La presse magazine s`unifie autour du sta Indard TIFF-It - WAN-IFRA

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La presse magazine s`unifie autour du sta Indard TIFF-It - WAN-IFRA
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PREPRESSE
La presse magazine s’unifie autour du staIndard TIFF-It/Pl
A la fin de l’année dernière, réunis par le syndicat d’imprimeurs Sicogif, de grands éditeurs français et leurs prestataires
impression et prépresse ont décidé d’utiliser le format TIFFIt/Pl pour échanger leurs fichiers numériques.
Cet accord
était centré sur une amélioration
de la transmission et de la
réception des annonces publicitaires.
Jean-Louis
Wander,
directeur
de production
de la régie publicitaire
Interdeco,
expliquait récemment à une audience composée de professionnels de la presse quotidienne l’importance
de ce choix pour le
monde de la presse magazine. Les quotidiens semblent pour
leur part plus intéressés par le développement du format PDF.
Pour la première fois depuis la Loi Sapin, l’ensemble de
la presse, tous secteurs confondus, a bénéficié d’une
évolution à deux chiffres de ses recettes publicitaires
(+ II c/o selon l’institut SECODIP).
Et, pour la première
fois depuis dix ans, les budgets publicitaires de la presse
magazine progressent plus que ceux de la télévision. Savoir
qu’aujourd’hui,
il n’y a plus que 16 émissions de télévision
qui font plus de 25 % d’audience alors qu’il y en avait 138
en 1990, nous offre, si je puis me permettre, une formidable
fenêtre de tir. Ce sont les marchés concurrentiels qui nous
obligent à réaliser des bouclages de plus en plus chauds, à
raccourcir les délais d’impression et de brochage. Le vieil
adage est plus que jamais vrai : les hebdomadaires se
bouclent en quotidien, les mensuels se bouclent en hebdomadaire.. Ceux qui font des quotidiens vont certainement
sourire, mais, ils ont trouvé une forme de solution en
intégrant l’ensemble de leur production.
Unifier
une chaîne
complexe
En presse magazine ce n’est pas le cas. Notre problème
est que nous devons gérer des tirages en quadrichromie à
des millions d’exemplaires et il y a la publicité. Beaucoup
de publicité, avec des exigences de qualité extrême de la
part des annonceurs et des marques pour le lancement
national et international de leurs campagnes. Nous avons
des cahiers dans nos magazines qui comportent souvent
une dizaine de pages à 500 KF et des cahiers de DH bouclés
tard dans la nuit. Pour y intégrer de plus en plus de
publicité, de meilleure qualité, les éditeurs ont demandé à
leurs imprimeurs de réaliser de très lourds investissements
et d’acquérir des rotatives de plus en plus sophistiquées et
rapides. Le problème de ces machines bardées de capteurs
numériques est qu’elles ne souffrent pas l’approximation.
La réduction importante des temps de tirage sur ces
rotatives a engendré deux conséquences majeures dans la
gestion des flux de production :
- La nécessité d’accélérer le cycle de fabrication de la
forme imprimante (temps de calage écourté) afin d’approvisionner
les rotatives en plaques et cylindres.
L’obligation
de fabriquer les plaques et les cylindres
sans aucun défaut.
26
-
En supprimant les ruptures de charges pour répondre à
ces nouvelles exigences de fabrication de la forme
imprimante, les industriels se sont également équipés de
systèmes de préparation et de gravure numérique des
formes imprimantes. Nous avons donc vu, ces deux
dernières années, le boom du computer-to-film
et
l’émergence du computer-to-plate.
Pour toutes ces raisons, il est devenu impératif de fournir des fichiers
numériques totalement fiables et sécurisés. Pour avoir le
beurre et l’argent du beurre, il fallait, c’est un paradoxe,
que le prépresse suive.
Quid
de la publicité
?
Interdeco est une régie publicitaire qui travaille pour le
compte de plusieurs groupes de presse : Hachette Filipacchi Medias,
Bavard
Presse, Excelsior
Publications,
Point et plusieurs éditeurs indépendants. C’est-à-dire
Le
que
nous représentons
publicitairement
62 magazines,
17 000 pages de publicité en 1997 et environ 2 1 % de parts
de marché publicitaires
en France. La régie se situe
traditionnellement
entre l’éditeur, qui choisit son papier,
son imprimeur, ses délais de bouclage et les agences de
publicité qui, représentant les annonceurs, demandent au
minimum la perfection. C’est parce que nous sommes
prestataires des uns et clients des autres, à un carrefour
privilégié pour saisir les enjeux et défendre les intérêts de
tous, que nous avons voulu nous impliquer dans une
démarche industrielle pour développer la publicité numérique. La réflexion a débuté en 1996. Au départ, beaucoup
d’agences de publicité pensaient que, s’il y avait un
domaine qui devait résister au numérique, ce devait être
celui de la publicité. Leur argument était la qualité et de
dire que les annonceurs ne devaient pas essuyer les plâtres
d’un changement de technologie. A cette époque, nous
avons réalisé une enquête auprès de 120 photograveurs,
agences et annonceurs. Nous nous sommes rendu compte
que, pour les agences, la difficulté
qui ressortait était
l’incapacité
d’opérer un simple contrôle technique, de
visualiser les fichiers numériques, l’hétérogénéité
des
sources et des supports (films, CD, Syquest, Jaz, Zip...).
