiale concernée, à des conseils et à de l’aide relativement aux relations avec les employés, à la vérification interne, à l’approvisionnement et à diverses questions juridiques. Conformément aux modalités de chacune de ces ententes, chaque filiale a accepté de verser des honoraires à Rogers qui, dans le cas de Cable et de Media, correspondent à 2 % du chiffre d’affaires consolidé trimestriel de la filiale, sous réserve de certaines exceptions, et qui, dans le cas de CSF, sont égaux à un montant de 8 millions de dollars par année (rajusté pour refléter l’évolution de l’indice des prix à la consommation au Canada depuis le 1er janvier 1991) ou à un montant établi par Rogers et les administrateurs indépendants siégeant au comité de vérification de CSF, aux termes des lignes directrices précisées dans l’entente de services de gestion avec CSF (en tenant compte notamment d’une quote-part des frais généraux de Rogers, majorée de 15 %), selon le plus élevé des deux montants. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001, les paiements faits à Rogers par Cable, CSF et Media, conformément aux ententes, s’élevaient respectivement à 28,8 millions de dollars, à 10,7 millions de dollars et à 10,7 millions de dollars. Ententes de partage des coûts Afin de tirer avantage des économies d’échelle et de réduire l’ensemble des coûts, Cable, CSF et Media partagent avec Rogers les coûts d’approvisionnement, des ressources humaines, des centres d’appels, d’administration des immeubles et du centre informatique de Rogers. Ces services communs sont fournis par Rogers Shared Services (« RSS »), qui est une division de la Société. En général, dans la mesure où RSS engage des dépenses, celles-ci sont remboursées par les filiales de Rogers selon le principe de la récupération des coûts, conformément aux services fournis par RSS pour le compte des filiales. CSF et Cable ont conclu des ententes visant le partage au prorata des coûts de certaines installations de transmission par micro-ondes et par fibre optique. Puisque ces installations entraînent des coûts fixes importants, Cable et CSF sont en mesure de réaliser des économies d’échelle en les partageant, de sorte qu’il en découle une réduction des dépenses en immobilisations. En outre, CSF facture des frais à une division de Cable pour l’utilisation de ses circuits de transmission et de liaison des données. CSF donne en location des locaux à bureaux à Rogers et à d’autres filiales. De plus, Rogers donne en location des locaux à bureaux et d’entreposage à certaines de ses filiales. Occasions favorables pour CSF Rogers et CSF ont convenu, aux termes d’une entente de convergence et de transfert, que Rogers, sous réserve des approbations nécessaires des organismes de réglementation, des prêteurs ou d’autres parties, continuera d’exercer toutes ses activités liées aux services cellulaires et de communications mobiles, y compris les SCP, par l’intermédiaire de CSF. Rogers est d’avis qu’une telle entente permet de réduire la possibilité de conflits d’intérêts entre elle-même et CSF, de même qu’au niveau des dirigeants ou administrateurs de Rogers qui sont également dirigeants ou administrateurs de CSF. Opérations entre apparentés Au cours de l’exercice, la Société a conclu diverses opérations entre apparentés qui sont décrites aux notes 5 et 16 afférentes aux états financiers consolidés. G. Dividendes Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2000, la Société a versé 10,2 millions de dollars en dividendes sur ses actions de catégorie A comportant droit de vote, sur ses actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote et sur ses actions privilégiées convertibles de série B et de série E. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2001, une tranche de 14 000 $ des dividendes déclarés en 2001 a été versée sur les actions privilégiées convertibles de série B et de série E détenues par les participants au régime d’achat d’actions de la direction de la Société. Avant 2000, aucun dividende n’avait été versé sur les actions de catégorie A comportant droit de vote ni sur les actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote depuis l’exercice terminé le 31 août 1982. Nul ne sait si, ni quand, le versement régulier de dividendes reprendra. Des dividendes ne peuvent être versés sur les actions de catégorie A comportant droit de vote ou sur des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote tant que tous les dividendes accumulés et impayés sur les actions privilégiées de la Société n’auront pas été versés ou qu’une provision à cet égard n’aura pas été constituée. Au 31 décembre 2001, 18 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction la Société avait déclaré et versé tous les dividendes prévus sur ses actions privilégiées conformément aux modalités de celles-ci. La Société a versé des dividendes sur ses actions privilégiées et sur ses titres privilégiés convertibles d’environ 26,1 millions de dollars, 30,0 millions de dollars, 20,3 millions de dollars, 18,6 millions de dollars et 18,6 millions de dollars (déduction faite du recouvrement des impôts sur les bénéfices) respectivement au cours des exercices terminés les 31 décembre, respectivement, 1997, 1998, 1999, 2000 et 2001. Par ailleurs, la Société a comptabilisé en 2001 des intérêts accrus d’environ 32,2 millions de dollars (15,2 millions de dollars en 2000) sur ses titres privilégiés, déduction faite du recouvrement d’impôts de 24,9 millions de dollars (11,8 millions de dollars en 2000). H. Résultats d’exploitation et financiers Résumé des résultats financiers consolidés (en millions de dollars, sauf les données par action) Exercices terminés les 31 décembre Produits Cable CSF 1 Media Éléments non sectoriels et écritures d’annulation Total des produits1 Charges d’exploitation Cable CSF 1 Media Éléments non sectoriels et écritures d’annulation Total des charges d’exploitation1 Bénéfice d’exploitation Cable 2001 2000 Écart en % 1 433,0 $ 1 753,2 721,7 4,8 1 291,2 $ 1 639,1 681,0 – 11,0 7,0 6,0 – 3 912,7 $ 3 611,3 $ 8,3 916,2 $ 1 341,3 653,4 49,3 833,4 $ 1 228,2 603,6 28,4 9,9 9,2 8,3 73,6 2 960,2 $ 2 693,6 $ 9,9 516,8 $ 411,9 68,3 (44,5) 457,8 $ 410,9 77,4 (28,4) 12,9 0,2 (11,8) – 952,5 $ 1 386,8 $ 917,7 $ 776,3 $ 3,8 78,6 (434,3)$ 141,4 $ – 2 CSF Media Éléments non sectoriels et écritures d’annulation Total du bénéfice d’exploitation2 Autres produits et charges, montant net Bénéfice net (perte) 2 Bénéfice d’exploitation en pourcentage des produits Cable CSF Media Total Bénéfice (perte) par action De base Dilué(e) Dépenses en immobilisations Cable CSF Media Éléments non sectoriels et écritures d’annulation Total 36,1 % 23,5 % 9,5 % 35,5 % 25,1 % 11,4 % 24,3 % 25,4 % (2,41)$ (2,41) 0,44 $ 0,42 749,7 $ 654,5 18,8 (2,3) 650,3 $ 526,0 34,1 2,3 1 420,7 $ 1 212,7 $ – – 15,3 24,4 (44,9) – 17,2 1 Les produits et les charges de CSF ont été retraités pour comptabiliser les produits bruts d’itinérance conformément aux pratiques de l’industrie et aux directives récentes en comptabilité. Les charges d’itinérance liées aux abonnés sont maintenant inscrites à titre de charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Par conséquent, les produits des exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 ont augmenté, respectivement, d’environ 109,4 millions de dollars et 107,0 millions de dollars, et les charges d’exploitation et les frais généraux et administratifs ont grimpé des mêmes montants. Ce changement n’a eu aucune incidence sur le bénéfice d’exploitation des exercices présentés. Tous les chiffres relatifs aux produits (y compris les produits moyens par abonné) et aux charges d’exploitation (y compris les charges d’exploitation mensuelles moyennes par abonné avant le coût des ventes et de commercialisation) figurant dans la présente analyse reflètent ce changement. 2 Aux fins des présentes, le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter en 2001 (coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home) et d’autres éléments hors exploitation et non susceptibles de se répéter. Il est largement utilisé au sein de l’industrie des télécommunications pour évaluer et comparer les résultats d’exploitation. Pour plus de détails sur ces exclusions, il y a lieu de se reporter à la rubrique « Autres produits et charges » paraissant ci-après. Le bénéfice d’exploitation n’est pas défini dans les PCGR du Canada et des États-Unis, de sorte qu’il n’est pas un substitut au bénéfice net ou aux flux de trésorerie établis conformément aux PCGR du Canada et des États-Unis. Le bénéfice d’exploitation sectoriel présenté exclut l’incidence des honoraires de gestion payés à la Société puisque ces derniers sont annulés lors de la consolidation. Il y a lieu de se reporter à la note 15 afférente aux états financiers consolidés pour obtenir de l’information sur les produits et les charges sectoriels et sur l’incidence de leur annulation lors de la consolidation. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 19 analyse par la direction Revue des résultats financiers consolidés de 2001 Les produits consolidés se sont élevés à 3 912,7 millions de dollars en 2001, en hausse de 301,4 millions de dollars ou 8,3 % par rapport à ceux de 3 611,3 millions de dollars en 2000. Cable a rapporté une tranche de 141,8 millions de dollars de cette hausse, CSF, 114,1 millions de dollars, et Media, 40,7 millions de dollars. Le bénéfice d’exploitation consolidé a atteint 952,5 millions de dollars, en hausse de 34,8 millions de dollars ou 3,8 % comparativement à celui de 917,7 millions de dollars en 2000. Cable a généré une augmentation de 59,0 millions de dollars du bénéfice d’exploitation, alors que le bénéfice d’exploitation de CSF était relativement inchangé et que celui de Media baissait de 9,1 millions de dollars d’un exercice à l’autre. Le bénéfice d’exploitation consolidé exprimé en pourcentage des produits (la « marge bénéficiaire d’exploitation ») a diminué, passant de 25,4 % en 2000 à 24,3 % en 2001, principalement en raison de la baisse des marges de CSF et de Media, contrebalancée par l’augmentation de celle de Cable. Il y a lieu de se reporter à la revue des résultats sectoriels pour obtenir plus de renseignements sur les produits et sur les charges et le bénéfice d’exploitation de chaque division. Sur une base consolidée, compte tenu des éléments des autres produits et charges présentés plus loin, la Société a subi une perte de 434,3 millions de dollars au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2001, comparativement à un bénéfice net de 141,4 millions de dollars en 2000. Il y a lieu de se reporter à la rubrique intitulée « Liquidités et ressources en capital » pour obtenir de l’information sur l’évolution du résultat net d’un exercice à l’autre. Autres produits et charges Les autres produits et charges comprennent les postes de produits et de charges consolidés qui servent à rapprocher le bénéfice d’exploitation et le bénéfice net selon les PCGR du Canada. La présente rubrique doit être lue conjointement avec la note 15 afférente aux états financiers consolidés pour obtenir de l’information sur les montants sectoriels et sur l’incidence de leur annulation au montant de la consolidation. (en millions de dollars) Exercices terminés les 31 décembre 2001 2000 Coûts de résiliation de l’entente avec At Home Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution Coûts de réduction de l’effectif Gain sur la vente de filiales Gain sur la vente d’investissements, moins la dévaluation Produit tiré de la résiliation d’une entente de fusion Pertes sur des investissements comptabilisés à la valeur de consolidation Revenu de placement et autres produits Amortissement et intérêts Impôts sur les bénéfices Part des actionnaires minoritaires 44,0 $ 16,5 13,1 (86,2) 38,0 – 81,6 (24,5) 1 351,2 43,1 (90,0) –$ 10,6 – – (112,5) (222,5) 2,7 (5,1) 1 090,4 47,5 (34,8) Total 1 386,8 $ 776,3 $ Coûts de résiliation de l’entente avec At Home Cable offrait des services d’accès Internet à haute vitesse aux termes d’une entente exclusive avec At Home Corporation (« At Home »), fournisseur d’accès à larges bandes situé aux États-Unis. At Home offrait aux abonnés Internet à haute vitesse de la Société un contenu sur bandes larges, l’accès à Internet et des applications comme le courrier électronique. En 2001, Cable a accéléré la construction de son propre réseau d’accès Internet à haute vitesse, pour remplacer celui d’At Home, ainsi que le transfert de ses abonnés Internet à haute vitesse vers son propre réseau. Par conséquent, elle a engagé des charges d’exploitation ponctuelles de 44,0 millions de dollars, principalement composées d’un paiement de 15,0 millions de dollars US aux termes d’un accord de transition et de charges additionnelles sectorielles relativement au service à la clientèle et aux communications connexes. Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution En 2000, la Société a conclu une entente avec Shaw Communications Inc. (« Shaw ») portant sur l’échange de certaines propriétés canadiennes de câblodistribution en date du 1er novembre 2000. Les coûts engagés pendant la première moitié de 2001 pour intégrer les réseaux de Shaw ont totalisé 15,0 millions de dollars et s’ajoutaient à ceux de 10,6 millions de dollars affectés en 2000. En outre, la Société a dépensé 1,5 million de dollars pour réunir les systèmes de facturation et de service à la clientèle à la suite de l’acquisition de Cable Atlantic en février 2001. Coûts de réduction de l’effectif En 2001, Media a réduit l’effectif de ses divisions de l’édition et iMedia d’environ 170 employés et a engagé 13,1 millions de dollars au titre des indemnités de départ et des charges connexes. Dans le cadre de cette rationalisation de l’effectif, la Société a fermé sa division iMedia et plusieurs sites Web et elle a restructuré d’autres sites d’information gérés par le groupe de l’édition. 20 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Gain sur la vente de filiales La Société a vendu certains éléments d’actif au cours de l’exercice, y compris ses réseaux de câblodistribution en Alaska desservant environ 7 400 abonnés, pour un gain de 17,8 millions de dollars, et Bowdens Media Monitoring, pour un gain de 33,4 millions de dollars, de même qu’elle a établi qu’une provision de 35,0 millions de dollars, qui avait été constituée à l’égard de certains éléments de passif éventuels liés à la vente d’une filiale au cours d’un exercice antérieur, n’était plus nécessaire; par conséquent, elle a inclus le montant de cette provision dans le gain sur la vente de filiales au quatrième trimestre. Au total, le gain sur la vente de filiales, avant les impôts, s’est élevé à 86,2 millions de dollars. Gain sur la vente d’investissements et dévaluation d’investissements En 2001, la Société a vendu 970 000 actions ordinaires de Terayon Communications Systems, Inc., pour un produit et un gain sur la vente, avant les impôts, de 16,2 millions de dollars. En outre, la Société a vendu 650 000 actions de Liberate Technologies, Inc. pour un produit de 11,7 millions de dollars et un gain sur la vente, avant les impôts, de 7,1 millions de dollars. Au total, le gain sur la vente d’investissements s’est établi à environ 23,3 millions de dollars. En 2000, la Société avait constaté des gains sur la vente d’investissements totalisant 114,2 millions de dollars à la suite de la cession d’actions dans Les Communications par satellite canadien, Inc., Liberate Technologies, Inc. et Terayon Communications Systems, Inc. Au quatrième trimestre de 2001, la Société a comptabilisé des dévaluations d’investissements temporaires et dans des sociétés fermées pour un montant de 61,2 millions de dollars. En 2000, elle avait comptabilisé une dévaluation de 1,7 million de dollars de ses investissements dans certaines sociétés fermées. Pertes sur des investissements comptabilisés à la valeur de consolidation La Société comptabilise sa quote-part des résultats des sociétés qu’elle ne contrôle pas mais sur lesquelles elle peut exercer une influence notable. La principale composante des pertes constatées en 2001 se rapporte à celles du club de baseball des Blue Jays de Toronto (« Blue Jays »). En date du 31 décembre 2000, la Société a acquis une participation de 80 % dans les Blue Jays en contrepartie de 163,9 millions de dollars au comptant, déduction faite de l’encaisse acquise. En date du 1er avril 2001, Rogers Telecommunications Ltd. (« RTL »), société contrôlée par l’actionnaire dominant de la Société, a acquis les actions privilégiées de catégorie A de la filiale de RCI possédant les Blue Jays (« Blue Jays Holdco ») pour 30,0 millions de dollars. Ces actions privilégiées de catégorie A comportent le droit de vote et sont rachetables au comptant pour 30,0 millions de dollars, plus les dividendes accumulés et impayés, au gré de Blue Jays Holdco, en tout temps après le 14 septembre 2004. Un tel rachat nécessite le consentement d’un comité du conseil d’administration de Blue Jays Holdco, composé d’administrateurs non apparentés à RTL ni aux sociétés associées ou à l’actionnaire dominant de RTL, ainsi que le consentement préalable par écrit du conseil d’administration de la Société. La Société a l’option d’acquérir ces actions privilégiées de catégorie A en tout temps, mais elle ne prévoit pas lever cette option dans un avenir prévisible. Les actions privilégiées de catégorie A donnent droit à un dividende cumulatif de 9,167 % par année. Pour les périodes allant jusqu’au 31 juillet 2004, Blue Jays Holdco peut payer en nature les dividendes cumulatifs sur ses actions privilégiées de catégorie A, en transférant à RTL des reports prospectifs de pertes fiscales dont la valeur convenue correspond au montant des dividendes. En 2001, la Société a versé 52,3 millions de dollars aux Blue Jays pour éponger une partie des pertes d’exploitation du club de baseball. La Société a l’intention de continuer à financer les besoins de trésorerie des Blue Jays en 2002, besoins qui devraient atteindre approximativement 55,0 millions de dollars. Ce montant est prévu dans les sorties de fonds liées à l’exploitation de 2002, moins les variations du fonds de roulement et des liquidités disponibles au 31 décembre 2001. La Société a l’option d’acquérir la participation minoritaire dans les Blue Jays en tout temps mais, en tout temps après le 15 décembre 2003, le propriétaire de la participation minoritaire peut obliger la Société à le faire pour environ 45,0 millions de dollars, plus les intérêts à 9 % par année calculés à partir du 15 décembre 2000. Cette obligation a été constatée à titre de passif par la Société. En raison de l’émission des actions privilégiées de catégorie A de Blue Jays Holdco à RTL , la Société ne contrôle plus les Blue Jays. Par conséquent, depuis le 1er avril 2001, la Société comptabilise son investissement dans les Blue Jays à la valeur de consolidation et ne consolide plus les comptes des Blue Jays. Le propriétaire de la participation minoritaire de 20 % dans les Blue Jays n’est pas tenu d’éponger les pertes d’exploitation des Blue Jays et, par conséquent, conformément aux PCGR, la Société a comptabilisé la totalité des pertes d’exploitation des Blue Jays en 2001. Durant la période allant du 1er avril au 31 décembre 2001, la Société a constaté des pertes de participation de 82,6 millions de dollars. Les résultats d’exploitation des Blue Jays pour les trois mois arrêtés au 31 mars 2001 ont été consolidés dans l’état des résultats de la Société. Pour la période allant du 1 er janvier au 31 mars 2001, la Société a inscrit les pertes d’exploitation de 13,5 millions de dollars des Blue Jays dans son bénéfice d’exploitation consolidé. (Il y a lieu de se reporter à la note 6 A) i) afférente aux états financiers consolidés.) Amortissement et intérêts L’amortissement s’est élevé à 920,9 millions de dollars en 2001, en hausse de 190,1 millions de dollars ou 26,0 % par rapport à 730,8 millions de dollars pendant l’exercice précédent. L’augmentation de l’amortissement était essentiellement attribuable aux niveaux plus élevés des immobilisations de Cable et de CSF et aux dépenses Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 21 analyse par la direction en découlant, de même qu’à la réduction de la durée de vie présumée de certains éléments d’actif des réseaux sans fil de la Société à partir du 1er janvier 2001. Les intérêts débiteurs ont atteint 430,3 millions de dollars en 2001, en croissance de 70,7 millions de dollars ou 19,7 % comparativement à 359,6 millions de dollars en 2000. L’accroissement des niveaux d’endettement de Cable et de CSF, en raison des dépenses en immobilisations est la principale raison de la hausse des intérêts débiteurs d’un exercice à l’autre. Ces derniers ont été partiellement contrebalancés par les intérêts créditeurs sur les soldes d’encaisse élevés durant l’exercice. Les intérêts créditeurs sont constatés au poste « Revenu de placement et autres produits ». Impôts sur les bénéfices La charge d’impôts est calculée selon les PCGR du Canada, tel qu’il est décrit aux notes 1 I) et 12 afférentes aux états financiers consolidés. Part des actionnaires minoritaires La part des actionnaires minoritaires, soit la part de 47,6 % des pertes de CSF revenant aux actionnaires minoritaires, a atteint 90,0 millions de dollars en 2001, contre 34,8 millions de dollars en 2000. Résultat net par action Rogers a subi une perte de 434,3 millions de dollars en 2001, ou 2,41 $ par action (après la distribution sur les titres privilégiés convertibles et les intérêts courus sur les titres privilégiés, ou « après la distribution sur les titres privilégiés »), par rapport à un bénéfice net de 141,4 millions de dollars en 2000, ou 0,44 $ par action (après la distribution sur les titres privilégiés). Le bénéfice net de 2000 incluait 222,5 millions de dollars tirés de la résiliation de l’entente de fusion avec Le Groupe Vidéotron ltée (« Vidéotron »). Sans tenir compte des éléments non susceptibles de se répéter au cours des deux exercices, Rogers a constaté une perte de 395,5 millions de dollars ou 2,23 $ par action (après la distribution sur les titres privilégiés) en 2001, contre une perte de 90,1 millions de dollars ou 0,69 $ par action (après la distribution sur les titres privilégiés) en 2000. En 2001, le nombre moyen pondéré des actions ordinaires des catégories A et B en circulation a augmenté pour s’établir à 208,6 millions, comparativement à 203,8 millions en 2000. Les nombres d’actions et les résultats par action susmentionnés reflètent le résultat de base par action. I. Employés Au 31 décembre 2001, Rogers comptait approximativement 13 500 employés équivalent temps plein (« ETP ») dans l’ensemble de ses unités d’exploitation, soit une augmentation de près de 700 ETP par rapport à la taille de l’effectif au 31 décembre 2000. Les variations du niveau d’emploi des principales unités sont présentées ci-après. À la fin de l’exercice, CSF comptait 4 100 ETP, soit 400 de plus que le nombre de 3 700 au 31 décembre 2000. L’accroissement du personnel du service à la clientèle lié à la croissance des activités explique la plus grande partie de la hausse d’un exercice à l’autre. À la fin de l’exercice, Cable comptait 6 000 ETP, soit 600 de plus que le nombre de 5 400 au 31 décembre 2000. L’intégration d’environ 150 employés de Cable Atlantic et les augmentations du personnel des services techniques, de vente et à la clientèle ainsi que des clubs vidéo expliquent la hausse d’un exercice à l’autre. À la fin de l’exercice, Media comptait 2 700 ETP, soit 400 de moins que le nombre de 3 100 au 31 décembre 2000. La taille de l’effectif a diminué à la suite de la vente de Bowdens Media Monitoring et des programmes de réduction de l’effectif au sein des divisions de l’édition et iMedia. RSS et le siège social de la Société ont augmenté la taille de leur effectif d’environ 100 ETP en 2001. En 2001, le total de la rémunération versée aux employés (à temps plein et à temps partiel) s’est élevé à environ 698,0 millions de dollars, en hausse de 95,0 millions de dollars ou 15,8 % par rapport aux 603 millions de dollars pendant l’exercice précédent. J. Cable Aperçu de 2001 – Cable Aux fins de la présente analyse, les résultats financiers de Cable sont présentés sous les catégories suivantes, soit 1) la câblodistribution, 2) le service Internet à haute vitesse et 3) les clubs vidéo. La câblodistribution comprend les produits tirés des services de câblodistribution analogiques et numériques. Les produits tirés des services de câblodistribution analogiques se composent des frais du service de câblodistribution de base, plus les frais des services étagés, les frais d’installation et d’accès pour l’utilisation de la capacité des canaux par des tiers. Les produits tirés des services de câblodistribution numériques se composent des frais de service des canaux numériques, y compris les frais de service à supplément et spécialisé, des frais de service de la télévision à la carte, des frais de service de la télévision interactive, des frais de location des décodeurs et les frais d’installation. Les produits tirés des services Internet à haute vitesse se composent des frais de services Internet à haute vitesse et les frais de location de modems plus les frais d’installation, imputés aux particuliers et aux entreprises. Les produits tirés des clubs vidéo comprennent la vente et la location de vidéocassettes, de DVD, de jeux vidéo et la vente de confiseries. 22 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Les charges d’exploitation de la câblodistribution se composent 1) du coût des services de programmation, 2) des redevances payées pour le contenu et l’accès au service Internet à haute vitesse, 3) de l’amortissement lié à l’acquisition de matériel de vidéos et de films, 4) des frais de vente et de commercialisation, 5) des frais d’exploitation technique, 6), des frais du service à la clientèle, 7) des frais de la télévision communautaire et 8) des frais généraux et administratifs. Le coût de la programmation comprend les paiements mensuels prévus aux contrats pour l’acquisition de programmes, versés directement au diffuseur, ainsi que les droits d’auteur collectifs et le Fonds canadien de télévision. Avant octobre 2001, Cable versait à At Home les paiements de redevance calculés en fonction d’une formule fondée sur le pourcentage de ses produits tirés du service Internet à haute vitesse et (ou) sur le nombre de ses abonnés. En échange de ces paiements de redevances, At Home fournissait aux abonnés de At Home de Cable du contenu et l’accès à Internet, y compris le courrier électronique. Le coût des produits vendus des clubs vidéo comprend l’amortissement du coût des vidéocassettes et des DVD ainsi que le coût direct des biens vendus sur la marchandise non louée. Les frais de vente et de commercialisation comprennent les frais de vente et les frais connexes de fidélisation, de publicité et de communications à la clientèle, plus les autres coûts d’acquisition comme le soutien au service des ventes et les commissions. Les frais d’exploitation technique comprennent les coûts d’exploitation et de maintenance du réseau de câblodistribution ainsi que les activités du service à la clientèle, allant des services d’installation aux services de réparation. Les coûts du service à la clientèle comprennent les coûts liés à la prise de commandes et les demandes des abonnés portant sur la facturation. Les coûts de la télévision communautaire constituent une exigence réglementaire et comprennent les coûts d’exploitation d’une série de stations de télévision communautaire locales qui, habituellement, desservent un créneau bien précis. Sommaire des résultats financiers de Cable (en millions de dollars) Exercices terminés les 31 décembre Produits de Cable 2001 2000 Écart en % Produits Câblodistribution de base Internet à haute vitesse Clubs vidéo 1 043,1 $ 166,5 223,4 980,3 $ 111,5 199,4 6,4 49,3 12,0 Total 1 433,0 $ 1 291,2 $ 11,0 Charges d’exploitation Câblodistribution de base Internet à haute vitesse Clubs vidéo 603,2 $ 108,1 204,9 572,5 $ 76,0 184,9 5,4 42,2 10,8 Total 916,2 $ 833,4 $ 9,9 Bénéfice d’exploitation Câblodistribution de base Internet à haute vitesse Clubs vidéo 439,9 $ 58,4 18,5 407,8 $ 35,5 14,5 7,9 64,5 27,6 Total 516,8 $ 457,8 $ 12,9 1 (en millions de dollars) 1 500 1 125 Bénéfice d’exploitation en pourcentage des produits Câblodistribution de base Internet à haute vitesse Clubs vidéo 42,2 % 35,1 % 8,3 % 41,6 % 31,9 % 7,3 % Total 36,1 % 35,5 % Dépenses en immobilisations 750 2 749,7 $ 650,4 $ 15,3 1 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement et les éléments non susceptibles de se répéter (coûts de l’intégration des réseaux et non susceptibles de ses répéter. 2 Exclusion faite de l’achat de vidéocassettes. 375 0 97 98 99 00 01 Faits saillants de 2001 – Cable Les principaux événements et accomplissements ayant eu une incidence sur les résultats d’exploitation et le rendement financier de Cable en 2001 sont les suivants : • l’acquisition par Rogers, en février 2001, et son transfert subséquent à Cable, de la totalité des actions en circulation de Cable Atlantic Inc. dont la dénomination sociale a été changée pour celle de Rogers Cable Atlantic Inc. (« Cable Atlantic »). Cable Atlantic dessert environ 75 000 abonnés au service de base à Terre-Neuve; • une augmentation de plus de 166 000 abonnés nets au nouveau service Internet à haute vitesse en 2001, ce qui représente une hausse de 53,3 % par rapport au nombre total d’abonnés au service Internet à haute vitesse; Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 23 analyse par la direction • un accroissement d’environ 100 000 foyers nets abonnés au nouveau service de cablôdistribution numérique, en hausse de 58,1 % par rapport à la position d’ouverture de 2001; • le lancement, en septembre 2001, de 60 nouveaux canaux spécialisés numériques, soit un nombre supérieur à celui de n’importe quel autre fournisseur canadien par câble ou par satellite. La plupart de ces canaux ont été offerts gratuitement aux abonnés jusqu’en janvier 2002. Cette offre a été faite conjointement à celle des canaux spécialisés numériques pour stimuler l’intérêt des abonnés; • au cours du quatrième trimestre, Cable a lancé la plus importante offre de TVHD au Canada avec huit canaux et elle a également été le premier exploitant de réseaux multiples à lancer la télévision améliorée au Canada. Un abonné possédant un décodeur amélioré voit à l’écran des icônes animées lui donnant accès à des options supplémentaires lorsqu’elles sont disponibles, comme de l’information et la possibilité de commander des produits et services; • l’accélération et le quasi-achèvement de la transition de ses abonnés au service Internet à haute vitesse du réseau At Home Corporation à ses nouveaux réseaux et plate-formes. À la fin de janvier 2002, Cable avait transféré la totalité de ses abonnés au service Internet à haute vitesse à son nouveau réseau Internet, à son centre de données régionales et à sa plate-forme de courriel; • l’ajout de 19 nouveaux clubs vidéo Rogers, portant le nombre total de clubs à 260; • postérieurement à la fin de l’exercice, Cable a conclu une nouvelle convention d’emprunt bancaire modifiée et mise à jour, lui donnant accès à une facilité de crédit renouvelable et décroissante d’un montant maximal de 1,075 milliard de dollars, venant à échéance le 2 janvier 2009. En outre, elle a émis des billets garantis, 7,60 %, échéant en 2007, de 450 millions de dollars. Produits tirés de la câblodistribution et abonnés (Statistiques sur les abonnés en milliers) Exercices terminés les 31 décembre Abonnés à la câblodistribution de base Câblodistribution de base, ajouts nets Abonnés à Internet à haute vitesse Internet à haute vitesse, ajouts nets Décodeurs numériques en service Décodeurs numériques, ajouts nets Foyers branchés au service numérique Foyers branchés au service numérique, ajouts nets Abonnés au programme VIP Abonnés au programme VIP, ajouts nets 2001 2 286,4 (4,8) 478,8 160,1 314,1 113,0 272,1 100,0 497,5 138,1 2000 2,219,4 4,8 312,3 151,1 201,1 116,5 172,1 97,3 359,4 114,3 Écart 67,0 (9,6) 166,5 9,0 113,0 (3,5) 100,0 2,7 138,1 23,8 Écart en % 3,0 – 53,3 6,0 56,2 (3,0) 58,1 2,8 38,4 20,8 Total des produits de Cable Pour 2001, les produits consolidés de Cable se sont élevés à 1 433,0 millions de dollars, en hausse de 141,8 millions de dollars, ou de 11,0 %, contre 1 291,2 millions de dollars en 2000. Produits mensuels par abonné de Cable* (dollars) Produits tirés de la câblodistribution de base Les produits tirés de la câblodistribution, qui représentent 72,8 % du total des produits de Cable en 2001, ont totalisé 1 043,1 millions de dollars, en hausse de 62,8 millions de dollars, ou de 6,4 %, par rapport à ceux de 2000. L’acquisition de Cable Atlantic a compté pour 30,5 millions de dollars de cette hausse. Les services de câblodistribution analogiques de base et étagés ont représenté 13,1 millions de dollars de l’augmentation, essentiellement en raison de la hausse tarifaire moyenne de 0,10 $ par mois pour le service de câblodistribution de base et de 0,95 $ par mois pour les services étagés, hausses qui sont entrées en vigueur tout au long de 2001. Le reste de l’augmentation, soit 19,1 millions de dollars, est surtout imputable à l’accroissement des produits liés au service numérique et à la location de matériel. Les produits moyens par abonné à la câblodistribution de base ont augmenté, passant de 36,49 $ en 2000 à 38,09 $ en 2001. Le nombre d’abonnés au service de base s’est accru de 67 000 en raison du nombre approximatif de 75 000 abonnés faisant partie de l’acquisition de Cable Atlantic ainsi que des rajustements au solde d’ouverture du nombre d’abonnés lié à l’échange avec Shaw, ce qui représente une réduction nette de 4 800 abonnés au service de base au cours de l’exercice. Cable a terminé l’exercice avec 314 100 décodeurs numériques dans 272 100 foyers, en hausse, respectivement, de 56,2 % et de 58,1 % par rapport à ceux de l’exercice précédent. Au 31 décembre 2001, 84,2 % des abonnés au service de base étaient également abonnés à un ou plusieurs services étagés contre 85,7 % au 31 décembre 2000. Le taux de pénétration des services étagés III s’est accru pour atteindre environ 63,5 % en Ontario au 31 décembre 2001 contre 61,9 % au 31 décembre 2000. Cable a terminé l’exercice avec 497 500 abonnés au programme VIP qui participent au programme de fidélité à valeur ajoutée de la Société. 40 30 20 10 0 97 Produits tirés du service Internet à haute vitesse En 2001, le service Internet à haute vitesse a affiché une hausse de 55,0 millions de dollars, ou de 49,3 %, en regard des résultats de 2000. L’acquisition de Cable Atlantic a représenté 5,9 millions de dollars de cette augmentation, le solde étant attribuable à l’accroissement considérable du nombre d’abonnés. En 2001, les produits 24 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 98 99 00 * Excluant l‘accès Internet à haute vitesse 01 analyse par la direction moyens par abonné au service Internet à haute vitesse se sont établis à 36,20 $, en baisse par rapport aux 38,38 $ réalisés en 2000, principalement en raison des prix des promotions de lancement en 2001. La forte hausse de 2001 a donné lieu à l’ajout net de 160 100 abonnés au cours de l’exercice contre 151 100 pour l’exercice précédent. Produits tirés des clubs vidéo En 2001, les produits tirés des clubs vidéo ont augmenté de 24,0 millions de dollars, ou de 12,0 %, en raison de l’ouverture de 19 clubs et d’un accroissement de 4,0 % des produits des mêmes clubs, soit ceux qui ont été ouverts pendant un exercice complet en 2001 et en 2000. Charges d’exploitation de Cable En 2001, les charges d’exploitation consolidées de Cable ont augmenté de 82,8 millions de dollars, ou de 9,9 %, par rapport à celles de 2000, une tranche de 30,7 millions de dollars étant attribuable aux charges liées à la câblodistribution de base, de 32,1 millions de dollars, aux charges liées à Internet à haute vitesse et de 20,1 millions de dollars, aux charges liées aux clubs vidéo. La hausse des charges comprend les coûts de Cable Atlantic, de 18,2 millions de dollars pour la câblodistribution de base et de 3,8 millions de dollars pour le service Internet à haute vitesse. L’accroissement des coûts de la câblodistribution de base est fortement lié à l’augmentation du nombre d’abonnés au service numérique et à la hausse des coûts comme les frais de programmation. La hausse des coûts liés au service Internet à haute vitesse a représenté 42,3 % de l’accroissement des coûts, hausse imputable à l’augmentation considérable du nombre d’abonnés au service Internet à haute vitesse ainsi qu’à celle des coûts connexes de vente et de commercialisation liés à l’acquisition de nouveaux abonnés. La hausse des charges liées aux clubs vidéo découle de l’accroissement du nombre de clubs ainsi que de l’augmentation des frais d’acquisition des vidéocassettes, des DVD et des jeux vidéo. Bénéfice d’exploitation de Cable* (en millions de dollars) Bénéfice d’exploitation de Cable Pour 2001, le bénéfice d’exploitation consolidé de Cable s’est accru de 59,0 millions de dollars, ou de 12,9 %, par rapport à celui de 2000, passant de 457,8 millions de dollars à 516,8 millions de dollars. Le bénéfice d’exploitation lié à la câblodistribution de base a augmenté de 32,1 millions de dollars, ou de 7,9 %, étant donné que l’incidence de la hausse des produits provenant de l’augmentation des tarifs et du taux de pénétration du service numérique a excédé le coût supérieur du soutien aux abonnés, 12,3 millions de dollars de cette hausse étant attribuables à l’acquisition de Cable Atlantic. Le bénéfice d’exploitation du service Internet à haute vitesse s’est accru de 22,9 millions de dollars, ou de 64,5 %, en raison des synergies continues créées par l’accroissement du nombre d’abonnés, donnant ainsi lieu au fléchissement des coûts d’exploitation moyens, avec un différentiel de 2,2 millions de dollars pour Cable Atlantic. Le bénéfice d’exploitation des clubs vidéo s’est amélioré de 4,0 millions de dollars, ou de 27,9 %, la hausse des produits ayant surpassé celle des coûts en raison des économies réalisées au chapitre de l’effectif et de la baisse du coût des produits vendus. L’accroissement de la marge bénéficiaire d’exploitation a été réalisé dans toutes les entreprises de Cable en 2001. Comparativement à l’exercice de 2000, la marge bénéficiaire de la câblodistribution de base s’est améliorée, passant de 41,6 % à 42,2 %, celle du service Internet à haute vitesse également, passant de 31,9 % à 35,1 % ainsi que celle des clubs vidéo, passant de 7,3 % à 8,3 %. L’amélioration des marges d’exploitation a été réalisée en raison de la hausse des produits et du resserrement des coûts d’exploitation, en même temps que l’efficacité d’exploitation s’améliorait dans toutes les entreprises de Cable. 