PREMIERE CANDIDATURE E N DROIT

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PREMIERE CANDIDATURE E N DROIT
Lectures dirigées – Bachelier en droit (Bloc 1)
DROI1114-1
Année académique 2015-2016
A
MATIERE
Les lectures dirigées seront organisées dans les quatre matières ou groupes de matières suivantes :
 Droit judiciaire privé ;
 Droit pénal ;
 Droit public et science politique ;
 Philosophie et logique.
B
MAITRE DE CONFERENCES
Monsieur Raphaël DAVIN
[email protected]
Madame Evelyne LAHAYE
[email protected]
Madame Mary-Ann LANGE
[email protected]
Madame Kathleen LEMAL
[email protected]
Madame Christine PEVEE
[email protected]
Monsieur Yves ROGISTER
[email protected]
Monsieur John WILEUR
[email protected]
Monsieur Frédéric BOUHON
[email protected]
Madame Nadège VANCRAYEBECK
[email protected]
C
ORGANISATION DU COURS
1
Choix de la langue de l’ouvrage
La justice pénale : entre rituel et management
(PENA)
Mélange de contributions relatives à l'exercice des
fonctions judiciaires (JUDI)
Mélange de contributions relatives à l'exercice des
fonctions judiciaires (JUDI)
Éthique et droit (ETHI)
Pour une morale de l'ambiguïté (MORA)
Etre directeur de prison. Regards croisés entre la
Belgique et le Canada (PRIS)
L'Etat islamique : Anatomie du nouveau Califat
(ISLAM)
The Future of Europe - Towards a Two-Speed EU ?
(FUTU)
Warum Demokratie Parteien braucht ? (DEMO)
Pas de quartier ? Délinquance juvénile et justice des
mineurs (QUAR)
Les ouvrages attribués sont majoritairement en français ; il y a un ouvrage en anglais et un autre en allemand.
Pour l’ouvrage The Future of Europe - Towards a Two-Speed EU ?, les discussions ont lieu de préférence en anglais.
Pour l’ouvrage Warum Demokratie Parteien braucht ?, le maître de conférences s'exprime principalement en
allemand, mais utilise aussi le français, notamment pour rappeler les consignes. Dans les deux cas, pour les
travaux écrits, les étudiants sont libres de rédiger leurs travaux en français ou en anglais/allemand.
Pour faire choix de la langue, un sondage/enquête sera ouvert(e) sur MyULg entre le 14 et le 30 septembre 2015.
-1-
2
Attribution d’un ouvrage et d’un groupe
En dehors du choix de la langue, l’ouvrage est attribué d’office.
l’attribution de son ouvrage et de son groupe.
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L’étudiant est informé par MyULg de
Présentation commune et rencontre avec les maîtres de conférences
Le samedi 17 octobre 2015 à 9h00 aura lieu la séance commune de présentation du cours suivie d’une rencontre
de chaque groupe avec le maître de conférences concerné. Chaque maître de conférences communique les
consignes relatives au premier travail et explique ses attentes quant aux travaux et à la participation demandée.
4
Rédaction d’un premier travail
L’étudiant est invité à rédiger un travail dactylographié sur la base des instructions du maître de conférences.
L’étudiant devra remettre un exemplaire dactylographié et agrafé (pas de reliure ni de farde) de son travail au
secrétariat du Doyen (aile droite – 1er étage – bureau 1/71) pour le jeudi 12 novembre 2015 à 16h au plus tard
et en envoyer une copie par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] à 22h au plus tard.
AUCUN TRAVAIL NE SERA ACCEPTE APRES CETTE DATE.
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Deux séances de réflexion et une rencontre feedback
Deux séances de réflexions et de discussions en groupe seront organisées par les maîtres de conférences désignés
pour encadrer le cours (la 1re fin novembre et la 2e en février). La participation à ces séances est
OBLIGATOIRE. Il est formellement interdit de changer de groupe.
En mars, une rencontre est organisée avec les étudiants pour leur donner un feedback sur le premier travail et
répondre aux questions sur la préparation du deuxième travail.
