L`InfoSites n° 91 - décembre 2014

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L`InfoSites n° 91 - décembre 2014
91 | décembre 2014
Périodique trimestriel
Bureau éditeur : 4000 Liège 1 – Bureau dépôt : Liège X
L’infoSites
Journal interne d’information du CHC
Entreprise
pp 2-9
Editorial
Bilan de l’année 2014
People
pp 9-14
Direction médicale :
Dr Paul-Henri Cerckel,
en charge de
l’informatique médicale
Soins
p 14
Fugue, disparition :
nouvelle procédure
pour les patients
Services
Cardiologie
Le retour du B2
pp 20-24
Sommaire
e ntreprise
Le CHC, 2e employeur liégeois
le plus attractif !
C
haque année, le groupe d’intérim Randstad organise une enquête nationale sur l’attractivité des employeurs à l’issue de laquelle il décerne son Randstad
Award. En 2014, il a décliné pour la première fois sa
récompense au niveau régional. Deux régions étaient ciblées,
celles d’Anvers et de Liège.
En région liégeoise, Randstad a réalisé aux mois d’avril et
mai une enquête auprès de 1.600 personnes âgées de 18 à
65 ans, travailleurs ou demandeurs d’emploi, pour mesurer
l’attractivité perçue des employeurs.
Réservé aux entreprises n’employant pas plus de 1.000 personnes et dont le taux de notoriété atteint au moins 7 %, le 1er
Randstad Regional Award est revenu à la société EVS, connue
dans le monde entier pour sa technologie de ralenti télé. Liège
Airport et le groupe pharmaceutique Mithra complétaient le
podium.
03 | E
ditorial
04 | N
otre-Dame Waremme – Le redéploiement
confirme les lignes de force existantes
05 | «
Paperless » – Un projet pilote démarre en
neurologie et pédiatrie
06 | M
ontLégia – Retour sur l’enquête interne
07 | N
otre-Dame Waremme – Les patients
de revalidation applaudissent le repas du
mercredi
08 | ICT-NCIS – Le passage à Windows 7, partie
visible de l’iceberg
09 | Volontariat – A la rencontre du jardinier de
Saint-Vincent
p eople
09 | C
arnet de famille
10 | Saint-Joseph – Frédéric Carrier à la direction
11 | Direction médicale : Dr Paul-Henri Cerckel,
en charge de l’informatique médicale
12 | S
aint-Joseph – Du nouveau aux urgences
Sainte-Elisabeth – Une nouvelle infirmière
chef
13 | A
ngélique Valler, adjointe de Cédric Blogie
à la clinique Saint-Joseph
Notre-Dame Waremme – Frank Carolus,
nouveau responsable du service entretien
14 | C
hassés-croisés
s oins
14 | S
aint-Joseph – Fugue, disparition :
nouvelle procédure pour les patients
b rèves
Le CHC et ses 4.000 salariés ne concouraient donc pas. Cependant notre groupe apparait dans le classement des entreprises liégeoises établi par Randstad, où il occupe une position
équivalant à une victoire. Au niveau de l’attractivité, le CHC arrive 2e avec un score de 58 %, suivant de loin EVS (72 %) mais
précédant Liège Airport (56 %), le CHR de la Citadelle (55 %)
et Mithra (52 %) – le CHU de Liège n’est pas repris. Quant à la
notoriété, le CHC se classe 6e avec un taux de 41 %, derrière
Liège Airport (76 %), le CHR de la Citadelle (69 %), les Jouets
Broze (68 %), Lampiris (65 %) et Knauf (50 %).
15 | 16 | 17 | 18 | 19
s ervices
20 | S
aint-Vincent – Saint-Joseph – Deux
maternités en une
21 | S
ainte-Elisabeth – Maternité – IC arcen-ciel : bilan à un an satisfaisant
22 | S
aint-Joseph – Décès : qui fait quoi ?
Notre-Dame Waremme –
Réorganisation du travail en
polyclinique
23 | C
ardiologie – Le retour du B2
24 | T
akeoff, un nouveau cap pour les
quartiers opératoires
02
Certains articles traitent de sujets également abordés sur
nos autres supports. Retouvez-les grâce aux icônes.
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L’InfoSites 88
L’InfoSites 91 | décembre 2014
| EL
Editeur responsable : A. Javaux, rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège
Réalisation : Service communication
Graphisme : www.stereotype.be
Tiré à 5 600 exemplaires – Encre végétale
ISSN : BD 49.431
entreprise
| Alain Javaux, directeur général
Editorial
2014 fut aussi une année riche pour le réseau senior.
Après un arrêt du chantier en 2013, la nouvelle résidence
d’Heusy est en phase de finalisation aujourd’hui. Elle accueillera l’ensemble des résidents actuels et, dès l’octroi
des autorisations nécessaires, une trentaine de personnes
âgées supplémentaires. A la résidence Saint-Charles à
Landenne-sur-Meuse, une toute nouvelle aile est sortie
de terre, destinée notamment à remplacer des modules
vieillissants. Le réseau senior continue également à compléter son offre : nouveaux lits à la Vierge des Pauvres à
Banneux, phase avant-projet pour une extension à Carrefour
Saint-Antoine et à Saint-Joseph à Racour, phase projet pour
la construction d’une maison de repos de 85 lits à Ans, les
dossiers ne manquent pas… Ils porteront la capacité de
2014 aura été une année particulièrement faste sur le plan
de l’offre de soins. Quelques
exemples… Le service de neurologie, fort d’une approche
multidisciplinaire
rigoureuse,
confirme de jour en jour sa position de centre de référence
pour la prise en charge des AVC.
L’activité oncologique du CHC, qui rassemble de
nombreuses disciplines, ne cesse de croître et
place notre institution dans le peloton de tête en
termes de parts de marché dans
ce domaine très pointu. Le service
de pédiatrie consolide ses acquis
Cette année 2014
et son expertise en introduisant
une demande de reconnaissance restera celle
comme centre de pédiatrie de du lancement
niveau tertiaire en Région wal- de la construction
lonne. Une clinique du surpoids a
de la clinique
été lancée avec succès sur le site
de la clinique Saint-Joseph. Avec du MontLégia…
l’arrivée de nouveaux médecins, la 2014 aura également
neurochirurgie connaît un souffle été une année
nouveau après les années plus
sombres que nous avons connues de développement
suite au départ de certains presta- important.
taires. Après 15 années ponctuées
de recours divers, le CHC a enfin
reçu l’agrément pour développer la cardiologie interventionnelle, communément appelée le « B2 »,
une reconnaissance bien légitime (voir p. 23).
Nos services d’urgences accueillent de plus
en plus de patients : on y a enregistré plus de
105.000 admissions en 2014 contre 84.000 environ il y a dix ans. Avec le développement de nouveaux créneaux, le nombre de consultations dans
nos hôpitaux et polycliniques extérieures frôlera
cette année la barre des 460.000 unités, soit plus
de 1.450 consultations par jour ! Il s’agit là de
quelques exemples non exhaustifs de la progression croissante de l’offre de notre institution dans
le paysage des soins de santé.
L’InfoSites 91 | décembre 2014
2014 aura également été une année de développement
important pour nos sites hospitaliers. A Sainte-Elisabeth,
la nouvelle aile a connu une avancée notable : les urgences,
les soins intensifs, la maternité et les unités C+D vont y
migrer progressivement en 2015. La clinique Notre-Dame
Hermalle a démarré la construction du nouveau service des
soins palliatifs au sommet de la tour technique. La rénovation de la polyclinique et des unités de soins a été poursuivie avec, notamment, l’extension du service de gériatrie. La
clinique Notre-Dame Waremme connait désormais le projet
médical qui la guidera à l’avenir. Véritable porte d’entrée
hesbignone dans notre réseau, la clinique bénéficiera d’un
positionnement fort : des investissements conséquents y
seront consentis pour renforcer l’offre existante et poursuivre le développement de la polyclinique (voir p. 4).
notre réseau à 912 places dans
les années à venir (contre 394
en 2002).
03
S
’il y a bien une année qui aura marqué l’histoire du
CHC, ce sera sans aucun doute l’année 2014… Cette
année restera celle du lancement de la construction
de la clinique du MontLégia. L’octroi de la garantie
bancaire par le Gouvernement wallon, associé au prêt de
125 M°€ accordé par la BEI et aux emprunts réalisés auprès
de nos quatre banquiers, nous a permis de boucler le financement de la clinique du MontLégia. Sa concrétisation n’a
pas tardé : tout qui emprunte l’A602 entre Ans et Burenville
voit désormais l’énorme chantier qui jouxte l’autoroute. S’il
fut un temps virtuel pour certains, cet ambitieux dossier est
aujourd’hui devenu une réalité. Cette avancée formidable
consolidera plus encore la position du CHC dans le paysage
hospitalier régional et national. La clinique du MontLégia
permettra de développer l’important projet médical qui en
est l’origine et donnera une visibilité sans pareille à notre
institution, de par sa localisation et son accessibilité.
entreprise
La qualité et la sécurité des patients sont restées le
fil conducteur permanent de nos actions. La direction des
quartiers opératoires vient, par exemple, de s’engager dans
une ambitieuse démarche de certification baptisée Takeoff
(voir p. 24). Cela nous permettra d’expérimenter les modèles d’accréditation internationaux, à n’en pas douter à la
base de l’agrément des hôpitaux demain.
Sur le plan social, en lien avec l’évolution de notre
activité, les effectifs salariés ont progressé de 59 unités
cette année. 24 nouveaux médecins indépendants ont été
agréés depuis le 1er janvier. La
Je voudrais vous fréquentation du stand du CHC
remercier pour votre au salon Talentum prouve que
engagement sans lequel nous avons aujourd’hui l’image
d’un employeur de référence.
rien ne serait possible. L’étude de notoriété et d’attracSans vous, il n’y aurait tivité de Randstad ne dit pas
pas de CHC… autre chose (voir p. 2). Alors,
ne gâchons pas notre plaisir…
Savourons la progression de notre groupe et soyons fiers
d’en faire partie…
Le contexte de crise est certes toujours bien présent.
Les années à venir seront dures pour les soins de santé,
elles nous confronteront immanquablement à des choix que
nous poserons de manière responsable, comme toujours.
Notre groupe dispose d’une offre large et de pointe dans ses
différents secteurs d’activités. Il a une structure financière
saine. Nous avons des projets ambitieux qui se concrétisent
au fil du temps et qui consolident notre position dans un
paysage, certes concurrentiel, mais dans lequel nous nous
sommes rendus progressivement incontournables. Nous
pouvons donc envisager les jours à venir, même s’ils seront
difficiles, avec sérénité.
Je voudrais vous remercier pour votre engagement sans
lequel rien ne serait possible. Ce sont les femmes et les
hommes qui y travaillent qui font d’une entreprise ce qu’elle
est… Si cette évidence est une réalité pour toutes les entreprises, nous mesurons tous les jours à quel point elle
est vraie pour le CHC. Sans vous, le CHC n’offrirait rien aux
patients et résidents qui nous font confiance. Sans vous, le
CHC ne serait pas un des plus grands groupes de soins du
pays. Sans vous, nous ne partagerions pas les mêmes objectifs au quotidien… Sans vous, il n’y aurait pas de CHC…
Merci pour tout ça.
Je vous souhaite à toutes et tous de très heureuses
fêtes de fin d’année auprès de ceux que vous aimez et je
formule le vœu que l’année nouvelle vous permette, à chacun, de réaliser les rêves petits et grands que vous avez
rangés dans le fond de votre tête depuis bien longtemps.
Soyez heureux, surtout…
Dernière minute
Clinique Notre-Dame Waremme
| CM
Le redéploiement confirme les lignes
de force existantes
04
L’InfoSites 91 | décembre 2014
A Waremme, la clinique Notre-Dame va vivre un
redéploiement stratégique qui s’appuie sur ses
lignes de force : les urgences, la polyclinique,
l’hospitalisation.
Ces changements s’appuient sur la transformation de l’unité du 1er étage en façade (7 lits C+D
et 6 lits de soins intensifs), la fermeture de 3 lits
de soins intensifs et la réaffectation des autres
lits, respectivement dans les unités de gériatrie (+
2 lits), de revalidation (+ 4 lits) et l’unité C+D (+ 4
lits). On transférera 3 lits de soins intensifs à côté
des urgences, dans une nouvelle infrastructure à
construire, lesquels bénéficieront de chambres
individuelles et des dernières avancées technologiques. Cette opération aura un impact sur
l’organisation des équipes de soins, diminuées ici
et augmentées là, mais se réalisera sans aucune
perte d’emploi.
A côté de l’hospitalisation, de nouvelles consultations vont être proposées dans une polyclinique
rénovée et agrandie. Aux urgences, les zones et
l’organisation du travail vont être revues. Il est prévu d’élargir l’activité du bloc opératoire et d’aménager une nouvelle salle d’endoscopie. Le service
de médecine de l’appareil locomoteur va agrandir
son centre de revalidation fonctionnelle et emménager à la place de l’unité du 1er étage en façade.