520 390 260 130 0 97 98 99 00 01 * Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d'exploitation avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter (coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home) et les autres éléments hors exploitation et non susceptibles de se répéter. Dépenses en immobilisations de Cable La nature des activités de câblodistribution est telle que la construction, la mise à niveau et l’expansion d’un réseau de câblodistribution sont des activités hautement capitalistiques. En général, les dépenses en immobilisations se répartissent comme suit : 1) le capital du réseau qui comprend les programmes de mise à niveau des installations, les nouvelles installations et l’expansion dans une région, l’entretien des installations, le réseau de fibre optique interurbain et la séparation des nœuds pour le service Internet à haute vitesse, 2) le matériel des abonnés qui comprend les décodeurs numériques et les modems de câblodistribution ainsi que leurs coûts d’installation et 3) les dépenses en immobilisations générales comme celles de la technologie de l’information, des contrats de location, du mobilier et des agencements, des flottes et des clubs vidéo qui comprennent les frais du mobilier et des agencement des clubs. En 2001, les dépenses en immobilisations de Cable se sont accrues de 15,3 % par rapport à celles de 2000, pour s’établir à 749,7 millions de dollars. Cette hausse est attribuable au succès des nouveaux services comme la câblodistribution numérique et le service Internet à haute vitesse qui, tous les deux, ont nécessité un investissement dans le matériel des abonnés et le matériel de réseau spécialisé aux fins de la prestation des services. Un autre facteur d’augmentation est constitué des coûts engagés pour une plus grande ségrégation du réseau, afin de permettre l’accroissement du trafic sur Internet et la construction d’une infrastructure Internet à haute vitesse comme solution de rechange pour l’accès au réseau à larges bandes fourni par At Home. Du montant de 749,7 millions de dollars, environ 63,0 % a trait aux projets de dépenses en immobilisations du réseau comme la mise à niveau, la construction dans de nouvelles régions, le matériel pour Internet et la tête de ligne, et environ 26,0 %, pour le matériel d’Internet à haute vitesse et des abonnés au service numérique, y compris le coût de la conversion d’environ 40 000 anciens abonnés au réseau numérique de Shaw, en Ontario, à notre plate-forme numérique Scientific Atlanta. À la fin de décembre 2001, environ 85 % des foyers abonnés au câble disposaient d’une capacité bidirectionnelle. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 25 analyse par la direction Risques et incertitudes – Cable Cable est assujettie à plusieurs risques et incertitudes liés à son exploitation, ce qui pourrait donner lieu à une incidence négative sur ses activités et ses résultats financiers comme suit : Il est prévu qu’une part substantielle de la croissance future sera obtenue grâce aux nouveaux produits et services avancés de la câblodistribution. Par conséquent, Cable a investi des ressources en capital considérables dans le développement d’un réseau de câblodistribution à la fine pointe afin de soutenir une vaste gamme de produits et services de câblodistribution avancés. Elle a également investi d’importantes ressources en capital dans l’élaboration de nouveaux services devant être fournis sur le réseau. Cependant, la demande des consommateurs pourrait ne pas être suffisante pour les services de câblodistribution accrus qui sont offerts. En revanche, Cable pourrait échouer à prévoir la demande pour certains produits et services ou pourrait ne pas être en mesure d’offrir ou de commercialiser avec succès ces nouveaux produits et services auprès de ses abonnés. Si Cable ne réussissait pas à attirer des abonnés pour ses nouveaux produits et services ou si elle n’arrivait pas à suivre les préférences des abonnés pour ses services de câblodistribution, la croissance de ses produits pourrait ralentir et avoir une incidence négative sur ses activités, et la situation financière de Cable pourrait être durement touchée. Les tendances en matière de technologie, de réglementation et de politique gouvernementale ont favorisé la concurrence entre les fournisseurs de services de câblodistribution, de services Internet et de services de vente et de location de produits vidéo au Canada. Cable doit composer avec la concurrence des entités ayant recours à d’autres technologies de communication et pourrait devoir faire face à la concurrence d’autres technologies en voie de développement ou qui pourraient être développées dans les années à venir. La capacité d’attirer et de fidéliser la clientèle dépend également de la qualité et de la fiabilité du service fourni ainsi que de l’exécution des processus commerciaux par rapport aux services fournis par les concurrents. Les concurrents de la câblodistribution incluent notamment les fournisseurs de DTH par satellite, et d’autres distributeurs de signaux multicanaux à domicile pour la télévision contre rémunération, y compris les fournisseurs de service par satellite du « marché gris » qui sont des fournisseurs de TDS américains dont les signaux ne sont pas vendus au Canada mais peuvent quand même être acquis par des Canadiens, les exploitants de SDMM, les STSAC et autres diffuseurs de télévision par antenne hertzienne. Les fournisseurs actifs sur le « marché noir » constituent un autre concurrent pour les entreprises de câblodistribution, soit les systèmes de piratage offerts aux Canadiens et qui permettent aux clients d’obtenir, sans frais, des services de programmation des fournisseurs américains de télédiffusion par satellite et ce, en déjouant l’exploitation des systèmes qui empêchent l’accès non autorisé à ces services. Les concurrents des services Internet à haute vitesse comprennent les autres fournisseurs qui offrent des services d’accès à Internet concurrentiels aux particuliers et aux entreprises. Pour les activités de ventes et de location de vidéocassettes, de DVD et de jeux vidéo, la concurrence vient des points de location et de vente au détail de produits vidéo ainsi que des autres modes de divertissement comme les salles de théâtre ou de cinéma, les services de télé à la carte, de même que les services de diffusion et la concurrence éventuelle des nouveaux services, comme la vidéo à la carte, devant être fournis sous peu par les fournisseurs de câblodistribution. Les règlements sur la distribution de radiodiffusion canadienne ne permettent pas à Cable et à ses concurrents d’obtenir des contrats d’exclusivité dans des bâtiments où il est techniquement possible d’installer au moins deux réseaux. Dans des bâtiments où le choix de l’utilisateur final n’est pas possible, Cable ne peut signer de contrats d’exclusivité d’une durée supérieure à cinq ans, alors que ses concurrents peuvent signer des contrats d’exclusivité d’une durée illimitée. Cable croit qu’il est techniquement possible d’avoir plus d’un fournisseur dans tous les bâtiments, exception faite de ceux qui sont équipés de câbles en séries. Une part considérable des dépenses en immobilisations de Cable servira à soutenir une série de nouveaux services avancés, notamment le service Internet à haute vitesse, la télévision numérique, la vidéo à la carte et autres services avancés de Cable qui demandent du matériel de pointe pour les abonnés. Une part importante des dépenses en immobilisations pour soutenir ces activités sera déterminée en fonction de la demande. Par conséquent, les dépenses en immobilisations prévisionnelles de Cable seront probablement moins précises qu’auparavant. À la fin de 2001, il y avait plus de 60 canaux spécialisés numériques disponibles au Canada. Nous croyons que le choix de ces canaux spécialisés numériques par les abonnés, que ce soit sur une base individuelle, aux termes de forfaits thématiques, ou de forfaits de canaux conçus pour la clientèle, constituera une source de nouveaux produits qui iront en croissant. En outre, la capacité d’attirer des abonnés au service de câblodistribution numérique est accrue par la grande variété de programmes actuellement disponibles. Si un certain nombre de programmeurs qui fournissent des canaux spécialisés numériques devait faire face à des difficultés financières ou opérationnelles les obligeant à cesser leurs activités, et que le nombre de canaux spécialisés numériques devait diminuer de façon importante, cela pourrait avoir des répercussions négatives considérables sur les produits tirés de la câblodistribution. À la demande du CRTC, Cable doit permettre aux autres fournisseurs de service Internet d’avoir accès à ses réseaux de câblodistribution, à des tarifs en gros autorisés. Le CRTC a approuvé les tarifs fondés sur les coûts pour le service d’accès aux réseaux par les autres fournisseurs de service Internet et il étudie actuellement les tarifs proposés pour l’interconnexion de ces fournisseurs et d’autres modalités. Jusqu’à ce que le tarif approuvé pour le service d’accès aux autres fournisseurs de service Internet soit en vigueur, le CRTC a ordonné à Cable de revendre le service Internet à haute vitesse aux autres fournisseurs de service Internet et de leur accorder un escompte de 25 % sur le prix de vente au détail le moins élevé demandé pour ce service. En raison de l’exigence aux termes de laquelle Cable doit donner accès à ses réseaux aux autres fournisseurs de service Internet, elle pourrait subir une concurrence accrue pour les abonnés au service Internet à haute vitesse. En outre, ces fournisseurs utiliseraient la capacité du réseau que Cable pourrait autrement utiliser pour ses propres abonnés. Enfin, puisque les tarifs de revente d’accès au service Internet à haute vitesse de Cable sont réglementés par le CRTC, Cable pourrait être restreinte dans sa capacité de recouvrer les coûts liés à la prestation des services 26 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction d’accès à des tiers. Jusqu’à maintenant, aucun tiers n’a bénéficié de ce service d’accès aux termes des tarifs d’accès prévus pour les autres fournisseurs. Cable doit avoir accès aux structures de soutien et obtenir des droits de passage des municipalités pour déployer ses installations. Lorsqu’elle ne peut avoir accès à ces structures, Cable peut, en vertu de la Loi sur les télécommunications, demander au CRTC d’obtenir un tel droit. Cependant, la compétence du CRTC visant à établir les modalités d’accès aux structures de soutien des services publics d’hydroélectricité et les droits de passage des municipalités a été contestée devant les tribunaux. Dans une récente décision, la Cour d’appel fédérale a déterminé que le CRTC n’avait pas la compétence pour établir les modalités d’accès aux poteaux des sociétés d’hydroélectricité. Une demande a été déposée devant la Cour suprême du Canada pour en appeler de cette décision. Si la Cour d’appel fédérale maintient la décision, les coûts pour l’obtention d’un accès aux structures de soutien des services publics d’hydroélectricité pourraient connaître une hausse considérable. De nombreuses municipalités en ont appelé de la décision concernant la compétence du CRTC sur les modalités d’accès aux droits de passage des municipalités par des fournisseurs de télécommunications et de distribution comme Rogers. Si cet appel devait être en faveur des municipalités, le coût de déploiement d’installations dans des zones urbaines pourrait connaître une hausse importante. K. Communications sans fil Aperçu de 2001 – CSF Aux fins de la présente analyse, l’information financière a été divisée en trois catégories, soit 1) les services sans fil de transmission de la voix, 2) les services sans fil de messagerie et de transmission des données et 3) les ventes de matériel. Les produits tirés des services de transmission de la voix, qui comprennent les services numériques et analogiques, incluent a) les frais mensuels (services et matériel), b) l’utilisation du temps d’antenne et les frais des appels interurbains, c) les frais des services optionnels, d) les frais d’accès au système et e) les frais d’itinérance. Les produits tirés des services de messagerie et de transmission des données proviennent des frais mensuels et des frais d’utilisation. Les produits tirés des ventes de matériel proviennent de la vente de matériel et d’accessoires aux agents et aux détaillants indépendants. Les charges d’exploitation de CSF comprennent 1) les frais de vente et de commercialisation, 2) les charges d’exploitation des réseaux, 3) les coûts du service à la clientèle, 4) les charges liées à la prestation des services et 5) les frais généraux et administratifs. Les frais de vente et de commercialisation sont composés a) des coûts de prospection des abonnés, y compris les commissions des détaillants et les coûts d’achat des téléphones, b) des coûts de fidélisation des abonnés, y compris ceux relatifs au remplacement des téléphones à l’intention des clients admissibles, c) des paiements résiduels aux canaux de vente, d) des dépenses de publicité et e) des charges de rémunération. Les charges d’exploitation des réseaux comprennent principalement a) les charges locatives, d’entretien et des services publics liées aux sites cellulaires, b) les droits de licence d’Industrie Canada pour les bandes d’ondes et c) les charges de rémunération liées au soutien des réseaux. Les coûts du service à la clientèle sont composés a) des frais généraux de service à la clientèle, de facturation, de crédit et de recouvrement et b) des coûts supplémentaires liés à la mise en place du nouveau système de facturation et de service à la clientèle. Les charges liées à la prestation des services comprennent a) les paiements à d’autres sociétés de communications pour les services d’itinérance et d’interurbain et b) la cotisation imposée par le CRTC. Sommaire des résultats financiers de CSF (en millions de dollars) Exercices terminés les 31 décembre 2001 2000 Écart en % 1 Produits Transmission de la voix Messagerie et transmission des données 1 515,3 $ 56,5 1 376,8 $ 60,7 1 571,8 181,4 1 437,5 201,6 Total 1 753,2 $ 1 639,1 $ 7,0 Charges d’exploitation Bénéfice d’exploitation2 Bénéfice d’exploitation exprimé en pourcentage des produits tirés des services de réseaux Dépenses en immobilisations (en excluant les coûts des licences d’utilisation du spectre3) 1 341,3 $ 411,9 $ 1 228,2 $ 410,9 $ 9,2 0,2 26,2 % 28,6 % Réseaux Ventes de matériel 654,5 $ 526,0 $ 10,1 (6,9) 9,3 (10,0) 24,4 1 Les produits et les charges de CSF ont été retraités pour comptabiliser les produits bruts d’itinérance conformément aux pratiques de l’industrie et aux directives récentes en comptabilité. Les charges d’itinérance liées aux abonnés sont maintenant inscrites à titre de charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Par conséquent, les produits des exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 ont augmenté, respectivement, d’environ 109,4 millions de dollars et 107,0 millions de dollars, et les charges d’exploitation et les frais généraux et administratifs ont grimpé des mêmes montants. Ce changement n’a eu aucune incidence sur le bénéfice d’exploitation des exercices présentés. Tous les chiffres relatifs aux produits (y compris les produits moyens par abonné) et aux charges d’exploitation (y compris les charges d’exploitation mensuelles moyennes par abonné avant le coût des ventes et de commercialisation) figurant dans la présente analyse reflètent ce changement. 2 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts, l’amortissement et les autres éléments non liés à l’exploitation et les éléments non susceptibles de se répéter. 3 Licences d’utilisation du spectre acquises en février 2001 au coût de 396,8 millions de dollars pour le déploiement des services sans fil de la prochaine génération, y compris les frais. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 27 analyse par la direction • • • • • • • • • • Faits saillants de 2001 – CSF Les faits saillants sur l’exploitation en 2001 sont les suivants : ajout net de plus de 465 000 abonnés aux services de transmission de la voix, soit une hausse de 24,7 % par rapport à celui de 373 000 abonnés en 2000; augmentation de 18,4 % du nombre total d’abonnés aux services de transmission de la voix, qui s’établissait à 2 992 000 abonnés à la fin de l’exercice; en fonction du nombre total des abonnés aux services de transmission de la voix, hausse du pourcentage des abonnés aux services numériques, qui est passé d’environ 58 % à la fin de 2000 à environ 67 % au 31 décembre 2001; réduction du taux de roulement mensuel moyen des abonnés aux services facturés, qui est passé de 2,30 % en 2000 à 2,24 % en 2001; participation fructueuse aux enchères des licences d’utilisation du spectre organisées par Industrie Canada en janvier 2001, aux termes desquelles CSF a acquis 23 licences de 10 MHz chacune pour à peu près toutes les régions du Canada; lancement des services de transmission de la voix et de transmission des données selon la technologie GSM/GPRS couvrant 85 % de la population canadienne, pourcentage qui devrait s’élever à 93 % d’ici le milieu de 2002, soit l’équivalent de la couverture des services analogiques; achèvement de la mise en place du nouveau système de facturation et de service à la clientèle Amdocs, y compris l’intégration des abonnés aux services de messagerie et de transmission des données, créant ainsi une solide base pour capitaliser sur de nouvelles occasions; nomination de M. Nadir Mohamed au poste de président et de chef de la direction de CSF au deuxième trimestre 2001 et amélioration subséquente des équipes de direction des ventes, de la commercialisation et du service par le biais du recrutement de dirigeants chevronnés; le 11 septembre 2001, refus des actionnaires minoritaires d’avaliser l’opération proposée par Rogers visant le rachat de la totalité des actions à droit de vote restreint de catégorie B en circulation détenues dans le public; par conséquent, l’opération proposée n’a pas été réalisée et CSF continue d’exercer ses activités en tant que société ouverte; réalisation de trois opérations de financement : 1) le 12 avril 2001, modification de la facilité de crédit bancaire de CSF, par le biais de sa filiale Rogers Communications sans fil Inc., en vue de sa conversion en facilité de crédit renouvelable de 700 millions de dollars sans décroissance jusqu’au 30 avril 2006 et avec échéance le 30 avril 2008; 2) le 18 avril 2001, réalisation d’une émission de droits de souscription d’actions ayant généré un produit net d’environ 419,9 millions de dollars; 3) le 2 mai 2001, clôture par CSF, par l’intermédiaire de sa filiale Rogers Wireless Inc., d’une émission de billets garantis de premier rang, portant intérêt à 9,625 % et venant à échéance le 1er mai 2011, pour un montant total de 500 millions de dollars US (environ 770 millions de dollars CA); CSF a couvert la totalité du montant de 500 millions de dollars US contre les fluctuations de change. Abonnés à la Services de transmission de la voix sans fil – Produits et abonnés transmission sans fil de la voix (en milliers pour les statistiques sur les abonnés, sauf les PMPA, l’utilisation du temps d’antenne et le roulement) Exercices terminés les 31 décembre Total des abonnés aux services prépayés et facturés Ajout brut Ajout net Nombre total d’abonnés 1 PMPA (mixtes) Abonnés aux services facturés Ajout brut Ajout net Nombre total d’abonnés PMPA Utilisation mensuelle moyenne (en minutes) Roulement (%) Abonnés aux services prépayés Ajout brut Ajout net Nombre total d’abonnés PMPA 1 Roulement (%) (en milliers) 2001 2000 Écart Écart en % 1 221,1 465,4 2 991,8 46,60 $ 1 053,4 373,3 2 526,4 50,02 $ 167,7 92,1 465,4 (3,42)$ 15,9 24,7 18,4 (6,8) 800,2 197,5 2 257,3 56,39 $ 302 2,24 732,7 198,4 2 059,8 57,25 $ 263 2,30 67,5 (0,9) 197,5 (0,86)$ 39 (0,06) 9,2 (0,5) 9,6 (1,5) 14,8 (2,6) 420,9 267,9 734,5 10,29 $ 2,75 320,7 174,9 466,6 10,08 $ 3,55 100,2 93,0 267,9 0,21 $ (0,80) 31,2 53,2 57,4 2,1 (22,5) 3 000 2 250 1 500 750 0 97 1 Les PMPA des services prépayés sont calculés en fonction du prix au détail de la carte moins le coût des commissions de distribution d’environ 20 %. 28 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 98 99 00 01 analyse par la direction En 2001, les produits tirés des services de transmission de la voix, qui représentaient 86,4 % de l’ensemble des produits, ont totalisé 1 515,3 millions de dollars, en hausse de 138,5 millions de dollars ou 10,1 % par rapport à ceux de 2000. Cette croissance est liée à des augmentations de 18,4 % du nombre d’abonnés aux services de transmission de la voix par rapport à celui de 2000 et de 41,9 millions de dollars des frais d’accès au système au titre de la cotisation, partiellement contrebalancées par une baisse de 6,8 % des produits mensuels moyens par abonné (les « PMPA ») mixtes. En 2001, les PMPA mixtes mensuels se sont établis à 46,60 $, en baisse de 3,42 $ par rapport à 50,02 $ en 2000. Cette tendance à la baisse des PMPA mensuels découle principalement d’une augmentation du pourcentage d’abonnés aux services prépayés, qui est passé de 18,5 % du nombre total d’abonnés en 2000 à 24,6 % à la fin de 2001. L’ajout net de 267 900 abonnés aux services prépayés représente 57,6 % du total en 2001, contre 46,9 % en 2000. Les PMPA mensuels des services prépayés sont de 10,29 $ en 2001 par rapport à 10,08 $ en 2000. Les PMPA mensuels des services facturés ont atteint 56,39 $, en baisse de 0,86 $ ou 1,5 % par rapport à 57,25 $ en 2000. La hausse des frais d’accès au système a contribué à accroître les PMPA des services facturés d’environ 1,29 $. L’utilisation mensuelle moyenne du temps d’antenne par abonné aux services facturés s’est accrue, passant de 263 minutes en 2000 à 302 minutes en 2001. Le taux de roulement mensuel moyen des abonnés facturés s’est amélioré, passant de 2,30 % en 2000 à 2,24 %. CSF a pris certaines mesures en 2001 pour réduire le roulement, y compris le reciblage des programmes de fidélisation par le biais d’une gestion segmentée et ciblée de la clientèle. CSF a également fait des progrès importants pour corriger les difficultés de mise en place et les défaillances des processus liées au nouveau système de facturation et de service à la clientèle. Services de messagerie et de transmission des données et ventes de matériel (en milliers pour les statistiques sur les abonnés, sauf les PMPA) Exercices terminés les 31 décembre 2001 2000 Ajout brut d’abonnés Transmission des données et messagerie bidirectionnelle 36,7 Messagerie unidirectionnelle 104,7 20,2 131,6 16,5 (26,9) 81,7 (20,4) 151,8 (10,4) (6,9) 17,7 (25,7) 10,2 (18,7) 57,6 (72,8) (8,0) (8,5) (106,3) 26,8 417,1 27,9 (44,4) 104,1 (10,6) 427,4 443,9 (16,5) (3,7) Transmission des données et messagerie bidirectionnelle 27,54 Messagerie unidirectionnelle 9,34 21,97 10,90 5,57 (1,56) 25,4 (14,3) 141,4 Ajout net d’abonnés Transmission des données et messagerie bidirectionnelle 27,9 Messagerie unidirectionnelle (44,4) (16,5) Nombre total d’abonnés Transmission des données et messagerie bidirectionnelle 54,7 Messagerie unidirectionnelle 372,7 Produits de CSF (en millions de dollars) Écart Écart en % PMPA 1 800 En 2001, les produits tirés des services de transmission des données et de messagerie bidirectionnelle ont atteint 12,9 millions de dollars, en hausse de 8,2 millions de dollars ou 174,5 % par rapport à ceux de 2000. À la fin de l’exercice, CSF comptait 54 700 abonnés aux services de transmission des données et de messagerie bidirectionnelle, en hausse de 27 900 ou 104,1 % par rapport au nombre de 2000, à la suite de la croissance des abonnements aux services de messagerie bidirectionnelle avec l’appareil Blackberry Wireless Handheld MC. Les PMPA mensuels des services de transmission des données et de messagerie bidirectionnelle se sont élevés à 27,54 $, en hausse de 5,57 $ ou 25,4 % par rapport à ceux de 2000, en raison de la croissance de l’utilisation et des PMPA supérieurs dans le cas des nouveaux clients aux services de messagerie bidirectionnelle avec l’appareil Blackberry. Les produits tirés des services de messagerie unidirectionnelle (téléappel) se sont établis à 43,6 millions de dollars, en baisse de 12,4 millions de dollars ou 22,1 % par rapport à ceux de 2000, à la suite d’une chute du nombre d’abonnés de 44 400 ou 10,6 % par rapport à celui de 2000. CSF est d’avis qu’une telle diminution s’applique à l’échelle du secteur de la messagerie unidirectionnelle, à mesure que les clients adoptent les services de transmission de la voix ou de messagerie bidirectionnelle. 1 350 900 450 0 97 98 99 00 01 Ventes de matériel En 2001, les produits tirés des ventes de matériel de transmission de la voix et de messagerie sans fil se sont établis à 181,4 millions de dollars, en baisse de 20,2 millions de dollars ou 10,0 % par rapport à ceux de l’exercice précédent. Le matériel est généralement vendu au prix coûtant à des agents et détaillants indépendants. La baisse de ces produits reflète celle du coût unitaire du matériel et n’influe pas de manière importante sur le bénéfice d’exploitation. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 29 analyse par la direction Charges d’exploitation de CSF (en millions de dollars, sauf les statistiques sur les abonnés, et en milliers pour l’ajout brut des abonnés) Exercices terminés les 31 décembre Charges d’exploitation avant les frais de vente et de commercialisation Charges d’exploitation mensuelles moyennes avant les frais de vente et de commercialisation par abonné moyen aux services sans fil Frais de vente et de commercialisation, y compris les coûts de fidélisation Ajout brut total d’abonnés aux services sans fil (transmission de la voix, messagerie et transmission des données) Frais de vente et de commercialisation par nouvel abonné brut Frais de vente et de commercialisation par nouvel abonné brut avant les coûts de fidélisation 2001 2000 Écart en % 658,1 $ 559,8 $ 17,48 17,03 2,6 501,8 466,8 7,5 1 362,5 368 1 205,2 387 13,1 (4,9) 293 304 (3,6) 17,6 Vente et commercialisation Au début de 2001, CSF a réorganisé ses groupes de vente et de commercialisation en vue de cibler trois segments de marché précis, soit les gens d’affaires, les consommateurs et les jeunes. Cette structure organisationnelle permet d’attirer et de fidéliser les abonnés de chaque segment en leur offrant des produits et des services dont les caractéristiques, les tarifs et la promotion visent précisément à répondre à leurs besoins. Un exemple est le produit « Partez branché! » lancé à la fin de 2001 et conçu pour attirer l’attention du vaste marché des consommateurs. Ce produit comprend un appareil sans fil et un nombre de mois précis de temps d’antenne en contrepartie d’un prix initial forfaitaire. Il constitue une excellente suggestion de cadeau et CSF prévoit offrir de nouveau cet ensemble pratique en 2002. De plus, CSF entend tirer avantage des capacités de son nouveau réseau GSM/GPRS et de son nouveau système de facturation pour offrir de nouveaux produits, services et plans tarifaires en 2002. Les frais de vente et de commercialisation, déduction faite de la marge sur le matériel, avant les coûts de fidélisation, ont atteint 399,6 millions de dollars, en hausse de 33,7 millions de dollars ou 9,2 % par rapport à 365,9 millions de dollars en 2000. La hausse des frais de vente et de commercialisation est attribuable à celle de l’ajout brut d’abonnés, qui a fait grimper les coûts d’acquisition des abonnés. Cet ajout brut d’abonnés s’est établi à 157 300 ou 13,1 % pour porter le total à 1 362 500. Les frais de vente et de commercialisation par nouvel abonné brut avant les coûts de fidélisation se sont établis à 293 $, en baisse de 11 $ ou 3,6 % par rapport à 304 $ en 2000. Cette diminution est partiellement attribuable au pourcentage plus élevé de nouveaux abonnés aux services prépayés pour lesquels les coûts sont moins élevés. Cet ajout brut d’abonnés aux services prépayés représentait 34,5 % du total en 2001, contre 30,4 % en 2000. Fidélisation de la clientèle Les abonnés actuels aux services de messagerie, de transmission de la voix et des données, dont le nombre dépasse 3,4 millions, représentent un atout clé de la Société. Le coût d’acquisition d’un nouvel abonné est généralement beaucoup plus élevé que celui de fidélisation d’un client existant. CSF a ainsi axé ses efforts sur la satisfaction et la fidélisation de sa clientèle ainsi que sur le renouvellement proactif des contrats des abonnés. Les frais de vente et de commercialisation par nouvel abonné brut, y compris les coûts de fidélisation, se sont élevés à 368 $, en baisse de 19 $, ou 4,9 %, par rapport à 387 $ en 2000. En 2001, les coûts du programme de fidélisation ont totalisé 102,2 millions de dollars, en hausse de 1,3 million de dollars ou 1,3 % par rapport à ceux de 2000. Cette augmentation découle de celle de la clientèle, mais elle a été contrebalancée par une meilleure efficience des dépenses de fidélisation à la suite de la restructuration des programmes et d’une baisse du coût des téléphones. Les programmes de fidélisation sont maintenant axés sur les segments de marché pour accroître la satisfaction de la clientèle, réduire le roulement et contrôler les coûts. Un aspect clé des programmes de fidélisation est la possibilité, pour un abonné répondant aux critères d’admissibilité, d’acheter un nouvel appareil à un prix égal ou inférieur aux offres faites aux nouveaux clients. Le roulement des abonnés aux services numériques continue d’être de loin inférieur à celui des abonnés aux services analogiques, de sorte que la quasi-totalité des appareils offerts aux termes des programmes de fidélisation sont numériques. CSF est d’avis que ces programmes contribuent de manière efficace à la migration des abonnés aux services analogiques vers les services numériques ainsi qu’à la réduction des désabonnements. Partiellement en raison de ces programmes, environ 67 % des clients de CSF sont maintenant abonnés aux services numériques. 30 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Charges d’exploitation avant les frais de vente et de commercialisation et les coûts de fidélisation Les charges d’exploitation avant les frais de vente et de commercialisation et les coûts de fidélisation ont atteint 658,1 millions de dollars, en hausse de 98,3 millions de dollars ou 17,6 % par rapport à ceux de 2000. Les charges mensuelles moyennes par abonné avant les frais de vente et de commercialisation et les coûts de fidélisation ont augmenté de 0,45 $ ou 2,6 % pour s’établir à 17,48 $, par rapport à 17,03 $ en 2000. La cotisation obligatoire imposée par le CRTC aux termes du régime de subventions mis en œuvre le 1 er janvier 2001 expliquait une tranche de 47,3 millions de dollars de la hausse des charges d’exploitation. En excluant cette cotisation, les charges mensuelles moyennes par abonné se sont élevées à 16,10 $, en baisse de 0,79 $ ou 4,7 % par rapport à 16,89 $ en 2000. Les dépenses liées au service à la clientèle ont grimpé de 13,2 % à la suite de la croissance de 18,4 % de la base de clientèle. En outre, CSF a subi une augmentation des coûts du service à la clientèle au cours de la première moitié de 2001 en raison des volumes d’appels plus importants liés à des problèmes de facturation et autres après la mise en place de son nouveau système de facturation et de service à la clientèle. Les charges des réseaux se sont accrues de 5 % d’un exercice à l’autre à la suite des augmentations du nombre de sites cellulaires et des charges d’entretien qui découlent d’une utilisation accrue. Bénéfice d’exploitation Le bénéfice d’exploitation s’est établi à 411,9 millions de dollars en 2001, en hausse de 1,0 million de dollars ou 0,2 % par rapport à 410,9 millions de dollars en 2000. Le bénéfice d’exploitation exprimé en pourcentage des produits (la « marge bénéficiaire d’exploitation ») a diminué, passant de 28,6 % en 2000 à 26,2 % en 2001. Le bénéfice d’exploitation avant les frais de vente et de commercialisation a atteint 913,6 millions de dollars en 2001, en croissance de 35,9 millions de dollars ou 4,1 % par rapport à 877,7 millions de dollars en 2000. Le bénéfice d’exploitation avant les frais de vente et de commercialisation exprimé en pourcentage des produits tirés des services de réseaux a été de 58,1 % en 2001, contre 61,1 % en 2000. Dépenses en immobilisations Les dépenses en immobilisations avant les coûts des licences d’utilisation du spectre ont totalisé 654,5 millions de dollars en 2001, en hausse de 128,5 millions de dollars ou 24,4 % par rapport à 526,0 millions de dollars en 2000. Les dépenses liées aux réseaux ont totalisé 518,1 millions de dollars en 2001 et comprennent environ 272,3 millions de dollars pour le nouveau réseau GSM/GPRS , approximativement 106,9 millions de dollars pour des services techniques et à peu près 58,9 millions de dollars pour l’expansion de la capacité du réseau numérique AMRT . Le solde de 80 millions de dollars des dépenses liées aux réseaux se rapporte essentiellement 1) à la construction de nouveaux sites cellulaires, y compris des sites intercalaires, afin d’améliorer la couverture dans les zones déjà desservies et d’accroître la couverture en général et 2) à divers projets d’optimisation et de mise à niveau des réseaux. CSF a ajouté 233 sites cellulaires en 2001 en vue de continuer à construire l’infrastructure nécessaire pour assurer une couverture numérique de qualité supérieure et accroître sa capacité rapidement et à faible coût, en augmentant simplement le nombre de canaux des sites existants dans la plupart des cas. Le solde de 136,4 millions de dollars des dépenses en immobilisations comprend 1) 85,9 millions de dollars pour la technologie de l’information et 2) 50,5 millions de dollars pour la construction de nouveaux centres d’appels et de magasins ainsi que l’agrandissement et la rénovation des locaux à bureaux, y compris le siège social de Toronto. Bénéfice d’exploitation de CSF* (en millions de dollars) 500 Acquisition du spectre En janvier 2001, Industrie Canada a organisé des enchères visant 62 licences d’utilisation du spectre dans la bande de fréquences de 1 900 MHz dans 16 régions du pays. CSF a acquis des licences de 20 MHz pour l’est et le nord de l’Ontario, le sud du Québec, l’Alberta, la Colombie-Britannique, la région méso-canadienne et les provinces de l’Atlantique et une licence de 10 MHz pour le sud de l’Ontario, à un coût total de 396,8 millions de dollars, y compris les dépenses connexes. 375 250 125 0 97 98 99 00 01 * Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts, l’amortissement et les autres éléments hors exploitation et non susceptibles de se répéter. Risques et incertitudes influant sur l’exploitation – CSF Les activités de CSF sont assujetties à plusieurs risques et incertitudes pouvant influer défavorablement sur ses activités et sur ses résultats d’exploitation. La croissance future de CSF dépend en grande partie du lancement de nouveaux produits et services de pointe. Par conséquent, CSF a investi des ressources importantes dans le développement du réseau GSM/GPRS afin de pouvoir offrir de tels produits et services. Toutefois, les consommateurs ne seront peut-être pas intéressés par ces services rehaussés offerts sur le réseau GSM/GPRS. D’autre part, CSF pourrait sous-évaluer la demande pour certains produits et services ou ne pas être en mesure de les commercialiser avec succès auprès des abonnés. Si CSF ne parvenait pas à stimuler l’intérêt des abonnés pour ses nouveaux produits et services ou si elle était incapable de prévoir l’évolution des préférences des consommateurs, la croissance de ses produits pourrait en souffrir tout comme ses résultats d’exploitation et sa situation financière. CSF pourrait avoir à faire face à une concurrence plus forte en cas d’abolition ou d’assouplissement des règles relatives à la propriété étrangère et au contrôle des licences d’exploitation de services sans fil. Des mesures législatives ayant pour effet d’éliminer ou d’alléger ces restrictions pourraient se traduire par l’entrée de sociétés de télécommunications étrangères sur le marché canadien des services sans fil par le biais de l’acquisition de licences ou de titulaires de telles licences. Ces sociétés pourraient disposer de ressources en capital bien supérieures à celles de CSF. