L`InfoSites n° 91 - décembre 2014
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91 | décembre 2014 Périodique trimestriel Bureau éditeur : 4000 Liège 1 – Bureau dépôt : Liège X L’infoSites Journal interne d’information du CHC Entreprise pp 2-9 Editorial Bilan de l’année 2014 People pp 9-14 Direction médicale : Dr Paul-Henri Cerckel, en charge de l’informatique médicale Soins p 14 Fugue, disparition : nouvelle procédure pour les patients Services Cardiologie Le retour du B2 pp 20-24 Sommaire e ntreprise Le CHC, 2e employeur liégeois le plus attractif ! C haque année, le groupe d’intérim Randstad organise une enquête nationale sur l’attractivité des employeurs à l’issue de laquelle il décerne son Randstad Award. En 2014, il a décliné pour la première fois sa récompense au niveau régional. Deux régions étaient ciblées, celles d’Anvers et de Liège. En région liégeoise, Randstad a réalisé aux mois d’avril et mai une enquête auprès de 1.600 personnes âgées de 18 à 65 ans, travailleurs ou demandeurs d’emploi, pour mesurer l’attractivité perçue des employeurs. Réservé aux entreprises n’employant pas plus de 1.000 personnes et dont le taux de notoriété atteint au moins 7 %, le 1er Randstad Regional Award est revenu à la société EVS, connue dans le monde entier pour sa technologie de ralenti télé. Liège Airport et le groupe pharmaceutique Mithra complétaient le podium. 03 | E ditorial 04 | N otre-Dame Waremme – Le redéploiement confirme les lignes de force existantes 05 | « Paperless » – Un projet pilote démarre en neurologie et pédiatrie 06 | M ontLégia – Retour sur l’enquête interne 07 | N otre-Dame Waremme – Les patients de revalidation applaudissent le repas du mercredi 08 | ICT-NCIS – Le passage à Windows 7, partie visible de l’iceberg 09 | Volontariat – A la rencontre du jardinier de Saint-Vincent p eople 09 | C arnet de famille 10 | Saint-Joseph – Frédéric Carrier à la direction 11 | Direction médicale : Dr Paul-Henri Cerckel, en charge de l’informatique médicale 12 | S aint-Joseph – Du nouveau aux urgences Sainte-Elisabeth – Une nouvelle infirmière chef 13 | A ngélique Valler, adjointe de Cédric Blogie à la clinique Saint-Joseph Notre-Dame Waremme – Frank Carolus, nouveau responsable du service entretien 14 | C hassés-croisés s oins 14 | S aint-Joseph – Fugue, disparition : nouvelle procédure pour les patients b rèves Le CHC et ses 4.000 salariés ne concouraient donc pas. Cependant notre groupe apparait dans le classement des entreprises liégeoises établi par Randstad, où il occupe une position équivalant à une victoire. Au niveau de l’attractivité, le CHC arrive 2e avec un score de 58 %, suivant de loin EVS (72 %) mais précédant Liège Airport (56 %), le CHR de la Citadelle (55 %) et Mithra (52 %) – le CHU de Liège n’est pas repris. Quant à la notoriété, le CHC se classe 6e avec un taux de 41 %, derrière Liège Airport (76 %), le CHR de la Citadelle (69 %), les Jouets Broze (68 %), Lampiris (65 %) et Knauf (50 %). 15 | 16 | 17 | 18 | 19 s ervices 20 | S aint-Vincent – Saint-Joseph – Deux maternités en une 21 | S ainte-Elisabeth – Maternité – IC arcen-ciel : bilan à un an satisfaisant 22 | S aint-Joseph – Décès : qui fait quoi ? Notre-Dame Waremme – Réorganisation du travail en polyclinique 23 | C ardiologie – Le retour du B2 24 | T akeoff, un nouveau cap pour les quartiers opératoires 02 Certains articles traitent de sujets également abordés sur nos autres supports. Retouvez-les grâce aux icônes. intranet.chc.be www.facebook.com/chcliege www.chc.be www.linkedin.com/company/chc-asbl L’InfoSites 88 L’InfoSites 91 | décembre 2014 | EL Editeur responsable : A. Javaux, rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège Réalisation : Service communication Graphisme : www.stereotype.be Tiré à 5 600 exemplaires – Encre végétale ISSN : BD 49.431 entreprise | Alain Javaux, directeur général Editorial 2014 fut aussi une année riche pour le réseau senior. Après un arrêt du chantier en 2013, la nouvelle résidence d’Heusy est en phase de finalisation aujourd’hui. Elle accueillera l’ensemble des résidents actuels et, dès l’octroi des autorisations nécessaires, une trentaine de personnes âgées supplémentaires. A la résidence Saint-Charles à Landenne-sur-Meuse, une toute nouvelle aile est sortie de terre, destinée notamment à remplacer des modules vieillissants. Le réseau senior continue également à compléter son offre : nouveaux lits à la Vierge des Pauvres à Banneux, phase avant-projet pour une extension à Carrefour Saint-Antoine et à Saint-Joseph à Racour, phase projet pour la construction d’une maison de repos de 85 lits à Ans, les dossiers ne manquent pas… Ils porteront la capacité de 2014 aura été une année particulièrement faste sur le plan de l’offre de soins. Quelques exemples… Le service de neurologie, fort d’une approche multidisciplinaire rigoureuse, confirme de jour en jour sa position de centre de référence pour la prise en charge des AVC. L’activité oncologique du CHC, qui rassemble de nombreuses disciplines, ne cesse de croître et place notre institution dans le peloton de tête en termes de parts de marché dans ce domaine très pointu. Le service de pédiatrie consolide ses acquis Cette année 2014 et son expertise en introduisant une demande de reconnaissance restera celle comme centre de pédiatrie de du lancement niveau tertiaire en Région wal- de la construction lonne. Une clinique du surpoids a de la clinique été lancée avec succès sur le site de la clinique Saint-Joseph. Avec du MontLégia… l’arrivée de nouveaux médecins, la 2014 aura également neurochirurgie connaît un souffle été une année nouveau après les années plus sombres que nous avons connues de développement suite au départ de certains presta- important. taires. Après 15 années ponctuées de recours divers, le CHC a enfin reçu l’agrément pour développer la cardiologie interventionnelle, communément appelée le « B2 », une reconnaissance bien légitime (voir p. 23). Nos services d’urgences accueillent de plus en plus de patients : on y a enregistré plus de 105.000 admissions en 2014 contre 84.000 environ il y a dix ans. Avec le développement de nouveaux créneaux, le nombre de consultations dans nos hôpitaux et polycliniques extérieures frôlera cette année la barre des 460.000 unités, soit plus de 1.450 consultations par jour ! Il s’agit là de quelques exemples non exhaustifs de la progression croissante de l’offre de notre institution dans le paysage des soins de santé. L’InfoSites 91 | décembre 2014 2014 aura également été une année de développement important pour nos sites hospitaliers. A Sainte-Elisabeth, la nouvelle aile a connu une avancée notable : les urgences, les soins intensifs, la maternité et les unités C+D vont y migrer progressivement en 2015. La clinique Notre-Dame Hermalle a démarré la construction du nouveau service des soins palliatifs au sommet de la tour technique. La rénovation de la polyclinique et des unités de soins a été poursuivie avec, notamment, l’extension du service de gériatrie. La clinique Notre-Dame Waremme connait désormais le projet médical qui la guidera à l’avenir. Véritable porte d’entrée hesbignone dans notre réseau, la clinique bénéficiera d’un positionnement fort : des investissements conséquents y seront consentis pour renforcer l’offre existante et poursuivre le développement de la polyclinique (voir p. 4). notre réseau à 912 places dans les années à venir (contre 394 en 2002). 03 S ’il y a bien une année qui aura marqué l’histoire du CHC, ce sera sans aucun doute l’année 2014… Cette année restera celle du lancement de la construction de la clinique du MontLégia. L’octroi de la garantie bancaire par le Gouvernement wallon, associé au prêt de 125 M°€ accordé par la BEI et aux emprunts réalisés auprès de nos quatre banquiers, nous a permis de boucler le financement de la clinique du MontLégia. Sa concrétisation n’a pas tardé : tout qui emprunte l’A602 entre Ans et Burenville voit désormais l’énorme chantier qui jouxte l’autoroute. S’il fut un temps virtuel pour certains, cet ambitieux dossier est aujourd’hui devenu une réalité. Cette avancée formidable consolidera plus encore la position du CHC dans le paysage hospitalier régional et national. La clinique du MontLégia permettra de développer l’important projet médical qui en est l’origine et donnera une visibilité sans pareille à notre institution, de par sa localisation et son accessibilité. entreprise La qualité et la sécurité des patients sont restées le fil conducteur permanent de nos actions. La direction des quartiers opératoires vient, par exemple, de s’engager dans une ambitieuse démarche de certification baptisée Takeoff (voir p. 24). Cela nous permettra d’expérimenter les modèles d’accréditation internationaux, à n’en pas douter à la base de l’agrément des hôpitaux demain. Sur le plan social, en lien avec l’évolution de notre activité, les effectifs salariés ont progressé de 59 unités cette année. 24 nouveaux médecins indépendants ont été agréés depuis le 1er janvier. La Je voudrais vous fréquentation du stand du CHC remercier pour votre au salon Talentum prouve que engagement sans lequel nous avons aujourd’hui l’image d’un employeur de référence. rien ne serait possible. L’étude de notoriété et d’attracSans vous, il n’y aurait tivité de Randstad ne dit pas pas de CHC… autre chose (voir p. 2). Alors, ne gâchons pas notre plaisir… Savourons la progression de notre groupe et soyons fiers d’en faire partie… Le contexte de crise est certes toujours bien présent. Les années à venir seront dures pour les soins de santé, elles nous confronteront immanquablement à des choix que nous poserons de manière responsable, comme toujours. Notre groupe dispose d’une offre large et de pointe dans ses différents secteurs d’activités. Il a une structure financière saine. Nous avons des projets ambitieux qui se concrétisent au fil du temps et qui consolident notre position dans un paysage, certes concurrentiel, mais dans lequel nous nous sommes rendus progressivement incontournables. Nous pouvons donc envisager les jours à venir, même s’ils seront difficiles, avec sérénité. Je voudrais vous remercier pour votre engagement sans lequel rien ne serait possible. Ce sont les femmes et les hommes qui y travaillent qui font d’une entreprise ce qu’elle est… Si cette évidence est une réalité pour toutes les entreprises, nous mesurons tous les jours à quel point elle est vraie pour le CHC. Sans vous, le CHC n’offrirait rien aux patients et résidents qui nous font confiance. Sans vous, le CHC ne serait pas un des plus grands groupes de soins du pays. Sans vous, nous ne partagerions pas les mêmes objectifs au quotidien… Sans vous, il n’y aurait pas de CHC… Merci pour tout ça. Je vous souhaite à toutes et tous de très heureuses fêtes de fin d’année auprès de ceux que vous aimez et je formule le vœu que l’année nouvelle vous permette, à chacun, de réaliser les rêves petits et grands que vous avez rangés dans le fond de votre tête depuis bien longtemps. Soyez heureux, surtout… Dernière minute Clinique Notre-Dame Waremme | CM Le redéploiement confirme les lignes de force existantes 04 L’InfoSites 91 | décembre 2014 A Waremme, la clinique Notre-Dame va vivre un redéploiement stratégique qui s’appuie sur ses lignes de force : les urgences, la polyclinique, l’hospitalisation. Ces changements s’appuient sur la transformation de l’unité du 1er étage en façade (7 lits C+D et 6 lits de soins intensifs), la fermeture de 3 lits de soins intensifs et la réaffectation des autres lits, respectivement dans les unités de gériatrie (+ 2 lits), de revalidation (+ 4 lits) et l’unité C+D (+ 4 lits). On transférera 3 lits de soins intensifs à côté des urgences, dans une nouvelle infrastructure à construire, lesquels bénéficieront de chambres individuelles et des dernières avancées technologiques. Cette opération aura un impact sur l’organisation des équipes de soins, diminuées ici et augmentées là, mais se réalisera sans aucune perte d’emploi. A côté de l’hospitalisation, de nouvelles consultations vont être proposées dans une polyclinique rénovée et agrandie. Aux urgences, les zones et l’organisation du travail vont être revues. Il est prévu d’élargir l’activité du bloc opératoire et d’aménager une nouvelle salle d’endoscopie. Le service de médecine de l’appareil locomoteur va agrandir son centre de