Le rapport dans son intégralité
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La Direction Régionale de l’Equipement d’Ile-de-France E N 2 0 0 3 R APPORT RÉALISÉ SOUS LA DIRECTION DE LA MISSION DE LA COMMUNICATION DE LA DIRECTION RÉGIONALE D E L’ É Q U I P E M E N T D ’ Î L E - D E - F R A N C E (DREIF) 21-23 RUE M IOLLIS - 75015 PARIS T ÉL . : 01.40.61.80.80 - FAX : 01.40.61.85.85 DREIF @ EQUIPEMENT. GOUV. FR C RÉDIT : PHOTOS : DREIF, G AUTHIER / G UIHO / G OBRY J.-M. M ONTHIERS / M ARC M IMRAM ( ARCHITECTE INGÉNIEUR ) IAURIF, D. L ACOMBE - SNCF, S. C AMBON L A D OCUMENTATION F RANÇAISE , P. G UIGNARD P HOTOTHÈQUE : D IGITALV ISION / P HOTO A LTO / S TOCKBYTE C ONCEPTION ET R ÉALISATION : FRANCE REPRO - 01.48.93.85.85 A CHEVÉ D ’ IMPRIMÉ EN S EPTEMBRE 2004 >Sommaire 1 2 3 >1 Déplacements et Infrastructures de transport 4 5 6 1-1 Un forum pour faire le bilan à mi-parcours du PDUIF ________________________________________________06 1-2 L'enquête Globale de Transport ________________________________________________________________________07 1-3 Améliorer la sécurité et la circulation sur les voies rapides ______________________________________08 >2 Aménagement et Urbanisme 09 __________________________________________________ 2-1 La mise en œuvre du Schéma Directeur et du volet territorial __________________________________________10 (articles 20 et 21) du Contrat de Plan 2-1.1 Les " 10 territoires prioritaires " de l'article 20 7 2-1-1-1 2-1-1-2 2-1-1-3 2-1-1-4 2-1-1-5 2-1-1-6 2-1-1-7 8 2.1.2 Le soutien aux dynamiques territoriales autres que les territoires prioritaires de l'article 21 du CPER 9 05 ______________ 2-1-1-1 2-1-1-2 2-1-1-3 2-1-1-4 2-1-1-5 la Plaine de France Roissy Boucle Nord des Hauts de Seine Marne la Vallée Sénart Massy-Saclay Seine Aval en Seine Saint Denis en Essonne en Yvelines en Seine et Marne en Val d'Oise 2.2 Les autres activités de la DUSD __________________________________________________________________________13 2.2.1 Vis à vis des acteurs régionaux 2.2.2 Concernant le suivi et la participation aux "porter à connaissance" en direction des documents d'urbanisme locaux. 2.2.3 Dans une perspective de réflexions élargies au-delà des limites administratives de l'Île-de-France 2.2.4 Préparation de la mise en révision du SDRIF 2.3 La Mission Activités Agréments__________________________________________________________________________14 2.4 L'activité des Observatoires 15 ____________________________________________________________________________ 2.4.1 Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprise 2.4.2 Cellule économique du bâtiment 2.4.3 Observatoire Régional du Foncier 2.5 Connaissance topographique du territoire ____________________________________________________________16 >3 Habitat 17 ____________________________________________________________________________________________ 3.1 Mobilisation pour le développement du logement en Île-de-France ______________________________18 3.1.1 La conférence régionale du logement social 3.1.2 La production de logements locatifs a continué à croître en 2003 3.1.3 Des logements pour les agents de l'État 3.2 Schémas départementaux d'accueil des gens du voyage____________________________________________19 3.3 L'observatoire du logement social en Île-de-France 3.4 Contribuer à l'amélioration de l'habitat existant 20 ________________________________________________ 20 ____________________________________________________ >4 Politique de la Ville 21 ____________________________________________________________________ 4.1 Le lancement de la rénovation urbaine ________________________________________________________________22 4.2 Un partenariat renforcé pour favoriser la réussite scolaire ________________________________________22 4.2.1 Le développement des démarches territoriales de santé publique sur les sites de politique de la Ville 4.2.2 L'amplification du dispositif des Zones franches urbaines 4.2.3 Le développement des adultes-relais 4.2.4 La mobilisation des fonds européens 4.2.5 Les travaux régionaux de formation et d'échange 4.2.6 Développement des dispositifs d'observation et d'évaluation >5 Circulation et sécurité routières 25 __________________________________________ 5.1 Sécurité routière __________________________________________________________________________________________26 5.1.1 La sécurité routière en chiffres 5.1.2 L'observatoire régional de sécurité routière de la DREIF 5.1.3 L'animation des réseaux 5.1.4 Politique de sécurité routière sur le réseau des voies rapides urbaines (VRU) 5.1.5 Animation du pôle des chargés de mission sécurité routière d'Île-de-France 5.1.6 La sécurité routière au Laboratoire Régional de l'Est Parisien 5.2 Les tunnels 27 ________________________________________________________________________________________________ 5.3 Les grands dossiers du SIER 28 ____________________________________________________________________________ 5.3.1 Sirius 5.3.2 La régulation d'accès 5.3.3 Exploitation dynamique du tronc commun a4/A86 5.3.4 Renforcement des systèmes de sécurité dans les tunnels 5.3.5 Les applications informatiques 5.3.6 Études et observatoires 5.4 Le plan neige et verglas Île-de-France 28 ________________________________________________________________ >6 Ressources, nuisances, sécurité 29 __________________________________________ 6.1 Plan de gestion des déchets ____________________________________________________________________________30 6.2 Plan inondations __________________________________________________________________________________________30 6.3 Journée sécurité-défense________________________________________________________________________________30 6.4 Rapports thématiques ____________________________________________________________________________________30 1 2 3 4 5 >7 Prestations d'Ingénierie publique 31 ________________________________________ 7.1 Interventions sur les Ouvrages d'Art __________________________________________________________________33 7.2 Activité du Groupe Environnement et Infrastructures de Transport ______________________________34 7.3 Géologie, Risques Naturels, Mécanique des Sols ____________________________________________________36 7.4 Protection de l’Environnement __________________________________________________________________________36 7.5 Prestations informatiques ______________________________________________________________________________37 7.6 Conception des infrastructures ________________________________________________________________________38 7.7 Création et montée en puissance du BIRMTG Nord-ouest __________________________________________38 >8 Ressources Humaines et Fonctionnement ________________________39 8.1 Les ressources humaines ________________________________________________________________________________40 8.2 Le budget de fonctionnement ____________________________________________________________________________40 >9 Communication, études et publications 41 ______________________________ 6 9.1 Manifestations ____________________________________________________________________________________________42 9.2 Communication ____________________________________________________________________________________________42 9.3 Le centre de documentation ____________________________________________________________________________43 7 > Missions de la DREIF ______________________________________________________________________________43 > Organigramme________________________________________________________________________________________44 8 9 > Liste des publications éditées en 2003 45 __________________________________________________ 05 L A MISE EN PLACE DU 1 P LAN DE D ÉPLACEMENTS U RBAIN S'EST POURSUIVIE GRÂCE À UNE LARGE CONSULTATION QUI PREND LE POULS DES USAGERS , DES ÉLUS , DES TECHNICIENS . >Déplacements et Infrastructures de Transport 06 forum pour le bilan U nà mis-parcours du PDUIF 1.1 Le forum organisé à la cité des sciences à la Ce temps de négociation de chaque projet Vilette a réuni environ 400 personnes représentant n'a pas été perdu. En effet, les projets ont les services de l'État, la Région d'Île-de-France, mûri à la suite d'une concertation entre tous le Syndicat des Transports parisiens ou memb- les acteurs des déplacements : usagers, élus, res d'associations et de collectivités locales. Ce techniciens. Tous les projets n'ont pourtant fut un premier rendez-vous d'ampleur pour pas abouti à un consensus ; on peut toutefois tous ceux qui sont chargés de mettre en œuvre affirmer que ce mûrissement a conduit à un le Plan de Déplacements Urbain régional. équilibre, à un partage équitable de l'espace, à une prise en compte de l'ensemble des Ce premier bilan à mi-parcours a tenté de usagers, à une véritable démarche d'inser- démontrer les progrès réalisés ; ce fut l'occasion tion urbaine. La concertation a fait gagner d'un échange entre les interlocuteurs, sur leurs du temps, car les projets en bénéficièrent méthodes, leurs pratiques et leurs expériences. et rencontrèrent moins de blocages en fin Un bilan peut être tiré de ces trois premières années : de parcours. Cela a constitué une nouvelle Les principaux projets commencent à voir manière très concrète de mettre en œuvre le jour. La période de négociation, sur chaque une concertation autour des transports projet, a pris plus de temps que prévu. et de leur insertion dans la ville. Mais en 2003, de très nombreux projets Ces réflexions, ces travaux, ces expertises sont arrivés à maturité et sont en service. ont favorisé l'émergence d'acteurs techniques Le plan de déplacements urbain est entré en Île-de-France. L'ensemble des parties en 2003 dans la phase de sa concrétisation. prenantes du PDU : associations, techni- Même sans être aussi spectaculaires ciens, élus, transporteurs… se concertent, que de grandes réalisations techniques échangent des exemples, des savoirs-faire, coûteuses, de tels projets améliorent la vie s'invitent dans leurs comités et partagent quotidienne, résolvent les petits problèmes leurs réflexions. de tous les jours : un garage à vélos mieux éclairé et mieux sécurisé, un parcours moins En 2003, de nombreux outils ont été mis en place pénible pour atteindre la gare en fauteuil roulant, pour faire vivre les réseaux concernés par le des bus à la fréquence de passage améliorée. PDUIF : en premier lieu, il convient de mentionner la rénovation du site Internet www.pduif.org, mais aussi la publication d'ouvrages méthodologiques, diverses formations et rencontres thématiques, le tout téléchargeable sur le site numérique. 07 Globale L 'Enquête de Transport (EGT) 1.2 L'EGT est une enquête réalisée tous les 5 à 7 ans depuis 25 ans; elle associe l'État (DRE d'Île-deFrance), la région Île-de-France, la ville de Paris, le STIF, la RATP, la SNCF et COFIROUTE. Cette grande enquête apporte des informations essentielles sur les habitudes des Franciliens en matière de transports et déplacements. Elle est utilisée pour définir et prévoir les services et les infrastructures de transport et les adapter à la demande des usagers, et pour planifier l'urbanisme de la région Île-de-France. L'édition 2001 de l'EGT a porté sur 10 000 ménages. Les premiers résultats ont été publiés fin 2003. Le nombre de déplacements quotidiens des Franciliens a augmenté de 6% entre les enquêtes de 1991 et de 2001, passant de 33 à 35 millions. La mobilité quotidienne, c'est-à-dire le nombre de déplacements par jour et par personne, est restée relativement stable (3,5) depuis 1976. L'EGT confirme aussi le changement de structure des déplacements des Franciliens, davantage de déplacements en banlieue et moins de déplacements entre Paris et les couronnes. 08 la sécurité A méliorer et la circulation sur les voies rapides 1.3 En 2003 les travaux préparatoires à la mise en œuvre de projets destinés à améliorer les conditions de circulation sur le réseau des voies rapides se sont poursuivis. Le système d'information pour un réseau intelligible aux usagers (SIRIUS) a poursuivi son extension sur la partie ouest de la région Île-de-France. Cette extension s'est accompagnée d'une refonte complète du système de traitement des informations sur l'ensemble de la région. Le projet de régulation des accès s'est poursuivi avec pour objectif d'optimiser la capacité de l'infrastructure en équipant 80 accès sur A86 et les radiales Paris/province. Le projet de réduction du plus grand bouchon européen verra le jour fin 2004. De plus, le service interdépartemental d'exploitation routière s'est préparé en 2003 à prendre en charge la responsabilité de la surveillance et la maintenance des 20 principaux tunnels situés sur le réseau de voies rapides, pour en assurer, en 2004, une surveillance 24h/24. Une responsabilité unique et opérationnelle permettra en cas d'incident d'agir simultanément sur le dispositif "tunnel" et sur la gestion du trafic de proximité. 