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 31 analyse par la direction La forte concurrence par les tarifs a entraîné une réduction des prix des communications sans fil au Canada, qui figurent aujourd’hui parmi les plus bas du monde industrialisé. CSF est d’avis qu’une telle concurrence est un facteur explicatif du taux de roulement. Elle ne peut prévoir l’étendue d’autres baisses de tarifs ni l’évolution des taux de roulement, mais elle prévoit déjà que sa grille tarifaire actuelle sera modifiée en partie, étant donné que les abonnés actuels demandent à bénéficier des forfaits moins coûteux offerts aux nouveaux clients. CSF ne peut déterminer l’incidence qu’auront les nouveaux services sans fil et la chute des prix sur la croissance générale du marché. Elle entend livrer une concurrence vigoureuse dans tous les segments, en visant ceux des gens d’affaires, des consommateurs et des jeunes, et dans tous les secteurs géographiques en faisant valoir la force de ses réseaux, la vaste couverture de ses services numériques, la notoriété de ses marques et sa grande capacité de distribution. Depuis le 1er janvier 2001, CSF est tenue de faire des paiements égaux à un pourcentage de ses produits rajustés, qui s’établissent à 4,5 %, conformément au nouveau mécanisme de cotisation fondé sur les produits mis en œuvre par le CRTC. Le CRTC revoit à tous les ans le pourcentage des produits rajustés. De nombreux points d’interprétation, qui entrent en jeu dans le calcul du montant à payer, sont en voie de règlement par le CRTC et CSF . Advenant que le règlement de ces points d’interprétation aille à l’encontre de la Société, cette dernière pourrait avoir à verser un montant supplémentaire pouvant aller jusqu’à 7 millions de dollars. Il n’est pas possible à l’heure actuelle de prévoir l’aboutissement de cette affaire, en conséquence de quoi la Société n’a inscrit aucun montant à cet égard dans ses états financiers consolidés de 2001. Le CRTC a annoncé que la cotisation de 2002 a été retraitée provisoirement à 1,4 %, sous réserve de sa décision finale attendue au cours du deuxième trimestre de 2002. Ainsi, le bénéfice d’exploitation se trouve amélioré d’environ 35 millions de dollars pour 2002. Si le taux final devait être supérieur à 1,4 %, CSF devrait verser un montant supplémentaire en sus de celui déjà prévu. Par exemple, si le taux augmentait de 1 % pour atteindre 2,4 %, le bénéfice d’exploitation de CSF diminuerait de plus de 10 millions de dollars. L’exploitation des réseaux sans fil, la commercialisation et la distribution des produits et des services et la migration soutenue vers un réseau de nouvelle génération continueront d’exiger des ressources en capital importantes. En 2002, les dépenses en immobilisations devraient toutefois diminuer pour s’établir entre environ 550 et 600 millions de dollars. Il n’y a pas de certitude que l’exploitation future de la technologie EDGE soit concurrentielle ou compatible avec les autres technologies. Les réseaux numériques sans fil actuels sont fondés sur les technologies AMRT et GPS/GPRS et CSF prévoit y ajouter la technologie EDGE en 2003. Même si CSF est d’avis que ces technologies représentent la voie de l’avenir, d’autres sont en cours d’élaboration et de mise en œuvre au Canada et à l’échelle internationale. Aucune technologie n’est automatiquement compatible avec les autres. Si la prochaine technologie à être largement adoptée n’est pas compatible avec les réseaux de CSF, les abonnés pourraient être attirés par des services concurrentiels fondés sur une telle technologie. Il n’y a pas de certitude que les consommateurs adopteront en nombre suffisant les services sans fil faisant fond sur la technologie de réseau de prochaine génération. CSF met l’accent sur l’élaboration de réseaux GSM/GPRS et EDGE en fonction de la demande prévue de services rehaussés de transmission de la voix et de transmission des données qui seront offerts à partir de ces réseaux. L’acceptation de la nouvelle technologie dépendra en bonne partie de la capacité de CSF à commercialiser de manière efficace l’utilité et les avantages des nouvelles applications comparativement à celles qui sont actuellement en place ou à celles que les concurrents offriront. Les médias et d’autres parties ont établi des liens entre les radiofréquences émises par les appareils sans fil et diverses préoccupations en matière de santé, y compris le cancer, ainsi que les interférences influant sur divers dispositifs médicaux, y compris les appareils de correction auditive et les stimulateurs cardiaques. Même s’il n’y a pas d’études concluantes indiquant que les radiofréquences influent sur la santé, les inquiétudes soulevées peuvent décourager l’utilisation d’appareils sans fil ou exposer l’industrie et la Société à des litiges éventuels. Il est également possible que la réglementation future impose des normes plus restrictives au sujet des radiofréquences émises par les appareils à faible puissance comme les appareils sans fil. CSF ne peut prédire la nature ni l’étendue de telles restrictions éventuelles. Certains gouvernements provinciaux envisagent d’élaborer des lois restreignant ou interdisant l’utilisation de téléphones sans fil au volant. Des territoires-pilotes ont été proposés pour de telles restrictions ou interdictions. Des études ont montré que l’utilisation de téléphones sans fil au volant pouvait nuire à la concentration des conducteurs dans diverses circonstances et accroître la probabilité des accidents. Si des lois imposant de telles restrictions ou interdictions étaient adoptées, elles pourraient réduire l’utilisation du temps d’antenne. En outre, les préoccupations découlant de l’utilisation de téléphones sans fil au volant pourraient entraîner des litiges à la suite d’accidents, de décès ou de blessures. Industrie Canada étudie actuellement la possibilité de permettre l’utilisation d’appareils de brouillage pour bloquer les communications sans fil dans les endroits publics ou privés comme les salles de cinéma, les restaurants et les bureaux. Si l’utilisation de tels appareils était autorisée au Canada, elle pourrait avoir comme incidence de réduire l’utilisation du temps d’antenne. 32 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction L. Media Aperçu de 2001 – Media Aux fins de la présente analyse, les résultats financiers de Media sont présentés sous les rubriques suivantes, soit l’« édition », la « radio », la « télévision », « The Shopping Channel » et « Autres » qui comprend les frais de la direction générale et de iMedia. L’édition comprend les publications d’intérêt général et d’affaires de la Société ainsi que les activités liées aux bases de données et aux salons commerciaux pour le monde médical. La radio inclut les 30 stations de radio AM et FM, les horaires des émissions de télévision et la part de 50 % dans Canadian Broadcast Sales (« CBS »). La télévision se rapporte à CFMT-TV et à Rogers Sportsnet. Cette dernière a été consolidée le 1er novembre 2001 après que Rogers eût fait l’acquisition d’une part supplémentaire de 40 % dans ce réseau. La participation de Media dans Sportsnet totalise maintenant 80 %. The Shopping Channel est le canal de téléachat de la Société. Les produits de Media se composent 1) des produits de la publicité, 2) des produits du tirage et des abonnements et 3) des produits de la vente au détail. Les charges d’exploitation se composent 1) des coûts liés à la programmation, 2) des charges d’exploitation des réseaux de radio et de télévision, 3) des charges liées à la production, 4) des charges liées au tirage, 5) des frais de vente et de commercialisation, 6) du coût des produits vendus au détail et 7) des frais généraux et administratifs. Sommaire des résultats financiers de Media (en millions de dollars) Exercices terminés les 31 décembre Produits de Media 2001 2000 Écart en % Produits Édition Radio Télévision The Shopping Channel Autres 300,3 $ 148,0 69,0 192,0 12,4 302,7 $ 141,1 54,1 176,8 6,3 (0,8) 4,9 27,5 8,6 96,8 Total 721,7 $ 681,0 $ 6,0 Charges d’exploitation Édition Radio Télévision The Shopping Channel Autres 273,0 $ 108,1 60,8 174,0 37,5 272,2 $ 102,4 40,2 159,4 29,4 0,3 5,6 51,2 9,2 27,6 Total 653,4 $ 603,6 $ 8,3 27,3 $ 39,9 8,2 18,0 (25,1) 30,5 $ 38,7 13,9 17,4 (23,1) (10,5) 3,1 (41,0) 3,4 (8,6) 68,3 $ 77,4 $ (11,8) (en millions de dollars) 1 Bénéfice d’exploitation Édition Radio Télévision The Shopping Channel Autres 750 Total Bénéfice d’exploitation en pourcentage des produits Édition Radio Télévision The Shopping Channel 500 Total 9,1 27,0 11,9 9,4 % % % % 9,5 % 10,1 27,4 25,7 9,8 % % % % 11,4 % 250 Dépenses en immobilisations 18,8 $ 34,1 $ (44,9) 1 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement et les éléments non susceptibles de se répéter (coûts de réduction de l’effectif) et des autres éléments non liés à l’exploitation et non susceptibles de se répéter. 0 97 98 99 00 01 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 33 analyse par la direction • • • • Faits saillants de 2001 – Media Les principaux événements et accomplissements ayant eu une incidence sur les résultats d’exploitation et le rendement financier de Media en 2001 sont les suivants : Par le biais d’acquisitions et d’aliénations, Media a renforcé stratégiquement ses activités principales. Ces opérations incluent notamment : • la vente de Bowdens Media Monitoring Limited pour un produit total au comptant de 40,3 millions de dollars, ce qui a donné lieu à un gain avant les impôts sur les bénéfices de 33,4 millions de dollars; • l’acquisition, au cours du quatrième trimestre de 2001, d’une participation supplémentaire de 40 % dans CTV Sportsnet Inc. pour 132,8 millions de dollars qui, jumelée à la participation acquise antérieurement, porte à 80 % sa participation dans les actions comportant droit de vote de Sportsnet, afin de renforcer les investissements de Media dans la télévision et d’assurer une complémentarité aux autres actifs détenus par Rogers. La participation restante de 20 % de Sportsnet est détenue par Fox Sportnet Canada Holding LLC; • la conclusion d’une entente, sous réserve de l’approbation du CRTC, visant l’acquisition des actifs de 13 stations de radio, notamment de THE FAN 590, station radiophonique AM de Toronto entièrement consacrée aux sports, pour une contrepartie au comptant totalisant 100 millions de dollars. Par le biais de partenariats, Media a procédé au lancement de quatre nouvelles chaînes spécialisées numériques, soit The Biography Channel, Tech TV, MSNBC et Mystery Channel. Media a amorcé un projet visant à revoir l’ensemble de ses activités d’exploitation, ce qui a donné lieu à une réduction de l’effectif de Media et, fait non négligeable, a permis de rationaliser le mode de fonctionnement de Media. Dans le cadre de ce projet, le groupe iMedia a été démantelé, certains sites Web ont été fermés et le reste a été intégré aux activités des autres groupes existants de Media. Media a également conclu une nouvelle convention de crédit bancaire qui lui donne accès à une facilité de crédit renouvelable de 500 millions de dollars venant à échéance le 30 septembre 2006. Aperçu financier de 2001 – Media En 2001, le total des produits de Media s’est élevé à 721,7 millions de dollars, en hausse de 40,7 millions de dollars, ou 6,0 %, contre 681,0 millions de dollars en 2000. De cette augmentation de 40,7 millions de dollars, une tranche de 15,2 millions de dollars est attribuable à The Shopping Channel, 6,9 millions de dollars à la radio et 14,9 millions de dollars à la télévision. L’accroissement des produits tirés de la télévision est directement attribuable à l’acquisition de la participation dans Sportsnet le 1er novembre 2001. Au total, pour toutes les divisions de Media, environ 53,1 % du total des produits de 2001 proviennent de la publicité. En 2001, le total du bénéfice d’exploitation, avant les coûts de réduction de l’effectif, est de 68,3 millions de dollars, en baisse de 11,8 % ou de 9,1 millions de dollars, qui est surtout imputable à la baisse du bénéfice d’exploitation dans les divisions de l’édition et de la télévision. Ces changements sont expliqués plus amplement sous les rubriques de chaque division paraissant ci-après. Édition En 2001, les produits de la division de l’édition se sont établis à 300,3 millions de dollars, en baisse de 2,4 millions de dollars, ou 0,8 %, contre 302,7 millions de dollars en 2000. Exclusion faite de l’incidence de la vente de Bowdens sur les produits, les produits tirés de l’édition se sont accrus d’environ 3,2 millions de dollars, en raison de la vigueur des publications Women’s et Parenting ainsi que de la croissance des groupes d’édition en soins de santé et en finances. En 2001, le bénéfice d’exploitation de l’édition s’est élevé à 27,3 millions de dollars, en baisse de 3,2 millions de dollars, ou de 10,5 %, contre 30,5 millions de dollars en 2000, principalement en raison de la réduction des marges découlant du fléchissement des ventes du Medical Education Network et de l’incidence de la vente de Bowdens en septembre 2001. En raison du ralentissement du marché de la publicité découlant des piètres conditions économiques qui sévissent en Amérique du Nord et qui se sont dégradées à la fin de 2001, le groupe de l’édition a mis l’accent sur la rationalisation de sa structure de coûts. Par conséquent, la division de l’édition a réduit son effectif d’environ 54 employés et elle devrait accroître ses marges en 2002. Bénéfice d’exploitation de Media* (en millions de dollars) 80 60 40 Radio Les produits tirés de la radio se sont élevés à 148,0 millions de dollars, en hausse de 6,9 millions de dollars ou de 4,9 % par rapport aux 141,1 millions de dollars inscrits en 2000. Cette augmentation découle de la forte croissance des produits dans les marchés de Calgary, Vancouver, Winnipeg et Kitchener ainsi que d’une excellente performance des activités liées à TV Listings qui est une chaîne de télévision qui diffuse les horaires des émissions de télévision et de la publicité. Les stations de radio de Rogers ont continué d’afficher un bon rendement en termes de cote d’écoute. À l’automne 2001, le BBM (Bureau of Broadcast Management) a établi que la très populaire station 680 News de Media attirait le plus grand nombre d’auditeurs par une seule station au Canada. Le bénéfice d’exploitation de la radio s’est accru de 1,2 million de dollars pour s’établir à 39,9 millions de dollars et les marges d’exploitation ont été relativement stables en regard de celles de l’exercice précédent. Ces résultats ont été obtenus malgré un sérieux ralentissement économique au cours du second semestre de l’exercice. 34 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 20 0 97 98 99 00 01 * Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les honoraires de gestion, les intérêts, les impôts, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter (coûts de réduction de l’effectif) et les autres éléments hors exploitation et non susceptibles de se répéter. analyse par la direction Télévision Les résultats de la télévision comprennent ceux de CFMT-TV et de Rogers Sportsnet. Les résultats d’exploitation de Sportsnet ont été consolidés le 1er novembre 2001 à la suite de l’acquisition d’une participation supplémentaire de 40 %. Seul réseau régional canadien entièrement consacré aux sports, Sportsnet tire ses produits des abonnés et son signal de diffusion peut être capté par câble et par satellite d’un bout à l’autre du pays. Outre les produits tirés des abonnements, Sportsnet reçoit des produits de la publicité. Pour les deux derniers mois de l’exercice, les produits tirés de Sportsnet se sont élevés à 16,4 millions de dollars. Les produits tirés de CFMT-TV, la station de télévision multilingue de Media, à Toronto, ont diminué de 1,5 million de dollars, ou de 2,8 %, comparativement à ceux de 2000 et ce, en raison de l’affaiblissement du marché de la publicité à la télévision. En 2001, le bénéfice d’exploitation de CFMT-TV s’est dégagé à 12,4 millions de dollars, avant les rajustements non susceptibles de se répéter, en baisse de 1,5 million de dollars, ou 10,8 %, comparativement à celui de 2000. Cette baisse est directement liée à l’incidence de la réduction des produits tirés de la publicité au cours du deuxième trimestre de l’exercice. Le bénéfice d’exploitation de la division de la télévision a également été touché par 1) des coûts de 2,0 millions de dollars entraînés par une demande faite auprès du CRTC, pour une nouvelle licence de diffusion à Vancouver, coûts qui ont été passés en charges étant donné que la demande n’a pas été acceptée, et par 2) les pertes d’exploitation de Sportsnet de 2,2 millions de dollars pour les deux derniers mois de l’exercice, postérieurement à l’acquisition du contrôle des voix. The Shopping Channel Les produits tirés de The Shopping Channel ont augmenté de 15,2 millions de dollars ou de 8,6 %, pour atteindre 192,0 millions de dollars contre 176,8 millions de dollars en 2000. Unique réseau de téléachat au Canada, The Shopping Channel a déclaré pour un sixième exercice une croissance de ses produits attribuable, pour la plupart, à ses activités de ventes autres qu’en direct. En 2001, ces dernières représentent 20,6 % des produits contre 13,5 % en 2000. La croissance des produits autres qu’en direct provient essentiellement des ventes sur le site Web de The Shopping Channel qui représentent 8,0 % du total du chiffre d’affaires et de la chaîne de publicité « 20/20 Direct » qui a compté pour 7,2 % du total du chiffre d’affaires. Le solde du chiffre d’affaires autre qu’en direct provient de la vente en magasin et par catalogue de The Shopping Channel. Le bénéfice d’exploitation de The Shopping Channel s’est établi à 18,0 millions de dollars, en hausse de 0,6 million de dollars, ou 3,4 %, par rapport au montant de 17,4 millions de dollars inscrit en 2000. Autres La rubrique « Autres » inclut la division iMedia et les frais de la direction générale de Media. En 2001, à la constatation des pertes subies par la division iMedia, Media recherchait un modèle d’entreprise qui pourrait permettre à la division iMedia de devenir rentable. Après cet examen, il a été établi que la meilleure méthode consistait à faire passer la propriété de certains sites Web directement aux publications qui pourraient fournir du contenu à ces sites. L’adoption de cette solution a permis à la Société de réduire son effectif d’environ 116 employés qui soutenaient ces sites et d’éliminer des postes au niveau de la direction et des services de soutien. Dépenses en immobilisations de Media En 2001, les dépenses en immobilisations de Media ont totalisé 18,8 millions de dollars contre 34,1 millions de dollars en 2000. Cette diminution est principalement attribuable à la consolidation des activités radiophoniques dans chacune des villes de Toronto, d’Ottawa, de Vancouver et de Calgary par rapport à plusieurs sites en 2000. Risques et incertitudes – Media Media est assujettie à plusieurs risques et incertitudes d’exploitation qui pourraient donner lieu à une incidence négative sur ses activités et ses résultats financiers comme suit : La publicité constitue pour Media sa principale source de produits et ses entreprises pourraient être touchées négativement par tout fléchissement important dans la demande pour de la publicité. En 2001, Media a tiré environ la moitié de ses produits de la vente de publicité et cette dernière continuera de constituer sa principale source de produits dans un avenir rapproché. La plupart des contrats de publicité de Media sont à court terme et peuvent être résiliés par les publicitaires avec un préavis très court. En outre, les dépenses effectuées par les publicitaires ont tendance à être cycliques, reflétant les conditions générales de l’économie ainsi que les budgets et les achats et sur lesquels Media n’a aucun pouvoir. De plus, étant donné qu’une part considérable des produits de Media est tirée des publicitaires locaux, son habilité à générer des produits tirés de la publicité dans des marchés précis pourrait être touchée négativement par un ralentissement économique à l’échelle locale ou régionale. C’est particulièrement vrai dans le cas de Toronto où les trois stations radiophoniques de Media et sa station de télévision CFMT-TV comptaient pour environ 15 % des produits de Media en 2001. Les publicitaires fondent une part importante de leurs décisions d’achats sur les statistiques, comme les cotes d’écoute et le lectorat, produites par les associations ou agences de l’industrie. Si les cotes d’écoute de la radio et de la télévision ou si le lectorat devaient diminuer de façon substantielle, les produits de Media tirés de la publicité et les tarifs que Media pourrait obtenir des publicitaires pourraient être grandement touchés. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 35 analyse par la direction Depuis toujours, la croissance de Media provient en partie de ses acquisitions stratégiques et celle-ci a l’intention de continuer à chercher à faire l’acquisition de stations de radio et de télévision ciblées ainsi que de maisons d’édition. Media ne peut prévoir si elle réussira à faire l’acquisition de propriétés qui augmenteraient la valeur de ses entreprises. Si Media n’est pas en mesure de repérer et de mener à terme des acquisitions, sa croissance pourrait ralentir. En outre, Media pourrait faire face à des difficultés liées à l’intégration des entreprises acquises. Ces difficultés pourraient avoir une incidence négative considérable sur les activités, la situation financière ou les résultats d’exploitation de Media. De nouvelles technologies dans les médias, comme les services de radio numérique, le service de diffusion directe à la maison par satellite, la transmission sans fil et par câble, la radio sur Internet et la programmation vidéo ainsi que le contenu d’édition en ligne, ont commencé à concurrencer la programmation et le contenu d’édition, l’auditoire et les produits tirés de la publicité. Ces technologies concurrentes pourraient accroître la fragmentation de l’auditoire, réduire les cotes d’écoute de Media ou avoir une incidence négative sur ses produits tirés de la publicité à l’échelle locale et nationale. Ces technologies ou d’autres et des modèles d’entreprise pourraient avoir des répercussions négatives sur les activités, les résultats d’exploitation ou la situation financière de Media. L’industrie canadienne des magazines a profité pendant de nombreuses années des mesures législatives conçues pour promouvoir le contenu canadien dans les magazines et pour empêcher l’entrée au Canada des magazines à tirage dédoublé, dans lesquels la publicité étrangère est remplacée par une publicité destinée aux Canadiens mais dont le contenu canadien est faible ou nul. En 1997, l’Organisation mondiale du commerce a accueilli favorablement une plainte déposée par les États-Unis qui avançaient que certaines mesures adoptées par le Canada contrevenaient à l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (« GATT »). En 1998, le gouvernement canadien a abrogé les lois contrevenant au GATT et, en mai 1999, la Loi concernant les services publicitaires fournis par des éditeurs étrangers de périodiques (Canada) a été promulguée. Cette loi permet aux éditeurs étrangers d’avoir accès au marché canadien de la publicité, sous réserve de certaines restrictions. L’accès accru au marché canadien de la publicité par les éditeurs étrangers, dont plusieurs jouissent de ressources financières importantes et d’un lectorat beaucoup plus imposant, pourrait avoir une incidence négative importante sur les produits tirés de la publicité et les activités d’édition de Media. En outre, le gouvernement du Canada a créé le Fonds canadien pour les magazines (« FCM ») afin de fournir aux éditeurs de magazines canadiens un appui financier supplémentaire, sous réserve de certains critères d’admissibilité. À compter de 2000-2001, le FCM a l’intention de fournir 150 millions de dollars en financement aux éditeurs de magazines canadiens jusqu’en 2003. Le soutien offert par l’Aide au contenu du FCM a pour objectif d’encourager les éditeurs canadiens à poursuivre la production de contenu rédactionnel canadien de qualité. En 2000-2001, le FCM a distribué 25 millions de dollars à plus de 400 éditeurs, le financement étant accordé au prorata entre tous les demandeurs, selon la part de chacun dans l’ensemble des dépenses rédactionnelles canadiennes admissibles. Media a reçu environ 5,6 millions de dollars de la part du FCM en 2001. Le gouvernement du Canada s’est engagé à maintenir le FCM jusqu’en 2003 mais il n’existe aucune certitude à l’effet qu’il puisse poursuivre ses activités par la suite. Une tranche importante des charges d’exploitation de l’édition comprend les charges liées au papier et les frais d’impression et de poste. Le papier constitue la charge la plus considérable au chapitre des matières premières, représentant environ 10 % des charges d’exploitation de l’édition en 2001. L’édition dépend des fournisseurs externes pour la totalité de son approvisionnement en papier et elle conserve des quantités relativement modestes de papier en stock. L’édition n’est pas en mesure de contrôler les prix du papier qui peuvent fluctuer de manière prononcée. De plus, l’édition est, en général, dans l’impossibilité de transférer l’augmentation du coût du papier à ses clients. Les frais d’impression représentent environ 10 % des charges d’exploitation de l’édition en 2001. L’édition s’appuie sur des tiers pour la quasi-totalité de ses services d’impression. En outre, Media confie à Postes Canada la distribution d’un large pourcentage de ses publications et les hausses des frais de poste pourraient avoir des répercussions négatives sur ses résultats financiers. Une hausse significative des prix du papier, des frais d’impression ou de poste pourrait avoir une incidence négative sur les activités, les résultats d’exploitation ou la situation financière de l’édition. Les produits tirés de la publicité, qui varient surtout en fonction de la confiance des consommateurs et de la conjoncture économique, restent imprévisibles, quoique la diversité du groupe, à la fois en termes de situation géographique et d’ampleur des médias, assure une certaine stabilité de ces produits. De plus, il est bien connu que, lorsque les budgets de publicité diminuent, les sommes consacrées à la publicité le sont dans les médias qui sont des chefs de file dans leur marché, ce qui est le cas de la plupart des magazines et des stations de radio de Media. Cependant, l’économie mondiale est toujours faible et pourrait donner lieu à une baisse supplémentaire des produits tirés de la publicité dans le futur. M. Liquidités et ressources en capital L’analyse qui suit est fondée sur les états consolidés des résultats et des flux de trésorerie paraissant plus loin dans le présent rapport annuel. Depuis de nombreuses années, Rogers se consacre à l’expansion et à la mise à niveau de ses réseaux et entreprises de communications ainsi qu’à de nouveaux projets en communications qui sont tous hautement capitalistiques. C’est surtout en raison de ces dépenses en immobilisations énormes et des montants substantiels des emprunts contractés pour les financer que les intérêts débiteurs sont demeurés élevés et qu’il y a une insuffisance de trésorerie. 36 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001, Rogers a subi une perte de 434,3 millions de dollars alors qu’au 31 décembre 2000 elle avait inscrit un bénéfice net de 141,4 millions de dollars. Cette baisse de 575,7 millions de dollars en 2001 s’explique comme suit : (en millions de dollars) Hausse du bénéfice d’exploitation avant les coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home Hausse des coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home Hausse de l’amortissement Hausse des intérêts débiteurs Hausse de la dévaluation d’investissements Produit net reçu lors de la résiliation de l’entente de fusion avec Vidéotron en 2000 Augmentation des pertes sur des investissements comptabilisés à la valeur de consolidation Hausse du revenu de placements et des autres produits Hausse de la part des actionnaires minoritaires Autres, montant net 34,8 $ (62,9) (190,1) (70,7) (59,5) (222,5) (78,9) 19,4 55,1 (0,4) (575,7)$ La hausse de 62,9 millions de dollars des coûts d’intégration, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home est principalement attribuable à des coûts non susceptibles de se répéter engagés en 2001, soit 44,0 millions de dollars liés à la résiliation de l’entente avec At Home et de 13,1 millions de dollars liés à la réduction de l’effectif de Media. (Il y a lieu de se reporter à la note 11 afférente aux états financiers consolidés.) La hausse de 190,1 millions de dollars de l’amortissement est essentiellement imputable à une augmentation du portefeuille d’immobilisations au cours de l’exercice. Une part considérable de ces dépenses avait trait aux dépenses en immobilisations pour la mise à niveau du réseau de Cable et du nouveau réseau GSM/GPRS de Communications sans fil. De plus, un changement apporté à la durée utile prévue de certaines pièces d’équipement des réseaux découlant de l’arrivée de la nouvelle technologie chez CSF a représenté 20,8 millions de dollars de la hausse de la charge d’amortissement. La hausse de 70,7 millions de dollars des intérêts débiteurs est due à l’accroissement de la dette au cours de l’exercice. Le produit net de 222,5 millions de dollars reçu en 2000 lors de la résiliation de l’entente de fusion avec Vidéotron a représenté une tranche importante de la variation du bénéfice net par rapport à celui de l’exercice précédent. (Il y a lieu de se reporter à la note 3 D) afférente aux états financiers consolidés.) En 2001, la hausse de 78,9 millions de dollars des pertes sur des investissements comptabilisés à la valeur de consolidation est essentiellement attribuable à la quote-part de la perte dans le club de baseball des Blue Jays de Toronto. (Il y a lieu de se reporter à la note 6 A) i) afférente aux états financiers consolidés.) La hausse de 55,1 millions de dollars de la part des actionnaires minoritaires représente la part des actionnaires minoritaires de CSF dans la perte accrue de CSF en 2001. Les rentrées de fonds liées à l’exploitation de Rogers avant les variations du fonds de roulement, qui correspondent à la somme du bénéfice net et de tous les éléments hors caisse comme l’amortissement, ont diminué, passant de 770,8 millions de dollars en 2000 à 470,5 millions de dollars en 2001. Cette baisse de 300,3 millions de dollars en 2001 est principalement attribuable à la hausse de 70,7 millions de dollars des intérêts débiteurs et celle de 62,9 millions de dollars des coûts d’intégration, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home en 2001 et à l’encaissement, en 2000, d’un produit net de 222,5 millions de dollars tiré de la résiliation de l’entente de fusion avec Vidéotron, partiellement contrebalancés par un accroissement, en 2001, de 34,8 millions de dollars du bénéfice d’exploitation, avant les coûts d’intégration, de réduction de l’effectif et de la résiliation de l’entente avec At Home ainsi qu’à l’augmentation du revenu de placement et des autres produits de 19,4 millions de dollars. Compte tenu des variations du fonds de roulement en 2001, les rentrées de fonds liées à l’exploitation ont baissé de 336,8 millions de dollars pour s’établir à 418,9 millions de dollars contre 755,7 millions de dollars l’exercice précédent. En outre, Rogers a recueilli les fonds suivants en 2001 : 911,7 millions de dollars découlant de la hausse nette de la dette à long terme après les frais de financement, composés essentiellement de billets garantis de premier rang de 500 millions de dollars US (770,4 millions de dollars CA) émis par CSF en mai 2001 et d’un prélèvement sur la dette bancaire par Media, aux termes de sa nouvelle facilité de crédit bancaire conclue en août 2001 et par CSF, aux termes de sa facilité de crédit bancaire qui a été modifiée en avril 2001; 245,6 millions de dollars reçus au cours du quatrième trimestre des titres de participation adossés, déduction faite des frais et charges (se reporter à la note 10 B) iii) afférente aux états financiers consolidés); 167,3 millions de dollars reçus des actionnaires minoritaires de CSF par le biais de souscriptions d’actions de catégorie B comportant droit de vote restreint de CSF lors de son placement de droits à des actions en mars 2001; 69,7 millions de dollars, soit le produit total reçu de la vente de Bowdens Media Monitoring Limited et de Rogers American Cablesystems Inc. qui détient un réseau de câblodistribution en Alaska; 27,9 millions de dollars, soit le produit total reçu de la vente des 650 000 actions ordinaires de Liberate Technologies, Inc. et des 970 000 actions ordinaires de Terayon Communications Systems, Inc. ainsi qu’un produit de 18,8 millions de dollars provenant de l’émission de 1 480 606 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote émises aux termes des régimes d’achat d’actions des employés et de la levée d’options d’achat d’actions des employés. Au total, les fonds Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 37 analyse par la direction recueillis en 2001 s’élèvent à environ 1 441,0 millions de dollars. En incluant les rentrées de fonds liées à l’exploitation de 418,9 millions de dollars, après les variations du fonds de roulement, les fonds recueillis en 2001 totalisent 1 859,9 millions de dollars. En 2001, l’utilisation des fonds a totalisé environ 2 141,8 millions de dollars, comprenant les rentrées de fonds liées à l’exploitation de 418,9 millions de dollars, le total des fonds recueillis au cours de l’exercice d’environ 1 859,8 millions de dollars et une tranche de 282,0 millions de dollars de l’encaisse de 299,2 millions de dollars au début de l’exercice, ce qui a donné lieu à un écart de caisse positif de 17,2 millions de dollars à la fin de l’exercice. Ces fonds ont servi à financer des immobilisations supplémentaires de 1 420,7 millions de dollars, à financer diverses activités s’élevant à 396,8 millions de dollars, soit le coût des licences de communications sans fil octroyées par Industrie Canada lors des enchères du spectre, y compris les coûts connexes, à l’acquisition de filiales, dont la composante au comptant totalise 221,4 millions de dollars, à d’autres investissements de 69,9 millions de dollars et à verser des dividendes sur les actions privilégiées et des distributions sur les titres privilégiés convertibles de 33,0 millions de dollars. La composante au comptant de l’acquisition de filiales comprend l’acquisition de Cable Atlantic Inc. pour laquelle la Société a déboursé une somme au comptant de 88,9 millions de dollars, déduction faite de l’encaisse acquise et a émis 4 170 330 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote pour le reste du prix d’acquisition, ainsi que l’acquisition d’une participation supplémentaire de 40 % dans Sportsnet, réseau régional de télévision entièrement consacré aux sports, pour environ 132,8 millions de dollars, déduction faite de l’encaisse acquise. Les autres placements de 69,9 millions de dollars comprennent essentiellement un apport de 52,3 millions de dollars au club de baseball des Blue Jays de Toronto afin d’éponger une partie de ses pertes d’exploitation et divers autres placements représentant le solde de 17,6 millions de dollars. Financement Tous les instruments financiers à long terme de Rogers sont décrits dans les notes afférentes aux états financiers consolidés. Rogers structure habituellement sa dette sur une base autonome de sorte que ses emprunts ne sont généralement garantis que par les éléments d’actif des entités respectives au sein de chaque groupe et ces instruments ne font traditionnellement pas l’objet de cautionnements réciproques ni de défaut croisé entre les groupes. En 1997, Rogers avait fourni une garantie à recours limité pour les facilités de crédit bancaire de Cable. Aux termes de cette garantie, le recours se limitait au nantissement des actions de CSF et d’autres titres négociables ayant une valeur d’au moins 200 millions de dollars. Tel qu’il est mentionné ci-dessous, postérieurement à la fin de l’exercice, Cable a conclu une nouvelle facilité de crédit bancaire modifiée et mise à jour et lors de l’annulation de la facilité de crédit bancaire antérieure de Cable, la garantie de Rogers et le nantissement des actions de CSF ont été levés. En mars 2001, CSF a entamé une émission de droits de souscription d’actions de catégorie B comportant droit de vote restreint qui a été menée à terme en avril 2001, pour un produit brut de 422,6 millions de dollars. L’émission de droits de CSF a été entreprise dans le but de financer le coût d’acquisition de 396,8 millions de dollars des licences aux termes des enchères du spectre menées par Industrie Canada. Rogers a souscrit environ 60,4 % de l’émission de droits contre 255,3 millions de dollars, et les actionnaires minoritaires, tout particulièrement AWS, ont financé la tranche résiduelle de l’émission de droits d’un montant de 167,3 millions de dollars. Par conséquent, la participation de Rogers dans CSF a augmenté pour s’établir à 52,47 %. (Il y a lieu de se reporter à la note 5 afférente aux états financiers consolidés.) En avril 2001, CSF a modifié sa facilité de crédit bancaire afin de disposer d’une facilité de crédit bancaire renouvelable de sept ans, d’un montant maximal de 700,0 millions de dollars qui sera réduit de 20 % le 30 avril 2006 et le 30 avril 2007, le reste étant remboursable à l’échéance le 30 avril 2008. Cette facilité est assujettie à une échéance anticipée dans certains cas. (Il y a lieu de se reporter à la note 9 B) i) afférente aux états financiers consolidés.) En mai 2001, CSF a émis des billets garantis de premier rang, 9 5/8 %, d’un montant de 500,0 millions de dollars US (770,4 millions de dollars CA), venant à échéance en 2011. (Il y a lieu de se reporter à la note 9 B) v) afférente aux états financiers consolidés.) En août 2001, Media a conclu une nouvelle facilité de crédit bancaire, soit une facilité de crédit renouvelable d’un montant maximal de 500,0 millions de dollars, sans réduction jusqu’à son échéance du 30 septembre 2006. (Il y a lieu de se reporter à la note 9 D) afférente aux états financiers consolidés.) Le 23 octobre 2001, Rogers a reçu un produit d’environ 248,9 millions de dollars ou, déduction faite des charges et des frais, un produit net de 245,6 millions de dollars provenant de titres de participation adossés. Ces titres ont servi à monétiser une tranche supplémentaire du prix plancher accru des reçus de dépôt de Rogers AT&T Canada, après avoir tenu compte de la monétisation des titres privilégiés en août 2000. (Il y a lieu de se reporter aux notes 6 B) i) et 10 B) ii) et iii) afférentes aux états financiers consolidés.) Postérieurement à la fin de l’exercice, en date du 31 janvier 2002, Cable a conclu une nouvelle facilité de crédit bancaire modifiée et mise à jour lui donnant accès à une facilité de crédit bancaire renouvelable et décroissante allant jusqu’à 1,075 milliard de dollars, venant à échéance le 2 janvier 2009. (Il y a lieu de se reporter à la note 21 A) afférente aux états financiers consolidés.) Également après la fin de l’exercice, en février 2002, avec prise d’effet le 31 janvier 2002, Cable a émis des billets garantis de premier rang, 7,60 %, de 450,0 millions de dollars, échéant en 2007. Le produit net tiré de cette émission a permis à Cable de rembourser par anticipation ses billets à taux flottant, de 300,0 millions de dollars, venant à échéance en 2002, le solde ayant servi au financement des dépenses en immobilisations et aux fins générales de la Société. (Il y a lieu de se reporter à la note 21 B) afférente aux états financiers consolidés.) 