Guide FFE Galop 1 - La relation cheval cavalier
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Guide FFE Galop 1 - La relation cheval cavalier
Guide FFE Galop 1 – Critique édité pour la rentrée 2012 Un nombre de pages et des informations hallucinantes pour un guide destiné majoritairement à de jeunes enfants, car la bonne nouvelle de ces 15 dernières années est d’avoir démontrée que les très jeunes enfants pouvaient s’éveiller par l’équitation grâce à une expérience professionnelle… qui ne semble pas la préoccupation fédérale car ce manuel n’en tient pas compte. Le guide commence par 7 pages de présentation de la Fédération, du Parc équestre fédéral… A contrario, le pansage est présenté sur une page avec seulement les étrilles et le bouchon. OUPS ! Il me paraît plus facile et utile de développer la notion d’un véritable pansage à des enfants de 6 à 8 ans que de se représenter une Fédération ! Par contre, sur 15 ans, reculez la présentation d’un véritable pansage a montré ses limites : demandez à un BPJEPS ou à un autre diplômé de panser un cheval ? Les générations se succédant, ils ont fini par retenir la première présentation et c’est normal. En fait ce guide, par ses premières pages et son plan, montre l’intérêt fédéral et l’ego de son Président ! En effet, ce dernier n’a même pas pris soin de présenter l’intérêt fédéral, Lamotte Beuvron, après celui de l’enfant « comment découvrir et prendre soin de son cheval », règle n° 1 de la communication ! … L’œuvre collective… le seul Guide Officiel, édité par la FFE Tout cela pour la modique somme de 7 x 21 euros = 147 euros… et « la garantie de devenir rapidement un cavalier autonome et un homme/une femme de cheval averti(e) » Serge Lecomte. Heureusement que les nez ne grandissent pas aux simples paroles de mauvaise foi… Vous pouvez me trouver ironique dans mes propos, mais en fait, par relation privilégiée, j’ai eu le n° 0 de ce manuel pour en établir sa critique dont j’avais dégagé 3 points : 1. Attention au choix des photos : raté ; 2. Des sujets n’ont pas lieu d’être traités ou devrait l’être avec moins d’insistance lorsque d’autres ne le sont pas assez : raté ; 3. Ne pas partir dans des descriptifs qui développent et provoquent la problématique, faire simple : raté… Comme certainement la majorité des 10 personnes de cette équipe, indirectement je n’ai pas été entendue… Pour le manuel des fiches pédagogiques, au bout d’une dizaine lues, j’avais écourté le sujet en indiquant que c’était illisible car inaudible. Le best seller des fous rires, il ne reste plus qu’à joindre les dessins humoristiques qui décrivent les propos… Détaillons un peu les reproches fait à ce Guide Galop 1 : Comment 10 pros + 1 Président peuvent retenir ce physique de cheval pour établir l’énumération des parties extérieures d’un cheval ?! Comment 10 pros + 1 Président peuvent retenir de telles caricatures pour présenter les allures d’un cheval ou comment trotter enlevé chez le débutant avec cet ajustement d’étriers ! Bientôt le(s) capelet(s), tare dure, sera un signe extérieur de richesse ! Le pansage « Le bouchon et l’étrille : L’étrille, sorte de grattoir, permet d’enlever la terre qui colle sur les poils, lorsque les chevaux sont au pré ou se sont roulés. Elle se passe en rond sur les parties charnues seulement. Elle ne nettoie pas. Elle permet d’enlever le plus gros des salissures. Il faut ensuite passer la brosse pour enlever ce qui a été décollé. Le bouchon est une brosse dure. Sa structure permet aux brins de pénétrer dans les poils et d’enlever la poussière et les pellicules de peau morte. Elle stimule aussi la circulation sanguine. » Que de mots pour dire trop peu de choses justes : l’étrille est le matériel qui décrasse le mieux. Elle ne se passe pas en rond mais d’arrière à en avant ou de haut en bas, dont la dynamique des mouvements légers collent la poussière au fond de l’étrille par effet statique (notamment avec une étrille légère en plastique au contraire d’une en caoutchouc). Ce n’est pas une sorte de grattoir mais une étrille. Le bouchon pousse le gros de la poussière… avant d’utiliser une brosse douce associée à cette étrille en plastique. p. 54 : pour se mettre en équilibre sur les pieds, « il faut raccourcir de 1 ou 2 trous » ! Et si c’était juste pour être en équilibre tout court, d’ailleurs sur ses pieds, qu’il faudrait conseiller comment ajuster correctement les étriers, une bonne fois pour toute ! Des