09 2 E N 2003, DIFFÉRENTS DISPOSITIFS, DANS UN PARTENARIAT CONSOLIDÉ E N T R E L E S C O L L E CT I V I T É S LO CA L E S E T L 'É TAT O N T É T É M I S E N P L AC E O U DÉVELOPPÉS EN MATIÈRE DE ET DE TRAITEMENT DES RENOUVELLEMENT URBAIN ZONES SENSIBLES . >Aménagement et urbanisme 10 en œuvre L aduetmise schéma directeur du volet territorial 2.1 (articles 20 et 21) du Contrat de Plan. 2.1.1 Les "10 territoires prioritaires" de l'article 20 Au titre de la politique foncière, dans le cadre de la convention signée en 2001 La Division de l’Urbanisme et du Schéma entre l'État et la Région, l'étude partena- Directeur (DUSD) pilote, en relation étroite avec riale de quatre projets de ZAC, sur les sec- le conseil régional et les autres services de l'État, teurs de Plaine St Denis-Plaine de France l'accompagnement, l'analyse et le suivi des et Seine Amont a conduit à une décision projets de développement et d'aménagement de soutien financier du Comité de gestion élaborés de façon intercommunale par les collec- État-Région pour un montant total de tivités locales, avec le souci d'établir les cohé- 14,5 M€ dont 8,5 M€ venant de l'État. rences de ces projets avec les stratégies d'aménagement régionales exprimées par le Schéma Il s'agit des ZAC suivantes : Directeur Régional d'Ile de France (SDRIF) et par Du "Port" à Choisy le Roi (94) : Revitalisation le Contrat de Plan État-Région (CPER) 2000-2006. urbaine du centre ville autour de 850 logements, 70.000 m2 de bureaux, 30.000m2 La représentation de la DRE aux conseils d'admi- d'activités et 2000 m2 de commerces. nistrations trimestriels de tous les établissements De la "Porte de Paris" à Saint Denis (93) : publics d'aménagement (les 2 villes nouvelles de requalification urbaine d'espaces publics Marne la Vallée et de Sénart, La Défense, Seine et de diversifications comportant 150.000 m2 Arche, Seine Aval, Plaine de France), sa mission parmi lesquels 11.000 m2 d'équipements d'interlocuteur de l'Agence Foncière et Technique publics, 4000 m2 de commerces, 10.000 m2 de la Région parisienne (AFTRP), dont les actions de programme hôtelier. d'aménagement contribuent aux évolutions des "Cristino Garcia" à Saint Denis (93) : requali- territoires franciliens, participent significativement fication urbaine et recherche de mixité soit à sa mission d'étude et de suivi des territoires 19.000m2 de logements, 9800 m2 de bureaux stratégiques relevant, ou non, du volet territorial et espaces publics. du contrat de plan. "La tour" à La Courneuve (93) : requalification urbaine globale, au cœur du quartier des 4000. Les années 2001-2002 ont engagé les démarches progressives d'interrelations En continuité des soutiens octroyés en 2001-2002 entre les collectivités locales autour de à 2 autres ZAC en Seine Amont, la convention réflexions communes sur de larges terri- foncière, fin 2003, représente ainsi un montant toires dont le périmètre restait à définir global de subventions de 18 M€ dont près de par rapport aux termes du SDRIF : 11 M€ pour l'État. définition des modalités d'intervention, constitution des structures de pilotage, L'année 2003 a également été consacrée élaboration de diagnostics de territoires. à d'importants travaux d'études de faisabilité et de montage des ZAC : Val Pompadour à Valenton 2003 a été une année-charnière très dense (94), Concorde Stalingrad à Vitry (94), Pôle gare pour l'aboutissement concret de projets et l'é- de Garges Sarcelles (95), susceptibles d'être mergence significative de nouvelles initiatives agrées prochainement par le comité de gestion, de la part des collectivités locales. Cette évolu- et de suivi de projets potentiels tels la ZAC de la tion peut être mise en relation avec une forte porte d'Aubervilliers (93) autour d'un important augmentation des créations d'établissements centre commercial, le pôle de centralité d'Aulnay de coopération intercommunale. sous Bois (93) très lié à la politique de la ville. 11 Enfin, la convention foncière a fait l'objet de 2.1.1.2 Roissy National d'Aménagement et de Développement présentations devant les services techniques de L'achèvement de l'étude commanditée par l'État, du Territoire (FNADT). diverses collectivités territoriales, tant sur l'in- la Région, les 3 conseils généraux des départe- térêt de l'outil que sur ses modalités concrètes ments 77,93,95, pour l'élaboration d'un diagnostic, Le programme détaillé de la "phase III" du parc de d'utilisation, susceptibles de déboucher sur des la définition d'enjeux, l'élaboration de propositions loisirs Eurodisney a été approuvé par le Syndicat projets d'aménagement structurants éligibles. de programmes d'actions sur le vaste territoire d’Agglomération Nouvelle en septembre 2003. sous influence de Roissy, comportant une centaine Par ailleurs, hors les démarches spécifiques à de communes. Cette étude a fait l'objet d'une Les premières réflexions concernant la per- la convention foncière, les travaux de suivi d'é- restitution, en novembre 2003, aux maires et spective de sortie du statut d'opération d'intérêt tudes, d'analyse de projets de territoires, de présidents d'intercommunalités concernés, leur national (OIN) des communes du secteur 1 participation aux comités techniques et comités permettant de s'en approprier les conclusions et de la ville nouvelle ont été engagées. de pilotage correspondant, d'examen de finan- de participer à quatre groupes de travail d'appro- cements, ont concerné : fondissement décisionnel, à constituer. 2.1.1.5 Sénart Les perspectives de développement de la ville 2.1.1.1 La Plaine de France L'aménagement sud de Roissy a fait l'objet nouvelle ont fait l'objet d'un rapport de la mission La publication du "programme d'actions" à moyen d'analyses spécifiques : extension du parc interministérielle présidée par Bruno Durieux. Ce terme du Projet de territoire Plaine Saint-Denis d'activités Paris Nord II, création d'une Zone d'ac- rapport rejette aussi bien une relance totalement - Plaine de France doit aboutir à une phase de tivité internationale, extension du Parc des expo- volontariste par l'État qu'un retour immédiat au hiérarchisation des éléments de ce programme. sitions (PEX) de Villepinte. Celle-ci a été rendue droit commun. Il constitue une base solide de travail Un "document stratégique de référence" est problématique en raison des difficultés de dépla- en commun pour l'État et les collectivités locales. par ailleurs en cours d'élaboration. cement du circuit Carole, ce qui a nécessité la Diverses analyses ont été menées, concernant : constitution d'un dossier de création éventuelle 2.1.1.6 Massy Saclay d'une mission interministérielle (non abouti). L'élaboration engagée, de façon concertée et partenariale, du projet de territoire sur la partie Des projets de revitalisation de zones d'activités à Villetaneuse, la Courneuve 2.1.1.3 Boucle Nord des Hauts de Seine Essonnienne du Centre d'envergure européenne (Jean Mermoz) et de friches sur le territoire Les cinq communes de ce territoire (Clichy, a trouvé son aboutissement en 2003 : sa validation "Plaine de France active". Villeneuve la Garenne, Asnières, Colombes, a été faite par le comité de pilotage et une pré- Des perspectives de financements de l'ob- Gennevilliers) se sont constituées en comité de sentation publique du projet à l'ensemble des jectif II pour la couverture de l'A1 au Blanc pilotage en vue d'engager une dynamique com- élus (33 communes) a eu lieu le 8 novembre 2003. Mesnil, l'implantation du Conservatoire mune de développement, et d'aménagement national des arts et métiers à Saint Denis, approprié. Cette dynamique s'est créée autour Sur le périmètre élargi (Essonne et Yvelines), le musée national du sport à Saint Denis. des projets locaux les plus structurants, par le le Comité interministériel d'aménagement et de Le projet de studio de cinéma et de parc biais d'un pré diagnostic et d'une étude de stra- développement du territoire du 18 décembre d'attractions Luc Besson à Saint Denis ainsi tégie économique initiée en décembre 2003. a acté la nécessité de renforcer la compétitivité que le devenir de terrains de l'État et de de l'Île-de-France par la valorisation du grand l'AFTRP à Sevran ont également été examinés. 2.1.1.4 Marne la Vallée ensemble technologique de sa partie sud autour Les études de faisabilité relatives au pôle A l'issue du diagnostic établi en 2002, les élus de Massy-Saclay, en lien avec d'autres sites voisins urbain Louvres - Puisieux (95) ont fait l'objet se sont constitués en Bureau du territoire (génopôle d'Évry) : cela s'est traduit par la création d'un suivi régulier, comme l'évaluation et regroupés en plusieurs groupes de travail d'un Institut scientifique et technologique mettant de l'impact du tramway T1. (développement économique, culture, circula- en synergie de fonctionnement en réseau tions douces, politique sportive). Ils ont validé l'ensemble des établissements de recherche et l'importance de six projets structurants pour de haute technologie présents ; l'implantation l'ensemble de ce territoire et décidé l'engage- privilégiée d'entreprises de haute technologie ; ment de six études, dont quatre à vocation éco- la recherche d'une stratégie d'aménagement nomique, subventionnables au titre du Fonds et de développement durable du territoire. 12 2.1.1.7 Seine Aval 2.1.2.2 en Essonne Les vingt trois communes concernées se sont Essonne Centre Seine Orge : Constitué autour de accordées sur la nécessité de réflexions globales trois établissements publics de coopération inter- à l'échelle de ce territoire sur certains thèmes communale, Évry, Val d'Orge et Val d'Essonne, ce et ont mis en place, en juin, trois groupes de territoire a finalisé son projet de territoire en 2003. travail : développement économique et zones Dans le cadre du plan de relance des agences d'activités, équipements publics ; circulations d'urbanisme, une agence d'urbanisme et de douces, tourisme, Seine et coupures vertes. développement (AUDESO) a été créée en 2003. Avec un document de synthèse d'avancement La Communauté d'agglomération du Val d'Orge, des travaux de ces trois groupes et un document dans le cadre de ses propres projets (PLH, PLD de contribution de l'Institut d'Aménagement et agenda 21) à mettre en cohérence par un projet d'Urbanisme de la Région Île-de-France (IAURIF) de territoire lui-même intégré dans le Projet utilisable comme cadre de référence et document ECSO, a signé une convention d'application d'objectifs d'un projet de territoire, la démarche du CPER en décembre 2003. territoriale paraît enfin bien engagée. 2.1.2.3 en Yvelines Au total, le soutien financier de l'État à l'élabo- Satory : Situé à proximité de Versailles, ce site ration de projets de territoires dans le cadre de 500 ha en cours de libération par le ministère de l'article 20 du CPER a représenté 1,4 M€ de la Défense et GIAT industrie, est un enjeu en 2003 pour 0,3 M€ en 2002 et 0,16 M€ en 2001 ; majeur d'aménagement de l'ouest francilien. C'est la manifestation tangible de la "montée Après discussions, l'État et la ville de Versailles en puissance" de l'article 20 du Contrat de Plan ont décidé d'y lancer une étude globale d'amé- État-Région (CPER). nagement. De nouvelles perspectives se sont esquissées fin 2003 dans le cadre de la candi- 2.1.2 Le soutien aux dynamiques territoriales dature de Paris aux JO de 2012. autres que celles des territoires prioritaires de l'article 21 du CPER : 2.1.2.4 en Seine et Marne Nous pouvons citer pour l'année 2003 : Melun Val de Seine : La position de l'État s'est clairement exprimée sur les déclinaisons 2.1.2.1 en Seine Saint Denis thématiques de projet de territoire présentées Le suivi des réflexions de l'Association des col- par cette communauté d'agglomération, au lectivités territoriales de l'Est parisien (ACTEP), regard du positionnement structurant et du soit vingt communes sur les deux départements rayonnement de cette ville-préfecture et de sa du Val de Marne et de Seine Saint Denis, dans situation par rapport à la ville nouvelle de l'optique d'un projet de territoire et d'un plan Sénart, sur quelques axes forts à inscrire dans d'actions devant s'inscrire dans une stratégie un projet restant encore à finaliser. de prise en compte des enjeux régionaux de l'Est parisien, tels le logement, le devenir des 2.1.2.5 en Val d'Oise terrains de l'hôpital de Neuilly sur Marne, l'hypo- Plaine de Pierrelaye : Classé en espace naturel thèse de l'implantation d'un lycée international agricole par le SDRIF comme coupure verte entre souhaité par l'association. Cergy-Pontoise et Roissy, ce territoire a fait l'objet d'une réflexion concernant les activités La réalisation d'une étude sur le devenir de la susceptibles d'y être implantées : l'activité de voie rapide A103. maraîchage de cette plaine agricole est en effet obérée par des rejets d'épandage des eaux usées. L 13 es autres activités de la DUSD 2.2 2.2.1 Vis à vis des acteurs régionaux : 2.2.4 Préparation de la mise en révision du SDRIF Ces travaux sont très complémentaires des La DUSD a renforcé ses relations avec Les travaux préparatoires à la mise en révision analyses menées par l'Institut d'aménagement les acteurs socioprofessionnels du Conseil du schéma directeur régional d'Île-de-France et d'urbanisme de la région Île-de-France et Économique et Social Régional en contribuant, ont été achevés à la fin de l'été 2003. Les prési- diffusées sous le format d'une collection spéci- de mars à juillet 2003, aux travaux du CESR sur dents des neuf groupes de travail thématiques fique de notes rapides "bilans du SDRIF" ; la les 10 territoires prioritaires : réunion de travail (mis en place en 2001) ont remis leurs rapports, DREIF a aussi activement participé aux forums avec les 10 rapporteurs, présentation des documents qui ont été diffusés aux principaux organisés par l'Institut de juin à octobre 2003 réflexions de la DUSD devant la commission de partenaires de l'État. Les thèmes de ces tra- sur le thème "le SDRIF : Quel bilan ? Quelles l'aménagement du territoire, séances de travail vaux prospectifs étaient : questions ?" individuelles avec les rapporteurs. Les nouvelles formes de planification Elle a également exposé devant le CESR, de l'Île-de-France. A partir de l'automne, des réflexions plus opéra- le 25 novembre, les grandes lignes du contenu La place de la région dans le monde tionnelles ont été engagées en interne, dans le but du SDRIF et de son évolution. et en Europe. de mieux déterminer les positions de l'État et de La politique d'aménagement multipolaire mettre au point des méthodes de travail adaptées 2.2.2 Concernant le suivi et la participation du territoire régional. à la conduite de l'association de l'État prévue par la aux "porter à connaissance" en direction des Les espaces périurbains et ruraux du loi pour l'élaboration du nouveau schéma directeur. documents d'urbanisme locaux schéma directeur. L'enchaînement des étapes de procédures et la De nombreux "Schémas directeurs locaux" Le développement économique à long terme nécessaire harmonisation des positions accord de antérieurs à la loi Solidarité et Renouvellement de la région. la Région et de l'État sur le document final impli- Urbain du 13 décembre 2000 ont été "validés" Les solidarités urbaines. quent un dialogue poussé et une réactivité impor- comme schémas de cohérence territoriale La mobilité. tante des services de l'État placés sous l'autorité (SCOT) dans le cadre des dispositions transitoires. La prise en compte dans la planification du Préfet de région. Il est à noter que le contexte régionale de la gestion des ressources, des de relations entre les deux partenaires est inédit. La DUSD, en 2003, a participé aux travaux déchets, des nuisances, des risques et des crises. concernant divers documents d'urbanisme La zone dense. locaux, parmi lesquels on peut citer : L'élaboration depuis 2001 du Plan local d'urbanisme de Paris. L'élaboration dans le Val d'Oise, du nouveau SCOT du SIEVO, sur la partie Est du précédent schéma directeur local. L'appui aux DDE sur les mises en révision d'anciens POS et sur les démarches initiées avec les communes concernées en vue de la définition de périmètres pertinents pour de futurs SCOT. 2.2.3 Dans une perspective de réflexions élargies au-delà des limites administratives de l'Ile de France En appui à l'indispensable renforcement des analyses sur les franges de l'Ile de France, tant internes qu'externes, la DUSD a assuré la réalisation de cartes des intercommunalités et des SCOT couvrant les départements limitrophes. D ESTINATION GÉNÉRALE DES SOLS DU SDRIF 1994 14 Mission L aActivités Agréments 2.3 En 2003, 313 dossiers de demande d'agrément de la région Île-de France : par rapport à l'année pour l'implantation d'activités en Île de France, précédente, les surfaces agréées pour la construc- émanant à 80 % environ du secteur concurrentiel tion de bureaux ont diminué de 32 % en petite (privé et public), ont donné lieu à 3 refus et 290 couronne alors qu'elles augmentaient de 14 % 2 décisions favorables correspondant à 2 880 400 m en grande couronne. En ce qui concerne les entre- agréés, en recul de 25 % sur l'année précédente. pôts, 84 % des surfaces agréées ont bénéficié aux A titre de comparaison, pour 351 demandes départements de la grande couronne, contre 74 % présentées en 2002, 4 avaient été refusées et en 2002 ; cette proportion est de 67 % pour les 321 agréments avaient été accordés pour une locaux d'activités techniques (contre 37 % en 2002). 