L’horaire sera fixé et communiqué en temps utile (message sur MyULg). Les présences sont prises à chaque
séance. Tout étudiant qui ne peut assister à une séance pour un motif légitime et justifié est prié d’en avertir PAR
ECRIT le Secrétariat du Doyen (aile droite – 1er étage – bureau 1/71) / [email protected]) au plus tard la
veille du jour de la séance et de déposer AU PLUS VITE la pièce justificative de son absence. L’étudiant qui est
absent aux deux séances de discussions est automatiquement noté ajourné-absent.
La participation active aux séances et la participation aux discussions influence la note d’évaluation finale du
cours.
6
Rédaction par l’étudiant du second travail
Après ces séances, les étudiants seront invités à rédiger un nouveau travail, document dactylographié de deux à
trois pages sur la base des instructions du maître de conférences.
L’étudiant devra remettre un exemplaire agrafé (pas de reliure ni de farde) de son travail au Secrétariat du
Doyen (aile droite – 1e étage – bureau 1/71) pour le jeudi 24 mars 2016 à 16h au plus tard et en envoyer une
copie par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] à 22h au plus tard.
AUCUN TRAVAIL NE SERA ACCEPTE APRES CETTE DATE.
-2-
D
EVALUATION
L’évaluation de l’étudiant se fait sur la base :
- de la note du premier travail ;
- de la note du deuxième travail ;
- de la présence et de la participation aux discussions lors des séances.
Une note d’insuffisance pour les deux travaux entraine nécessairement une note globale d’insuffisance.
A noter en ce qui concerne la forme :
 Orthographe : tolérance zéro ;
 Appréciation du style ;
 Mise en forme informatique : utilisation d’une police de caractère de taille standard (par exemple, Times
new roman 12, Garamond 12, Helvetica 12, Arial 12, Calabri 12…) ;
 Utilisation d’une page de garde (modèle à disposition sur le portail MyULg) ;
 Insérer ou agrafer une photo d’identité sur la page de garde.
Le travail doit être l’œuvre personnelle de l’étudiant. Conformément à l’article 51 du règlement général des
examens, toute fraude ou tout plagiat au 1er ou au 2e travail entraînera une note globale de 0/20 et sans
préjudice de l’application d’une peine disciplinaire.
Le plagiat est le fait de « copier en tout ou en partie le contenu [fond ou forme] d'une autre production dans sa
propre production sans en citer la source » (Le Nouveau Petit Robert, Paris, 2003, p.1962.). La paraphrase ou
réécriture partielle ou complète d'un passage emprunté sans mention explicite de la source est, elle aussi, tenue
pour plagiat1.
Constitue un plagiat :
- l’insertion dans votre texte d’un extrait d'un document d'autrui sans le placer entre guillemets et sans
en indiquer la référence complète (auteur, source, année), et ce, quels que soient le support, la langue
d'origine ou la longueur de l'extrait repris ;
- l’insertion dans votre texte d’un raisonnement, d’une analyse, d’une image, d’un graphique... d'autrui
sans en donner la référence complète ;
- le fait de paraphraser en tout ou en partie un document sans en donner la référence complète.
Est d’office cause d’ajournement :
- le non-respect des délais ;
- le non-dépôt d’un des travaux écrits ;
- l’absence injustifiée aux séances.
E
2E SESSION
Conformément à l’article 38 § 2 du règlement général des examens, l’étudiant qui n’a pas déposé les
deux travaux ou qui n’a assisté à aucune des séances de discussion, et a fortiori l’étudiant qui n’a fait ni
l’un ni l’autre, est IRRECEVABLE EN 2E SESSION. En ce cas, la note obtenue en 1re session est réputée
attachée à chacune des sessions d’examen.
L’étudiant qui, en 1re session, n’a pas obtenu une note de réussite pour l’ensemble du cours (note égale ou
inférieure à 9/20) doit réaliser un troisième travail portant sur le même ouvrage, avec le même tuteur et selon les
consignes de celui-ci.
