RAJA ART - Caravelis
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RAJA ART - Caravelis
RAJA ART Collection d’art contemporain Exposition permanente au siège européen de RAJA, Paris Nord II Scénographie de Laure Dezeuze et Jules Fourtine Dossier de presse Relations avec la presse Heymann, Renoult Associées | Agnès Renoult [email protected] +33 1 44 61 76 76 | www.heymann-renoult.com Sommaire Editorial de Danièle Kapel-Marcovici Présidente-Directrice Générale du Groupe RAJA 3 Groupe RAJA L’esprit d’entreprendre 4 L’art et l’emballage 8 Thématiques de l’exposition 10 La liste des artistes 13 Les visuels pour la presse 14 Informations et contacts 16 2 Éditorial Danièle Kapel-Marcovici Présidente-Directrice Générale du Groupe RAJA C’est un immense plaisir pour moi de dévoiler la collection d’art contemporain, RAJA Art, installée au siège européen du Groupe près de Roissy. Cet événement marque d’une pierre blanche l’inauguration des espaces rénovés pour y accueillir la collection enrichie de nouvelles acquisitions. La collection exposée dans des conditions « muséales » est également valorisée par une scénographie créative. Il y a une vingtaine d’années, j’ai découvert l’intérêt des artistes pour les matériaux d’emballage et commencé la collection RAJA Art, qui compte aujourd’hui une centaine d’œuvres : peintures, sculptures, photographies, installations et vidéos, créées par des artistes reconnus ou émergents, français et internationaux. La collection RAJA Art est unique, car elle est centrée sur le thème de l’emballage, en pleine cohérence avec notre cœur de métier et l’univers de RAJA, leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures et d’équipements pour les entreprises. Chacune des œuvres de la collection est en lien avec les matériaux d’emballage : bois, papier, carton ondulé, polyéthylène, ficelle, ou avec la représentation des emballages eux-mêmes : palettes, rubans adhésifs, sachets, caisses en carton, films à bulle… Certaines œuvres ont été réalisées à partir de ces matériaux, d’autres s’en inspirent, sublimant les supports d’emballages en les transposant en marbre, bois, bronze, métal, plastique, céramique,… Cette collection est, depuis le début, dédiée aux collaboratrices et collaborateurs de l’entreprise, qui vivent et travaillent quotidiennement en contact avec les œuvres exposées. L’art contribue à stimuler les esprits. C’est une ouverture sur le monde qui développe la capacité à rêver et invite aux échanges, à la réflexion et à l’émotion. Le travail des artistes à travers leurs œuvres donne également de la noblesse aux matériaux que nous utilisons tous les jours. Comme à la Fondation Villa Datris que j’ai créée en 2010 à L’Isle-sur-la-Sorgue et dont c’est la vocation, je souhaite que l’art contemporain soit accessible à tous. Ainsi, la collection RAJA Art fédère les collaborateurs autour de valeurs communes : créativité, solidarité et engagement. Danièle Kapel-Marcovici 3 Groupe RAJA : L’esprit d’entreprendre Une brève histoire de RAJA, n°1 européen de la distribution d’emballages, de fournitures et équipements pour les entreprises La création de la société RAJA est née d’une idée toute simple et pionnière : la vente de cartons de réemploi, astucieuse alternative à la vente de cartons neufs. En 1954, Rachel Marcovici crée la société Cartons RAJA, avec Janine Rocher - RAJA formant l’acronyme des deux premières lettres des prénoms des fondatrices. Très vite, grâce à l’énergie et à l’esprit d’entreprise de Rachel Marcovici, l’offre commerciale rencontre le succès et la gamme se développe : les cartons neufs, le papier kraft, le carton ondulé et la bande gommée viennent s’ajouter aux cartons de réemploi. À la fin des années 1950, la