L’infrastructure de la clinique va être adaptée à ces
différents projets. Une extension sur 3 niveaux
sera construite à l’arrière, à la place de l’ancien
service de médecine nucléaire. La seconde extension pour déployer les 3 lits de soins intensifs est
à l’étude. Ces travaux se feront dans le même
temps que la rénovation complète de la polyclinique. Cet investissement est estimé à un peu
plus de 2M°€ et sa mise en œuvre doit démarrer
courant 2015.
Nous sommes désolés de cet article trop court sur
cet important sujet, dû aux délais de réalisation
d’InfoSites. Plus d’infos sur intranet et internet.
| Eddy Lambert
« Paperless »
Un projet pilote démarre en neurologie
et pédiatrie
Pour démarrer le projet, nous avons effectué des
visites d’hôpitaux en quête du « paperless », dont l’UZ
Leuven où le projet est plus avancé, indique Thierry Gustin. Nous avons ainsi appris que ces hôpitaux collaborent
généralement avec un partenaire privé spécialisé dans le
scanning de masse. Nous nous sommes rendu compte
qu’une erreur commise est de scanner massivement
sans distinguer les dossiers vivants ou actifs (c’est-àdire régulièrement consultés) et les dossiers dormants.
Grâce à un « mouchard informatique », l’UZ Leuven
s’est aperçue que 5 % d’entre eux seulement étaient
régulièrement consultés. C’est pourquoi nous avons pris
l’option de scanner uniquement les dossiers actifs. Les
autres resteront dans un local d’archives.
Comme souvent pour les projets d’une telle envergure,
un comité de pilotage(1) a été mis en place pour décider
des orientations à prendre et définir une méthodologie.
Ce comité regroupe les acteurs du projet : le service ICT,
des médecins représentants de la direction médicale et
des conseils médicaux et le contrôle de gestion.
Afin de tester la méthodologie envisagée, un projet
pilote relatif aux dossiers médicaux est en phase de démarrage au sein des services de neurologie et pédiatrie.
Pour ce projet pilote, le CHC a choisi de collaborer avec
la société bruxelloise Iris, spécialiste du scanning de
masse. Les dossiers des deux services qui ont fait l’objet d’au moins une consultation depuis début 2014 seront scannés : une partie (la neurologie) par Iris et l’autre
(la pédiatrie) en interne par le service des archives de
l’Espérance et de Rocourt, de façon à comparer les deux
méthodes. Cela représente environ 22.000 dossiers.
Après cette phase pilote, le projet « paperless » se
poursuivra. Il est prévu d’approcher successivement
chaque discipline médicale pour les convaincre de passer « paperless », en leur proposant un outil performant
qui correspond le plus possible à leurs besoins. En tout,
environ 80 services médicaux sont planifiés. La fin est
prévue pour 2018. Vu l’importance de l’investissement,
le projet global doit passer par un marché public par appel d’offres.
Lors du passage au « paperless », il est prévu de coacher les médecins pour les inciter à utiliser au mieux le
dossier médical informatisé. Le service ICT travaillera
également avec la société MIMS, éditeur du logiciel Omnipro, afin d’harmoniser l’arborescence des documents
qui seront scannés.
(1)
Les membres du comité de pilotage :
• Thierry Gustin, chef du projet « paperless »
• Alain Coudijzer, responsable du service ICT
• Richard Marchal, responsable équipe applicative
ICT
• Sébastien Vandendijck, responsable équipe centre
de services ICT
• Fabrice Martinello, chef de projet ICT
• Giovanna Grassagliata, analyste ICT
• Dr André Mulder, pédiatre, membre du comité
d’informatique médicale, délégué par le Conseil
médical des Cliniques Saint-Joseph
• Dr Paul-Henri Cerckel, médecin informaticien
adjoint à la direction médicale
• Sabrina Lava, coordinatrice de la cellule de
contrôle de gestion et directrice de la clinique
Saint-Vincent
• Valérie Menozzi, analyste au contrôle de gestion
L’InfoSites 91 | décembre 2014
La numérisation des archives représente donc le gros
morceau de la transition « paperless ». Thierry Gustin,
chef du projet, situe l’enjeu : L’objectif est de produire
de moins en moins de papier – et, à terme, plus du tout
– en dématérialisant nos archives. En clair, nous allons
numériser les dossiers médicaux actifs et aussi scanner/
informatiser les documents entrants, c’est-à-dire ceux
qui s’ajoutent à chaque nouvelle consultation et que l’on
appelle « inflow ». Le tout sera scanné et archivé dans
une base de données jointe à Omnipro.
Le projet prévoit d’autre part de scanner tous les documents entrants, en attendant leur informatisation par
l’ICT. Si nous n’avons pas d’emprise sur les documents
externes, nous voulons généraliser le code-barre sur nos
propres documents, précise Thierry Gustin. C’est un fameux gain de temps. Scanner un code-barre prend 5 secondes, contre 2 minutes pour une indexation manuelle.
Les documents seront scannés par les archivistes ou les
secrétariats. Nous avons acquis des scanners A3 haut
débit permettant de scanner les codes-barres. Une machine est déjà en action à l’Espérance et les autres vont
être installées sur les autres sites.
05
P
our un centre hospitalier comme le CHC, devenir
« paperless » constitue un projet incontournable,
mais c’est également une entreprise titanesque.
Si on alignait bout à bout les dossiers patients de
nos 6 sites, ils couvriraient une distance de 15 km ! En
effet, la législation en la matière stipule que l’hôpital doit
conserver le dossier du patient pendant 30 ans après
son dernier passage en hospitalisation ou consultation.
entreprise
| C. Marissiaux
MontLégia
Retour sur l’enquête interne
Vous vous en souvenez, de juillet à septembre, vous aviez la possibilité
de participer à une enquête interne à propos du projet de la clinique du
MontLégia. L’objectif consistait à établir un état des lieux 2014 des attitudes du
personnel et des médecins par rapport au projet (perceptions, préoccupations,
dispositions), et ce afin que le travail d’accompagnement du changement
puisse s’ancrer dans le concret (à partir d’une mesure objectivée).
L
’enquête était ouverte à tous les membres CHC et
vous êtes 586 personnes à avoir répondu, ce qui est
en soi un succès. L’échantillon de population (répartition par métiers et par sites) est proportionnel à la
population de référence, sauf en ce qui concerne le réseau
senior et les polycliniques extérieures. L’enquête donne
donc une photographie fiable de la situation vécue au sein
des 6 cliniques.
06
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Le questionnaire démarrait par des questions relatives au
vivre ensemble au CHC dans sa globalité. Pour plus de 7
répondants sur 10, le CHC atteint ses objectifs et est associé à des valeurs positives (performance, bonne ambiance,
avenir). L’indice d’épanouissement professionnel est bon à
excellent pour 73,6 % des répondants.
C’est tout aussi frustrant pour ceux qui mènent le projet que
pour les personnes qui attendent des réponses. Le tout est
de connaître les questions et d’y apporter les réponses dès
que possible, de préférence en concertation. C’est ce que
nous avons toujours fait et c’est ce que nous comptons faire
ici encore. Quant aux craintes de cassure entre MontLégia
et les autres cliniques, les investissements, réalisés, en
cours ou prévus à Hermalle, Heusy et Waremme prouvent
que ces sites comptent autant que MontLégia pour le CHC,
rappelle Alain Javaux.
L’intérêt de l’enquête se situe dans l’objectivation des
constats, conclut Juan de Callataÿ, directeur des ressources
humaines. Les résultats n’apportent pas véritablement de
chose nouvelle, mais pointent des situations variables d’un
site ou d’un métier à l’autre pour certaines questions préL’enquête visait ensuite le projet MontLégia. Le senti- cises. C’est une base sur laquelle les directions de sites,
ment dominant est réellement favorable : 3 personnes sur les ressources humaines et le groupe de travail accompa4 envisagent ce projet de manière positive. S’il existe des gnement du changement vont travailler. Si les préoccupavariations d’un site à l’autre, il n’existe pas de variation en tions soulignées sont légitimes, l’enquête met aussi en
fonction des métiers, de l’ancienneté, ni du niveau d’épa- exergue la dynamique engageante et l’esprit d’entreprise
nouissement au travail. Globalement, les répondants sou- qui se développent autour du projet MontLégia. La perspeclignent surtout les avantages institutionnels du projet : tive de modernisation de nos outils convainc du bien-fondé
améliorer l’image et assurer le futur du CHC, proposer un du projet. Mieux, les collaborateurs se disent ouverts à des
séjour plus agréable aux patients. Sur le plan individuel, ils modifications de leur emploi, pour autant que l’on prenne
notent la perspective positive d’un environnement de travail en compte leur réalité, ce qui signifie bien que MontLégia
plus agréable, avec un équipement meilleur et l’opportunité est un projet partagé par la plupart des collaborateurs.
de travailler avec de nouveaux collègues. L’enquête relaie
également toutes les préoccupations légitimes concernant
l’organisation du travail et des équipes : souhait de garder
L’enquête a aussi été l’occasion d’évaluer la
le caractère familial des structures actuelles et les équipes
teneur de l’information sur le projet. Sept
cohérentes, appréhension quant à la recherche de la renrépondants sur 10 se disent intéressés par
tabilité à tout crin, inquiétude des personnes en fin de carla clinique du MontLégia et une personne
rière et préoccupation par rapport à l’organisation pratique
sur deux dit avoir pu donner son avis (via
du travail quotidien : horaires, parking, restaurant, … Citons
les appels aux bonnes idées, les groupes de
aussi comme crainte partagée, le souhait de ne pas vivre
travail, les réunions d’information…). Deux
de coupure entre MontLégia et les 3 sites périphériques
personnes sur trois estiment l’information
qui souhaitent rester des entités reconnues ayant toute leur
suffisante, même si elles attendent plus
place dans le réseau hospitalier du CHC.
d’information sur l’organisation concrète du
futur hôpital. Les canaux préconisés sont
L’expérience m’a appris qu’en début de projet d’enverintranet, InfoSites, les affiches mais surtout
gure, les acteurs concernés attendent souvent des réponses
les réunions d’information, qui permettent
à toutes les questions qu’ils se posent. Si ces questions
un réel échange. Le premier trimestre de
sont dans la plupart des cas parfaitement légitimes, c’est
2015 va répondre aux attentes puisque une
en réalité impossible de répondre directement à tout. L’apréunion va être planifiée par site pour y
proche méthodologie du projet nous conduit à appréhender
présenter les résultats détaillés de l’enquête.
d’abord les éléments généraux avant d’envisager les éléments particuliers, déclare Alain Javaux, directeur général.
Nouveau concept en
revalidation à Notre-Dame
Waremme : les patients
partagent le repas du
mercredi à la salle à manger
Notre-Dame Waremme
I
mpossible de ne pas voir comme le chantier
avance, quand on descend l’autoroute d’Ans
vers Liège. Le terrassement et l’assainissement doivent se poursuivre jusqu’en février. Les
engins travaillent aussi à la réalisation de la sortie
d’autoroute, afin que le charroi lié au chantier transite par l’autoroute et non plus par le quartier. Cette
sortie doit être réalisée idéalement avant que le grosœuvre démarre. Le chantier présente néanmoins
deux éléments qui risquent d’impacter le planning : il
faut d’abord déplacer la fibre optique qui longe l’autoroute, et par la suite bénéficier de bonnes conditions
météo.
L’abattage de l’ancienne cheminée a eu lieu le 26
novembre dernier. Cette cheminée, c’était un symbole fort, explique Isabelle François, chef de projet.
Elle occupait l’endroit de la future entrée principale
de la clinique du MontLégia, à l’angle des deux ailes
d’hospitalisation. Pour garder ce vestige du charbonnage, nous aurions dû à la fois solidifier l’ouvrage et
déplacer le bâtiment. C’était malheureusement trop
complexe et trop cher.
Pour la suite, le conseil d’administration a désigné
l’entrepreneur qui sera chargé du lot 1 (gros-œuvre).
Le recours introduit par l’entrepreneur qui n’avait pas
été retenu est résolu. Ce dossier est actuellement à
la Région wallonne. Le ministre Maxime Prévot doit
signer le rapport d’adjudication avant que le CHC
puisse confirmer le contrat avec l’entrepreneur. Une
fois désigné, l’entrepreneur a encore besoin d’un
délai de 3 mois environ pour préparer le chantier. Le
gros-œuvre pourrait démarrer sur le terrain dans le
courant du 2e trimestre 2015.
