Annexe 1
Transcription
Annexe 1
DEMANDE DE NÉGOCIATIONS SÉRIEUSES AVEC L'OMC À L'ÉCHELLE MONDIALE Des organismes du secteur de l'agriculture et de l'industrie alimentaire de partout dans le monde demandent une libéralisation du commerce Nous sommes des organismes qui soutiennent une libéralisation du commerce dans le domaine de l'agriculture. Étant donné que la date limite pour les modalités finales des négociations sur l'agriculture au niveau de l'OMC est passée et qu'aucune décision n'a été prise, nous avons décidé de demander en commun aux pays membres de l'OMC et à leurs négociateurs d'entamer des discussions dynamiques sur la libéralisation de l'agriculture et des marchés alimentaires à l'échelle mondiale. Ceci, dans le cadre de la ronde actuelle des négociations sur l'agriculture de l'OMC. Le commerce des produits agricoles représente 9 % du commerce mondial et se classe devant l'exploitation minière, les produits automobiles, les produits chimiques, les textiles et le vêtement ainsi que le fer et l'acier. Pour de nombreux pays de par le monde, le commerce est nécessaire pour assurer l'accès aux marchés internationaux et pour obtenir les importations qui serviront dans la fabrication de produits à valeur ajoutée. Et pourtant, le commerce international des produits agricoles et alimentaires subit une forte distorsion en raison de tarifs et d'obstacles non tarifaires ainsi qu'à cause de subventions régionales et aux exportations qui viennent modifier ce commerce. Les tarifs exigés pour les produits agricoles et alimentaires dans le monde sont en moyenne supérieurs à 60 % et les pays en développement dépensent plus de 318 milliards de dollars américains par année pour subventionner leur agriculture. Ceci se traduit par des baisses marquées des revenus pour les producteurs d'aliments qui doivent suivre les prix mondiaux et sur la capacité des pays en développement de profiter de leur participation dans les marchés internationaux. Notre avenir en tant qu'organismes du secteur agricole et alimentaire dans les pays qui font du commerce dépend de l'OMC. Nous demandons à tous les pays membres de l'OMC et à leurs négociateurs d'entamer des négociations sérieuses afin d'obtenir un environnement commercial sans distorsions et autres pratiques inéquitables. Nous demandons tous d'une même voix une augmentation de l'accès aux marchés, une réduction des barrières tarifaires et non tarifaires et la fin des subventions qui viennent entraver le commerce, et ce, de façon significative. Plus précisément nous demandons ce qui suit aux négociateurs : 1. Effectuer des coupures significatives et d'envergure à tous les tarifs, à l'aide d'une approche tenant compte des tarifs maximums et des hausses de tarif pour les produits transformés; et éliminer tous les taux de droit applicable dans la limite du contingent. 2. Augmenter de manière substantielle et marquée l'accès minimum aux marchés. Ces niveaux doivent être déterminés en fonction de produits ou de tarifs particuliers afin d'enrayer la pratique discriminatoire du regroupement de l'accès aux marchés. 3. Éliminer les subventions à l'exportation pendant la période de mise en œuvre, avec une baisse significative des niveaux prévus la première année. 4. Éliminer le soutien domestique problématique dans les catégories « orange » et « bleu ». 5. Établir des règles pour s'assurer que les programmes faisant partie de la catégorie « verte » du soutien interne ne causent pas de distorsions ou n'en causent que très peu. 6. Prévoir des dispositions spéciales et différentielles pour aider les pays en développement à participer pleinement aux marchés internationaux. Il faudra mettre en place des critères précis pour que les pays ayant besoin d'une aide quelconque aient accès à des mesures tangibles. Les avantages de la libéralisation sont connus par les organismes de recherche et les chercheurs universitaires de partout dans le monde. Le besoin de la libéralisation - une réduction substantielle et progressive du soutien et de la protection résultant d'une réforme fondamentale – était citée comme objectif à long terme de l'Article 20 des accords de l'Uruguay Round sur l'agriculture. Par le biais de cette déclaration, des associations de l'industrie du monde entier demandent aux gouvernements de négocier sérieusement et activement pour en arriver à ces résultats. Ce rapport est soutenu par: Agricore United (Canada) Canadian Sugar Institute Global Sugar Alliance ** Canada Beef Export Federation Grain Growers of Canada Canadian Agri-Food Trade Alliance Cargill Limited Meat Export Federation (United States) Canadian Cattlemen’s Association Dairy Farmers of New Zealand Malting Industry Association of Canada Canadian Meat Council Federated Farmers of New Zealand Meat & Livestock Australia Food and Consumer Products Manufacturers of Canada Meat New Zealand Canadian Oilseed Processors Association Canadian Restaurant and Food Services Association Food Processors of Canada National Corn Growers Association (United States) Global Dairy Alliance* Canadian Seed Trade Association National Farmers Federation (Australia) National Pork Producers Council (United States) Ontario Soybean Growers (Canada) New Zealand Grains Council Western Barley Growers (Canada) * Pays Membres D'Alliance Globale De Laiterie: Argentina Australia Brazil Chile New Zealand Uruguay ** Membres de l'alliance globale de sucre Australia - Canegrowers, Australian Sugar Milling Council, Queensland Sugar, Australian Cane Farmer's Association Brazil - UNICA, Crystalsev, Cosan, Copersucar Canada - Canadian Sugar Institute, Canadian Sugar Beet Producers Chile - Empresas Iansa S.A. Colombia - Asocana Guatemala - AICA Honduras - APAH India - Indian Sugar Millers Association, National Federation of Co-operative Factories Ltd South Africa - South African Sugar Association Thailand - Thai Sugar Manufacturing Association, Thai Cane and Sugar Corporation, Federation of Thai Sugarcane Planters