Dossier de présentation
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Dossier de présentation
Compagnie Alliage Théâtre Ma Famille Carlos Liscano (Uruguay) Traduction Françoise Thanas création novembre 2005 production Alliage Théâtre, Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François. avec Catherine Krajewski Catherine Lafont, Vincent Parrot, Henri Payet metteur en scène / José Renault Lumières / Thierry Robert Costumes, maquillages / Nathalie Charbaut Régie plateau / Philippe Coutin alliage théâtre Administration - Laurence Levasseur 245 avenue de Laon B.P. 14 51871 Reims cedex 3 tél/fax : 09 64 29 62 86 [email protected] Régie générale - Thierry Robert 06 60 48 68 10 Tournées – 06 08 34 15 67 [email protected] La Compagnie alliage Théâtre est conventionnée par le Ministère de la Culture-DRAC Champagne-Ardenne-, la Région Champagne Ardenne, la Ville de Reims et subventionnée par le Conseil Général de la Marne. Dans ce pays-là, on vend les enfants. On en vend un quand on a du mal à finir le mois ou quand il faut un nouveau frigidaire. On les rachète parfois aussi, par exemple pour faire une fête de famille. Le narrateur raconte son parcours, du petit garçon que ses parents ne mettaient pas sur le marché parce qu’il n’était pas beau, à l’homme qu’il est devenu et qui tout naturellement s’est mis à vendre son père. On traverse cette histoire traitée avec cocasserie et tendresse en admirant la vituosité d’un auteur qui nous fait passer du récit au théâtre sans qu’on y prenne garde. Extrait Récit Acteur trois. – Pour consoler ma sœur, on lui disait de regarder notre réunion familiale. On avait presque tous été vendus plusieurs fois, à commencer par mon père, et finalement on avait réussi dans la vie et on maintenait le contact avec la famille. Acteur deux. – Ma sœur pleurait. Et que non, que non jamais elle ne pourrait vivre sans ses trois enfants. Acteur un. – (dans le rôle du Père s’adressant à la Fille) Ne sois pas sotte. Tu sais quoi ? La première chose que je fais quand j’aurai l’entreprise c’est de te racheter tes enfants et comme ça tu arrêtes de nous embêter. Récit Acteur trois. – La fête dura toute la nuit. Au lever du jour on s’est dit adieu au milieu des larmes et des embrassades. Ce fut une de ces rencontres qui remplissent le cœur. Acteur deux. – Quelques semaines plus tard ma mère m’appelle. Son frigidaire l’avait lâchée, une fois de plus. Elle avait besoin de trois mille cinq cents pesos pour en acheter un autre. Est-ce que je pouvais l’aider ? Représentation Acteur un. – (dans le rôle du Fils, parlant au téléphone) Non, maman, d’où je sortirais autant d’argent ? Actrice. – (dans le rôle de la Mère, parlant au téléphone) Bon. Mais je ne peux pas vivre sans frigo, qu’est-ce que je vais faire ? Personne ne veut m’aider… Acteur un. – (au téléphone) Je vais y réfléchir, maman. Mais de toute manière je ne vais pas pouvoir trouver trois mille cinq cents pesos. Actrice.- (au téléphone) Tu ne pourrais pas revendre ton père ? Paradoxe surprenant que cette pièce intitulée “Ma Famille”, d’un humour féroce et d’une tendresse étonnante. C’est une oeuvre dramatique hors du commun. Impossible de calquer nos schémas traditionnels pour apprécier ce texte de Liscano. La fluidité de l’écriture et de la démonstration est sans appel. La pièce nous questionne sur la place de l’enfant et de l’être âgé dans nos sociètés avec une surprenante douceur qui questionne d’autant plus. Liscano ne donne pas de réponse. Il nous interroge au coin d’une phrase, d’un rebondissement dramatique, d’une petite anecdote. Grâce à son humour dévastateur qui évite l’absurde avec subtilité, les quatre acteurs de cette farce hors norme nous impliquent dans cette fable décapante. Surtout, ne pas raconter l’histoire. Dire simplement que c’est un texte important dans l’écriture théâtrale contemporaine. C’est une oeuvre à croquer à pleine dents pour le coeur et l’esprit. José Renault Ma famille A l’intérieur d’une famille, il n’y a pas de logique. Personne ne peut expliquer ce qui se passe entre des personnes de même sang. Les relations familiales sont inexplicables. Comme sont inexplicables les sentiments contradictoires entre parents, enfants, fréres et sœurs. L’amour et le besoin d’être ensemble s’ajoutent à l’envie de maintenir une certaine distance avec les plus proches. Cette tension domine la vie de famille. Toucher à ce qui constitue la famille, c’est se plonger dans l’irrationnel, dans ce que la société