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|Revue de presse| septembre 2013 |Contact| [email protected] | www.collectifcoax.com Radiation10 est membre du collectif Coax, coopérative de musiciens |Radiation10|Revue de presse Sommaire: -Morceaux choisis -presse écrite -presse en ligne -Passages Radio Discographie: |Bossa SuperNova|2013|Coax Records|Muséa| Enregistré par Simon Henocq au Luisant à Germigny-L’Exempt en septembre 2012. Mixage: Simon Henocq | Mastering: Pierre Luzy Produit par Radiation10| Distribution: Musea Référence: COAX016RAD2 |Radiation10|2011|Coax Records|Muséa| Enregistré par Patrick Peignelin au studio Streat Ar Skol en décembre 2010 Mixage : Jacques Laville | Mastering: Marwan Manley Produit par Radiation10 | Distribution: Musea Référence : COAX004RAD1 |Radiation10|Morceaux choisis A propos du disque Bossa SuperNova... « tous ces musiciens sont extrêmement doués et à la recherche de quelque chose de nouveau et différent. Le pari est absolument tenu! » Elsa Boublil, Summertime sur France Inter, juin 2013 « Ce qui séduit dans ce groupe c’est sa forte dimension collective, son énergie puissante, [...], son bouillonnement créatif, [...]. C’est un orchestre en mouvement, multiple, acoustique aussi bien qu’électrique, au plus prêt de la composition comme parfois lancé dans l’improvisation la plus ample. L’esprit y est vif, c’est celui du work in progress, celui de l’expérimentation joyeuse décomplexée. » Franck Médioni, Jazzistiques sur France Musique, juin 2013 « […] coup de cœur pour la miniature sonore de la plage 8, qui fait passer plus d’idées musicales en 25 secondes que certains disques en une heure. » Pascal Rozat, Jazzmagazine-Jazzman, juillet 2013 « C’est jouissif, puissant et éclatant. Que demander de plus? » Mathieu Jouan, Citizen Jazz, mai 2013 « Bossa Super Nova, le nouvel album de Radiation 10 est un disque abouti et indispensable, dans lequel on aime à se perdre et à trouver à chaque écoute de nouvelles pistes,[...]. » Franpi, Sun Chip, août 2013 « Le nouvel album de Radiation 10, Bossa Super Nova, est à écouter d’urgence. Et le groupe, à voir au plus tôt. » Indie Rock Mag, juin 2013 « Entre construction et déconstructions successives, alternances de havres de paix et de désordre apparent, les 10 membres du groupe aux allures mutantes nous font découvrir toutes les saveurs de ce monde que peu de gens osent goûter, et lorsqu’on y goute, on aime ! » Glézio, SWQW, août 2013 « nous retrouvons dans le disque toute la force et l’inventivité de cette formation qui brasse avec bonheur les musiques éléctriques et acoustiques, sans interdits et sans concession. C’est tout à leur honneur! » Thierry Giard, Culture Jazz, juin 2013. |Radiation10|Presse ecrite Vincent Bessières, Jazz News, numéro 23, juillet 2013. « Attention, musique méchante ! Pas de gentille escapade en mode easy dans les bras languissants de la bossa. Pas de fille d’Ipanema chez Radiation10, plutôt une irradiée de Fukushima. Émanation du collectif parisien Coax (Irène, Rétroviseur, Métalophone...), Radiation10 s’inscrit dans une certaine tradition des grands formats barrés à la française (Barthélemy, Ducret, Emler...) pour qui trash, funk, contemporain, font partie de la palette, et l’orchestre s’envisage comme nébuleuse en permanente recomposition timbrale. Dix compositions (sans titre?) qui confirme l’impertinance de cet orchestre appelé à rayonner au-delà de a scène underground. » Pascal Rozat, Jazzmagazine-azzman, numéro 651, juillet 2013 « Chose rare : le packaging de ce CD ne fournit aucune information sur le nombre de plages, leur titre ou leur durée. Tout juste donne-t-on la liste des musiciens, neuf jeunes talents au service d’une instrumentation originale à dominante électrique. Une