2 surface totale de 3 834 200 m . Les conventions d'équilibre "habitat/emploi", L'agrément pour l'utilisation de locaux, requis seu- qui rapprochent les autorités compétentes lement pour le secteur public non concurrentiel, ne en matière d'agrément et de permis de construi- représente que 9 % du total des surfaces agréées. re, ont pour objectif un développement des logements et des bureaux qui soit équilibré S'agissant des agréments "constructeurs", les et favorise la mixité sociale. En 2003, 16 de ces bureaux représentent 53 % des surfaces hors conventions étaient en vigueur dont 12 dans les œuvre nettes (SHON) agréées en 2003, soit près Hauts de Seine (Asnières sur Seine, Bois- 2 de 1 392 200 m de SHON, en repli de plus de 21 % Colombes, Châtillon, Colombes, Courbevoie, par rapport à 2002 ; les entrepôts en SHON Gennevilliers, La Garenne Colombes, Meudon, 2 en représentent 23 %, soit 606 000 m , en progres- Le Plessis Robinson, Puteaux, Rueil-Malmaison sion de 6 % et les locaux d'activité technique et Suresnes), 3 en Seine St Denis et une dans 2 12 %, soit 304 300 m , en recul de 28 %. En 2002, l'Essonne. Une seule nouvelle a été signée, la proportion des différents types de locaux entre le préfet des Hauts de Seine et le maire était respectivement de 50,5 %, 16 % et 12 %. de La Garenne Colombes. Plusieurs conventions venues à expiration, à Bois-Colombes, Par ailleurs, la répartition territoriale des agré- Boulogne-Billancourt, Clichy la Garenne, Issy ments confirme la tendance au desserrement les Moulineaux et Nanterre, étaient en 2003 en géographique des activités économiques au sein cours de négociation pour leur renouvellement. A GRÉMENTS A GRÉMENTS CONSTRUCTEURS POUR LES ENTREPÔTS ( EN M 2 ) CONSTRUCTEURS POUR LES BUREAUX ( EN M 2 ) 95 95 94 94 93 93 92 92 91 91 78 78 77 77 75 75 15 L 2.4 'activité des Observatoires Régionaux La DREIF est entourée d'observatoires théma- résolution extrajudiciaire", la grille de Cotation à la page" ou celle du rapport Pommellet sur tiques mixtes "Public-privé", qu'elle a institués et des immeubles d'Entrepôts Logistiques (CELOG). le foncier en Île-de-France. qu'elle héberge. Parmi ces derniers, on peut citer : Le Préfet de Région, a assuré la clôture du colloque. Du point de vue de la vie institutionnelle de 2.4.1 L'Observatoire Régional de l'Immobilier 2.4.2 La cellule économique du bâtiment l'association, l'année 2003 a été marquée par le d'Entreprise En 2003, il aurait été difficile de faire l'impasse remplacement de son président dans le cadre En 2003, l'Observatoire Régional de l'Immobilier sur le secteur de la construction des travaux du système en vigueur de présidence tournante. d'Entreprise (ORIE) a poursuivi son développe- publics et des matériaux. La cellule écono- ment, regroupant plus de 110 adhérents, pro- mique a largement contribué à l'information du 2.4.3 L'Observatoire Régional du Foncier fessionnels privés et représentants des pouvoirs secteur au travers de ses analyses et de ses La rareté du foncier, est au cœur des préoccu- publics, parmi les principaux acteurs du marché comptes rendus. Au début de l'année, les profes- pations de l'Observatoire Régional du Foncier de l'immobilier d'entreprise francilien. Deux sionnels et l'État se sont tout d'abord rencontrés en Ile de France. C'est elle qui a justifié la créa- moments forts ont ponctué l'activité de l'obser- autour du Préfet de Région et ont évoqué les dif- tion en 1987 de l'observatoire, c'est encore elle vatoire durant l'année : l'organisation d'un mini- ficultés conjoncturelles persistantes en Région qui en 2003 était évoquée par l'ensemble des colloque début juillet et le traditionnel colloque Île-de-France. Ce dernier et le Préfet Directeur acteurs de l'aménagement pour expliquer la de fin d'année, qui s'est tenu en parallèle à la Régional de l'Équipement, ont fourni des indi- difficulté à concrétiser des projets d'aménage- seconde édition du SIMI (Salon de l'Immobilier cations importantes sur le développement futur ment surtout pour du logement. d'Entreprise). prévisible de la région. Dès lors le programme de travail 2003 La première manifestation, qui a rassemblé Lors des réunions de conjoncture et des de l'ORF a cherché à vérifier les fondements de une centaine de participants, a accueilli l'adjoint conseils d'administration, diverses personna- cette accusation récurrente et a proposé des au Maire de Paris chargé, de l'Urbanisme et de lités ont ainsi apporté leur concours aux solutions pour fluidifier l'offre foncière et ras- l'Architecture, pour une présentation du futur réflexions des participants. Ont été remerciés surer tant les professionnels que les élus sur Plan Local d'Urbanisme de Paris, et notamment par la cellule économique pour leur partici- les possibilités de développement de la région. des dispositions concernant les futures règles pation et leurs exposés : la Fédération de construction et les zones pressenties pour française du Bâtiment Région Paris IDF (FFB RP Quatre groupes de travail ont été constitués dont développer l'immobilier d'entreprise, ainsi IDF) sur l'emploi dans le bâtiment, l'Office la présidence a été assurée par quatre professionnels que le président d'"Atis Real Auguste Thouard", Régional du Foncier sur les ZAC en Île-de-France, représentant les mondes de la promotion privée, pour un point de conjoncture du marché. Dexia sur l'investissement des collectivités des aménageurs lotisseurs, du logement social et de locales, l'Agence de la mobilité de Paris sur les la recherche appliquée. Ce programme portait sur : Le colloque de décembre a constitué l'occasion déplacements, CB Richard Ellis Bourdais sur la d'exposer à un public toujours plus nombreux commercialisation de l'immobilier d'entreprise. "Les obstacles à la mobilisation du fon- (environ 340 participants) la diversité des thèmes Par ailleurs, un groupe de travail s'est réuni cier" focalisé sur la question de la pollu- de réflexion de l'ORIE : les résultats de la réac- en fin d'année pour faire un point sur les tion des sols, ses incidences économiques tualisation 2003 du tableau de bord sur "L'offre Démolitions/Constructions en Île-de-France. pour le vendeur et l'aménageur; de bureaux à moyen terme en Île-de-France", la "Le repérage des terrains mutables et des collaboration ORIE/Immostat sur la recherche La cellule économique a continué d'autre part disponibilités foncières" a abordé les autres de courbes d'iso-prix, les conclusions du groupe à participer à la commission emploi du CESR contraintes environnementales, financiè- de travail sur "Les conflits locatifs en immobilier et à apporter sa contribution à certaines paru- res, fiscales, juridiques, et d'accessibilité. de bureau : une approche pragmatique de leur tions comme celle de l'INSEE, "Île-de-France Le groupe a aussi vérifié que le Schéma 16 Directeur Régional ne créait pas la pénurie foncière mais qu'au contraire de grandes surfaces urbanisables sont inexploitées. C onnaissance topographique du territoire 2.5 Il a proposé des évolutions institutionnelles, fiscales et économiques pour améliorer La DREIF a acquis avec les DDE la mise à jour le fonctionnement des marchés fonciers en 2003 du référentiel géographique de l'Institut à l'échelle de la région. Géographique National sous un nouveau format "Les nouvelles pratiques de l'aménage- dit "BD Topo Pays". La base de données carto- ment" dans le nouveau contexte de la loi graphiques des POS et des PLU a été mise SRU ont mis en évidence la déficience à jour sur 236 communes en collaboration des projets des collectivités locales, avec les DDE. Ont été également mises à jour, et incitent à proposer de nouvelles formes les données sur les ZAD et celles sur l'inter- de partenariats "public/privé" pour relancer communalité. l'urbanisme opérationnel et réconcilier les élus avec la volonté de construire. De nombreux échanges de données, notamment "L'étude de faisabilité d'un tableau de bord sur les thèmes inondations et risques, ont été des marchés fonciers" a démontré que faute effectués en 2003 dans le cadre du SIGERIF, de relations étroites avec les services système d'information géographique de l'État fiscaux, il est très difficile, en Île de France, en Ile de France. de créer les conditions de transparence souhaitables des marchés, pour freiner Depuis 2003, il est possible de visualiser les le dérapage des prix. Celui-ci contribue principaux fonds de plans et quelques cartes à entretenir la pénurie de foncier en rendant thématiques sur l'ensemble du territoire de économiquement difficile la réalisation l'Île-de-France par l'intermédiaire de la rubrique d'opéraions d'aménagement. "C@rtoline" de l'Intranet. Ces réflexions ont fait l'objet d'une restitution lors du colloque, organisé le 13 novembre 2003. Plus technique que doctrinale cette manifestation avait pour objectif d'établir un réel dialogue avec les élus et les professionnels de l'aménagement par la mise en exergue d'une questionclé : "Comment mobiliser le foncier en Ile de France ?" Deux tables rondes proposaient des réponses apportées par les travaux des quatre groupes de travail en se penchant sur "l'identification et la constitution de foncier" puis en abordant la question de " la production foncière au service de l'aménagement". A travers un choix des intervenants et d'une animatrice, journaliste du MONITEUR, l'ORF a recherché un véritable débat exempt de consensus. Élus et techniciens ont apporté leur contribution à la mise en place de l'observatoire qui se veut lieu de concertation et d'innovation. D ÉVELOPPEMENT DU PARC DE 3 LOGEMENTS SOCIAUX , O B S E R V AT I O N E T A N A LY S E D E S O N F O N C T I O N N E M E N T , M I S E E N ŒUVRE DE SCHÉMAS D ' ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE , AMÉLIORATION DE L ' HABITAT EXISTANT SONT LES PÔLES ESSENTIELS DE L ' ACTION DE LA DREIF EN 2003 >Habitat 17 18 pour M obilisation le développement du logement social 3.1 en Île-de-France 3.1.1 La conférence régionale du logement social 3.1.2 La production de logements locatifs La situation du logement reste, en Île-de-France, sociaux a continué de croître en 2003 particulièrement tendue. C'est pourquoi, Le plan de relance du logement social, mis en la Conférence régionale du logement social, qui œuvre pour la période 2001 - 2003, a été un regroupe l'ensemble des acteurs du secteur succès en Île-de-France. (bailleurs sociaux, associations, élus, préfets et chefs de service de l'État) a adopté, en septemb- En effet, alors que sur la période triennale re 2003, une série de propositions concrètes précédente (1998 - 2000) la production totale visant à soutenir la construction et l'accès aux de logements sociaux (PLUS, PLA-I et PLS) logements sociaux. s'était établie à 8 900 logements par an en moyenne, celle-ci a atteint, sur la période Ces propositions sont issues de la réflexion 2001 - 2003, 13 500 logements par an en moyenne menée au sein de trois groupes de travail (soit une hausse de 50%). dont la division de l'Habitat a assuré l'animation et le secrétariat. Cet accroissement notable s'explique non seulement par les conditions de financement Quatre axes ont été privilégiés : spécifiques mises en œuvre (majoration des taux Développer une offre de logements inter- de subvention, prêt du 1% logement à conditions médiaires adaptés à la situation du marché privilégiées) mais aussi par le fait que les contrats en Île-de-France afin d'offrir une gamme de de relance signés dans le cadre du plan de relan- logements locatifs complète aux Franciliens ; ce entre l'État et les bailleurs sociaux ont permis Mobiliser le foncier disponible grâce à la à l'ensemble des partenaires de s'engager sur des mise en œuvre de certaines aides ciblées objectifs pluriannuels et d'avoir ainsi une visibilité (aides à la dépollution, par exemple) ; allant au-delà des exercices budgétaires annuels. Clarifier le pilotage des plans départementaux d'action pour le logement des personnes En ce qui concerne plus précisément l'année défavorisées (PDALPD) afin de rendre cet 2003, le nombre de logements sociaux financés outil plus opérationnel ; est plus élevé qu'en 2002 : 13 200 logements Simplifier les réglementations et les pro- sociaux auront été financés en Île-de-France, cédures de financement. soit près de 5% en plus par rapport à 2002. Ce résultat manifeste la volonté affirmée par l'État Le Préfet de région, président de la Conférence, et relayée de manière constante par les services a transmis l'ensemble des travaux