A voir sur intranet et internet :
la vidéo de présentation des travaux
Depuis septembre, à Notre-Dame Waremme, les
patients admis en revalidation attendent le mercredi avec impatience. Ce jour-là, ils peuvent prendre
un repas complet (potage, plat du jour et dessert),
non pas seul dans leur chambre comme à l’ordinaire, mais ensemble à la salle à manger.
Ce nouveau concept a été développé par la cuisine
de la clinique à la demande du nursing, et en collaboration avec ce dernier, le service diététique et
la logopède. L’objectif premier est d’apporter une
plus grande variété de repas, explique Grégoire
Bury, responsable de la distribution et de la prise
de commande des repas au sein du pôle hôtelier.
Nous proposons aux patients des plats simples.
Des plats à leur goût, comme à la maison. Par
exemple, les chicons au gratin, les tomates farcies,
les macaronis au jambon gratinés. Ces plats ne
figurent pas au menu de la cuisine centrale car ils
doivent être préparés sur place.
Le repas du mercredi, choisi en fonction de ceux
servis par la cuisine centrale le reste de la semaine,
pour ne pas se répéter, a plusieurs vertus. Comme
déjà dit, il apporte de la variété dans une unité où le
séjour est généralement long – plusieurs semaines
voire mois. Ces plats simples conviennent à tous
les patients, parmi lesquels on compte pas mal de
dysphagiques. Le fait qu’ils leur goûtent contribue
à lutter contre le risque de dénutrition, chez les
patients gériatriques ou victimes d’AVC. Enfin, ce
rendez-vous à la salle à manger pousse les patients
à bouger et crée de la convivialité.
Les patients sont très contents. Ils ont même applaudi la première fois que nous les avons servis
à la salle à manger. Ça fait plaisir de les voir sourire, confie Josette Gilson, cuisinière. Ça change,
ajoute une patiente âgée. On se rencontre, et puis
le repas est bon. Le déplacement en vaut la peine !
Ce n’est pas tout. Depuis septembre également, le
personnel passe chaque jour à 15 heures dans les
chambres, au moment de servir le café, avec un
plateau de collations.
Ce projet s’inscrit dans la volonté du pôle hôtelier
d’adapter autant que possible la distribution des
repas aux patients et aux unités de soins, conclut
Grégoire Bury. C’est la même démarche que le
buffet petit-déjeuner que nous avons mis en place
dans les maternités de Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth.
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Un chantier
qui bouge
| EL
Les patients de revalidation
applaudissent le repas du mercredi
07
© photos : Sabine Machiarelli
entreprise
ICT – NCIS
| Propos recueillis par C. Marissiaux
Le passage à Windows 7,
partie visible de l’iceberg
Lors de son arrivée à la tête du service ICT, Alain Coudijzer avait comparé le système informatique du CHC à un
immeuble dont il faudrait refaire les fondations, tout en
assurant la stabilité des étages et le fonctionnement des
machines pendant la durée des travaux. Aujourd’hui,
après un travail considérable sur le système et le réseau,
l’ICT passe aux stations de travail, condition sine qua
non pour migrer vers Windows 7 (nouvelle version de
Microsoft Office). Un travail colossal de l’aveu même de
ses acteurs, voire le projet institutionnel le plus important du service ICT depuis plusieurs années.
Derrière la migration vers Windows 7, il y a surtout la volonté de réorganiser l’ensemble du parc informatique dans
sa globalité : les machines, les systèmes d’exploitation
(programmes, documents, accès, périphériques comme
imprimantes), les profils utilisateurs, le tout dans une zone
propre. Avec une difficulté supplémentaire : au CHC, un PC
compte parfois 20 utilisateurs, et un utilisateur peut potentiellement travailler sur 20 machines. Hervé Yamadjako et
Jean-Marc Collard sont les deux informaticiens en charge
du déploiement du projet sur le terrain. La migration a démarré à Hermalle en septembre dernier.
08
L’InfoSites 91 | décembre 2014
On peut s’étonner de l’état des lieux. Pourquoi est-ce si
complexe ?
L’explication est multifactorielle. La situation de notre parc
informatique est liée partiellement à l’historique (des sites,
des fusions) et à la taille de l’entreprise (plus de 2300 PC,
plusieurs milliers d’utilisateurs, sans compter les périphériques). Une telle rigueur de la part du service ICT, mais aussi de ses utilisateurs, n’était pas aussi utile lorsque le parc
informatique avait une taille bien plus petite. Cet héritage du
passé constitue un caillou dans la chaussure du service ICT
mais aussi de chaque utilisateur au quotidien. La solution,
c’est d’établir progressivement une zone propre, au fur et à
mesure qu’on migre les machines en Windows 7.
Une zone propre, comment ?
Pour établir une zone propre, nous devons procéder à un
screening de chaque PC, lister les applications qui y sont
associées, nous assurer que chaque application fonctionne
sous Windows 7, au besoin prendre contact avec les fournisseurs, adapter les passerelles, modifier certaines configurations. A ce sujet, tous les scénarios existent : fournisseur
qui n’existe plus, qui a été repris par un autre, qui n’assure
plus de maintenance pour son produit… A nous de trouver
la solution. Cette analyse de chaque machine se double du
screening des profils qui travaillent sur le PC en question.
Quand les applications sont mises à jour pour tourner sous
Windows 7 et que les procédures d’implémentation sont
instaurées, le PC est verrouillé et l’inventaire des applications de chaque poste/utilisateur enregistré. Après migra-
tion, nous accompagnons les utilisateurs de la machine
dans le nouvel environnement, jusqu’à ce qu’ils retrouvent
leurs repères.
Quelles sont les garanties que cela fonctionne ?
Une fois la zone propre établie pour un PC ou un profil, l’utilisateur n’a plus le droit d’installer de nouvelles applications
sans l’aval de l’ICT (c’est déjà le cas aujourd’hui), mais surtout il n’en aura techniquement plus la possibilité : le PC sera
verrouillé et sécurisé. C’est la condition sine qua non pour
éviter que le scénario actuel se reproduise. Et c’est aussi la
garantie que la prochaine migration (vers Windows 10) se
fera plus aisément.
Quels sont les avantages ?
Etablir une zone propre va apporter une meilleure efficacité
de l’outil informatique et un gain de temps pour l’utilisateur.
Comme le système sera pleinement géré par l’ICT, avec état
des lieux des PC et des profils, la prise en charge sera facilitée, changer un PC après la migration sera un jeu d’enfant.
De son côté, la version 7 de Windows présente une meilleure stabilité et une plus grande fluidité. Le logiciel est plus
ergonomique et la sécurisation des données est supérieure.
Et enfin, une plus grande standardisation permet d’automatiser le travail technique et donc de diminuer les coûts de
gestion.
Comment cela se passe-t-il à Hermalle, hôpital pilote ?
La migration a débuté en septembre. Les postes sont modifiés progressivement, en fonction du planning élaboré avec
le relais, pour assurer la continuité du service aux patients.
Un fois le poste adapté, les informaticiens sont sur place
pendant 2 jours pour accompagner les utilisateurs dans le
nouvel environnement. Il y a un dépliant pour préparer la
migration et proposer les formations. Nous ne voulons pas
brûler les étapes : le coaching est important pour le confort
et la satisfaction des utilisateurs. Avec les utilisateurs, on
partage le même objectif : réussir le projet pilote et acquérir
une expérience pour l’appliquer aux autres sites. Tous les
intervenants sont impliqués parce qu’ils sont conscients de
ce qu’ils peuvent attendre comme amélioration.
NCIS, programme prometteur
NCIS, c’est le nom d’une série télévisée
policière américaine à succès. C’est aussi
l’acronyme que le service ICT s’est choisi pour
le projet : New Controlled ICT with Seven ou,
pour le traduire en langage de tous les jours,
une informatique nouvelle et sous contrôle,
avec le passage à Windows 7. Un projet
d’importance et très prometteur.
| EL
A la rencontre
du jardinier de Saint-Vincent
Georges Wathelet s’occupe du
potager de Saint-Vincent depuis
sa création en 2012
Parmi les quelque 240 volontaires au service du CHC, il
en est un qui se dévoue au grand air. Georges Wathelet
s’occupe du potager de la clinique Saint-Vincent depuis sa
création il y a trois ans. Nous l’avons rencontré avant qu’il
range ses outils pour l’hiver. Présentation.
Cet Ansois est du projet de jardin-potager depuis son lancement
en 2012, à l’initiative d’Emmanuel Legrand, responsable du
volontariat au CHC, et d’Oriana Zoppi, ancienne responsable
de l’équipe de volontaires de Saint-Vincent remplacée depuis
par Valérie Dutrieux. Le potager a été réalisé avec le concours
de La Leçon Verte, une ASBL du Brabant wallon menant des
actions pour faire (re)connaître la nature comme source de
bien-être et de qualité de vie. D’autres sponsors ont soutenu
le projet, comme la société Gardena, qui a fourni l’abri de jardin
et les outils.
Aujourd’hui, Saint-Vincent dispose d’un superbe potager de
200 mètres carrés où sont cultivés légumes, fruits (fraises,
framboises) et plantes aromatiques. Sans pesticides, rien
que du bio, insiste Georges. Les légumes sont vendus aux
habitations protégées même si le but n’est pas de faire des
bénéfices. Avec les recettes, nous avons par exemple acheté
people
carnet de famille
Naissances
01/07/14
17/08/14
20/08/14
21/08/14
25/08/14
30/08/14
01/09/14
01/09/14
04/09/14
09/09/14
09/09/14
23/09/14
Liséa chez Aurore Denamur (SV-service néonatal)
Liam chez Stéphanie Caria (ESP-chirurgie pédiatrique)
Haroun chez Mohamed Belkacem (SJ-1C)
Bastien chez Julie Deroanne (NDW-imagerie médicale)
Noëlia chez Christel Jacquemin (SJ-5B-5C)
Alexandra chez Paola Mancini (SJ-dialyse)
Victor chez Nicolas Fabry (SJ-USI verte)
Louise chez Valentine Lorenzi (ESP-médecine)
Louise chez Séverine Dubois (SV-quartier accouchement)
Drice chez Aurélie Longo (SJ-2B)
Sacha chez Sophie Lefèvre (ESP-stérilisation)
Neyla chez Alexandre Ferrante (Résidence Carrefour
26/09/14
29/09/14
07/10/14
11/10/14
16/10/14
23/10/14
27/10/14
27/10/14
29/10/14
Nicolas chez Christelle Pleyers (SJ-médecine nucléaire)
Leandro chez Mélissa Zambuto (SJ-service du personnel)
Léa et Laure chez Gwenaëlle Bonvin (SJ-USI)
Adam chez Jean-François Henin (ESP-urgences adultes)
Wael chez Meryem Aguilal (SJ-2A)
Inaya chez Rachid El Mensouri (SV-service du personnel)
Cyrill chez Séverine Baguette (NDH-urgences)
Madisson chez Béatrice Gillard (SV-entretien)
Alexis chez Martin Steve (SJ-RCM)
Saint-Antoine)
des nichoirs. En guise d’activité, les patients psychiatriques les
ont assemblés et décorés de photogravures. La fois prochaine,
nous aimerions installer un hôtel à insectes.
Rencontrer les patients ajoute au plaisir pris par Georges
à jardiner. C’est le contact avec eux qui m’apporte le plus.
Pour certains, le jardin est un simple but de promenade, pour
d’autres, une activité. Un jour, un patient que je voyais pour
la première fois m’a dit qu’il détestait les jardins. Par après, il
venait deux fois par semaine.
Le jour de notre rencontre, Georges reçoit l’aide d’une jeune
patiente, une habituée du potager lors de ses séjours au sein
du service de psychiatrie et psychologie sociale, pour nettoyer
le potager. J’aime venir ici, confie-t-elle. Ça permet de s’aérer,
de se divertir un moment. Georges est sympa. Je suis comme
lui passionnée de jardinage. On discute.
Georges s’occupe du potager de début mars à fin novembre.
Deux fois par semaine, le mardi et le vendredi matin. Qu’un
patient soit présent ou non. Il espère continuer un certain
temps encore. A Rocourt puis, qui sait ?, sur le site de la
clinique du MontLégia.
