RÉSULTATS D`UN SONDAGE EN LIGNE : ÉTABLISSEMENT DU
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RÉSULTATS D`UN SONDAGE EN LIGNE : ÉTABLISSEMENT DU
RÉSULTATS D’UN SONDAGE EN LIGNE : ÉTABLISSEMENT DU RÉSEAU DE L’ACHSC AU MOYEN DE L’ÉCHANGE DE CONNAISSANCES Lori Baugh Littlejohns | Alberta Coalition for Healthy School Communities L e réseau de l’Alberta Coalition for Healthy School Communities (ACHSC) (coalition de l’Alberta pour des communautés scolaires en santé) est formé de membres du personnel de différentes organisations qui se sont réunis afin d’établir des liens, de partager leurs connaissances et de rechercher des possibilités de partenariat pour la création et le maintien de communautés scolaires en santé. L’ACHSC croit qu’une communauté scolaire en santé renforce constamment sa capacité d’offrir un environnement de vie, d’apprentissage et de travail sain. Les communautés scolaires en santé ont adopté une approche (appelée Approche globale de la santé en milieu scolaire [AGSMS]) où les élèves, le personnel enseignant, les parents, le personnel scolaire, les groupes communautaires, les organismes et les institutions travaillent ensemble aux priorités clés pour l’amélioration de la santé et du rendement scolaire. Les questions prioritaires en matière de santé sont abordées et les capacités sont renforcées par l’intégration, la coordination et des améliorations ils besoin, et lesquelles utilisent-ils pour planifier, mettre en oeuvre et évaluer les approches à l’égard de la santé scolaire pour améliorer leur capacité d’agir individuellement et collectivement? Les utilisations attendues des résultats du sondage sont les suivantes : . 2. . au curriculum et aux méthodes d’enseignement • • à la maison, à l’école ainsi qu’aux partenariats et aux services communautaires. • aux environnements social et physique L’ACHSC a effectué de nombreuses consultations auprès des intervenantes et intervenants au cours des trois dernières années afin de déterminer des orientations stratégiques pour la création et le maintien de communautés scolaires en santé. Il ressort de ces consultations que de nombreux membres du réseau de l’ACHSC comprennent bien la théorie qui sous-tend l’AGSMS en tant que pratique la plus prometteuse, cependant, l’AGSMS n’est pas mise en pratique de façon universelle. Afin d’ajouter de la valeur et de faciliter l’échange de connaissances, l’ACHSC a besoin de renseignements ciblés du réseau quant aux besoins particuliers en connaissances, en compétences et en ressources pour la mise en pratique de l’AGSMS. Il a été déterminé que la méthode d’enquête la plus appropriée était un sondage en ligne, lequel a été effectué en mai 2006. Un sondage a été conçu à l’intention des membres du réseau de l’ACHSC et a été administré par courrier électronique. Ce sondage visait à tenter de répondre à la question suivante : • De quelles connaissances pratiques, compétences et ressources les membres du réseau de l’ACHSC ont- Organisation mondiale de la santé (http://www.who.int/school_youth_health/gshi/hps/en/) Voir www.achsc.org Concevoir des stratégies pour l’échange de connaissances, de compétences et de ressources pertinentes et fiables. Promouvoir un niveau stratégique pour les connaissances, les compétences et les ressources nécessaires pour l’AGSMS. Description des personnes répondantes au sondage • • Déterminer les connaissances, les compétences et les ressources qu’il serait utile de partager entre les membres du réseau de l’ACHSC. Parmi les 147 personnes qui ont répondu au sondage, près des trois quarts (74 p. cent) venaient du secteur de la santé (39 p. cent) ou de celui de l’éducation (35 p. cent). Dix-huit pour cent (18 p. cent) des répondantes et répondants venaient d’autres secteurs (y compris d’organisations non gouvernementales, 5 p. cent étaient des parents et 3 p. cent n’ont pas indiqué leur rôle). Résultats 1. Clarté des rôles Clarté des rôles. Cinquante-deux pour cent (52 p. cent) des répondantes et répondants ont indiqué que leur rôle est clair relativement à l’AGSMS. Parmi ceux-ci, 90 p. cent ont donné des précisions sur leur