de la régionaux de donner la priorité à la production Conférence au Ministre du logement. de logements sociaux en Île-de-France 19 (plafonnement du recours à la Palulos, pour la réhabilitation, fixation d'un objectif à chaque département de réalisation de logements sociaux). La localisation de la production des logements sociaux correspond à la nécessité de rééquilibrer le territoire francilien : plus de 50% des logements financés le sont dans trois départements jugés prioritaires : les Hauts-de-Seine, les Yvelines et surtout Paris où se situent 30% du total des logements produits. La diversité des produits a également été assurée puisque 30% au moins de ces logements seront réservés aux ménages dont les ressources n'excèdent pas 60% des plafonds de ressources, de même, 10% au plus des logements pourront être accessibles à des ménages dont les ressources dépassent les plafonds de moins de 20%. Compte tenu des difficultés rencontrées dans la mobilisation du foncier, notamment en zone S chémas départementaux d'accueil des gens du voyage 3.2 centrale, le financement des logements Après deux dérogations au délai de 18 mois prévu si, conformément à la loi du 5 juillet 2000, elles sociaux concerne aussi bien des opérations de par la loi du 5 juillet 2000 relative à l'accueil réalisent ces places d'accueil dans un délai de construction neuve (60% des logements) que et à l'habitat des gens du voyage pour élaborer deux ans. Au bout de deux ans à compter de des opérations d'acquisition de logements du parc les schémas départementaux, pour mieux la date d'approbation des schémas, l'État pourra privé transformés en logements locatifs sociaux en coordonner le contenu et l'avancement, se substituer aux communes pour réaliser (40% des logements). la fin 2002 et le début 2003 ont vu l'approbation ces aires d'accueil, les dépenses occasionnées des schémas départementaux d'accueil des étant intégralement à la charge des communes. Cette répartition s'est cependant améliorée gens du voyage, à l'exception de celui de Paris, par rapport à 2002 puisqu'elle était de 55% signé en avril 2004. Deux schémas, ceux du A la fin 2003, l'Île de France offrait 450 places de logements financés en construction neuve. Val de Marne et de Paris ont été conjointement d'accueil, dont près de 40 % aux normes tech- signés par le préfet de département et le prési- niques du décret, auxquelles s'ajouteront bien- dent du Conseil général. tôt 180 places supplémentaires déjà financées 3.1.3 Des logements pour les agents de l'État En 2003, 212 logements destinés aux fonctionnai- et en cours de réalisation. res et agents de l'État en poste en Île-de-France Au total, plus de 300 communes ont l'obligation ont été réservés sur des crédits interministériels de participer à la mise en œuvre de ces sché- Tout comme elle l'a fait en 2003, la DREIF d'action sociale, pour un montant de 7,4 M€. mas qui, à terme, devraient offrir un potentiel continuera de veiller à ce que la mise en œuvre Comme pour les années précédentes, la réserva- d'accueil de 5 500 places environ. Les communes des schémas départementaux d'accueil des tion de ces logements a répondu aux critères de concernées disposent d'un délai de deux ans gens du voyage se fasse dans le délai imparti taille (des F2 et F3 en majorité) et de localisation pour réaliser les aires d'accueil prévues dans par la loi et qu'elle se développe au rythme (à proximité des moyens de transport collectif) les schémas et bénéficient d'une subvention d'une répartition géographiquement équilibrée imposés par le cahier des charges de la section d'État égale à 70 % HT du prix de revient comme le souhaitaient la préfecture de région régionale interministérielle d'action sociale de l'opération, dans la limite d'un plafond et la coordination régionale. (SRIAS) d'Île-de-France. 20 L 'Observatoire du logement social en Île-de-France 3.3 Structure informelle, l'Observatoire du logement social en Île-de-France regroupe, dans sa configuration actuelle, les représentants régionaux des services du ministère de l'Équipement, des organismes HLM, des SEM, de la Caisse des dépôts et consignations, ainsi que l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région d'Île-de-France représentant le conseil régional. Il a pour objet général de mettre à disposition de ses membres et, de manière plus générale, de l'ensemble de leurs partenaires, une connaissance objective dans le domaine de l'habitat social. A la veille de changements profonds dans les pra- C ontribuer à l'amélioration de l'habitat existant 3.4 tiques administratives de gestion des crédits du logement, il constitue un lieu de suivi permanent Au-delà de l'attention portée au respect, dans et d'analyse dont la vocation est d'apporter des les opérations neuves, des règles de construc- éléments d'aide à la décision et à l'élaboration tion, visant fondamentalement à garantir des choix techniques dans le cadre notamment la santé et la sécurité des habitants ainsi que des politiques publiques en matière d'habitat. l'accessibilité des bâtiments et des logements, l'accent a été mis en 2003 sur l'amélioration L'Observatoire du logement social s'est défini- des conditions de vie dans l'habitat existant. tivement installé dans un volume d'activité et une production d'études et d'informations A ce titre, notamment, une étude a été entreprise, conformes aux objectifs qui lui avaient été en partenariat avec l'ANAH, sur les conditions assignés lors de sa création en juin 2000. dans lesquelles sont conduits les chantiers d'élimination du plomb des bâtiments anciens, en Depuis bientôt près de quatre ans, son action particulier lorsqu'ils se déroulent en site occu- récurrente d'enquêtes statistiques, d'exploita- pé, en vue de dégager les processus les plus tion des données et ses études ont contribué aptes à réduire, et si possible à supprimer, les à instaurer une analyse partagée de la situation risques que présentent ces chantiers pour les du logement social en Île-de-France. intervenants comme pour les habitants. L'Observatoire a ainsi traité en 2003 à travers ses enquêtes et études la place du logement social dans l'ensemble de la production du logement, les attributions dans le parc social et l'occupation du parc social en Île-de-France. 4 21 4 >Politique de la ville 22 lancement de la L erénovation urbaine 4.1 partenariat U nrenforcé pour favoriser la réussite scolaire 4.2 2003 a été une année importante pour la politique Dans le cadre de la mission "éducation/politique de la ville : la loi d'orientation et de program- de la Ville" confiée à un Inspecteur d'Académie mation pour la ville, votée le 1er août a créé une honoraire et en lien avec la mission Ville Agence Nationale de Renouvellement Urbain régionale, de nouveaux objectifs ont été fixés (ANRU), qui rassemble les partenaires en juin par les Recteurs et le Préfet de région. nationaux de la rénovation urbaine et institue un guichet unique regroupant les fonds publics Le travail engagé a permis de porter en 2003 et privés apportés par ces partenaires. Cette loi le nombre d'établissements scolaires participant va se traduire en Île-de-France par des objectifs à l'opération "École Ouverte" à 69 (25% de plus ambitieux en matière de renouvellement urbain, qu'en 2002). Des partenariats régionaux nouveaux et de développement de l'activité économique ont été constitués pour enrichir le contenu péda- dans les quartiers (Zones Franches Urbaines). gogique et éducatif de l'opération. Avec l'aide de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, Les aides financières de l'ANRU pourront bénéfi- par exemple, 50 établissements culturels cier aux 157 Zones Urbaines Sensibles d'Île-de- parisiens ou de proximité ont été mobilisés dans France, mais les sites les plus défavorisés, qu'ils ce sens. Les modalités d'un développement du fassent déjà l'objet de Grands Projets de Ville (GPV) partenariat avec les sapeurs-pompiers en 2004 ou d'Opérations de Renouvellement Urbain (ORU), ont été étudiées, en particulier. Deux mille seront prioritaires. Ils sont dotés de structures de jeunes élèves d'"École Ouverte" ont pu assister pilotage (GIP ou autres) qui ont d'ores et déjà éla- aux championnats du monde d'athlétisme etc. boré des programmes sur le logement, l'aménagement des espaces extérieurs, le développement Les démarches tendant à développer les dispositifs économique, l'éducation, la santé… L'ANRU de "veille éducative" ont été renforcées. Fin 2003, permettra une accélération de la mise en œuvre 18 communes d'Île-de-France, en contrat de Ville du renouvellement urbain sur ces sites majeurs étaient engagées dans de telles démarches, de la politique de la Ville. Une convention plurian- destinées à aider les jeunes en situation d'échec nuelle 2004-2008 précisera les opérations à lancer ou quittant prématurément le système scolaire. et les engagements financiers des partenaires. En décembre, une rencontre co-organisée par la Délégation Interministérielle à la Ville et la mission Quatre dossiers franciliens ont reçu en 2003 un Ville régionale a permis d'identifier les freins et les avis favorable du Comité National d'Engagement leviers nécessaires pour développer ces dispositifs. préfigurant l'ANRU. Une rencontre des Préfets d'Île-de-France avec le Ministre de la Ville, Enfin, la préparation d'une journée régionale initiée par le Préfet de Région, a eu lieu d'échanges en 2004 sur le thème "parcours sco- le 14 novembre, au cours de laquelle il a été laires et professionnels des jeunes en difficulté" acté que, grâce au financement par l'ANRU a été engagée entre la mission Ville, l'Éducation de la reconstitution intégrale du parc de loge- Nationale, la Direction Régionale du Travail, de ments démolis, les opérations qui comportent l'Emploi et de la Formation Professionnelle et les des démolitions ne viendraient pas peser sur autres Directions régionales concernées. Il est prévu la situation de l'habitat social déjà très tendue un élargissement de cette préparation à d'autres en Île-de-France. partenaires au cours du premier semestre 2004. 23 4.2.1 Le développement des démarches Dès l'annonce de la poursuite et de l'amplifica- territoriales de santé publique sur les sites tion du dispositif "Zones Franches Urbaines", de la politique de la Ville. la mission Ville régionale s'est mobilisée pour Fin 2003, dans le cadre de la géographie priori- que l'expérience acquise sur les 9 premières taire de la politique de la Ville, 20 "ateliers "Zones ranches Urbaines" bénéficie aux 14 santé-ville" communaux ont été mis en place; nouvelles. Dans cet esprit, le Préfet de Région 15 autres sont prévus pour 2004, certains a organisé en mai, une rencontre avec les élus à l'échelle des communautés d'agglomération. des 23 communes concernées. Ce fut l'occasion Le développement de cet outil d'élaboration d'entendre des responsables locaux au sujet et de mise en cohérence des actions de santé des actions à mettre en place en amont de la publique, est un indicateur essentiel repris date officielle de création de la ZFU : prévoir par l'observatoire national des ZUS, créé par une information permanente des bénéficiaires la loi du 1er août 2003. potentiels, ainsi qu'un coordinateur/animateur de la zone franche, de rechercher une offre Le compte-rendu de l'expérimentation des "ate- diversifiée en locaux d'activités et terrains pour liers santé-ville", conduite depuis 2001 en Seine- répondre aux premières entreprises désirant Saint-Denis, avec le partenariat d'élus, d'insti- s'installer etc. tutionnels, de professionnels de santé et d'habitants, a fait l'objet d'une journée de rencontre en Des travaux sont en cours pour étendre en 2004 décembre, organisée par la DRASS 93 et le Centre aux 14 nouvelles zones, le tableau de bord régio- de Ressources Profession Banlieue, sous l'égide nal des Zones Franches Urbaines, lancé dès de la Délégation Interministérielle à la Ville, en 1997 sur les 9 premières zones, lequel traitera liaison avec la DRASS et la mission Ville régionale. non seulement des activités créées mais aussi des résultats des 24 Zones Franches sur l'emploi Enfin, l'aide du Fonds Social Européen au titre des quartiers classés en Zone Urbaine Sensible. de l'Objectif 3, pour le développement de ces dispositifs d'amélioration de la prise en compte de 4.2.3 Le développement des adultes-relais. la santé comme facteur d'amélioration de l'em- Ce dispositif a été pérennisé en 2003, et le nombre ployabilité des habitants, a été acquise en 2003. de conventions pour le recrutement d'adultes/ relais est passé de 629 postes en 2002 à 690 4.2.2 L'amplification du dispositif des zones à fin 2003, (près de +10% en un an). Les nou- franches urbaines. veaux recrutements ont été essentiellement er La loi du 1 août 2003 crée en Île-de-France 14 le fait d'établissements scolaires soucieux er d'établir des liens plus étroits avec les parents. nouvelles Zones Franches Urbaines à partir du 1 janvier 2004, ce qui porte à 23 leur nombre régional. 24 4.2.4 La mobilisation des fonds européens. 