Le travail devra être rendu par e-mail à l’adresse e-mail du tuteur avec copie à [email protected] au plus
tard pour le mardi 16 août 2016.
1
http://www.ulg.ac.be/cms/c_145216/plagiat.
-3-
F
CALENDRIER RECAPITULATIF
Jeudi 1er octobre 2015
Affichage de la constitution des groupes
Samedi 17 octobre 2016 à 09h00
 Présentation du cours
 Rencontre de chaque groupe avec le maître de
conférences
Jeudi 12 novembre 2015
Date limite pour rendre le premier travail
Novembre 2015 et février 2016
Organisation de deux séances de réflexion
Mars 2016
Rencontre feedback
Jeudi 24 mars 2016
Date limite pour rendre le second travail
Mardi 16 août 2016
Date limite pour le dépôt du travail en 2e session
-4-
G
PRESENTATION DES LIVRES
La justice pénale: entre rituel et management, Jean DANET, éditions PU Rennes 2010
La justice pénale se métamorphose sous nos yeux.
Entre le rituel hérité du XIXe siècle et le management propre à une société obsédée par la gestion,
naissent de nouvelles façons de juger, de sanctionner, de punir. Dans tous les cas le rituel judiciaire est
en cause, le mot étant entendu ici en son sens le plus large, c'est-à-dire l'ensemble des formes sous
lesquelles la justice pénale est rendue et donc sa manière même de produire la vérité judiciaire, de
penser la pénalisation, les peines et la manière de les appliquer.
Non pas que le rituel ancien disparaisse. La réalité est plus complexe.
Ici, il se transforme, là, il résiste en sa forme précédente, ailleurs, il se délite sans parvenir à se
reconstruire. Le management public que la justice aura découvert très tard ne se limite pas à introduire
un nouveau mode de direction des juridictions. Il va bien au-delà des seules préoccupations de gestion
du temps, des hommes et des deniers de l'Etat. II introduit de nouvelles valeurs (la concurrence) et il
récuse les anciennes. Il approche tout autrement le sens et les finalités du rite, à moins qu'il ne le prive
de sens. Il travaille la justice au plus près des pratiques. Ce livre explore quelques-unes de ces
métamorphoses.
La question dès lors est de comprendre comment fonctionnent les nouveaux dispositifs par lesquels
notre société continue de punir.
Pour saisir de quels abus cette justice transformée pourrait se rendre coupable, pour détecter ses
faiblesses au regard des principes du procès équitable, pour faire émerger les nouvelles tâches de la
défense. Pour mettre en évidence les incohérences de certains de ces nouveaux dispositifs, pour
souligner les points sur lesquels le débat démocratique doit porter afin de mieux fonder les
interventions de cette justice. Sans cet exercice critique, la justice pénale se perdra quelque part entre
les rigueurs pesantes d'un rituel suranné et les règles brutales d'un management à court terme.
Le travail demandé aux étudiants consiste en un résumé de l'ouvrage.
Le texte du travail doit être rédigé en caractère « new time roman 12 », avec interligne simple. Le début de chaque
paragraphe doit être commencé en retrait et les paragraphes doivent être séparés d’un double interligne.
Une attention égale sera apportée au contenu du texte, à sa lisibilité, au style et à l’orthographe.
Mélange de contributions relatives à l'exercice des fonctions judiciaires, pdf envoyé par le secrétariat du
Doyen
L'emprise grandissante que la justice exerce sur la vie tant publique que privée des citoyens est un fait
majeur de ces trois dernières décennies.
Le juge est investi de pouvoirs considérables : celui de priver un individu de sa liberté, d'enlever un
enfant à sa famille pour le placer dans une institution, de déterminer les modalités d'hébergement d'un
enfant en raison de la séparation de ses parents, de condamner l'Etat à réparer un dommage, ....
Cette montée en puissance du juge s'accompagne paradoxalement d'une perte de confiance de
l'opinion publique à l'égard de la justice.