rôle (69/76). « Je joue un rôle de facilitation, de liaison et de soutien – en raison de l’approche faisant appel à l’ensemble de la communauté scolaire, j’assure la liaison entre les personnes, les groupes et les ressources et j’ai une idée d’ensemble des forces, des atouts et des enjeux qui donnent lieu à des possibilités de travail en collaboration, afin d’élaborer des stratégies dans le cadre d’une approche fondée sur les forces et de renforcer les capacités à l’école et au sein de l’ensemble de la collectivité. » « À titre d’administrateur, j’ai le rôle d’offrir au personnel de l’information et des programmes de soutien à l’école qui font la promotion d’un mode de vie sain. » 27 | ÉCHANGE DE CONNAISSANCES | De nombreuses explications portaient soit sur les écoles comme contexte pour la pratique professionnelle de la promotion de la santé (point de vue de la santé) ou de la santé en tant qu’aspect intégral du travail des éducatrices et éducateurs dans les écoles (point de vue de l’éducation). Par exemple : pas le soutien de la direction en ce qui a trait à la formation, à l’échange, aux ressources, etc. » « La Health Region (région sanitaire) finance mon poste afin de faciliter les activités souhaitées, les partenariats, les possibilités de financement, les possibilités de leadership pour les élèves, les stratégies d’amélioration du curriculum, etc. Jusqu’à maintenant, on m’a initialement affecté à cinq écoles au sein de la division scolaire, mais en raison de l’état de préparation des écoles, deux écoles fonctionnent actuellement avec le modèle de l’AGSMS. » Autre. Onze pour cent (11 p. cent) des répondantes et répondants ont indiqué « autre ». Tous les répondantes et répondants ont donné d’autres explications et, si leurs commentaires étaient semblables quant au manque de temps et de soutien pour mettre l’AGSMS en pratique, certains commentaires laissaient entendre que les personnes répondantes avaient une relation distante avec les communautés scolaires locales et l’AGSMS. « En tant que professeur d’éducation physique, je crois fermement en l’AGSMS. Je pense que je dois faire l’éducation des élèves et du personnel sur les choix sains et leur offrir la possibilité de s’engager pour faire de l’école un milieu plus actif et plus sain; je dois constamment donner de l’information aux parents sur une saine alimentation et sur l’exercice pour leurs enfants. » « Je ne vais pas souvent dans les écoles et lorsque j’y suis, c’est à la demande du personnel enseignant... Je ne vais pas régulièrement dans les écoles en raison du personnel limité. La santé scolaire est au bas de la liste des priorités pour notre région rurale. » Manque de clarté au sujet des rôles. Trente-sept pour cent (37 p. cent) des personnes répondantes ont indiqué qu’elles jouent un rôle dans l’AGSMS, mais que ce rôle n’est pas clair. Quatrevingt pour cent (80 p. cent) de celles-ci ont formulé d’autres commentaires (43/54) et les explications étaient variées : • manque de temps ou d’engagement pour faire le travail, • manque de clarté dans les descriptions de poste • ce n’est pas une priorité à l’école, « Il est difficile d’établir et d’appuyer une culture de l’AGSMS lorsqu’il n’y a pas suffisamment de temps à passer dans les écoles pour établir une relation et appuyer le processus de l’AGSMS – c’est-à-dire, amener les élèves, le personnel, les parents et la collectivité à travailler ensemble pour se pencher sur un secteur prioritaire dans l’école. Le fait de travailler avec plusieurs écoles permet principalement un soutien sur le plan des ressources. Personnellement, je crois, pour l’avoir vécu, que nous avons besoin régulièrement d’une facilitatrice ou d’un facilitateur dans l’école. Les écoles doivent peut-être recenser un besoin et réunir les élèves, les parents, les enseignantes et enseignants ainsi que les membres de la collectivité intéressés, puis faire venir le facilitateur ou la facilitatrice à l’école et faciliter le processus de l’AGSMS, ce qui ramène également les quatre piliers (domaines), à savoir, les soutiens sociaux, le curriculum, un milieu scolaire en santé