4.2.6 Développement des dispositifs d'obser- Plusieurs mesures du programme Objectif 2 vation et d'évaluation. concernent les sites de la politique de la Ville. La loi du 1er août 2003 prévoit la création Un bilan ( sur la période 2000-2003), des aides d'un Observatoire National des ZUS pour programmées, montre que plus de 40 M€, mesurer l'évolution des inégalités sociales ce qui représente près du tiers des crédits de et des écarts du développement entre ces zones l'Objectif 2 (essentiellement du Fonds européen et leur environnement. Dans cette perspective, de Développement Régional) ont été consacrés la mission Ville a engagé plusieurs travaux rela- à aider des projets en faveur de ces sites. tifs à l'observation et l'évaluation régionale. Ainsi, les financements de la restructuration de centres commerciaux, la requalification La première version d'un système d'infor- d'espaces extérieurs, la création d'équipements mation régional (SIGR) dédié à la politique sportifs ou socioculturels ont été programmés. de la Ville a été réalisée. Confié à l'Institut Des subventions du "Fonds-Social européen" d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région au titre de l'Objectif 3 ont été mobilisés Île-de-France, ce SIGR est élaboré en partena- pour la première fois en 2003 en faveur riat avec les missions Ville du Conseil Régional des "Ateliers Santé Ville" ainsi que des actions et de la Caisse des Dépôts et Consignations. réalisées dans le cadre d'"École Ouverte". Cet outil permet la consultation de données cartographiques et actualisées sur l'ensemble 4.2.5 Les travaux régionaux de formation des thèmes de la politique de la Ville. et d'échange. L'information est visualisable sous forme de cartes Plusieurs actions de formation et de qualifi- modulables à différentes échelles régionale, cation d'acteurs de la politique de la Ville ont départementale, communale et infra-communale. été menées ou poursuivies. Trois formations expérimentales sur site ont eu lieu, à l'insti- Les travaux de l'Instance technique d'évalua- gation de la mission ville régionale avec le tion du Contrat de Plan État-Région portant concours du Centre National de Formation des sur l'évolution des sites de la politique Personnels Territoriaux, au profit des différents de la Ville par rapport à leur environnement et acteurs des Contrats de Ville, des services de la spécialisation des territoires de l'Île-de-France l'État, des collectivités territoriales ou du secteur se sont poursuivis. Ces travaux sont engagés associatif. Leur relais et leur extension sont pré- avec la Direction Régionale de l'INSEE. vus au niveau de chaque département en 2004. Une étude méthodologique sur les indicateurs scolaires a été également lancée en lien avec Le cycle de formation des agents de dévelop- les trois rectorats, pour vérifier la possibilité pement local a été renouvelé avec le concours de comparer les territoires entre eux. de la direction régionale de la Caisse des Dépôts et Consignations. Enfin, devant le succès Enfin une analyse de l'adaptation des politiques des rencontres des directeurs de Grands Projets dites de "droit commun" aux enjeux de la poli- de Ville initiés en 2002, un nouveau cycle de tique de la Ville a été initiée, sur deux théma- séminaires a été préparé fin 2003. Des respon- tiques importantes : les transports d'une part, sables d'Opérations de Renouvellement Urbain la formation professionnelle d'autre part. sont associés à ces rencontres qui permettent à la fois d'apporter des connaissances et d'échanger des savoir-faire. 25 LE NOMBRE DE VICTIMES SIGNIFICATIVE EN 2003. L A D ' ACCIDENTS DE LA ROUTE A BAISSÉ DE MANIÈRE MANIÈRE RIGOUREUSE AVEC LAQUELLE LES RÈGLES DE SÉCURITÉ ONT ÉTÉ APPLIQUÉES , EN PARTICULIER DANS LES TUNNELS AINSI QUE LA MISE AU POINT DU PLAN NEIGE ET VERGLAS SONT DEUX EXEMPLES DES EFFORTS DE LA DREIF 5 >Circulation et sécurité routière DANS CE DOMAINE 26 L a sécurité routière 5.1 5.1.1 La sécurité routière en chiffres La coordination dans la recherche par Les évolutions constatées entre 2002 et 2003 les DDE des points de contrôle automatique. font apparaître une baisse significative du nombre des victimes d'accidents de la route. 5.1.4 Politique de sécurité routière sur le C'est plus de 100 vies épargnées en 2003 par réseau des voies rapides urbaines (VRU) rapport à 2002 et 600 blessés graves de moins. Elle s'est déclinée suivant plusieurs formes d'action : Ces résultats, bien qu'encourageants, ne doi- Lancement d'une réflexion concernant la vent pas aboutir à un relâchement de l'effort définition d'une stratégie. entrepris contre ce fléau de la mortalité Élaboration d'un module de formation routière, qui demeure, en Île de France, la pre- destiné à des exploitants (personnels de mière cause de décès des moins de 25 ans. l'Équipement et CRS). Mise en place d'un groupe de travail avec les LE TABLEAU SUIVANT REND COMPTE DE L'ÉVOLUTION DU NOMBRE DES ACCIDENTS DE LA ROUTE EN ÎLE DE FRANCE DE 2002 À 2003 2003 Évolution 2003/2002 en % Tués 491 - 17,2 % 25 774 - 14,7 % Blessés graves 2 061 - 22,3 % Accidents corporels 21 330 - 13,5 % Blessés quatre compagnies autoroutières des CRS. Réflexions sur un document "grand public" expliquant le fonctionnement du réseau des VRU et son utilisation pour obtenir une sécurité optimale. 5.1.5 Animation du pôle des chargés de mission sécurité routière d'Île-de-France 5.1.2 L'observatoire de sécurité routière de la DREIF Celui-ci a réalisé : Celle-ci a pris plusieurs formes : Formations initiale et continue des La publication des notes annuelles et Inspecteurs Départementaux de Sécurité quadrimestrielles sur l'évolution de l'insé- Routière. curité routière en Ile de France. Assistance-conseil aux responsables de pôle Le lancement d'une étude sur le comporte- de compétence des préfectures pour la mise ment des usagers à l'approche et dans en œuvre des politiques départementales les tunnels. de Sécurité Routière, notamment dans la mise en œuvre des DGO et la définition 5.1.3 L'animation des réseaux des politiques de lutte contre l'insécurité Elle a consisté en : routière dans les nouvelles structures de Des réunions régulières des chefs de lutte contre la délinquance mises en place Cellules Départementales d'Exploitation et par le ministère de l'intérieur en juillet 2002. de Sécurité (CDES) et la formation des per- Mise en place de cellules d'écoute pour sonnels à la réalisation du Document les familles de victimes à Paris. Général d'Orientation (DGO). La réalisation Réunions régulières des auto-écoles de dans chaque département d'un document Seine-et-Marne afin de les doter d'une sur les enjeux de sécurité devant guider culture "Sécurité Routière". les actions pour les années 2004-2008. Formation de formateurs pour les éduca- Réunion des “Monsieurs Motos” des DDE. teurs (FRANCA, CEMEA, MJC, CIDJ…). 27 L es tunnels 5.2 5.1.6 La Sécurité routière au Laboratoire L'incendie du tunnel du Mont Blanc en mars 99 Ces évolutions d'organisation justifient la Régional de l'est Parisien (LREP) a remis la sécurité des usagers de la route création d'un nouveau service, le Service Inter- Le LREP a concrétisé le développement de son circulant dans les tunnels au premier rang départemental de Sécurité et d'Exploitation de activité dans le domaine de la sécurité routière des préoccupations des pouvoirs publics. la Route (SISER), résultant d'un rapprochement par la création d'une section au 1er janvier 2003, La circulaire interministérielle du 25/08/2000 du SIER et des équipes des DDE en charge de qui comportait, à la fin de l'année, 7 personnes, soumet les tunnels du réseau routier national la surveillance et de la maintenance des tunnels. ingénieurs ou techniciens supérieurs. Les mis- de plus de 300 mètres à des règles plus sévères sions du LREP dans ce domaine sont désormais de conception et d'exploitation. Le SISER disposera de 4 PC regroupés au sein de deux subdivisions territoriales créées pour très variées, de l'assistance à maîtrise d'ouvrage à la recherche appliquée, en passant par la réalisa- Le réseau des voies rapides d'Ile de France l'occasion : la subdivision nord (PC de Saint- tion d'études de sécurité, l'animation, etc.… sur tous comporte de nombreux tunnels à fort enjeu de Denis et Nanterre) et la subdivision sud (PC de les types de voies, rurales, urbaines ou interurbaines. sécurité puisque plusieurs millions de véhicules Champigny et d'Arcueil). Chacun des PC assu- les empruntent chaque jour. La conception rant tant la gestion du trafic et la surveillance Le LREP a notamment réalisé le diagnostic et l'exploitation de ces tunnels ont été analysés des tunnels à l'aide d'une équipe d'opérateurs détaillé de la RN3 en Seine-et-Marne entre à la lumière de cette circulaire. sécurité trafic (OST) issus du SIER que la main- Villeparisis et Meaux (20 km). Cette étude s'est tenance des tunnels à l'aide d'une équipe de appuyée sur une analyse fine de l'accidentologie En matière d'exploitation (surveillance et main- techniciens de diagnostic et de maintenance (une centaine de procès verbaux), des comporte- tenance), cette analyse a dégagé les évolutions (TDM) issus des DDE. ments et de l'infrastructure pour déterminer d'organisation suivantes : les facteurs d'accidents, ceux qui sont aggra- Assurer une surveillance D4 correspondant vants et les principaux scénarios d'accidents. à une surveillance humaine permanente. In fine, l'étude a permis de valider globale- Unifier la responsabilité opérationnelle de ment la pertinence des options envisagées certaines décisions clefs de sécurité comme a priori par la DDE au niveau de l'APS et, sur- la fermeture confiée entre les mains d'un tout, de proposer des aménagements complé- seul intervenant. mentaires : Aménagements "légers" d'attente Séparer les responsabilités de la sur- pouvant être réalisés à court terme pour traiter veillance de celles de la maintenance des les zones et les aspects les plus accidentogènes équipements concourant à assurer cette ou des aménagements qui optimisent à terme surveillance les caractéristiques de la route express. Le LREP Constituer au niveau régional un pôle a également réalisé l'étude de sécurité du DGO de compétence ayant la masse critique (document général d'orientation) de la Seine-et nécessaire. Marne et, en milieu urbain, le diagnostic du boulevard Gallieni à Villeneuve-la-Garenne à la demande du Conseil Général des Hauts-de-Seine. Dans un tout autre registre, le LREP est responsable de l'équipe projet de l'opération de développement de l'appareil "Mogéo" (module de relevé des caractéristiques géométriques du tracé d'un itinéraire), dont elle a déjà élaboré le cahier des charges. 28 dossiers L esdu grands SIER 5.3 D'autres dispositifs sont à l'étude tels que Pour le service exploitation du Service l'amélioration des services radiodiffusés et Interrégional d'Exploitation Routière (SIER), de la signalisation des issues de secours. l'année 2003 a été une année charnière pour la mise en œuvre d'une organisation adaptée 5.3.5 Les applications informatiques aux nouvelles responsabilités du SIER vis à vis L'année 2003 a vu la réalisation ou le démarrage des tunnels et au rôle prépondérant dans de plusieurs applications informatiques le Plan Neige Verglas Île-de-France. développées, soit pour tenir compte de l'obsolescence ou de l'insuffisance des systèmes 5.3.1 Sirius anciens, soit pour permettre la mise en œuvre En 2003, le service d'information aux usagers de nouvelles stratégies d'exploitation, comme : des voies rapides d'Île-de-France a été déployé Améliorer la base de données de trafic sur A13, A10, N118, et N44. Les travaux d'équi- avec KIR et BTDS. pement se poursuivent sur la Francilienne sud Remplacer le système actuel SIRIUS par entre A10 et A6. un outil plus moderne, plus souple et plus performant SIRIUS II. 5.3.2 La régulation d'accès Développer l'application de régulation La régulation des accès au réseau des voies d'accès Acces 2. rapides par des feux tricolores, a fait l'objet Refondre les systèmes de gestion tech- d'études qui ont été réalisées en 2003. nique centralisée (GTC) des équipements Le programme porte sur l'équipement d'environ de sécurité des tunnels. 80 bretelles d'accès principalement situées sur l'A86 et sur les radiales en petite couronne. 5.3.6 Études et observatoires Le SIER assure, pour son propre compte ou pour 5.3.3 Exploitation dynamique du tronc des tiers, une mission de conseil dans des domai- commun A4/A86 nes tels que la signalisation, les équipements Le projet d'exploitation dynamique d'une cin- d'exploitation et de sécurité, les études de trafic. quième voie aux heures de pointe sur le tronçon d'autoroute A4 et A86 est entré en phase active. Les travaux seront réalisés en 2004, et la mise en service début 2005. plan Neige Verglas L eÎle-de-France 5.4 5.3.4 Renforcement des systèmes de sécurité 2003 a été l'année où le SIER a pu tester le Plan dans les tunnels Neige Verglas Île-de-France (PVNIF) en présence De nombreuses études ont été menées en 2003 de Gilles de Robien. Le PNVIF, tel qu'il est arrêté, afin de définir les dispositions à prendre dans positionne le directeur du SIER comme respon- les tunnels routiers franciliens pour améliorer sable opérationnel du "PC zonal de circulation". la sécurité. Un programme d'équipement portant Cette cellule opérationnelle rassemble en un sur 23 tunnels a été arrêté. Ce programme même lieu, outre les personnels du SIER et du consiste, d'une part à assurer la détection CRICR, des représentants du secrétariat général rapide des incidents et d'autre part à permettre de la zone de défense, de la région de gendar- la fermeture immédiate de l'accès au tunnel. merie de Paris et de la direction zonale des CRS. 29 B RUIT , INONDATIONS , DÉCHETS … LA SOCIÉTÉ EST DE PLUS EN PLUS SENSIBLE À TOUTES LES NUISANCES QU ' ENTRAÎNE LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET URBAIN . >Ressources nuisances, sécurité 6 30 de gestion P lan des déchets 6.1 dans la région. Une étude a également Les plans de gestion des déchets du BTP, essayé de cerner la circulation en crue type que la direction régionale de l'Équipement est 1910 et les principales zones à problèmes chargée de coordonner, sont désormais en bonne affectant les boucles de la Seine au nord- voie d'exécution dans la région Île-de-France : ouest de Paris. les trois quarts de la population et les deux tiers la définition du périmètre inondé par les de la superficie sont couverts par des projets de crues en fonction de la montée des eaux, plans en cours d'approbation. La direction en liaison avec la direction régionale régionale de l'Équipement a piloté elle-même de l'Environnement. Un modèle numérique l'élaboration du plan concernant Paris et la Petite de terrain de l'ensemble des grandes couronne, avec la direction de cinq études thé- vallées de la région a été constitué à cet matiques, l'animation de sept groupes de travail effet en 2003 et les résultats seront dispo- et un effort important de synthèse et de rédaction nibles au cours du premier semestre 2004. au cours du premier semestre 2003. L'année 2004 sera consacrée à la mise sur pied d'une charte, ainsi qu'à une communication ciblée en priorité vers les maîtres d'ouvrage, notamment les services de l'État et les collectivités locales. J ournée sécurité-défense 6.3 Préparation, organisation et compte-rendu d'une journée "Sécurité-Défense" pour la zone P lan de secours inondations de Paris, associant les principaux responsables : Secrétariat général de la zone de défense (SGZD), Gouverneur militaire de Paris, Haut 6.2 La participation à l'élaboration, sous l'égide de Fonctionnaire de Défense de l'Equipement, la préfecture de police (Secrétariat Général de dans le but de sensibiliser et de rappeler la Zone de Défense), du plan de secours zonal grands objectifs et modes d'intervention de "inondations", c'est-à-dire à la réflexion sur l'État dans la région en période de crise majeure. l'organisation du fonctionnement de l'agglomération en période de grande crue, s'est poursuivie suivant trois axes majeurs qui sont: la définition d'une organisation opérationnelle provisoire pour la cellule de crise "viabilité/transports" intégrée au Centre opéra- R apports thématiques 6.4 tionnel zonal; en liaison avec la direction Une partie importante du temps de travail régionale de l'Environnement, pour les cellu- de la Division a été consacrée à la préparation, les "assainissement" et "déchets"; avec dans le cadre de la réflexion préalable à la révi- la direction régionale des Affaires Sanitaires sion du Schéma directeur, du groupe de travail et Sociales pour la cellule "eau potable"; n°9 "Prise en compte dans l'aménagement la définition plus précise du risque d'inon- des nuisances, des risques etc." ; ce sujet est dation de la voirie autoroutière, en fonction abordé dans le chapitre consacré à la Division de la montée progressive de l'eau : ainsi de l'Urbanisme et du Schéma Directeur. nous savons que cinq secteurs sont menacés 31 L A DREIF AU COURS DE L ' ANNÉE AU SEIN DE SES 2003 A AUGMENTÉ SON ACTIVITÉ DE PRESTATIONS TECHNIQUES LABORATOIRES . E LLE A MIS EN ÉVIDENCE SON SAVOIR - FAIRE TANT DANS LES DOMAINES DES OUVRAGES D 'A RT QUE DANS CELUI DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT , TOUT EN ASSURANT LE DÉVELOPPEMENT DE SES MISSIONS DANS LE DOMAINE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU >Prestations d'ingénierie publique D É V E LO P P E M E N T D U R A B L E . 