revalidation fonctionnelle et emménager à la place de l’unité du 1er étage en façade. L’infrastructure de la clinique va être adaptée à ces différents projets. Une extension sur 3 niveaux sera construite à l’arrière, à la place de l’ancien service de médecine nucléaire. La seconde extension pour déployer les 3 lits de soins intensifs est à l’étude. Ces travaux se feront dans le même temps que la rénovation complète de la polyclinique. Cet investissement est estimé à un peu plus de 2M°€ et sa mise en œuvre doit démarrer courant 2015. Nous sommes désolés de cet article trop court sur cet important sujet, dû aux délais de réalisation d’InfoSites. Plus d’infos sur intranet et internet. | Eddy Lambert « Paperless » Un projet pilote démarre en neurologie et pédiatrie Pour démarrer le projet, nous avons effectué des visites d’hôpitaux en quête du « paperless », dont l’UZ Leuven où le projet est plus avancé, indique Thierry Gustin. Nous avons ainsi appris que ces hôpitaux collaborent généralement avec un partenaire privé spécialisé dans le scanning de masse. Nous nous sommes rendu compte qu’une erreur commise est de scanner massivement sans distinguer les dossiers vivants ou actifs (c’est-àdire régulièrement consultés) et les dossiers dormants. Grâce à un « mouchard informatique », l’UZ Leuven s’est aperçue que 5 % d’entre eux seulement étaient régulièrement consultés. C’est pourquoi nous avons pris l’option de scanner uniquement les dossiers actifs. Les autres resteront dans un local d’archives. Comme souvent pour les projets d’une telle envergure, un comité de pilotage(1) a été mis en place pour décider des orientations à prendre et définir une méthodologie. Ce comité regroupe les acteurs du projet : le service ICT, des médecins représentants de la direction médicale et des conseils médicaux et le contrôle de gestion. Afin de tester la méthodologie envisagée, un projet pilote relatif aux dossiers médicaux est en phase de démarrage au sein des services de neurologie et pédiatrie. Pour ce projet pilote, le CHC a choisi de collaborer avec la société bruxelloise Iris, spécialiste du scanning de masse. Les dossiers des deux services qui ont fait l’objet d’au moins une consultation depuis début 2014 seront scannés : une partie (la neurologie) par Iris et l’autre (la pédiatrie) en interne par le service des archives de l’Espérance et de Rocourt, de façon à comparer les deux méthodes. Cela représente environ 22.000 dossiers. Après cette phase pilote, le projet « paperless » se poursuivra. Il est prévu d’approcher successivement chaque discipline médicale pour les convaincre de passer « paperless », en leur proposant un outil performant qui correspond le plus possible à leurs besoins. En tout, environ 80 services médicaux sont planifiés. La fin est prévue pour 2018. Vu l’importance de l’investissement, le projet global doit passer par un marché public par appel d’offres. Lors du passage au « paperless », il est prévu de coacher les médecins pour les inciter à utiliser au mieux le dossier médical informatisé. Le service ICT travaillera également avec la société MIMS, éditeur du logiciel Omnipro, afin d’harmoniser l’arborescence des documents qui seront scannés. (1) Les membres du comité de pilotage : • Thierry Gustin, chef du projet « paperless » • Alain Coudijzer, responsable du service ICT • Richard Marchal, responsable équipe applicative ICT • Sébastien Vandendijck, responsable équipe centre de services ICT • Fabrice Martinello, chef de projet ICT • Giovanna Grassagliata, analyste ICT • Dr André Mulder, pédiatre, membre du comité d’informatique médicale, délégué par le Conseil médical des Cliniques Saint-Joseph • Dr Paul-Henri Cerckel, médecin informaticien adjoint à la direction médicale • Sabrina Lava, coordinatrice de la cellule de contrôle de gestion et directrice de la clinique Saint-Vincent • Valérie Menozzi, analyste au contrôle de gestion L’InfoSites 91 | décembre 2014 La numérisation des archives représente donc le gros morceau de la transition « paperless ». Thierry Gustin, chef du projet, situe l’enjeu : L’objectif est de produire de moins en moins de papier – et, à terme, plus du tout – en dématérialisant nos archives. En clair, nous allons numériser les dossiers médicaux actifs et aussi scanner/ informatiser les documents entrants, c’est-à-dire ceux qui s’ajoutent à chaque nouvelle consultation et que l’on appelle « inflow ». Le tout sera scanné et archivé dans une base de données jointe à Omnipro. Le projet prévoit d’autre part de scanner tous les documents entrants, en attendant leur informatisation par l’ICT. Si nous n’avons pas d’emprise sur les documents externes, nous voulons généraliser le code-barre sur nos propres documents, précise Thierry Gustin. C’est un fameux gain de temps. Scanner un code-barre prend 5 secondes, contre 2 minutes pour une indexation manuelle. Les documents seront scannés par les archivistes ou les secrétariats. Nous avons acquis des scanners A3 haut débit permettant de scanner les codes-barres. Une machine est déjà en action à l’Espérance et les autres vont être installées sur les autres sites. 05 P our un centre hospitalier comme le CHC, devenir « paperless » constitue un projet incontournable, mais c’est également une entreprise titanesque. Si on alignait bout à bout les dossiers patients de nos 6 sites, ils couvriraient une distance de 15 km ! En effet, la législation en la matière stipule que l’hôpital doit conserver le dossier du patient pendant 30 ans après son dernier passage en hospitalisation ou consultation. entreprise | C. Marissiaux MontLégia Retour sur l’enquête interne Vous vous en souvenez, de juillet à septembre, vous aviez la possibilité de participer à une enquête interne à propos du projet de la clinique du MontLégia. L’objectif consistait à établir un état des lieux 2014 des attitudes du personnel et des médecins par rapport au projet (perceptions, préoccupations, dispositions), et ce afin que le travail d’accompagnement du changement puisse s’ancrer dans le concret (à partir d’une mesure objectivée). L ’enquête était ouverte à tous les membres CHC et vous êtes 586 personnes à avoir répondu, ce qui est en soi un succès. L’échantillon de population (répartition par métiers et par sites) est proportionnel à la population de référence, sauf en ce qui concerne le réseau senior et les polycliniques extérieures. L’enquête donne donc une photographie fiable de la situation vécue au sein des 6 cliniques. 06 L’InfoSites 91 | décembre 2014 Le questionnaire démarrait par des questions relatives au vivre ensemble au CHC dans sa globalité. Pour plus de 7 répondants sur 10, le CHC atteint ses objectifs et est associé à des valeurs positives (performance, bonne ambiance, avenir). L’indice d’épanouissement professionnel est bon à excellent pour 73,6 % des répondants. C’est tout aussi frustrant pour ceux qui mènent le projet que pour les personnes qui attendent des réponses. Le tout est de connaître les questions et d’y apporter les réponses dès que possible, de préférence en concertation. C’est ce que nous avons toujours fait et c’est ce que nous comptons faire ici encore. Quant aux craintes de cassure entre MontLégia et les autres cliniques, les investissements, réalisés, en cours ou prévus à Hermalle, Heusy et Waremme prouvent que ces sites comptent autant que MontLégia pour le CHC, rappelle Alain Javaux. L’intérêt de l’enquête se situe dans l’objectivation des constats, conclut Juan de Callataÿ, directeur des ressources humaines. Les résultats n’apportent pas véritablement de chose nouvelle, mais pointent des situations variables d’un site ou d’un métier à l’autre pour certaines questions préL’enquête visait ensuite le projet MontLégia. Le senti- cises. C’est une base sur laquelle les directions de sites, ment dominant est réellement favorable : 3 personnes sur les ressources humaines et le groupe de travail accompa4 envisagent ce projet de manière positive. S’il existe des gnement du changement vont travailler. Si les préoccupavariations d’un site à l’autre, il n’existe pas de variation en tions soulignées sont légitimes, l’enquête met aussi en fonction des métiers, de l’ancienneté, ni du niveau d’épa- exergue la dynamique engageante et l’esprit d’entreprise nouissement au travail. Globalement, les répondants sou- qui se développent autour du projet MontLégia. La perspeclignent surtout les avantages institutionnels du projet : tive de modernisation de nos outils convainc du bien-fondé améliorer l’image et assurer le futur du CHC, proposer un du projet. Mieux, les collaborateurs se disent ouverts à des séjour plus agréable aux patients. Sur le plan individuel, ils modifications de leur emploi, pour autant que l’on prenne notent la perspective positive d’un environnement de travail en compte leur réalité, ce qui signifie bien que MontLégia plus agréable, avec un équipement meilleur et l’opportunité est un projet partagé par la plupart des collaborateurs. de travailler avec de nouveaux collègues. L’enquête relaie également toutes les préoccupations légitimes concernant l’organisation du travail et des équipes : souhait de garder L’enquête a aussi été l’occasion d’évaluer la le caractère familial des structures actuelles et les équipes teneur de l’information sur le projet. Sept cohérentes, appréhension quant à la recherche de la renrépondants sur 10 se disent intéressés par tabilité à tout crin, inquiétude des personnes en fin de carla clinique du MontLégia et une personne rière et préoccupation par rapport à l’organisation pratique sur deux dit avoir pu donner son avis (via du travail quotidien : horaires, parking, restaurant, … Citons les appels aux bonnes idées, les groupes de aussi comme crainte partagée, le souhait de ne pas vivre travail, les réunions d’information…). Deux de coupure entre MontLégia et les 3 sites périphériques personnes sur trois estiment l’information qui souhaitent rester des entités reconnues ayant toute leur suffisante, même si elles attendent plus place dans le réseau hospitalier du CHC. d’information sur l’organisation concrète du futur hôpital. Les canaux préconisés sont L’expérience m’a appris qu’en début de projet d’enverintranet, InfoSites, les affiches mais surtout gure, les acteurs concernés attendent souvent des réponses les réunions d’information, qui permettent à toutes les questions qu’ils se posent. Si ces questions un réel échange. Le premier trimestre de sont dans la plupart des cas parfaitement légitimes, c’est 2015 va répondre aux attentes puisque une en réalité impossible de répondre directement à tout. L’apréunion va être planifiée par site pour y proche méthodologie du projet nous conduit à appréhender présenter les résultats détaillés de l’enquête. d’abord les éléments généraux avant d’envisager les éléments particuliers, déclare Alain Javaux, directeur général. Nouveau concept en revalidation à Notre-Dame Waremme : les patients partagent le repas du mercredi à la salle à manger Notre-Dame Waremme I mpossible de ne pas voir comme le chantier avance, quand on descend l’autoroute d’Ans vers Liège. Le terrassement et l’assainissement doivent se poursuivre jusqu’en février. Les engins travaillent aussi à la réalisation de la sortie d’autoroute, afin que le charroi lié au chantier transite par l’autoroute et non plus par le quartier. Cette sortie doit être réalisée idéalement avant que le grosœuvre démarre. Le chantier présente néanmoins deux éléments qui risquent d’impacter le planning : il faut d’abord déplacer la fibre optique qui longe l’autoroute, et par la suite bénéficier de bonnes conditions météo. L’abattage de l’ancienne cheminée a eu lieu le 26 novembre dernier. Cette cheminée, c’était un symbole fort, explique Isabelle François, chef de projet. Elle occupait l’endroit de la future entrée principale de la clinique du MontLégia, à l’angle des deux ailes d’hospitalisation. Pour garder ce vestige du charbonnage, nous aurions dû à la fois solidifier l’ouvrage et déplacer le bâtiment. C’était malheureusement trop complexe et trop cher. Pour la suite, le conseil d’administration a désigné l’entrepreneur qui sera chargé du lot 1 (gros-œuvre). Le recours introduit par l’entrepreneur qui n’avait pas été retenu est résolu. Ce dossier est actuellement à la Région wallonne. Le ministre Maxime Prévot doit signer le rapport d’adjudication avant