considère comme presque sacré. Personne ne discute le sentiment que doit éprouver une mère pour son enfant, un enfant pour sa mère. De quel sentiments s’agit-il ? Chacun les connaît par le menu, mais ne peut les énumérer, ni les généraliser sans se contredire. Cependant, dans la vie, ce n’est qu’en brisant des sentiments, en s’opposant à sa famille qu’on avance. Même si, ensuite, on en reforme une autre, à soi, semblable, à l’image de la biologique. Ainsi se transmettent sentiments, préjugés, manières de résoudre les problèmes de la vie. Autrement dit : la culture profonde des sociétés. Les parents ne parviennent à être vraiment parents que s’ils acceptent l’indépendance de leurs enfants. Les enfants ne parviennent à être véritablement adultes que s’ils cessent de dépendre le de leurs parents. Les fréres et sœurs s’ouvrent un chemin dans la vie le jour où ils décident d’être différents les uns des autres. La famille est le lieu où se fait le commerce des sentiments. Le dire est facile. L’accepter ne l’est pas. Agir comme il convient est toujours impossible. C’est dans la famille qu’on rencontre les amours et les haines les plus exacerbées. Quand j’ai écrit « Ma famille », j’ai cru que c’était pour moi un moyen de mettre les choses au clair avec ma propre famille. Ensuite, je me suis rendu compte que c’était impossible. La famille, même de manière négative, continue d’être présente dans toutes les décisions prises par chacun. Les années passent et la vie se transforme en souvenirs. Alors à ce moment-là, réapparaît la famille avec ceux qui sont là, ceux qui n’y sont plus, les habitudes héritées, les phrases toutes faites, les histoires, les légendes, les partis pris. Tout ce que l’hérédité familiale a laissé comme sédiment, parfois depuis des générations. Il fut un temps où la famille, c’était tout. Il était impossible de survivre sans une famille. Aujourd’hui, elle est réduite au minimum. Mais demeure la nostalgie de la vie familiale. Cet espace intime où les générations – trois ou quatre -, depuis les parents jusqu’aux petits-enfants, font le commerce des sentiments sans aucun artifice. Carlos Liscano Ecrire sa liberté Né en 1949 en Uruguay, Carlos Liscano vit actuellement entre Montevideo et Barcelone. En 1972, alors qu’il n’a que 23 ans, il est arrêté et emprisonné pour n’être libéré que le 14 mars 1985 à la fin de la dictature. 13 ans d’enfermement, la découverte de l’écriture comme issue salvatrice. Depuis, une carrière d’auteur dans son pays, mais aussi en France, en Italie, en Suède ou en Espagne. En 1996, il reçoit le prix du Théâtre de la Ville de Montevideo pour Ma Famille. “Je voudrais dire maintenant, en peu de mots et avec beaucoup de modestie, que c’est en prison que je suis devenu un adulte. Et aussi un écrivain. Et je sens que quelque chose de ce voyage aux limites de la langue est ancré au plus profond et au plus intime de tout ce que j’ai écrit. En prison. Et après.”... Paradoxes cristallins La qualité de l’architecture dramaturgique de Ma famille est bien dans ce qui pourrait se révéler paradoxe mais qui n’apparaît que comme évidence. Le commerce des enfants est narré hors de toute appréciation émotionnelle et surtout hors de tout jugement de valeur. L’acte est raconté presque cliniquement. Il n’y a là rien de scandaleux, rien de reprochable. La langue choisie par Liscano est sûre. Les phrases sont limpides, présentées dans une grande économie de mots. Nulle boursouflure. Et pourtant cette langue est riche, exigeante. La phrase est concise, ramassée. Elle ne pèche pas par l’inutile. L’expression ne décore pas. Elle montre. Tout est donc réuni pour que le complot de l’interprétation de Ma Famille réussisse : un drame scandaleux – la vente d’enfants – dans un monde fait de misère et dénuement servi par une narration impeccable et judicieuse. (….) Peut être tout l’intérêt de Ma Famille est ailleurs. D’abord, permettre au public attentif la familiarité avec un auteur rare. Il est vrai que Carlos Liscano vient d’un pays rare. L’Uruguay. Maltraité par l’intégration sauvage que poursuit l’établissement du marché unique de sa région, assistant impuissant à l’émigration de ses talents épuisés dans une lutte qui paraît perdue d’avance et dont la trame est la survivance face à une crise de l’économie féroce et durable, l’Uruguay a encore les ressources de l’orgueil. Et qui mieux que ses écrivains, ses dramaturges, ses metteurs en scène, ses acteurs ne traduisent ce sursaut de la