38 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction Au 31 décembre 2001, la dette à long terme consolidée de Rogers totalisait 4,99 milliards de dollars, en hausse de 1,03 milliard de dollars par rapport au solde du 31 décembre 2000. Cette augmentation de 1,03 milliard de dollars reflète l’émission par CSF de billets garantis de premier rang, de 500,0 millions de dollars US (770,4 millions de dollars CA), des prélèvements de 52,0 millions de dollars sur les facilités de crédit bancaire de CSF et de 126,0 millions de dollars sur celles de Media, une augmentation de 10 millions de dollars des intérêts accrus sur les débentures convertibles de Rogers, échéant en 2005, une diminution nette de 1,7 million de dollars sur des contrats hypothécaires et de location-acquisition et une augmentation de 76,0 millions de dollars sur l’équivalent en dollars canadiens de la dette libellée en dollars US ne faisant pas l’objet d’une couverture. Au 31 décembre 2001, les facilités de crédit bancaire consenties à long terme de Rogers lui donne accès à un montant total de plus de 1,5 milliard de dollars sur laquelle une somme d’environ 178,0 millions de dollars a été prélevée. En général, l’accès à ces facilités de crédit est assujetti au respect de certains ratios de la dette au bénéfice d’exploitation. Au 31 décembre 2001, selon les clauses les plus restrictives en vigueur sur les facilités de crédit bancaire et les instruments de créance dans le public, Rogers aurait pu engager une dette à long terme supplémentaire de 1,28 milliard de dollars. De tous les emprunts de Rogers, ce sont en général les dispositions énoncées dans les conventions d’emprunts bancaires qui imposent les restrictions les plus importantes quant à l’exploitation et aux activités des sociétés régies par ces conventions. Les restrictions les plus importantes visent la création de dettes et le maintien de certains ratios (fondés sur les ratios de la dette au bénéfice d’exploitation), les investissements supplémentaires, la vente d’éléments d’actif et les distributions aux actionnaires. À l’heure actuelle, Rogers et ses filiales respectent toutes les dispositions dont sont assortis leurs instruments de créance respectifs et Rogers prévoit de continuer à les respecter. (Il y a lieu de se reporter à la note 9 afférente aux états financiers consolidés pour plus de détails sur les instruments d’emprunt particuliers.) Le 31 décembre 2001, un montant total de 605,9 millions de dollars aurait pu être distribué à la direction générale de Rogers par Cable et Media au moyen du remboursement de billets intersociétés subordonnés non garantis. Les remboursements exigibles aux termes de la totalité de la dette à long terme de Rogers au cours des cinq prochains exercices s’élèvent à 1,63 milliard de dollars, dont 116,4 millions de dollars ont trait au remboursement des billets de premier rang, 95/8 %, de Cable, échéant en 2002, 300,0 millions de dollars, au remboursement des billets à taux flottant de Cable, échéant en 2002 (qui ont été remboursés en février 2002 avec une partie du produit de l’émission par Cable de billets garantis de premier rang, 7,60 % de 450,0 millions de dollars, échéant en 2007), 412,9 millions de dollars, au remboursement des billets garantis de premier rang, 10 %, de Cable, échéant en 2005, 311,7 millions de dollars, au remboursement des débentures convertibles, 53/4 % de Rogers, échéant en 2005, 162,0 millions de dollars, au remboursement des billets de premier rang, 91/8 % et 101/2 %, de Rogers, échéant en 2006, 160,0 millions de dollars, au remboursement des billets garantis de premier rang, 101/2 %, de CSF, échéant en 2006, 22,0 millions de dollars, au remboursement d’une hypothèque échéant en 2006 et 126,0 millions de dollars, au remboursement de la dette bancaire en cours de Media en 2006. Il n’y a aucun remboursement de capital important exigible en 2003 ni en 2004. En 2002, en regard de 2001, Rogers prévoit que ses dépenses en immobilisations consolidées diminueront pour s’établir à environ 1,25 milliard de dollars et que ses intérêts débiteurs augmenteront. Bien que Rogers prévoit que son bénéfice d’exploitation connaîtra une amélioration en 2002, elle prévoit inscrire une insuffisance de fonds en 2002 et de même qu’en 2003. Rogers croit que ces insuffisances de fonds seront comblées, compte tenu des rentrées de fonds liées à l’exploitation et des montants disponibles aux termes de ses facilités de crédit bancaire mentionnées ci-dessous. Rogers est d’avis que CSF inscrira une insuffisance de fonds en 2002 et en 2003 mais que cette dernière disposera de suffisamment de ressources en capital pour combler ses besoins de liquidités en 2002 et en 2003, en tenant compte des rentrées de fonds liées à l’exploitation et du montant disponible aux termes de sa facilité de crédit bancaire modifiée de 700,0 millions de dollars. Rogers croit que Cable inscrira une insuffisance de fonds provenant de l’exploitation en 2002 et en 2003 mais que Cable disposera de suffisamment de ressources en capital pour combler ses besoins de liquidités en 2002 et en 2003, en tenant compte des rentrées de fonds liées à l’exploitation, du montant disponible aux termes de sa nouvelle facilité de crédit bancaire de 1,075 milliard de dollars (créée en janvier 2002) et que le produit net de l’émission par Cable, en février 2002, de billets garantis de premier rang, 7,60 %, de 450,0 millions de dollars, échéant en 2007, dont une partie a servi à rembourser en février les billets à taux flottant de Cable, de 300,0 millions de dollars, échéant en 2002. Rogers est d’avis que Media inscrira une insuffisance de fonds provenant de l’exploitation en 2002 et cette situation pourrait s’étendre à 2003 et que cette dernière disposera de suffisamment de ressources en capital pour combler ses besoins de liquidités en 2002 et en 2003, en tenant compte des rentrées de fonds liées à l’exploitation et du montant disponible aux termes de sa facilité de crédit bancaire de 500,0 millions de dollars. Sur une base non consolidée, Rogers croit qu’elle disposera de suffisamment de ressources en capital pour combler ses besoins de liquidités en 2002 et en 2003, en tenant compte des intérêts créditeurs, des remboursements d’avances intersociétés ainsi que de l’encaissement des frais de gestion payés par les filiales en exploitation et du produit de la vente d’éléments d’actif non essentiels et de placements de même que de son encaisse. Dans l’éventualité où Rogers ou l’une de ses filiales en exploitation aurait besoin de financement supplémentaire, Rogers croit que ces besoins pourraient être comblés par un financement par emprunts supplémentaires, ce qui pourrait inclure la restructuration des facilités de crédit bancaire existantes et l’émission publique ou privée de titres de créance par chacune des filiales en exploitation, par Rogers ou par CSF, en fonction des conditions du marché. En outre, Rogers et (ou) ses filiales pourraient refinancer une partie de leur dette existante, sous réserve des conditions du marché et d’autres facteurs. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 39 analyse par la direction Gestion des taux d’intérêt et de change Rogers gère les risques liés à la fluctuation des taux d’intérêt et de change au moyen d’instruments financiers dérivés qui comprennent des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises et, à l’occasion, des contrats d’options de change et des contrats de change à terme. Ces contrats ne servent qu’à des fins de gestion du risque et sont désignés à titre de couverture d’un instrument de créance précis. Afin d’atténuer le risque de défaut de la part des contreparties, Rogers évalue leur solvabilité. Au 31 décembre 2001, toutes les contreparties à ces contrats sont des institutions financières auxquelles Standard & Poor’s a accordé une cote de solvabilité se situant dans la fourchette A+ à AA (ou l’équivalent). La dette libellée en dollars US augmente considérablement le risque de change auquel Rogers est exposée car ses flux de trésorerie liés à l’exploitation sont en quasi-totalité libellés en dollars canadiens. À cet égard, Rogers a établi comme objectif de se servir des instruments mentionnés ci-dessus pour couvrir environ 50 % de la somme pour laquelle il existe un risque de change. Au 31 décembre 2001, la dette de Rogers libellée en dollars US s’élève à 2 615,1 millions de dollars US (2 111,2 millions de dollars US en 2000). Au 31 décembre 2001, un montant de 1 789,6 millions de dollars US (1 289,6 millions de dollars US en 2000), ou 68,4 % (61,1 % en 2000) était couvert par des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises à un taux de change moyen de 1,3755 $CA (1,3114 $CA en 2000) pour 1,00 $US. L’augmentation de la position de couverture de Rogers en 2001 était attribuable à la couverture de la totalité du risque de change lié à l’émission par CSF de billets garantis de premier rang de 500,0 millions de dollars US, par la conclusion de plusieurs contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises. La direction continuera à surveiller sa position de couverture à l’égard des fluctuations de change et, en fonction de la conjoncture du marché et d’autres facteurs, elle augmentera cette position dans l’avenir en concluant des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises ou en utilisant d’autres instruments de couverture. Les contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises ont pour effet de convertir le taux d’intérêt sur une tranche de 943,5 millions de dollars US de la dette à long terme, faisant passer le taux d’intérêt moyen annuel fixe de 9,60 % en dollars US à un taux d’intérêt moyen annuel fixe de 10,20 % en dollars canadiens sur une tranche de 1 384,4 millions de dollars, et de convertir le taux d’intérêt sur une tranche de 846,0 millions de dollars US de la dette à long terme, faisant passer le taux d’intérêt moyen annuel fixe de 9,61 % en dollars US à un taux d’intérêt flottant moyen égal au taux des acceptations bancaires, majoré de 3,20 % par année, totalisant 5,44 % sur une tranche de 1 077,2 millions de dollars au 31 décembre 2001. La Société a également pris en charge un contrat de troc de taux d’intérêt lors d’une acquisition en 2001. Ce contrat de troc de taux d’intérêt a pour effet de convertir le taux d’intérêt flottant sur des obligations de 30,0 millions de dollars en un taux d’intérêt fixe de 7,72 % par année. Au 31 décembre 2001, le total de la dette à long terme portant intérêt à taux fixe s’élevait à 3 465,2 millions de dollars (2 626,7 millions de dollars en 2000), ou 69,4 % (66,4 % en 2000) du total de la dette à long terme. L’augmentation du pourcentage de la dette à long terme portant intérêt à taux fixe en 2001 est principalement attribuable à l’émission par CSF de billets garantis de premier rang, 95/8 %, de 500,0 millions de dollars US. Depuis toujours, Rogers cherche à s’assurer qu’au moins 80 % de l’encours de sa dette à long terme porte intérêt à des taux fixes. Cependant, depuis 1999, moins de 80 % du total de sa dette à long terme porte intérêt à taux fixe. Cette diminution est attribuable au rachat, en 1999, de sa dette à taux fixe de 860,6 millions de dollars US et à l’engagement subséquent d’une dette supplémentaire à taux flottant dont la part la plus importante est constituée de l’émission par Cable, en 2000, de billets à taux flottant de 300,0 millions de dollars, échéant en 2002. Rogers prévoit diminuer son risque lié aux taux d’intérêt flottants au fil du temps, en fonction de la conjoncture du marché et d’autres facteurs. En février 2002, Cable a émis des billets garantis de premier rang, 7,60 %, de 450,0 millions de dollars, échéant en 2006 et s’est servi d’une partie du produit pour rembourser ses billets de 300,0 millions de dollars portant intérêt à taux flottant. Au 31 décembre 2001, le taux d’intérêt moyen pondéré réel sur la totalité de la dette à long terme de Rogers, y compris l’incidence des contrats de troc de taux d’intérêt et des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises, était de 8,04 % (9,11 % en 2000). Le tableau suivant résume l’incidence des fluctuations du taux de change sur la tranche non couverte de la dette à long terme libellée en dollars US de Rogers et les variations en découlant sur le montant en capital, les intérêts débiteurs et le bénéfice par action, pour un exercice complet. Variation du dollar CA par rapport au dollar US1 0,01 0,03 0,05 0,10 $ $ $ $ Variation du montant en capital de la dette (en millions de dollars) 8,3 $ 24,8 41,3 82,5 Variation des intérêts débiteurs (en millions de dollars) 0,7 $ 2,0 3,4 6,8 9 000 6 750 4 500 2 250 0,043 $ 0,128 0,213 0,426 2 En présumant aucune incidence fiscale et la constatation intégrale des gains ou des pertes de change à l’état des résult a t s p o u r l a p é r i o d e v i s é e o u a u x t e r m e s d u n o u v e a u P C G R d u C a n a d a à c o m p t e r d u 1 er j a n v i e r 2 0 0 2 ( v o i r c i - d e s s o u s ) , e n fonction du nombre d’actions en circulation au 31 décembre 2001. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 (en millions de dollars) Bénéfice par action2 1 Équivalent en dollars canadiens de la dette libellée en dollars US non couverte si le dollar US coûte 0,01 $CA supplémentaire. 40 Total de l’actif 0 97 98 99 00 01 analyse par la direction La dette à long terme de Rogers d’un montant de 2,62 milliards de dollars US est répartie entre ses différentes entités en exploitation et la société mère. Le tableau suivant donne la ventilation par société du risque lié au dollar US et le pourcentage de ce risque qui a été couvert pour chaque entité commerciale au 31 décembre 2001. Dette libellée en dollars US (en millions) Entité commerciale Pourcentage couvert Communications sans fil Cable Direction générale de Rogers1 1 399,2 $ 760,2 455,7 71,1 97,7 11,0 Total 2 615,1 $ 68,4 1 Au 31 décembre 2001, le pourcentage couvert de la dette de la direction générale de Rogers libellée en dollars US, exclusion faite de la dette convertible libellée en dollars US de 195,7 millions de dollars US, échéant en 2005, était de 19,2 %. N. Principales conventions comptables Les états financiers consolidés sont dressés selon les PCGR du Canada. Une description des conventions comptables se trouve à la note 1 afférente aux états financiers consolidés. Un sommaire des écarts entre les PCGR du Canada et ceux des États-Unis et leur incidence sur les états financiers consolidés est présenté à la note 20 afférente aux états financiers consolidés. Changements apportés aux principes comptables en 2001 Il y a lieu de se reporter à la note 20 R) afférente aux états financiers consolidés pour plus de détails sur les « Récentes prises de position en comptabilité aux États-Unis ». Produits En 2001, CSF a modifié la présentation des produits et des charges à l’égard de la prestation de services aux abonnés itinérants pour se conformer aux récentes recommandations comptables et aux pratiques de l’industrie. Avant 2001, les coûts liés aux abonnés qui faisaient leurs appels à l’extérieur du réseau de CSF étaient déduits des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Ces coûts sont maintenant inclus dans les charges d’exploitation et les produits liés aux abonnés itinérants sont présentés sur une base brute. Les produits des exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 ont augmenté, respectivement, de 109,4 millions de dollars et de 107,0 millions de dollars, et les charges d’exploitation ont grimpé des mêmes montants. Les PMPA facturés et mixtes ont augmenté, respectivement, de 4,27 $ et de 3,36 $, pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001 et, respectivement, de 4,59 $ et de 3,89 $, pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000. Ce changement n’a eu aucune incidence sur le bénéfice d’exploitation en 2001 et en 2000. Résultat par action La Société a adopté la nouvelle norme selon les PCGR du Canada préconisant l’utilisation de la méthode du rachat d’actions pour calculer le résultat dilué par action, ce qui a entraîné une baisse du bénéfice dilué par action établi antérieurement pour 2000, qui est passé de 0,44 $ à 0,42 $. O. Incidence future des récentes prises de position en comptabilité Regroupements d’entreprises, écarts d’acquisition et autres actifs incorporels En 2001, le Conseil des normes comptables de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA ») a publié les chapitres 1581, « Regroupements d’entreprises », et 3062, « Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels ». Les nouvelles normes imposent l’application de la méthode de l’acquisition pour comptabiliser les regroupements d’entreprises à compter du 1er juillet 2001. Elles précisent également les critères de détermination et de mesure auxquels les éléments d’actif incorporels acquis lors de regroupements d’entreprises doivent satisfaire pour être comptabilisés et présentés séparément de l’écart d’acquisition. L’écart d’acquisition et les éléments d’actif incorporels à durée de vie utile indéfinie ne doivent plus être amortis mais plutôt soumis à un test de dépréciation au moins annuellement en comparant leur valeur comptable avec leur juste valeur. Les nouvelles normes ne modifient pas la comptabilisation des éléments d’actif incorporels à durée de vie limitée, de sorte que ceux-ci continuent d’être amortis sur leur durée utile estimative et soumis à des tests de dépréciation en comparant leur valeur comptable avec les flux de trésorerie non actualisés qu’ils devraient générer. (Il y a lieu de se reporter à la note 1 P) i) afférente aux états financiers consolidés.) En date du 1er juillet 2001, l’écart d’acquisition lié aux regroupements d’entreprises menés à terme après le 30 juin 2001 n’est pas amorti. De plus, les critères de comptabilisation des éléments d’actif incorporels séparément de l’écart d’acquisition et le calcul de la valeur des actions émises lors des regroupements d’entreprises s’appliquent aux opérations réalisées après le 30 juin 2001. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 41 analyse par la direction Dès l’adoption des normes à compter du 1er janvier 2002, la Société cessera d’amortir tous les écarts d’acquisition existants, elle évaluera les éléments d’actif incorporels actuels et elle effectuera tous les réagencements nécessaires pour se conformer aux nouveaux critères relatifs à la comptabilisation des actifs incorporels séparément de l’écart d’acquisition et au test de dépréciation en fonction des nouvelles normes. Aux termes de ces dernières, si la Société établit qu’elle possède des actifs incorporels à durée de vie utile indéfinie, ceux-ci seront soumis à un test de dépréciation au cours de la première période intermédiaire, par le biais d’une comparaison de la juste valeur et de la valeur comptable. Toute perte de valeur sera imputée au solde d’ouverture des bénéfices non répartis de 2002, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. Aux termes des nouvelles normes, pour continuer à présenter l’écart d’acquisition, ce dernier devra être évalué pour établir s’il a subi une baisse de valeur. À ces fins, la Société identifiera ses unités d’exploitation et calculera la valeur comptable de chacune d’entre elles en leur attribuant les actifs et les passifs, y compris l’écart d’acquisition et les actifs incorporels existants. La Société devra ensuite établir la juste valeur de chaque unité d’exploitation et la comparer avec la valeur comptable et ce, avant le 30 juin 2002. Si la valeur comptable d’une unité est supérieure à sa juste valeur, la Société sera tenue d’entreprendre la deuxième étape, soit celle de l’évaluation de la perte de valeur transitoire en calculant la juste valeur implicite de l’écart d’acquisition de l’unité d’exploitation pour la comparer avec la valeur comptable de ce dernier. Toute insuffisance de la juste valeur implicite de l’écart d’acquisition par rapport à la valeur comptable sera traitée comme étant l’effet d’une modification de convention comptable et sera imputée au solde d’ouverture des bénéfices non répartis de 2002, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. Au 31 décembre 2001, l’écart d’acquisition et les actifs incorporels non amortis de la Société s’établissaient, respectivement, à 1 710 millions de dollars et à 400 millions de dollars, et ils sont entièrement assujettis aux dispositions transitoires des chapitres 1581 et 3062. L’amortissement de l’écart d’acquisition s’est élevé à environ 69 millions de dollars en 2001. La Société n’a pas évalué l’incidence de l’adoption des nouvelles normes sur ses états financiers, y compris en ce qui a trait à l’éventualité de comptabiliser des éléments d’actif incorporels sectoriels séparément de l’écart d’acquisition ou des pertes de valeur transitoires. Conversion des devises et relations de couverture L’ICCA a modifié le chapitre 1650, « Conversion des devises », pour éliminer le report et l’amortissement des gains et des pertes de change sur les éléments monétaires à long terme à compter du 1er janvier 2002. (Il y a lieu de se reporter à la note 1 P) iii) afférente aux états financiers consolidés.) Au 31 décembre 2001, les charges reportées inscrites au bilan de la Société comprenaient des pertes de change non amorties d’environ 150,3 millions de dollars qui seront touchées par cette modification. Dès l’adoption de ce chapitre, les charges reportées de la Société seront réduites d’environ 150,3 millions de dollars, de même qu’il y aura une diminution correspondante du solde d’ouverture des bénéfices non répartis au 1er janvier 2002. De plus, le chapitre exige un retraitement des états financiers des exercices antérieurs. Par conséquent, aux fins de la présentation des chiffres correspondants en 2002, la perte de la Société pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001 sera accrue d’environ 49,1 millions de dollars (0,24 $ par action). L’ICCA a également approuvé la note d’orientation concernant la comptabilité NOC-13, qui définit les critères d’identification et de documentation des relations de couverture et qui sera en vigueur à partir de l’exercice 2003 de la Société. La Société prévoit se conformer aux exigences du NOC-13 afin que toutes ses couvertures actuelles continuent à remplir les conditions de la comptabilité de couverture lorsque la note d’orientation prendra effet. Rémunération et autres paiements à base d’actions L’ICCA a publié le chapitre 3870, « Rémunération et autres paiements à base d’actions » qui définit les normes de constatation, de mesure et d’information applicables à la rémunération et à d’autres paiements à base d’actions faits en contrepartie de biens ou de services fournis par des salariés et des non-salariés. Les conventions comptables actuelles de la Société sont conformes à la nouvelle norme. (Il y a lieu de se reporter à la note 1 P) ii) afférente aux états financiers consolidés.) 42 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 analyse par la direction P. Mise en garde ayant trait aux renseignements prospectifs L’analyse par la direction qui précède présente des renseignements prospectifs comportant des risques et des incertitudes. Ces renseignements paraissent, entre autres, aux rubriques suivantes : « Ventes et commercialisation – CSF », qui décrit les plans et objectifs pour les ventes de CSF ainsi que les dépenses en immobilisations consolidées pour 2002 et « Financement », qui décrit certains résultats et liquidités projetés pour 2002 et au cours des exercices subséquents. La Société met le lecteur en garde du fait que son rendement futur réel sera touché par de nombreux facteurs, notamment les modifications d’ordre technologique qui pourraient avoir une incidence sur les dépenses en immobilisations et sur les résultats d’exploitation de la Société, les modifications apportées à la réglementation qui pourraient influer sur la stratégie concurrentielle de la Société, les conditions générales de l’économie qui pourraient influer sur la demande pour les produits et services de la Société et des facteurs liés à la concurrence qui pourraient modifier le montant des dépenses en immobilisations et le moment auquel la Société devra engager ces dépenses, ce qui pourrait, dans l’ensemble, avoir des répercussions négatives sur les produits et les résultats d’exploitation prévus de la Société. Un grand nombre de ces facteurs échappent à la volonté de la Société et, par conséquent, il pourrait y avoir un écart important entre les résultats futurs et les prévisions actuelles de la Société. Le lecteur ne doit pas se fier indûment à ces renseignements prospectifs, qui ne valent que pour la date à laquelle ils ont été préparés. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 43 renseignements sur les actions ordinaires Cours des actions et volume des opérations – Bourse de Toronto (RCI.A – Actions comportant droit de vote) – $CA Exercices terminés les 31 décembre Premier trimestre Deuxième trimestre Troisième trimestre Quatrième trimestre Total de l’exercice 2001 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 30,25 $ 20,50 $ 23,50 $ 442 26,50 $ 18,50 $ 23,00 $ 476 27,50 $ 19,00 $ 20,31 $ 124 28,00 $ 19,56 $ 27,95 $ 188 30,25 $ 18,50 $ 27,95 $ 1 229 2000 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 52,75 $ 33,60 $ 44,00 $ 983 46,00 $ 38,00 $ 43,50 $ 70 44,75 $ 35,05 $ 37,00 $ 402 36,50 $ 23,00 $ 26,55 $ 191 52,75 $ 23,00 $ 26,55 $ 1 646 1999 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 30,00 $ 13,90 $ 28,30 $ 708 35,50 $ 24,50 $ 24,50 $ 303 33,25 $ 25,10 $ 25,75 $ 276 39,50 $ 23,95 $ 36,90 $ 466 39,50 $ 13,90 $ 36,90 $ 1 753 Cours des actions et volume des opérations – Bourse de Toronto (RCI.B – Actions ne comportant pas droit de vote) – $CA Exercices terminés les 31 décembre Premier trimestre Deuxième trimestre Troisième trimestre Quatrième trimestre Total de l’exercice 2001 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 30,15 $ 20,25 $ 23,40 $ 50 544 25,25 $ 17,75 $ 22,66 $ 67 530 27,35 $ 17,27 $ 20,20 $ 52 914 27,70 $ 19,25 $ 27,12 $ 47 743 30,15 $ 17,27 $ 27,12 $ 218 731 2000 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 49,75 $ 33,00 $ 43,00 $ 81 932 43,75 $ 36,35 $ 41,95 $ 34 846 43,00 $ 34,50 $ 35,65 $ 58 641 36,15 $ 22,25 $ 25,30 $ 53 213 49,75 $ 22,25 $ 25,30 $ 228 632 1999 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 29,25 $ 13,00 $ 27,40 $ 102 768 34,80 $ 23,00 $ 23,65 $ 63 496 31,75 $ 23,25 $ 24,85 $ 47 247 38,75 $ 22,30 $ 35,30 $ 26 631 38,75 $ 13,00 $ 35,30 $ 240 142 Cours des actions et volume des opérations – Bourse de New York (RG – Actions ne comportant pas droit de vote) – $US Exercices terminés les 31 décembre Premier trimestre Deuxième trimestre Troisième trimestre Quatrième trimestre Total de l’exercice 2001 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 20,18 $ 12,86 $ 14,84 $ 8 790 16,58 $ 11,50 $ 15,15 $ 6 976 17,82 $ 11,00 $ 12,85 $ 5 156 17,35 $ 12,25 $ 16,80 $ 5 649 20,18 $ 11,00 $ 16,80 $ 26 571 2000 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 34,42 $ 22,57 $ 29,74 $ 17 783 29,81 $ 24,26 $ 28,43 $ 9 140 29,00 $ 23,01 $ 23,63 $ 11 955 23,82 $ 14,50 $ 17,00 $ 9 851 34,42 $ 14,50 $ 17,00 $ 48 729 1999 Haut Bas Clôture Volume (en milliers) 19,38 $ 8,56 $ 18,13 $ 16 790 23,75 $ 16,19 $ 16,19 $ 16 412 21,00 $ 16,25 $ 16,81 $ 20 956 25,69 $ 15,06 $ 24,75 $ 11 969 25,69 $ 8,56 $ 24,75 $ 66 127 44 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 statistiques sur les abonnés Statistiques clés sur la câblodistribution1 Exercices terminés les 31 décembre Foyers dans les régions desservies Foyers branchés Abonnés aux services de base Rapport abonnés aux services de base/foyers branchés Rapport abonnés aux services étagés/abonnés aux services de base Foyers abonnés au service numérique Décodeurs numériques installés Produits mensuels moyens de la câblodistribution par abonné1 Abonnés aux services d’accès Internet à haute vitesse 2001 2000 1999 1998 1997 2 993 500 2 981 500 2 286 400 2 871 000 2 859 600 2 219 400 2 822 900 2 811 600 2 236 200 2 789 800 2 778 700 2 237 200 2 778 200 2 767 000 2 243 700 76,7 % 77,6 % 79,5 % 80,5 % 81,1 % 84,2 % 272 100 314 100 85,7 % 172 100 201 100 86,9 % 45 200 53 600 88,2 % 0 0 88,8 % 0 0 38 $ 478 800 36 $ 312 300 34 $ 185 700 32 $ 30 $ 54 200 11 900 Abonnés aux services de base % des abonnés 1 428 400 249 500 358 200 62,5 % 10,9 % 15,7% 2 036 100 89,1 % 250 300 10,9 % 2 286 400 100,0 % Réseaux groupés de câblodistribution Répartition au 31 décembre 2001 Ontario Région du Grand Toronto Ottawa Autres régions de l’Ontario Total partiel Région de l’Atlantique (Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve) Total Statistiques clés sur les services sans fil Exercices terminés les 31 décembre Abonnés aux services sans fil de transmission de la voix Rapport abonnés aux services sans fil de transmission de la voix/population desservie Produits mensuels moyens par abonné aux services sans fil de transmission de la voix2,3 Commutateurs Sites cellulaires Abonnés aux services de transmission des données et de messagerie5 2001 2000 1999 1998 1997 2 991 800 2 526 400 2 153 100 1 737 600 1 552 100 10,4 % 8,8 % 7,6 % 6,2 % 5,6 % 50 $ 20 1 884 52 $ 20 1 667 56 $ 20 1 584 61 $ 19 1 462 47 $ 20 2 117 427 000 Statistiques globales sur les services sans fil6 Coût d’acquisition par nouvel abonné brut, incluant les coûts résiduels et de fidélisation Charges d’exploitation mensuelles moyennes par abonné 2,4 444 000 452 000 256 400 253 600 368 $ 387 $ 366 $ 525 $ 623 $ 18 $ 17 $ 17 $ 18 $ 20 $ 1 Incluant les produits tirés des services de câblodistribution (services de base, services étagés, télévision payante, télévision à la carte, installation et location de convertisseurs). Excluant les produits tirés des clubs vidéo et des services d’accès Internet à haute vitesse. 2 Données fondées sur une moyenne de 13 points. 3 Comprend les abonnés aux services facturés et prépayés de transmission sans fil de la voix. 4 Avant les frais de vente et de commercialisation. 5 Y compris les abonnés de Shaw à partir du 8 novembre 1999. 6 Y compris les services de transmission sans fil de la voix, des données et de messagerie. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 45 rétrospective financière décennale (en milliers de dollars, sauf les données par action) Exercices terminés les 31 décembre Résultats et flux de trésorerie Produits Cable Communications sans fil1 Media Direction générale/Telecom 2001 2000 1999 1 433 029 $ 1 753 145 721 710 4 772 1 291 161 $ 1 639 104 681 023 – 1 148 519 $ 1 418 579 607 604 – 3 912 656 3 611 288 3 174 702 2 Bénéfice d’exploitation Cable Communications sans fil Media Telecom Direction générale 516 805 411 945 68 306 – (44 535) 457 777 410 924 77 390 – (28 366) 411 205 422 328 77 252 – (16 957) Total du bénéfice d’exploitation 952 521 917 725 893 828 (434 291)$ 141 442 $ 864 721 $ 470 471 $ 1 420 747 $ 770 781 $ 1 212 734 $ 495 200 $ 832 423 $ 208 644 203 761 Bénéfice net (perte) Fonds provenant de l’exploitation3 Dépenses en immobilisations Nombre moyen d’actions de catégorie A et de catégorie B en circulation (en milliers) Par action Bénéfice net (perte) Fonds provenant de l’exploitation3 Bilan Actif Immobilisations Écart d’acquisition et autres éléments d’actif incorporels Investissements Autres éléments d’actif Passif et capitaux propres (négatifs) Dette à long terme Comptes fournisseurs et autres éléments de passif Impôts futurs Part des actionnaires minoritaires Capitaux propres (négatifs) 189 805 (2,41)$ 2,25 $ 0,44 $ 3,78 $ 4,41 $ 2,61 $ 4 717 731 $ 2 109 935 1 047 888 1 085 154 4 047 329 $ 1 573 923 972 648 1 272 395 3 539 160 $ 1 349 552 554 241 808 565 8 960 708 $ 7 866 295 $ 6 251 518 $ 4 990 357 $ 1 192 165 137 189 224 823 2 416 174 3 957 662 $ 1 232 463 145 560 114 432 2 416 178 3 594 966 $ 1 016 754 138 803 149 278 1 351 717 8 960 708 $ 7 866 295 $ 6 251 518 $ 1 Les produits de CSF ont été retraités pour comptabiliser les produits bruts d’itinérance. Les charges des abonnés itinérants sont maintenant inscrites à titre de charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. 2 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter (intégration des réseaux de câblodistribution, réduction de l’effectif et résiliation de l’entente avec At Home en 2001) et les autres coûts hors exploitation et les éléments non susceptibles de se répéter. 3 Avant les variations du fonds de roulement. 46 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 1998 1997 1996 1 027 037 $ 1 287 574 538 164 31 103 944 820 $ 1 279 895 452 930 56 243 953 278 $ 1 139 407 387 828 38 993 2 883 878 2 733 888 2 519 506 398 395 65 12 (17 689 142 705 659 096) 855 099 361 395 54 24 (21 046 661 076 527 198) 322 351 35 14 (18 734 145 062 101 748) 1995 1994 905 662 $ 924 674 367 133 23 727 2 221 196 339 315 33 12 (22 827 451 $ 771 099 286 518 15 360 1 900 428 729 642 417 095 536) 367 289 23 7 (18 951 921 655 839 852) 1993 581 157 $ 622 768 137 315 12 392 1 353 632 246 198 14 5 (16 981 648 725 303 164) 1992 509 405 $ 528 949 137 538 8 507 1 184 399 196 129 17 3 (14 429 452 108 143 518) 814 112 704 294 678 347 670 514 449 493 331 614 623 558 $ (551 208)$ (279 780)$ (295 810)$ (187 613)$ (298 549)$ (192 317)$ 304 974 $ 658 479 $ 356 075 $ 979 922 $ 258 688 $ 945 098 $ 276 498 $ 579 692 $ 335 022 $ 406 762 $ 180 069 $ 317 537 $ 111 240 $ 411 047 $ 178 580 178 226 178 080 177 614 172 767 160 696 152 784 3,33 $ 1,72 $ (3,24)$ 2,00 $ (1,73)$ 1,44 $ (1,85)$ 1,56 $ (1,27)$ 1,94 $ (1,96)$ 1,12 $ (1,38)$ 0,73 $ 3 234 634 $ 1 382 050 674 615 942 730 3 298 994 $ 1 424 261 449 768 834 379 2 870 249 $ 1 449 176 429 052 1 137 978 2 622 318 $ 1 792 079 224 547 1 023 567 2 380 114 $ 1 819 999 513 498 1 301 019 1 900 932 $ 745 087 549 601 680 860 1 835 005 $ 832 010 516 001 829 085 6 234 029 $ 6 007 402 $ 5 886 455 $ 5 662 511 $ 6 014 630 $ 3 876 480 $ 4 012 101 $ 5 254 044 $ 1 059 897 112 437 – (192 349) 5 583 353 $ 953 824 127 261 – (657 036) 4 922 716 $ 824 771 221 388 – (82 420) 4 360 470 $ 820 225 266 986 71 323 143 507 4 174 922 $ 851 749 283 391 67 794 636 774 2 773 721 $ 443 703 168 974 – 490 082 2 696 286 $ 423 330 277 369 18 862 596 254 6 234 029 $ 6 007 402 $ 5 886 455 $ 5 662 511 $ 6 014 630 $ 3 876 480 $ 4 012 101 $ Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 47 données trimestrielles 2001 (en milliers de dollars, sauf les données par action) État des résultats Produits Cable Communications sans fil1 Media Direction générale et annulations 31 déc. 371 837 $ 455 329 212 237 22 1 039 425 30 sept. 30 juin 31 mars 360 645 $ 454 994 164 225 804 353 621 $ 438 730 186 835 475 346 926 $ 404 092 158 413 3 471 980 668 979 661 912 902 130 123 12 (8 128 102 28 (10 125 93 2 (16 2 Bénéfice d’exploitation Cable Communications sans fil Media Direction générale Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home Amortissement 132 91 25 (8 736 488 416 866) 249 301 204 676 57 052 253 063 500 223 113 6 165 226 083 9 797 218 658 Bénéfice net (perte) de la période (176 228) Autres données statistiques Fonds provenant de l’exploitation3 Dépenses en immobilisations 111 885 386 706) 257 770 (69 (119 7 (25 31 Marge bénéficiaire liée à l’exploitation (%)2 Cable Communications sans fil Media Consolidée 681 729 122 231) 240 774 Bénéfice d’exploitation Intérêts débiteurs Autres produits (charges) Impôts sur les bénéfices Part des actionnaires minoritaires Bénéfice net (perte) par action – de base 277 843 382 732) 341) 864) 798 842) 021 34 (108 (5 (2 13 157 391) 422) 767) 762 (57 817) 17 (103 (24 (7 22 053 417) 407) 670) 131 (96 310) (23 (98 2 (6 22 779) 639) 315 771) 938 (103 936) (0,90)$ (0,37)$ (0,56)$ (0,58)$ 35,7 20,1 12,0 23,2 36,1 27,2 7,5 26,3 36,4 23,4 15,1 25,4 36,1 23,2 1,5 22,4 80 627 $ 405 101 $ 146 778 $ 328 403 $ 144 199 $ 370 417 $ 98 867 $ 316 826 $ 1 Les produits de CSF ont été retraités pour comptabiliser les produits bruts d’itinérance. Les charges des abonnés itinérants sont maintenant inscrites à titre de charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Par conséquent, les produits et les charges pour les trimestres de 2001 arrêtés aux 31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre ont été accrus respectivement d’environ 26,4 millions de dollars, 28,2 millions de dollars, 28,9 millions de dollars et 25,9 millions de dollars. 