Cet accroissement des pouvoirs du juge peut également avoir des conséquences sur l'équilibre établi
avec les deux autres pouvoirs, législatif et exécutif.
Les contributions proposées ont été rédigées par des acteurs du monde judiciaire (Procureurs
généraux, Président de Chambre d'une Cour d'appel, ancien avocat et professeur d'université, ancien
Premier Président de la Cour de cassation de France, ...) et traitent de l'exercice des différentes
fonctions judiciaires.
Ces contributions permettront d'établir des liens avec le cours d'Institutions judiciaires.
Sur la base de cet ouvrage, les séances de discussion s'articuleront autour de la pratique judiciaire vécue par les
maîtres de conférences et de l'actualité en lien avec la justice.
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Le travail comporte deux parties :
 la rédaction d'une synthèse de l'ensemble des contributions.
 la rédaction d'une critique personnelle sur l'une des contributions qui sera imposée à chaque étudiant lors
de la constitution des groupes, à illustrer par un ou des exemples d'actualité.
Le travail comprend cinq à six pages dactylographiées.
Le travail doit être rédigé dans une langue compréhensible, exempt de fautes de grammaire ou d'orthographe, ces
fautes étant, le cas échéant, sanctionnées au niveau de la cotation du travail.
Les sources bibliographiques (livres, articles de presse,...) utilisées pour étayer la critique personnelle dans la
seconde partie du travail doivent être mentionnées.
Éthique et droit, Chaïm PERELMAN, éditions de l'université de Bruxelles, 2e édition, 2012
Illustre docteur en philosophie et en droit de l'ULB, Chaïm Perelman (Varsovie 1912- Bruxelles
1984) concentre ses recherches sur la question de la justice au lendemain de la seconde guerre
mondiale. Son engagement dans la résistance l'amène en effet à repenser les rapports entre le droit et la
justice.
S'opposant farouchement au positivisme juridique, il va profondément marquer la théorie du droit du
XXe siècle. Les positivistes, pour lui, réduisent le droit à la loi faisant de celle-ci la seule et exhaustive
source en matière de droit. Il s'érige contre cette conception qui, selon lui, réduit l'exercice du juge à
une stricte et aveugle application de règles de logique aux différents cas.
Pour lui, en droit, comme dans la morale ou en politique, les raisonnements échappent à ces règles.
Aucun syllogisme ne permettra jamais de choisir s'il faut ou non, par exemple, ouvrir l'euthanasie aux
mineurs. Ce n'est pas pour autant, qu'à ses yeux, de telles questions sont condamnées à rester sans
réponse raisonnable. Il ne peut en somme se résoudre à considérer les valeurs engagées dans ces
débats comme des simples préférences subjectives échappant au champ du rationnel. S'opposant ainsi
tant au relativisme qu'au positivisme, Chaïm Perelman propose donc une autre voie, la Nouvelle
Rhétorique, philosophie du raisonnable, théorie de l'argumentation résolument ouverte et pluraliste.
Cette théorie consacre les controverses, les conventions, les accords et fait du droit l'art de gérer ces
controverses.
Dans son texte De la justice publié en 1945 Perelman présente pour la première fois ses préoccupations
: "servir la philosophie morale par une réflexion sur le droit et montrer comment le droit s'ajuste dans la
réalité sur les valeurs."
Lire l'introduction d'Alain Lempereur et le texte De la justice (première section du premier chapitre de la
première partie) pp. 7-94.
Le premier travail comptera deux parties :
Dans un premier temps il s'agit de schématiquement et systématiquement résumer les idées du texte pour en faire
apparaître la structure, le plan.
Ensuite, il s'agira d'en résumer l'esprit en quelques lignes.
Ce premier travail comptera maximum quatre pages.