7 32 L E L ABORATOIRE R ÉGIONAL DE L 'O UEST DE L 'E ST PARISIEN (LROP) P ARISIEN (LREP) 2003 ONT VU EN L ABORATOIRE ET LE LEUR ACTIVITÉ DE PRESTATIONS D ' INGÉNIERIE AUGMENTER FORTEMENT. L EUR RÉUSSITE AUX PRINCIPAUX APPELS D ' OFFRES LANCÉS PAR LES GRANDSDONNEURS D ' ORDRES COLLECTIVITÉS DÉPARTEMENTALES NOTAMMENT , TÉMOIGNE DE LEUR CAPACITÉ À SE POSITIONNER AVEC EFFICACITÉ DANS LE CONTEXTE ACTUEL DE FORTE CONCURRENCE . LE 2003 RENOUVELLEMENT EN ISO 9001 - V ERSION 2000 DE LA CERTIFICATION EST UN ATOUT SUPPLÉMENTAIRE DU LREP LUI PERMETTANT D ' ÊTRE UN " SERVICE DE RÉFÉRENCE " DANS SES CHAMPS DE COMPÉTENCE . L E LROP 2000 A OBTENU ÉGALEMENT FIN 2003, LA CERTIFICATION ISO 9001 VERSION POUR L ' ENSEMBLE DE SON SYSTÈME DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DANS LE CHAMP COMPLET DE SES ACTIVITÉS ET DE SES SERVICES . PAR AILLEURS , LE LREP A POURSUIVI EN 2003 SES ACTIONS À L ' INTERNATIONAL CONCERNANT NOTAMMENT LES ACTIONS DE NORMALISATION EUROPÉENNE ET LE SOUTIEN TECHNIQUE AU LABORATOIRE DE LA DE LA D IRECTION DES R OUTES DU M AROC DANS LE CADRE C OOPÉRATION F RANCO -M AROCAINE . L E LROP ASSURE LE SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU C LUB D 'É CHANGE D 'E XPÉRIENCES S U R L E S R O U T E S D É PA R T E M E N TA L E S , A I N S I Q U E L E S E C R É TA R I AT F R A N C O P H O N E DU COMITÉ " CHAUSSÉES ROUTIÈRES " DE L 'A SSOCIATION M ONDIALE DE LA R OUTE . L E LROP A DÉVELOPPÉ EN 2003 UN PROGRAMME SIGNIFICATIF CONCERNANT LA RECHERCHE TECHNOLOGIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE , COMMANDITÉ PAR LES TÊTES DE FILE DU S CIENTIFIQUE ET DE GRANDES T ECHNIQUE LCPC-CERTU-SETRA C O L L E CT I V I T É S T E R R I TO R I A L E S , V I L L E S R ÉSEAU OU POUR LES DONNEURS D ' ORDRE ET D É PA R T E M E N T S URBAINS. UN TRAVAIL DE CONCEPTION , DE PRÉPARATION DE GRANDS PROJETS , A ÉTÉ EFFECTUÉ EN 2003 POUR UN DÉMARRAGE EFFECTIF PRÉVU EN "INDUIT” (I NFRASTRUCTURE D URABLE I NTÉGRÉE DE SURFACE ), RGCU "M ICRO - TRANCHÉES ", EUROPÉEN 2004 ( POUR PROJETS PREDIT T RANSPORT C OLLECTIF NR2C "R OUTES DU F UTUR "). 33 I nterventions sur les Ouvrages d'Art Concernant l'autre sujet "technique" marquant été traités : l'échangeur de la Jonchère à Rueil- de l'année, la remise aux normes des tunnels Malmaison(92), la couverture de l'A1 à Blanc- d'Île-de-France, le GOA a notamment participé Ménil, écran antibruit du Londeau à Rosny (93) à des études de création d'issues de secours et les travaux de réfection de la protection anti- En 2003, l'activité du Groupe "Ouvrages d'Art" et de remise aux normes de la ventilation sur corrosion de la charpente métallique du Grand a été principalement marquée par deux sujets plusieurs tranchées couvertes (Tranchée cou- Palais à Paris. très actuels, à savoir les vibrations de passerel- verte de Champigny sur A4, d'Ambroise Paré les et la remise aux normes des tunnels d'Île- à Boulogne, de Nogent, Tunnel de St Cloud), Le LREP a réalisé de nombreuses inspections de-France, en plus ses activités traditionnelles. mais s'est surtout fortement impliqué dans les détaillées de ponts, de murs de soutènement études de vérification au feu. Ceci inclut une part et de portiques, potences et hauts-mâts pour les Les phénomènes de vibrations de passerelles de méthodologie via la participation à un groupe DDE 77, 92, 93, 94 mais aussi notamment pour le ont pris un caractère très médiatique en Europe de travail réunissant le centre d'étude des tun- Conseil Général 92. Pour cette même collectivité, du fait de deux exemples célèbres, l'un à Paris nels (CETU) et le CSTB chargé de produire la des visites VSC (Visites simplifiées Comparées) (Passerelle de Solferino), l'autre à Londres partie sur la tenue au feu du guide d'application ont également été effectuées en partenariat (Passerelle du Millenium). Des vibrations latéra- de la circulaire d'août 2000 sur la sécurité dans avec le Laboratoire Régional de l'Ouest Parisien les très importantes ont en effet été ressenties les tunnels du réseau routier national, ainsi lors de leurs inaugurations respectives et ont qu'une part de réalisation d'études (vérification Les équipes-ressources du groupe SOA du LREP conduit à leur fermeture. La DREIF a été mise de la tenue au feu des tranchées couvertes ont connu en 2003 un accroissement très signi- à contribution, en collaboration avec le Service de Thiais, Fresnes, Antony, A6b au niveau ficatif de leur activité. d'Études Techniques des Routes et Autoroutes de la Pte d'Italie, Champigny, Ambroise Paré…) 7.1 L'équipe-ressource subaquatique a, en dehors (SETRA), pour tenter d'apporter une explication scientifique aux phénomènes rencontrés Outre ces deux activités, le Groupe Ouvrages de ses activités traditionnelles d'inspection de notamment sur la passerelle de Solferino. d'Art a poursuivi au cours de l'année 2003 ses fondations d'appuis de ponts en site aquatique, Le GOA participe ainsi au Groupe de Travail activités traditionnelles de réalisation d'études réalisé des mesures de convergence sous National du SETRA et de l'AFGC sur le domaine de projet pour les stades "amont," et de contrôle l'eau dans le tunnel de Pouilly en Auxois pour des vibrations de passerelle afin d'élaborer un des études, plans d'exécution et la surveillance les Voies Navigables de France, participé en guide pour palier à l'absence de réglementation de travaux pour les stades "travaux". On peut relation avec le Laboratoire Régional d'Aix en sur le sujet et pour éviter que de tels incidents citer parmi d'autres, les opérations marquantes Provence à la mise en place d'une instrumentation ne se reproduisent. Afin de réaliser ce guide, de l'année, à savoir la couverture de l'A1 au Pont du Gard et fait une campagne d'inspec- des essais en grandeur nature ont dû être à Blanc Mesnil (contrôle d'études et de plans tion et de contrôle de travaux au port de Fort de réalisés sur la passerelle de Solferino par d'exécution), le viaduc de Meaux (surveillance France en Martinique. Elle participe également le centre scientifique du bâtiment (CSTB) et des travaux), le viaduc de St Cloud (redimen- à l'opération 'Visite Simplifiée Comparée Saône le Laboratoire central des ponts et chaussées tionnement de l'ouvrage), la tranchée couverte à grand gabarit' pour VNF en relation avec le (LCPC) et suivis par le SETRA et le GOA, ainsi de la RN19 (POA), le renforcement du Pont CETE de Lyon et le Centre d'Études Techniques que d'essais réalisés sur un modèle réduit de Bezons (travaux), et la fin des travaux Maritimes et Fluviales (visites subaquatiques de passerelle au sein du LREP et interprétés de reconstruction du Pont de Jossigny (maîtrise d'écluses et de barrages). par le GOA. Ces différents essais ont pour but d'œuvre travaux)… L'équipe-ressource durabilité du béton armé a de mieux évaluer l'action horizontale d'un piéton seul, puis d'une foule de piétons et d'appré- Pour le LREP, l'année 2003 en ce qui concerne participé à plusieurs opérations de diagnostic et hender les phénomènes de synchronisation des le contrôle sur chantier a été marquée par d'expertise d'ouvrages - Pont Bétheny à Reims, piétons avec les mouvements de la structure. les travaux du viaduc de Meaux pour lequel le viaduc de Bussang, Pont de Creil à Pierrefitte, Cette réflexion se situe dans un contexte inter- laboratoire a assuré le contrôle des fondations, ouvrages Cofiroute sur l'A10 et l'A71, arsenal de national où Anglais et Allemands tentent aussi des bétons, de la charpente métallique et de la Brest. Son expérience en matière de béton de mieux comprendre le phénomène. précontrainte. D'autres chantiers importants ont incendié a par ailleurs progressé à l'occasion > 34 d'interventions réalisées sur le Pont Nelson Mandela à Charenton, et le viaduc de Joinville. L'activité de recherche a été également et développement de la voirie E ntretien 7.2 en progression en 2003. Les principaux Le laboratoire régional de l'est Parisien a assisté domaines couverts concernent la carbona- de nombreux maîtres d'ouvrage pour la gestion, tation du béton, les BHP, la diffusion des l'aide à la définition de politiques d'entretien et chlorures dans le béton, le comportement la recherche de solutions techniques d'entretien électrochimique des aciers de précontrainte. des voiries dont ils ont la charge. Outre les clients Le LREP a formé en 2003 deux nouveaux habituels que sont les DDE et les services des auditeurs dans les domaines des aciers de départements, cette assistance a notamment béton armé et de précontrainte. Par ailleurs, été apportée aux communes, à la RATP, SNCF, il faut souligner l'obtention de l'accréditation MIN de RUNGIS, et au port autonome de PARIS. COFRAC fin 2003 pour les essais sur les adjuvants du béton et les produits de cure qui Cette assistance a en particulier été apportée avait été perdue suite au départ de personnel. pour la définition des solutions de travaux de terrassements et de chaussées ainsi que Pour le LROP l'activité a été orientée vers deux pour le contrôle d'exécution des chantiers sur pôles : les opérations d'envergures suivantes : d'une part, l'inspection des ouvrages élargissement et couverture de l'autoroute d'art existants, préoccupation croissante A1 au BOURGET et à BLANC MESNIL, des maîtres d'ouvrages pour la sécurité déviation de MEAUX, des usagers et la fluidité des trafics. réalisation d'une part de l'échangeur entre d'autre part, vers le contrôle extérieur l'autoroute A170 et la RN2 à AULNAY, et d'au- de l'assistance technique au suivi de tre part de celui de l'autoroute A1 avec la RN2 travaux : pont de Corbeil sur la Seine dans et l'accès au parc des expositions du BOURGET, l'Essonne, élargissement de la RN 286 création du deuxième tunnel de l'autoroute dans les Yvelines, échangeurs A115/RN A 86 à la CROIX de BERNY, 184 dans le Val d'Oise, une passerelle prolongement du tramway T1 de BOBIGNY piétons en lamellé collé ( département 62), à NOISY le SEC, expertise et solution de confortement voie nouvelle de raccordement entre la RN d'un mur de la rocade de Bordeaux. 34 et la RD 402 à COULOMMIERS. Il faut noter également la forte activité due à la Dans le domaine de l'expertise, le laboratoire certification des personnels par des missions a contribué à des groupes de travail formés par d'audit dans les domaines suivants : marque NF des sociétés concessionnaires d'autoroutes tel- BPE, marque NF AFCAB, NF appareils d'appuis, les que la SANEF et la SAPRR pour traiter des VCU procédés de précontrainte et VCU armatures questions de dégradation de grande ampleur de précontrainte : apparues sur certaines de leurs chaussées contrôle des appareils d'appui spéciaux du en béton. Par ailleurs, il a entrepris en liaison pont Mathilde à Rouen, le pont de Corbeil, avec le LROP, un bilan sur les couloirs de BUS le pont de Cheviré à Nantes. pour le compte de la ville de PARIS. vérification des entreprises de distribution spécialisées dans le domaine de la pré- Enfin, le LREP a participé activement à l'obser- contrainte. vatoire des matériaux et à l'élaboration des cahiers des clauses techniques particulières types relatives aux chaussées et aux terrassements en SEINE et MARNE. 