01/11/14
11/11/14
Terence chez Sarah Smit (ESP-chirurgie pédiatrique)
Romain chez Jessica Grandjean (SJ-5B-5C)
Mariages
06/09/14
15/09/14
20/09/14
25/09/14
Caroline Simon (SJ-1C)
Astrid Bomboire (SJ-hôpital de jour médical)
Züheyla Kalin (SJ-service social)
Fabian Lolli (SJ-imagerie médicale)
Pensions
30/04/14
15/10/14
27/10/14
01/11/14
08/12/14
Décès
29/08/14
31/08/14
02/09/14
10/09/14
10/09/14
13/09/14
16/09/14
18/09/14
13/10/14
28/10/14
13/11/14
16/11/14
17/11/14
22/11/14
Carmen Deharre (NDH-entretien)
Bernadette Smeysters (SV-psychiatrie)
Michelle Ferauche (ESP-physiothérapie)
Liliane Paquot (ESP-entretien)
Nicolina Cammarata (SV-entretien)
la mère d’Olivier Terwagne (SJ-administration patients)
la mère de Josiane Wauthier (SJ-gériatrie)
le mari de Marie-Louise Nys (SJ-entretien)
le père de Françoise De Lannois (SJ-stérilisation)
le père de Laurie Huyghebaert (SE-hôpital de jour)
le fils aîné de Vincent Baro (CHC-psychologie)
le mari de Christine Salvaggio (SJ-4C)
le père de Chantal Gillard (SJ-pneumologie)
le mari de Yolande Miciuk (SV-CAT)
la mère de Mariano Lanza (SV-service technique)
le Dr Léon Martin (ancien gynécologue SV)
le père de Lorenzo Franchin (SE-imagerie médicale)
la mère de Nadine Dresse (SE-entretien)
Jean-Marie Lasudry (ESP-polyclinique pédiatrique)
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Georges est devenu le jardinier de Rocourt par hasard. En
tombant sur l’appel paru dans le journal de paie que reçoit son
épouse, Viviane Peters, employée en imagerie à Saint-Joseph.
Comme il est fou de jardinage et qu’il a du temps libre, notre
percepteur des postes à la retraite s’est dit pourquoi pas.
09
Volontariat
people
Clinique Saint-Joseph
Frédéric Carrier
à la direction
Fin 2012, alors que Juan de Callataÿ s’apprête à quitter la direction de la clinique Saint-Joseph pour la direction des ressources humaines du CHC, un appel à candidature est lancé
pour pourvoir à son remplacement. Frédéric Carrier y répond.
Au cours de la procédure de recrutement, qui s’achève en juin
2013, un changement de position s’opère au niveau de la direction générale : celui d’engager un adjoint pour Juan de Callataÿ,
qui conserve ainsi sa casquette de directeur de site, en plus de
celle de directeur des RH.
Disparition de
Jean-Marie Lasudry
Jean-Marie nous a quittés ; le seul dactylographe
masculin du département de pédiatrie et une
exception à bien d’autres égards.
Sa mort fut si inopinée ; nous avons eu de la
peine à y croire.
Sa puissance de travail et son professionnalisme
impressionnaient celles et ceux qui travaillaient
avec lui : le courrier était tapé quasi en temps
réel ; inutile de le relire car aucun terme médical,
aussi incongru soit-il, ne lui résistait, aucune
faute d’orthographe ne lui échappait.
Le choix de ce directeur adjoint se porte sur Frédéric Carrier.
Le deal est alors pour moi de mener de front la direction de
la clinique et la direction du département infirmier, explique
Frédéric Carrier. Dans les faits, la fonction de directeur adjoint
occupera rapidement la plus grande partie de son temps. C’est
après un an de fonctionnement sur cette base que Juan de
Callataÿ a proposé à Alain Javaux de me confier complètement la direction de la clinique, ce qui devient officiel le 1er
septembre 2014.
Se pose alors la question du recrutement d’un directeur pour
le département infirmier de Saint-Joseph. J’ai alors proposé de
garder ce poste pour autant que le temps de travail de Pierre
Omazic, comme cadre intermédiaire, soit augmenté, confie
Frédéric Carrier. Ce qui a été accepté et est aujourd’hui chose
faite. Pierre Omazic travaille à temps plein pour la direction du
département infirmier, aux côtés de Bernard Destexhe. Avec
deux adjoints à temps plein pour le département infirmier, je
peux consacrer 70 % de mon temps à la direction de site. Frédéric Carrier conserve aussi une fonction dans le dossier infirmier informatisé (DII), mais il en a confié le pilotage à Dominique Bonhivers et la coordination à Julien Lhoest.
Il cultivait une discrétion qui lui était naturelle,
mais il avait toujours une oreille attentive
pour ses collègues ; il tentait de comprendre
les uns et les autres sans jamais émettre de
jugement…
| Marianne Lebrun
10
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Il était devenu un pilier du service, notre force
tranquille, notre ours solitaire et solidaire.
Son humour et son autodérision vont aussi
nous manquer: il les exerçait dès que l’occasion
s’en présentait. Lorsque, par exemple, il signait
ses messages d’un « le grand blond bronzé » ou
« le beau chauve musclé », celles et ceux qui ne
l’avaient jamais rencontré auraient eu du mal à
le reconnaître en rue !
Nous saluons, avec tristesse et tendresse, la
mémoire d’un artiste du clavier et des relations
humaines.
| L’équipe de pédiatrie
Team building
pour les cadres de Saint-Joseph
Journée « gastronomique » pour les 29 participants
de la journée du 1er octobre, au Moulin du Ruy (Stoumont). Après la partie académique, consacrée au
rappel des droits et devoirs des employés, les cadres
se sont affrontés en équipes, dans un challenge de
type top chef, avec dégustation et classement des
équipes. Une journée unanimement appréciée pour
les échanges et l’ambiance amusante.
| Propos recueillis par Marianne Lebrun
Direction médicale :
Dr Paul-Henri Cerckel,
en charge de l’informatique médicale
rencontré le Dr Philippe Olivier lors d’une de
mes missions, dans le cadre du Réseau Santé
Wallon. Le Dr Olivier cherchait un profil comme
le mien, pour faire le lien entre les prestataires
de soins et l’informatique.
A quand remonte votre rencontre avec l’informatique ?
Mon premier contact avec l’informatique a eu lieu
à l’occasion de mon service militaire, au cours
duquel j’ai été affecté au centre de traitement de
l’information médicale.
Concrètement, en quoi consiste votre mission au CHC ?
Je dois établir un plan informatique en matière
de soins et le mettre en œuvre. Mais je suis
autant préoccupé par la gestion des projets et
l’accompagnement au changement que par
les solutions techniques. Concrètement, cela
signifie que je rencontre les médecins et les
cadres infirmiers afin d’identifier les besoins.
Autant dire que ceux-ci sont multiples. Il faut
donc les prioriser. Ensuite, il est nécessaire de
mettre d’accord les utilisateurs et les équipes
chargées de mettre en œuvre les solutions, en
particulier Fabrice Martinello, Alexandra Charbon, Giovanna Grassagliata, Benoît Vandegaar,
Sébastien Vandendijck, du service informatique, et moi-même.
C’est suite à cela que vous avez réorienté votre
carrière ?
Je manifestais de l’intérêt pour l’innovation et
l’interface entre l’industrie et les soins de santé.
L’informatique connaissait à cette époque un véritable boom et des sociétés comme IBM cherchaient des médecins. J’ai commencé par y travailler dans le secteur des soins de santé pendant
six ans, avant d’y poursuivre une carrière plus classique de consultant et manager avec la gestion
et l’animation d’équipes. Au niveau médical, mes
clients étaient l’INAMI, les maladies professionnelles, les accidents du travail, des fédérations de
mutuelles, … Mon travail consistait à faire le lien
entre les besoins du client et les solutions informatiques qui pouvaient leur être proposées.
Mon intérêt s’est ensuite recentré sur des valeurs
plus fondamentales, notamment celles véhiculées par le CHC. En 2010, je suis retourné à l’université pour un certificat de gestion hospitalière,
qui m’a permis de mettre à jour mes connaissances et de relancer mon réseau de contacts.
Un des cours, consacré aux itinéraires cliniques,
était donné par Marie Stevens (coordinatrice des
itinéraires cliniques pour le CHC). J’ai également
Bien entendu, la résolution des besoins nécessite un budget important. Une de mes missions
est donc aussi de construire des plans financiers et de les soumettre aux médecins, directions de sites, … Je dois souvent dire non car
nous travaillons sur base de ressources et/ou
de budgets qui ne sont pas illimités. Je privilégierai toujours un projet institutionnel par rapport à un projet de service, et ce dernier par
rapport à un projet d’une personne.
Avant toute chose, mon objectif est d’obtenir
l’accord des parties et de terminer ce qui a été
commencé, dans la cohérence entre les applications et avec humilité par rapport aux besoins
des utilisateurs et des patients.
11
Quelle est votre formation ?
Je suis docteur en médecine, sorti en 1982. J’ai
travaillé en milieu hospitalier jusque 1989, avec
un séjour de deux ans à l’université d’Ottawa au
Canada.
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Le Dr Paul-Henri Cerckel a rejoint la direction médicale du CHC en
avril dernier, en tant qu’adjoint en charge de l’informatique médicale…
L’InfoSites l’a rencontré.
people
Clinique Saint-Joseph
| Marianne Lebrun
Du nouveau aux urgences
Clinique de l’Espérance, 1988 : Fabienne Esters entre en
fonction au bloc opératoire. Elle y reste jusqu’en 1991,
année de son passage aux urgences. C’est en 1994 qu’elle
en devient infirmière chef. En 2014, le 15 septembre, soit
vingt ans plus tard, elle est également infirmière chef des
urgences de la clinique Saint-Joseph.
Clinique Sainte-Elisabeth
Une nouvelle
infirmière chef
Le déménagement vers la clinique du MontLégia doit se
faire de la manière la plus douce possible, explique Fabienne
Esters. Il est donc nécessaire de travailler à l’uniformisation
et l’harmonisation des deux équipes soignantes, que ce
soit au niveau des méthodes de travail, des procédures,
du matériel, etc. Même si les cliniques Saint-Joseph et
de l’Espérance sont proches géographiquement, les deux
équipes des urgences sont très différentes.
Pour Fabienne Esters, la prise en charge du patient dès son
arrivée est prioritaire. Nous allons d’abord harmoniser cette
prise en charge, notamment au niveau du tri des patients à
l’arrivée. Bien que la fonction « infirmière de tri » ne soit pas
encore obligatoire, nous avons la chance d’en bénéficier sur
les deux sites.
A la tête d’une quarantaine d’équivalents temps plein
pour les deux équipes confondues (ou une cinquantaine
de personnes), Fabienne Esters passe actuellement 80 %
de son temps à Saint-Joseph et une journée par semaine
à l’Espérance. Je suis heureusement bien secondée,
à l’Espérance par Valérie Figlioli, et à Saint-Joseph par
Yves Krumeich. Pour la petite histoire, c’est ce dernier
qui m’a écolée à l’Espérance en début de carrière au bloc
opératoire… Je suis également fort soutenue, à SaintJoseph, par les cadres infirmiers, notamment Pierre Omazic,
que je rencontre régulièrement, et par la direction.
Même si mon cœur tiraille des deux côtés, je suis heureuse
de cette nouvelle opportunité. Il s’agit d’un beau défi et, si
je le relève avec succès, ce sera tout bénéfice pour « mes
deux équipes » lorsqu’elles déménageront vers la clinique
du MontLégia.
12
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Lynda Pierre et Véronique
Congiu, les chevilles ouvrières
de l’opération pour la clinique
Sainte-Elisabeth, en compagnie
de Claudio Abiuso
« Relais pour la vie » Verviers : le bilan
Le « Relais pour la vie » Verviers, les 27 et 28 septembre, a remporté un
franc succès. Au compteur : 261 battants, 3.414 participants, 90 équipes
et… 217.043,26 € récoltés pour la lutte contre le cancer. L’équipe de la
clinique Sainte-Elisabeth, baptisée « Accroche-toi », se classe 4e sur 90,
en récoltant 6.277 € !
Depuis le 1er septembre, Nancy Hubert
est infirmière chef de l’endoscopie
digestive, de la polyclinique, de la
convention diabète, des soins de plaie
et du CITEP (centre de traitement de
l’excès pondéral) à la clinique SainteElisabeth, soit une équipe d’une
vingtaine de personnes.
A Sainte-Elisabeth depuis 2002, Nancy
Hubert travaille d’abord six ans en
chirurgie A. A son retour de maternité,
elle a envie de changement et se dirige
vers l’hôpital de jour. Elle souhaiterait
plutôt travailler en oncologie, mais
c’est en endoscopie digestive qu’on lui
propose un remplacement. Cela m’a
très bien convenu et j’ai souhaité y
rester, ajoute-t-elle.
Fin 2010, l’hôpital de jour médicochirurgical déménage dans la nouvelle
aile et l’endoscopie digestive reste dans
l’ancien bâtiment. Tous deux restent
cependant sous une même chefferie,
celle d’Isabelle Eloy, qui va confier à
Nancy Hubert certaines responsabilités
de gestion de l’endoscopie digestive,
notamment du matériel. Cet aspect
gestion lui donnera l’envie de reprendre
des études de cadre, qu’elle poursuit
actuellement.
Lorsque la direction prend la décision
de confier la gestion de la polyclinique
et de l’endoscopie digestive à une seule
et même personne, c’est naturellement
que Nancy Hubert répond à l’appel
d’offre pour le poste d’infirmière chef.
