Anas. Inspection au centre de vacances
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Anas. Inspection au centre de vacances
A.N.A.S 1 LA LETTRE D’INFO LU POUR VOUS JUILLET 2015 « Les colonies de vacances font l'objet de contrôles très stricts, comme en témoigne l'opération menée il y a quelques jours dans un centre ANAS des Côtes-d'Armor.» Sous le chapiteau de Tréveneuc (Côtes-d’Armor), qui sert de projet pédagogique, Hélène Mazens (à gauche) n’a décelé aucune anomalie pendant l'inspection de cette colonie de vacances dirigée par Erwann Larupt (à droite). (LP/Yves Pouchard). Côtes-d'Armor : la colonie de vacances ANAS passée au crible « C’est toujours avec plaisir que l’on rend un rapport de parfaite conformité. » Hélène Mazens, inspectrice de la jeunesse et des sports des Côtes-d’Armor, était tout sourire jeudi pour signifier à Erwann Larupt la satisfaction des contrôleurs qui venaient de passer au crible le centre de vacances de l’Anas qu’il dirige à Tréveneuc. Un grand ouf de soulagement pour l’équipe de 15 personnes encadrant, pour la semaine, 54 enfants de 6 à 17 ans. « Il y a plusieurs jeunes handicapés dans le groupe et le projet pédagogique autour du cirque permet à chacun de vivre des moments riches, poursuit l’inspectrice. Nous sommes intraitables sur tout ce qui va toucher les jeunes durant leur séjour. » Avec ses collègues de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS), et de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), elle a fait ouvrir les frigos, analyser les menus, scruter l’hygiène, visiter les chambres, vérifier les diplômes des animateurs et regarder comment fonctionnaient les équipes. « Rigoureux sur la qualité sanitaire» Dans l’année, une centaine de ces contrôles poussés seront menés sur le seul département dans les 295 accueils de loisirs et 326 séjours de vacances. Soit 14 000 mineurs accueillis, classant les Côtesd’Armor au 7 e rang national. Au moindre défaut dans une structure, une mise en conformité sans attendre sera exigée. « On constate ces dernières années une baisse des séjours de colonies de vacances et une demande des parents pour Lu pour vous : Colonie du centre de vacances ANAS Tréveneuc des périodes plus courtes et des sites plus proches du domicile familial, dit encore Hélène Mazens. Pourtant grâce aux aides, ces séjours, entre 15 € et 25 € par jour selon les ressources, sont très abordables. C’est en étant rigoureux sur la qualité sanitaire et pédagogique que nous comptons reconquérir le grand public.» Les enfants se verront remettre au départ une grande carte postale à adresser au ministre sur leur ressenti de la colo. A Tréveneuc, tout était donc idéal et l’inspectrice n’aura pas à faire venir les gendarmes. Ça tombe bien, le centre de l’Anas appartient aux œuvres sociales de la police et l’encadrement est assuré par des CRS. site www.anas.asso.fr La colonie de vacances ANAS de Tréveneuc, a été inspectée, jeudi soir, en présence du préfet Pierre Lambert Contrôle d'hygiène des cuisines, des papiers et des diplômes d'encadrants mais aussi des hébergements et du projet pédagogique : le centre d'accueil de l'Association nationale d'action sociale (Anas) de Tréveneuc, a été passé au peigne fin, jeudi. « Dans un centre qui accueille des jeunes de six à dix-sept ans, c'est normal que des contrôles poussés soient effectués régulièrement », explique Erwann Larupt, directeur. Chaque année, le centre subit une dizaine de contrôles en moyenne, dont quelques-uns surprises. Ils sont effectués par la direction départementale de la protection des populations (DDPP) pour l'hygiène et la sécurité alimentaire, et par celle de la cohésion sociale (DDCS),pour le reste. « Il est important que le programme des enfants soit varié lors d'un séjour », insiste Hélène Mazens, inspectrice de la Jeunesse et des sports. Cette semaine, le centre accueillait un groupe de cinquantequatre enfants dont certains handicapés, autour des arts du cirque comme fil conducteur. En association