société compte déjà dix collaborateurs et atteint le million de francs de chiffre d’affaires. En 1962, Danièle Kapel-Marcovici n’a que 16 ans lorsqu’elle rejoint l’entreprise fondée par sa mère, les Cartons RAJA, en qualité de commerciale. Une nouvelle étape est franchie en 1965 avec la découverte en Allemagne d’une enveloppe rembourrée, négociée en exclusivité pour la France, qui renforce le succès des Cartons RAJA. Commercialisée sous le nom de « pochette matelassée », elle est la star des premières campagnes de publipostage, nouvelle méthode de vente et de promotion, prémice de la vente par catalogue de RAJA. Avec l’émergence des matières plastiques dans les années 1970, se profilent de nouvelles opportunités pour l’entreprise, qui se concrétisent par le lancement de nouvelles gammes d’emballages toujours destinées à la protection et l’expédition de la grande diversité de produits de nos clients : ruban adhésif, mousse, bulle, flo-pak… L’année 1975 marque l’entrée des Cartons RAJA dans l’ère de la vente par correspondance avec l’édition du premier catalogue qui vient compléter le travail des commerciaux sur le terrain. Deux ans plus tard, l’entreprise acquiert un entrepôt de 2 000 m² à Gonesse, au nord de Paris, et en 1978, elle obtient son premier Oscar de l’emballage avec la pochette Rajamousse, lancée en exclusivité pour la France. Danièle Kapel-Marcovici prend alors la direction générale des Cartons RAJA en 1982, à l’âge de 36 ans. Avec une énergie inégalée et un esprit stratégique toujours innovant, elle structure l’organisation avec l’informatisation de l’entreprise, la mise en place d’équipes opérationnelles, la vente sur catalogue devenant la principale force de vente de l’entreprise. Le centre de distribution de Gonesse s’agrandit, avec pour objectif de livrer toute la France en 48h et de devenir le n°1 de l’emballage au niveau national. Cette stratégie est payante, puisque le chiffre d’affaires passe alors de 64 millions de FF en 1983 à 316 millions de FF en 1992, avec une équipe de 190 collaborateurs. L’entreprise s’impose comme le n°1 de l’emballage par catalogue, et en 1990, Danièle Kapel-Marcovici décide de la rebaptiser RAJA pour marquer la diversification de 4 son offre produits complémentaire à l’emballage. Groupe RAJA : L’esprit d’entreprendre Une brève histoire de RAJA, n°1 européen de la distribution d’emballages, de fournitures et équipements pour les entreprises Une nouvelle mutation s’opère à partir des années 1990, avec l’internationalisation de l’entreprise : Belgique (1994), Pays-Bas (1997), Grande-Bretagne (1998), Allemagne (1999) tout d’abord, puis dans les années 2000 : Espagne (2003), Autriche (2004) Italie (2006), République tchèque (2007), Suisse (2008), Norvège et Pologne (2010), Danemark (2011), Suède (2012), Slovaquie et Portugal (2016). L’acquisition d’un site à la hauteur de ses ambitions européennes devient indispensable: c’est chose faite en 1995 sur le Parc d’activités de Paris Nord II, proche de Roissy, qui devient le centre de distribution pour la France et le siège européen du Groupe RAJA. L’acquisition de sociétés lui ouvre également de nouveaux marchés en France : l’Equipier, spécialiste de la VAD hygiène et entretien (en 2007), Welcome Office, n°1 du discount sur internet de fournitures et mobilier de bureau destinés aux entreprises (en 2008), Cenpac, acteur majeur de la distribution d’emballages en France, avec près de 130 M de CA (en 2010). Et en 2015, RAJA rachète la société MORPLAN au Royaume-Uni, leader sur le marché britannique de la vente à distance d’équipements et fournitures pour les magasins. Simultanément, RAJA continue de renforcer sa stratégie « multicanal » basée sur le e-commerce avec le site