2 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les intérêts, les impôts sur les bénéfices, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter (intégration des réseaux de câblodistribution, réduction de l’effectif et résiliation de l’entente avec At Home) et les autres coûts hors exploitation et les éléments non susceptibles de se répéter. 3 Avant les variations du fonds de roulement. 48 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 données trimestrielles 2000 (en milliers de dollars, sauf les données par action) État des résultats Produits Cable Communications sans fil1 Media Direction générale et annulations 31 déc. 30 sept. 30 juin 31 mars 337 074 $ 437 448 199 829 – 326 244 $ 424 939 156 846 – 317 475 $ 407 514 175 727 – 310 368 $ 369 203 148 621 – 974 351 908 029 900 716 828 192 119 72 35 (4 117 122 9 (6 111 114 23 (6 109 101 7 (11 2 Bénéfice d’exploitation Cable Communications sans fil Media Direction générale 341 391 820 060) 133 265 983 177) 397 873 742 857) 906 395 845 272) 223 492 243 204 243 155 207 874 Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home Amortissement 10 612 202 341 – 186 586 – 176 074 – 165 778 Bénéfice d’exploitation Intérêts débiteurs Autres produits (charges) Impôts sur les bénéfices Part des actionnaires minoritaires 10 (88 20 8 28 56 (87 242 (55 67 (95 1 12 42 (87 72 (12 5 Bénéfice net (perte) de la période (21 110) Bénéfice net (perte) par action – de base Marge bénéficiaire liée à l’exploitation (%)2 Cable Communications sans fil Media Consolidée Autres statistiques Fonds provenant de l’exploitation3 Dépenses en immobilisations 539 738) 277 449 363 (0,20)$ 35,4 16,5 17,9 22,9 125 769 $ 409 449 $ 618 839) 701 344) 728 156 864 0,70 $ 35,9 28,8 6,4 26,8 378 709 $ 333 755 $ 081 125) 645 221 593 (13 585) 19 273 (0,11)$ 0,05 $ 35,1 28,2 13,5 27,0 147 000 $ 252 352 $ 096 910) 713 788) 162 35,4 27,5 5,3 25,1 119 303 $ 217 178 $ 1 Les produits de CSF ont été retraités pour comptabiliser les produits bruts d’itinérance. Les charges des abonnés itinérants sont maintenant inscrites à titre de charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Par conséquent, les produits et les charges pour les trimestres de 2000 arrêtés aux 31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre ont été accrus respectivement d’environ 20,5 millions de dollars, 29,0 millions de dollars, 30,3 millions de dollars et 27,2 millions de dollars. 2 Le bénéfice d’exploitation s’entend du bénéfice d’exploitation avant les intérêts, les impôts, l’amortissement, les éléments non susceptibles de se répéter (intégration des réseaux de câblodistribution, réduction de l’effectif et résiliation de l’entente avec At Home) et les autres coûts hors exploitation et les éléments non susceptibles de se répéter. 3 Avant les variations du fonds de roulement. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 49 états consolidés des résultats (en milliers de dollars, sauf les montants par action) Exercices terminés les 31 décembre Produits (note 1 K)) Charges d’exploitation et frais généraux et administratifs (note 1 K)) 2001 2000 3 912 656 $ 2 960 135 3 611 288 $ 2 693 563 Bénéfice d’exploitation avant ce qui suit Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home (note 11) Amortissement 952 521 917 725 73 514 920 917 10 612 730 779 Bénéfice d’exploitation (perte) Intérêts sur la dette à long terme (41 910) 430 311 176 334 359 612 221) 198 253 200) – (81 630) 24 507 (183 278) – 114 152 (1 680) 222 456 (2 716) 5 124 (481 093) 154 058 15 062 27 988 14 935 32 527 43 050 47 462 Bénéfice (perte) avant la part des actionnaires minoritaires Part des actionnaires minoritaires (524 143) 89 852 106 596 34 846 Bénéfice net (perte) (434 291)$ 141 442 $ (2,41)$ (2,41) 0,44 $ 0,42 Gain sur la vente de filiales (note 3 C)) Gain sur la vente d’investissements (note 6 C)) Dévaluation d’investissements (note 6 D)) Produit net tiré de la résiliation d’une entente de fusion (note 3 D)) Pertes sur des investissements comptabilisés à la valeur de consolidation Revenu de placement et autres produits Bénéfice (perte) avant les impôts sur les bénéfices et la part des actionnaires minoritaires Impôts sur les bénéfices (note 12) Exigibles Futurs Bénéfice (perte) par action (notes 1 N) et 13) De base Dilué(e) (472 86 23 (61 états consolidés du déficit (en milliers de dollars) Exercices terminés les 31 décembre Déficit, au début de l’exercice Établi antérieurement Rajustement découlant d’une modification de convention comptable (note 2) 2001 (63 041)$ – 2000 (33 919)$ (126 591) Retraité Bénéfice net (perte) Dividendes des actions privilégiées de série B et de série E, des actions de catégorie A, comportant droit de vote, et des actions de catégorie B, ne comportant pas droit de vote Distribution sur les titres privilégiés convertibles, déduction faite du recouvrement des impôts de 14 388 $ (14 388 $ en 2000) Dividendes accrus sur les titres privilégiés, déduction faite du recouvrement des impôts de 24 877 $ (11 721 $ en 2000) (63 041) (434 291) (160 510) 141 442 (14) (10 200) (18 612) (18 612) (32 181) (15 161) Déficit, à la fin de l’exercice (548 139)$ (63 041)$ Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 50 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 états consolidés des flux de trésorerie (en milliers de dollars) Exercices terminés les 31 décembre 2001 Rentrées (sorties) de fonds liées aux activités suivantes : Exploitation Bénéfice net (perte) Rajustements pour rapprocher le bénéfice net (la perte) et les rentrées nettes de fonds liées à l’exploitation Amortissement Impôts futurs Part des actionnaires minoritaires Gain sur la vente de filiales et d’autres investissements Dévaluation d’investissements Pertes sur des investissements comptabilisés à la valeur de consolidation Intérêts courus à payer en raison du remboursement de certains billets Dividendes de sociétés affiliées (434 291)$ 920 27 (89 (109 61 81 10 2 917 988 852) 451) 200 630 025 305 470 471 Variation des éléments suivants : Comptes clients Comptes fournisseurs et charges à payer et produits comptabilisés d’avance Charges reportées Autres éléments d’actif 21 (15 (21 (35 211 075) 763) 895) 418 949 Financement Émission de titres d’emprunt à long terme Remboursement de titres d’emprunt à long terme Sommes reçues d’actionnaires minoritaires Frais de financement engagés Émission d’instruments de capitaux propres Émission de capital-actions Dividendes des actions privilégiées et distribution sur les titres privilégiés convertibles Augmentation (diminution) des espèces et quasi-espèces Espèces et quasi-espèces, au début de l’exercice Espèces et quasi-espèces, à la fin de l’exercice Renseignements supplémentaires sur les flux de trésorerie Impôts sur les bénéfices versés Intérêts versés Opérations hors caisse Actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote émises lors de l’acquisition de Cable Atlantic Inc. Dividendes accrus sur les titres privilégiés Actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote émises lors de la conversion des actions privilégiées convertibles de série B et de série E Débentures convertibles échéant en 2005 converties en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote 141 442 $ 730 32 (34 (114 1 2 9 1 779 527 846) 152) 680 716 092 543 770 781 (144 137 (12 4 213) 079 148) 200 755 699 2 187 200 (1 248 367) 167 302 (27 102) 245 632 18 795 423 156 (115 816) – (3 153) 925 265 14 081 (33 014) (43 200) 1 310 446 Investissement Acquisition d’immobilisations Acquisition de licences d’utilisation du spectre Produit de la vente de filiales Produit de la vente d’investissements Produit tiré de l’échange de réseaux de câblodistribution Investissement dans Cogeco Inc. et Cogeco Câble Inc. (note 6 B)) Acquisition de filiales, déduction faite de l’encaisse acquise Autres investissements 2000 1 200 333 (1 420 (396 69 27 747) 824) 691 848 – – (221 398) (69 915) (1 212 734) – – 139 300 46 709 (307 985) (209 278) (126 830) (2 011 345) (1 670 818) (281 950) 299 151 285 214 13 937 17 201 $ 299 151 $ 16 073 $ 394 765 11 621 $ 352 348 162 643 $ 57 058 –$ 26 882 635 529 – 90 Les espèces et quasi-espèces s’entendent de l’encaisse et des dépôts à court terme, dont la durée initiale est de moins de 90 jours, moins les avances bancaires. Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 51 bilans consolidés (en milliers de dollars) 31 décembre 2001 Actif Immobilisations (note 4) Écart d’acquisition et autres éléments d’actif incorporels (note 5) Investissements (note 6) Encaisse et dépôts à court terme Comptes clients, déduction faite de la provision pour créances douteuses de 63 424 $ (66 296 $ en 2000) Charges reportées (note 7) Autres éléments d’actif (note 8) 2000 4 717 731 $ 2 109 935 1 047 888 17 201 4 047 329 $ 1 573 923 972 648 299 151 495 353 300 838 271 762 501 553 235 824 235 867 8 960 708 $ 7 866 295 $ Passif et capitaux propres Passif Dette à long terme (note 9) Comptes fournisseurs et charges à payer Produits comptabilisés d’avance Impôts futurs (note 12) 4 990 357 $ 1 098 717 93 448 137 189 3 957 662 $ 1 127 996 104 467 145 560 Part des actionnaires minoritaires Capitaux propres (note 10) 6 319 711 224 823 2 416 174 5 335 685 114 432 2 416 178 8 960 708 $ 7 866 295 $ Engagements (note 18) Éléments de passif éventuels (notes 3 A) i) et 19) Écarts entre les conventions comptables canadiennes et américaines (note 20) Événements postérieurs à la date du bilan (note 21) Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. Au nom du conseil d’administration, Edward S. Rogers, O.C. Administrateur 52 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 H. Garfield Emerson, c.r. Administrateur rapport des vérificateurs aux actionnaires Nous avons vérifié les bilans consolidés de Rogers Communications Inc. aux 31 décembre 2001 et 2000 ainsi que les états consolidés des résultats, du déficit et des flux de trésorerie des exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications. Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Société aux 31 décembre 2001 et 2000 ainsi que des résultats de son exploitation et des flux de sa trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. Tel qu’il est exigé par la loi intitulée Company Act de la Colombie-Britannique, nous déclarons que, à notre avis, ces principes ont été appliqués de la même manière qu’au cours de l’exercice précédent, compte tenu de l’application rétroactive d’une modification de convention comptable relativement au bénéfice par action (note 1 N)) et d’un changement de méthode de comptabilisation des produits d’itinérance (note 1 K)), ainsi qu’à l’exception d’un changement de méthode de comptabilisation de l’écart d’acquisition (note 1 D)). Comptables agréés Toronto, Canada Le 5 février 2002 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 53 notes afférentes aux états financiers consolidés Exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 Rogers Communications Inc. est une société nationale de communications exploitant des réseaux de câblodistribution et d’accès Internet à haute vitesse et des clubs vidéo, par l’intermédiaire de Rogers Cable Inc. (« Cable »), offrant des services sans fil numériques et analogiques de transmission de la voix, de messagerie et de transmission des données, par l’intermédiaire de Rogers Communications sans fil Inc. (« CSF ») et exerçant des activités de radiodiffusion, de télédiffusion, de téléachat et d’édition, par l’intermédiaire de Rogers Media Inc. (« Media »). 1. Principales conventions comptables A. Consolidation Les états financiers consolidés sont dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada et ils comprennent les comptes de Rogers Communications Inc. (« RCI ») et ceux de ses filiales (collectivement, la « Société »). Les opérations et les soldes intersociétés ont été annulés lors de la consolidation. Lorsqu’une filiale de RCI émet des actions ordinaires supplémentaires à des parties non apparentées, RCI comptabilise une telle émission comme si la Société avait cédé une partie de sa participation dans cette filiale, de sorte qu’elle comptabilise un gain ou une perte résultant de la dilution de la participation de la Société. Les investissements dans les entreprises sur lesquelles la Société peut exercer une influence marquée sont comptabilisés à la valeur de consolidation. Les autres investissements sont inscrits au coût d’acquisition et ils sont dévalués seulement lorsque des éléments probants indiquent que la baisse de valeur survenue n’est pas temporaire. Les investissements temporaires sont évalués au coût moyen ou à la valeur marchande, selon le moins élevé des deux, du portefeuille de titres pris dans son ensemble. B. Convention en matière de capitalisation Les immobilisations sont comptabilisées au coût d’acquisition. Au cours de la période de construction de nouveaux éléments d’actif, les coûts directs et une partie des frais généraux sont capitalisés. Les coûts de réparation et d’entretien sont imputés aux charges d’exploitation à mesure qu’ils sont engagés. C. Amortissement Les immobilisations sont amorties annuellement sur la durée prévue de leur utilisation, de la façon suivante : Élément d’actif Méthode Bâtiments Pylônes, têtes et émetteurs Câbles de distribution, branchements d’abonnés et matériel des réseaux de communications sans fil Matériel de stations radio fixes des réseaux sans fil Matériel informatique et logiciels Matériel des clients Améliorations locatives Autres pièces de matériel Dégressive Linéaire Linéaire Linéaire Linéaire Linéaire Linéaire Surtout dégressive Taux 5% 62 ⁄ 3 % à 10 % 62 ⁄ 3 % à 25 % 121⁄ 2 % à 141⁄ 3 % 141⁄ 3 % à 331⁄ 3 % 20 % à 331⁄ 3 % Durée du bail 20 % à 331⁄ 3 % En raison de l’entrée en fonction d’une nouvelle technologie de réseau en 2001, la Société a réévalué la durée utile estimative de certaines pièces de matériel de ses réseaux à partir du 1 er janvier 2001. Par conséquent, la charge d’amortissement de 2001 s’est accrue de 20 800 000 $. D. Écart d’acquisition et autres éléments d’actif incorporels L’écart d’acquisition inscrit avant le 1er juillet 2001 et la valeur attribuée aux abonnés et aux licences sont amortis linéairement sur des périodes allant jusqu’à 40 ans, à partir de la date d’acquisition. Au 31 décembre 2001, aucune partie du coût des licences d’utilisation du spectre n’avait été amortie étant donné que les services liés à l’utilisation du spectre acquis n’avaient pas encore été lancés. La Société examine actuellement les nouvelles normes comptables décrites à la note 1 P) i) pour établir si les licences d’utilisation du spectre seront amorties en 2002 ou si elles correspondent à la définition d’un élément d’actif incorporel à durée de vie utile indéfinie, auquel cas elles ne seront pas amorties. Tel qu’il est décrit plus loin à la note 1 P) i), conformément aux nouvelles normes comptables qui sont entrées en vigueur en 2001, l’écart d’acquisition constaté après le 1er juillet 2001 n’est pas amorti mais il doit plutôt être soumis à un test de dépréciation au moins annuellement. La Société revoit annuellement la valeur comptable de l’écart d’acquisition et des autres éléments d’actif incorporels afin d’établir s’il y a eu baisse de valeur. Elle évalue la baisse de valeur éventuelle de l’écart d’acquisition et des autres éléments d’actif incorporels en comparant la valeur comptable aux flux de trésorerie futurs prévus non actualisés. En se fondant sur sa revue de 2001, la Société est d’avis qu’il n’y a pas eu de baisse de la valeur comptable de l’écart d’acquisition et des autres éléments d’actif incorporels. 54 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés E. Change La dette à long terme libellée en dollars US est convertie en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la fin de l’exercice ou au taux de change de couverture lorsque des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises sont en vigueur. Les gains ou les pertes de change découlant de la conversion de cette dette à long terme sont reportés et amortis linéairement sur la durée résiduelle de la dette. Tous les autres gains ou pertes de change sont portés aux résultats. Se reporter à la note 1 P) iii). F. Charges reportées Les frais liés à l’obtention de financement bancaire ou au financement obtenu d’autres sources sont reportés et amortis selon la méthode linéaire sur la durée réelle de la dette à laquelle ils se rapportent. Durant les phases d’élaboration et de préexploitation des nouveaux produits et des nouvelles entreprises, les charges supplémentaires connexes sont reportées et amorties linéairement sur des périodes allant jusqu’à cinq ans. G. Stocks Les stocks sont comptabilisés au prix coûtant, conformément à la méthode de l’épuisement successif, ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins élevé des deux. H. Prestations de retraite La Société comptabilise ses obligations découlant du régime de retraite tout au long de la carrière active des salariés ayant droit aux prestations. Elle utilise le taux d’actualisation en vigueur pour mesurer l’obligation au titre des prestations de retraite constituées et la méthode du couloir pour amortir les gains ou pertes actuariels (comme les changements dans les hypothèses actuarielles et les gains ou pertes actuariels) sur la durée moyenne du reste de la carrière active des salariés. Aux termes de la méthode du couloir, l’amortissement est imputé seulement si le montant accumulé net des gains ou des pertes actuariels dépasse 10 % de l’obligation au titre des prestations de retraite constituées ou de la valeur de l’actif du régime, selon le plus élevé des deux. L’adoption de cette convention de manière prospective depuis le 1er janvier 2000 a donné lieu à la constatation d’un élément d’actif transitoire découlant d’un changement de méthode de calcul des plafonds de l’actif de retraite, actif transitoire qui est amorti sur 10,2 années, soit sur la durée moyenne du reste de la carrière active des salariés. La Société a adopté les méthodes suivantes : i. le coût des prestations est déterminé par technique actuarielle selon la méthode de répartition des prestations au prorata des services et l’hypothèse la plus probable selon la direction quant au rendement prévu de l’actif du régime, à l’indexation des salaires et à l’âge du départ à la retraite des salariés; ii. l’actif du régime est évalué à la juste valeur aux fins du calcul de son rendement prévu; iii. le coût des services passés découlant de modifications apportées au régime est amorti linéairement sur la durée moyenne du reste de la carrière active des salariés. I. Impôts sur les bénéfices Les actifs et les passifs d’impôts futurs sont constatés de façon à tenir compte de l’incidence fiscale future attribuable aux écarts entre la valeur comptable, inscrite aux états financiers, des actifs et des passifs existants et leur assiette fiscale respective. Les actifs et les passifs d’impôts futurs sont établis selon les taux d’imposition déjà adoptés ou sur le point de l’être qui devraient s’appliquer au bénéfice imposable des exercices au cours desquels il est prévu que les écarts temporaires se résorberont. Une provision pour moins-value est constituée pour tout actif d’impôts futurs s’il est plus probable qu’improbable que l’actif ne sera pas réalisé. La charge fiscale est la somme de la provision pour les impôts de l’exercice de la Société et de la différence entre les soldes d’ouverture et de clôture des actifs et des passifs d’impôts futurs. J. Instruments financiers La Société a recours à des instruments financiers dérivés afin de gérer les risques liés aux fluctuations des taux de change et des taux d’intérêt. Ces instruments comprennent des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises, des contrats de troc de taux d’intérêt et, à l’occasion, des options sur devises et des contrats de change à terme. Ces instruments ne sont utilisés que pour la gestion des risques et ils sont désignés comme couverture d’instruments d’emprunt précis. La Société comptabilise ces instruments financiers à titre de couverture et, par conséquent, leur valeur comptable n’est pas rajustée pour refléter leur valeur marchande actuelle. Le montant net des encaissements ou des décaissements liés aux intérêts sur les instruments financiers dérivés est comptabilisé au poste « Intérêts débiteurs » selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Au moment du changement de vocation d’un instrument financier dérivé ou de sa modification, la valeur comptable de l’instrument est ramenée à la juste valeur. Si l’instrument d’emprunt connexe qui faisait l’objet d’une couverture a été remboursé, le gain ou la perte est alors inscrit comme élément du gain ou de la perte réalisé au moment du remboursement de l’instrument d’emprunt. Autrement, le gain ou la perte est reporté et amorti sur la durée résiduelle de l’instrument dérivé d’origine. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 55 notes afférentes aux états financiers consolidés K. Constatation des produits Les produits de la Société proviennent de plusieurs sources, dont les principales de même que leur méthode de constatation aux fins des états financiers sont les suivantes : i. les frais mensuels provenant des services sans fil groupés et du matériel, des services de câblodistribution, de location de matériel et d’abonnement sont imputés aux produits au prorata au cours du mois; ii. les produits tirés du temps d’antenne, des interurbains et des services optionnels sans fil, des films à la carte, de la location de vidéocassettes et de la vente d’autres marchandises sont comptabilisés en fonction de la prestation des services ou de la fourniture des marchandises; iii. les produits publicitaires sont inscrits dans le mois au cours duquel la publicité est diffusée aux stations de radio ou de télévision ou dans les publications de la Société. Les produits comptabilisés d’avance comprennent les dépôts des abonnés et les sommes reçues d’abonnés pour des services et des abonnements qu’ils obtiendront au cours de périodes ultérieures. En date du 1er janvier 2001, la Société a modifié, avec effet rétroactif, la présentation à l’état des résultats des charges engagées par la Société à l’égard de sa prestation de services de communications sans fil aux abonnés en déplacement à l’extérieur du Canada (les « abonnés itinérants »), conformément aux pratiques de l’industrie et aux directives récentes en comptabilité. Les charges liées aux abonnés itinérants sont maintenant incluses dans les charges d’exploitation. Auparavant, ces charges étaient déduites des produits connexes et le résultat net était comptabilisé dans les produits. Par conséquent, les produits des exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 ont augmenté, respectivement, de 109 379 000 $ et de 107 041 000 $, et les charges d’exploitation et les frais généraux et administratifs ont grimpé des mêmes montants. Ce changement n’a eu aucune incidence sur le bénéfice d’exploitation en 2001 et en 2000. L. Coûts d’acquisition des abonnés La Société passe en charges les commissions et les coûts connexes associés aux nouveaux abonnés aux services sans fil et de câblodistribution dès le début de la prestation des services. M. Rémunération à base d’actions La Société offre à ses employés et à ses dirigeants un régime d’options d’achat d’actions. Toutes les options d’achat d’actions émises aux termes de ce régime ont un prix de levée égal à la juste valeur marchande des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote sous-jacentes à la date de l’octroi. Par conséquent, aucune charge de rémunération n’est inscrite au moment de l’octroi de ces options aux termes du régime. La Société offre également à ses employés un régime d’achat d’actions. Une charge de rémunération est inscrite à l’égard du régime d’achat d’actions des employés à concurrence de l’escompte offert aux employés par rapport au cours du marché des actions à la date d’émission. La contrepartie versée par les employés au moment de la levée des options d’achat d’actions ou de l’achat d’actions est imputée au capital-actions et au surplus d’apport. Les régimes d’options d’achat d’actions et d’achat d’actions sont décrits à la note 10 C). N. Résultat par action En date du 1er janvier 2001, la Société a adopté, avec effet rétroactif, la nouvelle norme comptable publiée par l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA ») et traitant du résultat par action. La nouvelle norme impose l’utilisation de la méthode du rachat d’actions pour calculer le résultat dilué par action, conformément aux PCGR des États-Unis. L’adoption de cette norme a entraîné une baisse du bénéfice dilué par action établi antérieurement pour 2000, qui est passé de 0,44 $ à 0,42 $ par action. O. Utilisation d’estimations La préparation d’états financiers conformes aux PCGR exige de la direction qu’elle ait recours à des estimations et à des hypothèses ayant une incidence sur les montants déclarés de l’actif et du passif, sur la présentation de l’actif et du passif éventuels à la date des états financiers et sur les montants déclarés des produits et des charges de l’exercice. Les montants réels pourraient être différents des estimations. P. Récentes prises de position au sujet des PCGR du Canada i. Regroupements d’entreprises et écarts d’acquisition En 2001, l’ICCA a publié les chapitres 1581, « Regroupements d’entreprises », et 3062, « Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels ». Les nouvelles normes imposent l’application de la méthode de l’acquisition pour comptabiliser les regroupements d’entreprises à compter du 1er juillet 2001. Elles précisent également les critères de détermination et de mesure auxquels les éléments d’actif incorporels acquis lors de regroupements d’entreprises doivent satisfaire pour être comptabilisés et présentés séparément de l’écart d’acquisition. L’écart d’acquisition et les éléments d’actif incorporels à durée de vie utile indéfinie ne doivent plus être amortis mais plutôt soumis à un test de dépréciation au moins annuellement en comparant leur valeur comptable avec leur 56 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés juste valeur. Les nouvelles normes ne modifient pas la comptabilisation des éléments d’actif incorporels à durée de vie utile limitée, de sorte que ceux-ci continuent d’être amortis sur leur durée utile estimative et soumis à des tests de dépréciation en comparant leur valeur comptable avec les flux de trésorerie non actualisés qu’ils devraient générer. Les nouvelles normes sont essentiellement conformes aux PCGR des États-Unis. À compter du 1er juillet 2001, l’écart d’acquisition lié aux regroupements d’entreprises menés à terme après le 30 juin 2001 n’est plus amorti. De plus, les critères de comptabilisation des éléments d’actif incorporels séparément de l’écart d’acquisition et de calcul de la valeur des actions émises lors des regroupements d’entreprises s’appliquent aux opérations réalisées après le 30 juin 2001. Dès l’adoption des normes à compter du 1 er janvier 2002, la Société cessera d’amortir tous les écarts d’acquisition existants, elle évaluera les éléments d’actif incorporels actuels et elle effectuera tous les réagencements nécessaires pour se conformer aux nouveaux critères relatifs à la comptabilisation des éléments d’actif incorporels séparément de l’écart d’acquisition et au test de dépréciation en fonction des nouvelles normes. Aux termes de ces dernières, si la Société établit qu’elle possède des éléments d’actif incorporels à durée de vie utile indéfinie, ceux-ci seront soumis à un test de dépréciation au cours de la première période intermédiaire, par le biais d’une comparaison de la juste valeur et de la valeur comptable. Toute perte de valeur sera imputée au solde d’ouverture du déficit de 2002, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. Aux termes des nouvelles normes, pour continuer à présenter l’écart d’acquisition, ce dernier devra être évalué pour établir s’il a subi une baisse de valeur. À ces fins, la Société identifiera ses unités d’exploitation et calculera la valeur comptable de chacune d’entre elles en leur attribuant les actifs et les passifs, y compris l’écart d’acquisition et les éléments d’actif incorporels existants. La Société devra ensuite établir la juste valeur de chaque unité d’exploitation et la comparer avec la valeur comptable et ce, avant le 30 juin 2002. Si la valeur comptable d’une unité est supérieure à sa juste valeur, la Société sera tenue d’entreprendre la deuxième étape, soit celle de l’évaluation de la perte de valeur transitoire en calculant la juste valeur implicite de l’écart d’acquisition de l’unité d’exploitation pour la comparer avec la valeur comptable de ce dernier. Toute insuffisance de la juste valeur implicite de l’écart d’acquisition par rapport à la valeur comptable sera traitée comme étant l’effet d’une modification de convention comptable et sera imputée au solde d’ouverture du déficit de 2002, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. Au 31 décembre 2001, l’écart d’acquisition et les éléments d’actif incorporels non amortis de la Société s’établissaient, respectivement, à 1 710 000 000 $ et à 400 000 000 $ environ, et ils sont entièrement assujettis aux dispositions transitoires des chapitres 1581 et 3062. L’amortissement de l’écart d’acquisition s’est élevé à environ 69 100 000 $ en 2001. La Société n’a pas évalué l’incidence de l’adoption des nouvelles normes sur ses états financiers, y compris en ce qui a trait à l’éventualité de comptabiliser des éléments d’actif incorporels sectoriels séparément de l’écart d’acquisition et des pertes de valeur transitoires. ii. Rémunération et autres paiements à base d’actions En décembre 2001, l’ICCA a publié le chapitre 3870 du Manuel, qui définit les normes de constatation, de mesure et d’information applicables à la rémunération et aux autres paiements à base d’actions faits en contrepartie de biens ou de services fournis par des salariés et des non-salariés. La norme impose l’application d’une méthode de comptabilisation fondée sur la juste valeur pour tous les paiements à base d’actions faits à des non-salariés et pour toutes les attributions à des salariés qui sont des attributions directes d’actions, qui prévoient le règlement en espèces ou autres actifs ou qui correspondent à des droits à la plus-value d’actions prévoyant le règlement par l’émission d’instruments de capitaux propres. Toutefois, la nouvelle norme permet à la Société de maintenir sa convention existante, selon laquelle aucune charge de rémunération n’est constatée lors de l’octroi d’options d’achat d’actions aux salariés. La contrepartie versée par les salariés au moment de la levée des options d’achat d’actions est imputée au capital-actions. La nouvelle norme entre en vigueur à partir de l’exercice commençant le 1er janvier 2002 pour les attributions octroyées à compter de cette date. Les conventions comptables actuelles de la Société sont conformes à la nouvelle norme. iii. Conversion des devises et relations de couverture En 2001, l’ICCA a modifié le chapitre 1650 (le « chapitre ») pour éliminer le report et l’amortissement des gains et des pertes de change sur les éléments monétaires à long terme à compter du 1er janvier 2002. Le chapitre modifié est essentiellement conforme aux PCGR des États-Unis. Au 31 décembre 2001, les charges reportées inscrites au bilan de la Société comprenaient des pertes de change non amorties d’environ 150 327 000 $ qui seront touchées par cette modification. Dès l’adoption de ce chapitre, les charges reportées de la Société seront réduites d’environ 150 327 000 $, de même qu’il y aura une diminution correspondante du solde d’ouverture du déficit au 1 er janvier 2002. De plus, le chapitre exige un retraitement des états financiers des périodes antérieures. Par conséquent, aux fins de la présentation des chiffres correspondants en 2002, la perte de la Société pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001 sera accrue d’environ 49 149 000 $ (0,24 $ par action). L’ICCA a également approuvé la note d’orientation concernant la comptabilité NOC-13, qui définit les critères d’identification et de documentation et qui entrera en vigueur à partir de l’exercice 2003 de la Société. La Société prévoit se conformer aux exigences de la NOC-13 afin que ses couvertures actuelles continuent à remplir les conditions de la comptabilité de couverture lorsque la note d’orientation prendra effet. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 57 notes afférentes aux états financiers consolidés 2. Regroupements d’entreprises – modifications comptables Pour comptabiliser tous les regroupements d’entreprises, la Société applique la méthode de l’acquisition aux termes de laquelle le prix d’acquisition est réparti entre les éléments d’actif et de passif corporels et incorporels identifiables en fonction de la juste valeur, et tout excédent du prix d’acquisition sur la juste valeur totale desdits éléments constitue un écart de première consolidation résiduel non affecté qui est comptabilisé au titre de l’écart d’acquisition. Avant le 1er janvier 2000, conformément aux pratiques du secteur, la Société attribuait la totalité de l’écart de première consolidation, dans le cas des acquisitions d’activités de câblodistribution et de services sans fil, à un élément d’actif incorporel identifiable, nommément les « Abonnés et licences ». Aucun montant n’était attribué à l’écart d’acquisition à la date de l’opération. Depuis le 1er janvier 2000, les nouvelles normes comptables sur la comptabilisation des impôts sur les bénéfices ont obligé la Société à mieux préciser les éléments d’actif incorporels obtenus lors des acquisitions antérieures d’activités de câblodistribution et de services sans fil, étant donné que ces nouvelles normes visant la comptabilisation des impôts ont des répercussions sur les éléments d’actif classés dans l’écart d’acquisition différentes de celles sur les éléments d’actif incorporels identifiables, comme les abonnés et les licences. En outre, une fois adoptées, les nouvelles normes comptables proposées à l’égard des regroupements d’entreprises au Canada et aux États-Unis (note 1 P) i)) fourniront d’autres directives sur la présentation et la comptabilisation de l’écart d’acquisition et des autres éléments d’actif incorporels acquis. Pour les raisons susmentionnées, la Société a entrepris en 2000 de réévaluer le caractère approprié de sa méthode consistant à imputer la totalité de l’écart de première consolidation aux abonnés et aux licences sans distinguer les éléments d’actif incorporels identifiables acquis. Compte tenu des caractéristiques particulières des acquisitions réalisées par la Société, celle-ci a conclu que les abonnés et les licences acquis constituaient dans chaque cas des éléments d’actif incorporels identifiables dont il fallait établir la juste valeur à la date d’acquisition. De l’avis de la Société, une application appropriée des techniques d’évaluation consiste à déterminer la valeur des éléments suivants : i. les abonnés, en fonction de leur nombre à la date d’acquisition, des zones de service autorisées déjà desservies par l’entité acquise et des services fournis par cette dernière; ii. les licences, selon les coûts de la demande à l’organisme de réglementation. Tout écart de première consolidation résiduel non affecté est comptabilisé à titre d’écart d’acquisition. Par conséquent, depuis le 1er janvier 2000, la Société a réaffecté un montant aux abonnés en fonction des flux de trésorerie actualisés devant être tirés de la clientèle acquise au cours de la période estimative de la prestation de services ainsi qu’un montant nominal aux licences. Certaines hypothèses ont servi à établir la juste valeur affectée aux abonnés, dont les plus névralgiques se rapportaient au taux d’actualisation appliqué aux flux de trésorerie futurs et correspondant au coût moyen du capital de la Société, aux projections des produits par abonné existant en fonction du taux d’attrition historique des abonnés aux services de câblodistribution et sans fil, au montant des dépenses en immobilisations nécessaires au maintien des réseaux de câblodistribution et sans fil pour la prestation des services courants ainsi qu’à une charge appropriée aux fins du recouvrement des investissements dans les immobilisations nettes des entreprises acquises. Toute modification de ces hypothèses pourrait influer sur l’établissement de la juste valeur affectée aux abonnés. La réaffectation des montants séparément aux abonnés et aux licences a donné lieu à un écart de première consolidation résiduel non affecté qui a été comptabilisé à titre d’écart d’acquisition. En 2001, le Conseil des normes comptables de l’ICCA a publié de nouvelles normes pour les regroupements d’entreprises et pour l’écart d’acquisition et les éléments d’actif incorporels. Tel qu’il a été mentionné à la note 1 P) i), ces nouvelles normes s’appliquent aux regroupements d’entreprises menés à terme après le 1er juillet 2001 et à l’écart d’acquisition et aux éléments d’actif incorporels comptabilisés à compter du 1er janvier 2002. Dès l’adoption des nouvelles normes, la Société évaluera son écart d’acquisition et ses éléments d’actif incorporels actuels et elle effectuera tous les réagencements nécessaires pour se conformer aux nouveaux critères relatifs à la mesure et à la comptabilisation des éléments d’actif incorporels séparément de l’écart d’acquisition. Très peu de directives ont été fournies jusqu’à ce jour par les organismes de normalisation comptable, et les critères indiqués dans les nouvelles normes sont difficiles à interpréter, particulièrement dans les secteurs de la câblodistribution et des services sans fil. La Société est d’avis que le Comité sur les problèmes nouveaux de l’ICCA devra peut-être fournir des interprétations de ces critères pour assurer une application généralement cohérente des nouvelles normes. La Société entend faire fond sur de telles interprétations pour dresser ses états financiers, y compris toute interprétation selon laquelle une partie ou la totalité de son écart d’acquisition (retraité) devrait être affectée à un élément d’actif incorporel séparément de l’écart d’acquisition. 