que le CHC puisse confirmer le contrat avec l’entrepreneur. Une fois désigné, l’entrepreneur a encore besoin d’un délai de 3 mois environ pour préparer le chantier. Le gros-œuvre pourrait démarrer sur le terrain dans le courant du 2e trimestre 2015. A voir sur intranet et internet : la vidéo de présentation des travaux Depuis septembre, à Notre-Dame Waremme, les patients admis en revalidation attendent le mercredi avec impatience. Ce jour-là, ils peuvent prendre un repas complet (potage, plat du jour et dessert), non pas seul dans leur chambre comme à l’ordinaire, mais ensemble à la salle à manger. Ce nouveau concept a été développé par la cuisine de la clinique à la demande du nursing, et en collaboration avec ce dernier, le service diététique et la logopède. L’objectif premier est d’apporter une plus grande variété de repas, explique Grégoire Bury, responsable de la distribution et de la prise de commande des repas au sein du pôle hôtelier. Nous proposons aux patients des plats simples. Des plats à leur goût, comme à la maison. Par exemple, les chicons au gratin, les tomates farcies, les macaronis au jambon gratinés. Ces plats ne figurent pas au menu de la cuisine centrale car ils doivent être préparés sur place. Le repas du mercredi, choisi en fonction de ceux servis par la cuisine centrale le reste de la semaine, pour ne pas se répéter, a plusieurs vertus. Comme déjà dit, il apporte de la variété dans une unité où le séjour est généralement long – plusieurs semaines voire mois. Ces plats simples conviennent à tous les patients, parmi lesquels on compte pas mal de dysphagiques. Le fait qu’ils leur goûtent contribue à lutter contre le risque de dénutrition, chez les patients gériatriques ou victimes d’AVC. Enfin, ce rendez-vous à la salle à manger pousse les patients à bouger et crée de la convivialité. Les patients sont très contents. Ils ont même applaudi la première fois que nous les avons servis à la salle à manger. Ça fait plaisir de les voir sourire, confie Josette Gilson, cuisinière. Ça change, ajoute une patiente âgée. On se rencontre, et puis le repas est bon. Le déplacement en vaut la peine ! Ce n’est pas tout. Depuis septembre également, le personnel passe chaque jour à 15 heures dans les chambres, au moment de servir le café, avec un plateau de collations. Ce projet s’inscrit dans la volonté du pôle hôtelier d’adapter autant que possible la distribution des repas aux patients et aux unités de soins, conclut Grégoire Bury. C’est la même démarche que le buffet petit-déjeuner que nous avons mis en place dans les maternités de Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth. L’InfoSites 91 | décembre 2014 Un chantier qui bouge | EL Les patients de revalidation applaudissent le repas du mercredi 07 © photos : Sabine Machiarelli entreprise ICT – NCIS | Propos recueillis par C. Marissiaux Le passage à Windows 7, partie visible de l’iceberg Lors de son arrivée à la tête du service ICT, Alain Coudijzer avait comparé le système informatique du CHC à un immeuble dont il faudrait refaire les fondations, tout en assurant la stabilité des étages et le fonctionnement des machines pendant la durée des travaux. Aujourd’hui, après un travail considérable sur le système et le réseau, l’ICT passe aux stations de travail, condition sine qua non pour migrer vers Windows 7 (nouvelle version de Microsoft Office). Un travail colossal de l’aveu même de ses acteurs, voire le projet institutionnel le plus important du service ICT depuis plusieurs années. Derrière la migration vers Windows 7, il y a surtout la volonté de réorganiser l’ensemble du parc informatique dans sa globalité : les machines, les systèmes d’exploitation (programmes, documents, accès, périphériques comme imprimantes), les profils utilisateurs, le tout dans une zone propre. Avec une difficulté supplémentaire : au CHC, un PC compte parfois 20 utilisateurs, et un utilisateur peut potentiellement travailler sur 20 machines. Hervé Yamadjako et Jean-Marc Collard sont les deux informaticiens en charge du déploiement du projet sur le terrain. La migration a démarré à Hermalle en septembre dernier. 08 L’InfoSites 91 | décembre 2014 On peut s’étonner de l’état des lieux. Pourquoi est-ce si complexe ? L’explication est multifactorielle. La situation de notre parc informatique est liée partiellement à l’historique (des sites, des fusions) et à la taille de l’entreprise (plus de 2300 PC, plusieurs milliers d’utilisateurs, sans compter les périphériques). Une telle rigueur de la part du service ICT, mais aussi de ses utilisateurs, n’était pas aussi utile lorsque le parc informatique avait une taille bien plus petite. Cet héritage du passé constitue un caillou dans la chaussure du service ICT mais aussi de chaque utilisateur au quotidien. La solution, c’est d’établir progressivement une zone propre, au fur et à mesure qu’on migre les machines en Windows 7. Une zone propre, comment ? Pour établir une zone propre, nous devons procéder à un screening de chaque PC, lister les applications qui y sont associées, nous assurer que chaque application fonctionne sous Windows 7, au besoin prendre contact avec les fournisseurs, adapter les passerelles, modifier certaines configurations. A ce sujet, tous les scénarios existent : fournisseur qui n’existe plus, qui a été repris par un autre, qui n’assure plus de maintenance pour son produit… A nous de trouver la solution. Cette analyse de chaque machine se double du screening des profils qui travaillent sur le PC en question. Quand les applications sont mises à jour pour tourner sous Windows 7 et que les procédures d’implémentation sont instaurées, le PC est verrouillé et l’inventaire des applications de chaque poste/utilisateur enregistré. Après migra- tion, nous accompagnons les utilisateurs de la machine dans le nouvel environnement, jusqu’à ce qu’ils retrouvent leurs repères. Quelles sont les garanties que cela fonctionne ? Une fois la zone propre établie pour un PC ou un profil, l’utilisateur n’a plus le droit d’installer de nouvelles applications sans l’aval de l’ICT (c’est déjà le cas aujourd’hui), mais surtout il n’en aura techniquement plus la possibilité : le PC sera verrouillé et sécurisé. C’est la condition sine qua non pour éviter que le scénario actuel se reproduise. Et c’est aussi la garantie que la prochaine migration (vers Windows 10) se fera plus aisément. Quels sont les avantages ? Etablir une zone propre va apporter une meilleure efficacité de l’outil informatique et un gain de temps pour l’utilisateur. Comme le système sera pleinement géré par l’ICT, avec état des lieux des PC et des profils, la prise en charge sera facilitée, changer un PC après la migration sera un jeu d’enfant. De son côté, la version 7 de Windows présente une meilleure stabilité et une plus grande fluidité. Le logiciel est plus ergonomique et la sécurisation des données est supérieure. Et enfin, une plus grande standardisation permet d’automatiser le travail technique et donc de diminuer les coûts de gestion. Comment cela se passe-t-il à Hermalle, hôpital pilote ? La migration a débuté en septembre. Les postes sont modifiés progressivement, en fonction du planning élaboré avec le relais, pour assurer la continuité du service aux patients. Un fois le poste adapté, les informaticiens sont sur place pendant 2 jours pour accompagner les utilisateurs dans le nouvel environnement. Il y a un dépliant pour préparer la migration et proposer les formations. Nous ne voulons pas brûler les étapes : le coaching est important pour le confort et la satisfaction des utilisateurs. Avec les utilisateurs, on partage le même objectif : réussir le projet pilote et acquérir une expérience pour l’appliquer aux autres sites. Tous les intervenants sont impliqués parce qu’ils sont conscients de ce qu’ils peuvent attendre comme amélioration. NCIS, programme prometteur NCIS, c’est le nom d’une série télévisée policière américaine à succès. C’est aussi l’acronyme que le service ICT s’est choisi pour le projet : New Controlled ICT with Seven ou, pour le traduire en langage de tous les jours, une informatique nouvelle et sous contrôle, avec le passage à Windows 7. Un projet d’importance et très prometteur. | EL A la rencontre du jardinier de Saint-Vincent Georges Wathelet s’occupe du potager de Saint-Vincent depuis sa création en 2012 Parmi les quelque 240 volontaires au service du CHC, il en est un qui se dévoue au grand air. Georges Wathelet s’occupe du potager de la clinique Saint-Vincent depuis sa création il y a trois ans. Nous l’avons rencontré avant qu’il range ses outils pour l’hiver. Présentation. Cet Ansois est du projet de jardin-potager depuis son lancement en 2012, à l’initiative d’Emmanuel Legrand, responsable du volontariat au CHC, et d’Oriana Zoppi, ancienne responsable de l’équipe de volontaires de Saint-Vincent remplacée depuis par Valérie Dutrieux. Le potager a été réalisé avec le concours de La Leçon Verte, une ASBL du Brabant wallon menant des actions pour faire (re)connaître la nature comme source de bien-être et de qualité de vie. D’autres sponsors ont soutenu le projet, comme la société Gardena, qui a fourni l’abri de jardin et les outils. Aujourd’hui, Saint-Vincent dispose d’un superbe potager de 200 mètres carrés où sont cultivés légumes, fruits (fraises, framboises) et plantes aromatiques. Sans pesticides, rien que du bio, insiste Georges. Les légumes sont vendus aux habitations protégées même si le but n’est pas de faire des bénéfices. Avec les recettes, nous avons par exemple acheté people carnet de famille Naissances 01/07/14 17/08/14 20/08/14 21/08/14 25/08/14 30/08/14 01/09/14 01/09/14 04/09/14 09/09/14 09/09/14 23/09/14 Liséa chez Aurore Denamur (SV-service néonatal) Liam chez Stéphanie Caria (ESP-chirurgie pédiatrique) Haroun chez Mohamed Belkacem (SJ-1C) Bastien chez Julie Deroanne (NDW-imagerie médicale) Noëlia chez Christel Jacquemin (SJ-5B-5C) Alexandra chez Paola Mancini (SJ-dialyse) Victor chez Nicolas Fabry (SJ-USI verte) Louise chez Valentine Lorenzi (ESP-médecine) Louise chez Séverine Dubois (SV-quartier accouchement) Drice chez Aurélie Longo (SJ-2B) Sacha chez Sophie Lefèvre (ESP-stérilisation) Neyla chez Alexandre Ferrante (Résidence Carrefour 26/09/14 29/09/14 07/10/14 11/10/14 16/10/14 23/10/14 27/10/14 27/10/14 29/10/14 Nicolas chez Christelle Pleyers (SJ-médecine nucléaire) Leandro chez Mélissa Zambuto (SJ-service du personnel) Léa et Laure chez Gwenaëlle Bonvin (SJ-USI) Adam chez Jean-François Henin (ESP-urgences adultes) Wael chez Meryem Aguilal (SJ-2A) Inaya chez Rachid El Mensouri (SV-service du personnel) Cyrill chez Séverine Baguette (NDH-urgences) Madisson chez Béatrice Gillard (SV-entretien) Alexis chez Martin Steve (SJ-RCM) Saint-Antoine) des nichoirs. En guise d’activité, les patients psychiatriques les ont assemblés et décorés de photogravures. La fois prochaine, nous aimerions installer un hôtel à insectes. Rencontrer les patients ajoute au plaisir pris par Georges à jardiner. C’est le contact avec eux qui m’apporte le plus. Pour certains, le jardin est un simple but de promenade, pour d’autres, une activité. Un jour, un patient que je voyais pour la première fois m’a dit qu’il détestait les jardins. Par après, il venait deux fois par semaine. Le jour de notre rencontre, Georges reçoit l’aide d’une jeune patiente, une habituée du potager lors de ses séjours au sein du service de psychiatrie et psychologie sociale, pour nettoyer le potager. J’aime venir ici, confie-t-elle. Ça permet de s’aérer, de se divertir un moment. Georges est sympa. Je suis comme lui passionnée de jardinage. On discute. Georges s’occupe du potager de début mars à fin novembre. Deux fois par semaine, le mardi et le vendredi matin. Qu’un patient soit présent ou non. Il espère continuer un certain temps encore. A Rocourt puis, qui sait ?, sur le site de la clinique du MontLégia. 