Webivores - C-paje

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Webivores - C-paje
Webivores rassemble des jeunes âgés entre 16 et 22 ans autour d’un rendez-vous
régulier de décryptage et de réappropriation de leurs pratiques web. Ce nouveau projet
du C-paje allie réflexion et création : d’abord observer le numérique pour le regarder
autrement, ensuite le remettre à notre niveau en devenant nous-mêmes producteurs de
contenu (Vidéo youtube, capsules, blog…).
Ce projet propose aux jeunes de questionner leur rapport au numérique de manière générale, sous trois
aspects :
Youtube et les youtubeurs
Il faut se rendre à l’évidence : les jeunes ne regardent majoritairement plus la télévision. Youtube, la plateforme vidéo de Google, leur permet de consulter des programmes à la carte, via un système d’abonnement
rapide, individuel et gratuit, concoctés par des personnalités dont ils se sentent infiniment plus proches que
Drucker ou Ruquier. Les formats et les thématiques différents pullulent sur le portail. Sketches, jeu vidéo,
livres, tutoriels pour se maquiller, vulgarisation scientifique ou politique, il y en a pour tous les goûts. Souvent, à travers la vision de ces contenus, les jeunes développent un attachement au Youtubeur – c’est ainsi
qu’on nomme ces vidéastes, plus ou moins amateurs.
Les marques ont bien compris cette popularité, et le marketing s’est emparé de plusieurs de ces idoles.
Pour contrer les bloqueurs de publicité que les internautes ont intégré à leur navigateur, plusieurs firmes
mettent sur pied des « opérations spéciales » et monnaient un placement de produit ou une publicité
déguisée transmise par un Youtubeur. Certaines de ces vidéos peuvent aussi devenir vecteur de conscientisation, permettre de développer un recul critique face aux médias ou à la société. Sans résumer le phénomène à une dichotomie « bien-mal », il s’agit de fournir aux jeunes les outils nécessaires pour décrypter ce
qu’ils connaissent déjà très bien et approfondir les sujets plus rares.
Les jeux vidéo
Plus grosse industrie culturelle en termes économiques (bien devant le cinéma), l’univers vidéoludique
reluit d’une diversité qui, malheureusement, reste encore méconnue de ceux qui le jaugent de haut. Il
existe une pléthore de jeux pleins d’émotions, avec un message fort, qui appellent à l’engagement ou
poussent à la réflexion ou à la collaboration. Il semble important de livrer aux joueurs des arguments pour
déconstruire les clichés qui les visent, des exemples à brandir lorsqu’on réduit leur pratique à de l’abrutissement stupide. Pour cela, il faut aussi comprendre comment ces œuvres sont confectionnées et ce qui fait
qu’on les apprécie.
L’info en ligne et ses alternatives
Pour comprendre le monde qui nous entoure, on a rarement les moyens de se rendre sur place. Reste à
donner sa confiance aux journalistes, les médiateurs qui vont transmettre les événements de leur origine
au public. Ces intermédiaires ne sont pas neutres : ils construisent l’information. En fonction de toute une
série de choix (de quoi va-t-on parler, avec quel ton, qui va-t-on interroger…), ils fournissent une vision
orientée de la réalité, à laquelle un jeune ne se sentira pas forcément réceptif, à fortiori s’il n’incarne pas le
public-cible, tel que l’a imaginé la rédaction en amont.
Comment s’informer si on a perdu le goût des médias traditionnels ? Il faut se rendre à l’évidence : tous
opèrent pratiquement le même traitement, par manque de temps et de moyens, favorisent une pensée
unique. Sur quelles alternatives le citoyen peut-il s’appuyer pour retrouver une poliphonie de discours et
ainsi, par lui-même, construire son esprit critique ? L’attitude passive induite par la verticalité des médias
comporte quelques effets pervers. En s’emparant à notre tour d’outils pour créer de l’info, nous pouvons
nous affranchir de ce dispositif.
Pour qui ? Les jeunes de 16 à 22 ans qui regardent des vidéos Youtube, utilisent Snapchat, Facebook...
Pourquoi faire ? Discuter, analyser, comprendre, créer autour du numérique et de nos pratiques web.
Quand ? À partir du mercredi 7 septembre 2016, de 16h à 18h, un mercredi sur deux, sans engagement.
Où ? Au C-paje, rue Henri Maus, 29 à 4000 Liège.
Combien ? 100 % gratuit ! Matériel professionnel utilisé par les jeunes avec l’animateur.
Nous rejoindre : sur la page facebook «Webivores»
Contact pour info et inscription : [email protected] / 0485 88 05 59.
(précise stp ton nom + prénom + âge + gsm)
Blog du projet : webivores.tumblr.com
Un projet coordonné par
www.c-paje.net
04 223 58 71