58 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés Le tableau suivant résume l’effet rétroactif de la réaffectation des montants qui avaient auparavant été attribués aux abonnés et aux licences entre, d’une part, les abonnés et les licences et, d’autre part, l’écart d’acquisition, à partir du 1er janvier 2000 : (en milliers de dollars) Abonnés et licences Montant établi antérieurement Montant réaffecté à l’écart d’acquisition Montant retraité 1 124 856 $ 1 119 946 4 910 $ Écart d’acquisition Montant établi antérieurement Montant réaffecté à partir des abonnés et licences 344 735 $ 1 119 946 Montant retraité 1 464 681 $ En outre, parallèlement à la réévaluation de la comptabilisation des regroupements d’entreprises antérieurs de la Société, cette dernière a établi qu’elle devait réviser ses méthodes d’amortissement de la manière suivante : adoption de a) l’amortissement linéaire de la valeur attribuée aux abonnés et aux licences sur la période estimative de la prestation de services, et b) l’amortissement linéaire de l’écart d’acquisition sur 40 ans, en remplacement de l’ancienne méthode consistant à amortir la valeur attribuée aux abonnés et aux licences selon l’amortissement à dotation croissante, sur une période de 40 ans, à un taux d’actualisation de 4 % par année. Cette modification a été appliquée rétroactivement en 2000 et elle a donné lieu à un retraitement des états financiers des exercices antérieurs à compter du 1er janvier 2000 de la façon suivante : (en milliers de dollars) Augmentation (diminution) Bilan consolidé Écart d’acquisition Abonnés et licences Impôts futurs Déficit (117 (2 6 126 729)$ 310) 552 591 Ces modifications ont eu les répercussions suivantes sur l’état consolidé des résultats pour l’exercice terminé le 31 décembre 2000 : (en milliers de dollars) Augmentation (diminution) État consolidé des résultats Amortissement Perte de l’exercice Bénéfice par action De base Dilué 3. 11 108 $ 11 108 (0,05) (0,04) Acquisitions et cessions La Société a mené à terme certaines acquisitions et cessions. Les acquisitions ont été comptabilisées selon la méthode de l’acquisition. A. i. Acquisitions 2001 Cable Atlantic Inc. Le 7 février 2001, la Société a acquis la totalité des actions émises et en circulation de Cable Atlantic Inc. (« Cable Atlantic »), câblodistributeur qui desservait environ 75 000 abonnés aux services de base à Terre-Neuve. Pour effectuer cette opération, la Société a versé 88 856 000 $ au comptant, déduction faite de l’encaisse acquise, et elle a émis 4 170 330 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ayant une valeur de 162 643 000 $. La Société pourrait être tenue d’émettre d’autres actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote au vendeur le 7 février 2003 si le cours des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote de la Société n’atteint pas une moyenne pondérée de 48,00 $ l’action dans un délai de deux ans après la date de clôture. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 59 notes afférentes aux états financiers consolidés Sportsnet Le 1er novembre 2001, la Société a obtenu le contrôle de CTV Sportsnet Inc. (« Sportsnet ») en faisant l’acquisition d’une participation supplémentaire de 40 % dans cette chaîne canadienne de télévision spécialisée dans les sports, à un prix de 132 842 000 $, déduction faite de l’encaisse acquise. La Société a également levé son option acquise en 2000 pour 14 000 000 $ et visant 10,1 % des actions comportant droit de vote de Sportsnet, de sorte que sa participation dans Sportsnet atteint maintenant 80 %. ii. 2000 Medi-Fax B.V. La Société a acheté les droits universels pour ses bases de données médicales en acquérant les éléments d’actif de Medi-Fax B.V. (« Medi-Fax ») et en résiliant les contrats de redevances et de licences en cours en contrepartie de 26 078 000 $ au comptant. Autres La Société a acheté certains périodiques, deux entreprises de surveillance des reportages des médias et une participation de 51 % dans l’équipe de football les Phantoms de Toronto, en contrepartie de 19 302 000 $ au comptant, déduction faite de l’encaisse acquise. La juste valeur de l’actif net acquis et la contrepartie versée se détaillent comme suit : (en milliers de dollars) 2001 Cable Atlantic Immobilisations Écart d’acquisition Autres éléments d’actif 42 497 $ 216 733 10 546 394 $ 152 369 7 727 42 891 $ 369 102 18 273 Comptes fournisseurs et charges à payer Dette à long terme prise en charge Impôts futurs 269 776 15 400 – 2 877 160 490 10 440 3 208 – 430 25 3 2 18 277 13 648 31 925 Total de la contrepartie 251 499 $ 146 842 $ 398 341 $ Contrepartie Au comptant, déduction faite de l’encaisse acquise Actions ne comportant pas droit de vote de catégorie B 88 856 $ 162 643 146 842 $ – 235 698 $ 162 643 251 499 $ 146 842 $ 398 341 $ 2000 Medi-Fax Sportsnet Autres Total 266 840 208 877 Total Immobilisations Écart d’acquisition Autres éléments d’actif 43 $ 26 048 1 296 371 $ 25 998 1 893 414 $ 52 046 3 189 Comptes fournisseurs et charges à payer 27 387 1 309 28 262 8 960 55 649 10 269 Total de la contrepartie 26 078 $ 19 302 $ 45 380 $ Au comptant, déduction faite de l’encaisse acquise 26 078 $ 19 302 $ 45 380 $ B. Échange de réseaux de câblodistribution En plus des acquisitions mentionnées en 3 A), la Société a conclu une entente avec Shaw Communications Inc. (« Shaw ») visant l’échange de certains actifs de réseaux de télédistribution et d’accès Internet en date du 1er novembre 2000. La Société a échangé ses actifs liés à la câblodistribution et à l’accès Internet desservant environ 623 000 abonnés au service de base en Colombie-Britannique contre ceux de Shaw fournissant des services de câblodistribution et d’accès Internet à quelque 601 000 abonnés au service de base dans le sud de l’Ontario et au Nouveau-Brunswick. L’échange a été inscrit à la valeur comptable, mais Shaw doit payer à la Société un coût approximatif de 3 300 $ par abonné supplémentaire au service de base obtenu dans le cadre de l’opération en plus de rembourser, sous réserve de certains rajustements, le fonds de roulement échangé entre les réseaux de câblodistribution. Aucun gain ni aucune perte n’a été constaté lors de cet échange des actifs car l’opération est considérée comme un échange non monétaire d’actifs productifs similaires. Le produit au comptant reçu de Shaw a totalisé 75 988 000 $, et il comprend les montants pour les abonnés supplémentaires à la câblodistribution qui ont été transférés lors de l’échange, les intérêts, le fonds de roulement net échangé et les taxes de vente. 60 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés C. Gain sur la vente de filiales Le 19 novembre 2001, la Société a vendu la totalité de ses actions dans Rogers American Cablesystems, Inc. (« American Cablesystems »), sa filiale en propriété exclusive, à General Communication Inc. Rogers Cablesystems of Alaska Inc., filiale en propriété exclusive d’American Cablesystems, possède et exploite des réseaux de câblodistribution en Alaska qui, au moment de la vente, desservaient environ 7 400 abonnés aux services de base. Le produit au comptant tiré de la vente a totalisé 29 366 000 $, sous réserve de certains rajustements postérieurs à la clôture, et le gain sur la vente s’est établi à 17 807 000 $ avant les impôts sur les bénéfices. En septembre 2001, la Société a vendu ses actions dans Bowdens Media Monitoring Limited, sa filiale en propriété exclusive exerçant des activités de surveillance des reportages des médias, en contrepartie d’un produit au comptant totalisant 40 325 000 $, pour un gain sur la vente de 33 391 000 $ avant les impôts sur les bénéfices. En 2001, la Société a établi qu’une provision de 35 000 000 $, qui avait été constituée à l’égard de certains éléments de passif éventuels liés à la vente d’une filiale au cours d’un exercice antérieur, n’était plus nécessaire; par conséquent, elle a inclus ce montant dans le gain sur la vente de filiales de l’exercice à l’étude. D. Produit reçu suite à la résiliation d’une entente de fusion Le 7 février 2000, la Société a annoncé qu’elle avait convenu de fusionner avec Le Groupe Vidéotron ltée. Par la suite, cette entente a été résiliée, en conséquence de quoi la Société a reçu une somme de 241 000 000 $ qui a été comptabilisée dans les résultats, déduction faite des dépenses engagées. 4. Immobilisations Le détail des immobilisations, au prix coûtant, se lit comme suit : (en milliers de dollars) 2001 2000 Terrains et bâtiments Pylônes, têtes et émetteurs Câbles de distribution et branchements d’abonnés Matériel des réseaux de communications sans fil Matériel de stations radio fixes des réseaux sans fil Matériel informatique et logiciels Matériel des clients Améliorations locatives Autres pièces de matériel 239 168 $ 483 012 2 738 109 2 184 705 1 211 161 981 079 504 480 147 689 360 091 209 793 $ 318 524 2 368 422 1 792 512 1 085 340 808 089 346 441 152 143 333 314 Moins l’amortissement cumulé 8 849 494 4 131 763 7 414 578 3 367 249 4 717 731 $ 4 047 329 $ La Société est engagée dans un important programme continu de dépenses en immobilisations visant à étendre et à améliorer ses réseaux. Elle prévoit que son programme de dépenses en immobilisations pour 2002 sera de l’ordre de 1,25 à 1,3 milliard de dollars. L’amortissement s’est élevé à 781 678 000 $ en 2001 (647 876 000 $ en 2000). 5. Écart d’acquisition et autres éléments d’actif incorporels (en milliers de dollars) 2001 2000 Écart d’acquisition Licences d’utilisation du spectre Abonnés et licences Éléments d’actif incorporels 2 086 719 $ 396 824 5 200 – 1 762 771 $ – 5 200 119 926 Moins l’amortissement cumulé 2 488 743 378 808 1 887 897 313 974 2 109 935 $ 1 573 923 $ Dans le cadre des enchères du spectre menées par Industrie Canada en février 2001, la Société a acquis 23 licences de services de communications personnelles de 10 mégahertz (« MHz ») chacune dans la bande de 1,9 gigahertz (« GHz »), visant diverses régions à l’échelle du Canada, à un coût de 396 824 000 $, y compris les frais d’acquisition. Ces licences ont une durée de 10 ans et sont donc renouvelables en 2011. Au 31 décembre 2001, aucune partie du coût des licences d’utilisation du spectre n’avait été amortie étant donné que les services liés au spectre acquis n’avaient pas encore été lancés (note 1 D)). Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 61 notes afférentes aux états financiers consolidés En mars 2001, conjointement avec la participation de CSF aux enchères du spectre des SCP menées par Industrie Canada, RCI a souscrit une tranche approximative de 60,4 % de l’émission de 422 602 000 $ visant des droits de souscription d’actions de catégorie B à droit de vote restreint de CSF. RCI et les actionnaires minoritaires ont payé, respectivement, 255 300 000 $ et 167 302 000 $ pour les droits de souscription d’actions de catégorie B à droit de vote restreint de CSF. Cette opération a eu comme effet de porter la participation de la Société dans CSF à 52,47 %, augmentant de ce fait l’écart d’acquisition et la part des actionnaires minoritaires de 35 927 000 $. L’amortissement de l’écart d’acquisition et des autres éléments d’actif incorporels s’est élevé à 72 118 000 $ en 2001 (36 044 000 $ en 2000). 6. Investissements (en milliers de dollars) 2001 Nombre Description Valeur marchande Investissements comptabilisés à la valeur de consolidation Blue Jays Sportsnet Autres Investissements comptabilisés au prix coûtant, déduction faite des dévaluations Sociétés ouvertes Investissements à long terme AT&T Canada (se reporter à la note 6 B) i)) (« AT&T Canada ») Reçus de dépôt de 25 002 100 catégorie B 1 204 351 $ Cogeco Câble Inc. (« Cogeco Câble ») Actions ordinaires à droit de vote 4 253 800 subalterne 91 840 Cogeco Inc. (« Cogeco ») Actions ordinaires à droit de vote 2 724 800 subalterne 56 076 2000 Valeur comptable Valeur marchande 183 986 $ – 16 872 –$ 37 781 12 337 200 858 50 118 450 104 1 087 591 $ 450 104 187 167 145 480 187 167 120 818 80 654 758 089 Investissements temporaires Liberate Technologies, Inc. (« Liberate ») 886 888 (2000 – 1 536 888) 200 000 Terayon Communications Systems Inc. (« Terayon ») 2 267 618 (2000 – 3 237 618) Actions ordinaires Bons de souscription 120 818 758 089 16 251 16 343 31 414 20 938 1 462 – 2 018 – 29 818 16 362 1 15 681 19 733 22 048 1 34 489 Actions ordinaires Autres Sociétés fermées 32 025 56 916 1 047 888 $ 62 Valeur comptable Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 55 428 109 013 972 648 $ notes afférentes aux états financiers consolidés A. Investissements comptabilisés à la valeur de consolidation i. Club de baseball des Blue Jays de Toronto En date du 31 décembre 2000, la Société a acquis une participation de 80 % dans le club de baseball des Blue Jays de Toronto (« Blue Jays ») en contrepartie de 163 898 000 $ au comptant, déduction faite de l’encaisse acquise. En date du 1er avril 2001, Rogers Telecommunications Ltd. (« RTL »), société contrôlée par l’actionnaire dominant de la Société, a acquis les actions privilégiées de catégorie A de la filiale de RCI possédant les Blue Jays (« Blue Jays Holdco ») pour 30 000 000 $. Ces actions privilégiées de catégorie A comportant droit de vote, sont remboursables au comptant pour 30 000 000 $, plus les dividendes accumulés et impayés, au gré de Blue Jays Holdco, en tout temps à compter du 14 septembre 2004. Un tel rachat nécessite le consentement d’un comité du conseil d’administration de Blue Jays Holdco, composé d’administrateurs non apparentés à RTL ni aux sociétés associées ou à l’actionnaire dominant de RTL, ainsi que le consentement préalable par écrit du conseil d’administration de la Société. La Société a l’option d’acquérir ces actions privilégiées de catégorie A en tout temps, mais elle ne prévoit pas lever celle-ci dans un avenir prévisible. Les actions privilégiées de catégorie A donnent droit à un dividende cumulatif de 9,167 % par année. Pour les périodes allant jusqu’au 31 juillet 2004, Blue Jays Holdco peut payer en nature les dividendes sur ses actions privilégiées de catégorie A, en transférant à RTL des reports prospectifs de pertes fiscales dont la valeur convenue correspond au montant des dividendes. En 2001, la Société a versé 52 300 000 $ aux Blue Jays pour éponger une partie des pertes d’exploitation du club de baseball. La Société a l’intention de continuer à financer les besoins de trésorerie des Blue Jays en 2002, besoins qui devraient atteindre approximativement 55 000 000 $. La Société a l’option d’acquérir la participation minoritaire dans les Blue Jays en tout temps mais, après le 15 décembre 2003, le propriétaire de la participation minoritaire peut obliger la Société à le faire en tout temps pour environ 45 000 000 $ (28 000 000 $US), plus les intérêts à 9 % par année calculés à partir du 15 décembre 2000. Cette obligation a été constatée à titre de passif par la Société. En raison de l’émission des actions privilégiées de catégorie A de Blue Jays Holdco à RTL, la Société ne contrôle plus les Blue Jays. Par conséquent, depuis le 1er avril 2001, la Société comptabilise son investissement dans les Blue Jays à la valeur de consolidation et ne consolide plus les comptes des Blue Jays. Le propriétaire de la participation minoritaire de 20 % dans les Blue Jays n’est pas tenu d’éponger les pertes d’exploitation des Blue Jays et, par conséquent, conformément aux PCGR, la Société a comptabilisé la totalité des pertes d’exploitation des Blue Jays en 2001. Durant la période allant du 1er avril au 31 décembre 2001, la Société a constaté des pertes de 82 600 000 $. Les résultats d’exploitation des Blue Jays pour les trois mois arrêtés au 31 mars 2001 ont été consolidés dans l’état des résultats de la Société. Le tableau suivant présente l’information financière consolidée condensée de Blue Jays Holdco, compte tenu de l’incidence pro forma des rajustements d’acquisition aux fins de la répartition du coût d’acquisition des Blue Jays par la Société : (en milliers de dollars) Exercice terminé le 31 décembre Produits Charges d’exploitation 2001 125 086 $ (202 018) Amortissement Intérêts débiteurs (76 932) (19 893) (1 503) Perte de l’exercice (98 328)$ (en milliers de dollars) Au 31 décembre Actif Encaisse et comptes clients Rémunération différée Écart d’acquisition et autres éléments d’actif incorporels Autres éléments d’actif 2001 24 049 $ 27 625 203 442 23 950 279 066 $ Passif et capitaux propres Comptes fournisseurs et charges à payer Obligations reportées Capitaux propres 21 076 $ 50 442 71 518 207 548 279 066 $ Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 63 notes afférentes aux états financiers consolidés ii. Sportsnet Le 1er novembre 2001, la Société a acquis une participation supplémentaire de 50,1 % dans Sportsnet dans le cadre de deux opérations et, par conséquent, elle consolide son investissement dans Sportsnet depuis cette date (note 3 A) i)). B. Investissements à long terme i. Les actionnaires d’AT&T Canada, y compris la Société, bénéficient d’un droit contractuel qui leur garantit un prix minimal de 37,50 $ l’action, qui augmente de 16 % par année, le « prix plancher accru », depuis le 30 juin 2000 jusqu’au 30 juin 2003, ou jusqu’à ce qu’un actionnaire minoritaire d’AT&T Canada exerce son droit d’acquérir la totalité des actions d’AT&T Canada. En 2000 et en 2001, la Société a conclu certaines opérations, décrites plus en détail aux alinéas ii) et iii) de la note 10 B), qui ont entraîné la monétisation d’une tranche considérable de son investissement dans AT&T Canada. La Société a touché une somme au comptant de 1 186 380 000 $ à la suite de ces opérations, somme qui était fondée sur le prix plancher accru de ses 25 000 000 de reçus de dépôt de catégorie B d’AT&T Canada. Même si aucun gain comptable n’a été constaté relativement à ces opérations, ces dernières ont permis à la Société de réaliser une proportion élevée de la valeur économique de son investissement dans AT&T Canada. Un gain comptable sera comptabilisé lorsque la Société cèdera son investissement dans AT&T Canada. ii. En 2000, la Société a acquis 4 253 800 actions ordinaires à droit de vote subalterne de Cogeco Câble pour 187 167 000 $, et 2 724 800 actions ordinaires à droit de vote subalterne de Cogeco, pour 120 818 000 $. Au 31 décembre 2001, ces investissements avaient une valeur marchande globale de 147 916 000 $, soit une baisse de 160 069 000 $ par rapport au prix coûtant. À la même date, la Société a établi que cette baisse n’était pas encore qualifiée de permanente. C. Gains sur les investissements En 2001 et en 2000, la Société a vendu certains investissements, ce qui lui a permis de comptabiliser les gains suivants : (en milliers de dollars) Liberate Terayon Les Communications par satellite canadien, Inc. 2001 2000 7 058 $ 16 195 – 8 753 $ 30 891 74 508 23 253 $ 114 152 $ D. Dévaluation d’investissements En 2001 et en 2000, la Société a constaté les dévaluations suivantes : (en milliers de dollars) Investissements temporaires Sociétés fermées 7. 2001 2000 35 200 $ 26 000 1 680 $ – 61 200 $ 1 680 $ 2001 2000 Charges reportées (en milliers de dollars) Pertes de change non amorties Frais de financement Coûts de démarrage Autres 170 187 $ 71 402 39 923 19 326 130 808 $ 57 463 32 852 14 701 300 838 $ 235 824 $ L’amortissement des charges reportées pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001 s’est établi à 64 519 000 $ (43 775 000 $ en 2000). L’amortissement cumulé au 31 décembre 2001 s’est élevé à 194 623 000 $ (181 715 000 $ en 2000). 64 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés 8. Autres éléments d’actif (en milliers de dollars) Créances hypothécaires et autres prêts, y compris 1 116 $ à des dirigeants (1 299 $ en 2000) Stocks Stocks de vidéocassettes Charges payées d’avance Coûts de la licence de marques, moins l’amortissement cumulé de 12 892 $ (10 290 $ en 2000) Actif de retraite reporté Droits rattachés aux programmes acquis Autres 2001 2000 22 646 $ 94 996 30 778 60 228 14 532 $ 64 037 26 113 67 213 25 19 15 3 27 20 8 7 028 199 537 350 271 762 $ 9. 235 867 $ Dette à long terme (en milliers de dollars) Taux d’intérêt A. Société i. Débentures convertibles échéant en 2005 ii. Billets de premier rang échéant en 2006 iii. Billets de premier rang échéant en 2006 iv. Billets de premier rang échéant en 2007 v. Billets de premier rang échéant en 2007 B. CSF i. ii. iii. iv. v. vi. vii. 510 070 722 670 53 ⁄ 4 % 9 1⁄ 8 % 101⁄ 2 % 8 7⁄ 8 % 83 ⁄ 4 % Facilité de crédit bancaire Billets garantis de premier rang échéant en 2006 Billets garantis de premier rang échéant en 2007 Débentures garanties de premier rang échéant en 2008 Billets garantis de premier rang échéant en 2011 Débentures garanties de premier rang échéant en 2016 Billets subordonnés de premier rang échéant en 2007 C. Cable i. Facilités de crédit bancaire ii. Billets garantis de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2002 iii. Billets garantis de premier rang échéant en 2002 iv. Billets garantis de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2005 v. Débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2007 vi. Débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2012 vii. Débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2014 viii. Débentures garanties subordonnées de premier rang échéant en 2015 D. Media Facilité de crédit bancaire E. Obligations en vertu d’hypothèques et de contrats de location-acquisition 2001 2000 311 721 $ 87 024 75 000 306 600 165 000 283 924 $ 81 975 75 000 292 245 165 000 52 160 280 433 770 231 342 000 000 110 121 400 528 409 – 160 000 272 162 433 121 – 222 005 322 543 Flottant – – 9 5⁄ 8 % Flottant 116 389 300 000 116 389 300 000 10 % 412 894 412 146 10 % 146 223 146 223 101⁄ 8 % 172 867 172 867 9,65 % 300 000 300 000 11 % 164 968 164 264 Flottant 126 000 – Divers 36 103 37 798 4 990 357 $ 3 957 662 $ Flottant 10 1⁄ 2 % 8,30 % 93 ⁄ 8 % 9 5⁄ 8 % 93 ⁄ 4 % 8,80 % Le texte qui suit donne plus de détails au sujet de la dette à long terme. A. Société i. Débentures convertibles échéant en 2005 Les débentures convertibles de la Société, d’un montant de 224 810 000 $US, viennent à échéance le 26 novembre 2005. Une tranche des intérêts, égale à environ 2,95 % par année sur le prix d’émission (ou 2 % par année sur le montant déclaré à l’échéance), est payable au comptant semestriellement et le reste des intérêts s’accumulera tant et aussi longtemps que les débentures convertibles seront en cours. Chaque débenture convertible a une Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 65 notes afférentes aux états financiers consolidés valeur nominale de 1 000 $US et elle est convertible, au gré du porteur, en tout temps, jusqu’à l’échéance, en 34,368 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Au 31 décembre 2001, le taux de conversion est égal au prix de conversion de 25,33 $US l’action (24,29 $US l’action en 2000). Les débentures convertibles sont remboursables au comptant en tout temps, au gré de la Société. En 2001, aucune débenture convertible n’a été convertie en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. En 2000, un montant de 62 000 $ US (90 000 $), ou l’équivalent de 75 000 $US à l’échéance, avait été converti en 2 577 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. À ce jour, un montant total de 190 000 $US à l’échéance a été converti en 6 528 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. ii. Billets de premier rang échéant en 2006 Les billets de premier rang de la Société, d’un montant de 54 643 000 $US, viennent à échéance le 15 janvier 2006. Ces billets de premier rang sont remboursables, au gré de la Société, en totalité ou en partie, en tout temps depuis le 15 janvier 2001, à 104,563 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 15 janvier 2004. iii. Billets de premier rang échéant en 2006 Les billets de premier rang de la Société, d’un montant de 75 000 000 $, viennent à échéance le 14 février 2006. iv. Billets de premier rang échéant en 2007 Les billets de premier rang de la Société, d’un montant de 205 357 000 $US, viennent à échéance le 15 juillet 2007. Ces billets de premier rang sont remboursables, au gré de la Société, en totalité ou en partie, en tout temps à compter du 15 juillet 2002, à 104,438 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 15 juillet 2005 plus, dans chaque cas, les intérêts courus jusqu’à la date du remboursement. v. Billets de premier rang échéant en 2007 Les billets de premier rang de la Société, d’un montant de 165 000 000 $, viennent à échéance le 15 juillet 2007. Ces billets de premier rang sont remboursables, au gré de la Société, en totalité ou en partie, en tout temps à compter du 15 juillet 2002, à 104,375 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 15 juillet 2005 plus les intérêts courus jusqu’à la date du remboursement. Les billets et les débentures de premier rang susmentionnés constituent des obligations générales non garanties de premier rang de la Société ayant un rang égal. Les intérêts sont payables semestriellement sur l’ensemble des billets et des débentures. Les intérêts sur les débentures convertibles échéant en 2005 sont payables selon les modalités décrites ci-dessus. B. CSF i. Facilité de crédit bancaire Au 31 décembre 2001, CSF avait prélevé une somme de 52 000 000 $ (montant nul en 2000) sur sa facilité de crédit bancaire, qui a été modifiée le 12 avril 2001 pour lui assurer, notamment, un montant maximal de 700 000 000 $ auprès d’un consortium d’institutions financières canadiennes. Aux termes de cette facilité, les sommes empruntées par CSF portent intérêt à divers taux, y compris le taux préférentiel bancaire majoré de 0 % à 13 ⁄ 4 % par an, le taux des acceptations bancaires majoré de 1 % à 23 ⁄ 4 % par an et le taux interbancaire offert à Londres (« TIOL ») majoré de 1 % à 23 ⁄ 4 % par an. La facilité oblige notamment CSF à respecter certains engagements financiers, y compris le maintien de certains ratios. Cette facilité est entièrement renouvelable jusqu’à la première date indiquée ci-dessous, après quoi elle devient renouvelable et décroissante et le montant total du crédit disponible aux termes de la facilité diminue de la façon suivante : Date de décroissance(*) Les 30 avril 2006 2007 2008 Décroissance à chaque date (en milliers de dollars) 140 000 $ 140 000 420 000 (*)La facilité de crédit bancaire viendra à échéance le 31 mai 2006 si les billets garantis de premier rang, échéant en 2006, de CSF ne sont pas remboursés (par le biais d’un refinancement ou autrement) au plus tard le 31 décembre 2005. Si ces billets sont remboursés, la facilité viendra à échéance le 30 septembre 2007 si les billets garantis de premier rang, échéant en 2007, de CSF ne sont pas remboursés (par le biais d’un refinancement ou autrement) au plus tard le 30 avril 2007. Aux termes de la facilité, tout autre titre d’emprunt de premier rang supplémentaire (autre que la facilité susmentionnée) libellé en monnaie étrangère doit faire l’objet d’une couverture contre les fluctuations des taux de change à raison d’un minimum de 50 % de tels emprunts de premier rang supplémentaires en sus de l’équivalent canadien de 25 000 000 $US. Les emprunts contractés aux termes de la facilité sont garantis par le nantissement d’une obligation de premier rang émise en vertu d’un acte de fiducie et garantie par la quasi-totalité des éléments d’actif de CSF et de certaines de ses filiales, sous réserve de certaines exceptions et charges réelles antérieures. 66 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés ii. Billets garantis de premier rang échéant en 2006 Les billets garantis de premier rang de CSF, d’un montant de 160 000 000 $, viennent à échéance le 1er juin 2006. Ils sont remboursables en tout temps, en totalité ou en partie, au gré de CSF, sous réserve d’une prime de remboursement anticipé. iii. Billets garantis de premier rang échéant en 2007 Les billets garantis de premier rang de CSF, d’un montant de 196 110 000 $US, viennent à échéance le 1er octobre 2007. Ils sont remboursables en tout temps, en totalité ou en partie, au gré de CSF, à compter du 1er octobre 2002, à 104,150 % du capital, diminuant linéairement pour s’établir à 100 % de ce dernier à compter du 1er octobre 2005, plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date de remboursement. iv. Débentures garanties de premier rang échéant en 2008 Les débentures garanties de premier rang de CSF, d’un montant de 333 170 000 $US, viennent à échéance le 1 er juin 2008. Elles sont remboursables en tout temps, en totalité ou en partie, au gré de CSF , à compter du 1er juin 2003, à 104,688 % du capital, diminuant linéairement pour s’établir à 100 % de ce dernier à compter du 1er juin 2006, plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date de remboursement. v. Billets garantis de premier rang échéant en 2011 En mai 2001, CSF a émis des billets garantis de premier rang, d’un montant de 500 000 000 $US, qui viennent à échéance le 1er mai 2011. Ces billets sont remboursables en tout temps, en totalité ou en partie, au gré de CSF, sous réserve d’une prime de remboursement anticipé. vi. Débentures garanties de premier rang échéant en 2016 Les débentures garanties de premier rang de CSF, d’un montant de 154 900 000 $US, viennent à échéance le 1er juin 2016. Elles sont remboursables en tout temps, en totalité ou en partie, au gré de CSF, sous réserve d’une prime de remboursement anticipé. Tous les billets et débentures garantis de premier rang de CSF susmentionnés sont garantis par le nantissement d’une obligation de premier rang, elle-même garantie de la même façon que la facilité de crédit bancaire décrite en 9 B) i), et ils prennent le même rang que ladite facilité. vii. Billets subordonnés de premier rang échéant en 2007 Les billets subordonnés de premier rang de CSF , d’un montant de 215 000 000 $ US , viennent à échéance le 1er octobre 2007. Ils sont remboursables en tout temps, en totalité ou en partie, au gré de CSF, à compter du 1er octobre 2002, à 104,400 % du capital, diminuant linéairement pour s’établir à 100 % de ce dernier à compter du 1er octobre 2005, plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date de remboursement. Ils sont subordonnés à toutes les obligations garanties de premier rang, courantes et futures, de CSF (y compris la facilité de crédit bancaire ainsi que les billets et les débentures garantis de premier rang). Ils ne sont pas garantis par le nantissement d’une obligation de premier rang. Les intérêts sur l’ensemble des billets et des débentures de CSF sont payables semestriellement. C. Cable i. Facilités de crédit bancaire Aux 31 décembre 2001 et 2000, aucun montant n’était en cours aux termes de la convention de crédit bancaire de Cable donnant accès à deux facilités de crédit distinctes : a) une facilité de crédit renouvelable, décroissante, garantie et de premier rang (la « tranche A ») pouvant atteindre 510 600 000 $ (570 600 000 $ en 2000) et b) une facilité de crédit renouvelable, décroissante, garantie et de premier rang (la « tranche B ») pouvant atteindre 4 256 000 $ (4 755 000 $ en 2000); (les tranches A et B constituant ensemble les « facilités de crédit bancaire »). Ces facilités de crédit bancaire ont diminué de 60 500 000 $, passant de 514 855 000 $ à 454 355 000 $ le 1er janvier 2002, comme il est indiqué ci-dessous. Les facilités de crédit bancaire obligent notamment Cable à respecter certains engagements financiers, y compris le maintien de certains ratios. Les sommes empruntées portent intérêt à divers taux, y compris le taux préférentiel bancaire ou le taux de base, majoré de 0 % à 2,25 % par année, et le taux des acceptations bancaires ou le TIOL, majoré de 0,75 % à 3,00 % par année. Les facilités de crédit bancaire sont garanties par le nantissement d’une obligation de premier rang émise aux termes d’un acte de fiducie et garantie par la quasi-totalité des éléments d’actif de Cable et de la majorité de ses filiales en propriété exclusive, sous réserve de certaines exceptions et de privilèges antérieurs. En outre, aux termes d’une convention conclue entre les créanciers, le produit de l’exécution de la garantie prévue par l’acte de fiducie sera affecté en premier lieu au remboursement de toute obligation en cours aux termes de la tranche A. Tout produit supplémentaire sera utilisé proportionnellement au remboursement de toutes les autres obligations de Cable qui sont garanties par des obligations de premier rang, incluant la tranche B ainsi que les billets et les débentures garantis de premier rang de Cable. De plus, RCI a convenu de fournir une garantie pour les facilités de crédit bancaire, avec recours limité au nantissement des actions de CSF ou d’autres titres négociables ayant une valeur d’au moins 200 000 000 $ (note 21 A)). Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 67 notes afférentes aux états financiers consolidés Les facilités de crédit bancaire étaient disponibles sur une base entièrement renouvelable jusqu’au 1er janvier 2000, après quoi chacune d’elles a été convertie en une facilité renouvelable et décroissante et le montant total du crédit disponible aux termes de ces facilités de crédit bancaire diminue comme suit : Date de décroissance Décroissance à chaque date (en milliers de dollars) Les 1er janvier 2002 2003 2004 2005 60 500 $ 121 605 151 250 181 500 Le 31 janvier 2002, Cable a conclu une facilité de crédit bancaire modifiée et mise à jour (note 21 A)). ii. Billets garantis de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2002 Les billets garantis de premier rang et de deuxième priorité de Cable, d’un montant de 98 103 000 $US, viennent à échéance le 1er août 2002. iii. Billets garantis de premier rang échéant en 2002 Les billets garantis de premier rang à taux flottant de Cable, d’un montant de 300 000 000 $, ont été émis le 21 novembre 2000. En juin 2001, Cable a conclu un accord modificateur pour reporter de six mois l’échéance des billets, soit jusqu’au 21 novembre 2002. Le taux d’intérêt correspond au taux des acceptations bancaires majoré de 1,25 % à 3,75 % par année. Les billets ont été remboursés par anticipation en totalité en février 2002 (note 21 B)). iv. Billets garantis de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2005 Les billets garantis de premier rang et de deuxième priorité de Cable, d’un montant de 291 533 000 $US, viennent à échéance le 15 mars 2005. v. Débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2007 Les débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité de Cable, d’un montant de 110 775 000 $US, viennent à échéance le 1er décembre 2007. Elles sont remboursables en tout temps, au gré de Cable, en totalité ou en partie, à compter du 1er décembre 2002, à 105 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 1er décembre 2005 plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date du remboursement. vi. Débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2012 Les débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité de Cable, d’un montant de 134 785 000 $US, viennent à échéance le 1er septembre 2012. Elles sont remboursables en tout temps, au gré de Cable, en totalité ou en partie, à compter du 1er septembre 2002, à 104 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 1er septembre 2006 plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date du remboursement. vii. Débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité échéant en 2014 Les débentures garanties de premier rang et de deuxième priorité de Cable, d’un montant de 300 000 000 $, viennent à échéance le 15 janvier 2014. Elles sont remboursables en tout temps, au gré de Cable, en totalité ou en partie, à compter du 15 janvier 2004, à 104,825 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 15 janvier 2008 plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date du remboursement. Les billets et les débentures de premier rang garantis de Cable susmentionnés sont garantis par le nantissement d’une obligation de premier rang, elle-même garantie de la même façon que le sont les facilités de crédit bancaire de Cable décrites en 9 C) i) et, en ce qui a trait au produit tiré de l’exécution d’une sûreté, ils prennent le même rang que la tranche B. viii. Débentures garanties subordonnées de premier rang échéant en 2015 Les débentures garanties subordonnées de premier rang de Cable, d’un montant de 125 000 000 $US, viennent à échéance le 1er décembre 2015. Elles sont remboursables en tout temps, au gré de Cable, en totalité ou en partie, à compter du 1er décembre 2005, à 105,5 % du capital, diminuant linéairement pour atteindre 100 % de ce dernier à compter du 1er décembre 2009 plus, dans chaque cas, les intérêts courus à la date du remboursement. Elles sont subordonnées, en matière de remboursement, à tous les titres d’emprunt de premier rang de Cable, existants et futurs (y compris les facilités de crédit bancaire ainsi que les billets et les débentures garantis de premier rang), et elles ne sont pas garanties par le nantissement d’une obligation de premier rang. Les intérêts sont payés semestriellement sur tous les billets et débentures de Cable, à l’exception des billets garantis de premier rang à taux flottant échéant en 2002, sur lesquels les intérêts sont versés mensuellement. 