01/11/14 11/11/14 Terence chez Sarah Smit (ESP-chirurgie pédiatrique) Romain chez Jessica Grandjean (SJ-5B-5C) Mariages 06/09/14 15/09/14 20/09/14 25/09/14 Caroline Simon (SJ-1C) Astrid Bomboire (SJ-hôpital de jour médical) Züheyla Kalin (SJ-service social) Fabian Lolli (SJ-imagerie médicale) Pensions 30/04/14 15/10/14 27/10/14 01/11/14 08/12/14 Décès 29/08/14 31/08/14 02/09/14 10/09/14 10/09/14 13/09/14 16/09/14 18/09/14 13/10/14 28/10/14 13/11/14 16/11/14 17/11/14 22/11/14 Carmen Deharre (NDH-entretien) Bernadette Smeysters (SV-psychiatrie) Michelle Ferauche (ESP-physiothérapie) Liliane Paquot (ESP-entretien) Nicolina Cammarata (SV-entretien) la mère d’Olivier Terwagne (SJ-administration patients) la mère de Josiane Wauthier (SJ-gériatrie) le mari de Marie-Louise Nys (SJ-entretien) le père de Françoise De Lannois (SJ-stérilisation) le père de Laurie Huyghebaert (SE-hôpital de jour) le fils aîné de Vincent Baro (CHC-psychologie) le mari de Christine Salvaggio (SJ-4C) le père de Chantal Gillard (SJ-pneumologie) le mari de Yolande Miciuk (SV-CAT) la mère de Mariano Lanza (SV-service technique) le Dr Léon Martin (ancien gynécologue SV) le père de Lorenzo Franchin (SE-imagerie médicale) la mère de Nadine Dresse (SE-entretien) Jean-Marie Lasudry (ESP-polyclinique pédiatrique) L’InfoSites 91 | décembre 2014 Georges est devenu le jardinier de Rocourt par hasard. En tombant sur l’appel paru dans le journal de paie que reçoit son épouse, Viviane Peters, employée en imagerie à Saint-Joseph. Comme il est fou de jardinage et qu’il a du temps libre, notre percepteur des postes à la retraite s’est dit pourquoi pas. 09 Volontariat people Clinique Saint-Joseph Frédéric Carrier à la direction Fin 2012, alors que Juan de Callataÿ s’apprête à quitter la direction de la clinique Saint-Joseph pour la direction des ressources humaines du CHC, un appel à candidature est lancé pour pourvoir à son remplacement. Frédéric Carrier y répond. Au cours de la procédure de recrutement, qui s’achève en juin 2013, un changement de position s’opère au niveau de la direction générale : celui d’engager un adjoint pour Juan de Callataÿ, qui conserve ainsi sa casquette de directeur de site, en plus de celle de directeur des RH. Disparition de Jean-Marie Lasudry Jean-Marie nous a quittés ; le seul dactylographe masculin du département de pédiatrie et une exception à bien d’autres égards. Sa mort fut si inopinée ; nous avons eu de la peine à y croire. Sa puissance de travail et son professionnalisme impressionnaient celles et ceux qui travaillaient avec lui : le courrier était tapé quasi en temps réel ; inutile de le relire car aucun terme médical, aussi incongru soit-il, ne lui résistait, aucune faute d’orthographe ne lui échappait. Le choix de ce directeur adjoint se porte sur Frédéric Carrier. Le deal est alors pour moi de mener de front la direction de la clinique et la direction du département infirmier, explique Frédéric Carrier. Dans les faits, la fonction de directeur adjoint occupera rapidement la plus grande partie de son temps. C’est après un an de fonctionnement sur cette base que Juan de Callataÿ a proposé à Alain Javaux de me confier complètement la direction de la clinique, ce qui devient officiel le 1er septembre 2014. Se pose alors la question du recrutement d’un directeur pour le département infirmier de Saint-Joseph. J’ai alors proposé de garder ce poste pour autant que le temps de travail de Pierre Omazic, comme cadre intermédiaire, soit augmenté, confie Frédéric Carrier. Ce qui a été accepté et est aujourd’hui chose faite. Pierre Omazic travaille à temps plein pour la direction du département infirmier, aux côtés de Bernard Destexhe. Avec deux adjoints à temps plein pour le département infirmier, je peux consacrer 70 % de mon temps à la direction de site. Frédéric Carrier conserve aussi une fonction dans le dossier infirmier informatisé (DII), mais il en a confié le pilotage à Dominique Bonhivers et la coordination à Julien Lhoest. Il cultivait une discrétion qui lui était naturelle, mais il avait toujours une oreille attentive pour ses collègues ; il tentait de comprendre les uns et les autres sans jamais émettre de jugement… | Marianne Lebrun 10 L’InfoSites 91 | décembre 2014 Il était devenu un pilier du service, notre force tranquille, notre ours solitaire et solidaire. Son humour et son autodérision vont aussi nous manquer: il les exerçait dès que l’occasion s’en présentait. Lorsque, par exemple, il signait ses messages d’un « le grand blond bronzé » ou « le beau chauve musclé », celles et ceux qui ne l’avaient jamais rencontré auraient eu du mal à le reconnaître en rue ! Nous saluons, avec tristesse et tendresse, la mémoire d’un artiste du clavier et des relations humaines. | L’équipe de pédiatrie Team building pour les cadres de Saint-Joseph Journée « gastronomique » pour les 29 participants de la journée du 1er octobre, au Moulin du Ruy (Stoumont). Après la partie académique, consacrée au rappel des droits et devoirs des employés, les cadres se sont affrontés en équipes, dans un challenge de type top chef, avec dégustation et classement des équipes. Une journée unanimement appréciée pour les échanges et l’ambiance amusante. | Propos recueillis par Marianne Lebrun Direction médicale : Dr Paul-Henri Cerckel, en charge de l’informatique médicale rencontré le Dr Philippe Olivier lors d’une de mes missions, dans le cadre du Réseau Santé Wallon. Le Dr Olivier cherchait un profil comme le mien, pour faire le lien entre les prestataires de soins et l’informatique. A quand remonte votre rencontre avec l’informatique ? Mon premier contact avec l’informatique a eu lieu à l’occasion de mon service militaire, au cours duquel j’ai été affecté au centre de traitement de l’information médicale. Concrètement, en quoi consiste votre mission au CHC ? Je dois établir un plan informatique en matière de soins et le mettre en œuvre. Mais je suis autant préoccupé par la gestion des projets et l’accompagnement au changement que par les solutions techniques. Concrètement, cela signifie que je rencontre les médecins et les cadres infirmiers afin d’identifier les besoins. Autant dire que ceux-ci sont multiples. Il faut donc les prioriser. Ensuite, il est nécessaire de mettre d’accord les utilisateurs et les équipes chargées de mettre en œuvre les solutions, en particulier Fabrice Martinello, Alexandra Charbon, Giovanna Grassagliata, Benoît Vandegaar, Sébastien Vandendijck, du service informatique, et moi-même. C’est suite à cela que vous avez réorienté votre carrière ? Je manifestais de l’intérêt pour l’innovation et l’interface entre l’industrie et les soins de santé. L’informatique connaissait à cette époque un véritable boom et des sociétés comme IBM cherchaient des médecins. J’ai commencé par y travailler dans le secteur des soins de santé pendant six ans, avant d’y poursuivre une carrière plus classique de consultant et manager avec la gestion et l’animation d’équipes. Au niveau médical, mes clients étaient l’INAMI, les maladies professionnelles, les accidents du travail, des fédérations de mutuelles, … Mon travail consistait à faire le lien entre les besoins du client et les solutions informatiques qui pouvaient leur être proposées. Mon intérêt s’est ensuite recentré sur des valeurs plus fondamentales, notamment celles véhiculées par le CHC. En 2010, je suis retourné à l’université pour un certificat de gestion hospitalière, qui m’a permis de mettre à jour mes connaissances et de relancer mon réseau de contacts. Un des cours, consacré aux itinéraires cliniques, était donné par Marie Stevens (coordinatrice des itinéraires cliniques pour le CHC). J’ai également Bien entendu, la résolution des besoins nécessite un budget important. Une de mes missions est donc aussi de construire des plans financiers et de les soumettre aux médecins, directions de sites, … Je dois souvent dire non car nous travaillons sur base de ressources et/ou de budgets qui ne sont pas illimités. Je privilégierai toujours un projet institutionnel par rapport à un projet de service, et ce dernier par rapport à un projet d’une personne. Avant toute chose, mon objectif est d’obtenir l’accord des parties et de terminer ce qui a été commencé, dans la cohérence entre les applications et avec humilité par rapport aux besoins des utilisateurs et des patients. 11 Quelle est votre formation ? Je suis docteur en médecine, sorti en 1982. J’ai travaillé en milieu hospitalier jusque 1989, avec un séjour de deux ans à l’université d’Ottawa au Canada. L’InfoSites 91 | décembre 2014 Le Dr Paul-Henri Cerckel a rejoint la direction médicale du CHC en avril dernier, en tant qu’adjoint en charge de l’informatique médicale… L’InfoSites l’a rencontré. people Clinique Saint-Joseph | Marianne Lebrun Du nouveau aux urgences Clinique de l’Espérance, 1988 : Fabienne Esters entre en fonction au bloc opératoire. Elle y reste jusqu’en 1991, année de son passage aux urgences. C’est en 1994 qu’elle en devient infirmière chef. En 2014, le 15 septembre, soit vingt ans plus tard, elle est également infirmière chef des urgences de la clinique Saint-Joseph. Clinique Sainte-Elisabeth Une nouvelle infirmière chef Le déménagement vers la clinique du MontLégia doit se faire de la manière la plus douce possible, explique Fabienne Esters. Il est donc nécessaire de travailler à l’uniformisation et l’harmonisation des deux équipes soignantes, que ce soit au niveau des méthodes de travail, des procédures, du matériel, etc. Même si les cliniques Saint-Joseph et de l’Espérance sont proches géographiquement, les deux équipes des urgences sont très différentes. Pour Fabienne Esters, la prise en charge du patient dès son arrivée est prioritaire. Nous allons d’abord harmoniser cette prise en charge, notamment au niveau du tri des patients à l’arrivée. Bien que la fonction « infirmière de tri » ne soit pas encore obligatoire, nous avons la chance d’en bénéficier sur les deux sites. A la tête d’une quarantaine d’équivalents temps plein pour les deux équipes confondues (ou une cinquantaine de personnes), Fabienne Esters passe actuellement 80 % de son temps à Saint-Joseph et une journée par semaine à l’Espérance. Je suis heureusement bien secondée, à l’Espérance par Valérie Figlioli, et à Saint-Joseph par Yves Krumeich. Pour la petite histoire, c’est ce dernier qui m’a écolée à l’Espérance en début de carrière au bloc opératoire… Je suis également fort soutenue, à SaintJoseph, par les cadres infirmiers, notamment Pierre Omazic, que je rencontre régulièrement, et par la direction. Même si mon cœur tiraille des deux côtés, je suis heureuse de cette nouvelle opportunité. Il s’agit d’un beau défi et, si je le relève avec succès, ce sera tout bénéfice pour « mes deux équipes » lorsqu’elles déménageront vers la clinique du MontLégia. 12 L’InfoSites 91 | décembre 2014 Lynda Pierre et Véronique Congiu, les chevilles ouvrières de l’opération pour la clinique Sainte-Elisabeth, en compagnie de Claudio Abiuso « Relais pour la vie » Verviers : le bilan Le « Relais pour la vie » Verviers, les 27 et 28 septembre, a remporté un franc succès. Au compteur : 261 battants, 3.414 participants, 90 équipes et… 217.043,26 € récoltés pour la lutte contre le cancer. L’équipe de la clinique Sainte-Elisabeth, baptisée « Accroche-toi », se classe 4e sur 90, en récoltant 6.277 € ! Depuis le 1er septembre, Nancy Hubert est infirmière chef de l’endoscopie digestive, de la polyclinique, de la convention diabète, des soins de plaie et du CITEP (centre de traitement de l’excès pondéral) à la clinique SainteElisabeth, soit une équipe d’une vingtaine de personnes. A Sainte-Elisabeth depuis 2002, Nancy Hubert travaille d’abord six ans en chirurgie A. A son retour de maternité, elle a envie de changement et se dirige vers l’hôpital de jour. Elle souhaiterait plutôt travailler en oncologie, mais c’est en endoscopie digestive qu’on lui propose un remplacement. Cela m’a très bien convenu et j’ai souhaité y rester, ajoute-t-elle. Fin 2010, l’hôpital de jour médicochirurgical déménage dans la nouvelle aile et l’endoscopie digestive reste dans l’ancien bâtiment. Tous deux restent cependant sous une même chefferie, celle d’Isabelle Eloy, qui va confier à Nancy Hubert certaines responsabilités de gestion de l’endoscopie digestive, notamment du matériel. Cet aspect gestion lui donnera l’envie de reprendre des études de cadre, qu’elle poursuit actuellement. Lorsque la direction prend la décision de confier la gestion de la polyclinique et de l’endoscopie digestive à une seule et même personne, c’est naturellement que Nancy Hubert répond à l’appel d’offre pour le poste d’infirmière chef. Elle a depuis obtenu une spécialisation en endoscopie. | Marianne Lebrun | Marianne Lebrun Angélique Valler, adjointe de Cédric Blogie à la clinique Saint-Joseph En mars 