et les liens vers les ressources. » « Je suis professeur d’éducation physique dans la Health 7 (région sanitaire 7). Au cours des dernières années, j’ai été formé sur place pour le nouveau curriculum de la santé et l’AGSMS; cependant, je me trouve dans un district scolaire où l’AGSMS n’est pas comprise, et donc pas soutenue. J’appuie ENTIÈREMENT l’AGSMS, mais il est difficile d’aller de l’avant lorsque l’on n’a 28 « Je suis certain que je joue un rôle, mais j’ignore en quoi il consiste au-delà du curriculum. » « Mon rôle est clair, bien qu’indirect... Je joue un rôle indirect et facilite le soutien communautaire pour un mode de vie sain. Nous essayons de faciliter des partenariats école-collectivité au niveau provincial. » « En tant que membre d’une ONG, j’appuie l’AGSMS et j’essaie de l’incorporer à des documents et à des initiatives visant l’amélioration de la santé à l’école. » Tableau 1: Description faite par les personnes sondées de leur rôle dans l’Approche globale de la santé en milieu scolaire Réponses Fréquence Pourcentage Je joue un rôle clair dans l’Approche globale de la santé en milieu scolaire. 76 51,7 % Je joue un rôle dans l’Approche globale de la santé en milieu scolaire, mais il n’est pas clair. 54 36,7 % Autre 16 10,9 % Pas indiqué 1 0,7 % 147 100 % Total 2. Besoins prioritaires pour la planification de l’AGSMS Cinquante-deux pour cent (52 p. cent) des répondantes et répondants ont indiqué qu’il n’y avait aucun besoin (29 p. cent), qu’il y avait un | ÉCHANGE DE CONNAISSANCES | besoin peu prioritaire (16 p. cent) ou très peu prioritaire (7 p. cent) de savoir à quoi ressemble l’AGSMS en action. Cela confirme ce qu’a entendu l’ACHSC au cours des trois dernières années dans le cadre des consultations auprès des intervenantes et intervenants, à savoir, que certains membres du réseau comprennent bien la théorie qui sous-tend l’AGSMS. Cependant, 46 p. cent des répondantes et répondants laissent entendre que cette information est prioritaire (34 p. cent) ou très prioritaire (12 p. cent). En ce qui a trait au perfectionnement des compétences quant à la façon de faire la promotion de l’AGSMS, 59 p. cent des personnes sondées ont indiqué qu’il s’agissait d’une priorité élevée (40 p. cent) ou très élevée (19 p. cent). Seize pour cent (16 p. cent) d’entre elles ont indiqué que ces compétences n’étaient pas nécessaires. Les ressources pour planifier l’AGSMS étaient considérées par les sujets interrogés comme une priorité élevée (38 p. cent) ou très élevée (25 p. cent). D’après les réponses précédentes aux questions du sondage, les ressources souvent désignées étaient le temps, le soutien des décisionnaires et le financement. 3. Besoins prioritaires pour la mise en oeuvre de l’AGSMS Pour toutes les questions relatives aux connaissances, aux compétences et aux ressources pour la mise en oeuvre de l’AGSMS, plus de 60 p. cent des personnes répondantes ont indiqué qu’il s’agissait d’une priorité élevée ou très élevée. De plus, 72 p. cent des sujets interrogés ont indiqué que les ressources pour évaluer l’AGSMS étaient prioritaires (48 p. cent) ou très prioritaires (24 p. cent). C’est ce domaine des connaissances, des compétences et des ressources pour l’AGSMS qui a obtenu le plus grand nombre de réponses « très prioritaires » dans le sondage. 5. Voies utilisées pour obtenir des connaissances, des compétences et des ressources Les cinq principales voies actuellement utilisées par les répondantes et répondants pour obtenir des connaissances, des compétences et des ressources pour l’AGSMS sont les suivantes : • Documents imprimés (copies papier) – 71 p. cent • Interactions en face à face lors de conférences – 67 p. cent • • • Soixante-quatre pour cent (64 p. cent) ont également indiqué que les compétences pour mobiliser l’ensemble de l’école dans le processus de l’AGSMS constituaient une priorité élevée (36 p. cent) ou très élevée (28 p. cent). • Soixante-cinq pour cent (65 p. cent) des personnes répondantes estimaient que les connaissances concernant la façon d’évaluer l’AGSMS étaient prioritaires (43 p. cent) ou très prioritaires (22 p. cent). De