A Interdeco, nous recevons des éléments de 420 sources
différentes en moyenne. Le préalable essentiel à une
normalisation des échanges de documents était de mettre
un peu d’ordre et nous avons créé un département numérique au sein de la régie pour contrôler la qualité des
éléments reçus, les valider, les transcoder et offrir aux
agences et aux annonceurs une similitude
entre leur
épreuve et le rendu imprimé, ne pas planter les calages des
imprimeurs et pouvoir inscrire la publicité dans des bouclages de plus en plus chauds.
Pour équiper cette cellule, nous avons opté pour les
équipements les plus courants sur l’ensemble de la chaîne
de création graphique : le logiciel Quark XPress (Mac) en
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version 3.3 I et 32 ; des imports EPS ou TIFF uniquement ;
un support CD (simple à utiliser et non-réinscriptible),
une
procédure basée sur un dossier unique (pas de compression) et des épreuves avec barres de contrôles reconnues
par le marché international.
Les limites
de PostScript
Une fois le contrôle effectué, après avoir vu que
l’épreuve correspond bien au fichier, nous réalisons à la
régie le transcodage en PostScript. Mais ce transcodage a
des limites. Si la chaîne graphique vit au rythme du
PostScript, la structure de ce langage permet en effet la
génération de documents complexes, sa fiabilité est loin
d’être parfaite. Entre la visualisation d’une page à l’écran
et sa restitution par le RIP du périphérique de sortie (un
système d’épreuve numérique, flasheuse), les surprises
peuvent s’avérer importantes.
Cela peut provenir de l’origine du RIP, de sa configuration ou simplement de l’absence de polices ou d’un
débordement de Blocs. Ce problème devient un handicap
majeur dans le cas d’un flux totalement numérique. La
transmission de fichiers PostScript chez l’imprimeur pour
réaliser une forme imposée directement sur film ou sur
plaque, présente donc des risques d’erreurs ou de variations
du contenu qui peuvent se révéler catastrophiques en délai
et en coût. Enfin, le calcul et la rastérisation en dernière
minute d’une forme de 8 ou 16 pages nécessitent un temps
de traitement important, souvent aléatoire. Cela est incompatible avec un cycle de production industriel. PostScript
est un langage de description de page et non un format
d’échange de données. La seule solution pour fiabiliser le
transfert des documents numériques chez l’imprimeur est
l’interprétation
des fichiers à la source, dans un format de
données conçu à cet effet. Cela permet à l’émetteur de
contrôler la conformité du résultat après l’étape de rastérisation, avec la possibilité de corriger les erreurs avant de
transmettre le document. Ce principe est en partie utilisé
par des constructeurs d’équipements dédiés et se retrouve
dans le format PDF d’Adobe.
Dans le cas de PDF, les fichiers PostScript sont précalculés sous la forme de descriptions de traces. Celles-ci ne
correspondent pas encore à l’image définitive de la page,
mais une grande partie du travail est réalisée.
Le systèmerédactionnel pour les journaux tournés vers l’avenir
Le nouveausystèmerédactionnelSPRINTa été journal régional.Qu’il s’agissedela réceptiondes traditionnelleou sousuneformeplus moderne
adaptéeaux nouveauxmédias.Vou7 n’avez
conçupour lesjournaux modernesen collabo- photoset destextesd’agencede presse,de la
ration avec les rédacteurset spécialement adapté
aux besoins d’une rédaction travaillant de façon
autonome. Les logiciels orientés objet et I’architecture clientkerveur offrent un maximum de
fonctionnaltiés et de sécurité. Tournant sous
RAPIDE
Windows 95 et Windows NT, il permet la création de stations de travail multifonctionelles
dans toute l’entreprise et pour toutes les applications. II est basé sur des standardstechniques
garantissant un investissement sûr et une bonne
communication à l’intérieur et à l’extérieur de
l’entreprise. Les différentes fonctions du système
ont été adaptéesaux besoins specifïques d’un
Max-Planck-Str.
même pas besoin de changer de système.
maquette de pages, de l’intégration des images,
du contrôle de production, des tableaux sportifs
ou de l’archivage, les mêmes fonctions sont à la
disposition desrédacteursdes rédactions centrale
et détachées.La base de données commune et le
éventualités. Consultez-nous si vous souhaitez
voir fonctionner ce système au quotidien ou si
vous souhaitez une démonstration détaillée.