raja.fr, les catalogues et l’efficacité de la force de vente. Incontournable, RAJA propose l’offre la plus complète et la plus large du marché en fournitures et équipements d’emballage destinés aux entreprises. Aujourd’hui, RAJA, n°1 européen de l’emballage, groupe français indépendant, est implanté dans 17 pays d’Europe avec 21 sociétés et 10 centres de distribution et emploie 1 600 collaborateurs. RAJA réalise un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros en 2016 avec 500 000 clients et une offre de 55 000 produits. Active et engagée, Danièle KapelMarcovici ne fait pas mystère des valeurs qu’elle défend depuis toujours, de partage dans la diversité, d’équité et de convivialité. Ces valeurs prennent la forme d’engagements concrets notamment au sein de l’entreprise, avec le programme RAJABest qui donne la priorité à la qualité de vie au travail, et leur propose des services, des événements et des activités sportives et de loisirs au sein de l’association RAJASport. Elle a également créé en 2006 la Fondation RAJA-Danièle Marcovici pour les femmes, sous l’égide de la Fondation de France, qui soutient des projets associatifs en faveur des femmes, en France et dans le monde. La Fondation va célébrer cette année ses 10 ans, avec à son actif 219 associations soutenues, 345 projets financés, au bénéfice de 78 000 femmes dans 48 pays. 5 Groupe RAJA : L’esprit d’entreprendre Une brève histoire de RAJA, n°1 européen de la distribution d’emballages, de fournitures et équipements pour les entreprises Passionnée d’art, Danièle Kapel-Marcovici s’est également engagée en faveur de la création et des artistes en créant en 2010, avec son compagnon Tristan Fourtine, un fonds de dotation pour la sculpture contemporaine, la Fondation Villa Datris, à L’Isle-surla-Sorgue dans le Vaucluse, pour exposer et promouvoir de jeunes talents émergents ou des artistes reconnus, auprès d’un large public, avec un accès gratuit. Ainsi, les valeurs de RAJA, qui sont le sens du service, le partage et la diversité, l’ouverture et la convivialité ne cessent de se déployer sous les formes les plus créatives. 6 Groupe RAJA : L’esprit d’entreprendre Une brève histoire de RAJA, n°1 européen de la distribution d’emballages, de fournitures et équipements pour les entreprises Rachel Marcovici en 1954 Danièle Kapel-Marcovici en 1982 Siège européen du Groupe RAJA 7 L’art et l’emballage Que ce soit par goût ou par nécessité, les artistes ont, depuis l’époque moderne, volontiers eu recours aux matériaux de récupération, notamment ceux issus de l’univers de l’emballage et du transport. Dès le XIXe siècle, on voit apparaître des huiles sur carton - support moins onéreux que la toile, permettant de rapides pochades sur le vif. Au XXe siècle, la notion de réemploi, de récupération, devient prédominante et catalyseur d’inspiration. On le voit chez Picasso qui, à partir de 1912, abandonne la sculpture traditionnelle et commence sa série de Guitares, assemblages innovants de matériaux « pauvres » : bois, carton, ficelle. Il sera ensuite suivi par Henri Laurens et Picabia, qui composeront à leur tour des assemblages dans le même esprit. Plus tard, dans la lignée des ready-made de Marcel Duchamp, Warhol impose dans les années 1960 ses cartons de lessive Brillo Box et autres conditionnements de transport pour les Campbell’s Soup ou les Kellogg’s Corn Flakes qu’il érige en œuvre d’art. Le packaging est alors perçu comme une pratique artistique à part entière, et Warhol invite le spectateur à changer de regard sur ces cartons destinés au transport, puis au rebut. Ce changement de perception est tel qu’ils basculent ainsi du low art au high art, des arts modestes au grand art, de l’utilitaire au créatif via