même, 63 p. cent d’entre elles ont indiqué que les compétences pour évaluer l’AGSMS étaient prioritaires (44 p. cent) ou très prioritaires (19 p. cent). Bulletins électroniques – 54 p. cent Une question du sondage demandait aux personnes de penser à des voies qu’ils n’utilisent pas mais qu’ils trouveraient utiles pour obtenir des connaissances, des compétences et des ressources pour l’AGSMS. Les voies les plus souvent indiquées étaient les suivantes (en ordre de fréquence) : • 4. Besoins prioritaires pour l’évaluation de l’AGSMS Bulletins – 57 p. cent 6. Voies qui seraient utiles pour obtenir des connaissances, des compétences et des ressources Soixante-quatre pour cent (64 p. cent) des répondantes et répondants ont indiqué que les connaissances concernant la façon d’intégrer l’AGSMS à ce qui existe déjà dans les écoles constituaient une priorité élevée (39 p. cent) ou très élevée (25 p. cent). Enfin, en ce qui a trait à la mise en oeuvre de l’AGSMS, 67 p. cent des sujets interrogés ont indiqué que le besoin de ressources était une priorité élevée (38 p. cent) ou très élevée (29 p. cent). Sites Web – 69 p. cent • • colloques éducatifs interactifs (aux échelons provincial, régional et local) offrant des possibilités de réseautage mentorat téléconférences et vidéoconférences service d’assistance téléphonique 7. Mesure dans laquelle il faut des ressources et des soutiens précis Le sondage demandait aux membres du réseau dans quelle mesure ils avaient besoin de ressources et de soutiens précis pour l’AGSMS. La liste de soutiens et de ressources était fondée sur des consultations auprès des intervenantes et intervenants et sur les processus de planification stratégique de l’ACHSC. Le tableau suivant révèle quelques points intéressants : • • La ressource la plus fréquemment indiquée comme étant prioritaire (51 p. cent) ou très prioritaire (24 p. cent) était un répertoire des initiatives existantes de promotion de la santé à l’école des organisations provinciales et régionales. La deuxième ressource jugée prioritaire (41 p. cent) ou très prioritaire (32 p. cent) était le soutien de l’AGSMS dans le curriculum. 29 | ÉCHANGE DE CONNAISSANCES | • Tableau 2: Priorités en matière de soutiens et de ressources pour l’AGSMS Pas néces saire Très faible priorité Faible priorité Priorité Priorité élevée très élevée Répertoire ou base de données sur ce que font les écoles de l’Alberta pour créer et maintenir des communautés scolaires en santé 3 (2 %) 11 (8 %) 20 (14 %) 73 (50 %) 32 (22 %) 8 (5 %) Répertoire des initiatives existantes de promotion de la santé à l’école des organisations provinciales et régionales 3 (2 %) 4 (3 %) 23 (16 %) 75 (51 %) 35 (24 %) 7 (5 %) c. Exemples de lignes directrices et de politiques 8 (5 %) 6 (4 %) 27 (18 %) 65 (44 %) 34 (23 %) 7 (5 %) d. Formation sur place en techniques de facilitation 14 (10 %) 16 (11 %) 30 (20 %) 48 (33 %) 28 (19 %) 11 (8 %) e. Accès à des facilitatrices et facilitateurs experts de l’Approche globale de la santé en milieu scolaire 15 (10 %) 8 (5 %) 31 (21 %) 53 (36 %) 31 (21 %) 9 (6 %) f. Mentorat par des écoles ou des particuliers lorsque l’Approche globale de la santé en milieu scolaire a été couronnée de succès 9 (6 %) 11 (8 %) 29 (20 %) 52 (35 %) 33 (22 %) 13 (9 %) g. Diffusion de la recherche (p. ex., revues systématiques sur divers sujets liés à la santé scolaire) 9 (6 %) 13 (9 %) 28 (19 %) 62 (42 %) 27 (18 %) 8 (5 %) h. Programme de recherche provincial sur l’Approche globale de la santé en milieu scolaire 8 (5 %) 13 (9 %) 26 (18 %) 47 (32 %) 38 (26 %) 15 (10 %) Soutien des approches globales de la santé en milieu scolaire dans le curriculum 11 (8 %) 6 (4 %) 10 (7 %) 60 (41 %) 47 (32 %) 13 (9 %) a. b. i. 30 Ne sais pas, S.O. ou non indiqué • • • La troisième ressource la plus fréquemment indiquée comme étant prioritaire (50 p. cent) ou très prioritaire (22 p. cent) était un répertoire ou une base de données sur ce que font les écoles de l’Alberta pour créer et maintenir des communautés scolaires en santé. Les répondantes et répondants ont indiqué que des exemples de lignes directrices et de politiques étaient prioritaires (44 p. cent) et très prioritaires (23 p. cent), ce qui a représenté la quatrième réponse la plus fréquente. Les autres soutiens et ressources ont tous obtenu une cote élevée. On a également demandé aux sujets interrogés quels soutiens et ressources nécessaires ne figuraient pas sur la liste. La réponse la plus fréquente a été le temps et le financement, suivie de la collaboration entre les décisionnaires principaux et des possibilités de réseautage. 