manière de jeter l’auditeur dans le bain de l’écoute, sans plan ni concept préétablis, ce qui n’est pas plus mal. Autre particularité : les compositions sont toutes signées par le groupe dans son ensemble, une pratique d’ordinaire réservée au domaine de l’improvisation libre. Ce processus reflète dans le caractère organique de la musique proposée qui, loin de la bossa nova évoquée par le titre, ferait plutôt penser à feu le Grand Ensemble de Marc Ducret (le saxophoniste Hugues Mayot en était) : densité et puissance du son collectif, équilibre entre précision de l’écriture et discours improvisé, grooves à la fois puissanys et complexes, le tout propulsé par une énergie entre rock et free. En bref, un album à l’image de cette brillante génération de musiciens, sachant articuler le plus naturellement du monde leur savante maîtrise à une folie créatrice débridée. Petit coup de cœur pour la miniature sonore de la plage 8, qui fait passer plus d’idées musicales en 25 secondes que certains disques en une heure. » |Radiation10|Presse en ligne Mathieu Jouan, Citizen Jazz, publié le 27 ami 2013 http://www.citizenjazz.com/Radiation-10-3468727.html « Bossa Super Nova est une magnifique suite orchestrale construite en forme d’ellipse ayant pour sommet une longue pièce centrale où s’étalent toutes les couleurs de l’orchestre, où vibrent tous les timbres. Composés collectivement, les dix morceaux sans titres s’enchaînent sans heurt. Radiation 10, grande formation de jazz et musique improvisée au parcours exemplaire, propose ici un ensemble homogène, dense et touffu mais où les solistes ont leur place, où les discours sont libres - on les entend à chaque instant, les uns après les autres. Beaucoup de points communs, entre ces passages de relais, ce soutien permanent d’un collectif à l’écoute, avec un orchestre comme celui de Duke Ellington. Même adéquation entre l’écriture et un musicien bien particulier, plus qu’un instrumentiste interchangeable. Même attention portée aux timbres, aux couleurs imaginaires. Même fidélité au rythme et à la pulsation, ressentis comme le ressort interne de la mécanique d’écriture. Et en la matière, le vibraphoniste Benjamin Flament occupe une place de choix, formant avec le batteur Emmanuel Scarpa le moteur de cette grosse machine. On peut également noter, pour étayer encore cette comparaison, le choix d’une instrumentation originale pour un grand orchestre de ce type, qui comporte un violon, un vibraphone et un Fender Rhodes. La musique ne quitte jamais vraiment la sphère d’un jazz presque classique dans sa couleur mais très énergique dans son traitement rythmique. Lors des grandes cavalcades de certaines pièces, ce sont les big bands des ballrooms qui sonnent à nos oreilles. Quand le propos s’adoucit en petites pièces pour cordes, on se retrouve dans l’ambiance feutrée d’un club… Le passage de la quatrième à la cinquième piste — l’acmé mentionnée plus haut — en est la meilleure illustration. Clarinette à la Barney Bigard, trombone à la Lawrence Brown, l’introduction s’étire en croissance, crescendo et accelerando pour transformer le motif de base en bourdonnement éclatant sur lequel Bruno Ruder pose un solo inspiré. Le morceau se termine sur les riffs cinglants d’un tutti de cuivres et de cordes. C’est jouissif, puissant et éclatant. Que demander de plus ? Ajoutez à cela un mixage réussi qui permet d’entendre chaque note et de saisir le propos dans son ensemble, et vous avez la certitude que ce disque plaira autant aux avant-gardistes postmodernes qu’aux néo-classiques conservateurs… un compromis difficile par les temps qui courent. P.