Elle a depuis obtenu une spécialisation
en endoscopie.
| Marianne Lebrun
| Marianne Lebrun
Angélique Valler, adjointe de Cédric
Blogie à la clinique Saint-Joseph
En mars 2008, Angélique Valler entre en fonction à la clinique de l’Espérance, au
service cuisine, en tant que « dame de service », « DDS » en interne. En août 2011,
elle est nommée adjointe coordinatrice relais cuisine-diététique auprès de Cédric
Blogie, responsable cuisine et service diététique pour la clinique Saint-Joseph et la
clinique de l’Espérance.
Aujourd’hui, elle assume cette fonction à la clinique Saint-Joseph, toujours aux
côtés de Cédric Blogie. Son remplacement à l’Espérance étant en cours, Angélique
Valler se partage toujours entre les deux sites et sera officiellement à temps plein
sur Saint-Joseph au 1er janvier 2015.
Je suis le relais de l’information entre le responsable et le personnel, expliquet-elle. J’interviens en cas de souci, qu’il s’agisse d’une panne machine ou d’un
problème avec un fournisseur, le personnel soignant ou la diététique. En tant
qu’hôpital, nous avons des procédures très strictes et des normes HACCP qui
ne sont pas toujours évidentes. Je veille à ce qu’on les respecte. Pour toute
demande, quelle qu’elle soit, je fais le maximum, mais rien n’est jamais fait sans
en avoir touché un mot à ma hiérarchie.
Mais sa fonction, Angélique Valler la voit aussi dans la perspective du
déménagement des équipes liégeoises vers la clinique du MontLégia… Cela
représente beaucoup de changements. Et qui dit changement dit aussi, parfois,
résistance au changement. Ma priorité étant que tout se passe bien pour tout
le monde, mon rôle est de servir de médiatrice ou d’intermédiaire par rapport
aux attentes et exigences de tous.
Notre-Dame Waremme
| Marianne Lebrun
Frank Carolus,
nouveau responsable du service entretien
Mais la routine dans mon travail est quelque chose qui
m’ennuie et me pousse vers d’autres horizons, explique-t-il.
C’est ainsi qu’au départ pour une retraite bien
méritée de Marianne Joannes, Frank Carolus
postule pour son remplacement. Aujourd’hui à
la tête d’une équipe de 25 personnes, j’évolue à
mon rythme et ça me plait, j’apprends tous les
jours… J’ai notamment rencontré Marie-Christine
Picalausa (ndlr : qui assure une fonction d’expert
pour les cliniques du CHC) afin de voir la façon
dont elle travaille. Sa méthode est très bonne, je
voudrais la transposer à Notre-Dame Waremme
pour offrir une meilleure qualité de travail à mes
technicien(ne)s de surface.
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Le jour même de son entretien, Frank Carolus est recontacté.
Il commence le lendemain matin, pour un remplacement
de six mois comme magasinier à l’économat. Les choses
s’enchainent bien puisqu’au terme de son remplacement, le
poste de responsable de la laverie se libère et lui est proposé.
Frank Carolus y restera 10 ans, à la tête d’une équipe de 4 à 6
personnes.
Or, au CHC, on a la chance de pouvoir se former
et réorienter sa carrière. J’avais aussi envie de
gérer une équipe plus importante.
13
Frank Carolus entre au CHC en 2005, après s’être présenté
spontanément à la cuisine centrale et avoir été reçu par le
manager du pôle hôtelier, Alain Hougrand, qui voit en lui
un profil intéressant. Frank Carolus vient alors de l’horeca,
en tant que magasinier.
people
soins
Ressources humaines
Chassés croisés
En vrac…
# Dans un souci d’efficience et d’harmonisation
des pratiques de nettoyage en vigueur
dans les trois cliniques liégeoises du CHC,
et en vue de leur regroupement futur à la
clinique du MontLégia, la coordination et
la supervision des équipes des services
d’entretien des cliniques Saint-Joseph, de
l’Espérance et Saint-Vincent ont été confiées
à Marie-Christine Picalausa à partir du 1er
octobre. Elle est épaulée dans sa mission
par Fanny Mertz, responsable du service
d’entretien de la clinique Saint-Joseph, et par
Martha Claessens, référente pour la clinique
Saint-Vincent. Par ailleurs, Marie-Christine
Picalausa continue à assurer une fonction
« d’expert » pour les trois autres cliniques du
CHC.
# A la clinique Sainte-Elisabeth, Emmanuelle
Brika, infirmière chef faisant fonction de
l’hospitalisation A, retourne sur le terrain.
C’est Thibaut Lourtie qui prend les fonctions
d’infirmier chef.
Nouvelles agréations
Le bracelet rose fluo doit
toujours nous faire tous réagir.
Son porteur a besoin d’aide.
Clinique Saint-Joseph
| CM
Fugue, disparition :
nouvelle procédure pour
les patients
L’hôpital est par définition un lieu ouvert, ce qui
n’aide pas toujours à prévenir les risques de
fugue ou disparition de patient. A Saint-Joseph,
une nouvelle procédure vient d’être mise en
place. Elle vise à la fois à prévenir les fugues et
disparitions et à structurer l’organisation des
recherches en cas de besoin.
Dès l’anamnèse, quatre critères sont évalués (en
plus de la capacité du patient à se mobiliser) : le niveau de confusion (surtout si errance connue), l’hospitalisation contrainte ou la forte volonté de sortie,
l’agitation et/ou l’agressivité, les antécédents ou la
pathologie psychiatrique du patient.
A152 (Les Cliniques Saint-Joseph)
• Dr Joëlle Abate Ekollo, pédopsychiatrie
(SOS Familles)
• Ali Azari Moghimi, médecine dentaire
• Dr Lydie Beauport, pédiatrie-néonatologie
• Dr David Cerfont, anesthésiologie
• Dr Julien Crémers, neurologie
• Dr Caroline Dadoumont, pédiatrie
• Dr Anne-Catherine Davin, oncologie
• Dr Mathieu Georges, anesthésiologie
• Dr Julien Guntz, anesthésiologie
• Dr Fabian Warzée, urgences
• Dr Nadine Yamusah, médecine interne
14
L’InfoSites 91 | décembre 2014
A158 (CHVE – Centre hospitalier
Saint-Vincent–Sainte-Elisabeth)
En cas de patient à risques, la procédure prescrit
un ensemble de dispositions pratiques (ôter les
vêtements civils, fermer le service) et de mesures
d’information (dossier patient, famille). Elle prévoit
aussi d’identifier le patient à risques par l’ajout d’un
bracelet rose fluo en plus du bracelet d’identification.
Pourquoi rose fluo ? Parce que c’était la seule couleur
disponible qui ne se confonde pas avec les autres
déjà utilisées par l’hygiène hospitalière, résume Anne
Maréchal, coordinatrice qualité. Comme la législation
actuelle ne nous autorise pas à photographier le patient de manière préventive, la procédure se double
aussi d’une fiche d’identification/description du patient. En cas de disparition avérée, nous sommes
autorisés à récupérer la photo de la carte d’identité
dont une copie a été faite à l’admission.
• Dr Lydie Beauport, pédiatrie-néonatologie
• Dr Mirella Marcu, médecine interne
(service G)
• Dr Alice Muselle, psychiatrie de liaison
• Dr François Renier, médecine nucléaire
• Dr Maxime Seivert, gastroentérologie
• Dr Petros Syrios, gynécologie
La procédure prévoit aussi l’organisation des recherches dans l’hôpital et alentour, sans rien laisser
au hasard : la coordination des recherches et leur
échelonnement dans le temps, la liste des lieux à
vérifier, les autres services à alerter, l’information
aux autres acteurs concernés et à la famille, le retour
d’information, … le tout selon qu’on est en horaire de
jour ou de nuit, en semaine ou le week-end.
Vous changez de fonction ? Vous rejoignez une
autre clinique, maison de repos ou polyclinique du
groupe ? Communiquez vos informations par mail
à [email protected] Nous les publierons
dans un prochain numéro de l’InfoSites.
Si cette procédure fait l’objet d’une sensibilisation
spécifique auprès des unités de soins, un bracelet
rose fluo doit attirer l’attention de chacun d’entre
nous : proposer son aide au patient égaré, avertir
l’unité, alerter l’agent de gardiennage si l’on croise un
porteur de bracelet rose à l’extérieur de l’hôpital, …
La sécurité des patients constitue l’affaire de tous.
brèves
Espérance
Cette année encore, la clinique de l’Espérance
s’est mobilisée pour participer à l’opération Place
aux enfants qui avait lieu le 18 octobre. Place aux
enfants, ce sont des entreprises locales qui ouvrent
leurs portes aux enfants, le temps d’une journée
didactique.
Dans le cadre de son programme de visites scolaires,
l’Espérance organise très régulièrement des visites
du plateau pédiatrique et du service des urgences
au départ d’animations ludiques et didactiques pour
l’enseignement maternel et primaire. C’est dans ce
contexte déjà bien rodé que Marie Fafchamps, psychologue à la cellule humanisation des soins, l’équipe
de stagiaires, la bénévole et Pauline Belin, infirmière
pédiatrique au service des urgences, ont accueilli 27
enfants de 10 à 12 ans des communes de Saint-Nicolas
et de Verlaine, accompagnés de cinq personnes.
L’adolescence ainsi que le sport chez les enfants diabétiques
figuraient au programme des conférences réservées aux
adultes. Répartis en plusieurs groupes, les enfants ont découvert d’autres facettes de l’hôpital : explication de l’itinéraire en
salle d’opération et mise en situation où il s’agissait d’opérer
une poupée, de poser un plâtre ou de pratiquer un massage
cardiaque sur un mannequin… Ces ateliers ont été mis sur pied
avec l’aide des infirmières des services de pédiatrie. Un goûter
gourmand ponctuait cette après-midi chaleureuse.
Durant trois heures, les enfants ont découvert les
salles de plâtres, de sutures et de soins. Quatre ateliers interactifs leur ont permis d’élargir leurs connaissances de l’hôpital : pourquoi on y vient, quel parcours,
qui on y rencontre...
Déguisés en médecin, ils ont opéré une marionnette
chirurgicale, réalisé un plâtre et posé une perfusion sur
une poupée. Car connaître les soins, pour les enfants
qui le souhaitent, c’est déjà les dédramatiser. En fin de
visite, la société de transport médicalisé UMS a mis à
disposition une équipe et une ambulance pour le plus
grand intérêt et plaisir des enfants.
... et à Saint-Vincent
A Saint-Vincent, le bloc opératoire a accueilli des enfants
pour la deuxième fois. Ils étaient une vingtaine répartis en
trois groupes – un groupe de plus que l’an dernier. Encadrés par Margot Schiavaroli, les enfants âgés de 12 ans
se sont déguisés en chirurgien, revêtant tablier, masque,
bonnet et overshoes. Ils ont ensuite visité une salle d’opération où le moniteur de fréquence cardiaque et le matelas chauffant, notamment, les ont beaucoup amusés. Au
terme d’une journée à la fois instructive et divertissante,
les enfants sont repartis avec quelques souvenirs, dont
leur tenue et une grosse seringue.
Saint-Joseph/Saint-Vincent/Sainte-Elisabeth
Semaine de l’allaitement
A l’occasion de la semaine internationale de l’allaitement maternel (1-7 octobre), les maternités de SaintJoseph, Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth ont organisé
des ateliers sur différentes
thématiques : information
sur l’allaitement, massage
maman et bébé, portage
bébé, initiation à l’haptonomie (toucher affectif)...
A Heusy, il y a aussi eu
une exposition de
dessins
d’élèves
primaires représentant le nouveau-né.
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Place aux enfants
à l’Espérance...
Le 16 novembre, la convention diabète pédiatrique a organisé à
l’Espérance sa rencontre d’automne, réunissant les enfants suivis dans le service et leurs parents. Au programme : conférences
pour les parents et ateliers ludiques pour les enfants.
15
A l’Espérance, les enfants déguisés
en médecin ont opéré une
marionnette chirurgicale
Rencontre d’automne
de la convention diabète
pédiatrique
brèves
Saint-Vincent
| EL
Le service de néonatologie en vidéo
Le 17 novembre a eu lieu la journée mondiale de la
prématurité. A cette occasion, le CHC a diffusé une vidéo
de présentation du service de néonatologie de SaintVincent via ses différents canaux : intranet, site web, page
Facebook, page LinkedIn, compte Twitter. Cette vidéo
a suscité un énorme intérêt sur la toile. Pour ne prendre
que l’audience sur Facebook, plus de 78.000 personnes
atteintes, près de 3.400 « J’aime », commentaires (positifs à
99 %), au moment de boucler ce numéro de l’InfoSites, soit
3 semaines après la mise en ligne. La vidéo a été réalisée
par la société HSDI Video Production, basée à Louvainla-Neuve, avec laquelle notre service communication a
noué une collaboration. Le but ? Utiliser ce support, très
performant pour toucher les internautes, pour mettre en
avant nos compétences, notre excellence, nos atouts, notre
esprit CHC... Avis aux candidats ! Ils peuvent adresser leur
demande à Catherine Marissiaux, responsable du service
communication (04.224.80.99, catherine.marissiaux@chc.
be).