35 Le LREP, dans le métier classique de l'auscultation est principalement intervenu : Le LROP a également eu des missions concernant : La maintenance et le contrôle des appa- pour les relevés de dégradation et de profils reils d'auscultation à grand rendement mis en travers dans le cadre de la mise à jour au point par le réseau des Laboratoires des de l'Image Qualité des Routes Nationales Ponts et Chaussées. de la SEINE et MARNE, L'assistance à maîtrise d'ouvrage dans les pour le suivi à l'analyseur de profil en long domaines de la gestion et de l'information avant et après travaux de renouvellement sur le trafic, de la sécurité routière. de couche de roulement de l'autoroute A4 La participation aux programmes de recher- à la demande de la SANEF, che dans les domaines du trafic et de la pour le suivi, comme chaque année de sécurité routière pour le compte du réseau la campagne des enrobés coulés à froid scientifique et technique de l'Équipement, en SEINE et MARNE avec deux mesures : des maîtres d'ouvrage public et des industriels. à la mise en œuvre et un an après. Les actions marquantes de l'année sont : Le laboratoire participe également à la mise La vérification et la maintenance des ana- au point de l'Image Qualité des Dépendances lyseurs de profil en long (APL). et Équipements en classifiant les états de La maintenance, la réparation et le contrôle ces dépendances et équipements après visite des déflectographes. sur place, enregistrement filmé en continu L'appui technique, en relation avec le SIER, ou photographies. auprès des CDES de la région parisienne pour la maintenance des stations SIREDO qui Le laboratoire a par ailleurs poursuivi son permettent de connaître la nature du trafic. importante implication, notamment dans la Le pesage statique des poids lourds et normalisation européenne. la mise à jour d'une base de données de l'ensemble des contrôles effectués sur Le LROP a également eu une activité soutenue le territoire français. dans ce domaine. La mise en action d'un programme sur l'influence des infrastructures sur la Une aide à la gestion routière a été apportée pour sécurité routière. le conseil général du 95 en auscultation, gestion La production de diverses études sur l'évo- de la base de données Visage, pour les villes de lution du comportement des conducteurs Buc et de Cergy avec une évaluation locale de la au voisinage des radars. voirie, avec le Conseil Général du 91 par la poursuite de l'action menée les années précédentes. Le LROP a aussi participé à : La mise en œuvre du programme de recher- Des contrôles d'importants chantiers ont été che sur le dispositif de limitation de vitesse assurés : LAVIA piloté par le LIVIC (INRETS-LCPC). terrassements de la RN 286 dans les Yvelines. MICADO, projet européen d'assistance réhabilitation des chaussées et prolon- à la conduite. gement d'A115 dans le Val d'Oise. ARCOS, système destiné à améliorer la liaison RN 14-A 15 (Val d'Oise) sécurité routière. déviation des RD 59 et RD 118 dans l'Essonne. Le LROP a également développé des actions dans le domaine des ressources et du développement durable : finalisation de guides techniques, observatoire des Yvelines. 36 Risques G éologie, Naturels, Mécanique des Sols le suivi de chantier : essais de clous et de Les études et le suivi de travaux d'infrastructures mètrie et tassomètrie, contrôle d'intégrité routières constituent une part importante de des pieux et autres éléments en béton l'activité du LREP. les études relatives au doublement de la Ainsi, en particulier les études du contourne- Francilienne, à l'aménagement de l'auto- ment Est de Roissy, la déviation de Bétons- route A13 à Vaucresson, à la RD84 à Gonesse. Bazoches sur la RN 4, le suivi de travaux de Signalons en outre que les demandes d'assis- la couverture de l'Autoroute du Nord au Blanc- tance technique et d'expertises sont en expan- Mesnil, de l'échangeur A 170/RN 2 à Villepinte et sion dans l'élaboration des pièces techniques. tirants pour les murs de soutènement, 7.3 suivi des mouvements de sol par inclino- de la déviation de Meaux; à signaler également l'assistance technique à maîtrise d'œuvre pour l'analyse puis le contrôle de mise en œuvre de techniques innovantes de soutènement en remblai renforcé : gabions ancrés par des nappes P rotection de l'Environnement 7.4 de grillage pour la réalisation de protections acoustiques, plaques en béton ancrées par Dans le domaine du développement durable, bandes de treillis soudées, éléments préfa- le LREP, associé au CETE Méditerranée briqués associés à des nappes de géotextile. a été missionné pour réaliser la reconduction de la charte Environnement et paysage de Le Laboratoire a assuré également le contrôle la DDE de Seine-et-Marne, afin de permettre extérieur des travaux de deux importants l'évaluation des impacts des activités de la DDE collecteurs souterrains creusés par des tech- sur l'environnement et le paysage, et de l'aider niques de tunnelier dans des sites géologiques à progresser dans la maîtrise de ces impacts. complexes, et faisant appel à des traitements Afin d'étudier l'impact sur l'environnement préalables du terrain par injections. des aménagements routiers, le LREP a réalisé plusieurs études d'environnement et d'impact, Les études de Plan de Prévention de Risques des études prévisionnelles acoustiques et des "Mouvements de terrain" ont pris un nouvel dossiers "lois sur l'eau" concernant divers pro- essor avec l'établissement de cartes d'aléas sur jets : giratoires dans la forêt de Fontainebleau, les risques stabilité de pente (Meudon - Chaville), RN3 entre Villeparisis et Meaux, RD 1 à Clichy et dissolution du gypse (Sevran - Livry-Gargan sur Seine, protections acoustiques d'A4 - Villepinte) ainsi qu'une assistance aux à Champigny-sur-Marne, contournement Est de DDE pour l'établissement des documents l'aéroport par la liaison A104, RN6, A86… Il est réglementaires. Face à plusieurs demandes, intervenu aussi dans la mise en œuvre des obser- une méthodologie de diagnostic et réparation vatoires départementaux du bruit, comme presta- des ouvrages a été développée en association taire ainsi qu'en assistance à maîtrise d'ouvrage. avec la spécialité Ouvrages d'Art. Elle doit Outre les activités de diagnostics d'état des notamment permettre de répondre à la mission plantations d'alignement, d'études de projets d'inspection détaillée des ouvrages de soutè- de (re)plantation et d'assistance à la maîtrise nement (IQOA liste II) pour les années à venir. d'ouvrage pour la gestion de leurs arbres, le LREP a contribué, sous le pilotage du SETRA, Les activités du LROP en 2003 se sont orientées vers : à la rédaction de la circulaire "Arbres et Sécurité" la poursuite des études de risques de du METLTM relative à la gestion des arbres mouvements de terrains dans le départe- dans l'emprise routière des Routes Nationales. ment du Val d'Oise 37 P restations informatiques Dans le domaine de la prévention des risques pour les études d'assainissement routier naturels, le LREP est intervenu auprès de la dont les études sont menées en partenariat DDE du Val de Marne pour établir une carte d'a- avec le LREP : A1, A4, A86, RN19, RN286, léa "ruissellement urbain" sur le secteur du A13, RN118. Pour la plupart de ces études, En 2003, la Division des Prestations Informatiques bassin versant du Morbras suite à la prescrip- il s'agit de remettre aux normes l'assainis- (DPI) a mené plusieurs actions d'assistance tion PPR "inondations et coulées de boues par sement existant. auprès des services déconcentrés du ministère et 7.5 a aussi développé des applications de gestion. ruissellement urbain" en date du 9 juillet 2001. Une importante réflexion méthodologique a été Au GEIT de la DEITOA, l'activité Insertion des Sous son impulsion, un atelier d'administration menée sur cette problématique jamais traduite infrastructures s'est traduite particulièrement des données localisées a été mis en place en dans un PPR jusqu'à présent. par des études sur le thème de la qualité du région Île-de-France, avec l'organisation de deux paysage. Il s'est agi de deux études avec le LREP réunions régionales SIG-MapInfo. Dans le cadre de la réflexion lancée par le : un diagnostic paysager en vue de la requalifi- SETRA pour apporter aux concepteurs routiers cation d'une route nationale et l'intégration pay- Une forte demande d'assistance et de formation un outil d'aide à la conception des ouvrages sagère de protections acoustiques projetées sur de la part des services a eu lieu pour répondre d'assainissement, le LREP a participé au groupe une autoroute. Sur ce thème, le GEIT s'est impliqué à la mise en place du nouveau système d'ex- de travail et rédigé, avec le CETE Méditerranée, dans le réseau des paysagistes des CETE remis ploitation Windows-XP. Les techniciens de la DPI le guide de l'assainissement routier (GTAR). en vigueur par le SETRA, avec une participation se sont fortement mobilisés pour instruire les effective au groupe de travail Requalification dossiers de raccordement des services au réseau d'Itinéraires - Paysage - Lisibilité (RIPL). du ministère, dans le cadre du projet "I-cube". LREP doit procéder, à compter de 2004, à des Pour le thème de l'Air, la participation aux acti- Dans le domaine de l'informatique de gestion, contrôles visant à évaluer la prise en compte, par vités du réseau scientifique et technique du la mensualisation des primes et indemnités les acteurs de la construction, de la nouvelle ministère s'est concrétisée par la réponse, en des agents du ministère a entraîné une forte réglementation thermique (RT 2000). Dans cette commun avec les autres CETE et avec l'appui demande d'assistance sur les applications perspective, le LREP a réalisé, en 2003, un contrôle du Groupe Etudes et Stratégies des Transports GESPER+/GESFIN. Dans son rôle de conseil thermique expérimental sur une opération de de la DREIF et d'AIRPARIF, à la commande de et de management de l'informatique, la DPI 40 logements dans le département de l'Essonne. l'ADEME pour un appel d'offres de l'Organisation a réalisé par ailleurs les études d'informatisation Mondiale de la Santé sur la spatialisation des DDE du Val-d'Oise et des Yvelines. La DPI En tant qu'équipe ressource dans ce des émissions de polluants dues au trafic routier a, enfin, poursuivi les développements des domaine, le LROP est intervenu à titre en France. Par ailleurs, le GEIT poursuit l'anima- applications de gestion confiées par les divers d'expert hors de sa zone naturelle d'action tion d'un Club "Air - Île-de-France" qui a bénéfi- donneurs d'ordre de l'administration centrale. une trentaine de fois en 2003. cié cette année de la participation de la Ville Les faits marquants de 2003 concernent de Paris. L'approche de l'impact sur la santé Depuis la création en 2001 du Groupe Informatique l'assainissement urbain (stations d'épuration, s'est développée et, au sein de la DREIF, le GEIT Technique (GIT), le Laboratoire Régional de l'est schémas directeurs d'assainissement), s'est impliqué dans l'avis sur le projet de plan Parisien propose, lui aussi des Prestations la pollution des eaux superficielles (en de protection de l'atmosphère (PPA) en région. Informatiques. Les compétences du GIT vont de la Dans l'optique des contrôles des règles de construction qu'elle réalise, la section bâtiment du particulier la mise au point d'un SIG adapté réalisation de développements informatiques à la caractérisation des ruisseaux du Pour le thème Bruit, là aussi, le GEIT anime un orientés Web et bases de données, à la maîtrise Bassin Versant d'Enghien), la mise au Club, Bruit Île-de-France, plus spécialement d'œuvre de projets informatiques, en passant par point d'un test pour la caractérisation des concerné par la mise en place des observatoires l'assistance, la formation et la diffusion de logiciels. boues et sédiments de l'assainissement du bruit des transports terrestres. En 2003, le GIT a développé le site collaboratif pluvial urbain et routier, la participation à l'animation professionnelle (en particulier, Parallèlement, le GEIT a mené des études "réseau GRT" pour la Direction Générale de animation des "journées Eaux" du Réseau acoustiques particulières dans le cadre de diffé- l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction. Scientifique et Technique). rents projets. Le développement du logiciel de suivis d'affaires Il faut également souligner un fort regain "SIGNAL" qui prend en compte le caractère > 38 "Norme ISO" est maintenant opérationnel au sein du Laboratoire. et assistant à la conduite de projet pour la réali- et montée C réation en puissance du BIRMTG nord-ouest sation d'un site Internet de consultation des Le bureau interdépartemental des remontées accidents en ligne financé par la Direction du mécaniques et des transports guidés est un ser- Personnel, des Services et de la Modernisation. vice de la DREIF qui joue le rôle d'appui technique Enfin, le LREP est Pole National de Diffusion et intervient en Île-de-France ainsi que pour pour le logiciel de gestion d'un patrimoine le compte des DDE du quart Nord / Ouest de d'ouvrages d'art LAGORA", il participe à la la France, dans le cadre des procédures diffusion du Programme Informatique pour de contrôle de sécurité des transports guidés les Constructions Publiques " PICP " ainsi qu'à la (métros, tramways, funiculaires, chemins de fer formation des utilisateurs de ces deux logiciels. touristiques…) définies par le décret "STPG" Par ailleurs, le GIT a été maître d'œuvre 7.7 (relatif à la sécurité des transports publics guidés) Le LROP a également des activités très diverses du 9 mai 2003. Il a été créé par arrêté ministériel dans ce domaine : du 20 juin 2003, sur la base du BRMTG, formé par Traitement des remontées nationales sur anticipation des nouveaux textes dès la fin 2002. l'IQOA (Indice Qualité Ouvrages d'Art), l'IQRN (Indice Qualité Routes Nationales) Ses principales missions sont : pour le compte du SETRA. Instruire les dossiers de sécurité pour Diffusion et maintenance de logiciels de les projets nouveaux ou modifications gestion de patrimoine (voiries, Ouvrages de projets existants (extensions de lignes, d'Art, coordination à destination des collec- nouveaux matériels roulants, etc.) ; tivités locales). S'assurer du maintien au cours du temps Développement d'outils dédiés au traitement du niveau de sécurité des systèmes de l'accidentologie, en liaison avec le CERTU en service, par le suivi des exploitants et le retour d'expérience sur les incidents ; C onception des infrastructures 7.6 Fort de son expérience francilienne et de son implication dans la définition et la mise en œuvre des nouvelles procédures, Le GEIT de la DEITOA a maintenu en 2003 ses le BIRMTG Île-de-France développe une compétences dans ce domaine. compétence technique et un volume d'activi- Au stade des études préliminaires, la conception té suffisant pour garantir l'efficacité dans des infrastructures couvre aussi la préparation ces missions. Les quatre agents qui le de décisions pour la direction des Routes avec, composent ont ainsi suivi plus de cinquante à la clé, la réalisation des supports nécessaires jours de formation en 2003, et instruit une à la concertation. En 2003, des éléments ont été douzaine de dossiers de sécurité, relatifs préparés pour l'autoroute A16 et la Francilienne. à tous types de systèmes. En particulier, Au-delà des infrastructures, le savoir-faire mis en décembre 2003, les mises en service en œuvre par le GEIT pour la