-S. :Compositions écrites et arrangées par Radiation 10. » Par Franpi, Sun Chip, publié le 14 août 2013 http://www.franpisunship.com/archives/2013/08/14/27836412.html « Une fois n’est pas coutume, commençons avec enthousiasme par la conclusion. Bossa Super Nova, le nouvel album de Radiation 10 est un disque abouti et indispensable, dans lequel on aime à se perdre et à trouver à chaque écoute de nouvelles pistes, qu’elles soient fausses ou vraies, qu’elles soient cachées ou bien visibles, qu’elles soient communes ou le fruit d’un soliste. L’orchestre du Collectif Coax, dont nous avions déjà pu dire le plus grand bien avec leur précédent album, revient avec un disque vierge de toute indication, sorti sur le label du collectif, qu’il convient de prendre de manière brut, sans temps faibles ni césures. Une pièce unique en 10 mouvements solides mais nullement monolithes, qui travaillent les timbres comme d’autres travaillent la roche, avec le geste leste et précis de ceux qui aiment les masses soyeuses et les plis voluptueux de la pierre. A force d’écoute, fasciné d’abord par la rigueur mâtinée de fluidité qui prend forme, on se rend compte du travail de chacun. De la multiplication de ces prises de paroles individuelles qui forme un discours résolument collectif. D’ailleurs, si le nonet s’est rangé sous l’égide du 10, c’est que comme on le dit dans les discours formatés des compte-rendus sportifs. Le dixième homme c’est l’équipe. Et pourtant, que d’individualités dont nous parlons sans cesse en ces pages ou ailleurs ! Hugues Mayot aux anches était du Sens de la Marche de Ducret. Je le dis souvent, mais on ne mesure pas encore l’influence originelle dans bon nombre de nouvelles formations ; Fidel Fourneyron qui s’impose, ici comme dans le Surnatural Orchestra, comme l’un des spécialiste du trombone dans les grandes formations et dont l’aisance surprend autant que dans le récent Tower vol. 3 (Ducret, encore...) ; Emmanuel Scarpa dont la rythmique impeccable s’apprécie également dans le Sylvaine Hélary trio ; Julien Desprez à la guitare qui est décidément dans tous les bons coups et qui joue ici son rôle favori. il consiste à éroder la masse orchestrale par des profondeurs souterraines et fébriles dans l’électricité des claviers de Bruno Ruder, autre figure de cet orchestre... Ce dernier, collaborateur régulier de Magma est aussi membre du délicieux Yes Is A Pleasant Country. La liste pourrait être longue, de cette Dream Team qui pose sur la pochette du disque avec les lunettes de ceux qui vont assister à une explosion thermo-nucléaire, déjà sur-exposés par une lumière crue.... L’explosion n’est que sonore, mais elle n’en est pas moins physique, tangible. Elle prend racine dans le premier mouvement et se développe dans une entropie constante. On retrouve comme dans le premier album des atomes de rock et de musique contemporaines, des bosons de motifs répétitifs et des photons bruitistes qui s’incrémentent et s’entrechoquent dans un joyeux foutoir. Il s’ordonne au fil du temps, jusqu’à devenir absolument stable dans un cinquième mouvement central, résolument jubilatoire dans sa construction et dans sa capacité à entrer dans une continuelle mutation. Ce mouvement central, c’est le point d’impact, protégé du souffle de l’explosion. Il expose la force de frappe de l’orchestre et sa capacité à jouer dru. La base formée de Scarpa et le contrebassiste Joachim Florent, auquel se superpose le vibraphoniste Benjamin Flament, véritable liant de l’ensemble ainsi que l’accélérateur de particule Bruno Ruder, permettent à chacun de disposer d’un grand espace de liberté dans la masse. Écoutons à ce titre le 3ème mouvement où le remarquable trompettiste Aymeric Avice s’échappe de la masse éléctrique de Ruder, vite suivi par Fourneyron dans une volute de liberté. Super Bossa Nova a la face brillante de l’étoile qui explose en des milliers