revue de presse

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MINISTERE DE L‘ENERGIE
Agence Nationale pour la Promotionet la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie
REVUE DE PRESSE
FEVRIER 2016
SOMMAIRE
Titre de l’article
Source
Page
Khebri : Augmenter la production des hydrocarbures et rationaliser la
consommation
APS
4
120 milliards de dollars à investir d’ici 2030
L’expression
7
Opération pilote de rénovation énergétique dans un établissement
scolaire d’Oran
APS
10
Hadjar : L’Algérie doit axer ses efforts sur les économies d’énergie
Horizons
Ce que l’Algérie devrait faire pour aller vers une vraie transition
énergétique
12
14
Energie solaire : L’Algérie à l’heure du photovoltaïque
El Moudjahid
17
Le programme national des énergies renouvelables placé au rang de
priorité nationale
APS
22
Le président Bouteflika ordonne "la poursuite des efforts de
APS
25
rationalisation de la consommation d'énergie''
Le développement du concept d’éco-citoyen est primordial
Formation professionnelle : Nouvelle spécialité dans le domaine de
l’efficacité énergétique et l’automatisme industriel
Energies renouvelables : production de 4500 mégawatts à l’horizon
2020
Investissement dans le secteur de l’énergie : Le gouvernement compte
sur le privé national
Construction 21 : Plateforme internationale des villes durables
Un pas vers la diminution des émissions de gaz à effet de serre
26
APS
28
APS
Maghreb
Emergent
29
Le temps
d’Algérie
31
33
Site R20
35
Horizons
2
Titre de l’article
Source
Page
Site web APRUE
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Horizons
39
Eco news
41
El Moudjahid
43
45
Eco-Business
47
Eco news
48
chaine 3
49
APS
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Séminaire national sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment
L’efficacité énergétique dans le bâtiment
Un pas vers la diminution des émissions de gaz à effet de serre
Vers moins de 30% de consommation énergétique dans le bâtiment
L’efficacité
énergétique
le bâtiment
: Une
composante
essentielle
Ils consomment
10 fois dans
plus d'énergie
que
la norme
internationale
La consommation électrique des foyers algériens 10 fois supérieure à
la norme
Energie/ Les Algériens consommeraient dix fois plus d’électricité que
dans les pays développés
La commercialisation des lampes mercure interdite
Consommation de l’énergie électrique: comment réduire la facture ?
Le ministère de l’Energie appelle les industriels à investir dans
l’efficacité énergétique
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Khebri : Augmenter la production des hydrocarbures et rationaliser la
consommation
Source : APS du Lundi 29 février 2016
La stratégie énergétique de l’Algérie à l’horizon 2030 s’articule autour de
l’augmentation de la production et de la rationalisation de la consommation, a
affirmé, lundi, le ministre de l’Energie, Salah Khebri.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le ministre a assuré que les
investissements dans le secteur de l’énergie seraient "poursuivis normalement en
dépit de la baisse des prix du brut et des revenus financiers du pays".
Même dans l’hypothèse d’insuffisance des ressources financières de Sonatrach pour
réaliser ses investissements, ce groupe public dispose de deux solutions
alternatives, a-t-il avancé.
En effet, a-t-il expliqué, la compagnie, qui n’a "aucune dette externe" jusqu’à présent,
peut "recourir à l’endettement extérieur à l’instar de ce que font les grandes
compagnies pétrolières, ou bien s’appuyer sur le partenariat".
A ce propos, il a fait remarquer que le partenariat ne représente que 4% des
investissements de Sonatrach dans le domaine minier.
"Nous n’avons pas le choix, nous sommes dans l’obligation d’augmenter nos
capacités de production pour garantir une indépendance énergétique à long terme
au moment où la demande nationale sur l’énergie augmente sans cesse", a-t-il
expliqué.
La consommation énergétique du pays est passée de 30 millions de tonnes
équivalant pétrole (TEP) en 2000 à 58 millions TEP en 2015, a-t-il rappelé.
Un appel d’offres international, le cinquième du genre, sera lancé pour la sélection
des investisseurs intéressés par l’exploration et la production d’hydrocarbures, a
aussi fait savoir M. Khebri.
Pour faire face à ses besoins croissants, l’Algérie s’est aussi engagée dans une
stratégie de diversification de ses ressources énergétiques.
Sachant que l’électricité est produite en Algérie exclusivement à partir du gaz naturel,
le pays pourra, grâce à la diversification énergétique, économiser 300 milliards m3
de gaz naturel d’ici à 2030, des ressources qui seront alors utilisées dans des
industries de transformation, a soutenu le ministre.
4
Un appel d’offres national et international sera bientôt lancé par le ministère pour
sélectionner les investisseurs devant concrétiser ce projet.
Mieux encore, l’Algérie réfléchit à produire de l’électricité à partir de l’énergie
nucléaire à l’horizon 2030.
"En plus du solaire, nous ambitionnons également d’arriver à l’électronucléaire à
l’horizon 2030. Nous avons demandé à l’Agence internationale de l’énergie atomique
(AIEA) de nous aider en matière de formation", a-t-il indiqué en précisant que cette
question a été abordée, lundi, avec le Directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, en
visite à Alger.
Quant à la politique gazière du pays, elle se focalise, à son tour, sur l’augmentation
de la production et la préservation des parts de marché des exportations algériennes
sur le marché mondial, sur fond d’abondance sans égal de l’offre, a-t-il observé.
Par ailleurs, un nouveau projet, baptisé Boosting 3, visant à renforcer la production à
partir du champ gazier de Hassi R’mel, fort de plus de 2.500 milliards de m3 de
réserves récupérables, est en cours d’études et devrait être entamé en 2019, selon
le ministre.
Pour ce qui concerne la pétrochimie, l’entrée en production de trois nouvelles
raffineries (Tiaret, Hassi Messaoud et Biskra), entre 2020 et 2024, devra permettre à
l’Algérie de passer du statut d’importateur des produits énergétiques raffinés à celui
d’exportateur.
Avec une production nationale de 30 millions de tonnes/an de ces produits
actuellement, l’Algérie n’arrive pas à répondre à la demande locale et importe
annuellement pour 2 millions de tonnes de gasoil et un million de tonnes d’essence.
Réduire le gaspillage
Mais pour garantir l’indépendance énergétique pour les futures générations, la
rationalisation de la consommation s’impose plus que jamais, a prévenu le ministre.
En Algérie, pour produire 1.000 dollars de PIB, on consomme 0,25 Tep (tonnes
équivalent pétrole) alors que la consommation est de seulement 0,09 Tep en
Espagne et de 0,08 Tep en Italie pour 1.000 dollars de PIB, a-t-il comparé.
Pour limiter cette déperdition énergétique, plusieurs mesures ont été mises en route
à l’instar de l’augmentation des prix de l’électricité et des carburants depuis janvier
dernier (Loi de finances 2016), l’obligation des administrations publiques d’utiliser
des voitures GPLC ainsi que l’obligation de l’intégration du niveau de consommation
5
énergétique dans l’élaboration des études économiques pour la réalisation des
usines.
A une question sur ses prévisions pour les cours de pétrole sur le marché
international, M. Khebri s’est montré optimiste : "Les prix de brut augmenteront tôt ou
tard. Cependant, même si l’on arrive à réduire l’offre, il va falloir attendre
l’épuisement des stocks surabondants pour que les prix commencent à augmenter".
Il a également indiqué qu’une réunion se tiendra en mars prochain, regroupant les
producteurs Opep et hors Opep pour "confirmer le gel de la production pétrolière" qui
a fait récemment l’objet d’un accord entre l’Arabie saoudite et la Russie.
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120 milliards de dollars à investir d’ici 2030
Source : L’expression du Lundi 29 février 2016
L’urgence de cette transition énergétique n’est plus à démontrer dans le sens où la
conjoncture actuelle profondément indexée par la chute des prix du pétrole doit faire
l’objet d’un changement de cap immédiat.
Une production d’ici à 2030 de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable,
notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW
supplémentaires à exporter, le tout pour un investissement de 120 milliards de
dollars, et la création de 300.000 emplois. Une volonté réaffirmée par le président
Bouteflika, lors du dernier Conseil restreint, pour poursuivre la mise en place du
programme national des énergies renouvelables, et en fait une priorité nationale
« est à même de prolonger durablement l’indépendance énergétique de notre pays
et de générer également une dynamique de développement économique dans son
sillage », a précisé le président. Dans ce sens, les objectifs à atteindre à travers ce
programme, sont de réaliser un gain de 42 milliards de dollars à l’horizon 2030, avec
une réduction de consommation de l’ordre de 9%, et ce en consolidant le
déploiement au plus haut niveau du photovoltaïque, et de l’éolien, avec une
économie sur la production de gaz avoisinant les 300 milliards de m3, sur la période
de 2021 à 2030, qui se transformeront automatiquement en revenus issus de
l’exportation.
Parallèlement à cette orientation, le président insiste sur le principe de la
rationalisation de la consommation d’énergie, notamment le gaz et l’électricité. Dans
ce sens, il sera procédé à la conversion au GPL de plus d’un million de véhicules, et
de 20 000 autobus, et à l’isolement thermique de 100.000 logements, ce qui
occasionnera la création de 180.000 emplois.
Pour les spécialistes, cette transition s’avère plus qu’indispensable, et pour cause,
l’Algérie étant confrontée à voir ses réserves fondre progressivement, cette transition
est loin d’être uniquement un souhait. Toujours est-il que pour concrétiser les
objectifs fixés dans le cadre de cette transition, il est impératif de respecter plusieurs
axes.
Le premier réside dans le mode de consommation en vue d’améliorer l’efficacité
énergétique. Cela suppose une nouvelle politique dans l’industrie et l’habitat, où les
réalisations s’accompagneront automatiquement, et d’une économie en énergie
utilisée, et d’une énergie d’origine renouvelable à intégrer de plus en plus dans les
programmes de réalisation.
7
D’un autre côté, une politique des prix plus avantageuse, dans le sens où l’Algérie se
place parmi les pays qui subventionnent le plus les produits énergétiques avec une
dépense de 10,59 milliards de dollars annuellement, selon l’AIE (l’Agence
internationale de l’énergie). Il est toutefois utile de rappeler que l’électricité coûte à
l’Etat plus de 2,13 milliards de dollars de subventions chaque année, alors que les
prix du carburant devraient réellement osciller entre 60 et 80 DA le litre.
En outre, l’investissement en amont représente une réponse efficiente à la perte du
stock physique à hauteur de 14% pour 2008, et 8% en 2015. Enfin, l’axe le plus
important demeure celui du développement des énergies renouvelables, dont le
programme est actuellement soutenu par la Commission de régulation de l’électricité
et le gaz (Creg), se trouve à une capacité de 150 MW, avec la réception de la
centrale électrique hybride à Hassi R’mel en juillet 2011, et à la ferme éolienne
d’Adrar (10 MW) ainsi qu’à la centrale solaire expérimentale de Ghardaïa (1,1 MW),
pour arriver en 2015 à une capacité globale de 268 MW après la mise en service de
14 centrales photovoltaïques, pour un coût de 70 milliards de dollars.