le pop art. Réalisée entre 1974 et 1987, la série des Times Capsules de Warhol va plus loin encore, avec une surprenante séquence de 612 cartons de déménagement, remplis de souvenirs personnels divers de l’artiste, classés méthodiquement par thématiques, et ensuite fermés et envoyés dans un dépôt. En France, les nouveaux réalistes s’intéressent eux aussi aux cartons et matériaux déshérités, humble mémoire du quotidien, comme Arman avec sa Poubelle des Halles, 1961, accumulation de papier journal, carton, plastique et divers, dans une boîte en bois et verre. César, pour sa part, se livre à des compressions de cartons, en 1975, ou de cageots, en 1976, et d’emballages de toute sorte, dans une démarche de réduction minimaliste et radicale, de retour à l’essentiel. Une toute nouvelle approche est abordée avec Christo, à partir des années 1980: l’art de l’emballage, esthétique et audacieux, avec le Pont Neuf à Paris en 1985, le Reichstag à Berlin en 1995, ou encore des arbres empaquetés en Suisse… L’emballage devient alors un acte artistique assumé, autour d’un élément patrimonial qu’il occulte et métamorphose. Le « contenant » prend le pas sur le contenu, l’emballage attire les regards et devient plus important que ce qu’il contient. 8 L’art et l’emballage Traditionnellement, la raison d’être de l’emballage se décline en trois mots : protéger, transporter, offrir. Ambivalent, il présente le paradoxe de mettre en valeur et de cacher. Il privilégie un temps de suspense avant de révéler ce qui est occulté, de rendre visible, telle une boîte de Pandore aux secrets insondables. Avec le mouvement de l’arte povera à partir des années 1960-1970, le recours aux matériaux pauvres et objets de rebut devient systématique, véritable ascèse qui impose à l’artiste un dépouillement total de moyens pour la réalisation de ses œuvres, afin de libérer une créativité pure, comme dans le Labyrinthe en carton ondulé de 2011 de Michangelo Pistoletto. Le groupe Supports/Surfaces, fondé en 1969, s’intéresse également aux matériaux de récupération les plus divers, et Claude Viallat utilisera même des boîtes en carton dans certaines de ses œuvres. On pourrait encore citer bien des artistes inattendus, qui à un moment de leur vie se sont intéressés à l’emballage et à ce matériau modeste qu’est le carton. Il y a, par exemple, Louise Nevelson, dans les années 1960, avec ses assemblages et découpages réalisés avec du carton, préfiguration de ses compositions-sculptures en bois peint. Ou encore Bernar Venet, avec la série des Reliefs cartons, en 1963, aux antipodes de ses sculptures méthodiques en acier. Ben joue le jeu aussi avec autodérision en 1966, en inscrivant sur un carton : « Cette boîte contient ma prétention qui suffit amplement… ». Plus actuels que jamais, les matériaux de cartonnage, de plastique et de récupération mais aussi la représentation des emballages eux-mêmes continuent à inspirer et « emballer » les artistes de notre temps, qui les métamorphosent et leur donnent une nouvelle vie, un nouveau « karma », à tel point qu’ils en ont fait des éléments incontournables de la création contemporaine, comme le démontre la collection RAJA Art. Valérie de Maulmin 9 Thématiques de l’exposition ART ET INDUSTRIE L’ère industrielle a marqué notre société ; elle continue de fasciner les artistes. Ils vont montrer dans leurs œuvres la poésie de la production en chaîne, la beauté dans la froideur techniciste comme Peter Klasen et Jaildo Marinho et l’immensité des espaces de l’industrie, comme Antoine Schneck. LE SUPPORT CARTON Le carton peut remplacer la toile du peintre. Matériau économique, déchet récupérable, il entre aussi dans une démarche artistique. Peindre le carton libère l’œuvre du