de petites comètes et le chaos ordonné des objets en orbite. C’est la profusion de timbres qui offre ce côté à la fois mutant et d’apparence inoxydable qui fait la force de Radiation 10. On croit parfois entendre des poussières de Jazz-Rock, notamment lorsque le violon de Clément Janinet s’empare du quatrième mouvement en compagnie de Desprez, mais les reflets métalliques y donnent à voir d’autres musiques, où se mélange une grammaire électronique fondu dans une électricité brûlante. Ce qui pourrait passer comme un grand zapping offre au contraire, a l’instar du travail d’Olivier Benoit avec le Circum Grand Orchestra, un discours nouveau, une sorte d’esperanto moderne pour citoyens-musiciens sans frontières, parfaitement réjouissant. Ces musiciens, ce courant, réinventent une écriture pour grand orchestre sans pré-requis autre que le frottement du rythme et du timbre. Comme avec le CGO, où avec les orchestres de Sylvain Rifflet, ce qui ne pour rait être qu’un bric à brac foutraque devient une machinerie extravagante et implacable qui se renouvelle sans cesse. Stratosphérique. » Glézio , SWQW, publié le 31 août 2013 http://www.swqw.fr/chroniques/autre/radiation-10-%E2%80%93-bossa-supernova.html « Vous, qui par cette chaleur torride, aimeriez vous dandiner sur des plages d’Amérique latine en sirotant un cocktail frais, ne vous faites pas alpaguer par ce titre d’album qui sent les palmiers. Radiation 10 c’est plus l’enfant d’Hiroshima que d’Henry Salvador ! Bossa SuperNova commence et Radiation 10 ouvre directement le feu. L’alarme retentit, la guitare se tord et nous écorche, le trombone et la trompette raclent, la grosse caisse et la contrebasse parsèment le tableau de quelques explosions, pendant que la caisse claire militaire nous entraîne avec elle dans cette guerre moderne où une atmosphère cataclysmique règne. Cet album, construit comme une suite orchestrale (aussi sous cette forme en live), intègre une dimension narrative. Bien qu’il soit difficile d’en définir un sens précis, le déroulement est comparable à une visite guidée, dont l’objet est purement fictif et onirique. Les paysages défilent. C’est une terre désolée que l’on découvre, un désert humain, un décor qui ressemblerait fortement à Tchernobyl depuis la catastrophe, une atmosphère que l’on croit connaître, mais où une tension inconnue reste omniprésente : Une zone irradiée. Radiation 10 est un mini big-band mutant, c’est ainsi qu’ils se décrivent. En effet, l’instrumentalisation est plutôt atypique. Constitué de 10 membres, la formation du collectif Coax allie des opposés où le violon côtoie la batterie, le trombone s’associe à la guitare électrique, le fender rhodes échange avec le vibraphone. Radiation 10 c’est aussi une formation sans leader. Les compositions ont été également réparties entre les musiciens, chacun d’eux étant à tour de rôle soliste, mis en avant ou accompagnateur. C’est cette osmose parfaite qui donne à cette épopée musicale ce son si inhabituel, unique et surtout cohérent. Cet ensemble assez atypique donne à Radiation 10 une liberté créative authentique. Beaucoup de compositions se construisent autour de patterns rythmiques répétitifs où chaque partie instrumentale se rajoute à l’ensemble par couche ; le spectre sonore se remplit avec finesse, se sature quand l’effet de désordre est recherché. Sans aucun doute, l’évolution sonore est au centre du projet. On la retrouve au sein de chaque mouvement, mais aussi dans la structure complète de l’album. Du jazz avant-gardiste, mêlant une écriture contemporaine à des formes et des énergies de rock-progressif : La formule rappelle un peu le «Tower Bridge» de Marc Ducret (influence que l’on retrouve aussi dans le jeu du guitariste Julien Desprez). Cependant, la