Dans ce sens, la Creg prévoit pour la réussite de ce programme d’imposer une
condition sine qua non à la mise en place du nouveau mécanisme d’encouragement
à la production des énergies renouvelables. Il s’agit d’amener les producteurs à
raccorder leurs installations au réseau national interconnecté de distribution
d’électricité. A ce titre, les filières les plus touchées par ces mesures seront le solaire
photovoltaïque et thermique, l’éolien, la géothermie, la petite hydraulique, la
biomasse, la valorisation des déchets et les installations de cogénération. A cela il
faut ajouter, selon les experts, un certificat de conformité et de garantie des
équipements utilisés dans la production d’électricité, et d’un nouveau système de
commercialisation qui profitera à toutes les parties. Autrement dit, le producteur
respectera le prix préférentiel fixé par Sonelgaz et devra vendre exclusivement aux
sociétés de distribution.
Par ailleurs, pour encourager cette transition, des mesures incitatives ont été prévues
et se matérialisent à travers différentes subventions qui interviendront pour amortir
les surcoûts de production, la mise en place d’un Fonds national de maîtrise de
l’énergie (Fnme), à travers lequel des prêts non rémunérés seront octroyés et des
garanties seront mises en place auprès des banques.
En somme, l’urgence de cette transition énergétique n’est plus à démontrer, dans le
sens où la conjoncture actuelle profondément indexée par la chute des prix du
pétrole doit faire l’objet d’un changement de cap immédiat, faisant passer l’économie
nationale du statut de rente à celui de la production hors hydrocarbures. A ce titre,
toute l’interrogation des experts réside dans le fait de savoir si l’Algérie aura le temps
8
et les finances pour opérer une transition de cette envergure, avant que ces réserves
n’affichent un niveau critique.
D’autre part, il est indéniable que si aujourd’hui, l’Algérie possède encore les moyens
de rebondir et d’affronter cette crise, ce n’est que grâce aux médications opérées
durant l’opulence financière des années précédentes, en l’occurrence le règlement
de la dette extérieure par anticipation.
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Opération pilote de rénovation énergétique dans un établissement scolaire
d’Oran
Source : APS du Lundi 29 février 2016
Une opération pilote de rénovation énergétique sera prochainement lancée dans un
établissement scolaire à Oran, a annoncé lundi un membre du Comité de pilotage du
Pôle de promotion de l’éco-construction de la wilaya.
"Cette action qui a un objectif démonstratif sera prochainement lancée au niveau
d’une école de la commune de Bir El-Djir, côté Est de la ville d’Oran", a précisé
Abderrahmane Zidane lors d’un atelier de formation au profit des cadres des
collectivités locales.
"Efficacité énergétique et isolation thermique dans le bâtiment" a été le thème de cet
atelier tenu au siège du "R20 Med", organisme assurant la représentation
méditerranéenne de l’Organisation non gouvernementale (ONG) R20 (Regions of
climate actions).
"La première phase de cette initiative sera consacrée à l’identification des lacunes en
matière énergétique dans le but, à terme, est d’améliorer le confort thermique des
élèves", a expliqué cet expert et directeur de l’équipe de spécialistes chargée de la
mise en œuvre de l’opération pilote.
Le diagnostic sera sanctionné par un rapport technique porteur de recommandations
à l’effet d’améliorer la performance énergétique en adéquation avec le confort de
l’élève au plan thermique, visuel et olfactif, a-t-il fait savoir.
Cette opération s’étend également à la préservation des ressources en eau
(récupération des eaux pluviales pour l’arrosage des jardins) et à l’amélioration de la
sécurité de l’enfant (éviter les chutes dans la cour de récréation ou dans les
escaliers), a indiqué M. Zidane qui a co-animé l’atelier de formation.
Présidé par le directeur de l’environnement de la wilaya d’Oran, le Comité de pilotage
du Pôle de promotion de l’éco-construction a été créé le 18 décembre 2014 sur
décision du wali d’Oran, Abdelghani Zaalane, également vice-président du R20 pour
l’Afrique du Nord.
Ce Comité est composé, entre autres, de directeurs exécutifs de la wilaya
(urbanisme et construction, logement, domaines), du directeur du R20 Med, Rachid
Bessaoud, d’un cadre de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO),
de responsables de sociétés de production de matériaux de construction, et
d’Abderrahmane Zidane en sa qualité de représentant du Réseau des entreprises
maghrébines pour l’environnement (REME).
10
Le développement de projets démonstratifs, comme celui portant rénovation
énergétique à l’école de Bir El-Djir, figure parmi les missions essentielles du Pôle de
promotion de l’éco-construction qui accompagne aussi les promoteurs désirant
intégrer l’efficacité énergétique dans leurs réalisations.
L’atelier de formation se tient deux jours durant au profit des cadres des différentes
collectivités locales de la wilaya d’Oran dans le but d’améliorer leurs connaissances
dans le domaine de l’efficacité énergétique, a indiqué la responsable du pôle
formation au "R20 Med", Zhor Bereksi.
11
Hadjar : L’Algérie doit axer ses efforts sur les économies d’énergie
Source : Horizons du Dimanche 28 février 2016
L’Institut panafricain de l’eau, de l’énergie et du changement climatique de Tlemcen
a été visité, hier, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, Tahar Hadjar, le ministre allemand de la Coopération et du
Développement économique, Gerd Muller, et le président de l’Université
panafricaine, le Tanzanien Tolly S. A. Mbwette.
L’Institut panafricain de l’énergie, de l’eau et du changement climatique de Tlemcen
a un rôle important tant à l’échelle africaine qu’internationale, a affirmé, hier, Tahar
Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de
son discours à la faculté de médecine de Tlemcen. Le ministre, accompagné du
ministre allemand de la Coopération et du Développement économique, Gerd Muller,
et du président du conseil administratif de l’Université panafricaine, le Tanzanien
Tolly S. A. Mbwette, a souligné que l’institut, parrainé par l’Union africaine, œuvre à
la formation d’experts et de professionnels en master et doctorat des pays du
continent dans les disciplines ayant un lien avec les ressources en eau, l’énergie et
les changements climatiques. Financé par l’Université de Tlemcen et le ministère de
tutelle, cet institut vise à maintenir un potentiel de chercheurs au niveau du contient
africain pour répondre aux besoins des pays. Tahar Hadjar a, lors de son
intervention, soutenu que Tlemcen a été élue pour abriter cet institut, car elle dispose
de toutes les potentialités nécessaires à cet effet. « Aujourd’hui, cet institut compte
74 étudiants de 17 nationalités africaines, dont quatre algériens », a indiqué le
ministre, ajoutant que quelque 300 étudiants rejoindront cette école durant les
prochaines années. Le représentant du gouvernement a, par ailleurs, mis l’accent sur
la nécessité de préparer l’après-pétrole à travers la transition énergétique. Selon
Hadjar, l’Algérie doit redoubler d’efforts dans le secteur des économies d’énergie, le
développement des énergies renouvelables, estimant que la production en énergie
solaire sera de l’ordre de 22.000 mW en 2019, avec une possibilité d’exportation.
« Nous devons opter pour cette perspective comme une alternative aux
hydrocarbures », a-t-il rappelé.
De son côté, le ministre allemand chargé de la Coopération internationale a mis en
exergue les efforts de l’Algérie dans tous les domaines, notamment la promotion des
droits de l’homme. Le représentant de l’Allemagne a brossé un tableau des relations
bilatérales entre les deux pays estimant que parmi les 35 pays africains avec
lesquels son pays est partenaire, l’Algérie figure en tête, car, fera-t-il observer, elle
dispose de toutes les potentialités nécessaires. « La concrétisation de cet institut est
une preuve pour montrer l’ampleur des relations, qu’on cherche à consolider
davantage entre les deux pays amis. » Dans ce cadre, a-t-il précisé, « l’Algérie est le
plus grand pays d’Afrique et le plus peuplé du Maghreb arabe. Son produit intérieur
12
brut augmente en moyenne de 3% par an et son économie dépend principalement
de la production et de l’exportation des hydrocarbures. Le pays a les potentialités
économiques et humaines pour relever les défis en matière de politique économique
et de création d’emplois au bénéfice des jeunes ». Lors de cette visite, la délégation
s’est rendue à cet institut qui fait partie de l’Université panafricaine. Ce projet a été
lancé par l’Union africaine dans le cadre d’un vaste système intégré de
l’enseignement supérieur au niveau du continent africain.
En partenariat avec le gouvernement allemand, l’Institut offre aux étudiants des
cycles de formation d’accès à la recherche académique et aux dernières nouveautés
en matière de formation théorique et pratique dans des domaines vitaux ayant trait
au développement du continent, à savoir l’eau, l’énergie et les changements
climatiques. L’Allemagne vient d’octroyer une enveloppe de un million d’euros pour la
gestion de cet institut, avec la possibilité de soutenir et d’encadrer la formation des
étudiants africains dans les spécialités de l’eau et de l’énergie qui représentent un
grand appui à la croissance de l’Afrique. Par ailleurs, Hadjar a achevé sa tournée par
une visite au département de la pharmacie industrielle, qui sera mis en service à la
prochaine rentrée. Ce projet, doté d’une autorisation de programme de 750 millions
de dinars, offre une capacité de 1.000 places pédagogiques et compte 9 salles de
cours, 20 laboratoires. Et pour la prochaine rentrée universitaire à Tlemcen, le
secteur de la formation professionnelle sera renforcé par deux cités universitaires de
2.000 lits chacune et 5.000 places pédagogiques, a annoncé le wali de Tlemcen,
Sassi Ahmed Abdelhafid.
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Ce que l’Algérie devrait faire pour aller vers une vraie transition énergétique
Jeudi 25 février 2016
Cette contribution part des récentes orientations du président Bouteflika en matière
de politique énergétique pour rappeler les mesures les plus urgentes à prendre si
l’Algérie veut réussir rapidement sa nécessaire transition des énergies fossile aux
énergies renouvelables.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé le 22 février 2016 un
conseil restreint consacré à la politique nationale dans le domaine du gaz et posant
la problématique de la transition énergétique avec des orientations importantes : la
poursuite et l’intensification de la prospection des ressources en gaz naturel, le
respect des plannings d’amélioration des capacités de production des gisements en
d’exploitation, la dynamisation du programme de développement des énergies
renouvelables adopté en Conseil des ministres en mai 2015 et, enfin, la poursuite
des efforts de rationalisation de la consommation d’énergie.
C’est que l’Algérie est confrontée à la perspective d’épuisement de ses réserves. Le
communiqué du conseil des ministres, en date du 6 octobre 2015, a fourni un état
des lieux alarmant. La production d’hydrocarbures, qui avait plafonné, en 2007, à
233 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), a, par la suite, connu une régression
continue pour atteindre 187 millions de TEP en 2012, avant d’amorcer une légère
hausse l’année suivante. La consommation nationale de produits énergétiques a
quasiment doublé entre 2000 et 2014 (elle atteint 51 millions de TEP), et les réserves
d’hydrocarbures s’élèvent à 4.533 millions de TEP (soit 44% des réserves
récupérables initiales), dont 1.387 millions de tonnes de pétrole et 2.745 milliards de
mètres cubes de gaz naturel.
Il est utile de rappeler ici que 98% des exportations du pays sont issues des seuls
hydrocarbures et qu’il importe environ 70-75% des besoins des ménages et des
entreprises publiques et privées. Les exportations d’hydrocarbures ont généré
quelque 800 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000 et 2015 et ont
permis des importations en devises dépassant 650 milliards de dollars selon les
bilans de Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures. Cette manne a
permis à l’Algérie d’éteindre sa dette extérieure, de diminuer (artificiellement) sa
dette intérieure, de disposer de réserves de change et de faire des investissements
colossaux dans les infrastructures qui ont absorbé plus de 70% des investissements
mais avec des surcoûts exorbitants.