cadre traditionnel du tableau. Il permet de retrouver de la matière dans la peinture, des reliefs, des bordures floues, avec lesquels Claude Viallat, Marc Bourlier ou Pierre Antoniucci, parmi tant d’autres, vont jouer dans leur composition. EMBALLER Destiné au transport, l’emballage signifie « mettre en balle », c’est-à-dire composer une forme transportable de produits agricoles comme le foin ou le coton. Il peut devenir esthétique, comme le furoshiki, l’art traditionnel japonais de l’empaquetage qui met plus en avant le papier cadeau que le cadeau lui-même. Les artistes contemporains vont s’emparer de cette forme d’emballage cadeau, soit pour lui redonner son sens initial comme Emmanuel Régent, soit pour lui donner un statut d’œuvre à part entière. Ils soulignent la matière, comme les couleurs, la brillance, comme Jean-François Auber et jouent les effets d’optique comme Yrjö Edelmann pour rendre la noblesse à cet art. FIGER ET CONSERVER Comment conserver de l’éphémère ? Préoccupés par la dissolution des formes et de la matière dans le temps, certains artistes, dont Antoni Tàpies, le précurseur de cette technique, vont faire le double travail de les incruster dans une matière protectrice, comme pour les fossiliser, et faire émerger les textures de leur choix. Fabio Viale quant à lui nous montre qu’en art, tout se conserve, même les expressions humaines. 10 Thématiques de l’exposition PROTÉGER L’emballage antichoc dépend de l’objet qu’il protège. Maltraité pendant le transport, évacué après le déballage, il peut apparaître comme une matière secondaire. Les artistes tels que Kirill Chelushkin ou Guacolda y voient une matière poétique, qui, dans la fugacité de son rôle, a la force de conserver non plus des objets mais des moments et des souvenirs. D’autres, comme Gabrielle Wambaugh, lui transfèrent la fragilité des objets qu’il transporte. L’enveloppe protectrice devient une entité à part entière, qu’on a besoin de protéger à son tour. VIVRE DANS LES CARTONS Le carton symbolise un espace défini mais éphémère. Si les cartons protègent les objets, ils peuvent aussi indiquer la précarité des hommes et des situations sociales. Certains artistes, comme Jean-Pierre Schneider, voient dans la matière l’urgence du temps qui passe. D’autres, voient dans la boîte la fragilité de ce que nous construisons ou habitons comme Valery Koshlyakov. C’EST DANS LA BOÎTE Que mettons-nous en boîte ? Cette expression se retrouve souvent dans le champ de la photographie, qui capture des moments et des souvenirs. Certains artistes comme Joris Van de Moortel ou Thomas Lerooy vont essayer de capturer ces instants dans de véritables boîtes tridimensionnelles. D’autres y projettent des espaces aux variations infinies, comme Nathalie Elemento ou encore Francisco Salazar, qui nous laissent des ouvertures pour nos propres projections. RECONSTITUER Le réemploi de matériaux n’est pas un nouveau sujet pour l’art contemporain. À partir d’objets et de matériaux trouvés, certains artistes vont essayer de les détourner pour leur donner un sens et une figuration. Elles peuvent exprimer la beauté délicate d’une matière de peu de valeur, comme chez Jeong Min Suh, ou la violence de leur monde d’origine, comme Arne Quinze ou Dimitri Tsykalov. La forme émerge d’un assemblage minutieux, dont tout le travail réside dans le choix des matières, en fonction de leur forme et colorimétrie, leur placement ou leur façonnage particulier. À la manière d’un collage, les œuvres se comprennent par la comparaison entre la matière laissée brute et la forme choisie par l’artiste. 