SÛR
EFFICACE
courrier électronique facilitent la communication et renforcent la qualité de la coopération
entre les différentes rédactions. Des fonctions de
gestion et une liaison avec la production s’ajoutent encore à toute cette gamme de fonctions et
assurent un déroulement du travail quotidien
sansheurts. Vous pouvez opter pour le traitement et la sortie de votre article sous une forme
SPRINTa étéconçupour parerà cesnouvelles
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j
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L’interprétation
de dernière minute se réduit au traçage
des formes dans la résolution de sortie choisie pour
l’écriture. L’expérience montre cependant que ces formes
intermédiaires
en format de données vectorielles,
qui
nécessitent un travail de rastérisation, comportent toujours
un risque d’erreur peu prisé par l’imprimeur. D’autre part,
le format PDF n’est pas encore totalement conçu pour
l’impression en quadrichromie. Il convient cependant parfaitement à certaines applications plus orientées vers la
production de pages sur écran, la distribution de l’information et l’archivage de données. Pour permettre une mutation réussie vers le tout numérique, il fallait trouver un
moyen d’assurer le transfert des fichiers numériques avec
la même sécurité que procurait le film. Une autre procédure
devait voir le jour, qui soit approuvée par un organisme
international spécialisé. Une procédure donnant la possibilité à l’émetteur et au récepteur du fichier d’effectuer tous
les contrôles et vérifications nécessaires afin de garantir
l’authenticité
du transfert, une bonne insertion dans la
chaîne de production de l’émetteur et du récepteur, et cela
dans une logique industrielle, sans remise en cause fondamentale de l’existant, et, évidemment de la manière la plus
simple possible. Autre obligation pour cette procédure :
qu’elle soit capable de supporter le plus grand nombre de
travaux réalisés par la chaîne graphique, quelles que soient
les caractéristiques des imprimés, les moyens de production, les procédés d’impression utilisés. Une collaboration
d’un ensemble d’organisations de normalisation internationale, de fournisseurs graphiques et le Digital Distribution
of Advertising
,for Publications
(DDAP)
s’est donc créée
afin d’entreprendre le développement d’un standard de
données rastérisées pour le transfert des fichiers numériques. En France, c’est le SICOGIF (Syndicat National des
Industries
de la Communication
Graphique
et de 1‘Imprimerie Française)
qui s’est penché sur cette question. Il a
réussi le tour de force de réunir une trentaine de rotativistes
I
Les quotidiens
régionaux
réfléchissent
Jean-Luc
Renaud,
directeur technique
du
Républicain
Lorrain
28
pourtant concurrents et qui représentent 80 % de la production française.
Le SICOGIF
fixe des objectifs
Le but de ce groupement de professionnels était de
permettre un échange de données entre les systèmes de
montage électronique dédiés et l’environnement PostScript
et de faciliter l’échange des fichiers numériques entre les
acteurs de la chaîne graphique, cela dans la perspective
d’une généralisation du computer-to-film
et du computerto-plate. Le DDAP était, à l’origine, un comité d’étude
chargé de contrôler les protocoles de transfert de données
dans les industries graphiques. Ce groupe était constitué
d’éditeurs, d’agences, d’imprimeurs et de sociétés prépresse. Au début des années 1990, le DDAP est devenu une
association chargée de trouver un standard sécurisé et
fiable à l’échelle internationale, pour normaliser le transfert et la gestion des fichiers entre l’éditeur, l’annonceur, le
prépresse et l’imprimeur. Particulièrement pour améliorer
le sort des annonces publicitaires. Le cahier des charges fut
réalisé par 80 professionnels du monde entier et une
quinzaine d’associations internationales qui sériaient les
axes de travail prioritaires :
- Le transfert des pages d’annonces standard
- La compression des données pour l’image couleur
- La répétabilité fiable de la couleur pour les épreuves
numériques.
Concernant le format, le but était de faire appel à des
standards ouverts du marché, de s’intégrer dans un environnement hétérogène et de portabilité, de pouvoir transférer aisément d’un poste de travail à l’autre, de fournir une
image de meilleure qualité qu’avec les moyens conventionnels, de s’intégrer dans un flux de données digitales, de
permettre une multi-utilisation
au-delà du document papier
(CD-Rom par exemple).