4 mesures indispensables
Que faire aujourd’hui pour aller dans le sens d’une transition énergétique non
seulement souhaitable mais aussi indispensable ?
14
Le premier axe est d’améliorer l’efficacité énergétique.Cela renvoie à de nouveaux
comportements des consommateurs et, surtout, à une nouvelle politique, notamment
de l’industrie et de l’habitat, ainsi qu’à des prix ciblés(leprix de cession du gaz sur le
marché intérieur est environ un dixième du prix international).
Selon une récente étude du PNUD ayant exploité les données de l’Agence
internationale de l’énergie (AIE), l’Algérie figure parmi les pays arabes qui
subventionnent le plus les produits énergétiques, avec 10,59 milliards de dollars
annuellement. L’électricité, elle, bénéficie de 2,13 milliards dollars de subventions
annuelles. Pour les carburants, selon le ministère de l’Énergie et des Mines, le prix
réel devrait fluctuer entre 60 et 80 DA le litre. Concernant le prix de l’électricité
plafonné, Sonelgaz, suggère que le tarif soit revalorisé de 11% par an pour pouvoir
financer ses investissements, induits par l’augmentation de la capacité de production,
accusant une perte de plus de 80 milliards de dinars.
Le second axe est l’investissement en amont pour réaliser de nouvelles découvertes
mais en ciblant les gisements rentables. L’Algérie connaît une régression de sa
production en volume physique. Elle perd des parts de marché (13/14% pour le gaz
sur le marché européen en 2007-2008 mais 8% seulement en 2015).
Le troisième axe est le développement des énergies renouvelables. L’Algérie a
réceptionné à la mi-juillet 2011 la centrale électrique hybride à Hassi R’mel, d’une
capacité globale de 150 MW, dont 30 MW provenant de la combinaison du gaz et du
solaire. Cette expérience est intéressante. La combinaison de 20% de gaz
conventionnel et 80% de solaire me semble être un axe essentiel pour réduire les
coûts et maîtriser la technologie.
La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a annoncé des
mesures destinés à accompagner la mise en œuvre du programme algérien de
développement des énergies renouvelables. L’obligation aux producteurs de
raccorder leurs installations au réseau national interconnecté de distribution
d’électricité constitue la principale condition de ce nouveau dispositif dont la mise en
place répond à la nécessité d’adopter un nouveau mécanisme d’encouragement à la
production des énergies renouvelables. Les filières concernées par ces avantages
sont le solaire photovoltaïque et thermique, l’éolien, la géothermie, la petite
hydraulique, la biomasse, la valorisation des déchets et les installations de
cogénération, l’institution d’un certificat de garantie d’origine des équipements et
installations de production d’électricité de source renouvelable, l’instauration d’un
nouveau mécanisme qui fera bénéficier tous les producteurs éligibles des tarifs
d’achat garantis, le producteur d’électricité devant vendre exclusivement l’énergie
aux sociétés de distribution dépendant de la Sonelgaz et respectant un tarif
15
préférentiel dont le seuil est fixé par le ministère de l’Energie sur proposition de la
CREG.
Des mesures incitatives sont prévues par une politique volontariste à travers l’octroi
de subventions pour couvrir les surcoûts induits sur le système électrique national et
la mise .en place d’un fonds national de maîtrise de l’énergie (FNME) afin d’assurer
le financement de ces projets et octroyer des prêts non rémunérés et des garanties
pour les emprunts effectués auprès des banques et des établissements financiers.
Le programme algérien consistait au départ à installer une puissance d’origine
renouvelable de près de 22.000 MW dont 12.000 mégawatts par an dédiés à couvrir
la demande nationale d’électricité et 10.000 MW à l’exportation. D’ici 2030, environ,
30-40% de la production d’électricité destinée à la consommation nationale serait
ainsi d’origine renouvelable.
Le montant de l’investissement public consacré par l’Algérie à la réalisation de son
programme de développement des énergies renouvelables, à l’échéance 2030, qui
était au départ fixé à 60 milliards de dollars s’élèvera, selon le ministère de l’Energie,
à 100 milliards de dollars portant ainsi la capacité à 36.000 Mégawatts. Le problème
qui se pose, cependant, est le suivant : l’Algérie aura-t-elle les capacités financières
et la maîtrise technologique pour éviter les surcoûts ? N’est-il pas préférable de
réaliser ce projet grandiose dans le cadre de l’intégration du Maghreb, pont entre
l’Europe et l’Afrique ?
Une transition politique est également nécessaire
En résumé, l’Algérie est confrontée à l’urgence d’une transition énergétique maîtrisée
s’insérant dans le cadre global d’une transition d’une économie de rente à une
économie hors hydrocarbures. Il faut, excepté pour les secteurs stratégiques, lever la
règle des 49-51% inadaptée à toutes les filières ainsi que toutes les contraintes
bureaucratiques d’environnement qui freinent l’expansion de l’entreprise créatrice de
valeur ajoutée, quelle soit publique ou privée, locale ou internationale.
La transition énergétique est également conditionnée, enfin, par un profond
réaménagement des structures du pouvoir algérien assis sur la rente, assistant un
Etat artificiellement riche, avec le risque - en cas de non-changement de cap socioéconomique et un cours bas des hydrocarbures - d’une aggravation de la pauvreté et
des tensions sociales généralisées.
Abderrahmane Mebtoul, professeur des Universités et expert international en
management stratégique.
16
Energie solaire : L’Algérie à l’heure du photovoltaïque
Source : El Moudjahid Jeudi 25 février 2016
Détentrice de la seconde plus grande réserve de gaz d’Afrique et de la troisième plus
grande réserve de pétrole du continent, l’Algérie a récemment revu à la hausse ses
objectifs d’ici à 2030 en termes d’énergies renouvelables, encourageant une plus
grande diversification de la consommation intérieure. Toutefois, l’énergie solaire qui
fait ses premiers pas a besoin d’être soutenue, et de grands défis nous attendent
dont le défi technologique est sans doute le plus difficile à relever, du moins dans
l’immédiat.
Le soleil veille bien sur nous. Il nous gâte même avec sa générosité, sa chaleur et
ses rayons, sources de vie et d’énergie. C’est carrément notre bonne étoile. Et c’est
aussi et surtout, une énergie verte et peu coûteuse, comparée, à d’autres ressources
tarissables et dont les réserves sont souvent limités.
La solution du solaire se précise
Le soleil est plus qu’un pourvoyeur de lumière ou d’énergie. Aujourd’hui, la solution
solaire se précise, de plus en plus pour devenir l’énergie la plus répandue et la plus
répartie dans le monde. En une année, l’humanité entière consomme 10 milliards de
tonnes équivalent pétrole. Cette quantité représente moins de 3 % de ce que le soleil
nous envoie gratuitement chaque jour. Renouvelable tant que le soleil continuera de
briller. Cette ressource, s’est imposée, ces dernières années comme énergie
renouvelable, à portée de main qui contribue, à la réduction des gaz à effet de serre
d’une part, et la production de l’électricité. Il faut dire que les systèmes
photovoltaïques permettent aujourd’hui de produire en France, à titre illustratif,
environ 190 GWH, correspondant à la consommation électrique de 85.000 habitants.
En fait, la particularité de cette énergie est à l’origine de l’intérêt accru, accordé au
solaire, pas uniquement dans les autres pays, mais, aussi, en Algérie, qui s’oriente,
depuis quelques années, vers cette ressource gratuite et abondante. Détentrice de la
seconde plus grande réserve de gaz d’Afrique et de la troisième plus grande réserve
de pétrole du continent, l’Algérie a récemment revu à la hausse ses objectifs d’ici à
2030, en termes d’énergies renouvelables, encourageant une plus grande
diversification de la consommation intérieure.
Le programme national des énergies renouvelables, visant à produire 37 % de des
besoins nationaux en électricité, à partir de sources d’énergie renouvelable d’ici à
2030, confirme cette nouvelle orientation favorisant l’amélioration de l’efficacité
énergétique à même de contribuer à des économies de 42 milliards de dollars sur 15
ans, avec 60 milliards de dollars d’investissements prévus, sachant que le coût de
17
production actuel d’électricité est très élevé. Il suffit de savoir que le groupe Sonelgaz
enregistre un déficit de 80 milliards de dinars.
Une ressource qui tente de plus en plus
En effet, l’efficacité énergétique intéresse les pouvoirs publics qui réfléchissent d’ores
et déjà, à la période de l’après pétrole.
Les filières du solaire photovoltaïque et éolien sont particulièrement privilégiées et
ce, dans le cadre du programme en question qui se fixe comme objectif la production
de 22.000 MW, pour les besoins du marché national, sur la période 2015-2030, soit,
près du tiers des besoins du pays en électricité, dont plus de 4500 MW à réaliser,
d’ici 2020.
Les capacités en énergies renouvelables seront installées selon les spécificités des
régions du Sud et des hauts plateaux, compte tenu de la disponibilité des espaces et
de l’important potentiel solaire et éolien qui privilégie ces régions. Ce qui se traduira
par l’hybridation des centrales existantes fonctionnant au diesel, contribuant ainsi à
la réduction de la consommation des combustibles fossiles.
Il est également prévu l’électrification des sites épars qui ne peuvent être alimentés
par le réseau conventionnel, sans oublier les régions du littoral et ce, selon la
disponibilité des assiettes de terrain avec l’exploitation de tous les espaces possibles
tels que les toitures et terrasses des bâtiments. Il faut dire que conformément à la
règlementation en vigueur, la réalisation du programme est ouverte aux investisseurs
publics et privés nationaux et étrangers. La mise en œuvre de ce programme
bénéficie de l’apport substantiel et multiforme de l’Etat qui intervient notamment à
travers le Fonds national des énergies renouvelables et cogénération (FNERC),
alimenté par un prélèvement de 1% de la redevance pétrolière.
Un mécanisme d’encouragement basé sur les tarifs d’achats garantis est mis en
place par la réglementation. Ainsi, le producteur d’énergie renouvelable bénéficie de
tarifs d’achats qui sont garantis pour une durée de 20 ans pour les installations en
photovoltaïque et en éolien. Les filières ne bénéficiant pas des tarifs d’achat garantis
seront financées par le FNERC, à hauteur de 50% à 90% du coût de
l’investissement, selon la technologie et la filière retenues.
Ce programme, au-delà de son impact sur l’environnement et l’économie a des
retombées très significatives en termes de création d’emplois, d’industrialisation, de
développement technologique et d’acquisition de savoir-faire, contribuant ainsi à la
croissance économique du pays. Cette démarche est soutenue, faut il, le préciser par
le programme de l’Agence pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de
l’énergie (APRUE) qui s’attelle à intégrer l’efficacité énergétique dans le bâtiment,
dans un souci d’aller vers la maîtrise de la consommation d’énergie des ménages.
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Ce projet pilote baptisé "Ecobât" ayant pour but principal d’évaluer les gains
d’énergie en chauffage et en climatisation est appelé à toucher toutes les wilayas, à
travers une évaluation réelle des gains en énergie, obtenus par les habitations
construites suivant les normes d’efficacité énergétique, comparés à d’autres dans la
même région qui n’ont pas été concernés par les mesures d’efficacité énergétique. Il
s’agit, aujourd’hui, de réduire la consommation de l’énergie par les foyers à travers
les équipements de chauffage, ventilation et climatisation, sachant que ces derniers
consomment entre 16 et 50% de la totalité de l’énergie. Il faut souligner que les
cahiers des charges sont élaborés par l’APRUE et un avis d’appel d’offres sera
incessamment lancé pour concrétiser ce projet, selon des sources de l’APRUE. Une
évaluation de l’efficacité énergétique des logements a, d’ailleurs, été lancée à Djelfa.