2008, Angélique Valler entre en fonction à la clinique de l’Espérance, au service cuisine, en tant que « dame de service », « DDS » en interne. En août 2011, elle est nommée adjointe coordinatrice relais cuisine-diététique auprès de Cédric Blogie, responsable cuisine et service diététique pour la clinique Saint-Joseph et la clinique de l’Espérance. Aujourd’hui, elle assume cette fonction à la clinique Saint-Joseph, toujours aux côtés de Cédric Blogie. Son remplacement à l’Espérance étant en cours, Angélique Valler se partage toujours entre les deux sites et sera officiellement à temps plein sur Saint-Joseph au 1er janvier 2015. Je suis le relais de l’information entre le responsable et le personnel, expliquet-elle. J’interviens en cas de souci, qu’il s’agisse d’une panne machine ou d’un problème avec un fournisseur, le personnel soignant ou la diététique. En tant qu’hôpital, nous avons des procédures très strictes et des normes HACCP qui ne sont pas toujours évidentes. Je veille à ce qu’on les respecte. Pour toute demande, quelle qu’elle soit, je fais le maximum, mais rien n’est jamais fait sans en avoir touché un mot à ma hiérarchie. Mais sa fonction, Angélique Valler la voit aussi dans la perspective du déménagement des équipes liégeoises vers la clinique du MontLégia… Cela représente beaucoup de changements. Et qui dit changement dit aussi, parfois, résistance au changement. Ma priorité étant que tout se passe bien pour tout le monde, mon rôle est de servir de médiatrice ou d’intermédiaire par rapport aux attentes et exigences de tous. Notre-Dame Waremme | Marianne Lebrun Frank Carolus, nouveau responsable du service entretien Mais la routine dans mon travail est quelque chose qui m’ennuie et me pousse vers d’autres horizons, explique-t-il. C’est ainsi qu’au départ pour une retraite bien méritée de Marianne Joannes, Frank Carolus postule pour son remplacement. Aujourd’hui à la tête d’une équipe de 25 personnes, j’évolue à mon rythme et ça me plait, j’apprends tous les jours… J’ai notamment rencontré Marie-Christine Picalausa (ndlr : qui assure une fonction d’expert pour les cliniques du CHC) afin de voir la façon dont elle travaille. Sa méthode est très bonne, je voudrais la transposer à Notre-Dame Waremme pour offrir une meilleure qualité de travail à mes technicien(ne)s de surface. L’InfoSites 91 | décembre 2014 Le jour même de son entretien, Frank Carolus est recontacté. Il commence le lendemain matin, pour un remplacement de six mois comme magasinier à l’économat. Les choses s’enchainent bien puisqu’au terme de son remplacement, le poste de responsable de la laverie se libère et lui est proposé. Frank Carolus y restera 10 ans, à la tête d’une équipe de 4 à 6 personnes. Or, au CHC, on a la chance de pouvoir se former et réorienter sa carrière. J’avais aussi envie de gérer une équipe plus importante. 13 Frank Carolus entre au CHC en 2005, après s’être présenté spontanément à la cuisine centrale et avoir été reçu par le manager du pôle hôtelier, Alain Hougrand, qui voit en lui un profil intéressant. Frank Carolus vient alors de l’horeca, en tant que magasinier. people soins Ressources humaines Chassés croisés En vrac… # Dans un souci d’efficience et d’harmonisation des pratiques de nettoyage en vigueur dans les trois cliniques liégeoises du CHC, et en vue de leur regroupement futur à la clinique du MontLégia, la coordination et la supervision des équipes des services d’entretien des cliniques Saint-Joseph, de l’Espérance et Saint-Vincent ont été confiées à Marie-Christine Picalausa à partir du 1er octobre. Elle est épaulée dans sa mission par Fanny Mertz, responsable du service d’entretien de la clinique Saint-Joseph, et par Martha Claessens, référente pour la clinique Saint-Vincent. Par ailleurs, Marie-Christine Picalausa continue à assurer une fonction « d’expert » pour les trois autres cliniques du CHC. # A la clinique Sainte-Elisabeth, Emmanuelle Brika, infirmière chef faisant fonction de l’hospitalisation A, retourne sur le terrain. C’est Thibaut Lourtie qui prend les fonctions d’infirmier chef. Nouvelles agréations Le bracelet rose fluo doit toujours nous faire tous réagir. Son porteur a besoin d’aide. Clinique Saint-Joseph | CM Fugue, disparition : nouvelle procédure pour les patients L’hôpital est par définition un lieu ouvert, ce qui n’aide pas toujours à prévenir les risques de fugue ou disparition de patient. A Saint-Joseph, une nouvelle procédure vient d’être mise en place. Elle vise à la fois à prévenir les fugues et disparitions et à structurer l’organisation des recherches en cas de besoin. Dès l’anamnèse, quatre critères sont évalués (en plus de la capacité du patient à se mobiliser) : le niveau de confusion (surtout si errance connue), l’hospitalisation contrainte ou la forte volonté de sortie, l’agitation et/ou l’agressivité, les antécédents ou la pathologie psychiatrique du patient. A152 (Les Cliniques Saint-Joseph) • Dr Joëlle Abate Ekollo, pédopsychiatrie (SOS Familles) • Ali Azari Moghimi, médecine dentaire • Dr Lydie Beauport, pédiatrie-néonatologie • Dr David Cerfont, anesthésiologie • Dr Julien Crémers, neurologie • Dr Caroline Dadoumont, pédiatrie • Dr Anne-Catherine Davin, oncologie • Dr Mathieu Georges, anesthésiologie • Dr Julien Guntz, anesthésiologie • Dr Fabian Warzée, urgences • Dr Nadine Yamusah, médecine interne 14 L’InfoSites 91 | décembre 2014 A158 (CHVE – Centre hospitalier Saint-Vincent–Sainte-Elisabeth) En cas de patient à risques, la procédure prescrit un ensemble de dispositions pratiques (ôter les vêtements civils, fermer le service) et de mesures d’information (dossier patient, famille). Elle prévoit aussi d’identifier le patient à risques par l’ajout d’un bracelet rose fluo en plus du bracelet d’identification. Pourquoi rose fluo ? Parce que c’était la seule couleur disponible qui ne se confonde pas avec les autres déjà utilisées par l’hygiène hospitalière, résume Anne Maréchal, coordinatrice qualité. Comme la législation actuelle ne nous autorise pas à photographier le patient de manière préventive, la procédure se double aussi d’une fiche d’identification/description du patient. En cas de disparition avérée, nous sommes autorisés à récupérer la photo de la carte d’identité dont une copie a été faite à l’admission. • Dr Lydie Beauport, pédiatrie-néonatologie • Dr Mirella Marcu, médecine interne (service G) • Dr Alice Muselle, psychiatrie de liaison • Dr François Renier, médecine nucléaire • Dr Maxime Seivert, gastroentérologie • Dr Petros Syrios, gynécologie La procédure prévoit aussi l’organisation des recherches dans l’hôpital et alentour, sans rien laisser au hasard : la coordination des recherches et leur échelonnement dans le temps, la liste des lieux à vérifier, les autres services à alerter, l’information aux autres acteurs concernés et à la famille, le retour d’information, … le tout selon qu’on est en horaire de jour ou de nuit, en semaine ou le week-end. Vous changez de fonction ? Vous rejoignez une autre clinique, maison de repos ou polyclinique du groupe ? Communiquez vos informations par mail à [email protected] Nous les publierons dans un prochain numéro de l’InfoSites. Si cette procédure fait l’objet d’une sensibilisation spécifique auprès des unités de soins, un bracelet rose fluo doit attirer l’attention de chacun d’entre nous : proposer son aide au patient égaré, avertir l’unité, alerter l’agent de gardiennage si l’on croise un porteur de bracelet rose à l’extérieur de l’hôpital, … La sécurité des patients constitue l’affaire de tous. brèves Espérance Cette année encore, la clinique de l’Espérance s’est mobilisée pour participer à l’opération Place aux enfants qui avait lieu le 18 octobre. Place aux enfants, ce sont des entreprises locales qui ouvrent leurs portes aux enfants, le temps d’une journée didactique. Dans le cadre de son programme de visites scolaires, l’Espérance organise très régulièrement des visites du plateau pédiatrique et du service des urgences au départ d’animations ludiques et didactiques pour l’enseignement maternel et primaire. C’est dans ce contexte déjà bien rodé que Marie Fafchamps, psychologue à la cellule humanisation des soins, l’équipe de stagiaires, la bénévole et Pauline Belin, infirmière pédiatrique au service des urgences, ont accueilli 27 enfants de 10 à 12 ans des communes de Saint-Nicolas et de Verlaine, accompagnés de cinq personnes. L’adolescence ainsi que le sport chez les enfants diabétiques figuraient au programme des conférences réservées aux adultes. Répartis en plusieurs groupes, les enfants ont découvert d’autres facettes de l’hôpital : explication de l’itinéraire en salle d’opération et mise en situation où il s’agissait d’opérer une poupée, de poser un plâtre ou de pratiquer un massage cardiaque sur un mannequin… Ces ateliers ont été mis sur pied avec l’aide des infirmières des services de pédiatrie. Un goûter gourmand ponctuait cette après-midi chaleureuse. Durant trois heures, les enfants ont découvert les salles de plâtres, de sutures et de soins. Quatre ateliers interactifs leur ont permis d’élargir leurs connaissances de l’hôpital : pourquoi on y vient, quel parcours, qui on y rencontre... Déguisés en médecin, ils ont opéré une marionnette chirurgicale, réalisé un plâtre et posé une perfusion sur une poupée. Car connaître les soins, pour les enfants qui le souhaitent, c’est déjà les dédramatiser. En fin de visite, la société de transport médicalisé UMS a mis à disposition une équipe et une ambulance pour le plus grand intérêt et plaisir des enfants. ... et à Saint-Vincent A Saint-Vincent, le bloc opératoire a accueilli des enfants pour la deuxième fois. Ils étaient une vingtaine répartis en trois groupes – un groupe de plus que l’an dernier. Encadrés par Margot Schiavaroli, les enfants âgés de 12 ans se sont déguisés en chirurgien, revêtant tablier, masque, bonnet et overshoes. Ils ont ensuite visité une salle d’opération où le moniteur de fréquence cardiaque et le matelas chauffant, notamment, les ont beaucoup amusés. Au terme d’une journée à la fois instructive et divertissante, les enfants sont repartis avec quelques souvenirs, dont leur tenue et une grosse seringue. Saint-Joseph/Saint-Vincent/Sainte-Elisabeth Semaine de l’allaitement A l’occasion de la semaine internationale de l’allaitement maternel (1-7 octobre), les maternités de SaintJoseph, Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth ont organisé des ateliers sur différentes thématiques : information sur l’allaitement, massage maman et bébé, portage bébé, initiation à l’haptonomie (toucher affectif)... A Heusy, il y a aussi eu une exposition de dessins d’élèves primaires représentant le nouveau-né. L’InfoSites 91 | décembre 2014 Place aux enfants à l’Espérance... Le 16 novembre, la convention diabète pédiatrique a organisé à l’Espérance sa rencontre d’automne, réunissant les enfants suivis dans le service et leurs parents. Au programme : conférences pour les parents et ateliers ludiques pour les enfants. 15 A l’Espérance, les enfants déguisés en médecin ont opéré une marionnette chirurgicale Rencontre d’automne de la convention diabète pédiatrique brèves Saint-Vincent | EL Le service de néonatologie en vidéo Le 17 novembre a eu lieu la journée mondiale de la prématurité. A cette occasion, le CHC a diffusé une vidéo de présentation du service de néonatologie de SaintVincent via ses différents canaux : intranet, site web, page Facebook, page LinkedIn, compte Twitter. Cette vidéo a suscité un énorme intérêt sur la toile. Pour ne prendre que l’audience sur Facebook, plus de 78.000 personnes atteintes, près de 3.400 « J’aime », commentaires (positifs à 99 %), au moment de boucler ce numéro de l’InfoSites, soit 3 semaines après la mise en ligne. La vidéo a été réalisée par la société HSDI Video Production, basée à Louvainla-Neuve, avec laquelle notre service communication a noué une collaboration. Le but ? Utiliser ce support, très performant pour toucher les internautes, pour mettre en avant nos compétences, notre excellence, nos atouts, notre esprit CHC... Avis aux candidats ! Ils peuvent adresser leur demande à Catherine Marissiaux, responsable du service communication (04.224.80.99, catherine.marissiaux@chc. be). Sainte-Elisabeth Journée soins de plaie Clinique Saint-Joseph | ML Vendredi 21 novembre : opération de prévention dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les escarres Les escarres demeurent la plaie la plus commune dans les établissements de santé. D’où la nécessité de jouer la carte de la prévention. C’est ce qu’ont fait les différentes cliniques du CHC (sauf Saint-Vincent, moins concernée par cette problématique) le vendredi 21 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les escarres. 