représentation en 3D, du prolongement de la ligne 14 du métro nécessaire à la compréhension de tels projets, ("Météor", a été sollicité par la mission Seine-Amont pour de Madeleine à Saint-Lazare, ainsi que présenter le vaste territoire sur lequel elle opère et du prolongement de la ligne de tramway T1, les actions d'aménagement qu'on peut y envisager. de Bobigny à Noisy-le-Sec ont été autorisées. entièrement automatique) 39 EN RESSOURCES HUMAINES , MATIÈRE DE L ' ANNÉE 2003 A ÉTÉ MARQUÉE PAR LE RATTACHEMENT AUX EFFECTIFS DE LA DREIF DU SERVICE D ' INSPECTION DU PERMIS DE CONDUIRE DE PARIS . D ANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE D U P L A N S T R AT É G I Q U E , L E P R O G R A M M E D E FO R M AT I O N D E L ' ENCADREMENT AU MANAGEMENT A ÉTÉ POURSUIVI 8 DIVISIONS ONT ÉLABORÉ EN L ' O R G A N I S AT I O N 2003 ; PLUSIEURS LEUR PROJET DE SERVICE . D E S A R B I T R A G E S I N T E R N E S E N M AT I È R E DE LOGISTIQUE A FAIT L ' OBJET D ' UNE ATTENTION SOUTENUE . E NFIN , EN COHÉRENCE AVEC LES TRAVAUX PRÉPARATOIRES À L A M I S E E N P L AC E D E L A LOLF, U N E FO N CT I O N C O N S E I L DE GESTION A ÉTÉ CRÉÉE EN SEPTEMBRE AU SEIN DU SERVICE . >Ressources humaines fonctionnement 40 ressources humaines L es(gestion du personnel, recrutement, formation, 8.1 action sociale, médecine de prévention, hygiène et sécurité, sécurité sociale et mutuelle) Les 1036 agents de la D.R.E.I.F. représentent L'action sociale, destinée à favoriser l'insertion des agents, est menée par un ensemble une masse salariale de 37,7 M€ (dont 4,7 M€ de partenaires oeuvrant aussi bien au sein d'instances consultatives (CLAS), d'organismes de cotisations sociales et 0,75 M€ de presta- sociaux et associatifs (MGET et ASCEE) que de l'administration. Depuis le 1er avril 2003, tions sociales) elle s'articule au niveau régional avec la mise en place d'une conseillère sociale territoriale En 2003, la mobilité s'est maintenue à un qui anime et coordonne le réseau des assistants de service social sur l'ensemble de la région niveau élevé avec 99 départs et 114 arrivées. Île-de-France. A la DREIF, le recrutement, au cours de l'été 2003, d'une nouvelle assistante sociale a permis de palier la vacance prolongée de poste. Dans le cadre de son rôle de guichet d'entrée pour les concours organisés par le Ministère Outre le suivi médical des agents, assuré par les trois médecins de prévention, des actions de l'Équipement tant au plan national que de prévention ont été menées par un animateur sécurité prévention, une infirmière, une régional, l'inscription de 911 candidats répartis conseillère en économie sociale et familiale et une psychologue. sur 60 concours a été prise en charge. Les résultats des concours professionnels ont, R ÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR CATÉGORIE R ÉPARTITION en 2003, contribué à favoriser la promotion DES EFFECTIFS PAR DIVISION IPCSR DIR CAM 2% 1% MISSIONS 4% 0% ( interne des agents de la DREIF : 21 réussites (3 en C, 17 en B et 1 en A). OPA 10% A+ 8% La DREIF a poursuivi son effort en faveur de la SIER formation. Ainsi, pour l'année 2003, il a représenté C&D 28% 3050 journées stagiaires soit un ratio de 4 jours par agent. Les crédits consacrés à la formation, en 15% ( LROP 14% B 37% augmentation de 17%, ont représenté en 2003 DIT 16% A 17% DPAG LREP 10% 16% DNRS 2% DUSD 5% DH 5% un montant de 102 300 € dont 32 000 € de frais de déplacements liés à la formation. DPI DEITOA 3% 7% budget et le fonctionnement L e(budget et comptabilité, Informatique et communications, moyens généraux, archivage) 8.2 Le budget de la D.R.E.I.F. en 2003 s'est élevé à 43,10 M€. Il se décompose comme suit : 17,10 M€ de dépenses de fonctionnement proprement dites à raison de : - Fonctionnement de la D.R.E. hors labos - Fonctionnement du L.R.E.P. - Fonctionnement du L.R.O.P. - Sécurité routière entretien maintenance 4,6 M € 2,4 M € 2,6 M € 7,5 M € 0,7 M€ de subventions de fonctionnement versées par l'État (interventions). 23,8 M€ de dépenses d'investissement (crédits de paiement), consacrés principalement aux études en matière d'aménagement et de déplacements (notamment pour le suivi du PDU (6,4 M€), à la mise en place du système d'exploitation du réseau autoroutier et des voies expresses d'Île de France SIRIUS (15,3 M€), aux interventions dans les domaines du BTP et des transports (2,1 M€). 1,5 M€ pour les prestations internes du réseau CETE Les recettes représentent un montant global de 6 M€. Elles concernent pour l'essentiel les activités de prestations techniques du service. 41 9 >Manifestations communication documentation missions de la DREIF organigramme, publications 42 M anifestations 9.1 La DREIF a organisé diverses manifestations publiques : Conférences, séminaires, expositions, souvent en collaboration avec les observatoires indépendants et mixtes qui lui sont associés, tels que l'ORIE, l'OLAP ou la Cellule Économique du BTP ou a pris part à un certain nombre d'entre elles. On peut citer notamment les manifestations publiques pilotées dans le cadre de la promotion du PDUIF en cours d'exécution. C ommunication 9.2 La mission Communication-documentation livres ou revues. La photo aérienne oblique a également piloté et illustré des expositions prise à altitude moyenne, particulièrement utile dans le cadre de la politique de relations internes, pour les urbanistes, reste une des spécialités faisant profiter ainsi le personnel de la richesse les plus originales de cette photothèque, de son abondante photothèque. La communication actuellement bien connue des décideurs régio- électronique a pris de plus en plus d'ampleur naux, élus ou administratifs. par rapport à la communication "papier"classique. L'intranet est devenu en 2003 un outil incontour- En matière d'édition, en 2003, la DREIF nable, pour qui a voulu s'intéresser à la vie et a publié et diffusé, en s'appuyant sur l'expertise à la production de la DRE et de ses services. de qualité que lui apporte sa mission communi- Parmi les dossiers numériques consultables en cation, la collection intitulée "Réflexion sur permanence on peut citer les nombreux pério- l'Île-de-France". Les bulletins périodiques, sur diques et les nombreuses études produites, les la sécurité routière, l'état du trafic, le fret et les mouvements de personnels, les informations chantiers ont continué à être édités et diffusés d'actualité, la vie administrative et juridique largement, de même que les synthèses en six de l'organisme, les évènements à caractère pages, pour valoriser le travail d'étude effectué ludique ou distrayant, les nouveautés de la dans les toutes les divisions. Toutes les publica- photothèque et de la documentation. tions récentes de la DREIF existent en version numérique, ce qui sera d'une grande utilité La photothèque, riche de dizaines de milliers lorsque l'Internet, en cours de mise en place, de documents, que tous les agents peuvent sera opérationnel, en principe avant la fin 2004. consulter sur l'intranet, a commencé, elle aussi à utiliser l'information numérique, directement Certaines études de la DREIF, plus particulière- exploitable après la prise de vue. En 2003, 2700 ment le Schéma Directeur de la Région Île-de- vues ont été référencées dans la base, dont France de 1994 et le Plan de Déplacements une sélection de 1300 diapositives anciennes Urbain d'Île-de-France de décembre 2000, renumérisées. 1137 photos ont été prêtées sont en vente à la DRE. pour utilisation immédiate dans des études, 43 L edecentre documentation 9.3 Le centre de documentation de la DREIF est >Missions de la DREIF riche de 17 600 références (dont 1 800 ouvrages, 10 000 rapports d'activités professionnelles, 120 cartes et plans, une centaine de CD-ROM, 350 périodiques français…) sur des thèmes L A DREIF A UNE MISSION D ' OBSERVATION variés : aménagement régional et urbain, ET FAIT DES PROPOSITIONS économie et emploi, environnement et paysage, POUR L ' ÉLABORATION DES habitat-logement et construction, ressources et nuisances, sciences humaines et statistiques, transport-circulation et infrastructures. POLITIQUES D ' AMÉNAGEMENT ET D ' ÉQUIPEMENT. Ces ressources s'adressent à différents publics : agents de l'Équipement, aménageurs, associa- Aménagement et urbanisme : la direction tions, chargés d'études, collectivités territoriales, veille à la compatibilité entre les différents documentalistes, élus locaux, étudiants. documents d'urbanisme et à l'application du schéma directeur de la région d'Île-de- En 2003, le centre de documentation de la DREIF France ; elle joue un rôle d'animation dans a accueilli environ un millier de lecteurs. les secteurs du bâtiment, des travaux En interne, 150 ont consulté, sur demande publics et de l'énergie. 180 documents (ou CD-ROM) Habitat : elle définit l'application de la poli- En externe, 120 ont consulté ou emprunté tique d'aide au logement, relaie la politique 230 documents. d'innovation technique et sociale, coordonne la politique d'études des services déconcen- Le centre de documentation contribue par trés. Elle publie les statistiques de la ailleurs à l'enrichissement des bases de données construction. CEDDRE et URBAMET (dont il est l'un des Transports : la DREIF participe à la concep- principaux coproducteurs). tion du programme des transports et du contrat de plan État-Région. Elle élabore Ainsi, en 2003, 480 analyses documentaires ont le plan de déplacements urbains. La compé- été réalisées (saisies de notices et dépouille- tence de la DREIF s'étend également aux ments d'articles). transports de marchandises, à la politique d'implantation des plates-formes de stockage et de transit, etc. Ingénierie : la direction a un rôle d'expert technique, d'animation, de formation. Nuisances, ressources et sécurité : elle veille à la cohérence entre les documents d'urbanisation et les politiques en matière de nuisances, de ressources et de sécurité. 44 >Organigramme À JOUR MARS 2004 PREFET DIRECTEUR RÉGIONAL DE L’ÉQUIPEMENT Françis ROL-TANGUY MISSION ACTIVITÉS-AGRÉMENTS DIRECTEUR DÉLÉGUÉ DIRECTEUR DE CABINET Claude BRUN Jacques TOUCHEFEU Jean-Jacques CHEVALIER MISSION VILLE DIRECTEUR ADJOINT DIRECTEUR TECHNIQUE Nicole SMADJA Gérard BAUDOUIN Dominique BROCHARD DUSD DH DIT DNRS DIVISION DE L’URBANISME ET DU SCHÉMA DIRECTEUR DIVISION DE L’HABITAT DIVISION DES INFRASTRUCTUTRANSPORTS DIVISION NUISANCE RESSOURCES SÉCURITÉ François NOISETTE Christophe RABAULT Yves GEFFRIN Xavier ROEDERER RES ET DES Activités principalement régaliennes DPAG DEITOA DIVISION DU DIVISION DES PERSONNEL ET ÉTUDES D’INFRADE L’ADMINISTRASTRUCTURES DE TION GÉNÉRALE TRANSPORT ET D’OUVRAGE D’ART Jean-Yves CHATALIC Evelyne HUMBERT LREP LROP DPI SIER LABORATOIRE RÉGIONAL DE L’EST PARISIEN LABORATOIRE RÉGIONAL DE L’OUEST PARISIEN DIVISION DES PRESTATIONS SERVICE INTERDÉPAR- INFORMATIQUES TEMENTAL D’EXPLOITATION ROUTIÈRE Yves CHARGROS Emmanuel MERCENIER Patrice BRAIDA Michel CHARTIER Activités de prestations techniques Services à l’usager 45 >Liste des publications éditées en 2003 LA DREIF A PUBLIÉ EN 2003 DES ÉTUDES , EN CONSULTATION À LA DOCUMENTATION CENTRALE , LE MARDI ET LE JEUDI APRÈS - MIDI DE 14 H PARMI 17 H SUR RENDEZ - VOUS . CELLES - CI , ON PEUT CITER : À Plan de déplacements urbains d'Île-de-France 2003, Bilan à mi-parcours. Recensement de la circulation dans la région d'Île-de-France en 2002. Et si on harmonisait nos réglementations en matière de livraison de marchandises en milieu urbain ? Les chantiers de l'été 2003. Le fret en Île-de-France (quatre notes de conjoncture trimestrielles) Sécurité Routière (trois notes de conjoncture quadrimestrielles) La gestion des espaces urbanisables du schéma directeur Neuf études thématiques des groupes de réflexion sur l'avenir de l'Île-de-France Les Déplacements sur le réseau des voies rapides urbaines d'Île-de-France (quadrimestriel) La DREIF en 2002 Le journal du Laboratoire Régional de l'Est Parisien Rapport d'activité 2003 du LROP 46 R égion DONNÉES GÉNÉRALES Nombre d’habitants Superficie en km2 Densité de population : nombre d’habitants au km2 Noms des départements 10 952 011 12 072 910 75 / 77 / 78 / 91 / 92 / 93 / 94 / 95 Capitale régionale Paris Km de routes nationales 1 360 Km d’autoroutes concédées 281,1 INFRASTRUCTURE DE TRANSPORT Km d’autoroutes non concédées 307 Km de voies ferrées 2 166 Km de voies navigables 1 427 Nombre de ports maritimes d’intérêts national 0 Nombre de ports fluviaux 70 Nombre de tués en 2002 593 Nombre de tués en 2003 491 SÉCURITÉ ROUTIÈRE Pourcentage de variation par rapport à la moyenne des tués sur la période 1997/2001 -15,1% Pourcentage de variation par rapport à la moyenne des tués sur la période 1998/2002 -26,9% ÉCONOMIE DES TRANSPORTS Trafic de marchandises transportées en millions de tonnes 250,6 Nombre d’entreprises de transport de marchandises 8 288 Nombre d’entreprises de transport de voyageurs 995 FINANCEMENT SUR ROUTES NATIONALES ET AUTOROUTES Montant des crédits en Millions d’euros 200 Nombre de résidences principales 4 510 369 Nombre de logements sociaux 1 144 466 Taux de logement sociaux pour 1 000 habitants Démolitions en nombre de logements 104,51 2 986 Prêts locatifs 13 638 Réhabilitation HLM 19 024 Réhabilitation parc privé Pas de chiffre officiel CONSTRUCTION NEUVE Nombre d’autorisation de construire Surface de locaux autorisés en m2 39 450 4 221 994 Nombre de logements commencés 32 177 Nombre d’entreprises du bâtiment et des travaux publics 26 949 Effectifs des entreprises du bâtiment et des travaux publics 233 213 AIDE AU LOGEMENT PRIVÉ Agence Nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH) Nombre de logements financés et crédits en millions d’euros 31 518 44,18 Prime à l’amélioration de l’habitat (PAH) Nombre de logements financés et crédits en millions d’euros Intégrée dans l’aide de l’ANAH Prêt locatif à usage social (PLUS) Nombre de logements financés et crédits en millions d’euros 8 197 53,40 PALULOS Nombre de logements financés et crédits en millions d’euros 19 024 43,07 Prêt locatif aidé d’intégration (PLAI) Nombre de logements financés et crédits en millions d’euros 1 859 28,37 Autres chiffres-clés PLS 66,57 Aide au logement social direction régionale de l’Équipement d’Ile-de-France 21-23 rue Miollis 75015 Paris téléphone : 01 40 61 80 80 fax : 01 40 61 85 85 ISBN : 2-11-093990-7