8. Sujets dont la priorité est la plus élevée Le tableau indique que l’alimentation (44 p. cent), la prévention de l’intimidation et de la violence (44 p. cent), la santé mentale et le mieux-être (36 p. cent), l’activité physique (30 p. cent), la coordination des services et des soutiens (23 p. cent), l’obésité (20 p. cent) et l’implication scolaire (20 p. cent) étaient les sujets les plus souvent mentionnés comme étant les plus prioritaires. On a demandé aux personnes répondantes de choisir leurs trois principales priorités. 9. Facteurs dans le milieu de travail qui influent sur l’AGSMS Dix-sept (17) facteurs influant sur la capacité des membres du réseau de planifier, de mettre en oeuvre et d’évaluer l’AGSMS ont été recensés, et on a demandé aux répondantes et répondants dans quelle mesure chaque facteur s’appliquait à leur milieu de travail actuel. | ÉCHANGE DE CONNAISSANCES | Il est à souligner qu’un nombre appréciable de sujets interrogés n’ont pas mentionné ou coté ces facteurs dans leur milieu de travail. On peut présumer qu’ils n’en savaient pas suffisamment sur leur milieu de travail pour faire des commentaires, mais cette constatation appelle un suivi qualitatif plus concerté pour offrir une explication convenable. Pour ce qui est des cultures organisationnelles appuyant l’AGSMS, 43 p. cent des sujets interrogés étaient en accord (40 p. cent) ou fortement en accord (3 p. cent), tandis que 43 p. cent étaient en désaccord (35 p. cent) ou fortement en désaccord (8 p. cent). Il s’agit d’un clivage intéressant qui incite à se demander s’il s’agit d’un clivage par secteur et/ou par discipline. En ce qui a trait à une vision commune pour l’AGSMS, un peu plus de la moitié (53 p. cent) des répondantes et répondants étaient d’accord ou fortement d’accord. Le clivage indiqué précédemment ne semble pas être fondé sur le milieu de travail propre au secteur des personnes répondantes. Les graphiques ci-après indiquent un autre clivage assez égal entre les répondantes et répondants des secteurs de la santé et de l’éducation qui conviennent ou disconviennent que les décisionnaires au sein de chaque système appuient l’AGSMS. Un peu plus de répondantes et répondants (45 p. cent) ont dit convenir ou fortement convenir qu’il n’y avait pas de leadership solide pour l’AGSMS, par rapport aux personnes qui estimaient le contraire (42 p. cent). Quatre-vingt-neuf pour cent (89 p. cent) des sujets interrogés ont convenu (44 p. cent) ou fortement convenu (45 p. cent) qu’ils avaient une passion, un engagement et de l’énergie pour l’AGSMS. C’est cet élément qui a obtenu la cote la plus élevée dans tout le sondage. Pour ce qui est de la mobilisation de l’école entière autour de l’AGSMS, 27 p. cent ont indiqué qu’ils ne « savaient pas » ou que c’était « sans objet ». Quarante-sept pour cent (47 p. cent) étaient en désaccord (39 p. cent) ou fortement en désaccord (8 p. cent). Les deux facteurs suivants présentent une répartition des réponses assez semblable, en ce sens qu’un peu plus de répondantes et répondants convenaient ou convenaient fortement que les services de santé pour les élèves ne sont pas coordonnés avec l’AGSMS et qu’il n’y a pas de collaboration entre les secteurs (p. ex., santé, éducation, services à l’enfance). Soixante-trois pour cent (63 p. cent) des sujets interrogés convenaient (52 p. cent) ou convenaient fortement (11 p. cent) que les rôles n’étaient pas clairs parmi les intervenantes et intervenants. Plus de la moitié (54 p. cent) des personnes sondées ont dit convenir (46 p. cent) ou convenir fortement (8 p. cent) qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de faire