Cette opération, à vrai dire, initiée, en 2014, a concerné pas moins de 4.000
logements, ciblés à Mostaganem, avec le concours du ministère de l’Habitat. Il faut
souligner que la réhabilitation thermique des habitations assure un gain de 63
millions de tonnes équivalent pétrole, qui représente la somme de 42 milliards de
dollars, en sus de la réduction des émissions de gaz de situées autour de 163
millions de tonnes de CO2. Le directeur général de l’APRUE a annoncé, récemment
que la mise en œuvre du programme national de développement de l’efficacité
énergétique conduira à l’isolation thermique de 100.000 logements par an, la
réduction 200 millions de tonnes de CO2.
La SKTM s’y investit à fond
Shariket el kahraba wa el takat el moutadjadida, filiale du Groupe Sonelgaz, a été
créée, en 2013, dira, le PDG, de cette dernière, M. Boulakhras Chahar, pour
l’exploitation des réseaux d’énergie électrique isolés du Sud, c’est à dire la
production d’électricité en conventionnel, le développement des infrastructures
électriques du parc de production des réseaux isolés du Sud, de l’Engineering, de la
maintenance et de la gestion des centrales électriques relevant de son champ de
compétence, la commercialisation de l’énergie produite pour les filiales de distribution
notamment après le déploiement des énergies renouvelables sur les réseaux
interconnectés. En d’autres termes, la concrétisation du programme national de
développement des énergies renouvelables, à travers tout le territoire. Pari tenu,
pour cette entreprise qui avait réussi aux populations du Sud, un été 2013, sans
coupures, avec un programme d’urgence, mis en place, pour parer à toute
éventualité. Le premier responsable de la SKTM, expliquera que l’été 2013 a été
marqué par un apport en puissance additionnelle de 121,3 MW soit, 101MW en
Turbines à gaz mobiles, 20,3 MW en groupes diesel et 22 MW de capacité récupérée
grâce un plan de maintenance, ramenant la capacité totale des réseaux isolés du
Sud à 336 MW, alors que la puissance maximale appelée dans ces mêmes régions
ne dépassent point les 208 MW, ce qui a permis d’assurer une période estivale sans
délestage. Cet effort est maintenu pour couvrir la puissance maximale appelée pour
19
l’été 2014, par l’apport en puissance additionnelle de l’ordre de 200,5 MW, en plus
d’une réserve tampon. La même année a été marquée également par, la mise en
service de la centrale expérimentale de Ghardaïa, ainsi que la ferme éolienne
d’Adrar. La SKTM qui multiplie ses actions, au grand Sud, a reçu le prix du meilleur
opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables, en 2015.
Industriels et formateurs se ruent sur l’option du solaire
C’est un fait. Le solaire fait chavirer, aujourd’hui, les industriels qui se lancent dans la
fabrication des panneaux photovoltaïques. L’espoir d’aller vers un mode énergique,
basé sur le renouvelable est désormais permis, avec l’entrée en lice de Condor
Électroniques, l’ENIE, déterminée aujourd’hui, à prendre le train des énergies
propres, et ce à travers l’investissement dans ce domaine. Condor, a, en effet,
investit 938 millions de dinars dans l’énergie solaire. Son siège situéedans la zone
industrielle de la ville de Bordj Bou Arréridj qui emploie aujourd’hui, prés de 5.000
travailleurs. Condor ne s’arrête pas là. Bien au contraire, elle va plus loin,
s’engageant dans un partenariat avec la société américaine ENKI technologie
s’inscrivant dans une démarche qui lui permet de s’approprier les dernières
innovations technologiques dans le domaine de l’énergie solaire. Une convention a
été signée dans ce sens, en 2014 un partenariat avec cette entreprise américaine,
située en Californie pour le développement de modules photovoltaïques
spécifiquement conçus pour le climat de la zone MENA (Moyen Orient et Nord
Afrique). Le processus innovant consiste, notamment, à développer des couches qui
réduisent l’adhérence des poussières et du sable tout en améliorant la durée de vie
des modules photovoltaïques. L’alternative du solaire, aujourd’hui, pour un pays,
dont la durée d’insolation sur la quasi totalité du territoire national dépasse les 2.500
heures annuellement et peut atteindre les 3.900 heures, dans les Hauts plateaux et
Sahara, fait que la carte de la formation a été élargie, ces dernières années, au
solaire photovoltaïque et aux énergies renouvelables de manière générale, d’autant
plus que le photovoltaïque peut réduire de 35 à 80% la facture énergétique du
consommateur.
Le solaire dans les écoles de formation
Le directeur de la GMCE d’Oran, l’une des premières écoles, dédiées aux métiers du
solaire, M. Mohamed Bendjabbar, contacté à ce sujet, dira que l’Énergie solaire est
un créneau émergent qui nécessite un savoir-faire et une maîtrise des produits
spécifiques, à même de garantir la fiabilité des installations qui dépendent fortement
de la qualité de leur mise en œuvre. Il ajoutera également que son établissement
l’Ecole assure la formation des de consultants, de managers et de techniciens,
chargés de l’installation des panneaux photovoltaïques. "Nous organisons des
sessions de formation à la demande", insistera-t-il, avant d’jouter que l’Ecole propose
un cursus adapté aux compétences de chacun, constitué de modules théoriques et
pratiques où l’installateur est accompagné, pas à pas, dans sa première installation.
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M. Bendjabbar, évoquant l’intérêt suscité par cette spécialité, mettra en exergue,
d’emblée, l’évolution du nombre de formés, dans ce domaine qui est passé de 53, en
2013, à 108, en 2014, puis 187, en 2015, portant ainsi, à 381, le nombre de
consultants, managers et autres, formés dans ce domaine, représentant
respectivement des ratios de 15,23%, 31,03% et 53,45%, par rapport l’effectif formé
par la GMCE.
Une chose est sûre, le solaire photovoltaïque est à même de remplacer carrément
les énergies conventionnelles qui ont une durée de vie limitée, sans parler de leur
impact sur l’environnement.
21
Le programme national des énergies renouvelables placé au rang de priorité
nationale
Source : APS du Mardi 23 février 2016
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réaffirmé lundi l’engagement
de l’Etat de poursuivre la mise en oeuvre du programme national de développement
des énergies renouvelables, en le plaçant au rang de "priorité nationale".
A cet effet, le président Bouteflika, qui a présidé un Conseil restreint consacré à la
politique nationale dans le domaine du gaz, a donné des directives pour la poursuite
et la dynamisation de ce programme adopté au Conseil des ministres en mai 2015,
soulignant que ce programme doit être considéré comme une priorité nationale.
Le chef de l’Etat, a rappelé, à cette occasion, que le développement des énergies
renouvelables "est à même de prolonger durablement l’indépendance énergétique de
notre pays et de générer aussi une dynamique de développement économique dans
son sillage".
Le programme national actualisé de développement des énergies renouvelables qui
avait été adopté lors du Conseil des ministres du 24 mai 2015, prévoit une
production d’ici à 2030 de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable,
notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW
supplémentaires à exporter, rappelle-t-on.
Ce qui correspond à 27% de la production globale d’électricité d’ici 2030 et le double
de la capacité actuelle du parc national de production d’électricité.
En conséquence, il en résultera, à l’horizon 2030, un déploiement à plus grande
échelle du photovoltaïque et de l’éolien accompagné, à moyen terme, de la
production d’énergie à partir du solaire thermique, ainsi que l’intégration de la
cogénération, de la biomasse et de la géothermie, selon des projections officielles.
Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de prés de 300
milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront orientés vers
l’exportation et rapporteront à l’Etat d’importants revenus supplémentaires.
Des investissements de l’ordre de 120 milliards de dollars sont nécessaires pour
atteindre cet objectif.
En outre, jusqu’à 300.000 postes d’emplois directs et indirects devraient être générés
à la faveur de la mise en oeuvre de ce programme.
En 2015, 14 centrales électriques photovoltaïques totalisant une capacité installée de
268 mégawatts (MW) ont été mises en service dans les Hauts Plateaux et le sud du
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pays, pour un coût global de 70 milliards de DA, alors que chacune de ces centrales
a permis de créer au moins 250 emplois.
Elles s’ajoutent ainsi à l’unité hybride de Hassi R’mel (150 MW), mise en service en
2011, et à la ferme éolienne d’Adrar (10 MW) ainsi qu’à la centrale solaire
expérimentale de Ghardaïa (1,1 MW). Ces deux dernières installations ont été
réceptionnées en juillet 2014.
Sur le même chapitre, le chef de l’Etat a ordonné la poursuite des efforts de
rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz
naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité.
En effet, les pouvoirs publics se sont fixés l’objectif de réaliser un gain financier de 42
milliards de dollars à l’horizon 2030 avec une réduction de 9% de la consommation
d’énergie à la faveur de la mise en oeuvre du programme national de développement
de l’efficacité énergétique.
De même, la mise en oeuvre de ce programme conduira, notamment, à l’isolation
thermique de 100.000 logements par an ainsi qu’à la conversion au GPL de plus d’un
(1) million de véhicules particuliers et de plus de 20.000 autobus, en même temps
que seront créés plus de 180.000 emplois.
La pétrochimie a été aussi évoquée par le président de la République qui a chargé le
gouvernement d’accorder une importance particulière au développement de cette
activité dont l’objectif principal est de doubler les capacités nationales de raffinage
pour atteindre une production de près de 60 millions de tonnes de produits pétroliers
à l’horizon 2019.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de renforcer la production
nationale de gaz naturel pour répondre à une demande interne en constante hausse,
mais aussi maintenir ses engagements contractuels avec ses partenaires
énergétiques.
Dans ce sens, le président Bouteflika a ordonné la poursuite et l’intensification de la
prospection des ressources en gaz naturel, insistant également sur le respect des
plannings d’amélioration des capacités de production des gisements déjà en cours
d’exploitation.
Selon des chiffres avancés récemment par Sonatrach, l’Algérie dispose actuellement
d’un potentiel de 16.000 milliards de M3 de gaz conventionnel et de 20.000 milliards
de M3 de gaz non conventionnel.
Toutefois, le déclin des prix du gaz, indexés au pétrole, ainsi que l’arrivée de
nouveaux producteurs sur le marché constituent les principaux enjeux auxquels
23
l’Algérie devra faire face en faisant preuve de pragmatisme pour s’adapter à la
situation, d’après des experts.
24
Le président Bouteflika ordonne "la poursuite des efforts de rationalisation de
la consommation d'énergie''
Source : APS du Lundi 22 Février 2016
ALGER- Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a ordonné, lundi à
Alger, "la poursuite des efforts de rationalisation de la consommation nationale
d'énergie", indique un communiqué de la présidence de la République.
Le président de la République, qui a présidé un Conseil restreint consacré à la
politique nationale dans le domaine du gaz a ordonné, à l’issue du débat, "la
poursuite des efforts de rationalisation de la consommation nationale d’énergie en
général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité",
précise la même source.
Lors de ce conseil, le président Bouteflika, a mis l'accent, dans ce sens, sur le fait
que "le développement des énergies renouvelables est à même de prolonger
durablement l’indépendance énergétique de notre pays et de générer aussi une
dynamique de développement économique dans son sillage".