Pour une morale de l'ambiguïté/Pyrrhus et Cineas, Simone DE BEAUVOIR, Gallimard, collection Folio
Essai n° 415, 2013
Alors que la France est toujours occupée par l'armée allemande, un philosophe revenu d'un camp de
soldats, rédige une œuvre singulièrement influencée par les penseurs allemands, résolument consacrée
à la liberté. Publié en 1943, L'Etre et le Néant, sous-titré par Sartre, Essai d'ontologie
phénoménologique, devra néanmoins attendre la libération et compter sur ses transcriptions sous
forme littéraire (par exemple La Nausée et Huis Clos) pour faire l'objet d'une large lecture. Sartre est
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alors connu pour être le philosophe de la liberté, l'Existentialiste, celui pour qui "un homme s'engage
dans la vie, dessine sa figure, et en dehors de cette figure il n'y a rien." (J.-P. Sartre, L'Existentialisme
est un humanisme) Dans un mouvement d'assimilation de sa pensée et de sa
vie, il devient aux yeux d'une frange de la population un provocateur prêchant le désespoir, menant une
vie de bohème, polygame, passant ses nuits dans les caves de Saint Germain, philosophant dans les
cafés. Ses lecteurs attentifs lui reprochent de clore sa philosophie de la liberté sans aborder la morale
pourtant annoncée. Les chrétiens, quant à eux, réprouvent son athéisme. Bref, entre souffre et succès,
les idées de Sartre ne sont pas toujours bien reçues. C'est dans ce contexte que Simone de Beauvoir, sa
compagne, par ailleurs célèbre auteur du Deuxième sexe (1949), rédige en 1944 un texte qui se présente
sous certains aspects comme un plaidoyer pour la philosophie existentialiste. Dans Pyrrhus et Cinéas
elle s'attelle, dans un premier temps, à décrire systématiquement, didactiquement et très concrètement
la réalité humaine, autrement dit la liberté humaine, telle qu'elle est définie par Sartre. Dans sa seconde
partie, dessinant les premières lignes de la morale qui en découle, ce court texte appelle à assumer,
c'est à dire à engager sa propre liberté loin de tout "aquoibonisme" et autre absurde désespoir.
Le premier travail repose sur la première partie de l'ouvrage (pages 200 à 258). Il se divisera en deux parties et
comptera maximum quatre pages.
Dans la première partie, il s'agit de relever dans le texte le sens et les définitions que Simone de Beauvoir donne
aux notions suivantes : la possession, "ce qui est mien" - la transcendance, transcender - la jouissance - l'existence
dans le monde - l' "être dans le monde" de l'homme - le projet - l'inquiétude, l'ennui et le souci - l'apparence et la
réalité - la liberté - la solidarité - l'humanité - la situation - et la finitude de l'homme.
Dans la seconde partie, il s'agit de résumer la réponse qu'adresse Simone de Beauvoir à l' « aquoibonisme » de
Cinéas.
Etre directeur de prison. Regards croisés entre la Belgique et le Canada, coécrit par G. DE CONINCK
et G. LEMIRE, éd. L’Harmattan, Paris, 2011
« Si les ouvrages sur les prisons ne manquent pas, l'échange de deux amis directeurs de prison - l'un
belge et l'autre canadien - sur leurs expériences est original à plus d'un titre. Ils n'adoptent pas la
posture d'une confession mais livrent une réflexion constructive basée sur des constats graves et
urgents. C'est de la souffrance pénitentiaire dont ils témoignent mais aussi d'une volonté de sortir le
monde carcéral des ornières, des solutions à la mode et de l'habitude ou de l'indifférence.
Alors que tout sépare ces deux directeurs - les pays, leurs histoires et personnalités, la période de
direction - ils dénoncent les lacunes importantes d'une même voix tout en proposant des adaptations
légales et réglementaires, faisant une place importante aux droits de la personne détenue, aux attentes
du personnel de surveillance pénitentiaire. Leur posture n'est ni larmoyante ni revancharde mais celle
de théoriciens/praticiens qui plaident pour une prison plus humaine et de dernier recours.