Sainte-Elisabeth
Journée soins de plaie
Clinique Saint-Joseph
| ML
Vendredi 21 novembre :
opération de prévention
dans le cadre de la journée
internationale de lutte contre
les escarres
Les escarres demeurent la plaie la plus commune
dans les établissements de santé. D’où la nécessité
de jouer la carte de la prévention. C’est ce qu’ont fait
les différentes cliniques du CHC (sauf Saint-Vincent,
moins concernée par cette problématique) le vendredi 21 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les escarres.
16
L’InfoSites 91 | décembre 2014
De 10h à 14h, dans le hall d’accueil des cliniques,
des infirmières référentes en soins de plaies étaient
présentes avec pour mots d’ordre l’information et la
prévention.
Au programme de la journée :
• dégustation de compléments nutritionnels, afin de
démentir le préjugé de mauvais goût de ces préparations
• exposition de matériel de prévention pour fauteuils
et lits (coussins, …), visant à empêcher l’apparition
d’escarres aux talons, bras, jambes, …
• conseils (bien s’hydrater, changer régulièrement de
position, …) via documentation et montage vidéo
avec mise en situation
Tous les patients du CHC ont également reçu une
information sur leur plateau repas de petit-déjeuner
le 21 novembre.
Le message de cette journée était : La prévention
contre les escarres, c’est l’affaire de tous : médecins,
soignants, patients et familles.
Grâce à cette prévention, on constate, au CHC, une
diminution du nombre d’escarres et de la gravité de
ces plaies. Une bonne raison pour persévérer !
Le 12 septembre, le centre relais soins de plaie de
Sainte-Elisabeth a organisé pour la deuxième fois
une journée d’information et de formation à destination des professionnels de la santé. Avec, au programme, des exposés sur les ulcères des membres,
le pied diabétique, les différents pansements et leur
emploi, ou encore les gestes d’urgence infirmiers.
Quelque 140 personnes ont participé à la journée,
principalement des infirmières à domicile et de maison de repos.
Hospitalisation :
d’abord prévenir les chutes
Les chutes de patients, encore trop nombreuses durant les
hospitalisations, entraînent des complications et allongent
la durée de séjour. Au service 3C de Saint-Joseph, l’équipe
a mis en place un système de prévention qui fonctionne.
Le projet avait été initié par Pierre Omazic, explique Cédric Collette, infirmier chef. On l’a poursuivi et les audits
montrent qu’on est dans la bonne voie. Concrètement, la
prévention des chutes cible prioritairement l’identification
des patients à risques de chute et le contrôle de 4 éléments
clefs pour ces patients : un lit positionné au plus bas, les
barres de protection remontées, la sonnette d’appel toujours à portée de main et le fait de maintenir un espace
dégagé autour du patient.
Trois audits ont été réalisés dans le service, en septembre
2013, avril et septembre 2014. Si l’identification des patients
à risques reste assez stable, les autres critères évalués par
l’audit sont encourageants. La prévention et l’application
des consignes de sécurité sont en augmentation. L’enregistrement des patients à risques au sein du DII évolue également, même si c’est moins rapide. L’avantage ici consiste
à encoder le niveau de risque pour les patients concernés
et d’appliquer les plans de soins pertinents quand ils sont
proposés par le DII. Les modalités de prévention sont régulièrement rappelées par un omnimail adressé à l’équipe.
| CM
é
onnel et confidentialit
Secret professi
Campagne
confidentialité
Avec la participation de près de 200 médecins
généralistes et hospitaliers et un programme
scientifique fort apprécié, la traditionnelle Journée
médicale des Cliniques Saint-Joseph a, cette année
encore, remporté un grand succès.
Le samedi 11 octobre, un plus avait été prévu au
programme de l’édition 2014. En effet, afin de
favoriser et de valoriser l’activité scientifique au sein
du CHC, le Conseil médical des Cliniques SaintJoseph et la Commission de contact avaient décidé
d’organiser une session de posters avec, à la clé, le
vote – réservé aux médecins généralistes – et une
récompense pour les 3 meilleurs posters.
17 posters ont été présentés durant le café d’accueil,
la pause-café et l’apéritif. Les résultats ont été
annoncés en début de repas.
Les trois gagnants, qui ont chacun reçu un colis vin,
sont :
1er prix : Dr Gauthier Namur, médecine nucléaire
Le diagnostic d’embolie pulmonaire par
SPECT/CT ventilation-perfusion
2e prix : Dr Serge Willems, chirurgie orthopédique
Conservation méniscale
3e prix : Dr Arnaud Marguglio, néonatologie
Prise en charge d’enfants de mères
toxicomanes ou sous médication
psychiatrique en néonatologie et à la
maternité : revue sur 5 ans
Durant le repas, une promenade dans le répertoire
de Boby Lapointe a été interprétée de main de maitre
par Géry Lippman au piano et Jean-Pierre Emond au
chant. Un vrai régal !
Aujourd’hui,
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Plus d’information lité sur intranet
l et confidentia
secret professionne
graphisme stereotype
L’affiche de décembre met en situation
un couple à la maison, échangeant sur
des données de facturation et… son
interprétation. Une occasion de rappeler que la confidentialité concerne non
seulement les informations médicales
mais aussi toute donnée personnelle.
Rappeler aussi que tous les intervenants du CHC sont tenus au secret professionnel, quel que soit leur métier.
Une Journée médicale
2014 réussie
-2014
campagne 2013
La dernière
affiche de la série
La campagne confidentialité 2013-2014 se termine. Elle sera évaluée prochainement sur intranet. Par avance, nous vous remercions de nous donner votre avis et vos suggestions.
| CM
Guide du nouveau / guide d’achats
A vos cartes !
La diffusion de la 6e édition du guide du nouveau – guide d’achats
aura lieu dans le courant du mois de janvier. Pour rappel, ce guide
comporte toutes les informations nécessaires aux membres
du CHC (nouveaux comme anciens), mais également un guide
d’achats. Comme la brochure d’accueil destinée aux patients
hospitalisés, ce guide est réalisé par l’intermédiaire d’une régie
publicitaire, et ne coûte rien au CHC.
Comme par le passé, votre nouvelle carte de membre du CHC
vous donne droit à 2 listes de commerçants offrant des réductions:
• la liste comprise dans la partie guide d’achats
• la liste des commerçants offrant de longue date des conditions
avantageuses ou des réductions aux membres du CHC,
disponible sur intranet (document > avantages offerts aux
membres CHC)
Ces deux listes vivent de manière autonome et parallèle et celle
d’intranet est régulièrement mise à jour. Intranet relaie aussi
certaines promotions temporaires.
NB : si vous avez perdu votre guide, une version pdf est disponible
sur intranet. Par contre, aucun remplacement de la carte n’est
prévu.
| M. Lebrun
| CM
Le rapport annuel est disponible
sur intranet et internet
CHC
Rapport annuel 2013
La vision du CHC
Offrir à la communauté de la province de Liège une prise en
charge intégrale à travers une gamme de services spécialisés,
élargie et de haute qualité, en accord avec les autres acteurs
du système de santé.
CHC
Centre hospitalier chrétien asbl
Siège social
Rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège
N° d’entreprise : 416805238
Editeur responsable :
Alain Javaux, directeur général
Conçu comme une véritable vitrine de votre pratique à tous,
le rapport annuel est avant toute chose un document de
référence de l’activité de l’année écoulée, mais également
un bel outil de promotion du CHC. Edité à 1800 exemplaires,
il est diffusé aux partenaires de l’hôpital ainsi qu’aux décideurs économiques et politiques.
| CM
L’InfoSites 91 | décembre 2014
pour faire savoir votre savoir-faire, n’hésitez pas à nous contacter.
17
Dès la fin d’année, le service communication met en chantier le rapport annuel 2014. Cette nouvelle édition gardera
la même structure que précédemment, moyennant mise
à jour de toute la partie chiffrée par la direction des ressources humaines, la direction financière et le contrôle de
gestion. Pour le reste, toute réalisation de cette année peut
figurer en bonne place dans le rapport annuel en illustration
des axes stratégiques: application d’une nouvelle technique,
développement d’un nouveau projet, évaluation d’une mission, … Le service communication est à votre disposition
CHC | Rapport annuel 2013
Rapport annuel Celui du CHC, mais surtout le vôtre
brèves
Sainte-Elisabeth
| EL
2 étoiles de plus
au label «Vélo-actif »
Saint-Joseph
Exposition
sur le nouveau projet
de quartier Sainte-Marguerite
L’équipe mobilité et le directeur,
Claudio Abiuso, de SainteElisabeth ont reçu la visite
de l’échevin de la mobilité de
Verviers, Benoît Pitance, lors de
leur journée du 24 septembre
Saint-Joseph accueille jusqu’au 31 janvier une exposition de la Ville
de Liège sur le devenir du quartier Sainte-Marguerite. Installée
au -1 (polyclinique), l’exposition a été inaugurée le 7 novembre en
présence de Maggy Yerna, échevine du développement territorial, et
d’Alain Javaux, directeur général du CHC (photo).
A travers cette exposition, le CHC et la Ville de Liège s’associent
pour informer les habitants de Sainte-Marguerite, ainsi que les
Liégeois intéressés par l’avenir de leur ville, sur les grands enjeux
et les grandes lignes du redéploiement du quartier à l’horizon 2030.
L’exposition est composée de :
• 6 panneaux et 7 posters de la Ville présentant le nouveau projet de
quartier et une partie des 20 projets préconisés
• 2 posters du CHC sur la clinique du MontLégia et la reconversion
future de Saint-Joseph, de l’Espérance et de Saint-Vincent
A noter que le projet de quartier a donné lieu à un RUE (rapport
urbanistique et environnemental) qui fera l’objet d’une enquête
publique de fin décembre à fin janvier.
Pôle hôtelier
Semaine de
la poire...
18
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Du 13 au 19 octobre, le pôle hôtelier a organisé
une semaine de la poire, par solidarité avec
nos producteurs de fruits durement frappés
par l’embargo russe sur les produits agricoles
européens. La poire était proposée dans nos
sandwicheries et restaurants self-service, comme
fruit du jour, accompagnement ou dessert (dont
la traditionnelle « cûte peûre », recette de poire
cuite au sirop de Liège). En tout, plus de 700 kg
de poires ont été écoulés durant la semaine.
... et concours Halloween
Dans la foulée, le pôle hôtelier a remplacé la
poire par la citrouille en organisant un concours
du 27 au 31 octobre à l’occasion de la fête
d’Halloween. Pour gagner une boîte surprise, les
clients achetant le plat du jour ou le sandwich
« suggestion de la semaine » devaient deviner le
poids d’une citrouille exposée.
Le 24 septembre, Sainte-Elisabeth a organisé sa
désormais traditionnelle journée de la mobilité.
Son but ? Encourager les membres du personnel
à la pratique du vélo et du covoiturage. L’équipe
« mobilité » de la clinique avait concocté un
programme copieux : stand d’info, formation
théorique et pratique à l’utilisation d’un vélo à
assistance électrique donnée par l’ASBL Pro Vélo,
accompagnement de la démarche de covoiturage
assuré par Carpoolplaza, réalisation d’itinéraires
vélo avec l’aide d’une représentante de l’opération
«Tous vélo-actifs ».
Lors de cette journée, l’équipe a pu montrer avec
fierté son nouveau label « Vélo-actif » symbolisant
l’engagement de Sainte-Elisabeth dans l’opération
wallonne «Tous vélo-actifs » qui, pour rappel,
encourage les déplacements domicile-travail
à vélo. Le 19 septembre, la clinique a décroché
2 nouvelles étoiles (passant de 1 à 3) à la fête
du vélo annuelle de la Wallonie. Une très belle
progression !
Sainte-Elisabeth vise à présent une 4e étoile (sur
un maximum de 5) à la rentrée 2015.
Participation du CHC
au marathon relais
L’équipe de Notre-Dame Hermalle
« Acerta Brussels Ekiden »
Avec 1600 équipes de six coureurs, l’« Acerta
Brussels Ekiden » est le plus grand marathon relais au monde. Les six membres de chaque équipe
doivent parcourir successivement 5, 10, 5, 10, 5 et
7,195 km afin de boucler la distance de 42,195 km
sur la piste mythique du stade Roi Baudouin.
Le 18 octobre, les 1600 équipes ont pris le départ à 13h. Parmi elles, deux équipes du CHC.