changements d’ajustements qui défavorisent la prise d’équilibre facile : « Les hanches, les genoux, et les chevilles restent souples en s’ouvrant et en se fermant pour amortir les mouvements provoqués par le mécanisme de l’allure. » : que de détails qu’un débutant n’a que faire ! La souplesse des articulations d’un cavalier dépend du confort proposé par les ajustements des étriers puis des rênes, et ainsi offrir le contact par des bras souples pour caler la position avant d’effectuer les premiers déplacements. Les bras deviennent les béquilles de l’axe vertical du cavalier, ainsi le novice développe sa musculature et les bras se ploient idéalement dès la 3ème leçon… Les cavaliers débutants sont rassurés car il est placé dans la position confortable d’un pro. Ils se reposent ou se détendent sans étriers et repartent. En 3 ou 5 leçons, les muscles et le corps se sont adaptés dans le confort et la sécurité. La critique du choix des photos de l’ajustement des étriers de ce guide pour « favoriser » l’équilibre sur les pieds a été réalisée dans un précédent sujet : http://www.larelationchevalcavalier.com/EMails/index.php?EMail=../EMails/Mails/NewsLetter-201212.html&Graf=Cheval#3 5 ou 6 photos ou schémas présentés : aucune similitude et prêchent donc tout et son contraire ! p. 60 : après la méthode par essai/erreur (cumulant les erreurs), nous changeons les termes pour aborder « la pédagogie de la réussite fondée sur l’apprentissage par objectifs… Cette équitation douce facilite l’appropriation rapide des connaissances et des savoir-faire. ». L’équitation douce, c’est dans le livre, car sur le terrain, la méthode BPJEPS est redoutable. D’ailleurs, si c’était vrai, l’Association LRCC n’aurait pas lieu d’être car la filière serait en pleine forme et épanouie, l’augmentation de la TVA ne serait pas annonciatrice des plus mauvais présages. D’ailleurs, si cette augmentation de la TVA était en fait annonciatrice d’un renouveau vers la recherche d’une réelle équitation douce et efficace au bénéfice des passionnés et de toute la filière ? La filière se bat en période de crise pour combattre cette augmentation de la TVA, mais en fait elle subit simplement le retour de bâton d’une manipulation, détournant la règle européenne, dans le but de développer une filière de « médiocrisation » et la concurrence par le prix… Les équitants passionnés ont été souvent doublement perdant ! (écrit en 11/2012). B5 p. 61 : Je découvre le confort du trot enlevé. J’améliore mon équilibre au dessus de la selle, en appui sur les étriers, les genoux décontractés [il suffit d’en parler pour que cela ne se vérifie plus, la conséquence est rarement le problème. La plupart du temps lorsque le genou est contracté, l’ajustement des étriers est incorrect]. Je recherche le passage au trot. Au trot, je me concentre sur la recherche du rythme… ma conduite se limite à veiller à maintenir l’allure du trot pour que je me concentre uniquement sur le rythme du trot enlevé… ». Décidément, nous n’avons pas la même expérience du débutant. La limite a l’air double, mais surtout plus on réfléchit à trouver un rythme et moins on le trouve !!! Un débutant perd le rythme justement en y pensant et prends donc le contre temps ! Le débutant doit juste penser à faire fonctionner ses genoux grâce à l’appui sur ses pieds et à l’orientation de son regard ; puis naturellement, il prendra le rythme si ses bras sont souples sur des mains bien en avant du garrot (le collier – la pince à linge - placé sur l’encolure identifiant l’endroit idéal pour tenir les bras souples.). Les bras sont les béquilles du débutant qui vont lui permettre de tenir son équilibre avant de renforcer sa musculature. En Avril 2014, le site www.larelationchevalcavalier.com va permettre un téléchargement gratuit de l’Ecole Du Débutant – Cours collectif : http://www.larelationchevalcavalier.com/File/livreEDD_collectif_sommaire.pdf B7 p. 61 : J’approfondis mon aisance au trot Je ne reprends pas le texte, comme dirait l’autre, il y a le texte et la réalité !!! La cerise sur le gâteau, c’est le parcours type Galop 1 : c’est sûr qu’après l’exercice « Trèfle », et du contrôle de la rectitude en ligne droite au Galop 6. On est loin du « Calme, en avant et droit » ! Février 2014 Consternant un expert FFE, écuyer-professeur, qui banalise l’attention portée aux débutants. Lire les pages 6 à 8 : http://www.larelationchevalcavalier.com/File/LAREF+152+WEB.pdf