16 L’InfoSites 91 | décembre 2014 De 10h à 14h, dans le hall d’accueil des cliniques, des infirmières référentes en soins de plaies étaient présentes avec pour mots d’ordre l’information et la prévention. Au programme de la journée : • dégustation de compléments nutritionnels, afin de démentir le préjugé de mauvais goût de ces préparations • exposition de matériel de prévention pour fauteuils et lits (coussins, …), visant à empêcher l’apparition d’escarres aux talons, bras, jambes, … • conseils (bien s’hydrater, changer régulièrement de position, …) via documentation et montage vidéo avec mise en situation Tous les patients du CHC ont également reçu une information sur leur plateau repas de petit-déjeuner le 21 novembre. Le message de cette journée était : La prévention contre les escarres, c’est l’affaire de tous : médecins, soignants, patients et familles. Grâce à cette prévention, on constate, au CHC, une diminution du nombre d’escarres et de la gravité de ces plaies. Une bonne raison pour persévérer ! Le 12 septembre, le centre relais soins de plaie de Sainte-Elisabeth a organisé pour la deuxième fois une journée d’information et de formation à destination des professionnels de la santé. Avec, au programme, des exposés sur les ulcères des membres, le pied diabétique, les différents pansements et leur emploi, ou encore les gestes d’urgence infirmiers. Quelque 140 personnes ont participé à la journée, principalement des infirmières à domicile et de maison de repos. Hospitalisation : d’abord prévenir les chutes Les chutes de patients, encore trop nombreuses durant les hospitalisations, entraînent des complications et allongent la durée de séjour. Au service 3C de Saint-Joseph, l’équipe a mis en place un système de prévention qui fonctionne. Le projet avait été initié par Pierre Omazic, explique Cédric Collette, infirmier chef. On l’a poursuivi et les audits montrent qu’on est dans la bonne voie. Concrètement, la prévention des chutes cible prioritairement l’identification des patients à risques de chute et le contrôle de 4 éléments clefs pour ces patients : un lit positionné au plus bas, les barres de protection remontées, la sonnette d’appel toujours à portée de main et le fait de maintenir un espace dégagé autour du patient. Trois audits ont été réalisés dans le service, en septembre 2013, avril et septembre 2014. Si l’identification des patients à risques reste assez stable, les autres critères évalués par l’audit sont encourageants. La prévention et l’application des consignes de sécurité sont en augmentation. L’enregistrement des patients à risques au sein du DII évolue également, même si c’est moins rapide. L’avantage ici consiste à encoder le niveau de risque pour les patients concernés et d’appliquer les plans de soins pertinents quand ils sont proposés par le DII. Les modalités de prévention sont régulièrement rappelées par un omnimail adressé à l’équipe. | CM é onnel et confidentialit Secret professi Campagne confidentialité Avec la participation de près de 200 médecins généralistes et hospitaliers et un programme scientifique fort apprécié, la traditionnelle Journée médicale des Cliniques Saint-Joseph a, cette année encore, remporté un grand succès. Le samedi 11 octobre, un plus avait été prévu au programme de l’édition 2014. En effet, afin de favoriser et de valoriser l’activité scientifique au sein du CHC, le Conseil médical des Cliniques SaintJoseph et la Commission de contact avaient décidé d’organiser une session de posters avec, à la clé, le vote – réservé aux médecins généralistes – et une récompense pour les 3 meilleurs posters. 17 posters ont été présentés durant le café d’accueil, la pause-café et l’apéritif. Les résultats ont été annoncés en début de repas. Les trois gagnants, qui ont chacun reçu un colis vin, sont : 1er prix : Dr Gauthier Namur, médecine nucléaire Le diagnostic d’embolie pulmonaire par SPECT/CT ventilation-perfusion 2e prix : Dr Serge Willems, chirurgie orthopédique Conservation méniscale 3e prix : Dr Arnaud Marguglio, néonatologie Prise en charge d’enfants de mères toxicomanes ou sous médication psychiatrique en néonatologie et à la maternité : revue sur 5 ans Durant le repas, une promenade dans le répertoire de Boby Lapointe a été interprétée de main de maitre par Géry Lippman au piano et Jean-Pierre Emond au chant. Un vrai régal ! Aujourd’hui, re j’ai édité la factu de la voisine. j’ai Tu sais ce que ès compris d’apr facturation les codes de INAMI ? [ Non qu’est-ce qu’elle a eu ? C’est grave ? ssionnel, le secret profe Je respecte à la maison. à l’hôpital et ] - © photo Daniel Ghaye gne s sur la campa Plus d’information lité sur intranet l et confidentia secret professionne graphisme stereotype L’affiche de décembre met en situation un couple à la maison, échangeant sur des données de facturation et… son interprétation. Une occasion de rappeler que la confidentialité concerne non seulement les informations médicales mais aussi toute donnée personnelle. Rappeler aussi que tous les intervenants du CHC sont tenus au secret professionnel, quel que soit leur métier. Une Journée médicale 2014 réussie -2014 campagne 2013 La dernière affiche de la série La campagne confidentialité 2013-2014 se termine. Elle sera évaluée prochainement sur intranet. Par avance, nous vous remercions de nous donner votre avis et vos suggestions. | CM Guide du nouveau / guide d’achats A vos cartes ! La diffusion de la 6e édition du guide du nouveau – guide d’achats aura lieu dans le courant du mois de janvier. Pour rappel, ce guide comporte toutes les informations nécessaires aux membres du CHC (nouveaux comme anciens), mais également un guide d’achats. Comme la brochure d’accueil destinée aux patients hospitalisés, ce guide est réalisé par l’intermédiaire d’une régie publicitaire, et ne coûte rien au CHC. Comme par le passé, votre nouvelle carte de membre du CHC vous donne droit à 2 listes de commerçants offrant des réductions: • la liste comprise dans la partie guide d’achats • la liste des commerçants offrant de longue date des conditions avantageuses ou des réductions aux membres du CHC, disponible sur intranet (document > avantages offerts aux membres CHC) Ces deux listes vivent de manière autonome et parallèle et celle d’intranet est régulièrement mise à jour. Intranet relaie aussi certaines promotions temporaires. NB : si vous avez perdu votre guide, une version pdf est disponible sur intranet. Par contre, aucun remplacement de la carte n’est prévu. | M. Lebrun | CM Le rapport annuel est disponible sur intranet et internet CHC Rapport annuel 2013 La vision du CHC Offrir à la communauté de la province de Liège une prise en charge intégrale à travers une gamme de services spécialisés, élargie et de haute qualité, en accord avec les autres acteurs du système de santé. CHC Centre hospitalier chrétien asbl Siège social Rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège N° d’entreprise : 416805238 Editeur responsable : Alain Javaux, directeur général Conçu comme une véritable vitrine de votre pratique à tous, le rapport annuel est avant toute chose un document de référence de l’activité de l’année écoulée, mais également un bel outil de promotion du CHC. Edité à 1800 exemplaires, il est diffusé aux partenaires de l’hôpital ainsi qu’aux décideurs économiques et politiques. | CM L’InfoSites 91 | décembre 2014 pour faire savoir votre savoir-faire, n’hésitez pas à nous contacter. 17 Dès la fin d’année, le service communication met en chantier le rapport annuel 2014. Cette nouvelle édition gardera la même structure que précédemment, moyennant mise à jour de toute la partie chiffrée par la direction des ressources humaines, la direction financière et le contrôle de gestion. Pour le reste, toute réalisation de cette année peut figurer en bonne place dans le rapport annuel en illustration des axes stratégiques: application d’une nouvelle technique, développement d’un nouveau projet, évaluation d’une mission, … Le service communication est à votre disposition CHC | Rapport annuel 2013 Rapport annuel Celui du CHC, mais surtout le vôtre brèves Sainte-Elisabeth | EL 2 étoiles de plus au label «Vélo-actif » Saint-Joseph Exposition sur le nouveau projet de quartier Sainte-Marguerite L’équipe mobilité et le directeur, Claudio Abiuso, de SainteElisabeth ont reçu la visite de l’échevin de la mobilité de Verviers, Benoît Pitance, lors de leur journée du 24 septembre Saint-Joseph accueille jusqu’au 31 janvier une exposition de la Ville de Liège sur le devenir du quartier Sainte-Marguerite. Installée au -1 (polyclinique), l’exposition a été inaugurée le 7 novembre en présence de Maggy Yerna, échevine du développement territorial, et d’Alain Javaux, directeur général du CHC (photo). A travers cette exposition, le CHC et la Ville de Liège s’associent pour informer les habitants de Sainte-Marguerite, ainsi que les Liégeois intéressés par l’avenir de leur ville, sur les grands enjeux et les grandes lignes du redéploiement du quartier à l’horizon 2030. L’exposition est composée de : • 6 panneaux et 7 posters de la Ville présentant le nouveau projet de quartier et une partie des 20 projets préconisés • 2 posters du CHC sur la clinique du MontLégia et la reconversion future de Saint-Joseph, de l’Espérance et de Saint-Vincent A noter que le projet de quartier a donné lieu à un RUE (rapport urbanistique et environnemental) qui fera l’objet d’une enquête publique de fin décembre à fin janvier. Pôle hôtelier Semaine de la poire... 18 L’InfoSites 91 | décembre 2014 Du 13 au 19 octobre, le pôle hôtelier a organisé une semaine de la poire, par solidarité avec nos producteurs de fruits durement frappés par l’embargo russe sur les produits agricoles européens. La poire était proposée dans nos sandwicheries et restaurants self-service, comme fruit du jour, accompagnement ou dessert (dont la traditionnelle « cûte peûre », recette de poire cuite au sirop de Liège). En tout, plus de 700 kg de poires ont été écoulés durant la semaine. ... et concours Halloween Dans la foulée, le pôle hôtelier a remplacé la poire par la citrouille en organisant un concours du 27 au 31 octobre à l’occasion de la fête d’Halloween. Pour gagner une boîte surprise, les clients achetant le plat du jour ou le sandwich « suggestion de la semaine » devaient deviner le poids d’une citrouille exposée. Le 24 septembre, Sainte-Elisabeth a organisé sa désormais traditionnelle journée de la mobilité. Son but ? Encourager les membres du personnel à la pratique du vélo et du covoiturage. L’équipe « mobilité » de la clinique avait concocté un programme copieux : stand d’info, formation théorique et pratique à l’utilisation d’un vélo à assistance électrique donnée par l’ASBL Pro Vélo, accompagnement de la démarche de covoiturage assuré par Carpoolplaza, réalisation d’itinéraires vélo avec l’aide d’une représentante de l’opération «Tous vélo-actifs ». Lors de cette journée, l’équipe a pu montrer avec fierté son nouveau label « Vélo-actif » symbolisant l’engagement de Sainte-Elisabeth dans l’opération wallonne «Tous vélo-actifs » qui, pour rappel, encourage les déplacements domicile-travail à vélo. Le 19 septembre, la clinique a décroché 2 nouvelles étoiles (passant de 1 à 3) à la fête du vélo annuelle de la Wallonie. Une très belle progression ! Sainte-Elisabeth vise à présent une 4e étoile (sur un maximum de 5) à la rentrée 2015. Participation du CHC au marathon relais L’équipe de Notre-Dame Hermalle « Acerta Brussels Ekiden » Avec 1600 équipes de six coureurs, l’« Acerta Brussels Ekiden » est le plus grand marathon relais au monde. Les six membres de chaque équipe doivent parcourir successivement 5, 10, 5, 10, 5 et 7,195 km afin de boucler la distance de 42,195 km sur la piste mythique du stade Roi Baudouin. Le 18 octobre, les 1600 équipes ont pris le départ à 13h. Parmi elles, deux équipes du CHC. Delphine Delcourt, Véronique Michel, Christelle Maag, Benoit Vaesen, Virginie Gasc et