A cette occasion, il a donné également, des directives pour la poursuite et la
dynamisation du programme de développement des énergies renouvelables adopté
au Conseil des ministres en mai 2015", soulignant que "ce programme doit être
considéré comme une priorité nationale".
Le Président de la République a également "chargé le gouvernement d’accorder une
importance particulière au développement de la pétrochimie", selon la même source.
25
Le développement du concept d’éco-citoyen est primordial
Source : APS du Samedi 20 février 2016
Le développement du concept éco-citoyen (citoyen écologique) est devenu plus que
primordial en Algérie eu égard au rôle déterminant que joue le citoyen dans la
protection de l’environnement et le développement durable, a affirmé, samedi à
Oran, un Professeur à l’université de Paris et partenaire de l’équipe "formationrisque" de l’université d’Oran "Ahmed Ben Bella".
S’exprimant lors du forum "Université, collectivités locales", organisée par l’équipe
citée en collaboration avec l’université de Sidi Bel-Abbes, Aziz Belkhatir a souligné
"qu’aucun programme, ni stratégie de développement durable ne verra de succès sur
le terrain sans la contribution efficace et efficiente du citoyen qui devra connaître ses
devoirs et ses obligations en matière de protection de l’environnement".
Le rôle du citoyen est d’agir de manière respectueuse envers l’environnement et de
prendre conscience que chacun de ses actes au quotidien a une incidence.
Il s’agit à travers cette notion de promouvoir les gestes responsables de
l’environnement, comme le covoiturage, l’usage modéré de l’eau, la limitation des
déplacements en avion, le contrôle de l’usage des appareils électriques
domestiques, l’auto tri sélectif (...), a-t-il expliqué.
"Le rôle du citoyen dans la préservation de l’environnement est primordial, car c’est à
lui qu’incombe la mise sur pied de toute stratégie ou programme gouvernemental, et
de ce fait il a une part de responsabilité de son succès ou son échec", a déclaré le
même conférencier.
"Il est facile d’adopter des gestes simples, apprendre à économiser et à partager de
manière équitable les ressources de l’environnement et à tenir compte des facultés
limitées de la terre à absorber les déchets et les pollutions", a-t-il ajouté.
Dans ce même cadre, M. Belkhatir a abordé la contribution de l’Algérie lors du
sommet de Paris sur le changement climatique "COP 21" où il a été question
d’exposer les propositions de l’Algérie et d’autres pays sur l’atténuation des
émissions de gaz à effet de serre.
A ce titre, le programme national de l’efficacité énergétique (2016-2030) a été
présenté par le Gouvernement algérien à ce sommet. Un programme très ambitieux
et prometteur, qualifié par le même expert.
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L’adoption par le Gouvernement du programme national sur l’efficacité énergétique
(PNEE) à l’horizon 2030 réaffirme cette dernière comme priorité.
La réalisation de ce programme par une diversité d’actions et de projets devra
favoriser l’émergence, à terme, d’un marché durable de l’efficacité énergétique en
Algérie, a-t-il affirmé.
Ce programme, qui sera lancé en 2016, consacrera l’isolation thermique de 100.000
logements par an, la diffusion de 10 millions de lampes à basse consommation et la
conversion de 1.3 million de véhicules en GPL (gaz de pétrole liquéfié) à l’horizon
2030.
D’un montant de 900 milliards DA dont 54% assurés par l’Etat, les projets du PNEE
permettront a l’Algérie d’économiser 93 millions TEP (tonnes équivalents pétrole),
d’éviter l’émission de 200 millions TEP de CO2 et de créer près de 180.000 postes
d’emploi d’ici 2030.
Ce forum est organisé en deux rencontres, celle d’Oran, dédiée au "Plan de
développement durable" et les engagements de l’Algérie dans ce sens. Et celle de
Sidi Bel Abbes, dimanche, qui sera centrée sur la gouvernance face aux
changements climatiques.
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Formation professionnelle : Nouvelle spécialité dans le domaine de l’efficacité
énergétique et l’automatisme industriel
Source : APS du Vendredi 19 février 2016
Trois (3) nouvelles spécialités seront introduites
lors de la nouvelle rentrée professionnelle,
session février 2016, avec pour objectif
l’ouverture
d’opportunités
d’emplois
aux
stagiaires, a-t-on appris auprès du ministère de
la
Formation
et
de
l’Enseignement
professionnels.
Il s’agit de la formation en géologie minière, en traitements des matériaux et en
efficacité énergétique et automatisme industriel, selon un document du ministère
dont l’APS a obtenu une copie.
Dans le même contexte, le secteur opte pour renforcer également, les offres de
formation dans les métiers lies aux domaines des énergies renouvelables, du
bâtiment et travaux publics (BTP), de l’hôtellerie et tourisme, ainsi que de la
mécanique et l’art graphique.
Par ailleurs, le document révèle qu’"environ 100.000 stagiaires se sont déjà inscrits
pour cette nouvelle session qui débutera le 28 février, au moment où la tutelle table
sur 265.500 postes de formation".
Le ministère prévoit également l’ouverture, lors de cette session, de 11 Centres de
formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) et de 5 nouveaux instituts
nationaux de formation et d’enseignement professionnels.
Il est également prévu l’ouverture de 168.147 postes de formation, 98.000 postes
d’apprentissage et de 7.500 postes de formation à distance.
A noter que la campagne d’information lancée 24 janvier dernier s’achèvera avec la
clôture des inscriptions demain samedi.
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Energies renouvelables : production de 4500 mégawatts à l’horizon 2020
Source : Maghreb Emergent du Lundi 15 février 2016
L’Algérie produira 4500 mégawatts d’électricité à partir d’énergies
renouvelables à l’horizon 2020, a indiqué dimanche à Tizi-Ouzou le
ministre de l’Energie, Salah Khebri.
L’entreprise Sonelgaz gère un programme de 400 mégawatts qui est en
cours de réalisation, a affirmé le ministre, soulignant qu’à ce jour 84
mégawatts sont déjà opérationnels et que d’ici à juin ou juillet prochains
cette capacité sera porté à près de 400 mégawatts, observant que "le
programme des énergies renouvelables est très avancé en Algérie".
M. Khebri a rappelé que le programme national des énergies
renouvelables adopté par le conseil des ministres le 24 mai 2015 prévoit
la mise en place de 22 000 mégawatts à l’horizon 2030 ce qui va
représenter 25% de la production nationale d’électricité.
Le dispositif juridique qui permet aux investisseurs privé nationaux et
étrangers d’investir dans ce programme est mis en place et des contacts
ont eu lieu avec des wilayas notamment celles des Hauts Plateaux et du
Sud pour dégager de sites devant recevoir les équipements nécessaires
(panneaux solaires). Un appel à manifestation d’intérêt national et
international sera lancé incessamment, a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Energie qui a effectué une visite de travail à Tizi-Ouzou, a
relevé que cette wilaya jouit d’une bonne couverture énergétique avec
98% de raccordement au réseau électrique et 70% de pénétration au gaz
naturel. Ce dernier taux, qui dépasse de loin la moyenne nationale qui est
de 65%, atteindra les 98% à la fin des programmes inscrits au profit de la
wilaya, ce qui fera classer Tizi-Ouzou, a-t-il dit, première à l’échelle
nationale en matière de raccordement au gaz naturel.
Le ministre a salué les efforts des autorités locales pour concrétiser le
programme de raccordement au gaz naturel à travers toute la wilaya, à
l’instar de la localité de Mekla où il a procédé à la mise en service du gaz
au profit de 1800 foyers.
M. Khebri qui a visité le centre de reconversion de Naftal, a relevé avec
satisfaction la hausse, depuis janvier dernier, des demandes de
reconversion des véhicules à essence vers le GPLC à la faveur des
augmentations dictées par la loi de finance 2016 et ce en raison du prix
29
bas du GPLC qui est de 9 DA/litre, alors que celui de l’essence est de 32
DA/litre.
Il a observé que la politique de son département est de réduire la
consommation d’essence au profit du GPLC rappelant que l’Etat accorde
une aide de 25 000 DA au profit des professionnels (chauffeurs de taxis)
pour l’acquisition de kit de reconversion.
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Investissement dans le secteur de l’énergie : Le gouvernement compte sur le
privé national
Source : le temps d’Algérie Mercredi 10 février 2016
Le gouvernement compte énormément sur les entreprises algériennes, y compris
celles du secteur privé, pour investir dans l’énergie. Le ministre de l’Energie a réitéré
cet engagement hier, lors d’une réunion avec la délégation de la Confédération
algérienne du patronat (CAP) conduite par Boualem M’rakech.
En effet, Salah Khebri, qui recevait au siège du ministère les membres de la CAP, a
exprimé la disponibilité du gouvernement à ouvrir le secteur aux investissements
privés nationaux voulant profiter de diverses opportunités dans le domaine des
hydrocarbures. La réunion avec la CAP, qui a été initiée par le département de
l’Energie, fait partie du programme du ministère. Celui-ci avait déjà reçu une
délégation du Forum des chefs d’entreprise, à sa tête le président Ali Haddad, le
président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib
Yousfi, ainsi que des ambassadeurs des Etats-Unis d’Amérique, de GrandeBretagne et d’Inde. Le ministre a présenté, lors de ces réunions, les projets du
développement du secteur et les possibilités de partenariat
Selon M’rakech, qui s’est exprimé au "Temps d’Algérie", la rencontre avec les cadres
du ministère de l’Energie a permis d’évoquer les opportunités d’investissements,
notamment dans les projets de raffinage, de GPL, d’huiles de moteur et de
fabrication de pièces de rechange. Khebri a présenté aussi les opportunités offertes
au privé national dans les domaines de l’amont, de la pétrochimie et des énergies
renouvelables. "Nous avons salué et remercié le ministre pour cette convocation qui
honore la Confédération, d’autant plus que nous avons toujours exprimé notre
disponibilité à contribuer au développement économique du pays", a confié
M’rakech, soulignant que la CAP est forte de 15 fédérations agréées au niveau
national, représentant différents secteurs d’activité dont celui des énergies et des
hydrocarbures.
Il a été convenu, selon le président de la CAP, de travailler sur la base de
propositions écrites avec la présentation de projets d’investissements dans
différentes filières du secteur. Le ministère de l’Energie est également disposé à
fournir les besoins du secteur de manière à orienter les opérateurs algériens voulant
saisir cette opportunité. La CAP compte solliciter ses représentants et membres,
surtout ceux activant dans la région de Hassi Messaoud, afin de faire des
propositions concrètes. "Nous avons de la compétence et des entreprises qui
peuvent prendre en charge les besoins du secteur. Il ne reste qu’à passer à l’action",
31
assure M’rakech, affirmant au passage que la conjoncture économique actuelle ne lui
fait pas peur.
"Il faudrait saisir cette opportunité de crise pour diversifier notre économie et réduire
notre dépendance des revenus pétroliers", a estimé notre interlocuteur. Cependant, il
a insisté sur la prise de "bonnes décisions", entre autres l’amélioration du classement
de l’Algérie dans le Doing Business de la Banque mondiale et les réformes du
secteur bancaire. "Les finances sont les véritables leviers du développement
économiques. Sans des banques performantes et bien organisées, on ne pourra rien
faire", a tenu à souligner le président de la CAP, persuadé que "l’Algérie va relever le
défi".