une réflexion critique sur la pratique concernant l’AGSMS. La majorité des répondantes et répondants convenaient ou convenaient fortement qu’il n’y avait pas de possibilités d’éducation convenables, d’accès convenable à l’expertise nécessaire et d’incitatifs pour la participation aux activités d’éducation en rapport avec l’AGSMS. En fait, 56 p. cent ont dit convenir qu’il n’y avait pas de possibilités d’éducation convenables, facteur qui a obtenu la cote la plus élevée parmi les facteurs liés au milieu de travail actuel. Un plus grand nombre de personnes ont convenu (43 p. cent) ou fortement convenu (7 p. cent) qu’ils avaient de la souplesse dans la planification de l’AGSMS que de répondants et répondantes qui n’étaient pas d’accord (28 p. cent) ou qui étaient fortement en désaccord (6 p. cent) avec cette affirmation. Les deux derniers facteurs concernant le milieu de travail des sujets interrogés ont obtenu des notes combinées de « désaccord » remarquablement élevées. Soixante-douze pour cent (72 p. cent) ont indiqué être en désaccord (45 p. cent) ou fortement en désaccord (27 p. cent) avec l’affirmation selon laquelle il existe des soutiens financiers suffisants. Soixante-dix pour cent (70 p. cent) ont dit être en désaccord (42 p. cent) ou fortement en désaccord (28 p. cent) avec l’affirmation selon laquelle des ressources humaines suffisantes sont affectées à l’AGSMS. 10. Rôle de l’ACHSC La dernière question du sondage était une question ouverte : « Quel rôle convient le mieux à l’Alberta Coalition for Healthy School Communities? » Le commentaire suivant exprime très bien le thème qui est ressorti le plus souvent des 103 commentaires : « Promotion de l’Approche globale de la santé en milieu scolaire d’un point de vue provincial, et de ressources qui appuient le travail de l’AGSMS dans les écoles. Promotion, éducation, changement d’orientation, leadership pour agir. » Presque tous les commentaires renvoyaient au manque de ressources humaines au niveau du milieu scolaire local; il s’agissait d’un secteur pour lequel l’ACHSC doit « exercer des pressions sur le gouvernement de l’Alberta pour qu’il donne son appui à la politique de l’Alberta sur l’Approche globale de la santé en milieu scolaire. Promouvoir une meilleure compréhension des enjeux et un financement suffisant – aucune nouvelle initiative sans financement. » (traduction libre) Une autre personne répondante a également suggéré ce qui suit : « Offrir un soutien pratique aux travailleuses et travailleurs en promotion de la santé et à d’autres intervenantes et intervenantes dans le milieu scolaire. Exercer des pressions pour obtenir les ressources financières nécessaires à l’école et au sein du système de santé afin d’aider au fonctionnement de l’AGSMS. Souvent, le champion ou la championne de l’AGSMS à l’école assume un rôle supplémentaire. Dans bien des écoles, les ressources sont tellement limitées que personne n’a l’énergie d’assumer ce rôle. Le financement de cette personne et le soutien à la formation doivent être intégrés 31 | ÉCHANGE DE CONNAISSANCES | au plan d’activités de l’école. Il en va de même pour les travailleurs et travailleuses en promotion de la santé. » Les personnes répondantes ont demandé instamment que l’ACHSC soit « une championne de l’AGSMS » et « joue un rôle de chef de file provincial en matière de consultation, de promotion et d’échange de connaissances en rapport avec l’AGSMS dans les milieux scolaires de l’Alberta, qui soit créé à partir des principaux intervenantes et intervenants, des représentantes et des représentants régionaux, de la participation intersectorielle et publique et d’un réseau branché. Sa structure de gouvernance devrait permettre l’entreprise de projets financés lorsque des occasions se présentent. » (traduction libre) De nombreux commentaires parlaient d’un rôle d’échange des connaissances ou de courtage : • • • « Renseigner les écoles au sujet de l’Approche globale de la santé en milieu scolaire et des rôles clés que doivent jouer les écoles. » « Être un véhicule d’information pour les écoles de l’Alberta – recherches les plus