Michel Tecqmenne représentaient le service de revalidation de la clinique Notre-Dame Hermalle pour la 4e année consécutive. Ils se sont relayés pour boucler ce marathon en 3h42, figurant ainsi à la 484e place du classement. Félicitations également à l’équipe de physiothérapie de la clinique de l’Espérance pour sa première participation. Sarah Borlon, Maureen Creyns, Cécile Dargent, Séverine Maag, Gaëtane Pirard et le Dr Michaël Lognard ont relevé ce défi en 4h20. L’équipe de l’Espérance | ML Nouvelle réunion entre le CHC et les maisons de repos et de soins Le 4 novembre, Notre-Dame Hermalle a accueilli une nouvelle réunion entre le CHC et les maisons de repos et de soins (MRS) avec lesquelles notre groupe est lié par une convention. Ce rendez-vous a lieu deux fois par an. Les maisons de repos conventionnées ont l’obligation légale d’y participer pour leur reconnaissance comme MRS par la Wallonie. Près d’une centaine de personnes étaient présentes, représentant 43 MRS dont 7 résidences de notre Réseau senior (Saint-Charles, La Vierge des Pauvres, Notre-Dame de Lourdes, Résidence d’Heusy, Carrefour Saint-Antoine, Les Peupliers et Saint-Joseph). Nos services concernés par la personne âgée (gériatrie, soins palliatifs, service social...) étaient également représentés. Les participants ont suivi une conférence donnée par Nathalie Dehard, formatrice à l’ASBL Le bien veillir, sur le thème : Comment l’institution et nos pratiques influencent la sexualité des seniors en maison de repos. Pastorale | Francine Bon La rencontre Tenons-nous en silence. Allons à la rencontre du Christ, des autres. Créons le vide. Cherchons au fond de nous les espaces de vide, les espaces de silence… Mettons-nous à l’écoute de sa Parole. A l’écoute de la parole de ceux qui nous entourent. Entendons cette Parole qui transforme. Accueillons-la pour l’aujourd’hui de nos vies. Lâchons prise… La puissance du regard… Voyons, regardons ceux qui nous entourent. Le langage du regard… Il n’est pas nécessaire de parler pour s’entendre, se comprendre… Laissons le Seigneur habiter et vivre avec nous les émotions qui nous traversent chaque jour. Ne craignons pas notre vulnérabilité, Dieu vient l’habiter avec nous. Restons vrais. Restons « nous »… Posons-nous la question de savoir « comment pouvons-nous être lumière ? » pour les autres aujourd’hui. Voyons Jésus à la lumière de l’Evangile dans chacune des personnes que nous rencontrons. Quel programme ! Tentons-le. L’InfoSites 91 | décembre 2014 | EL 19 Notre-Dame Hermalle services Saint-Vincent – Saint-Joseph | Propos recueillis par C. Marissiaux Deux maternités en une Souvent discuté, le principe du regroupement des maternités de St-Vincent et St-Joseph est désormais acquis. La décision est tombée mi-décembre. Elle était inscrite dans la logique des choses depuis la création du CHC en 2001 et apparaît aujourd’hui comme une étape préliminaire avant le déménagement vers la clinique du MontLégia. Ce transfert n’est pas encore planifié, seul le principe est aujourd’hui acquis. Il va être mis en œuvre dans le courant 2015, selon un planning encore à mettre sur pied en concertation avec le corps médical. Un plan d’accompagnement des équipes se met aussi en place à l’heure d’écrire ces lignes. S 20 L’InfoSites 91 | décembre 2014 i la décision est toute récente, elle se prépare depuis un an, notamment par le biais d’une gestion commune et d’une uniformisation des pratiques. Depuis début 2014, les maternités des deux sites dépendent d’un même management transversal en la personne d’Isabelle Thys, DDI à St-Vincent. Ce changement s’ajoute à d’autres côté St-Joseph : nouveau médecin référent, Dr Pino Cusumano, depuis début 2014 ; nouvelle infirmière chef, Khadija Taouira, depuis mars 2014. Mon arrivée à la maternité de St-Joseph a été facilitée par plusieurs éléments, explique Isabelle Thys. J’y ai travaillé comme sage-femme antérieurement, j’ai donc pu expliquer l’optique du rapprochement autant comme gestionnaire que comme ancienne collègue. Par ailleurs, ma bonne entente avec Frédéric Carrier et Pino Cusumano a aussi fluidifié les choses. L’homogénéisation des pratiques a démarré par plusieurs actions. Plusieurs projets comme l’e-learning et la consultation en lactation ont été développés dans le cadre de groupes de travail communs, tout comme l’uniformisation des séances d’informations prénatales, un groupe de travail chapeauté par Khadija Taouira. Isabelle Thys poursuit : Dès le départ, j’avais vraiment à cœur de redynamiser l’équipe de St-Joseph qui a pu se sentir ballottée et de la faire participer aux différents projets. Je me suis engagée à plus de transparence et plus de liens. A ce titre, le plus beau des projets que nous avons mené et menons toujours, ce sont des échanges de sages-femmes entre les deux maternités. Ces permutations permettent de faciliter l’uniformisation des pratiques et surtout d’apprendre à se connaître avant le regroupement. J’ai demandé aux infirmières chefs un engagement personnel mais aussi de l’équipe au complet pour accueillir les sages-femmes qui feront la démarche. De mon côté, je me suis engagée à entendre les souhaits et donner suite aux éventuels problèmes spécifiques. L’idée, c’était de donner envie de revenir, et c’est réussi puisque les premières à avoir joué le jeu ont été d’accord de venir en renfort sur l’autre site pendant l’été. Ces échanges ont débuté en juin sur base volontaire. Le démarrage de ces échanges s’est bien passé. Pour preuve, ce sont celles qui l’ont fait qui en parlent le mieux. Maintenant que le principe du transfert est acquis, je vais encourager encore plus la démarche, parce qu’elle permettra aux équipes de mieux se connaître avant le regroupement. Elle aidera aussi les infirmières et les sages-femmes de St-Joseph à découvrir leurs futures unités, complète Isabelle Thys. Notre priorité, alors que la décision vient de tomber, est d’accompagner l’équipe de St-Joseph sans oublier également les équipes accueillantes de St-Vincent. Certaines personnes pensaient que le regroupement correspondrait avec le déménagement vers la clinique du MontLégia, c’est donc une surprise. Même si c’était annoncé, c’est un changement à préparer, un certain deuil à vivre. A ce stade, rien n’est planifié et le corps médical doit lui aussi s’organiser, par exemple sur la question des gardes. Au-delà des questions pratiques à régler, nous consacrerons le maximum de notre temps à préparer le transfert pour qu’il se fasse au mieux, en respect des choix individuels des infirmières et des sages-femmes, et ce en collaboration avec les ressources humaines. Deux maternités : différences et ressemblances A St-Vincent, l’importance de l’activité de la maternité a amené à une organisation segmentée entre plusieurs services et donc plusieurs équipes spécialisées : bloc accouchement, unités de soins post-partum, MIC, néonatologie. A St-Joseph, les différents secteurs sont intégrés, l’environnement unique, l’équipe polyvalente. Si le matériel est identique (set, tables…), les horaires des pauses sont légèrement différents. L’organisation des soins varie parfois d’un site à l’autre. Outre les différences d’organisation, j’ai bien conscience que la différence la plus importante, c’est le nombre de membres du personnel d’un côté et de l’autre, reconnait Isabelle Thys. Il ne faudrait pas que les équipes aient le sentiment que la majorité l’emporte et que le changement doit se faire dans un seul sens. Comme tout enfant, notre future maternité « deux en un » aura deux parents. Nous allons garder le meilleur de chaque site dans l’uniformisation progressive de nos pratiques, même si on sait déjà qu’à terme, on ne remettra pas en cause l’organisation segmentée de St-Vincent. Il y a des richesses des deux côtés, on a tous à y gagner ! | Propos recueillis par C. Marissiaux Echanges de sages-femmes Elles témoignent Au moment de recueillir ces témoignages, la décision d’un prochain regroupement n’était pas encore tombée. Autant Marine que Justine ont souligné l’intérêt d’apprendre à se connaître. Leur témoignage sur la façon dont elles ont vécu l’échange devrait convaincre les équipes de multiplier les échanges avant le regroupement. Marine Rossius J’ai directement été volontaire : je connaissais l’équipe et j’étais contente de la retrouver. J’ai travaillé 3 jours en juin à St-Joseph, j’y suis retournée pour deux dépannages en juillet et août. C’est une expérience très positive parce que j’ai pu aller au bloc accouchement (NDLR : au moment de l’échange, elle travaillait en post-partum). J’ai reçu un super accueil et on m’a bien accompagnée le premier jour (pour le contenu des armoires, l’organisation du travail). C’est vraiment enrichissant et cela permet de changer un peu le quotidien. Si je devais convaincre mes collègues de St-Vincent d’aller à St-Joseph, je soulignerais la polyvalence. On voit beaucoup de choses différentes : aide pour la péridurale, accouchement, soins au bébé… On suit la maman de son entrée à la fin de son séjour. L’équipe est très solidaire. Dans le sens inverse, comme argument pro St-Vincent, j’avancerais un gain d’expérience lié au taux d’activité et une organisation plus multidisciplinaire. Justine Julien Attachée à St-Joseph, elle a travaillé à St-Vincent Sage-femme depuis 3 ans, Justine travaille depuis 3 ans à St-Joseph. Elle a remplacé Marine (avec qui elle a fait ses études) en unité post-partum. J’étais volontaire, comme plus de la moitié de l’équipe de St-Joseph, parce que je sais qu’on devra changer, tôt ou tard. J’ai été très très bien accueillie. Le petit stress du premier jour, parce qu’on arrive en terrain inconnu, est vite dépassé et je recommencerais volontiers. Si l’organisation est différente, le travail de sage-femme est identique. J’ai retenu différentes choses de cette expérience, comme les soins de cordon ou la manière de remplir le dossier du bébé. On a pu en discuter en équipe, c’est un feedback positif. Si je devais convaincre mes collègues de St-Joseph d’aller à St-Vincent, je dirais que le travail n’y est pas plus stressant, que l’ambiance est bonne. Dans le sens inverse, je pense que venir à St-Joseph peut aussi constituer une expérience intéressante : l’activité n’est pas segmentée, donc on est directement dans le bain. Il y a du boulot et l’opportunité de faire beaucoup de choses différentes. IC arc-en-ciel : bilan à un an satisfaisant Après un an d’IC arc-en-ciel, la maternité tire un premier bilan instructif et satisfaisant de la démarche mise en place : ce gros investissement de l’équipe, notamment en formation Omnipro, permet désormais au bloc accouchement de disposer informatiquement de l’anamnèse, avec bien sûr un gain en termes de qualité et de sécurité pour la future maman. Quelques chiffres d’activités de cette première année : • 97,3 % des parturientes sont passées par la 2e rencontre arc-en-ciel, 25,3 % ont en plus participé à la première rencontre arc-en-ciel • 99,2 % des anamnèses sont réalisées dans Omnipro • 73 % des patientes sont envoyées par les gynécologues, également bien engagés • 7,6 % des mamans ont suivi le trajet complet (2 rencontres arc-en-ciel et 3 séances d’informations prénatales), ce qui constitue un bon début • l’échantillon de 602 naissances compte 45 % de mamans primipares et 55 % de multipares (= répartition habituelle sur le site). Au vu de ces chiffres, l’objectif de qualité, sécurité patient et continuité des soins est donc bien atteint, analyse Marie Stevens, coordinatrice IC. Il faut saluer l’engagement des gynécologues et des pédiatres. L’équipe infirmière s’est vraiment investie dans l’outil informatique et veut aller plus loin. Pour preuve, la consultation sage-femme post-partum mise en place récemment, en complément de l’IC arc-en-ciel. Un nouveau bilan dans un an devrait pouvoir montrer des chiffres plus encourageants encore. | CM L’InfoSites 91 | décembre 2014 Sage-femme depuis 3 ans, Marine a travaillé 10 mois à St-Joseph avant de passer à St-Vincent en juin 2012. Sainte-Elisabeth – maternité 21 Attachée à St-Vincent, elle a travaillé à St-Joseph services | ML Clinique Saint-Joseph Participation à un congrès international Décès : qui fait quoi ? France Marquet et Rose Porcu, infirmières en éducation du patient à la clinique de l’Espérance, ont eu l’opportunité, au mois de juin, de représenter le CHC au 5e congrès