à une solution
Le Groupement
des grands régionaux (GGR) a monté récemment
une commission
pour travailler sur ce que pourrait être un format de
transmission
standardisé
des annonces
publicitaires.
Jean-Luc Renaud, directeur technique du Républicain Lorrain, est en charge de cette
réflexion au sein du GGR : (( un des enjeux est de mettre au point un
66-3 électronique.
Pour le moment, nous devons prendre contact avec
les agences de publicité et étudier avec elles les possibilités.
Nous ne
sommes pas fixés sur le format à adopter. Tiff-lt présente des avantages pour la transmission
des images. Une page de publicité serait alors
considérée comme une image, quel que soit le type d’information
qu’elle contient, mais aucune correction ne serait possible lorsque nous
recevons la page. En revanche, si nous devons intervenir sur les pages
à réception ou les stocker et les indexer, le format PDF reste idéal )).
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La DDAP a créé un véritable laboratoire afin de tester les
différents logiciels de transfert existants adoptés par I’ISO
et de réaliser un programme de tests comparatifs. Une fois
au point, les spécifications ont ensuite été mises en conformité avec les normes américaines officielles établies par
1’American Standards Institute (ANSI) avant d’être approuvées par 1’ISO (International
Standards Organisation).
TIFF-It/Pl
complémentaire
de PDF
C’est le format TIFF-It/Pl
qui a finalement été retenu.
Les concepteurs de cette norme internationale
se sont
fortement inspirés de deux autres standards. Celui mis au
point par la DDES pour l’échange de donnés et la version 6
de TFF développée par Aldus.
Un format TII-It/Pl consiste à générer des images haute
résolution en bitmaps (description en mode points) de
chaque page d’un document, à partir du fichier PostScript.
Les fichiers en ton continu (CT) pour les parties images, les
fichiers traits (LW) pour les textes et Bendays, les fichiers
pages (FP) pour donner la référence des différents fichiers.
Les fichiers bitmaps sont des formats connus et faciles à
mettre en œuvre. Les temps d’interprétation de ces fichiers
sont directement proportionnels à la taille de la page et non
à son contenu. La prédictabilité est en effet un atout majeur
du TIFF-It/Pl (avec le fait non négligeable qu’il ne dépend
d’aucun constructeur). Ce format n’exclut pas PDF. L’un
répond au programme d’échange et de transmission des
pages numériques entre les différents acteurs de la chaîne
graphique, pour justement fiabiliser le transfert des documents dans un processus industriel. L’autre, PDF, a un
champ d’application beaucoup plus large et présente plusieurs avantages dont celui que chaque page est indépendante et son interprétation n’est pas liée à un contexte. Une
page en format PDF (Portable Document Format) peut
s’ouvrir sur n’importe quelle plate-forme ou système
informatique d’exploitation.
Il est probable que dans l’avenir, les formats PDF et TIFF-It/Pl seront complémentaires.
Dans l’attente, il y aura toujours moins de risques à
échanger du TIFF-It que du PDF. La norme d’échange de
fichiers numériques qui a été choisie est donc TIFF-It/Pl.
En France, elle a été testée, puis validée par les commissions prépresse et rotativistes du SICOGZF, et, des éditeurs
tels que Hachette-Filipacchi,
Bayard Presse, Prisma Presse l’ont déjà adoptée. A Interdeco,
nous réalisons les
publicités de 14 publications entièrement en numérique. En
1997, 22 % de nos publicités étaient 100 % numériques et
seulement 3 % seulement ont été numérisées à partir de
films. D’ici la fin de l’année, les publicités du magazine
« Elle » seront 100 % numériques suivront « France-Dimanche », « Ici Paris », « Paris Match », « Première » et
« Elle décoration ». J’espère que la totalité des titres que
nous avons en régie seront traités sous forme digitale en
Jean-Louis
Wander
1999.
techniques de presse juin 1998
rosses rotatives
autonettoyantes
dotées
de balade
.. .. .. des
blanchets
et des cylindres
de marge sur
les rotatives
offset de presse!
Economiques + écologiques
90% de réduction sur la consommation
de produits et jusqu’à 90% de réduction
des temps consacrés aux lavages.
Pas de chiffons.
Economiques + ergonomiques
Les lavages sont commandés à partir
de la centrale informatisée. Pas de
vapeurs de produits. Intervalle allongé
entre deux lavages.
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d’encre ou de papier seront éliminés.
Réduction très sensible de la gâche.
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