S'il est légitime qu'un jeune puisse être attiré par la fonction complexe de directeur de prison, les
auteurs insistent sur l'importance de la connaissance de soi et de sa résistance face au stress ou aux
conflits. Ils pensent qu'un directeur ne peut pas se contenter d'être le gardien de la loi car, en
paraphrasant Michel Crozier, la prison ne se gouverne pas par décret ! Le respect des personnes
importe autant, sinon davantage, que l'application de la loi. Au risque de contrarier certains
responsables, les techniques de gestion ne doivent pas devenir des outils privilégiés qui ne servent
finalement qu'à entretenir l'illusion de l'ordre. »
Le premier travail demandé aux étudiants est un résumé de l’ouvrage (4 pages maximum au format Times new
roman 12). L’objectif de ce travail est de déterminer si l’étudiant est capable de cerner les idées essentielles des
auteurs et de transmettre celles-ci fidèlement.
Les séances de discussion constitueront l’occasion de débattre des idées défendues par les auteurs.
Enfin, l’objet du second travail sera précisé suite aux séances de discussion. Il est déjà acquis que ce second
travail sera pour l’étudiant l’occasion de développer un point de vue critique par rapport au sujet de l’ouvrage.
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L'Etat islamique : Anatomie du nouveau Califat, Olivier HANNE, Thomas FLICHY DE LA
NEUVILLE, Broché, 14 novembre 2014
L'état du monde musulman depuis dix ans semble inquiétant à bien des égards : radicalisation, chaos
politique, terrorisme, massacres des minorités. De Tripoli à Bagdad, en passant par Le Caire et Damas,
un vaste continuum de déstabilisation islamique s'est déployé en quelques années, après les
enthousiasmes du « Printemps arabe ». Entre la Syrie et l'Irak s'est constitué depuis l'été 2014 l'État
islamique, une entité violente dont la définition et l'avenir échappent encore à toutes les hypothèses.
Mais cet État spontané n'est pas né du hasard, et un retour sur l'histoire du Moyen Orient permet de
découvrir les racines et les objectifs de ce mouvement djihadiste. Il répond à une aspiration très
ancienne de l'islam sunnite, celle de la renaissance du califat, qui puise à des références médiévales
revendiquées par les combattants. Même leurs violences obéissent à un programme d'action où la
Kalachnikov a remplacé le sabre. Doté de soutiens financiers solides, recrutant ses soldats jusqu'en
Europe et dans le centre de l'Inde, l'État islamique maîtrise parfaitement les tactiques militaires et la
communication de guerre. Son émergence est en train de recomposer la carte du Moyen Orient et
bouleverse les équilibres géopolitiques jusqu'au cœur de l'Afrique. Auteurs : Olivier Hanne, agrégé,
docteur en histoire, chercheur-associé à l'Université d'Aix-Marseille. Islamologue, spécialiste de la
naissance de l'Islam. Thomas Flichy de La Neuville, agrégé, docteur en droit, professeur à l'École
militaire Saint-Cyr. Spécialiste du monde iranien.
Il s’agira d’un travail dactylographié de 3 (minimum) à 5 pages (maximum), avec pages numérotées. Tout
dépassement du nombre de pages sera pénalisé.
Style, clarté, orthographe et concision seront dûment pris en compte dans l’évaluation.
Tout emprunt à un ouvrage quelconque fera l’objet d’une référence bibliographique précise : nom et prénom de
l’auteur, titre de l’ouvrage, lieu et date de parution, édition augmentée éventuelle, page(s) de référence.
The Future of Europe - Towards a Two-Speed EU?, Jean-Claude PIRIS, Cambridge University Press,
February 2012
The European Union is in crisis. Public unease with the project, Euro problems and dysfunctional
institutions give rise to the real danger that the European Union will become increasing irrelevant just
as its Member States face more and more challenges of a globalised world. Jean-Claude Piris, a leading
figure in the conception and drafting of the EU's legal structures, tackles the issues head on with a
sense of urgency and with candour. The book works through the options available in light of the
economic and political climate, assessing their effectiveness. By so doing, the author reaches the (for
some) radical conclusion that the solution is to permit 'two-speed' development : allowing an inner core
to move towards closer economic and political union, which will protect the Union as a whole.
Compelling, critical and current, this book is essential reading for all those interested in the future of
Europe.