dignité ? La qualité des spectacles issus d’une si grande maîtrise de la représentation des arts vivants témoigne. Carlos Liscano est de ceux-là. Payant un lourd tribu à l’engagement qui fut le sien en refussant tout ce qui aurait pu paraître au pire comme un désintérêt de la chose publique, emprisonné treize années parce qu’il nia à la force l’opportunité d’étouffer la liberté, Carlos illustre dans l’histoire de la littérature urugayenne le moment où les mots aident la prise de conscience. Bernard Grau Bibliographie Bibliographie théâtrale Penúltima tesis Inédite, 1993 La vida al margen Publiée en version bilingue en Suède, en 1994 Retrato de pareja Publiée en version bilingue en Suède, en 1994 El escopetero Création en Italie, dans la traduction en italien Los idiotas Inédite en langue espagnole Publiée en français (Les Nigauds) aux Editions Théâtrales, 2000 Création au Théâtre de Nîmes, direction Jean Lebeau, en 2000 Reprise à Villeneuve lez Avignon, en juillet 2001 Mi familia Création à la Comedia Nacional de Montevideo en 1996, puis au Guatemala en 1999 Traduction en catalan et publication (Editions AADPC, 2000) Ma famille a été publiée aux Editions Théâtrales en 1998, et publiée aux Editions Théâtrales, en 1999 Lectures : à La Mousson d'Eté , 1998, direction Stanislas Nordey au Festival de Bayonne, direction Guy Labadens ; à la Maison de l'Acteur de Montrouge, direction Pascal Antonini, en 1998 au Festival d'Avignon 1999, direction Michel Didym au Collège International des Traducteurs Littéraires, à Arles, par la Compagnie A Titre Provisoire, en avril 2000 Créations : au Nouveau Théâtre Jules-Julien de Toulouse, en mai 1999 par Ikaros Théâtre, en mars 2000 au Festival d'Avignon 2001 El informante Création à Montevideo en 1998 ; reprise en 1999, mise en scène par l'auteur Traduction en catalan (et publication aux Editions AADPC), et en italien Création en Italie Traduction en français sous le titre Rapport pour une commission Cambio de estilo (Changement de style) Création au Festival des Naissances, Nîmes, 1998, mis en scène par Julie Brochen Publié dans Du Théâtre, la revue , janvier 1999 Un ciudadano que trabaja y cumple con su deber (Un citoyen qui travaille et fait son devoir) Texte écrit pour le spectacle Les Confessions, Festival La Mousson d'Eté, direction de Michel Didym La subvention Création au Festival d'Avignon Off 1999, direction Pascal Antonini Publication dans Terre de Jeux. Je ne sais pas pourquoi nous sommes ici Traduction de Françoise Thanas Mise en scène de Michel Dezoteux dans le spectacle Un noir, une blanche Prix -Prix National de la Critique en Uruguay pour Agua estancada y otras historias, en 1992. -Prix du Théâtre de la Ville de Montevideo pour Mi familia, en 1996. -Prix de Poésie décerné par le Ministère de la Culture d'Uruguay, en septembre alliage théâtre Dans le nom Alliage, il y a condensé l’essentiel d’une démarche : la conduite opiniâtre, volontaire d’une troupe, au sens le plus théâtral du terme. Des artisans du verbe, du geste et de la scène, comédiens, régisseurs, techniciens, toute personne associée dans la durée pour exercer ensemble leurs métiers et concourir à la réalité des représentations, embarquées pour aller à la rencontre du public, des publics, par les villes, par les villages. Ce désir de troupe a pour corollaire la régularité et la continuité du travail, une culture partagée et sans cesse enrichie par les apports de chacun, une cohérence dans l’approche successive des œuvres. Encore une fois, sous le signe de l’alliage, les décisions artistiques de chaque saison se font dans l’esprit d’une recherche ou plutôt d’une expérimentation prenant en compte le théâtre (occidental) dans son entier, à la fois le Répertoire et le Contemporain. D’une part, les œuvres ne sont pas choisies pour leur appartenance à tel registre particulier de la littérature théâtrale, mais pour l’écoute et le regard particulier quelles suscitent ; elles intriguent, elles invitent à travers leur simplicité et même leur évidence de limpide au trouble, à la crise au fourvoiement révélateur. D’autre part, à mesure que s’élabore le répertoire de la compagnie, un principe de composition s’avère : celui d’une mise en résonance des œuvres entre elles. Elles se font signe et se répondent, parfois selon des formes pensées à priori (triptyque par exemple). Par où l’on retrouve l’idée de l’alliage. mais aussi selon un principe de composition (souvent en triptyque) qui permet une