Farouk B., Le Temps d’Algérie
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Construction 21 : Plateforme internationale des villes durables
Source : site R20 du Samedi 6 février 2016
Présentation et lancement de la plateforme Construction 21 Algérie
La plateforme Construction21 Algérie est officiellement opérationnelle. Monsieur
Abdelghani Zaalene, Wali d’Oran en a donné le coup d’envoi le 17 novembre 2015 à
partir de la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d’Industrie de
l’Oranie (CCIO). Le président de la CCIO a co-présidé cet évènement en compagnie
du directeur du R20 MED.
Outre la présence de Mme Véronique Pappe, co-directrice de Construction21
International, de nombreuses personnalités locales et nationales étaient présentes à
cette cérémonie : des élus locaux, des responsables de l’administration locale, des
universitaires, des architectes, des entrepreneurs, des promoteurs et d’autres
personnes intéressées par l’écoconstruction, étaient également présents.
Construction21 est un média ayant un rayonnement international et qui est dédié
exclusivement au bâtiment durable et au partage de bonnes pratiques. Soutenue par
l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et l’ONG
Internationale R20 (Regions of Climate Action), Construction21 est une solution
média qui contribue aussi à atteindre les objectifs environnementaux et économiques
locaux et mondiaux intervenant ainsi dans le cadre de la promotion de l’économie
verte et à agir ainsi contre le dérèglement climatique.
Onzième plateforme nationale du type à être en ligne, la plateforme "Construction21
Algérie" est portée par le "Pôle de Promotion de l’écoconstruction d’Oran" regroupant
des institutions et des opérateurs publics et privés qui s’inscrivent dans la démarche
de l’efficacité énergétique dans le bâtiment et de la construction durable. La mise en
ligne et l’animation de ce média font partie des objectifs tracés par le pôle. Il est
l’aboutissement logique d’une série d’activités dédiées à l’écoconstruction,
particulièrement, dans sa partie communication et information. Construction21.dz
devient, ainsi, la partie numérique du pôle. Elle sera animée et portée, non
seulement par les membres du pôle, mais également, par un groupe de contributeurs
(early adopters) qui possèdent des profils variés, avec un point commun : leur intérêt
pour promouvoir et développer la construction durable en Algérie.
City21 est le nom d’une autre plateforme qui sera bientôt mise en ligne et qui sera
dédié à la ville durable. Oran a été sélectionnée comme étude de cas dans la mise
en place d’une politique conforme aux objectifs de développement durable et aux
engagements de l’Algérie à la CoP21
Les Early adopters ou les futurs contributeurs des plateformes Construction21
et City21
33
En marge du lancement officiel de Construction21.dz, un atelier de formation destiné
aux futurs contributeurs (early adopters) de cette plateforme s’est tenu, le 16
novembre 2015, au siège du R20 MED. L’atelier a été animé conjointement par
Mme Véronique Pappe, co-directrice de Construction21 international, et
M.Abderrahmane Zidane, membre fondateur du pôle chargé de la formation et
animateur de la plateforme. L’atelier a vu la participation d’une quinzaine de
participants de différents profils (entreprises de réalisation, architectes,
Universitaires) venus de diverses régions du pays (Oran, Alger, Blida, Batna,
Tlemcen). L’atelier a porté sur l’animation et l’enrichissement des différentes
rubriques de la plateforme : Articles et agendas, communautés, forum, etc. Un
tutoriel détaillé a été remis aux contributeurs à la fin de la formation.
Convention de collaboration entre le R20 MED et l’APRUE
L’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation dans l’Utilisation de
l’Énergie (APRUE) est une institution, sous tutelle du Ministère de l’Énergie,
incontournable dans tout projet ou action visant la maîtrise et l’économie d’énergie
en Algérie.
Suite aux échanges qui ont eu lieu depuis plusieurs mois, une convention de
collaboration entre le R20 MED et l’APRUE a été signée le 9 septembre 2015,
touchant aux domaines de l’information, de la formation, des projets et de toute
action commune pouvant promouvoir l’efficacité énergétique, et, en particulier, celles
touchant aux domaines du bâtiment et de l’éclairage public. Depuis cette date,
l’APRUE et le R20 MED se sont retrouvés ensemble dans diverses manifestations : à
Alger du 4 au 7 octobre 2015 à l’atelier organisé par l’APRUE sur le système MRV
dans le bâtiment, à Oran du 20 au 22 octobre 2015 lors de l’atelier organisé par le
R20 MED sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment, et à Sidi-Bel-Abbès le 8
décembre 2015 à l’occasion d’une journée, organisée par l’APRUE, dédiée au projet
CES MED de l’Union Européenne.
34
Un pas vers la diminution des émissions de gaz à effet de serre
Source : HORIZONS du Mercredi 3 février 2016
Devenue l’un des grands enjeux de l’heure, l’efficacité énergétique commence à être
prise au sérieux par les pouvoirs publics. Baisse des prix du pétrole oblige, ce
nouveau concept vise à faire des économies d’énergie, notamment dans le bâtiment.
Dans cette optique, les participants au séminaire national sur l’efficacité énergétique
dans le bâtiment, organisé hier à Alger par l’Agence nationale pour la promotion et la
rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) en collaboration avec l’Agence
française de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (Ademe) ont souligné
l’importance de réduire la consommation de l’énergie par les foyers à travers les
équipements de CVC (chauffage, ventilation et climatisation). Et pour cause, ces
derniers consomment entre 16 et 50% de la totalité de l’énergie. "Il y a des matériaux
comme le liège et le polyester et le chauffage solaire dont les retombées sont
indéniables sur la maîtrise de la consommation de l’énergie", a rappelé le directeur
général de l’Aprue, Mohamed Saleh Bouzriba, aux représentants des institutions
nationales concernées par la construction, des centres de recherche, des promoteurs
immobiliers et des bailleurs de fonds nationaux. Dans ce sillage, il a souligné que le
programme d’efficacité énergétique à l’horizon 2030 "nous permet de nous engager
résolument sur l’efficacité du programme Ecobât (économie en batiment)", observant
que des techniques et des matériaux locaux sont disponibles afin de développer une
industrie des isolants et atteindre ce but. Une évaluation de l’efficacité énergétique
des logements a, d’ailleurs, été lancée à Djelfa. L’opération a commencé en 2014 et
s’est déroulée toute l’année pour respecter la saisonnalité ou tout au moins l’hiver et
l’été afin de mesurer l’utilisation de l’énergie. Le DG de l’Aprue note qu’étant donné
l’importance du bâtiment considéré comme secteur stratégique, le programme
Ecobât a la particularité de prendre en considération toutes les zones climatiques du
pays que ce soit au sud, au littoral ou dans les Hauts-Plateaux. Ce programme a
touché également la wilaya de Mostaganem où 4.000 logements seront ciblés par
l’opération avec le concours du ministère de l’Habitat.
De son côté, le représentant du ministère de l’Energie, Mohamed Benadim, a fait
valoir l’importance de la maîtrise de l’énergie en termes de gain d’énergie et de
cessation des émissions des gaz à effet de serre. "La réhabilitation thermique des
habitations assure un gain de 63 millions de tonnes équivalent pétrole qui
représentent la somme de 42 milliards de dollars et réduit les émissions de gaz de
l’ordre de 163 millions de tonnes de CO2", a-t-il expliqué. En pratique, il s’agit, selon
le DG du Centre national d’études et de recherche intégrées du bâtiment (Cnerib),
Hamid Afra, de "promouvoir les matériaux locaux non énergivores". Dans ce sillage,
il a signalé que la mise en œuvre du programme national de développement de
l’efficacité énergétique conduira à l’isolation thermique de 100.000 logements par an,
la réduction 200 millions de tonnes de CO2 et la création de 180.000 emplois. Le
35
représentant d’Ademe, Thierry Meraud, qui a rappelé que la Méditerranée est une
aire géographique de l’énergie, a estimé nécessaire de s’engager pour l’exploitation
de cette énergie à travers le photovoltaïque. Une démarche impérative d’autant
qu’"en dix ans, la demande en énergie de la région a doublé et triplera d’ici à 2040".
Meraud a insisté sur la poursuite des accords de coopération signé entre l’Ademe et
l’Aprue en 2013, renforcés par un plan d’action pour la période 2015-2017 afin de
consolider les activités de l’observatoire de l’efficacité énergétique et la poursuite de
la formation des auditeurs énergétiques en bâtiment. Il a annoncé, en outre, la tenue,
à Alger, d’un séminaire sur la transition énergétique en Méditerranée les 17 et 18 mai
prochain.
36
Séminaire national sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment
Source : Site web APRUE du Mardi 2 février 2016
Dans le cadre de ses missions, l’APRUE organise en collaboration avec l’Agence
Française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), un séminaire
international sur l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment le mardi 02 et
mercredi 03 février 2016 à l’hôtel Hilton – Alger.
Cette rencontre regroupera les institutions nationales concernées par le domaine de
la construction (ministères, centres de recherche, agences.), les acteurs
internationaux (Agences de maîtrise de l’énergie, associations.), les entreprises de
production et de réalisation œuvrant pour une meilleure maîtrise de l’énergie dans le
domaine du bâtiment (Promoteurs immobiliers, producteurs, entreprises de
réalisation, équipementiers installateurs.) ainsi que les bailleurs de fonds nationaux (
banques et institutions financières).
Pour rappel, le secteur du bâtiment est l’un des secteurs dont la consommation a un
impact significatif sur la consommation globale d’énergie du pays soit 42% de la
consommation finale.
Le programme d’efficacité énergétique proposé pour ce secteur stratégique vise à
terme, à réduire substantiellement la consommation liée au chauffage et à la
climatisation des logements, à créer les conditions favorables pour l’émergence
d’une industrie locale d’équipements et de matériaux contribuant à l’efficacité
énergétique et enfin à contribuer à la création de l’emploi.
Ce séminaire sera l’occasion de passer en revue la réglementation thermique du
bâtiment en vigueur, d’entrevoir à la lumière des échanges avec nos partenaires,
toutes les pistes et les solutions possibles pour une prise en charge de l’ensemble
des volets intéressant l’efficacité énergétique dans le bâtiment et donner de la
visibilité aux investisseurs potentiels par rapport aux filières susceptibles d’être
industrialisées en Algérie.
Les thématiques qui y seront abordées porteront notamment sur :
Le modèle énergétique national mis en place pour la promotion de l’efficacité
énergétique dans les domaines du bâtiment et de la construction,
L’expérience et les perspectives de la politique française et européenne dans le
domaine
de
l’efficacité
énergétique
dans
le
bâtiment,
Le renforcement du cadre réglementaire national de l’efficacité énergétique dans le
bâtiment,
Le développement de filières de matériaux isolants et d’équipements
énergétiquement
efficaces
37
Les outils et mécanismes de financement de l’efficacité énergétique dans le
bâtiment.