Students must write two papers in English or French. The objective of the first paper will be to summarise the
book by clearly distinguishing what is important from what is secondary. The aim of the second paper will be to
improve the summary of the book and to add a critical perspective. More detailed instructions regarding the
second paper will be communicated to the students in due course.
The first paper shall not exceed three pages (in Times New Roman font, font size 12). It shall be structured, with
a short introduction and headings. Particular attention will be paid to clarity, writing style, and spelling.
Warum Demokratie Parteien braucht, Eva MALTSCHING, éd. Czernin, Vienne, 2012
La démocratie est généralement considérée comme un régime politique dans le cadre duquel le peuple
a la possibilité de participer au pouvoir. Dans la plupart des États qui ont adopté ce régime, c’est
essentiellement par le biais d’élections organisées régulièrement que les citoyens ont l’occasion
d’influencer eux-mêmes les décisions politiques. Il apparaît cependant que, dans toutes les
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démocraties, des groupes organisés sous la forme de partis jouent un rôle fondamental au cours du
processus électoral et prennent, à travers leurs membres, le contrôle des institutions étatiques. Or, les
partis entre lesquels les électeurs sont amenés à faire leur choix, parfois associés à divers scandales,
n’ont pas toujours la confiance de l’opinion publique. On peut alors se demander si les partis sont des
éléments indispensables au fonctionnement de la démocratie ou si ce régime pourrait au contraire
connaître un meilleur développement sans eux.
En posant la question de savoir pourquoi la démocratie a besoin de partis, Eva Maltsching revient sur
un thème classique de la théorie générale de l’État. Cette jeune auteur s’intéresse à la politique à la fois
en théorie (comme chercheuse en science politique) et en pratique (comme membre d’un parti
autrichien) et propose une réflexion critique et actuelle sur le rôle des partis dans les démocraties.
Le premier travail demandé aux étudiants consiste à rédiger un résumé du livre en deux ou trois pages
dactylographiée (police 12). Les étudiants sont invités à ne pas exprimer leur point de vue personnel dans ce
résumé.
Les séances de discussion et le deuxième travail (dont les consignes précises seront fournies ultérieurement)
permettront en revanche à chaque étudiant de formuler ses propres arguments et de critiquer les positions de
l’auteur.
Une connaissance passive de l’allemand est indispensable, puisque l’ouvrage à lire est rédigé en langue allemande,
mais les deux travaux pourront être réalisés en allemand ou en français, au choix de l’étudiant.
Pas de quartier? Délinquance juvénile et justice des mineurs, Pierre JOX, Editions Fayard, 2012
Pierre JOXE, homme politique français, ancien Premier Président de la Cour des Comptes, siège à la
Cour Constitutionnelle de 2001 à 2010. Il décide ensuite de s'inscrire au barreau de Paris pour y
défendre les mineurs. Il compte ainsi observer cette justice si particulière de l'intérieur. L'ouvrage
proposé est le fruit de cette observation.
Au travers d'exemples concrets issus de sa pratique quotidienne, l'auteur nous invite à réfléchir sur la
question de l'éducation des mineurs et la meilleure gestion de la délinquance juvénile en France, mais
également à l'étranger.
Le premier travail demandé aux étudiants consiste en un relevé structuré des principales caractéristiques de la
justice pénale des mineurs en France, telle que décrite par l'auteur. Quels sont les grands principes qui soustendent le système français (philosophie du système, grands principes procéduraux, spécificités par rapport à la
justice des "majeurs") ? Quelles sont les dernières évolutions positives ou négatives relevées par l'auteur ? Quelles
sont les craintes ou dérives possibles du système actuel ? Où se situe le système français par rapport aux autres
pays envisagés par l'auteur ...
Ce premier travail comprend 3 pages dactylographiées. Une attention particulière est portée à la forme des
travaux rendus: orthographe, choix du vocabulaire, grammaire, syntaxe, style et homogénéité de la présentation.
Le propos doit être structuré et compréhensible, précis même si concis.
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