68 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés D. Media Facilité de crédit bancaire En août 2001, Media a conclu une nouvelle facilité de crédit bancaire avec un consortium d’institutions financières canadiennes, soit une facilité de crédit renouvelable de 500 000 000 $ sans réduction jusqu’à son échéance du 30 septembre 2006. Au 31 décembre 2001, un montant de 126 000 000 $ était en cours aux termes de cette facilité. Au 31 décembre 2000, aucun montant n’avait été prélevé sur l’ancienne facilité de Media. Les sommes empruntées sur cette facilité portent intérêt à divers taux, y compris le taux préférentiel bancaire ou le taux de base américain, majoré de 0,25 % à 2,50 % par année, et le taux des acceptations bancaires ou le TIOL, majoré de 1,25 % à 3,50 % par année. La facilité de crédit bancaire oblige notamment Media à respecter certains engagements financiers, y compris le maintien de certains ratios. La facilité est garantie par des débentures constituant une charge flottante sur la quasi-totalité des éléments d’actif de Media et de certaines de ses filiales, sous réserve de certaines exceptions. E. Contrats de troc de taux d’intérêt i. Au 31 décembre 2001, le total de la dette à long terme libellée en dollars US s’élevait à 2 615 108 000 $US (2 111 200 000 $US en 2000). La Société a conclu plusieurs contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises en vue de réduire les risques, pour la Société, des fluctuations du taux de change du dollar US par rapport au dollar CA. Au 31 décembre 2001, une tranche de 1 789 582 000 $US (1 289 582 000 $US en 2000), ou 68,4 % (61,1 % en 2000), faisait l’objet d’une couverture au moyen de contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises, à un taux de change moyen de 1,3755 $CA pour 1,00 $US. ii. Les contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises ont pour effet de convertir le taux d’intérêt sur 943 537 000 $US de dette à long terme d’un taux fixe moyen en dollars US de 9,60 % par année en un taux d’intérêt fixe en dollars CA de 10,20 % par année sur 1 384 355 000 $ ainsi que de convertir le taux d’intérêt sur 846 045 000 $US de dette à long terme d’un taux fixe moyen en dollars US de 9,61 % par année en un taux d’intérêt flottant moyen équivalant au taux des acceptations bancaires majoré de 3,20 % par année, ce qui totalisait 5,44 % sur 1 077 169 000 $ au 31 décembre 2001. La Société a pris en charge un contrat de troc de taux d’intérêt lors d’une acquisition en 2001. Ce troc de taux d’intérêt a pour effet de convertir le taux flottant sur 30,0 millions de dollars d’obligations de la Société en un taux d’intérêt fixe de 7,72 % par année. Le total de la dette à long terme à taux fixe au 31 décembre 2001 s’élevait à 3 465 191 000 $ (2 626 700 000 $ en 2000), soit 69,4 % (66,4 % en 2000) du total de la dette à long terme. Au 31 décembre 2001, le taux d’intérêt moyen pondéré en vigueur sur la totalité de la dette à long terme de la Société, y compris l’incidence des contrats de troc de taux d’intérêt et de troc combiné de taux d’intérêt et de devises, était de 8,04 % (9,11 % en 2000). Les obligations relatives à une tranche de 1 789 582 000 $US des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises et de troc de taux d’intérêt sont garanties par la quasi-totalité des éléments d’actif des filiales auxquelles elles se rapportent et elles prennent généralement rang égal avec les autres titres d’emprunts garantis de ces filiales. F. Remboursements de capital Au 31 décembre 2001, les remboursements de capital exigibles sur la totalité de la dette à long terme au cours de chacun des cinq prochains exercices et par la suite se présentaient comme suit : (en milliers de dollars) 2002 2003 2004 2005 2006 Par la suite 421 639 $ 5 175 2 382 725 568 470 750 1 625 514 3 364 843 4 990 357 $ Les dispositions énoncées dans les conventions d’emprunt à long terme susmentionnées imposent, dans la plupart des cas, des restrictions quant à l’exploitation et aux activités des sociétés régies par ces conventions. En général, les restrictions les plus importantes visent la création de dettes et le maintien de certains ratios, les investissements supplémentaires, la vente d’éléments d’actif et le versement de dividendes. De plus, les dates de remboursements indiquées dans certaines conventions d’emprunt peuvent être devancées en cas de changement dans le contrôle de l’une ou l’autre des sociétés en question. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 69 notes afférentes aux états financiers consolidés 10. Capitaux propres (en milliers de dollars) Capital-actions émis, à la valeur déclarée Actions privilégiées Détenues par des filiales 4 500 actions de série XXIII (105 500 en 2000) – actions de série XXVI (253 500 en 2000) 60 000 actions de série XXVII (150 000 en 2000) – actions de série XXIX (30 000 en 2000) 818 300 actions de série XXX 300 000 actions de série XXXI 300 000 actions de série XXXII Détenues par les participants aux régimes d’achat d’actions de la Société 133 632 actions de série B (160 221 actions en 2000) 153 361 actions de série E (170 852 actions en 2000) Actions ordinaires 56 240 494 actions de catégorie A comportant droit de vote 153 551 874 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote (147 856 858 actions en 2000) Soustraire Montants à recevoir des employés aux termes de certains régimes d’achat d’actions Actions privilégiées de la Société détenues par des filiales Total du capital-actions Instruments de capitaux propres Titres privilégiés convertibles Bons de souscription d’actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote Titres privilégiés Titres de participation adossés Surplus d’apport Déficit 2001 4 500 $ – 60 000 – 10 000 300 000 300 000 105 500 $ 253 500 150 000 30 000 10 000 300 000 300 000 1 684 2 622 2 019 2 922 72 320 72 320 249 488 240 235 1 000 614 1 466 496 3 282 674 500 4 249 1 149 000 322 832 313 247 576 24 1 009 245 786 (548 000 000 205 632 644 139) 2 416 174 $ A. i. 2000 576 000 24 000 952 147 – 613 825 (63 041) 2 416 178 $ Capital-actions Actions privilégiées Droits et conditions Un nombre de 400 000 000 d’actions privilégiées sans valeur nominale, pouvant être émises en séries, a été autorisé. Les droits et les conditions rattachés à chaque série doivent être établis par le conseil d’administration avant l’émission de chacune. Les actions privilégiées de série XXIII ne comportent pas droit de vote, sont rachetables au gré de la Société à 1 000 $ l’action et donnent droit à un dividende cumulatif, selon un taux égal au taux préférentiel bancaire majoré de 13 ⁄ 4 % par année appliqué à la valeur de rachat. Les actions privilégiées de série XXVII ne comportent pas droit de vote, sont rachetables au gré de la Société à 1 000 $ l’action et donnent droit à un dividende cumulatif, selon un taux égal au taux préférentiel bancaire majoré de 13 ⁄ 4 % par année. Les actions privilégiées de série XXX ne comportent pas droit de vote, sont rachetables au gré de la Société à 1 000 $ l’action et donnent droit à un dividende non cumulatif, selon un taux de 91⁄ 2 % par année. Les actions privilégiées de série XXXI ne comportent pas droit de vote, sont rachetables au gré de la Société à 1 000 $ l’action et donnent droit à un dividende cumulatif, selon un taux de 95⁄ 8 % par année. Les actions privilégiées de série XXXII ne comportent pas droit de vote, sont rachetables au gré de la Société à 1 000 $ l’action et donnent droit à un dividende cumulatif, selon un taux de 9,05 % par année. Les actions privilégiées convertibles des séries B et E ne comportent pas droit de vote et sont rachetables au gré de la Société ou du porteur, sous réserve de certaines conditions. Toutes ces actions sont convertibles jusqu’à la date obligatoire de rachat, au gré du porteur, en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote de la Société, selon un taux de conversion égal à une action de catégorie B ne comportant pas droit de vote pour chaque action convertie. Ces actions donnent droit, dans la même proportion que celles de catégorie B ne comportant pas droit de vote, à des dividendes au comptant par action égaux à ceux déclarés et versés sur les actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. 70 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés ii. Actions ordinaires Droits et conditions Un nombre de 200 000 000 d’actions de catégorie A comportant droit de vote, sans valeur nominale, a été autorisé. Les actions de catégorie A comportant droit de vote peuvent être assorties d’un dividende annuel pouvant aller jusqu’à 0,05 $ par action, mais uniquement après qu’un dividende annuel de 0,05 $ l’action ait été versé sur les actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Les actions de catégorie A sont convertibles en actions de catégorie B à raison d’une pour une. Un nombre de 1 400 000 000 d’actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote, d’une valeur nominale de 1,62478 $ l’action, a été autorisé. Les actions de catégorie A comportant droit de vote et de catégorie B ne comportant pas droit de vote prennent rang égal en matière de dividendes après le versement d’un dividende de 0,05 $ par action de chaque catégorie. iii. En 2001, la Société a effectué les opérations suivantes sur le capital-actions : a. un nombre de 101 000 actions privilégiées de série XXIII ont été rachetées d’une filiale, pour 101 000 000 $, puis annulées; b. un nombre de 253 500 actions privilégiées de série XXVI ont été rachetées d’une filiale, pour 253 500 000 $, puis annulées; c. un nombre de 90 000 actions privilégiées de série XXVII ont été rachetées d’une filiale, pour 90 000 000 $, puis annulées; d. un nombre de 30 000 actions privilégiées de série XXIX ont été rachetées d’une filiale, pour 30 000 000 $, puis annulées; e. des actions privilégiées convertibles, soit 26 589 de série B et 17 491 de série E, d’une valeur de 635 000 $, ont été converties en 44 080 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. f. un nombre de 4 170 330 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote, d’une valeur de 162 643 000 $, ont été émises en contrepartie partielle de l’acquisition de Cable Atlantic (note 3 A) i)); g. un nombre de 1 062 109 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ont été émises à des employés ayant levé leurs options en contrepartie de 8 072 000 $ au comptant; h. un nombre de 418 497 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ont été émises à des employés aux termes du régime d’achat d’actions à l’intention des employés en contrepartie de 10 723 000 $ au comptant. En raison des opérations suivantes, une tranche de 172 819 000 $ du montant ayant trait à l’émission des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote a été inscrite au surplus d’apport. iv. En 2000, la Société avait effectué les opérations suivantes sur le capital-actions : a. des actions privilégiées convertibles, soit 30 363 de série B et 8 621 de série E, d’une valeur de 529 000 $, ont été converties en 38 984 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote; b. un nombre de 2 577 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ont été émises à des porteurs lors de la conversion de leurs débentures convertibles de 62 000 $US échéant en 2005 (note 9 A) i)); c. un nombre de 1 570 405 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ont été émises à des employés ayant levé leurs options en contrepartie de 14 081 000 $ au comptant. En raison des opérations susmentionnées, une tranche de 12 081 000 $ du montant ayant trait à l’émission des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote a été inscrite au surplus d’apport. v. Les statuts de prorogation de la Société en vertu de la loi intitulée Company Act de la ColombieBritannique imposent des restrictions au chapitre du transfert, de l’exercice du droit de vote et de l’émission des actions de catégorie A comportant droit de vote et des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote afin d’assurer que la Société demeure admissible à la détention ou à l’obtention de toute licence nécessaire pour mener certaines de ses activités au Canada. La Société peut refuser le transfert de ses actions à toute personne qui n’est pas un citoyen canadien afin de conserver son droit de détenir les licences susmentionnées. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 71 notes afférentes aux états financiers consolidés B. Instruments de capitaux propres i. Titres privilégiés convertibles et bons de souscription En 1999, la Société a émis à une filiale de Microsoft Corporation (« Microsoft ») des titres privilégiés convertibles, d’une valeur nominale de 600 000 000 $. Ces titres privilégiés convertibles portent intérêt à 51⁄ 2 % par année, payable trimestriellement au comptant, en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ou en titres privilégiés convertibles supplémentaires, au gré de la Société. Les titres privilégiés convertibles sont convertibles, en totalité ou en partie, en tout temps, au gré de Microsoft, en 28,5714 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote pour chaque tranche de 1 000 $ de capital des titres privilégiés convertibles, soit un prix de conversion de 35,00 $ par action de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Les titres privilégiés convertibles viennent à échéance le 11 août 2009 et peuvent être remboursés par la Société à compter du 11 août 2004, sous réserve de certaines conditions. La Société peut à son gré rembourser les titres privilégiés convertibles au comptant ou en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Dans le cadre de l’opération portant sur l’émission des titres privilégiés convertibles, la Société a émis à Microsoft 5 333 333 bons de souscription dont chacun peut être exercé contre une action de catégorie B ne comportant pas droit de vote de la Société. Les bons de souscription peuvent être exercés en tout temps jusqu’au 11 août 2002 à un prix de 35,00 $ l’action de catégorie B ne comportant pas droit de vote. La Société a reçu un produit totalisant 600 000 000 $ pour l’émission des titres privilégiés convertibles et des bons de souscription, produit qui a été attribué aux titres privilégiés convertibles, y compris le privilège de conversion, pour un montant de 576 000 000 $, et aux bons de souscription, pour un montant de 24 000 000 $. Aux fins comptables, les intérêts sur les titres privilégiés convertibles sont inscrits à titre de charge aux bénéfices non répartis, de la même manière que le serait un dividende. ii. Titres privilégiés Tel qu’il est indiqué à la note 6 B) i), le 10 août 2000, la Société a émis un montant en capital de 1 154 364 000 $ de titres privilégiés venant à échéance le 30 juin 2003 et portant intérêt à 7,27 % par année, composé trimestriellement. Les titres privilégiés peuvent être remboursés en totalité ou en partie, au gré de la Société, en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote, dont le nombre est fondé sur le cours quotidien moyen des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Les intérêts d’environ 216 864 000 $ jusqu’au 30 juin 2003 ont été payés par anticipation, de sorte que la Société a reçu un produit de 937 500 000 $ qui, déduction faite des frais et des charges de 12 235 000 $, a donné un produit net de 925 265 000 $. Au même moment, la Société a conclu un contrat de troc de taux d’intérêt qui a eu pour effet de modifier le taux fixe en un taux flottant égal au taux des acceptations bancaires majoré de 1,25 %. Les obligations de la Société aux termes de ce contrat de troc peuvent être réglées, au gré de la Société, au comptant ou en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Les intérêts accrus sur les titres privilégiés sont inscrits à titre de charge aux bénéfices non répartis, de la même manière que le serait un dividende. Les obligations découlant de ces titres privilégiés sont garanties uniquement par les 25 000 000 de reçus de dépôt de catégorie B d’ AT&T Canada. Il n’y a aucun droit de recours contre tout autre élément d’actif de la Société. iii. Titres de participation adossés Tel qu’il est indiqué à la note 6 B) i), le 23 octobre 2001, la Société a conclu certains contrats dérivés sur titres de participation pour monétiser une tranche supplémentaire du prix plancher accru de ses reçus de dépôt de catégorie B d’AT&T Canada, après avoir tenu compte de la monétisation effectuée par le biais de l’émission de titres privilégiés en août 2000. Les modalités de règlement de ces contrats permettent à la Société de les régler ou de les régler sur la base du solde net après compensation en actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote, dont le nombre est fondé sur le cours des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote, ou de les régler en nature ou de les régler au comptant sur la base du solde net après compensation, en totalité ou en partie, ou toute combinaison de ces modes de règlement, au gré de la Société. La Société a reçu un produit brut de 248 880 000 $ et, déduction faite des frais et des charges, le produit net s’est chiffré à 245 632 000 $. Cette opération est garantie par un nantissement des actions de deux filiales en propriété exclusive de RCI, possédant les reçus de dépôt d’AT&T Canada, et la mise en main tierce d’une somme au comptant d’environ 25 800 000 $ au 31 décembre 2001. RCI a également reporté et cédé la dette intersociétés de ces deux filiales en propriété exclusive. Les recours aux termes du nantissement des actions se limitent aux montants, aux biens et (ou) aux droits reçus par les deux filiales en propriété exclusive au titre des reçus de dépôt d’AT&T Canada, après le règlement intégral de tous les droits et intérêts des porteurs des titres privilégiés convertibles. En outre, au 31 décembre 2001, les recours pouvant être exercés contre RCI étaient plafonnés à environ 86 100 000 $, y compris la somme approximative de 25 800 000 $ au comptant déjà donnée en nantissement. Ces recours contre la Société devraient être réduits à zéro d’ici le 31 décembre 2002 et elle devrait s’être libérée du nantissement au comptant en montants trimestriels, majorés des intérêts, d’ici cette date. C. Régimes d’options d’achat d’actions et d’achat d’actions i. Régime d’options d’achat d’actions La Société offre à ses employés clés et à ses dirigeants un régime d’options d’achat d’actions afin de les encourager à faire l’acquisition, au fil des ans, d’une participation significative dans la Société et, par conséquent, à se préoccuper des intérêts à long terme de la Société et de ses actionnaires. Aux termes de ce régime, des options 72 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés d’achat d’actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote de la Société peuvent être octroyées aux employés clés, aux administrateurs et aux dirigeants de la Société et de ses sociétés associées par le conseil d’administration ou par le comité de rémunération de la direction de la Société. Un nombre de 19 790 171 options ont été autorisées aux termes de ce régime. La durée de chaque option est de dix ans. En général, la période d’acquisition est de quatre ans, mais elle peut être modifiée par le comité de rémunération de la direction. Le prix de levée des options correspond au cours moyen pondéré des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote de la Société à la Bourse de Toronto au cours des cinq jours ouvrables précédant l’octroi. En outre, certains employés clés et dirigeants de CSF participent au régime d’options d’achat d’actions de celle-ci. Les options d’achat d’actions de RCI se résument comme suit : 2001 Actions 2000 Prix de levée moyen pondéré Actions Prix de levée moyen pondéré En circulation, au début de l’exercice Octroyées Levées Expirées 15 849 077 3 393 206 (1 062 109) (716 904) 16,84 $ 24,08 7,60 15,53 13 684 401 4 356 106 (1 570 405) (621 025) 12,56 $ 27,48 8,97 14,25 En circulation, à la fin de l’exercice 17 463 270 18,86 15 849 077 16,84 Pouvant être levées, à la fin de l’exercice 8 905 435 13,83 $ 6 802 230 10,20 $ Au 31 décembre 2001, la fourchette des prix de levée, le prix de levée moyen pondéré et la durée résiduelle moyenne pondérée des contrats étaient comme suit : Options en circulation Fourchette des prix de levée 5,78 $ à 8,52 $ 9,46 $ à 12,64 $ 16,75 $ à 23,77 $ 25,44 $ à 38,16 $ Nombre en circulation 5 2 5 5 214 198 037 013 075 885 104 206 17 463 270 Durée résiduelle moyenne pondérée des contrats (années) 5,7 6,3 8,2 8,8 Options pouvant être levées Prix de levée moyen pondéré Nombre pouvant être levé 626 734 170 419 Prix de levée moyen pondéré 6,72 $ 11,98 22,98 30,37 4 1 1 1 575 235 125 500 6,78 $ 11,86 22,56 32,00 18,86 $ 8 950 435 13,83 $ Aucune charge de rémunération liée au régime d’options d’achat d’actions n’a été constatée en 2001 et en 2000. ii. Régime d’achat d’actions à l’intention des employés Le but du régime d’achat d’actions à l’intention des employés est de permettre à certains employés de la Société et de ses filiales d’obtenir une participation dans la Société par le biais de l’acquisition d’actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. Au total, 770 000 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ont été réservées pour attribution et émission conformément au régime d’achat d’actions à l’intention des employés. Le prix payé par les employés pour les actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote est égal à 85 % du cours de clôture des actions à la Bourse de Toronto le jour de négociation précédant immédiatement la date d’achat ou au cours de clôture environ un an après la date d’émission initiale, selon le moins élevé des deux. En 2001, 418 497 actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote ont été émises aux termes du régime d’achat d’actions à l’intention des employés en contrepartie de 10 723 000 $ au comptant. Aucune action n’avait été émise aux termes de ce régime en 2000. La charge de rémunération liée à ce régime s’est élevée à 863 000 $ en 2001 (montant nul en 2000). De plus, les employés de CSF peuvent participer au régime d’achat d’actions des employés de celle-ci. D. Dividendes En 2001, des dividendes de 14 000 $ ont été versés sur les actions privilégiées de série B et sur les actions privilégiées de série E détenues en fiducie aux termes du régime d’achat d’actions de la direction. En 2000, la Société avait déclaré et payé des dividendes sur les actions privilégiées de série B et de série E et sur les actions de catégorie A comportant droit de vote et de catégorie B ne comportant pas droit de vote en circulation totalisant 10 200 000 $, soit 0,05 $ par action. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 73 notes afférentes aux états financiers consolidés 11. Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home Les coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home sont les suivants : (en milliers de dollars) Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution (A) Coûts de réduction de l’effectif (B) Coûts de résiliation de l’entente avec At Home (C) 2001 2000 16 462 $ 13 078 43 974 10 612 $ – – 73 514 $ 10 612 $ A. Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution En 2001 et en 2000, la Société a engagé des coûts d’intégration liés à l’échange de réseaux de câblodistribution avec Shaw ainsi qu’à l’acquisition de Cable Atlantic. B. Coûts de réduction de l’effectif En 2001, la Société a réduit l’effectif de Media d’environ 170 employés des services de technologie, de rédaction, de vente et de commercialisation ainsi que d’administration de deux de ses divisions. Elle a engagé des coûts de 13 078 000 $ essentiellement liés aux indemnités de départ. De ce montant, une tranche de 8 257 000 $ n’avait pas été payée au 31 décembre 2001 mais le sera en 2002. C. Coûts de résiliation de l’entente avec At Home La Société offrait des services d’accès Internet à haute vitesse aux termes d’une entente exclusive avec At Home Corporation (« At Home »), fournisseur d’accès à large bande dont le siège social est situé aux États-Unis. At Home offrait aux abonnés Internet à haute vitesse de la Société un contenu sur large bande, l’accès à Internet et des applications comme le courrier électronique. Le 28 septembre 2001, At Home s’est placée sous la protection de la loi sur la faillite, en vertu du Chapter 11 du Bankruptcy Code des États-Unis. En 2001, la Société a accéléré la construction de son propre réseau d’accès Internet à haute vitesse, pour remplacer celui d’At Home, ainsi que le transfert de ses abonnés Internet à haute vitesse vers son propre réseau. Par conséquent, en 2001, la Société a engagé des charges d’exploitation supplémentaires de 43 974 000 $, principalement composées d’un paiement de 15 000 000 $US aux termes d’un accord de transition et de charges supplémentaires sectorielles relativement au service à la clientèle et aux communications avec celle-ci. 12. Impôts sur les bénéfices Les conséquences fiscales des écarts temporaires donnant lieu à des actifs et passifs d’impôts importants sont présentées dans le tableau ci-dessous. (en milliers de dollars) Actifs d’impôts futurs Reports prospectifs de pertes autres qu’en capital Déductions futures relatives à la dette à long terme et aux autres opérations libellées en devises Investissements Autres Total des actifs d’impôts futurs Moins la provision pour moins-value 2001 2000 632 412 $ 523 086 $ 66 687 6 270 17 980 84 010 – – 723 349 453 524 607 096 342 528 269 825 264 568 Passifs d’impôts futurs Immobilisations et stocks Investissements Écart d’acquisition Autres (378 031) – (28 983) – (254 (107 (35 (12 Total des passifs d’impôts futurs (407 014) (410 128) Passif net d’impôts futurs (137 189)$ (145 560)$ 74 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 078) 440) 718) 892) notes afférentes aux états financiers consolidés Pour évaluer le caractère réalisable des actifs d’impôts futurs, la direction détermine s’il est plus probable qu’improbable qu’une partie ou la totalité des actifs d’impôts futurs sera réalisée. La réalisation ultime des actifs d’impôts futurs dépend de la production d’un bénéfice imposable futur pendant la période au cours de laquelle ces écarts temporaires sont déductibles. Pour effectuer cette évaluation, la direction tient compte du calendrier de résorption des passifs d’impôts futurs, de la nature des actifs d’impôts et des stratégies de planification fiscale. Si la direction considère que la réalisation des actifs d’impôts futurs n’est pas plus probable qu’improbable, une provision pour moins-value est alors établie à l’égard de ces actifs d’impôts futurs. Le total de la charge fiscale diffère des montants qui auraient été obtenus en appliquant le taux d’imposition prévu par la loi au bénéfice avant les impôts pour les raisons suivantes : (en milliers de dollars) Taux d’imposition prévu par la loi Charge fiscale (recouvrement) sur le bénéfice (la perte) avant les impôts et la part des actionnaires minoritaires Augmentation (diminution) en raison des éléments suivants : Variation de la provision pour moins-value des actifs d’impôts futurs Rajustements des actifs et des passifs d’impôts futurs en raison des changements des taux d’imposition sur le point d’être adoptés Amortissement non déductible Tranche non déductible du gain sur la vente de filiales et d’autres investissements Charges et tranche des pertes autres qu’en capital non déductibles Autres Impôt des grandes sociétés Charge fiscale 2001 2000 41,7 % 44,0 % (200 616)$ 67 785 $ 86 539 (3 127) 114 22 (15 27 (5 13 858 979 535) 347 944) 422 43 050 $ 19 000 13 378 (52 612) – (6 978) 10 016 47 462 $ Au 31 décembre 2001, la Société dispose des pertes autres qu’en capital suivantes pour réduire son bénéfice imposable des exercices à venir : (en milliers de dollars) Pertes fiscales autres qu’en capital expirant au cours des exercices se terminant les 31 décembre 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 104 524 $ 187 340 493 355 167 536 98 750 342 898 583 827 1 978 230 $ 13. Bénéfice (perte) par action Le tableau suivant résume le calcul du bénéfice (de la perte) de base et dilué(e) par action : (en milliers de dollars) 2001 Numérateur Bénéfice net (perte) Dividendes des actions privilégiées de série B et de série E Distribution sur les titres privilégiés convertibles, déduction faite des impôts sur les bénéfices Accroissement des titres privilégiés, déduction faite des impôts sur les bénéfices Dividendes accrus sur les titres privilégiés convertibles, déduction faite des impôts sur les bénéfices 2000 (434 291)$ (14) 141 442 $ (2) (18 612) (32 181) (18 612) (15 161) (18 360) (17 577) Bénéfice (perte) – de base Incidence des titres dilutifs Titres privilégiés, déduction faite des impôts sur les bénéfices (503 458) 90 090 Bénéfice (perte) – dilué(e) (503 458)$ – 15 161 105 251 $ Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 75 notes afférentes aux états financiers consolidés Dénominateur (en milliers) Nombre moyen pondéré d’actions en circulation – de base Incidence des titres dilutifs Options d’achat d’actions des employés Titres privilégiés Bons de souscription d’actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote Nombre moyen pondéré d’actions en circulation – dilué Bénéfice (perte) par action De base Dilué(e) 2001 2000 208 644 203 761 – – – 7 801 38 118 392 208 644 250 072 (2,41)$ (2,41) 0,44 $ 0,42 En 2001, les titres potentiellement dilutifs, y compris les instruments de capitaux propres décrits à la note 10 B), n’ont pas été pris en compte dans le calcul du résultat dilué par action en raison de leur incidence antidilutive sur la perte de base par action. Les actions qui doivent être éventuellement émises en contrepartie de l’acquisition de Cable Atlantic (note 3 A) i)) en 2001 ont également été exclues en raison de leur incidence antidilutive. En 2000, le nombre moyen pondéré d’actions en circulation dilué ne tenait pas compte des titres privilégiés convertibles ni des débentures convertibles à cause de leur incidence antidilutive. 14. Régimes de retraite La Société offre des régimes de retraite à prestations déterminées, tant contributifs que non contributifs, couvrant la majorité de ses employés. Ces régimes prévoient des prestations fondées sur les années de service et de cotisation et sur la rémunération. La Société n’offre pas d’avantages complémentaires autres que les prestations de retraite. Les estimations actuarielles sont formulées en fonction des projections des niveaux de rémunération des employés au moment de la retraite. Les prestations maximales sont essentiellement fondées sur les gains moyens pendant la carrière. Les évaluations actuarielles les plus récentes datent du 1er janvier 2001. La valeur actualisée estimative des prestations constituées et la valeur marchande estimative de l’actif net disponible pour le paiement de ces prestations sont les suivantes aux 31 décembre : (en milliers de dollars) 2001 2000 Actif des régimes, à la juste valeur Obligations au titre des prestations projetées 331 834 $ 308 492 382 193 $ 275 065 Excédent de l’actif des régimes sur les obligations au titre des prestations projetées Actif transitoire et gains actuariels non comptabilisés Perte actuarielle nette non amortie (gain actuariel net non amorti) 23 342 (61 143) 57 000 107 128 (67 789) (19 269) Actif des régimes reporté, déduction faite de la provision pour moins-value 19 199 $ 20 070 $ L’actif des régimes comprend essentiellement des titres à revenu fixe et des actions, évalués à la valeur marchande. Le tableau suivant fournit de l’information sur l’actif des régimes : (en milliers de dollars) 2001 2000 Actif des régimes, au début de l’exercice Rendement réel (perte réelle) de l’actif des régimes Cotisations des employés Prestations versées 382 193 $ (42 613) 10 795 (18 541) 358 121 $ 29 771 11 188 (16 887) Actif des régimes, à la fin de l’exercice 331 834 $ 382 193 $ Les obligations au titre des prestations projetées sont les suivantes : (en milliers de dollars) 2001 2000 Obligations au titre des prestations projetées, au début de l’exercice Coût des services Intérêts débiteurs Prestations versées Modifications des hypothèses et gains actuariels 275 065 $ 12 334 20 988 (18 541) 18 646 204 956 $ 11 800 18 912 (16 887) 56 284 Obligations au titre des prestations projetées, à la fin de l’exercice 308 492 $ 275 065 $ 76 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés La charge nette (le recouvrement) se résume comme suit : (en milliers de dollars) 2001 Coût des régimes Coût des services Intérêts débiteurs sur les obligations au titre des prestations projetées Intérêts sur l’actif des régimes Amortissement de l’actif transitoire et du gain net des périodes précédentes 2000 12 334 $ 20 988 (31 211) (1 240) 11 800 $ 18 912 (28 034) (9 458) 871 $ (6 780)$ Charge nette au titre des régimes (recouvrement) Les hypothèses actuarielles sont les suivantes : Taux d’actualisation moyen pondéré des obligations au titre des prestations projetées Taux moyen pondéré de croissance de la rémunération Taux à long terme prévu moyen pondéré du rendement de l’actif des régimes 15. 2001 2000 7,00 % 5,00 % 8,25 % 7,00 % 5,00 % 8,25 % Information sectorielle La Société exploite des réseaux de communications sans fil, des réseaux de câblodistribution et, par le biais du groupe Media, des stations de télévision et de radio et des activités d’édition de magazines et de périodiques. Toutes ces activités sont exercées essentiellement au Canada. L’information par secteur d’activité pour les exercices terminés les 31 décembre 2001 et 2000 se présente comme suit : (en milliers de dollars) 2001 Produits Charges d’exploitation et frais généraux et administratifs Bénéfice (perte) d’exploitation avant ce qui suit Honoraires de gestion Coûts d’intégration, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home Amortissement CSF 1 753 145 $ Dépenses en immobilisations, montant net Écart d’acquisition Éléments d’actif sectoriels 1 433 029 $ Media 721 710 $ 4 772 $ Total des chiffres consolidés 3 912 656 $ 1 341 200 916 224 653 404 49 307 411 945 10 684 516 805 28 781 68 306 10 677 (44 535) (50 142) 952 521 – – 391 839 60 436 446 892 13 078 42 977 – 39 209 73 514 920 917 422 529 (19 304) 162 590 1 574 4 882 (33 602) 72 310 (41 910) 430 311 515 – – – – 12 (32 (17 (16 26 Bénéfice (perte) d’exploitation 9 Intérêts débiteurs 190 Opérations intersociétés Intérêts créditeurs 13 Dividendes Gain sur la vente de filiales Gain sur la vente d’investissements Dévaluation d’investissements Pertes sur les investissements comptabilisés à la valeur de consolidation Autres éléments, montant net (2 Impôts sur les bénéfices 6 Part des actionnaires minoritaires Bénéfice net (perte) Cable Éléments non sectoriels et écritures d’annulation – 596) 945 – 036 228) 807) 195) 000 – (698) 5 314 – 94 268 (109 014) (33 391) – – 274 3 505 1 713 – 2 960 135 (119 141 (35 (7 35 819) 242 000) 058) 200 – – (86 198) (23 253) 61 200 81 (24 29 (89 356 718) 078 852) 81 (24 43 (89 630 507) 050 852) (198 971)$ (158 316)$ 39 337 $ (116 341)$ (434 291)$ 654 457 $ 749 747 $ 18 782 $ (2 239)$ 1 420 747 $ –$ 216 733 $ 156 213 $ 35 927 $ 408 873 $ 3 136 784 $ 3 669 423 $ 1 589 113 $ 565 388 $ 8 960 708 $ Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 77 notes afférentes aux états financiers consolidés (en milliers de dollars) 2000 Produits Charges d’exploitation et frais généraux et administratifs CSF 1 639 104 $ Cable 1 291 161 $ Media Éléments non sectoriels et écritures d’annulation 681 023 $ –$ Total des chiffres consolidés 3 611 288 $ 1 228 180 833 384 603 633 28 366 410 924 10 374 457 777 25 949 77 390 10 309 (28 366) (46 632) 917 725 – – 334 619 10 612 348 294 – 29 306 – 18 560 10 612 730 779 Bénéfice d’exploitation 65 931 Intérêts débiteurs 128 472 Opérations intersociétés Intérêts créditeurs 4 107 Dividendes – Gain sur la vente d’investissements – Dévaluation d’investissements – Produit net tiré de la résiliation d’une entente de fusion – Pertes (gains) sur les investissements comptabilisés à la valeur de consolidation – Autres éléments, montant net 577 Impôts sur les bénéfices (recouvrement) 4 524 Part des actionnaires minoritaires – 72 922 158 124 37 775 826 (294) 72 190 176 334 359 612 33 901 (39 380) (30 891) – 110 092 (125 537) (1 292) – Bénéfice net (perte) Dépenses en immobilisations, montant net Bénéfice d’exploitation avant ce qui suit Honoraires de gestion Coûts d’intégration des réseaux de câblodistribution échangés Amortissement 100) 917 969) 680 – – (114 152) 1 680 – (222 456) (222 456) – 3 359 (32 497) – 3 464 178 100 – (748) (9 238) 75 335 (34 846) 2 (5 47 (34 (71 749)$ (19 694)$ 49 944 $ 182 941 $ 141 442 $ 525 993 $ 650 349 $ 34 097 $ 2 295 $ 1 212 734 $ –$ –$ 40 424 $ 108 360 $ 148 784 $ 2 364 343 $ 3 576 356 $ 2 105 427 $ (179 831)$ 7 866 295 $ Écart d’acquisition Éléments d’actif sectoriels 16. – (148 164 (81 1 2 693 563 716 124) 462 846) Opérations entre apparentés La Société a conclu les opérations entre apparentés suivantes : A. En 2001, la Société a été partie à une opération concernant RTL, société contrôlée par l’actionnaire dominant de la Société, aux termes de laquelle le contrôle de l’investissement de la Société dans les Blue Jays a été transféré à RTL (note 6 A)). B. La Société a conclu certaines opérations dans le cours normal des affaires avec AT&T Wireless Services Inc. (« AWS »), actionnaire d’une filiale, et avec certains diffuseurs dans lesquels la Société possède une participation : (en milliers de dollars) Produits d’itinérance facturés à AWS Charges d’itinérance versées à AWS Droits de diffusion acquis des Blue Jays Frais d’accès versés à certains diffuseurs comptabilisés Frais de financement et intérêts payés à AWS sur les fonds avancés pour financer les licences d’utilisation du spectre 2001 12 397 $ (18 867) 5 200 (13 559) (7 481) (22 310)$ 2000 20 438 $ (20 636) – (9 098) – (9 296)$ C. La Société a conclu certaines opérations avec des sociétés dont les associés ou les hauts dirigeants sont des administrateurs de la Société ou de ses filiales. En 2001, les montants payés à ces apparentés par la Société ont totalisé 8 817 000 $ et ils comprennent des charges pour des services juridiques, des frais de courtage et des honoraires de conseils en placement liés à des opérations de financement, à des primes d’assurance et à des achats de matériel. Ces opérations sont comptabilisées selon le montant échangé, soit celui convenu entre les apparentés. 