Delphine Delcourt, Véronique Michel, Christelle
Maag, Benoit Vaesen, Virginie Gasc et Michel Tecqmenne représentaient le service de revalidation
de la clinique Notre-Dame Hermalle pour la 4e année consécutive. Ils se sont relayés pour boucler
ce marathon en 3h42, figurant ainsi à la 484e place
du classement.
Félicitations également à l’équipe de physiothérapie de la clinique de l’Espérance pour sa première
participation. Sarah Borlon, Maureen Creyns, Cécile Dargent, Séverine Maag, Gaëtane Pirard et le
Dr Michaël Lognard ont relevé ce défi en 4h20.
L’équipe de l’Espérance
| ML
Nouvelle réunion
entre le CHC
et les maisons de
repos et de soins
Le 4 novembre, Notre-Dame Hermalle a accueilli
une nouvelle réunion entre le CHC et les maisons
de repos et de soins (MRS) avec lesquelles notre
groupe est lié par une convention. Ce rendez-vous a
lieu deux fois par an. Les maisons de repos conventionnées ont l’obligation légale d’y participer pour
leur reconnaissance comme MRS par la Wallonie.
Près d’une centaine de personnes étaient présentes,
représentant 43 MRS dont 7 résidences de notre
Réseau senior (Saint-Charles, La Vierge des Pauvres,
Notre-Dame de Lourdes, Résidence d’Heusy, Carrefour Saint-Antoine, Les Peupliers et Saint-Joseph).
Nos services concernés par la personne âgée (gériatrie, soins palliatifs, service social...) étaient également représentés. Les participants ont suivi une
conférence donnée par Nathalie Dehard, formatrice
à l’ASBL Le bien veillir, sur le thème : Comment l’institution et nos pratiques influencent la sexualité des
seniors en maison de repos.
Pastorale
| Francine Bon
La rencontre
Tenons-nous en silence. Allons à la rencontre du Christ, des
autres. Créons le vide. Cherchons au fond de nous les espaces
de vide, les espaces de silence…
Mettons-nous à l’écoute de sa Parole. A l’écoute de la parole de
ceux qui nous entourent. Entendons cette Parole qui transforme.
Accueillons-la pour l’aujourd’hui de nos vies.
Lâchons prise…
La puissance du regard… Voyons, regardons ceux qui nous
entourent. Le langage du regard… Il n’est pas nécessaire de
parler pour s’entendre, se comprendre…
Laissons le Seigneur habiter et vivre avec nous les émotions qui
nous traversent chaque jour. Ne craignons pas notre vulnérabilité, Dieu vient l’habiter avec nous. Restons vrais. Restons
« nous »…
Posons-nous la question de savoir « comment pouvons-nous
être lumière ? » pour les autres aujourd’hui. Voyons Jésus à la
lumière de l’Evangile dans chacune des personnes que nous
rencontrons.
Quel programme ! Tentons-le.
L’InfoSites 91 | décembre 2014
| EL
19
Notre-Dame Hermalle
services
Saint-Vincent – Saint-Joseph | Propos recueillis par C. Marissiaux
Deux maternités
en une
Souvent discuté, le principe du regroupement des maternités de St-Vincent et St-Joseph est désormais
acquis. La décision est tombée mi-décembre. Elle était inscrite dans la logique des choses depuis la
création du CHC en 2001 et apparaît aujourd’hui comme une étape préliminaire avant le déménagement
vers la clinique du MontLégia. Ce transfert n’est pas encore planifié, seul le principe est aujourd’hui
acquis. Il va être mis en œuvre dans le courant 2015, selon un planning encore à mettre sur pied en
concertation avec le corps médical. Un plan d’accompagnement des équipes se met aussi en place à
l’heure d’écrire ces lignes.
S
20
L’InfoSites 91 | décembre 2014
i la décision est toute récente, elle se prépare
depuis un an, notamment par le biais d’une gestion commune et d’une uniformisation des pratiques. Depuis début 2014, les maternités des
deux sites dépendent d’un même management transversal en la personne d’Isabelle Thys, DDI à St-Vincent.
Ce changement s’ajoute à d’autres côté St-Joseph : nouveau médecin référent, Dr Pino Cusumano, depuis début
2014 ; nouvelle infirmière chef, Khadija Taouira, depuis
mars 2014. Mon arrivée à la maternité de St-Joseph a été
facilitée par plusieurs éléments, explique Isabelle Thys.
J’y ai travaillé comme sage-femme antérieurement, j’ai
donc pu expliquer l’optique du rapprochement autant
comme gestionnaire que comme ancienne collègue. Par
ailleurs, ma bonne entente avec Frédéric Carrier et Pino
Cusumano a aussi fluidifié les choses.
L’homogénéisation des pratiques a démarré par plusieurs actions. Plusieurs projets comme l’e-learning et
la consultation en lactation ont été développés dans le
cadre de groupes de travail communs, tout comme l’uniformisation des séances d’informations prénatales, un
groupe de travail chapeauté par Khadija Taouira. Isabelle
Thys poursuit : Dès le départ, j’avais vraiment à cœur
de redynamiser l’équipe de St-Joseph qui a pu se sentir ballottée et de la faire participer aux différents projets. Je me suis engagée à plus de transparence et plus
de liens. A ce titre, le plus beau des projets que nous
avons mené et menons toujours, ce sont des échanges
de sages-femmes entre les deux maternités. Ces permutations permettent de faciliter l’uniformisation des
pratiques et surtout d’apprendre à se connaître avant
le regroupement. J’ai demandé aux infirmières chefs
un engagement personnel mais aussi de l’équipe au
complet pour accueillir les sages-femmes qui feront la
démarche. De mon côté, je me suis engagée à entendre
les souhaits et donner suite aux éventuels problèmes
spécifiques. L’idée, c’était de donner envie de revenir, et
c’est réussi puisque les premières à avoir joué le jeu ont
été d’accord de venir en renfort sur l’autre site pendant
l’été. Ces échanges ont débuté en juin sur base volontaire. Le démarrage de ces échanges s’est bien passé.
Pour preuve, ce sont celles qui l’ont fait qui en parlent
le mieux. Maintenant que le principe du transfert est acquis, je vais encourager encore plus la démarche, parce
qu’elle permettra aux équipes de mieux se connaître
avant le regroupement. Elle aidera aussi les infirmières
et les sages-femmes de St-Joseph à découvrir leurs futures
unités, complète Isabelle Thys.
Notre priorité, alors que la décision vient de tomber, est
d’accompagner l’équipe de St-Joseph sans oublier également les équipes accueillantes de St-Vincent. Certaines
personnes pensaient que le regroupement correspondrait
avec le déménagement vers la clinique du MontLégia, c’est
donc une surprise. Même si c’était annoncé, c’est un changement à préparer, un certain deuil à vivre. A ce stade, rien
n’est planifié et le corps médical doit lui aussi s’organiser,
par exemple sur la question des gardes. Au-delà des questions pratiques à régler, nous consacrerons le maximum
de notre temps à préparer le transfert pour qu’il se fasse
au mieux, en respect des choix individuels des infirmières
et des sages-femmes, et ce en collaboration avec les ressources humaines.
Deux maternités :
différences et ressemblances
A St-Vincent, l’importance de l’activité de la maternité
a amené à une organisation segmentée entre plusieurs
services et donc plusieurs équipes spécialisées : bloc
accouchement, unités de soins post-partum, MIC,
néonatologie. A St-Joseph, les différents secteurs sont
intégrés, l’environnement unique, l’équipe polyvalente.
Si le matériel est identique (set, tables…), les horaires
des pauses sont légèrement différents. L’organisation
des soins varie parfois d’un site à l’autre.
Outre les différences d’organisation, j’ai bien conscience
que la différence la plus importante, c’est le nombre de
membres du personnel d’un côté et de l’autre, reconnait
Isabelle Thys. Il ne faudrait pas que les équipes aient
le sentiment que la majorité l’emporte et que le
changement doit se faire dans un seul sens. Comme
tout enfant, notre future maternité « deux en un » aura
deux parents. Nous allons garder le meilleur de chaque
site dans l’uniformisation progressive de nos pratiques,
même si on sait déjà qu’à terme, on ne remettra pas en
cause l’organisation segmentée de St-Vincent. Il y a des
richesses des deux côtés, on a tous à y gagner !
| Propos recueillis par C. Marissiaux
Echanges de sages-femmes
Elles témoignent
Au moment de recueillir ces témoignages, la décision d’un
prochain regroupement n’était pas encore tombée. Autant
Marine que Justine ont souligné l’intérêt d’apprendre à se
connaître. Leur témoignage sur la façon dont elles ont vécu
l’échange devrait convaincre les équipes de multiplier les
échanges avant le regroupement.
Marine Rossius
J’ai directement été volontaire : je connaissais l’équipe et
j’étais contente de la retrouver. J’ai travaillé 3 jours en juin
à St-Joseph, j’y suis retournée pour deux dépannages en
juillet et août. C’est une expérience très positive parce que
j’ai pu aller au bloc accouchement (NDLR : au moment de
l’échange, elle travaillait en post-partum). J’ai reçu un super
accueil et on m’a bien accompagnée le premier jour (pour
le contenu des armoires, l’organisation du travail). C’est
vraiment enrichissant et cela permet de changer un peu le
quotidien.
Si je devais convaincre mes collègues de St-Vincent d’aller à
St-Joseph, je soulignerais la polyvalence. On voit beaucoup
de choses différentes : aide pour la péridurale, accouchement, soins au bébé… On suit la maman de son entrée à
la fin de son séjour. L’équipe est très solidaire. Dans le sens
inverse, comme argument pro St-Vincent, j’avancerais un
gain d’expérience lié au taux d’activité et une organisation
plus multidisciplinaire.
Justine Julien
Attachée à St-Joseph, elle a travaillé
à St-Vincent
Sage-femme depuis 3 ans, Justine travaille depuis 3 ans à St-Joseph. Elle a remplacé Marine
(avec qui elle a fait ses études) en unité post-partum.
J’étais volontaire, comme plus de la moitié de l’équipe de
St-Joseph, parce que je sais qu’on devra changer, tôt ou
tard. J’ai été très très bien accueillie. Le petit stress du
premier jour, parce qu’on arrive en terrain inconnu, est vite
dépassé et je recommencerais volontiers. Si l’organisation
est différente, le travail de sage-femme est identique. J’ai
retenu différentes choses de cette expérience, comme les
soins de cordon ou la manière de remplir le dossier du bébé.
On a pu en discuter en équipe, c’est un feedback positif.
Si je devais convaincre mes collègues de St-Joseph d’aller à
St-Vincent, je dirais que le travail n’y est pas plus stressant,
que l’ambiance est bonne. Dans le sens inverse, je pense
que venir à St-Joseph peut aussi constituer une expérience
intéressante : l’activité n’est pas segmentée, donc on est
directement dans le bain. Il y a du boulot et l’opportunité de
faire beaucoup de choses différentes.
IC arc-en-ciel :
bilan à un an
satisfaisant
Après un an d’IC arc-en-ciel, la maternité tire un
premier bilan instructif et satisfaisant de la démarche mise en place : ce gros investissement
de l’équipe, notamment en formation Omnipro,
permet désormais au bloc accouchement de disposer informatiquement de l’anamnèse, avec bien
sûr un gain en termes de qualité et de sécurité
pour la future maman.
Quelques chiffres d’activités de cette première
année :
• 97,3 % des parturientes sont passées par la
2e rencontre arc-en-ciel, 25,3 % ont en plus
participé à la première rencontre arc-en-ciel
• 99,2 % des anamnèses sont réalisées dans
Omnipro
• 73 % des patientes sont envoyées par les
gynécologues, également bien engagés
• 7,6 % des mamans ont suivi le trajet complet
(2 rencontres arc-en-ciel et 3 séances
d’informations prénatales), ce qui constitue un
bon début
• l’échantillon de 602 naissances compte 45 %
de mamans primipares et 55 % de multipares
(= répartition habituelle sur le site).
Au vu de ces chiffres, l’objectif de qualité, sécurité patient et continuité des soins est donc bien
atteint, analyse Marie Stevens, coordinatrice IC.
Il faut saluer l’engagement des gynécologues et
des pédiatres. L’équipe infirmière s’est vraiment
investie dans l’outil informatique et veut aller plus
loin. Pour preuve, la consultation sage-femme
post-partum mise en place récemment, en complément de l’IC arc-en-ciel. Un nouveau bilan dans
un an devrait pouvoir montrer des chiffres plus
encourageants encore.
| CM
L’InfoSites 91 | décembre 2014
Sage-femme depuis 3 ans, Marine a travaillé 10
mois à St-Joseph avant de passer à St-Vincent en
juin 2012.
Sainte-Elisabeth – maternité
21
Attachée à St-Vincent, elle a travaillé
à St-Joseph
services
| ML
Clinique Saint-Joseph
Participation à un
congrès international
Décès :
qui fait quoi ?