APRUE
38
L’efficacité énergétique dans le bâtiment
Un pas vers la diminution des émissions de gaz à effet de serre
Source : Horizons du 2 février 2016
Les Algériens Devenue l’un des
grands enjeux de l’heure, l’efficacité
énergétique commence à être prise au
sérieux par les pouvoirs publics. Baisse
des prix du pétrole oblige, ce nouveau
concept vise à faire des économies
d’énergie,
notamment
dans
le
bâtiment. Dans cette optique, les
participants au séminaire national sur
l’efficacité
énergétique
dans
le
bâtiment, organisé hier à Alger par
l’Agence nationale pour la promotion et
la rationalisation de l’utilisation de
l’énergie (Aprue) en collaboration avec l’Agence française de l’environnement et de
maîtrise de l’énergie (Ademe) ont souligné l’importance de réduire la consommation
de l’énergie par les foyers à travers les équipements de CVC (chauffage, ventilation
et climatisation). Et pour cause, ces derniers consomment entre 16 et 50% de la
totalité de l’énergie. « Il y a des matériaux comme le liège et le polyester et le
chauffage solaire dont les retombées sont indéniables sur la maîtrise de la
consommation de l’énergie », a rappelé le directeur général de l’Aprue, Mohamed
Saleh Bouzeriba, aux représentants des institutions nationales concernées par la
construction, des centres de recherche, des promoteurs immobiliers et des bailleurs
de fonds nationaux. Dans ce sillage, il a souligné que le programme d’efficacité
énergétique à l’horizon 2030 « nous permet de nous engager résolument sur
l’efficacité du programme Ecobât (économie en batiment) », observant que des
techniques et des matériaux locaux sont disponibles afin de développer une industrie
des isolants et atteindre ce but. Une évaluation de l’efficacité énergétique des
logements a, d’ailleurs, été lancée à Djelfa. L’opération a commencé en 2014 et s’est
déroulée toute l’année pour respecter la saisonnalité ou tout au moins l’hiver et l’été
afin de mesurer l’utilisation de l’énergie. Le DG de l’Aprue note qu’étant donné
l’importance du bâtiment considéré comme secteur stratégique, le programme
Ecobât a la particularité de prendre en considération toutes les zones climatiques du
pays que ce soit au sud, au littoral ou dans les Hauts-Plateaux. Ce programme a
touché également la wilaya de Mostaganem où 4.000 logements seront ciblés par
l’opération
avec
le
concours
du
ministère
de
l’Habitat.
De son côté, le représentant du ministère de l’Energie, Mohamed Benadim, a fait
valoir l’importance de la maîtrise de l’énergie en termes de gain d’énergie et de
cessation des émissions des gaz à effet de serre. « La réhabilitation thermique des
habitations assure un gain de 63 millions de tonnes équivalent pétrole qui
représentent la somme de 42 milliards de dollars et réduit les émissions de gaz de
l’ordre de 163 millions de tonnes de CO2 », a-t-il expliqué. En pratique, il s’agit, selon
le DG du Centre national d’études et de recherche intégrées du bâtiment (Cnerib),
Hamid Afra, de « promouvoir les matériaux locaux non énergivores ». Dans ce
sillage, il a signalé que la mise en œuvre du programme national de développement
39
de l’efficacité énergétique conduira à l’isolation thermique de 100.000 logements par
an, la réduction 200 millions de tonnes de CO2 et la création de 180.000 emplois. Le
représentant d’Ademe, Thierry Meraud, qui a rappelé que la Méditerranée est une
aire géographique de l’énergie, a estimé nécessaire de s’engager pour l’exploitation
de cette énergie à travers le photovoltaïque. Une démarche impérative d’autant
qu’« en dix ans, la demande en énergie de la région a doublé et triplera d’ici à
2040 ». Meraud a insisté sur la poursuite des accords de coopération signé entre
l’Ademe et l’Aprue en 2013, renforcés par un plan d’action pour la période 2015-2017
afin de consolider les activités de l’observatoire de l’efficacité énergétique et la
poursuite de la formation des auditeurs énergétiques en bâtiment. Il a annoncé, en
outre, la tenue, à Alger, d’un séminaire sur la transition énergétique d’un séminaire
sur la transition énergétique en Méditerranée les 17 et 18 mai prochain.
Souhila Habib
40
Vers moins de 30% de consommation énergétique dans le bâtiment
Source : Eco news du 2 février 2016
0commentaireLa 1ère expérience
effectuée sur un pro
Une réduction de 63 millions de
tonnes équivalent pétrole d’ici
2030 de la consommation
énergétique dans le bâtiment et
son remplacement par d’autres
sources d’énergie permettra
une réduction de 30% de la
consommation actuelle.
Dans le cadre du programme national consacré à la réduction énergétique, l’Algérie
se permettra la récupération des quantités de gaz à l’exportation de plus de 300
millions de mettre cubes. Une réduction à effet de serre à hauteur de 193 millions de
tonnes est aussi possible», a indiqué Rachedi Menadi, responsable du département
du développement de l’énergie au sein du ministère de l’Energie, lors de son
intervention, aujourd’hui à Alger, à l’occasion d’un « séminaire national sur l’efficacité
énergétique dans le bâtiment ».
L’objectif principal du programme, signale ce responsable, est de réduire, d’une
manière qualitative, la consommation nationale de l’énergie à un niveau qui permette
des investissements rationnels en termes de production. Mobiliser tous les acteurs
du bâtiment autour de la dimension efficacité énergétique, c’est le défi des
prochaines décennies, estime Mohamed Salah Bouzriba, président de l’agence
nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE).
« Le bâtiment reste un grand secteur de consommation de l’énergie. A la faveur de
l’ouverture de ce marché, la consommation de l’énergie est entrain de grimper.
Une première expérience effectuée sur un projet de construction de 600 logements,
dont 300 sont réceptionnés portant sur l’introduction des systèmes d’isolation a
permis de constater l’efficacité de ces système qui ont fait économiser de l’énergie.
« Dans ce même programme nous avons ciblé toutes les zones climatiques au
niveau de tout le territoire national ». Et d’ajouter : « Notre objectif est de démontrer
la faisabilité de ce projet par rapport à l’efficacité énergétique quelque soit la zone
climatique. Notre ambition c’est d’utiliser les matériaux locaux et de former les
bureaux d’architectures en particulier les privés ».
Dans la même optique d’idée, ce responsable parle d’un objectif de développer le
service énergétique pour le bâtiment à la fois, à travers le service d’architecture,
grâce à des formations qu’ils leur permettront de connaitre la méthodologie de
l’efficacité énergétique dans les études thermiques et aussi par la réduction du gaz à
41
effet de serre grâce au développement de l’efficacité énergétique sur le plan
pratique. « Parmi les conditions de réussite de cette action c’est de fabriquer
localement ces isolants et pouvoir satisfaire le marché car aujourd’hui la production
locale en cette matière ne peux satisfaire ce secteur ». Dans le cadre de l’accord
conclu avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie l’ADEM, «
nous travaillons ensemble depuis 2003 autour d’un échange coopératif, pour
promouvoir l’efficacité énergétique au niveau régionale », a-t-il soutenu.
Lynda Mellak
42
ILS CONSOMMENT 10 FOIS PLUS D'ÉNERGIE QUE LA NORME
INTERNATIONALE
Les Algériens, ces énergivores
Source : Horizons du Mercredi 03 Février 2016
Une économie d'énergie ferait beaucoup de bien aux foyers algériens
Parmi les objectifs à atteindre demeure en premier une réduction de la
consommation de l'ordre de 9% à l'horizon 2030.
La consommation unitaire en énergie (électricité) en Algérie tourne autour de 2000
kilowatts heure/an, ce qui représente aux yeux des spécialistes près de 10 fois la
norme internationale. C'est sur cette problématique que se sont basés les travaux du
séminaire sur «l'efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment», organisé par
l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de
l'énergie(Aprue) et l'Agence française de l'environnement et de maîtrise de l'énergie
(Ademe).
Pour le responsable de l'Aprue, il s'agit surtout d'équipements électriques hautement
énergivores utilisés dans les foyers algériens, et d'absence de laboratoires de
contrôles pour classer les différents types d'appareils et évaluer leur impact sur la
consommation. Ce qui en réalité ne peut même pas nous renseigner sur les
équipements de production locale, qui peuvent être aux normes, contrairement à
ceux issus de l'importation. Et pour cause, ces derniers entrent en Algérie sous une
notation de consommation erronée, et s'avèrent contrairement à leurs indications, de
gros
consommateurs
d'énergie.
Par ailleurs, les professionnels du bâtiment ont opté depuis 2008 pour la mise en
place d'un programme de réalisation de logements avec des matériaux qui
réduiraient cette consommation, il s'agit du programme «Ecobat». Ce dernier se
base essentiellement sur l'efficacité énergétique, et vise à réduire considérablement
la consommation liée au chauffage et à la climatisation des logements. Dans ce
contexte, parmi les objectifs à atteindre demeure en premier une réduction de la
consommation de l'ordre de 9% à l'horizon 2030. Il est utile de rappeler que ce
programme initié en 2008 n'a connu de phase de démarrage qu'en 2012, et arrive à
un taux de réalisation de 50%, visibles sur plusieurs sites pilotes, tel que celui de
Djelfa, Blida, et Mostaganem. Ces derniers se trouvent en phase de monitoring qui
va durer 12 mois, suite à quoi, les ratios permettront d'évaluer les résultats.
Pour ce faire, les séminaristes s'accordent en majorité sur la nécessité de mettre en
43
place une stratégie pour l'émergence d'une économie autour de ce programme, qui
s'axerait notamment sur la promotion de produits locaux, tels que la pierre et le béton
terre stabilisée et la fabrication de polystyrène en guise d'isolant. Pour cela, il est
nécessaire d'indexer à ce programme un dispositif d'accompagnement de coûts, par
l'Etat, qui se traduirait par des mesures de codification des taux d'intérêts appliqués
par les différents financements à hauteur maximale de 3%. Sur le plan de la
réglementation thermique, quatre niveaux de réflexion sont retenus, il s'agit entre
autres, de respect des lois et décret en matière de réglementation thermique, de
documents de conception et de mode de calcul pour respecter les objectifs, de
respect des règles d'exécution, et le choix des matériaux. Par ailleurs, ce programme
se heurte à des contraintes et barrières d'ordre technique, administratif, en
l'occurrence, l'absence de volonté politique dans le sens où les promoteurs ont le
droit de ne pas se conformer à l'application de la réglementation thermique.
D'autre part, l'infructuosité des appels d'offres, l'absence de main-d'oeuvre qualifiée
et la faible renumérotation des ingénieurs et des architectes constituent également
des obstacles de taille.
Par Ali AMZAL
44
L’efficacité énergétique dans le bâtiment : Une composante essentielle
La consommation électrique des foyers algériens 10 fois supérieure à la norme
Source : El Moudjahid du: 03-02-2016
Le secteur du bâtiment est l’un des secteurs dont la consommation a un impact
significatif sur la consommation globale d’énergie du pays soit 42% de la
consommation finale.
«Aujourd’hui, la conception des bâtiments jouent un rôle très important dans la
dépense énergétique. Pour cela, nous devons réfléchir aux procédés qui permettront
la réduction de cette dépense énergétique. Plusieurs paramètres agissent sur le
comportement thermique du bâtiment dont la forme, l’orientation, ses éléments
constructifs et les aménagements intérieurs qui déterminent l’utilisation de son
énergie». Tels sont les propos tenus par le directeur général de l’Agence nationale
pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, Mohamed Salah
Bouzeriba, dont l’instance a pris l’initiative en collaboration avec l’Agence française
de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (ADEME) d’organiser ce séminaire
sous le thème «Efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment» les 2 et 3 février
2016 à l’hôtel Hilton, Alger.