avec Cirque Métropole Bretagne, ils ont pu s'initier aux différentes pratiques du cirque sous un vrai chapiteau. « C'est malheureux de voir que ce type de centre disparaît faute de subventions », déplore le préfet Pierre Lambert. Antoine BODDAERT A.N.A.S 2 LA LETTRE D’INFO LU POUR VOUS JUILLET 2015 Anas. Inspection au centre de vacances Sur la photo: Daniel Hervé, directeur départemental de l'Anas, Patrick Kanner, jeunesse et sport, Pierre Lambert Préfet, Marcel Sérandour Maire de Tréveneuc... Chaque été, enfants et adolescents sont accueillis collectivement dans des séjours de vacances, des accueils de loisirs et de scoutisme. Dans les Côtes-d'Armor, 299 accueils de loisirs, 306 séjours de vacances, 160 mini-camps et 33 accueils de scoutisme se dérouleront cet été, représentant 14.000 mineurs accueillis. Les organisateurs de séjours sont tenus de proposer un cadre garantissant la sécurité physique et morale des enfants en veillant notamment au respect des dispositions réglementaires. Jeudi, Pierre Lambert, préfet des Côtes-d'Armor, s'est rendu à l'Anas, pour assister à une inspection préfectorale en règle du centre de vacances de l'association de la Police nationale, à laquelle assistaient également Daniel Hervé, directeur départemental des centres Anas, et Erwan Larupt, directeur. Les agents de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS), chargés de contrôler la qualité éducative des séjours et les conditions de sécurité physique et morale des mineurs accueillis, étaient également sur place, ainsi que la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), chargée de contrôler la sécurité et l'hygiène alimentaire. 70 contrôles cet été Au programme : visite sur site et vérifications multiples pour s'assurer du respect des conditions réglementaires de la structure d'accueil, de son équipe d'encadrement, d'évaluer les projets pédagogiques et les activités proposées. Cet été, 70 centres de vacances seront contrôlés dans le département des Côtes d'Armor. Lu pour vous site www.anas.asso.fr France 2 diffuse les épisodes 5 et 6 de la 3 e saison de la série Caïn. Alors que les bons scores d’audience se maintiennent de semaine en semaine, une 4 e saison serait déjà en préparation. Faire Face a demandé à Éric Nondédéo et Jean-Marc Averty, tous deux policiers paraplégiques, membres du réseau Alpha-Espoir de l’Anas, de juger la série et la prestation du comédien Bruno Debrandt, alias Fred Caïn. Faire Face : Comment trouvez-vous cette troisième saison de Caïn diffusée depuis le 3 avril sur France 2 ? Éric Nondédéo : J’aime beaucoup le parti pris de fouiller les relations avec son fils. Je trouve aussi que le comédien est monté en grade dans son interprétation ! Le personnage de Caïn est plus sombre, plus torturé que jamais mais toujours aussi débridé et insolent. Il n’en est que plus attachant. Il porte une blessure qui ne se refermera jamais. Beaucoup de personnes en situation de handicap peuvent se reconnaître dans cette souffrance. Son métier, c’est sa bouée de sauvetage. Jean-Marc Averty : d’un autre côté, l’autodérision est sa marque de fabrique. C’est une forme d’humour qu’on retrouve beaucoup chez les personnes en situation de handicap. Une manière de dédramatiser ce qui nous est arrivé. FF : des policiers sur le terrain qui mènent l’enquête en fauteuil roulant, on en trouve dans la police aujourd’hui ? E.N : je connais deux collègues qui sont encore sur le terrain mais plutôt en base arrière. Là où se pose la question de la crédibilité de la série c’est dans le port de l’arme de service. JM.A : il ne faut pas se leurrer : c’est déjà une grande victoire de réintégrer son poste et de rester policier après un accident. Retravailler, c’est capital. On se retrouve affecté à des tâches plus administratives. Mais le travail de la police n’a pas lieu uniquement sur le terrain, c’est aussi un travail d’enquête, d’interrogatoire qui peut très bien se faire dans les bureaux. Extraits de propos Claudine Colozzi recueillis par