78 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés 17. Instruments financiers A. Juste valeur La Société a établi la juste valeur de ses instruments financiers de la manière suivante : i. Encaisse et dépôts à court terme, comptes clients, sommes à recevoir d’employés aux termes des régimes d’achat d’actions, créances hypothécaires et autres prêts ainsi que comptes fournisseurs et charges à payer La valeur comptable paraissant aux bilans consolidés se rapproche de la juste valeur en raison de la courte durée de ces instruments. ii. Investissements La juste valeur des investissements cotés en bourse est fonction de la valeur marchande de chacun de ceux-ci (note 6). La juste valeur des autres investissements se rapproche de leur valeur comptable. iii. Dette à long terme La juste valeur de chacun des instruments d’emprunt à long terme de la Société est fondée sur la valeur marchande à la fin de l’exercice. iv. Contrats de troc de taux d’intérêt La juste valeur des contrats de troc de taux d’intérêt et de troc combiné de taux d’intérêt et de devises de la Société est fondée sur les valeurs fixées par les contreparties aux contrats. Aux 31 décembre 2001 et 2000, la juste valeur estimative de la dette à long terme de la Société et des contrats de troc de taux d’intérêt connexes était la suivante : (en milliers de dollars) 2001 Valeur comptable Passif (actif) Dette à long terme Contrats de troc de taux d’intérêt Contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises 2000 Juste valeur estimative Valeur comptable Juste valeur estimative 5 378 922 $ – 5 470 677 $ 4 224 4 201 169 $ – 4 297 342 $ 2 336 (388 565) (459 415) (243 507) (261 946) 4 990 357 $ 5 015 486 $ 3 957 662 $ 4 037 732 $ Les estimations de la juste valeur sont faites à un moment précis, à partir des renseignements pertinents disponibles sur les marchés et de l’information sur l’instrument financier. De par leur nature, elles sont subjectives et comportent des incertitudes et des éléments pour lesquels le jugement joue un rôle important et, par conséquent, elles ne peuvent être établies avec précision. Des modifications aux hypothèses pourraient avoir des répercussions importantes sur ces estimations. B. Présentation d’autres renseignements i. Le risque de crédit lié aux contrats de troc de taux d’intérêt et aux contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises découle de la possibilité que les contreparties aux contrats manquent à leurs obligations lorsque ces contrats affichent une juste valeur positive pour la Société. La Société évalue la solvabilité de ses contreparties afin d’atténuer le risque de défaut de l’une ou l’autre d’entre elles. La totalité du portefeuille est établie auprès d’institutions financières auxquelles Standard & Poor’s a attribué une cote variant entre A+ et AA (ou l’équivalent). ii. La Société n’exige pas de garantie ni d’autres types de sûreté à l’égard du risque de crédit lié aux contrats de troc de taux d’intérêt et aux contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises en raison de l’évaluation qu’elle a faite de la solvabilité des contreparties. iii. La Société n’a pas de concentration de risque de crédit importante à l’égard d’aucun élément d’actif financier. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 79 notes afférentes aux états financiers consolidés 18. Engagements A. En août 2001, la Société a conclu une entente, qui est assujettie à l’autorisation préalable du CRTC , avec Standard Radio Inc. visant l’achat de 13 stations de radio pour une contrepartie totale au comptant de 100 000 000 $. Les stations visées comprennent une station AM à Toronto (« FAN »), une station FM à Orillia, une station AM et une station FM à Timmins ainsi que deux stations FM et une station AM dans chacune des villes de Sudbury, de Sault Ste. Marie et de North Bay. B. Dans le cours normal des affaires et en sus des montants comptabilisés au bilan consolidé, la Société a conclu des ententes à l’égard de l’acquisition de droits de diffusion d’émissions et de films au cours des cinq prochains exercices d’un coût total d’environ 65 533 000 $. C. Au 31 décembre 2001, les paiements minimaux exigibles futurs aux termes des contrats de locationexploitation, pour les locaux, les installations de distribution, le matériel, les pylônes hertziens et d’autres engagements contractuels, sont les suivants : (en milliers de dollars) Exercices se terminant les 31 décembre 2002 2003 2004 2005 2006 2007 et par la suite 124 494 $ 97 345 81 495 70 494 58 843 85 901 518 572 $ Les charges locatives se sont établies à 111 907 000 $ en 2001 (100 174 000 $ en 2000). 19. Éventualités La Société fait l’objet de certaines poursuites dont aucune ne devrait avoir une incidence défavorable importante sur sa situation financière consolidée. En juillet 2001, cinq abonnés, actuels ou anciens, aux services Internet à haute vitesse ont présenté une demande d’autorisation de recours collectif contre la Société à la Cour supérieure de justice de l’Ontario en vue de réclamer des dommages-intérêts d’un montant global de 75 millions de dollars relativement à des interruptions de service et à d’autres problèmes invoqués à l’égard du service Rogers@Home. Cette poursuite ne peut constituer un recours collectif à moins que la Cour ne l’autorise ainsi. La Société est d’avis que le recours collectif proposé devrait être suspendu ou rejeté et elle a pris des mesures à cet égard. 80 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés 20. Écarts entre les conventions comptables canadiennes et américaines Les états financiers consolidés de la Société ont été dressés selon les PCGR du Canada, qui diffèrent à certains égards de ceux des États-Unis. Si les PCGR des États-Unis avaient été appliqués, les résultats auraient été rajustés de la façon suivante : (en milliers de dollars, sauf les données par action) 2001 2000 Bénéfice net (perte) de l’exercice selon les PCGR du Canada Perte de change A) Gain sur la vente de réseaux de câblodistribution C) Coûts de démarrages D) Intérêts sur les titres privilégiés convertibles et sur les titres privilégiés E) Intérêts capitalisés F) Amortissement de l’écart d’acquisition H) Incidence de l’adoption du SFAS 133 I) Instruments financiers I) Rémunération à base d’actions J) Autres Impôts sur les bénéfices K) Incidence des rajustements sur la part des actionnaires minoritaires (434 291)$ (49 149) (7 605) 103 (92 427) 17 665 (775) (32 072) 64 030 (1 279) 3 386 85 174 (3 653) 141 442 $ (25 155) 36 696 (1 835) (62 241) 7 079 – – – – 4 272 13 451 8 257 Bénéfice net (perte) aux termes des PCGR des États-Unis (450 893)$ 121 966 $ (2,01)$ (2,01) 0,60 $ 0,52 (2,16) (2,16) 0,60 0,52 Avant l’adoption du SFAS 133 Bénéfice (perte) de base par action aux termes des PCGR des États-Unis Bénéfice (perte) dilué(e) par action aux termes des PCGR des États-Unis Après l’adoption du SFAS 133 Bénéfice (perte) de base par action aux termes des PCGR des États-Unis Bénéfice (perte) dilué(e) par action aux termes des PCGR des États-Unis L’incidence cumulative de ces rajustements sur les capitaux propres consolidés de la Société se résume comme suit : (en milliers de dollars) 2001 Capitaux propres selon les PCGR du Canada Perte de change A) Gain sur la vente et l’émission d’actions d’une filiale aux actionnaires minoritaires B) Gain sur la vente de réseaux de câblodistribution C) Coûts de démarrage D) Instruments de capitaux propres E) Intérêts capitalisés F) Gain de détention non réalisé sur les investissements G) Acquisition de Cable Atlantic H) Instruments financiers I) Rémunération à base d’actions J) Autres Impôts sur les bénéfices K) Incidence des rajustements sur la part des actionnaires minoritaires Capitaux propres aux termes des PCGR des États-Unis 2 416 174 $ (150 327) 46 133 (32 (1 836 24 624 34 31 3 (28 (369 (20 245 021 584) 480) 744 585 673 958 065 089) 842) 622) 876 521 $ 2000 2 416 178 $ (101 178) 46 140 (32 (1 531 7 584 245 626 687) 421) 079 848 – – – (31 475) (407 207) (16 969) 1 074 039 $ Les différences importantes entre les PCGR du Canada et ceux des États-Unis, ainsi que leur incidence sur les états financiers consolidés de la Société, sont exposées ci-après. A. Change Les PCGR des États-Unis exigent que les gains et les pertes de change découlant de la conversion de la dette à long terme libellée en dollars US soient imputés aux résultats au moment où ils se matérialisent. Jusqu’à maintenant, selon les PCGR du Canada, les gains ou les pertes de change doivent être amortis sur la durée résiduelle de la dette à long terme. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 81 notes afférentes aux états financiers consolidés B. Gain sur la vente et l’émission d’actions d’une filiale aux actionnaires minoritaires Aux termes des PCGR des États-Unis, la valeur comptable de l’investissement de la Société dans CSF serait inférieure à la valeur comptable établie selon les PCGR du Canada en raison de certains écarts entre les PCGR des États-Unis et ceux du Canada décrits dans les présentes, écarts qui donneraient lieu à une augmentation du gain sur la vente et à une dilution aux termes des PCGR des États-Unis. C. Gain sur la vente de réseaux de câblodistribution Selon les PCGR du Canada, le produit au comptant tiré de l’échange non monétaire des actifs de câblodistribution en 2000 doit être inscrit à titre de réduction de la valeur comptable des immobilisations. Aux termes des PCGR des États-Unis, une partie du produit au comptant reçu doit être constatée comme un gain à l’état consolidé des résultats, déduction faite des impôts. Ce gain s’est élevé à 40 274 000 $ avant les impôts sur les bénéfices. Selon les PCGR du Canada, le gain après les impôts découlant de la vente de certains des réseaux de câblodistribution de la Société au cours d’exercices antérieurs a été inscrit à titre de réduction de la valeur comptable de l’écart d’acquisition lors de l’achat simultané de certains réseaux de câblodistribution. Aux termes des PCGR des États-Unis, la Société doit inclure le gain sur la vente des réseaux de câblodistribution dans le bénéfice de l’exercice, déduction faite des impôts sur les bénéfices reportés connexes. Par conséquent, la charge d’amortissement aux termes des PCGR des États-Unis est plus élevée au cours des exercices subséquents. D. Coûts de démarrage Selon les PCGR du Canada, la Société reporte les charges supplémentaires engagées pendant les phases d’élaboration et de démarrage des nouvelles activités puis les amortit linéairement sur des périodes allant jusqu’à cinq ans. Aux termes des PCGR des États-Unis, ces montants sont passés en charges à mesure qu’ils sont engagés. E. Instruments de capitaux propres Selon les PCGR du Canada, les titres privilégiés convertibles et les titres privilégiés sont classés dans les capitaux propres et les intérêts débiteurs connexes sont inscrits à titre de distribution faite à partir des bénéfices non répartis. Aux termes des PCGR des États-Unis, ces titres font partie de la dette à long terme et les intérêts débiteurs connexes sont comptabilisés à l’état consolidé des résultats. Selon les PCGR du Canada, le produit tiré des titres de participation adossés est classé dans les capitaux propres. Aux termes des PCGR des États-Unis, ces titres sont traités comme des instruments d’emprunt à long terme, et ils sont comptabilisés à leur juste valeur au 31 décembre 2001. Le rajustement de la juste valeur à chaque date de déclaration est inscrit à titre de charge à l’état des résultats. F. Intérêts capitalisés Les PCGR des États-Unis exigent que les frais d’intérêt soient capitalisés comme un élément du coût d’origine lié à l’acquisition de certains éléments d’actif admissibles dont la mise au point requiert un certain temps avant leur mise en service. Les PCGR du Canada ne prévoient pas une telle exigence. Les intérêts ne sont capitalisés que pendant la période au cours de laquelle les éléments d’actif sont en construction. G. Gain de détention non réalisé sur les investissements Aux termes des PCGR des États-Unis, certains investissements en titres de participation, dont la juste valeur peut être facilement établie, doivent être présentés aux bilans consolidés à leur juste valeur. Les gains et les pertes de détention non réalisés provenant de ces investissements, considérés comme des titres destinés à la vente aux termes des PCGR des États-Unis, font partie d’un poste distinct des capitaux propres et du résultat global, déduction faite des impôts futurs connexes. Aux 31 décembre 2001 et 2000, ce montant représentait le solde accumulé de la Société dans l’autre bénéfice global. H. Acquisition de Cable Atlantic Les PCGR des États-Unis exigent que les actions émises relativement à un regroupement d’entreprises par acquisition soient évaluées en fonction de leur valeur marchande à la date de l’annonce de l’acquisition. Selon les PCGR du Canada, les actions émises dans de telles circonstances doivent être évaluées en fonction de leur valeur marchande à la date de concrétisation de l’opération. Par conséquent, aux termes des PCGR des États-Unis, la valeur des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote émises lors de l’acquisition de Cable Atlantic est de 35 448 000 $ supérieure à celle établie selon les PCGR du Canada. L’écart d’acquisition et le surplus d’apport augmentent donc tous deux du même montant de 35 448 000 $. En outre, l’amortissement de l’écart d’acquisition aux termes des PCGR des États-Unis s’accroît de 775 000 $. I. Instruments financiers Selon les PCGR du Canada, la Société comptabilise ses contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises et ses contrats de troc de taux d’intérêt comme des couvertures d’instruments d’emprunt précis. Aux termes des PCGR des États-Unis, ces instruments ne sont pas constatés en tant que couvertures en raison de l’adoption 82 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés de la nouvelle prise de position intitulée « Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities » (le « SFAS 133 »), qui est en vigueur depuis le 1er janvier 2001. Par conséquent, la Société a comptabilisé l’excédent net de la juste valeur des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises sur leur valeur comptable au 31 décembre 2000, soit 18 439 000 $, comme un rajustement de transition cumulatif imputé au bénéfice net aux termes des PCGR des États-Unis. La Société a également inscrit un rajustement cumulatif de transition afin de radier le solde net des opérations de change reportées au 31 décembre 2000, soit 20 726 000 $, découlant du changement de vocation de certains contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises de la Société. En outre, la Société a imputé au bénéfice net un rajustement cumulatif de transition de 29 785 000 $, qui représente l’excédent de la juste valeur de la dette à long terme à laquelle les instruments dérivés se rapportent (la « dette couverte ») sur sa valeur comptable. Par conséquent, aux termes des PCGR des États-Unis et conformément au SFAS 133, le rajustement net cumulatif de transition de la perte de l’exercice se traduit par une charge de 32 072 000 $ à la perte nette. Aux termes des PCGR des États-Unis, le rajustement de la dette à long terme est amorti par imputation au bénéfice net sur la durée résiduelle des titres d’emprunt à long terme connexes. De plus, aux termes des PCGR des États-Unis, la valeur de la dette à long terme est établie en fonction du taux de change à la fin de l’exercice. Par conséquent, pour l’exercice terminé le 31 décembre 2001, aux termes des PCGR des États-Unis, la Société a comptabilisé la variation de la juste valeur des contrats de troc combiné de taux d’intérêt et de devises depuis le 1er janvier 2001, la variation de la dette à long terme attribuable aux fluctuations du taux de change et l’amortissement du rajustement de sa dette à long terme, tel qu’il est susmentionné. J. Rémunération à base d’actions Aux termes des PCGR des États-Unis, les options accordées à des non-salariés doivent être mesurées à leur juste valeur à la date de l’octroi ainsi que constatées à titre de charge de rémunération reportée et inscrites aux capitaux propres. La juste valeur doit être mesurée de nouveau à chaque date de déclaration jusqu’à la fin de la période d’acquisition, et les rajustements correspondants doivent être apportés à la charge de rémunération reportée. Cette dernière est comptabilisée en tant que charge de rémunération pendant la période d’acquisition des options. Puisque les résultats des Blue Jays et ceux de la Société ne sont plus consolidés, les options accordées aux employés des Blue Jays sont traitées comme si elles l’avaient été à des non-salariés. Aux termes des PCGR des États-Unis, la Société évalue la charge de rémunération liée aux régimes d’options d’achat d’actions des employés selon la méthode de la valeur intrinsèque préconisée par l’APB Opinion No. 25, méthode qui, dans le cas de la Société, n’entraînerait pas de différences majeures dans la charge de rémunération calculée selon les PCGR du Canada. K. Impôts sur les bénéfices Le poste intitulé « Impôts sur les bénéfices » comprend l’incidence fiscale des divers rajustements, le cas échéant, et les répercussions des changements des taux prescrits sur le point d’être adoptés qui n’auraient pas été comptabilisés aux termes des PCGR des États-Unis. Selon les PCGR du Canada, les actifs et passifs d’impôts futurs sont mesurés de nouveau lorsque des changements des taux prescrits sont sur le point d’être adoptés, alors qu’aux termes des PCGR des États-Unis, ces actifs et passifs ne le sont que si les taux modifiés sont entrés en vigueur. L. Capital-actions Aux termes des PCGR des États-Unis, l’ordre de priorité du capital-actions dans le cas d’une liquidation doit être présenté. Toutes les séries d’actions privilégiées de la Société prennent rang égal, dans le cas d’une distribution des éléments d’actif advenant une liquidation, en priorité sur les actions de catégorie A comportant droit de vote et sur les actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote. M. Bénéfice d’exploitation avant l’amortissement Aux termes des PCGR des États-Unis, l’amortissement et les coûts d’intégration des réseaux de télédistribution, de réduction de l’effectif et de résiliation de l’entente avec At Home doivent être inclus dans le calcul du bénéfice d’exploitation et il n’est pas permis de donner le total partiel du bénéfice d’exploitation avant ces éléments. Selon les PCGR du Canada, le total partiel du bénéfice d’exploitation avant ces éléments peut être présenté. N. État des flux de trésorerie i. Selon les PCGR du Canada, il est possible de présenter dans l’état consolidé des flux de trésorerie un total partiel des fonds provenant de l’exploitation avant les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement. Aux termes des PCGR des États-Unis, il n’est pas permis de présenter ce total partiel. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 83 notes afférentes aux états financiers consolidés ii. Il est permis, selon les PCGR du Canada, d’inclure les avances bancaires dans le calcul des espèces et quasi-espèces paraissant à l’état consolidé des flux de trésorerie. Aux termes des PCGR des États-Unis, les avances bancaires doivent être inscrites comme des fonds provenant des activités de financement. Ainsi, aux termes des PCGR des États-Unis, la diminution de 281 950 000 $ de l’encaisse en 2001 (augmentation de 285 214 000 $ en 2000) reflétée à l’état consolidé des flux de trésorerie serait réduite de 15 016 000 $ (réduite de 7 285 000 $ en 2000), et les flux de trésorerie indiqués sous la rubrique « Financement » seraient également réduits de 15 016 000 $ (accrus de 7 285 000 $ en 2000). O. État du résultat global Les PCGR des États-Unis exigent qu’un état du résultat global soit dressé. De façon générale, le résultat global englobe tous les changements survenus dans les capitaux propres, sauf ceux qui sont attribuables à des opérations portant sur les capitaux propres conclues avec les actionnaires. (en milliers de dollars) 2001 2000 Bénéfice net (perte) aux termes des PCGR des États-Unis Autres éléments du résultat global, déduction faite des impôts Gains de détention non réalisés survenus au cours de l’exercice Pertes de détention non réalisées survenues au cours de l’exercice Gains réalisés compris dans le bénéfice (450 893)$ 106 252 (56 804) (18 254) – (509 644) (81 919) Perte globale aux termes des PCGR des États-Unis (419 699)$ (469 597)$ 121 966 $ P. Autres renseignements Les PCGR des États-Unis demandent la présentation des charges à payer, ce que les PCGR du Canada n’exigent pas. Les charges à payer comprises dans les comptes fournisseurs et charges à payer au 31 décembre 2001 s’élèvent à 789 438 000 $ (837 879 000 $ en 2000). Aux 31 décembre 2001 et 2000, aucune composante des charges à payer n’était à elle seule supérieure à 5 % du passif à court terme. Q. Renseignements sur la rémunération à base d’actions Relativement aux options accordées aux employés, si la Société avait calculé la charge de rémunération en se fondant sur la juste valeur, à la date de l’octroi, des options d’achat d’actions octroyées par RCI et par CSF, selon la méthode préconisée dans le Statement of Financial Accounting Standard No. 123 (« SFAS 123 »), publié par le Financial Accounting Standards Board (« FASB »), les résultats par action pro forma de la Société auraient été les suivants : (en milliers de dollars, sauf les montants par action) 2001 2000 Bénéfice net (perte) de l’exercice, aux termes des PCGR des États-Unis, montant déjà établi (450 893)$ 121 966 $ Bénéfice net (perte) pro forma Bénéfice (perte) de base pro forma par action Bénéfice (perte) dilué(e) pro forma par action (481 460) (2,31) (2,31) 100 848 0,49 0,32 La juste valeur estimative moyenne pondérée à la date de l’octroi, telle qu’elle est définie dans le SFAS 123, des options octroyées par RCI en 2001 est de 11,78 $ par action (13,38 $ par action en 2000). La juste valeur moyenne pondérée à la date de l’octroi, telle qu’elle est définie dans le SFAS 123, des options octroyées par CSF en 2001 est de 10,77 $ (11,58 $ en 2000). La juste valeur de chaque option octroyée a été évaluée le jour de l’octroi en utilisant la formule de Black et Scholes et les hypothèses suivantes : Taux d’intérêt sans risque Taux de rendement des actions Facteur de volatilité du cours prévu des actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote de RCI Facteur de volatilité du cours prévu des actions de catégorie B à droit de vote restreint de CSF Durée prévue moyenne pondérée des options 2001 2000 5,17 % – 5,62 % – 49,08 % 47,64 % 49,49 % 5 ans 42,14 % 5 ans Pour la présentation des renseignements pro forma, la juste valeur estimative des options est amortie linéairement par imputation aux charges sur la période d’acquisition des options. 84 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 notes afférentes aux états financiers consolidés R. Récentes prises de position en comptabilité aux États-Unis i. En juillet 2001, le FASB a publié le Statement No. 141, « Business Combinations », et le Statement No. 142, « Goodwill and Intangible Assets ». Ces énoncés sont essentiellement conformes aux chapitres 1581 et 3062 du Manuel de l’ICCA (se reporter à la note 1 P) i)), à l’exception du fait qu’aux termes des PCGR des États-Unis, toute charge au titre d’une perte de valeur transitoire est imputée aux résultats comme étant l’effet cumulatif d’une modification de principe comptable. Selon les PCGR du Canada, le rajustement cumulatif est imputé au solde d’ouverture des bénéfices non répartis. ii. En octobre 2001, le FASB a publié le Statement No. 144, « Accounting for the Impairment or Disposal of Long-Lived Assets », qui maintient l’essentiel des dispositions du SFAS 121 relativement à la constatation et au calcul des pertes découlant d’une baisse de valeur des éléments d’actif à long terme autres que l’écart d’acquisition. Le Statement No. 144 élargit également la définition des activités abandonnées pour y inclure tous les éléments discernables de l’entité qui seront retirés des activités poursuivies. L’énoncé s’applique de manière prospective à l’exercice de la Société commençant le 1 er janvier 2002. Le SFAS 143, « Accounting for Asset Retirement Obligations », qui a été approuvé en août 2001, exige que la juste valeur d’une obligation découlant de la mise hors service d’éléments d’actif soit constatée comme un passif, à la juste valeur, au cours de la période où l’obligation prend naissance. Le SFAS 143 s’applique à l’exercice commençant le 1er janvier 2003. La Société prévoit que l’adoption de ces normes n’aura pas d’incidence importante sur sa situation financière, sur ses résultats d’exploitation ni sur ses flux de trésorerie. 21. Événements postérieurs à la date du bilan A. En date du 31 janvier 2002, une filiale de la Société (Cable) a conclu une nouvelle facilité de crédit bancaire modifiée et mise à jour (la « nouvelle facilité de crédit bancaire ») lui donnant accès à une facilité de crédit bancaire allant jusqu’à 1,075 milliard de dollars. Cette nouvelle facilité de crédit bancaire remplace les deux facilités de crédit bancaire existantes. La nouvelle facilité de crédit bancaire comprend deux facilités distinctes : i) une facilité de crédit renouvelable, garantie et de premier rang de 600 millions de dollars (la « nouvelle tranche A »), qui viendra à échéance le 2 janvier 2009, et ii) une facilité de crédit renouvelable, décroissante, garantie et de premier rang de 475 millions de dollars (la « nouvelle tranche B »), qui est assujettie à une réduction annuelle dont le calendrier de décroissance prévoit la réduction à zéro le 2 janvier 2009. Les obligations de Cable aux termes de la nouvelle facilité de crédit bancaire sont garanties par une obligation émise en vertu d’un acte de fiducie de la même façon que le sont les facilités de crédit bancaire existantes. Au moment de l’annulation des anciennes facilités de crédit bancaire de Cable, la garantie donnée par RCI et le nantissement des actions de CSF exigés aux termes de celles-ci ont été annulés. B. Le 5 février 2002, une filiale de la Société (Cable) a recueilli un produit brut de 450 millions de dollars grâce à l’émission de billets garantis de premier rang et de deuxième priorité, 7,60 %, échéant en 2007. Cable a affecté le produit net de l’émission au remboursement anticipé de ses billets à taux flottant de 300 millions de dollars échéant en 2002, le solde devant servir au financement des dépenses en immobilisations et aux fins générales de la société. Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 85 administrateurs et dirigeants Administrateurs Ronald D. Besse 2,3,4 Président du conseil et chef de la direction Gage Learning Corporation Alexander Mikalachki 2 Professeur émérite Richard Ivey School of Business The University of Western Ontario Ian H. Stewart, c.r.2 Président Seacoast Equities Inc. 1 Membre du comité de direction 2 Membre du comité de vérification 3 Membre du comité de rémunération de la direction 1,3,5,7 H. Garfield Emerson, c.r.1,2,3,5,6,7 Président du conseil national Fasken, Martineau, DuMoulin, s.r.l. L’Hon. David R. Peterson, C.P., c.r.2 Associé principal Cassels Brock & Blackwell Albert Gnat, c.r.3,4,5 Associé principal Lang Michener Edward S. Rogers, O.C.1,5,6,7 Président et chef de la direction Rogers Communications Inc. 1,3,5,7 Thomas I. Hull Président du conseil et chef de la direction The Hull Group Inc. Robert W. Korthals 3,4,6 Administrateur de sociétés Philip B. Lind Vice-président du conseil Rogers Communications Inc. 1,6,7 Edward S. Rogers Vice-président principal, Planification Rogers Communications Inc. John A. Tory, c.r. Président Thomson Investments Limited J. Christopher C. Wansbrough 1,2,4,7 Président du conseil Rogers Telecommunications Limited W. David Wilson 2 Coprésident du conseil et cochef de la direction Scotia Capitaux Loretta A. Rogers Administratrice de sociétés William T. Schleyer 3,6 Président et chef de la direction AT&T Broadband Dirigeants H. Garfield Emerson, c.r. Président du conseil Heather Campbell Vice-présidente, Technologie de l’information Ron J. McKerlie Vice-président, Commerce électronique M. Lorraine Daly Vice-présidente et trésorière Douglas C. Perry Vice-président, Ventes et distribution Bruce D. Day, CA Vice-président, Expansion de la société Melinda M. Rogers Vice-présidente, Investissements en capital de risque Frank A. DiMatteo Vice-président, Administration de la commercialisation Robert W. Stark Vice-président, Service national à la clientèle Kenneth G. Engelhart Vice-président, Réglementation Thomas A. Turner, Jr. Vice-président, Convergence Nadir H. Mohamed, CA Vice-président principal, Télécommunications sans fil Gregory J. Henderson, CA Vice-président et contrôleur du groupe David J. Watt Vice-président, Économie d’entreprise Anthony P. Viner Vice-président principal, Media Jan L. Innes Vice-président, Communications Daphne Evans Secrétaire Edward S. Rogers Vice-président principal, Planification Roger D. Keay Vice-président, Technologie et planification stratégique David P. Miller Vice-président et chef du contentieux Philip B. Lind Vice-président du conseil Edward S. Rogers, O.C. Président et chef de la direction Alan D. Horn, CA Vice-président, Finances et chef des services financiers John H. Tory, c.r. Vice-président principal, Communications par câble Dean T. MacDonald Vice-président principal, Relations avec les gouvernements Alexander R. Brock Vice-président et directeur général, Rogers Telecom Inc. Donald B. Burt Vice-président, Ressources humaines 86 Bruce M. Mann, CPA Vice-président, Relations avec les investisseurs Ronan D. McGrath Président, Services communs de Rogers et chef des services de l’information Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 Graeme H. McPhail Vice-président et chef du contentieux associé E. Jennifer Warren Vice-présidente et chef du contentieux adjointe Ian H. Stewart, c.r. Secrétaire adjoint 4 Membre du comité de retraite 5 Membre du comité des candidatures et de régie d’entreprise 6 Membre du comité de technologie 7 Membre du comité des finances renseignements sur les obligations Rogers Communications Inc. Rogers Cable Inc. Rogers Communications sans fil Inc. Débentures convertibles, échéant en 2005 No CUSIP 775109 AE1 Fiduciaires et agents des transferts : The Bank of Nova Scotia Trust Company of New York (212) 225-5427 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets garantis de premier rang, de deuxième priorité, échéant en 2002 No CUSIP 775100 AA8 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Billets garantis de premier rang, échéant en 2006 No CUSIP 775101 AA6 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets de premier rang, échéant en 2006 No CUSIP 775109 AF8 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets de premier rang, échéant en 2006 ($CA) No CUSIP 775109 AG6 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets de premier rang, échéant en 2007 No CUSIP 775109 AH4 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets de premier rang, échéant en 2007 ($CA) No CUSIP 775109 AJ0 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets garantis de premier rang, de deuxième priorité, échéant en 2005 No CUSIP 775100 AE0 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Débentures garanties de premier rang, de deuxième priorité, échéant en 2007 No CUSIP 775100 AF7 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Billets (garantis) de premier rang, de deuxième priorité, échéant en 2007 No CUSIP 775090NAA15 Fiduciaire et agent des transferts : La Compagnie CIBC Mellon Trust 1-800-387-0825 Débentures garanties de premier rang, de deuxième priorité, échéant en 2012 No CUSIP 775100 AB6 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Débentures garanties de premier rang, de deuxième priorité, échéant en 2014 ($CA) No CUSIP 775100 AC4 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Co-agent des transferts : La Compagnie CIBC Mellon Trust 1-800-387-0825 Débentures garanties subordonnées de premier rang, échéant en 2015 No CUSIP 775100 AG5 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Billets garantis de premier rang, échéant en 2007 No CUSIP 775101 AG3 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Débentures garanties de premier rang, échéant en 2008 No CUSIP 775101 AB4 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets (garantis) de premier rang, échéant en 2011 No CUSIP 77531QAB4 Fiduciaire et agent des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 Débentures garanties de premier rang, échéant en 2016 No CUSIP 775101 AC2 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Billets subordonnés de premier rang, échéant en 2007 No CUSIP 775101 AH1 Fiduciaires et agents des transferts : The Chase Manhattan Bank 1-800-648-8380 La Compagnie Trust CIBC Mellon 1-800-387-0825 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 87 renseignements sur la société Siège social Assemblée annuelle Notice annuelle Rogers Communications Inc. 333, rue Bloor Est Toronto (Ontario) M4W 1G9 (416) 935-7777 L’assemblée annuelle des actionnaires de Rogers Communications Inc. se tiendra à 11 h (heure de Toronto), le lundi 27 mai 2002, au Velma Rogers Graham Theatre, Rogers Communications Inc. 333, rue Bloor Est Toronto (Ontario) M4W 1G9 La notice annuelle de Rogers est disponible sur SEDAR ou l’on peut s’en procurer un exemplaire en s’adressant par écrit aux bureaux de la direction. Vérificateurs Actions ordinaires au Canada : négociées à la Bourse de Toronto. Les investisseurs institutionnels, les analystes financiers ou toute autre personne désirant se procurer des renseignements de nature financière sur l’une ou l’autre des sociétés Rogers sont priés de visiter notre site Web à www.rogers.com ou de s’adresser à : Bruce M. Mann Vice-président, Relations avec les investisseurs Tél. : (416) 935-3532 [email protected] Eric A. Wright Directeur associé, Relations avec les investisseurs Tél. : (416) 935-3550 [email protected] Renseignements sur les actions KPMG s.r.l. Actions de catégorie A comportant droit de vote RCI.A No CUSIP 775109101 Prix au jour de l’évaluation Actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote RCI.B No CUSIP 775109200 Aux fins des impôts sur les bénéfices au Canada, le prix de base des actions ordinaires de Rogers, rajusté pour tenir compte de toutes les divisions d’actions antérieures, au jour de l’évaluation, soit le 22 décembre 1971, était de 0,50446 $ l’action. Actions ordinaires aux États-Unis : négociées à la Bourse de New York. Actions de catégorie B ne comportant pas droit de vote RG No CUSIP 775109200 Les représentants des médias sont priés d’adresser leurs demandes à : Agents des transferts Jan Innes, Vice-président, Communications (416) 935-3525 Canada Société de fiducie Computershare du Canada (416) 981-9633 ou 1-800-663-9097 Courriel : [email protected] États-Unis Computershare Trust Company, Inc. (303) 986-5400 ou 1-800-663 9097 Courriel : [email protected] MC MD Rogers Communications Inc. AT&T Corp. Utilisées sous licence. Les marques de commerce et les marques des appareils sans fil qui font l’objet d’une photo ou d’une mention sont la propriété de leur fabricant respectif. Imprimé au Canada Sauf indication contraire, toutes les marques, déposées ou non, sont celles de Rogers Communications Inc. ou de ses affiliés. © Rogers Communications Inc., 2002. Tous droits réservés. BlackBerry Wireless Handheld, RIM et Research in Motion sont des marques de commerce de Research in Motion Limited. 88 Rogers Communications Inc. – rapport annuel 2001 Interbrand Tudhope, Toronto MobitexMC est une marque de commerce de L.M. Ericsson AB. www.rogers.com