Selon M. Bouzeriba qui a présidé l’ouverture des travaux, le bâtiment constitue
probablement l’un des défis majeurs pour les prochaines décennies, non seulement
pour l’Algérie, mais pour l’ensemble des pays du monde. En effet, les changements
climatiques aidant, les hivers sont de plus en plus rudes et les étés sont de plus en
plus chauds. «L’enjeu aujourd’hui est à la fois de préserver et d’améliorer le confort
des citoyens et de réduire la consommation d’énergie par rapport, notamment au
chauffage et à la climatisation», a-t-il dit avant de préciser que par conséquent, «il
faut absolument intégrer l’efficacité énergétique dans toute sa dimension dans la
conception de nos maisons, développer de nouveaux matériaux contribuant à
l’efficacité énergétique, revoir nos systèmes constructifs et enfin promouvoir les
entreprises de services énergétiques». Aussi, selon lui, «le programme Eco-Bat
portant sur la construction de 600 logements répartis sur les différentes zones
climatiques du pays, à savoir le littoral, les Hauts plateaux et le Sud constitue une
opportunité et un point de départ pour le développement à grande échelle de
l’efficacité énergétique en Algérie».
La consommation électrique des foyers algériens 10 fois supérieure à la norme
Un guide sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment a été élaboré récemment afin
de permettre aux professionnels du secteur à s’approprier les rudiments nécessaires
à la prise en compte de l’efficacité énergétique dans la conception des projets de
construction et d’appliquer systématiquement les règlements thermiques algériens et
finalement à les aider dans l’élaboration de cahier des charges conformes à la
réglementation sur l’efficacité énergétique.
Au vu de ces priorités, ce séminaire regroupe, notamment des représentants des
institutions nationales concernées par le domaine de la construction (ministères
centres de recherches, agences), les acteurs internationaux (agences de maitrise de
l’énergie dans le domaine du bâtiment (promoteurs immobiliers, producteurs
45
entreprises de réalisation, équipements, installateurs) ainsi que les bailleurs de fonds
nationaux (banques et institutions financières). Pour sa part le représentant de
l’ADEME, M. François Greaume explique que cette rencontre s’inscrit dans la
continuité des résolutions prises au mois de décembre dernier lors de la Cop 21
(Conférence internationale sur le climat) qui s’est déroulée à Paris, et cela afin de les
rendre les décisions opérationnelles. «La conférence devrait également mettre en
exergue les innovations en matière d’adaptation et d’atténuation aux effets du
changement climatique» explique t-il.
Le secteur du bâtiment est l’un des secteurs dont la consommation a un impact
significatif sur la consommation globale d’énergie du pays soit 42% de la
consommation finale.Le programme d’efficacité énergétique proposé pour ce secteur
stratégique vise à terme, à réduire substantiellement la consommation liée au
chauffage et à la climatisation des logements à créer les conditions favorable pour
l’émergence d’une industrie locale d’équipements et de matériaux contribuant à
l’efficacité énergétique sans compter les retombées bénéfiques par rapport à la
création d’emploi.
Cet événement s’est articulé autour de plusieurs thématiques telles que le dispositif
mis en place pour la promotion de l’efficacité énergétique dans les domaines du
bâtiment et la construction, aussi l’expérience et les perspectives de la politique
française et européenne dans le domaine de l’efficacité énergétique dans le
bâtiment, le renforcement du cadre réglementaire national de l’efficacité énergétique
dans le bâtiment. Selon le rapport de l’Agence nationale pour la promotion et la
rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), dans le bilan des émissions de
dioxyde de carbone par secteur, l’habitat résidentiel est classé troisième après les
industries énergétiques et le transport, avec 6312 Teq CO2 (tonnes équivalent de
CO2) d’où la nécessité de modifier notre façon de construire. On apprend que la
consommation électrique des foyers algériens est 10 fois supérieure à la norme.
C’est là un défi de plus que le gouvernement est déterminé à relever.
Sarah. A. Benali Cherif
46
Energie/ Les Algériens consommeraient dix fois plus d’électricité que dans les
pays développés
Source : Eco-Business du 3 février 2016
Constat alarmant: «Les ménages algériens consomment dix fois plus d’électricité que
dans les pays développés et deux fois plus que la moyenne des pays maghrébins»,
selon un responsable de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de
l’utilisation de l’énergie (APRUE).
“En moyenne, un foyer algérien consomme entre 1.800 à 2.000 kilowatts-heure/an
alors que la norme est de 200 à 250 kilowatts-heure/an. Il consomme aussi le double
de la consommation d’un foyer d’autres pays du Maghreb”, indique-t-il par ailleurs.
L’APRUE met à l’index un mode de vie impliquant une surconsommation
d’électricité engendrée par l’utilisation d’équipements énergivores. Les climatiseurs,
les aspirateurs, les réfrigérateurs et tous les autres appareils électriques sont loin
d’être conformes aux exigences environnementales en la matière. Ces produits, dont
les prix attrayants séduisent les consommateurs algériens, sont en définitive une
mauvaise affaire tant les frais qu’ils génèrent les rendent excessivement chers à long
terme.
Pour remédier à ce problème, cette agence a opté pour le système de «catégories»,
à l’instar de ce qui se fait dans les pays développés et ce, en classifiant les produits
de “A” à “G”. Ceux placés dans la catégorie “A” sont ceux qui consomme le moins
d’énergie, avec une courbe ascendante vers la catégorie “G”.
Massi M.
47
La commercialisation des lampes mercure interdite
Source : Eco news du 3 févriers 2016
0commentaireIl s'agit aussi d'arrêter la saignée des importations.
L’Etat procédera au remplacement de 1,1 million de lampes à mercure par des
lampes à sodium, plus efficaces, sur une période de trois ans sur l’ensemble
du marché national. La commercialisation des lampes à mercure sera,
ainsi, interdite à partir de 2018.
Selon Kamel Dali, directeur du projet à l’Agence nationale pour la promotion et la
rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), l’opération, qui rentre dans le
cadre du programme national d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, vise une
économie d’énergie cumulée, soit 1 million de tonne équivalent pétrole. L’apport de
l’Etat, en ce sens, est estimé à 100% du coût de la lampe, signale-t-il. «Le marché
actuel étant estimé à plus de 50 millions d’unités avec une demande supplémentaire
annuelle d’environ 2 millions de lampes. La stratégie d’action vise à promouvoir
l’éclairage performant dans le bâtiment et développer une industrie locale de
production de lampes», a-t-il expliqué en marge du séminaire sur l’efficacité
énergétique dans le bâtiment,
Dans le même ordre d’idée, ce même responsable est revenu sur la stratégie de
l’Etat dans la mise en œuvre du programme de haute performance énergétique, pour
promouvoir l’économie d’énergie grâce au chauffe-eau-solaire. « L’Etat veut
promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire pour la production d’eau chaude sanitaire
et le chauffage et développer une industrie locale de production de chauffe eau
solaires.
Il s’agit d’arriver à l’installation de 100 000 chauffe-eau-solaires par an et économiser
2,4 millions de tonnes équivalent pétrole à l’horizon 2030». Ce programme qui s’étale
sur une période de 15 années constitue véritablement, ajoute ce directeur, « une
opportunité pour développer à grande échelle l’efficacité énergétique en Algérie.
L’objectif, explique-t-il, est de mettre en place tous les mécanismes qui peuvent
contribuer à une émergence de la problématique de l’efficacité énergétique dans le
bâtiment.
Lynda Mellak
48
Consommation de l’énergie électrique: comment réduire la facture ?
Source : chaine 3 du 06/02/2016
Amel Lazib a interrogé l'APRUE sur la question de l'énergie électrique chère en Algérie
La consommation de l’énergie électrique des Algériens est 10 fois supérieure à
la norme mondiale. Si tel est le constat, alors à qui la faute ? Les tarifs ? La
fraude ? Ou les outils énergivores largement répandus dans les foyers ?
La question est posée aux spécialistes qui focalisent sur les appareils et moyens de
consommation énergétique économique absents dans nos marchés ou leur rareté
due à leurs prix excessifs.
Par exemple, « une industrie de lampes économiques est impérative », insiste le
directeur général de l’Agence de promotion de l’utilisation des énergies (APRUE) à la
Chaine 3. Il est temps de s’y mettre, assure-t-on.
Amel Lazib de la Chaine 3 a lancé le débat autour de cette préoccupation citoyenne
de large échelle dans ce reportage.
49
Le ministère de l’Energie appelle les industriels à investir dans l’efficacité
énergétique
Source : APS du Mardi 2 février 2016
Un appel a été lancé par le ministère de l’Energie aux industriels nationaux d’investir
dans la fabrication des équipements à efficacité énergétique destinés au secteur du
bâtiment, qui reste un créneau quasiment inexistant.
"J’appelle les investisseurs algériens à investir dans les équipements à efficacité
énergétique car si nous continuions à importer ce genre d’équipements, nous ne
pourrions pas atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés", a affirmé le sousdirecteur chargé de la promotion des énergies nouvelles au ministère de l’Energie,
Menadi Rachedi, lors d’un séminaire organisé, mardi à Alger, par l’Agence nationale
pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE).
Selon lui, le programme national d’efficacité énergétique, lancé il y a une année,
implique la création d’un nouveau marché à saisir par les industriels.
A titre d’illustration, ce programme prévoit de mettre en place des dispositifs
d’isolation thermique pour 100.000 logements annuellement jusqu’en 2030.
Il projette aussi de remplacer les lampes à incandescence par les lampes
économiques d’ici à 2020, ce qui représente 50 millions de lampes économiques à
produire en quatre ans.
Pour atteindre l’objectif de l’efficacité énergétique dans différents secteurs, l’Etat
algérien dépensera, en quinze ans, 10 milliards de dollars, a-t-il fait savoir.
A ce propos, le directeur général de l’APRUE, Mohamed Salah Bouzeriba, a assuré
de l’engagement de son organisme à accompagner les entreprises, intéressées par
cette filière industrielle, dans la réalisation de leurs investissements.
Selon lui, l’APRUE est disposée non seulement à jouer le rôle de "trait d’union" entre
les opérateurs économiques et le ministère de l’Industrie et des mines mais aussi à
encadrer les entreprises et à leur réaliser des études pour leur permettre d’optimiser
leurs investissements.
Présent à cette rencontre, le responsable de l’action internationale à l’Agence
française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), François
Greaume, a fait part de la volonté de cette agence d’accompagner l’Algérie dans la
réalisation de ses objectifs d’efficacité énergétique.
Les pays en voie de développement, a-t-il affirmé, ont la possibilité de réduire jusqu’à
30% de leur consommation énergétique en adoptant un certain nombre de bonnes
pratiques.
En marge de cette rencontre, M. Bouzeriba a indiqué à l’APS que l’APRUE effectuait
actuellement des démarches auprès de certaines banques pour dégager des
financements au profit des opérateurs qui souhaitent se lancer dans la production
des lampes économiques ou d’isolants thermiques.
"Des entreprises se sont déjà rapprochées de l’APRUE pour exprimer leur intérêt à la
fabrication d’équipements à efficacité énergétique", observe-t-il, en précisant,
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néanmoins, qu’il reste encore du chemin à parcourir pour convaincre un plus grand
nombre d’entreprises à s’y engager.
"Sur les 100.000 logements à isoler annuellement, nos entreprises (qui ont le
potentiel) sont en mesure de prendre en charge 10.000 chaque année, ce qui est
encore peu", indique-t-il.
Mais de son point de vue, le code des investissements et les facilitations accordées
aux entreprises qui investissent dans le Sud et les Hauts Plateaux pourraient
accélérer les choses.
Actuellement, le secteur du bâtiment absorbe 42% de la consommation globale en
énergie du pays.
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