nouveauté se trouve sans doute dans la place occupée par chaque musicien. C’est cette dimension, que l’on avait un peu perdue dans le jazz depuis les fanfares de la Nouvelle-Orleans et que l’on retrouve aujourd’hui plus fréquemment, où l’accompagnement ne sert pas uniquement à soutenir le discours du soliste. Ici, les chorus sont presque camouflés par la puissance de l’ensemble, leurs discours servent l’énergie globale et les oreilles des plus mélomanes. Le héros de cette épopée devient l’histoire elle-même, le monde ici décrit. Les narrateurs, eux, s’y dédient corps et âme. Entre construction et déconstructions successives, alternances de havres de paix et de désordre apparent, les 10 membres du groupe aux allures mutantes nous font découvrir toutes les saveurs de ce monde que peu de gens osent goûter, et lorsqu’on y goute, on aime ! Un peu comme les expressionnistes du début du XXème siècle, Radiation 10 cherche la beauté dans l’angoisse, mais dans une version contemporaine, amenée par l’électrique, la polyrythmie et l’énergie du rock moderne. Bossa SuperNova est donc une bonne surprise. Peut-être pas accessible à un large public, l’unité de ce mini big-band mutant permettra pourtant aux non-initiés à la dissonance et au jazz d’avant-garde de se laisser embarquer dans l’univers loufoque de Radiation 10. Soyez curieux, goûtez-y sans a priori ! » Thierry Giard, Culture Jazz, publié le 9 juin 2013 http://www.culturejazz.fr/spip.php?article2225 « Avec ses neuf musiciens impliqués dans le collectif Coax, Radiation 10se qualifie de «Mini Big Band Mutant». Autant dire que cette équipe de forts caractères ne se laissera pas enfermer dans une chapelle ou dans un genre. D’ailleurs, «Bossa SuperNova» (leur second disque) a été écrit et arrangé en commun. Pour avoir écouté ce programme en concert à deux reprises (au Mans et à Nevers en 2011), nous retrouvons dans le disque toute la force et l’inventivité de cette formation qui brasse avec bonheur les musiques éléctriques et acoustiques, sans interdits et sans concession. C’est tout à leur honneur ! » Indie Rock Mag, publié le 14 juin 2013 http://www.indierockmag.com/article22471.html « La suite se déroule sous le grand chapiteau. C’est désormais au tour des «vétérans» de défendre leurs nouveautés. En effet, c’est autour de Radiation 10 qu’à l’origine le collectif s’est constitué. Composé de neuf musiciens, l’orchestre s’est fait connaître dans le milieu des gens qui s’y connaissent, en remportant, notamment, le premier prix du concours National de Jazz de la Défense en 2007. Là, c’était la claque. Après avoir eu la chance d’assister aux trios jazzcore/free-noise que sont The A.A’s, Hippie Diktat et DDJ qui, bien qu’ils s’en défendent, ont tout de même de nombreuses similitudes, après avoir aussi entendu le drone de Richard Comte et la folie primaire de Aïe, je découvre où l’esprit du collectif a pris sa source. Les musiciens de Radiation 10 font du jazz rock un médium ouvert au sein duquel leurs personnalités débridées ont l’opportunité d’investir les champs encore inertes de la musique improvisée. On pense au Miles Davies électrique à certains moments, à Tortoise à d’autres. Puis le groupe se dirige vers une mélodie orientale, guidé par la trompette. Passe par un blues progressif puis une phase free typique. Le violon apporte ce qu’il faut de contemporain. Aux baguettes de son vibraphone, Benjamin Flament mène ses hommes par télépathie. En face de lui, les touches du Fender Rhodes de Bruno Ruder ne prennent pas la poussière. Ça fuse, et les sonorités chaudes et saturées de l’orgue marquent de leur empreinte indélébile l’ambiance de l’ensemble. Impossible de décrire toute la musicalité du set, on ne peut faire que balbutier quelques détails