récentes, programmes, services d’AGSMS; offrir de l’information, des exemples de politiques et de lignes directrices; pratiques exemplaires; rôles de la santé, de l’éducation, de la famille, de la maison, etc. » « Fournir de l’information pour offrir la possibilité d’avoir des liens avec d’autres personnes et d’apprendre de leur expérience. » Enfin, il y avait également une demande prononcée pour que l’ACHSC assume un rôle provincial de coordination et de réseautage. • • • « Nous avons besoin d’une organisation comme la vôtre pour mettre tout cela ensemble. » « Élaborer une communauté de pratique pour l’échange des connaissances et des compétences en matière d’AGSMS et jouer un rôle de chef de file dans la planification, la mise en oeuvre et l’évaluation provinciales de l’AGSMS. » « Il y a un cloisonnement dans l’organisation de la santé en milieu scolaire, il se fait des discussions dans les tours d’ivoire, mais la base est exclue de ces décisions, qui ne fonctionnent pas toujours. Si j’avais à me prononcer sur le programme, je dirais qu’il faut y faire participer les membres individuels du personnel de l’école, les directions d’école et le personnel enseignant, ainsi que la base des autres organisations en cause. » Analyse et conclusions Un peu plus de la moitié des sujets interrogés estimaient que leur rôle était clair dans l’Approche globale de la santé en milieu scolaire (AGSMS). On a également constaté que, même si les personnes répondantes avaient l’impression de jouer un rôle clair, il y avait un 32 manque de clarté quant à la façon de faire passer l’ACSS du concept à la réalité. Le soutien du système de santé, du système d’éducation, des structures organisationnelles et de la culture de l’école semble variable. Les personnes répondantes demandent une vision commune, combinée à un leadership fort, pour la définition des rôles et des responsabilités en matière d’AGSMS en Alberta. Les sujets interrogés ont clairement indiqué qu’ils n’avaient pas l’impression qu’il y avait suffisamment de ressources financières et humaines pour planifier, mettre en oeuvre et évaluer l’AGSMS. Quatre-vingt-neuf pour cent (89 p. cent) convenaient ou convenaient fortement qu’ils avaient une passion, un engagement et de l’énergie pour l’AGSMS; cependant, 72 p. cent disconvenaient ou disconvenaient fortement que les ressources financières pour l’AGSMS étaient suffisantes. Les personnes participant au sondage ont indiqué qu’elles n’avaient pas assez de possibilités éducatives pour se renseigner au sujet de l’AGSMS. Elles ne veulent pas la diffusion passive des connaissances. Des possibilités d’apprentissage plus interactives (p. ex., conférences, colloques, mentorat, réseautage, téléconférences et vidéoconférences, ligne d’assistance téléphonique) ont été soulignées. Trois stratégies prioritaires pour les répondantes et répondants se sont dégagées, et il faudrait en tenir compte pour assurer l’infrastructure nécessaire à l’AGSMS : . 2. . un répertoire des initiatives provinciales et régionales existantes de promotion de la santé à l’école un soutien accru de l’AGSMS dans le curriculum un répertoire ou une base de données sur ce que font les écoles de l’Alberta pour créer et maintenir des communautés scolaires en santé Les sujets les plus prioritaires pour les personnes interrogées étaient : l’alimentation et la prévention de l’intimidation et de la violence (44 p. cent pour chacun), la santé mentale et le mieux-être (36 p. cent), et l’activité physique (30 p. cent). La recherche indique que tous ces sujets peuvent être abordés efficacement par l’AGSMS; il faut cependant effectuer de plus amples recherches pour déterminer les éléments de succès cruciaux dans cette approche. Les personnes interrogées ont indiqué en très grande majorité que le rôle le plus approprié pour l’ACHSC est un rôle de promotion, de coordination et de réseautage pour l’AGSMS. Ces résultats de sondage devraient appuyer l’ACHSC dans ses efforts constants pour faire une réalité de la vision selon laquelle tous les enfants et tous les jeunes dans les écoles font partie d’une communauté scolaire en santé.