mise en résonance des œuvres entre elles. Cette recherche en ce sens précis d’expérimentation artisanale et aventureuse, est orientée non seulement par l’attrait de la découverte et l’intérêt d’une interrogation nouvelle, mais aussi par une certaine idée du comique comme permettant la mise à distance du sentiment et du pathos, la mise à nu de la théâtralité et, souvent, le dévoilement intempestif de la posture originelle de l’œuvre : le comique de Vania revendiqué par Tchekhov, celui de Quai Ouest maintes fois affirmé par B.M. Koltès et plus simplement celui de Chat en Poche de Feydeau (création 2002) ou de L’Oiseau Vert de Besson ( création 2003). repères alliage théâtre BRECHT MARIVAUX MOLIERE REGNARD MUSSET FERRAND CAMUS WEBER MULLER RACINE GENET CORMANN SHAKESPEARE ROMAINS WEBER MARIVAUX TCHEKHOV KOLTES PREVERT CAMUS FEYDEAU BESSON COUA-ZOTTI L’homme est bon, le veau succulent 1987 Le préjugé vaincu 1988 Alceste 1989 coproduction Alliage Théâtre/Ville de Saint-Dizier Les folies amoureuses 1990 coproduction Alliage Théâtre/Ville de Saint-Dizier/chr Reims Louison 1991 coproduction Alliage Théâtre/Comédie de Reims/Ville de SaintDizier Secret pressentiment d’un long silence 1991 coproduction Alliage Théâtre/Ville de Saint-Dizier/ Sorefi Le malentendu 1992 coproduction Alliage Théâtre/Ville de Saint-Dizier Tragoedia 1992 Quartet 1993 Andromaque 1994 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre de Bourg-en-Bresse L’atelier d’Alberto Giacometti 1995 Sang et eau 1995 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre de Bourg-en-Bresse La nuit des rois 1996 coproduction AlliageThéâtre/Comédie de Reims/Théâtre de Bourgen-Bresse Knock 1997 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre de Bourg-en-Bresse Amorosa 1998 L’Epreuve 1998 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre de Bourg-en-Bresse Oncle Vania 1999 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre de Bourg-en-Bresse Quai Ouest 2000 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre conventionné de Bourg-enBresse/Le Nouveau Théâtre de Besançon CDN de Franche Comté Des oubliettes dans sa tête 2000 production Alliage Théâtre/ en partenariat avec la Ville de Chaumont Le malentendu 2001 production Alliage Théâtre/ en résidence au Théâtre Municipal de Saint-Dizier Chat en Poche 2002 coproduction Alliage Théâtre/Théâtre conventionné de Bourg-en Bresse L’Oiseau vert 2003 coproduction Alliage Théâtre/Espace Simone Signoret Scène Conventionnée de Vitry-le-François Instincts primaires combats secondaires 2003 production Alliage Théâtre COUA-ZOTTI CALAFERTE WEINGARTEN BOND KOLTES LISCANO VIAN GOLDONI BEN BAREK GOPE Certifié sincère 2004 production Alliage ThéâtreLa Comédie de Reims - CDN de Reims Le Festival International de Théâtre du BéninLe Centre culturel français de Cotonou/Parakou L’amour des mots 2004 coproduction Alliage Théâtre /Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François La mort d’Auguste 2004 coproduction Alliage Théâtre /Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François Rouge, Noir et Ignorant 2005 coproduction Alliage Théâtre / Auditorium de Seynod / Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François Dans la solitude des champs de coton 2005 coproduction Alliage Théâtre, Théâtre missionné de Bourg-en Bresse Ma Famille 2005 coproduction Alliage Théâtre /Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François Les lésions dangereuses 2006 Production Alliage Théâtre. En partenariat avec La Salle des Fêtes de Valbonne, Le service culturel de la Ville de Saint-Raphaël, et La Direction de l’Education Nationale de Monaco. Arlequin serviteur de deux maîtres 2006 Adaptation de Pascal Adam production Alliage Théâtre, Espace Simone Signoret, scèneconventionnée de Vitry-le-François. En partenariat avec le Théâtre Le Trait d’Union de Neufchâteau. Territoires de l’Amour d’après cité Rouge 2007 production Alliage Théâtre, Espace Simone Signoret, scèneconventionnée de Vitry-le-François. La nouvelle et sublime histoire de Roméo et Juliette 2007 production Alliage Théâtre, Centre culturel Tjibaou (Nouvelle Calédonie,) Le Théâtre de la Madeleine, scène conventionnée de Troyes. conditions financières une représentation 3000 € défraiement 7 personnes transport du décors : 0,76 € par km au départ de Reims transport aller et retour SNCF en deuxième classe de 3 personnes au départ de Paris et 3 personnes au départ de Reims Tous les prix sont soumis à une TVA de 5,5%