international de la SETE (société d’éducation thérapeutique européenne), à Paris. Elles y ont présenté les résultats d’une étude menée dans le cadre de leur mémoire pour l’obtention du grade de master en santé publique à l’UCL : Comprendre le vécu de la femme enceinte développant un diabète gestationnel, lequel affecte 3 à 6 % des femmes enceintes. La thématique de ce congrès était la diversité de l’éducation thérapeutique (ETP) et son accessibilité. La recherche sur l’ETP est de nature multi- et interdisciplinaire. Elle repose sur des méthodes d’investigation et d’analyse de disciplines issues de différents horizons scientifiques : sciences cliniques, santé publique, sciences humaines et sociales. En se positionnant aux frontières de plusieurs champs du savoir, en mobilisant des disciplines qui n’ont pas forcément l’habitude de travailler ensemble, l’éducation thérapeutique se révèle un espace de recherche et de réflexion riche et systémique. L’éducation thérapeutique est un travail d’équipe, elle dépasse les frontières professionnelles et institutionnelles. Elle est mise en œuvre à l’hôpital, dans tous les lieux de soins, au plus près des patients. La SETE, première société européenne en éducation thérapeutique pour les maladies chroniques, a été créée en 2002. Elle a pour but de tisser des liens entre les soignants de maladies chroniques différentes. Elle diffuse toutes les nouvelles pratiques et valorise la recherche interdisciplinaire en éducation thérapeutique. Notre-Dame Waremme Afin de remédier à certains dysfonctionnements, une procédure de prise en charge des décès vient d’être validée pour la clinique Saint-Joseph. Elle est le fruit d’un groupe de travail constitué il y a environ un an. Des procédures relatives à l’humanisation de la mort existaient déjà, explique Frédéric Carrier, directeur de la clinique Saint-Joseph et membre du groupe de travail. Mais il est apparu nécessaire d’établir un document récapitulatif, une sorte de « qui fait quoi » en cas de décès. Ce document comporte également une carte des ressources (service social, service pastoral, psychologues,…) qui peuvent être sollicitées tout au long du parcours du patient et de sa famille. Cette procédure est aujourd’hui validée et utilisée par toute personne concernée à la clinique Saint-Joseph. Elle est bien sûr transposable aux autres cliniques du CHC, en fonction de leur mode de fonctionnement propre, conclut Frédéric Carrier. Ce document est consultable sur intranet (documents > fin de vie – décès – deuil > Clinique St-Joseph – procédure décès). | ML | Marianne Lebrun Réorganisation du travail en polyclinique 22 L’InfoSites 91 | décembre 2014 Depuis le 1er septembre, le 9441 est le numéro unique de prise de rendez-vous à la polyclinique de Notre-Dame Waremme. Cela ne concerne toutefois pas l’imagerie médicale, la kinésithérapie et la dentisterie, qui ont leur propre secrétariat. Des analyses relatives à la charge de travail en polyclinique ont été menées au cours du printemps et de l’été 2014, explique Oriana Zoppi, responsable de la polyclinique. Elles ont abouti à la conclusion attendue : nous n’arrivions plus à satisfaire à 100 % le patient, que ce soit par téléphone ou au guichet… Afin d’améliorer le service au patient, une nouvelle centrale téléphonique a été mise en place. Entièrement informatisée, elle nous permet d’avoir des analyses rapides concernant les flux et de pouvoir apporter des changements tout aussi rapides. Cette évolution remporte la satisfaction générale du personnel et des médecins, d’autant que les lignes internes ont été définies comme prioritaires. Le confort de travail a également été augmenté, précise Oriana Zoppi. D’une part, avec le port du casque téléphonique, l’opératrice peut s’isoler du bruit. D’autre part, cette nouvelle centrale téléphonique offre la possibilité d’opter pour des sonneries douces et modulables, remplaçant nos anciennes sonneries stridentes et stressantes. Les différents niveaux de bruit diminuent et l’ambiance de travail est donc plus sereine. Je tiens ici à remercier la direction qui s’est montrée sensible aux conditions de travail de mon équipe, conclut-elle. Cardiologie | C. Marissiaux Le retour du B2 C’est une nouvelle que le CHC attendait depuis 15 ans. Elle est arrivée début octobre : le CHC pourra désormais redéployer une activité de cardiologie interventionnelle (communément appelée B2) et prendre en charge les patients atteints de pathologies cardiaques aigües qui nécessitent ce type d’approche. C e 8 octobre dernier, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, et le Ministre de la santé de la Région Wallonne, Maxime Prévot, ont octroyé au CHC un agrément pour développer la cardiologie interventionnelle (le B2). Cette signature constitue un aboutissement après 15 années de combats ponctués de recours divers au Conseil d’Etat, de pétitions et d’innombrables réunions avec les décideurs de la santé publique, se réjouit Alain Javaux, directeur général. Cette excellente nouvelle va renforcer le positionnement du CHC dans le paysage de la cardiologie liégeoise et on ne peut que s’en réjouir à l’aube de l’ouverture de la clinique du MontLégia où cette activité sera transférée à terme. Il faut souligner la démarche volontariste du CHC et de ses acteurs qui n’ont jamais baissé les bras, même si le retour du B2 a pris du temps. Fin des années 90, suite à la réforme des soins de santé en cardiologie, seuls les hôpitaux agréés pour la chirurgie cardiaque (B3) peuvent désormais pratiquer la cardiologie interventionnelle (B2). Alors que son équipe de cardiologie maîtrise parfaitement la technique, la clinique St-Joseph doit alors « se contenter » du B1 (la réalisation des coronarographies diagnostiques) et transférer toute l’activité interventionnelle vers l’hôpital universitaire, seul habilité pour les B2 et B3. S’en suit un feuilleton mouvementé qu’un numéro entier d’InfoSites ne suffirait pas à raconter : avis d’experts, pétitions, les débats sont intenses, les hôpitaux dans Désormais, la cardiologie interventionnelle va pouvoir être réalisée au sein même du CHC, dans une salle du bloc interventionnel du 5e étage de la clinique Saint-Joseph. L’activité, qui pourra démarrer début 2015 dans la salle d’angiographie actuelle, ira crescendo après l’ouverture d’une seconde salle spécialement dédicacée, laquelle nécessite un délai lié à l’acquisition d’équipement et aux procédures de marchés publics. Encore un peu de patience, donc… Renouer avec cette activité va se faire progressivement : l’équipe doit se mettre en place et rôder l’itinéraire de soins. Elle doit aussi disposer de la seconde salle avant de pouvoir assurer pleinement la garde et les urgences, précise le Dr Marcelle. participer pour la 7e année consécutive, au profit de Pawa. Comme chaque année, vous aurez la possibilité de courir la distance de 5 km, 9,1 km, le semi-marathon ou le marathon, sans oublier les 2 courses pour enfants (300 m et 1000 m). Le dimanche 3 mai, place aux « 15 km de Liège Métropole ». Que les moins hardis se rassurent, il existe aussi un parcours de 7 km ! Afin de promouvoir les entreprises participantes, les organisateurs de ce jogging ont prévu un classement par équipes. Ainsi, afin d’accroitre ses chances, le CHC peut constituer des petits groupes de 5 coureurs afin d’apparaitre plusieurs fois dans le classement inter-équipes. Bonne nouvelle ! Que vous participiez le 3 mai, le 10 mai ou aux deux courses, votre inscription est gratuite. Aussi pour votre conjoint et votre/vos enfant(s). Le dimanche 10 mai, c’est le Maasmarathon de la Basse-Meuse (Visé). Le CHC est partenaire de l’événement pour la 3e année consécutive, et on vous propose d’y Alors, rendez-vous vite sur intranet pour vous inscrire ! Vous courrez avec un tee-shirt aux couleurs du CHC qui vous sera également offert (sauf pour les courses 300 m et 1000 m). Bien sûr, si vous participez aux deux joggings, vous recevrez un seul tee-shirt. Renseignements : [email protected], 04.224.85.62 L’InfoSites 91 | décembre 2014 En 2015, le CHC vous propose de porter ses couleurs non pas une fois, mais bien deux fois ! Avis aux amateurs, sportifs avertis ou non ! Aujourd’hui, la reconnaissance du B2 pour le CHC s’appuie avant tout sur l’expertise de ces cardiologues qui, depuis des années, ont continué à pratiquer ce type d’intervention et sur la collaboration constructive du CHC avec les autorités et les cardiologues du CHU. 23 Agenda spécial joggeurs le même cas que le nôtre nombreux. Entretemps, et heureusement, le CHC a pu trouver un accord avec le CHU : les patients du CHC sont transférés vers le Sart-Tilman et pris en charge par l’équipe de cardiologie du CHC au sein même de l’hôpital universitaire, se souvient le Dr Philippe Marcelle, chef de service de cardiologie. C’est grâce à cet accord que nos cardiologues ont pu garder leur expertise, et assurer la continuité des soins auprès de nos patients. services | Catherine Marissiaux Takeoff, un nouveau cap pour les quartiers opératoires L ancé le 24 octobre dernier, Takeoff (décollage en français) désigne le plan stratégique multifacettes des quartiers opératoires. Au menu : redéfinition des mission et valeurs, processus de certification, formation… Un défi de taille, mais qu’on doit pouvoir atteindre, selon le Dr Jacques Van Erck, médecin responsable des quartiers opératoires. ne se fera pas en quelques mois, mais la démarche est d’autant plus enthousiasmante qu’elle s’appuie sur l’impulsion des jeunes médecins, souligne Olivier Oger, gestionnaire des quartiers opératoires. C’est d’autant plus intéressant qu’aujourd’hui, le système d’agrément de la Région wallonne est remis en question. Son évolution se fera très certainement selon le modèle de l’accréditation, résume Alain Javaux. Autant anticiper ! 24 L’InfoSites 91 | décembre 2014 La qualité et la sécurité patient constituent des valeurs fondamentales à l’hôpital, a fortiori au bloc opératoire, souvent considéré comme le cœur de l’hôpital. Takeoff est né de la volonté de la direction Pratiquement, le des quartiers opératoires, du GT qualité efficience, en collabora- La mission : la prise tion avec le comité qualité et… la en charge optimale et direction générale qui soutient et multidisciplinaire du patient encourage la démarche. La quaau sein des quartiers lité, c’est une affaire d’équipe, c’est une chaine dont la solidité opératoires dépend de la solidarité de tous, résume Alain Javaux, directeur Les valeurs : excellence, général. bloc opératoire va travailler avec un organisme mondialement reconnu, Accréditation Canada International. La démarche de certification sera soutenue par un programme de formations, réalisé avec Report’in, une société qui adapte au monde hospitalier les mesures de gestion des risques tirées de l’aéronautique. Le CHC sera le premier hôpital respect, esprit d’équipe, à collaborer avec cette équipe issue de l’aviation civile. Au proDéjà très engagé côté qualité sécurité, épanouissement gramme des formations : retraet sécurité patient (rappelons divers projets : éradication du latex, analyses incidents- vailler la check list et son application, conscientiser accidents, gestion Opera, check list…), le bloc opé- les équipes (infirmières, chirurgiens, anesthésistes) ratoire a redéfini sa mission et les cinq valeurs qui la à l’interdépendance, d’abord sur des simulateurs de sous-tendent lors d’une journée au vert. La volonté vol, puis en simulant des situations de crise au bloc d’aller plus loin, de formaliser et capitaliser dans opératoire. Au-delà du savoir et du savoir-faire, la forles démarches qualités déjà entamées, a amené le mation travaillera sur le savoir-être. Car la gestion des groupe de travail à envisager la certification, en com- risques, c’est aussi la gestion des facteurs humains. mençant par le bloc opératoire de St-Joseph comme site pilote. La contagion positive permettra de contaN’hésitez pas à regarder le film de présentation des valeurs et mission, sur intranet : documents > bloc miner les autres blocs opératoires, puis l’ensemble de opératoire > takeoff l’hôpital. Cette démarche exigeante va nous confronter aux référentiels internationaux. La certification Plutôt que de jeter votre InfoSites, déposez-le dans une salle d’attente, cela intéressera sans doute les patients d’en savoir plus sur le CHC. Merci.