insignifiants : plus d’une heure de concert, deux longues plages et un rappel l’ont composé. Il y eu des montées intenses qui mobilisaient l’intégralité de l’orchestre et des moments posés, à la variabilité timbrale relative aux diverses formules permises par l’instrumentarium (ici un solo de basse, là un duo violon et guitare, plus loin encore, un quatuor, batterie, sax, trombone et vibraphone). Bref, pas de quoi s’ennuyer ! Le nouvel album de Radiation 10, Bossa Super Nova, sorti le 29 mai, est à écouter d’urgence. Et le groupe, à voir au plus tôt. » Heavy Mental Blog, publié le 08 juin 2013 http://666rpm.blogspot.fr/2013/06/report-kouma-radiation-10-toi-toi.html « RADIATION 10 est un groupe issu du collectifCoax et comme son nom l’indique le groupe comporte dix membres. Alors je compte : un, deux, trois, quatre… neuf. Je recommence, presque déçu : un saxophoniste, un violoniste, un contrebassiste, un vibraphoniste, un claviériste (il joue du Fender Rhodes), un batteur, un guitariste, un trompettiste et un tromboniste. Bon, tant pis. Cela fait donc bien que neuf musiciens et mis à part le batteur et surtout le guitariste – déjà croisé avec IRèNE, Q ou DDJ – je n’en connais aucun. Et cette histoire de « déception » n’est bien sûr qu’une bague. Radiation 10 est ainsi une sorte de big band protéiforme et inventif ayant à sa disposition une palette de sonorités d’une richesse bienvenue : les mélanges de timbres, les mélodies qui se croisent et les entrelacs harmoniques sont au cœur de la musique du groupe. Sur le papier ce genre de formation me fait pourtant un peu peur, la peur sans doute du maniérisme orchestral adapté à une musique – pour faire vite : le jazz – que je préfère quasiment toujours en petite formation. Or Radiation 10 m’enlève rapidement tous mes doutes. Que ce soit lorsque les musiciens jouent tous ensemble ou que ce soit lorsque une poignée d’entre eux seulement se lance dans un aparté, Radiation 10 ne perd jamais le fil d’une narration musicale qui ne tombe ni dans l’illustratif ou l’imagier ni dans le pompeux et le démonstratif. Une sorte d’orchestre de musique moderne, c’est-à-dire un groupe collectiviste et bouillonnant d’idées qui puise son inspiration à l’aune de multiples sources historiques mais qui donc ne se prive d’aucune direction à explorer. Une vraie découverte. Radiation 10 vient de publier un nouvel album dont on reparlera sans doute, bientôt. » |Radiation10|Passages radio ` « Jazz & Co » sur Radio Campus Paris le 26 juin 2013 http://www.radiocampusparis.org/2013/06/carte-blanche-a-frederic-goatyjazz-magazinejazzman-et-muziq/ « Summertime » par Elsa Boubil sur France Inter le dimanche 02 juin « On peut dire que tous ces musiciens sont extrêmement doués et à la recherche de quelque chose de nouveau et différent. Le pari est absolument tenu! » « Jazzistiques » par Franck médioni sur France Musique, le Mercredi 26 juin Gros plan sur Radiation10 « Ce qui séduit dans ce groupe c’est sa forte dimension collective, son énergie puis- sante, [...], son bouillonnement créatif, ses multiples combinatoires comme ses différentes sources d’inspiration aussi bien le jazz, la musique improvisée que la musique contemporaine et le rock. C’est un orchestre en mouvement, multiple, acoustique et électrique, au plus prêt de la composition comme parfois lancé dans l’improvisation la plus ample. L’esprit y est vif, c’est celui du work in progress, celui de l’expérimentation joyeuse décomplexée. Fraîcheur et puissance d’inspiration, hyper-structure et improvisations débridées si livrent une lutte de tous les instants particulièrement féconde » « Le bleu la nuit » par Xavier Prévost sur France Musique, samedi 25 Mai « Open Jazz » par Alex Duthil sur France Musique, le Lundi 3 juin