France Marquet et Rose Porcu, infirmières en éducation du patient à la
clinique de l’Espérance, ont eu l’opportunité, au mois de juin, de représenter
le CHC au 5e congrès international de la SETE (société d’éducation
thérapeutique européenne), à Paris. Elles y ont présenté les résultats d’une
étude menée dans le cadre de leur mémoire pour l’obtention du grade
de master en santé publique à l’UCL : Comprendre le vécu de la femme
enceinte développant un diabète gestationnel, lequel affecte 3 à 6 % des
femmes enceintes.
La thématique de ce congrès était la diversité de l’éducation thérapeutique
(ETP) et son accessibilité. La recherche sur l’ETP est de nature multi- et
interdisciplinaire. Elle repose sur des méthodes d’investigation et d’analyse
de disciplines issues de différents horizons scientifiques : sciences
cliniques, santé publique, sciences humaines et sociales.
En se positionnant aux frontières de plusieurs champs du savoir, en mobilisant
des disciplines qui n’ont pas forcément l’habitude de travailler ensemble,
l’éducation thérapeutique se révèle un espace de recherche et de réflexion
riche et systémique. L’éducation thérapeutique est un travail d’équipe, elle
dépasse les frontières professionnelles et institutionnelles. Elle est mise en
œuvre à l’hôpital, dans tous les lieux de soins, au plus près des patients.
La SETE, première société européenne en éducation
thérapeutique pour les maladies chroniques, a été créée en
2002. Elle a pour but de tisser des liens entre les soignants de
maladies chroniques différentes. Elle diffuse toutes les nouvelles
pratiques et valorise la recherche interdisciplinaire en éducation
thérapeutique.
Notre-Dame Waremme
Afin de remédier à certains dysfonctionnements, une procédure de prise
en charge des décès vient d’être
validée pour la clinique Saint-Joseph.
Elle est le fruit d’un groupe de travail
constitué il y a environ un an.
Des procédures relatives à l’humanisation de la mort existaient déjà,
explique Frédéric Carrier, directeur de la clinique Saint-Joseph et
membre du groupe de travail. Mais
il est apparu nécessaire d’établir un
document récapitulatif, une sorte de
« qui fait quoi » en cas de décès. Ce
document comporte également une
carte des ressources (service social,
service pastoral, psychologues,…)
qui peuvent être sollicitées tout au
long du parcours du patient et de sa
famille.
Cette procédure est aujourd’hui validée et utilisée par toute personne
concernée à la clinique Saint-Joseph.
Elle est bien sûr transposable aux
autres cliniques du CHC, en fonction
de leur mode de fonctionnement
propre, conclut Frédéric Carrier. Ce
document est consultable sur intranet (documents > fin de vie – décès
– deuil > Clinique St-Joseph – procédure décès).
| ML
| Marianne Lebrun
Réorganisation du travail
en polyclinique
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L’InfoSites 91 | décembre 2014
Depuis le 1er septembre, le 9441 est le numéro unique
de prise de rendez-vous à la polyclinique de Notre-Dame
Waremme. Cela ne concerne toutefois pas l’imagerie
médicale, la kinésithérapie et la dentisterie, qui ont leur
propre secrétariat.
Des analyses relatives à la charge de travail en polyclinique
ont été menées au cours du printemps et de l’été 2014,
explique Oriana Zoppi, responsable de la polyclinique. Elles
ont abouti à la conclusion attendue : nous n’arrivions plus à
satisfaire à 100 % le patient, que ce soit par téléphone ou au
guichet… Afin d’améliorer le service au patient, une nouvelle
centrale téléphonique a été mise en place. Entièrement
informatisée, elle nous permet d’avoir des analyses rapides
concernant les flux et de pouvoir apporter des changements
tout aussi rapides.
Cette évolution remporte la satisfaction générale
du personnel et des médecins, d’autant que les
lignes internes ont été définies comme prioritaires.
Le confort de travail a également été augmenté,
précise Oriana Zoppi. D’une part, avec le port du
casque téléphonique, l’opératrice peut s’isoler
du bruit. D’autre part, cette nouvelle centrale
téléphonique offre la possibilité d’opter pour des
sonneries douces et modulables, remplaçant nos
anciennes sonneries stridentes et stressantes.
Les différents niveaux de bruit diminuent et
l’ambiance de travail est donc plus sereine. Je
tiens ici à remercier la direction qui s’est montrée
sensible aux conditions de travail de mon équipe,
conclut-elle.
Cardiologie
| C. Marissiaux
Le retour du B2
C’est une nouvelle que le CHC attendait depuis 15 ans. Elle est arrivée début
octobre : le CHC pourra désormais redéployer une activité de cardiologie
interventionnelle (communément appelée B2) et prendre en charge les patients
atteints de pathologies cardiaques aigües qui nécessitent ce type d’approche.
C
e 8 octobre dernier, le Ministre-Président
de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy
Demotte, et le Ministre de la santé de la Région Wallonne, Maxime Prévot, ont octroyé
au CHC un agrément pour développer la cardiologie
interventionnelle (le B2). Cette signature constitue un
aboutissement après 15 années de combats ponctués de recours divers au Conseil d’Etat, de pétitions
et d’innombrables réunions avec les décideurs de la
santé publique, se réjouit Alain Javaux, directeur général. Cette excellente nouvelle va renforcer le positionnement du CHC dans le paysage de la cardiologie
liégeoise et on ne peut que s’en réjouir à l’aube de
l’ouverture de la clinique du MontLégia où cette activité sera transférée à terme.
Il faut souligner la démarche volontariste du CHC
et de ses acteurs qui n’ont jamais baissé les bras,
même si le retour du B2 a pris du temps. Fin des années 90, suite à la réforme des soins de santé en cardiologie, seuls les hôpitaux agréés pour la chirurgie
cardiaque (B3) peuvent désormais pratiquer la cardiologie interventionnelle (B2). Alors que son équipe
de cardiologie maîtrise parfaitement la technique, la
clinique St-Joseph doit alors « se contenter » du B1
(la réalisation des coronarographies diagnostiques) et
transférer toute l’activité interventionnelle vers l’hôpital universitaire, seul habilité pour les B2 et B3. S’en
suit un feuilleton mouvementé qu’un numéro entier
d’InfoSites ne suffirait pas à raconter : avis d’experts,
pétitions, les débats sont intenses, les hôpitaux dans
Désormais, la cardiologie interventionnelle va
pouvoir être réalisée au sein même du CHC, dans
une salle du bloc interventionnel du 5e étage de la
clinique Saint-Joseph. L’activité, qui pourra démarrer début 2015 dans la salle d’angiographie actuelle,
ira crescendo après l’ouverture d’une seconde salle
spécialement dédicacée, laquelle nécessite un délai
lié à l’acquisition d’équipement et aux procédures de
marchés publics. Encore un peu de patience, donc…
Renouer avec cette activité va se faire progressivement : l’équipe doit se mettre en place et rôder l’itinéraire de soins. Elle doit aussi disposer de la seconde
salle avant de pouvoir assurer pleinement la garde et
les urgences, précise le Dr Marcelle.
participer pour la 7e année consécutive, au profit de
Pawa. Comme chaque année, vous aurez la possibilité de
courir la distance de 5 km, 9,1 km, le semi-marathon ou le
marathon, sans oublier les 2 courses pour enfants (300 m
et 1000 m).
Le dimanche 3 mai, place aux « 15 km de Liège
Métropole ». Que les moins hardis se rassurent, il existe
aussi un parcours de 7 km ! Afin de promouvoir les
entreprises participantes, les organisateurs de ce jogging
ont prévu un classement par équipes. Ainsi, afin d’accroitre
ses chances, le CHC peut constituer des petits groupes de 5
coureurs afin d’apparaitre plusieurs fois dans le classement
inter-équipes.
Bonne nouvelle ! Que vous participiez le 3 mai, le 10 mai ou
aux deux courses, votre inscription est gratuite. Aussi pour
votre conjoint et votre/vos enfant(s).
Le dimanche 10 mai, c’est le Maasmarathon de la
Basse-Meuse (Visé). Le CHC est partenaire de l’événement
pour la 3e année consécutive, et on vous propose d’y
Alors, rendez-vous vite sur intranet pour vous inscrire !
Vous courrez avec un tee-shirt aux couleurs du CHC qui
vous sera également offert (sauf pour les courses 300 m
et 1000 m). Bien sûr, si vous participez aux deux joggings,
vous recevrez un seul tee-shirt.
Renseignements : [email protected], 04.224.85.62
L’InfoSites 91 | décembre 2014
En 2015, le CHC vous propose de porter ses couleurs non
pas une fois, mais bien deux fois ! Avis aux amateurs,
sportifs avertis ou non !
Aujourd’hui, la reconnaissance du B2 pour le CHC
s’appuie avant tout sur l’expertise de ces cardiologues qui, depuis des années, ont continué à pratiquer ce type d’intervention et sur la collaboration
constructive du CHC avec les autorités et les cardiologues du CHU.
23
Agenda spécial joggeurs
le même cas que le nôtre nombreux. Entretemps, et
heureusement, le CHC a pu trouver un accord avec
le CHU : les patients du CHC sont transférés vers le
Sart-Tilman et pris en charge par l’équipe de cardiologie du CHC au sein même de l’hôpital universitaire,
se souvient le Dr Philippe Marcelle, chef de service
de cardiologie. C’est grâce à cet accord que nos cardiologues ont pu garder leur expertise, et assurer la
continuité des soins auprès de nos patients.
services
| Catherine Marissiaux
Takeoff, un nouveau cap
pour les quartiers opératoires
L
ancé le 24 octobre dernier, Takeoff (décollage
en français) désigne le plan stratégique multifacettes des quartiers opératoires. Au menu :
redéfinition des mission et valeurs, processus
de certification, formation… Un défi de taille, mais
qu’on doit pouvoir atteindre, selon le Dr Jacques Van
Erck, médecin responsable des quartiers opératoires.
ne se fera pas en quelques mois, mais la démarche
est d’autant plus enthousiasmante qu’elle s’appuie
sur l’impulsion des jeunes médecins,
souligne Olivier Oger, gestionnaire des
quartiers opératoires. C’est d’autant plus
intéressant qu’aujourd’hui, le système
d’agrément de la Région wallonne est
remis en question. Son évolution se fera très certainement selon le modèle de l’accréditation, résume Alain
Javaux. Autant anticiper !
24
L’InfoSites 91 | décembre 2014
La qualité et la sécurité patient constituent des
valeurs fondamentales à l’hôpital, a fortiori au bloc
opératoire, souvent considéré comme le cœur de
l’hôpital. Takeoff est né de la volonté de la direction
Pratiquement, le
des quartiers opératoires, du GT
qualité efficience, en collabora- La mission : la prise
tion avec le comité qualité et… la en charge optimale et
direction générale qui soutient et multidisciplinaire du patient
encourage la démarche. La quaau sein des quartiers
lité, c’est une affaire d’équipe,
c’est une chaine dont la solidité opératoires
dépend de la solidarité de tous,
résume Alain Javaux, directeur Les valeurs : excellence,
général.
bloc opératoire va travailler avec
un organisme mondialement reconnu, Accréditation Canada International. La démarche de certification sera soutenue par un
programme de formations, réalisé avec Report’in, une société
qui adapte au monde hospitalier
les mesures de gestion des
risques tirées de l’aéronautique.
Le CHC sera le premier hôpital
respect, esprit d’équipe,
à collaborer avec cette équipe
issue de l’aviation civile. Au proDéjà très engagé côté qualité sécurité, épanouissement
gramme des formations : retraet sécurité patient (rappelons divers projets : éradication du latex, analyses incidents- vailler la check list et son application, conscientiser
accidents, gestion Opera, check list…), le bloc opé- les équipes (infirmières, chirurgiens, anesthésistes)
ratoire a redéfini sa mission et les cinq valeurs qui la à l’interdépendance, d’abord sur des simulateurs de
sous-tendent lors d’une journée au vert. La volonté vol, puis en simulant des situations de crise au bloc
d’aller plus loin, de formaliser et capitaliser dans opératoire. Au-delà du savoir et du savoir-faire, la forles démarches qualités déjà entamées, a amené le mation travaillera sur le savoir-être. Car la gestion des
groupe de travail à envisager la certification, en com- risques, c’est aussi la gestion des facteurs humains.
mençant par le bloc opératoire de St-Joseph comme
site pilote. La contagion positive permettra de contaN’hésitez pas à regarder le film de présentation des
valeurs et mission, sur intranet : documents > bloc
miner les autres blocs opératoires, puis l’ensemble de
opératoire > takeoff
l’hôpital. Cette démarche exigeante va nous confronter aux référentiels internationaux. La certification
Plutôt que de jeter votre InfoSites,
déposez-le dans une salle d’attente, cela
intéressera sans doute les patients d’en
savoir plus sur le CHC. Merci.

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