11 Thématiques de l’exposition PLIER ET PLISSER Pour rendre une matière fine plus solide, il suffit de la plier ou l’onduler. C’est tout l’art de l’emballage en carton ou de l’enveloppe. Les artistes vont jouer sur ce travail de matière, à la fois plate et volumineuse. Avec humour, certains reconstituent ce travail sur des matières non pliables, comme le bois chez Christian Renonciat ou le métal chez Nathalie Elemento. D’autres vont jouer sur les ondulations des plis pour créer des formes qui apparaissent dynamiques et soyeuses comme Gérald Pestmal. COLLER ET SCOTCHER Le collage, technique artistique qui a pris son envol avec le mouvement cubiste, laisse émerger les matières d’origine à travers la peinture. Certains vont jusqu’à laisser sur le support les outils, comme les pinceaux de Jorge Luis Hernandez Pouyu. D’autres artistes contemporains s’inspirent également des collages industriels modernes comme l’adhésif. Le mouvement pour placer le ruban adhésif est similaire à un coup de pinceau sur la toile. Certains artistes vont s’en emparer pour « peindre » des tableaux. Les jeux de transparence, les couleurs et les formes émergent à travers les tracés du ruban, superposés chez Pauline Fillioux et Laurent Baude, ou finement décollés chez Patrice Pantin. 12 La liste des artistes AJER Juliaan ANDEWEG Pierre ANTONIUCCI ASHLEY Jean-François AUBER Rafael BARRIOS Laurent BAUDE Dominique De BEIR Yves BODIOU Marc BOURLIER Silvano BOZZOLINI Sarah CAIN Arturo CARMASSI Fabian CERREDO Denis MONFLEUR Kirill CHELUSHKIN Stéphane CIPRE CIRIS-VELL Jacques CLAUZEL COLLECTIF DE FEMMES Michael DELUCIA Arthur DJOROUKHIAN Yrjö EDELMANN Nathalie ELEMENTO Lorenz ESTERMANN Cátia ESTEVES Pauline FILLIOUX Odile de FRAYSSINET Franck GEHRY Philippe GELUCK GUACOLDA Arnold GUERLINCK Yves HELBERT Karl HOLZINGER Medjid HOUARI IVAN Laurence JENKELL Eva JOSPIN Peter KLASEN Valery KOSHLYAKOV David KRACOV Pierre LANIAU Thomas LEROOY Stéphanie MAÏ-HANUŠ Jaildo MARINHO Rodrigo MATHEUS Manuel MERIDA Cole MORGAN Louise NEVELSON Antoinette OHANNESSIAN Patrice PANTIN Bev PARKER Gérald PESTMAL Jorge Luis Hernandez POUYU Bernard PRAS Danielle PRIJIKORSKI Arne QUINZE Emmanuel RÉGENT Christian RENONCIAT Pierre RIBA Osvaldo RODRIGUEZ Noëlle ROUDINE Francisco SALAZAR David SCHERER Antoine SCHNECK Jean-Pierre SCHNEIDER Malvina SILBERMAN Jeong Min SUH TAKA Antoni TÀPIES TARDIVO Adeline TERNANT Christine THOUZEAU TIMÔLÉ Dimitri TSYKALOV Joris VAN DE MOORTEL Bernar VENET Fabio VIALE Claude VIALLAT Mireille VITRY Gabrielle WAMBAUGH Nicolas WOLKENAR Mâkhi XENAKIS Chou YU-CHENG ZIMOUN 13 Les visuels pour la presse Peter KLASEN Volant Corrosif/ Inflammable/ F4V/ C.4 2013 Acrylique et objets sur toile - 89 x 116 cm © RAJA Dimitri TSYKALOV Head, 2015 Caisses en bois, cordes, métal 166 x 133 x 83 cm © RAJA Jaildo MARINHO Palette, 2013 Marbre de Cararre et acrylique - 90 x 120 cm © RAJA Michael DELUCIA Pyramid, 2012 Sculpture en contreplaqué, peinture acrylique - 170 x 121 cm © RAJA Gabrielle WAMBAUGH Bubble Wrap, 2004 Sculpture en grès émaillée sur palette en bois - 114 x 75 cm © RAJA 14 Les visuels pour la presse Bernard PRAS La Mappemonde RAJA, 2016 Carton, peinture, technique mixte. Installation divers matériaux d’emballage 280 x 300 x 300 cm © RAJA Claude VIALLAT PP08, 1980 Peinture acrylique sur carton 178 x 88 cm © RAJA Bernard PRAS La Mappemonde RAJA, 2016 Carton, peinture, technique mixte. Installation divers matériaux d’emballage 280 x 300 x 300 cm Vue de l’installation à l’aide d’un système optique selon le principe de l’anamorphose © RAJA Claude VIALLAT PP07, 1980 Peinture acrylique sur carton 165 x 70 cm © RAJA 15 14 Informations et contacts RAJA 16 rue de l’Etang / Paris Nord II 95 977 Roissy Charles de Gaulle cedex Relations avec la presse Heymann, Renoult Associées | Agnès Renoult [email protected] +33 1 44 61 76 76 | www.heymann-renoult.com 16