Guide de pratique et d`encadrement sécuritaire d`activités de plein air

Transcription

Guide de pratique et d`encadrement sécuritaire d`activités de plein air
GUIDE DE PRATIQUE ET
D’ENCADREMENT SÉCURITAIRE
D’ACTIVITÉS DE PLEIN AIR
RANDONNÉE PÉDESTRE
NORMES, EXIGENCES ET PROCÉDURES
Version 1 révisée en septembre 2006
Ont contribué à la rédaction de ce guide :
Comité d’experts
Nicole Blondeau
Pierre Vallerand
Réal Martel
Yoann Ronsin
Gisèle Morissette
Magali Crevier
Coordination
Conseil québécois du loisir
4545, av. Pierre-De Coubertin
C.P. 1000, Succ. M
Montréal (Québec) H1V 3R2
Téléphone : 514 252-3132 • Télécopieur : 514 252-3024
Courriel : [email protected] • Site Internet : www.loisirquebec.com
Chargé de projet
Daniel Gauvreau, récréologue
Adopté le 6 mars 2005.
ISBN 978-2-922551-56-3 (ensemble, 2e édition, septembre 2006)
ISBN 2-921979-10-1 (guide 6, 1re édition révisée en septembre 2006)
Grâce au soutien financier :
Avec la collaboration des Directions du Loisir et de la Promotion de la sécurité du ministère de
l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Dans ce document, le genre masculin est utilisé dans le but d’alléger le texte. Il inclut le genre féminin de
façon non discriminatoire chaque fois qu’il désigne des personnes.
Nul ne peut reproduire ou modifier le contenu de ce document en tout ou en partie, sans l’autorisation
écrite de la Fédération concernée et du Conseil québécois du loisir. © 2005.
PRÉAMBULE
Les fédérations québécoises de plein air en collaboration avec le Conseil québécois du loisir sont
heureuses de présenter le Guide de pratique et d’encadrem ent sécuritaire d’activités de
plein air – norm es, exigences et procédures (septembre 2010).
Issues de la volonté de citoyennes et de citoyens de développer leurs activités de plein air, les
fédérations regroupent depuis plus de trente ans des milliers d’adeptes, développent leur
discipline et détiennent une expertise enviable. Ces organismes ont ainsi contribué à identifier
et créer un remarquable patrimoine récréatif permettant la pratique des principales activités de
plein air. Reconnues par le gouvernement du Québec, chacune dans son domaine, comme
l’organisme responsable de la régie et de la sécurité (1), elles ont travaillé de concert pour
rendre accessible dans un seul document l’ensemble des connaissances relatives à la sécurité
des pratiques disciplinaires. La première édition abordait notamment le canot, l’escalade, le
kayak de mer, la plongée en apnée, la randonnée équestre, la randonnée pédestre et la
spéléologie. Le ski de fond récréatif et le vélo se sont ajoutés à la seconde édition publiée en
2010. D’autres activités sous la responsabilité du milieu fédéré pourront éventuellement être
incorporées. Les fédérations ont bénéficié du soutien de la Direction de la promotion de la
sécurité du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport pour réaliser ce Guide.
C’est la popularité croissante de nos activités, maintenant offertes par une grande diversité
d’intervenants ou pratiquées dans des situations très variées, qui les a conduites à réaliser cet
outil. Les normes, exigences et procédures en vigueur au sein du milieu associatif fédéré sont
comparables à celles adoptées dans d’autres pays. Elles ont été enrichies en tenant compte de
divers contextes. Les camps de vacances, les milieux municipaux et scolaires notamment feront
l’objet d’une attention particulière. D’ailleurs, certaines procédures spécifiques appliquées dans
des circonstances bien définies pourraient donner lieu à une amélioration ultérieure de l’outil
entre autres par l’intégration de bonnes pratiques. Il s’agit donc d’un document évolutif. Les
fédérations peuvent également émettre des normes sur d’autres aspects ayant un impact sur la
qualité de l’expérience de plein air.
Depuis leurs débuts, les fédérations québécoises de plein air sont des acteurs incontournables
du développement du loisir de plein air au Québec dans ses aspects récréatif, éducatif et
environnemental, identifiés aujourd’hui au développement durable. Leur mission vise entre
autres l’accessibilité à des équipements, à des infrastructures et à des lieux de pratique
sécuritaire; la formation des adeptes en vue d’une pratique autonome de qualité sur une base
individuelle ou collective; la protection du territoire, son environnement et son occupation à des
fins d’activités de plein air.
Il est reconnu que les interventions de ces fédérations contribuent au développement durable
de la pratique d’activités de plein air et génèrent d’importantes retombées économiques pour
l’industrie, particulièrement pour la vente d’équipements, l’accroissement des activités des
producteurs et l’augmentation générale de l’achalandage touristique dans les différentes
régions. Leurs contributions à la prévention dans les domaines de la santé et de la sécurité, de
même que dans la promotion de saines habitudes de vie, sont tout aussi indéniables.
I
C’est dans une perspective de collaboration avec les autres acteurs du plein air que les
fédérations présentent ce Guide qui contribuera efficacement, nous en sommes persuadés, à
assurer la sécurité des personnes lorsqu’elles pratiquent l’une ou l’autre de nos activités.
D’autres milieux comme ceux de l’éducation, de la justice et des assurances devraient aussi y
trouver des informations pertinentes. La poursuite de cet objectif est essentielle au
développement et à l’accessibilité au loisir de plein air dans le respect de l’environnement et
l’intégrité des personnes. C’est aussi un volet majeur de notre démarche permanente incitant
les Québécoises et les Québécois à découvrir l’immense richesse de leur territoire par la
pratique d’activités de plein air de qualité.
Nous tenons à souligner et à remercier pour leur engagement soutenu les membres bénévoles
des différents comités sans qui la publication de ce Guide n’aurait été possible. Souhaitons à
tous bonne lecture et une longue, fructueuse et sécuritaire pratique du plein air!
SIGNATAIRES INITIAUX
II
SIGNATAIRES 2010
Jean Drolet, Président
Ski de fond Québec
François Vermette, Président
Vélo Québec Association
1- En 1973, le gouvernement du Québec adopte les programmes de reconnaissance et de financement des
fédérations de loisir et de sport. Par la même occasion, il reconnaît les fédérations comme seules responsables de la
régie et de la sécurité dans leur domaine. Il confirme cette reconnaissance en 1997 dans le Cadre d’intervention
gouvernem entale en m atière de loisir et de sport .
III
IV
INTRODUCTION
Le présent Guide de pratique et d’encadrement sécuritaire d’activités de plein air a pour objet
de promouvoir la pratique et l’encadrement sécuritaire des activités de plein air. Il contient un
ensemble de connaissance et de règles de conduites élaborées par les fédérations québécoises
de plein air depuis leur fondation il y a quelques décennies. Avec l’importance grandissante
accordée à la sécurité en plein air, il semblait opportun de regrouper toutes ces notions de
sécurité en un seul document, le guide que vous tenez en main.
Ce guide s’adresse à un vaste public : le pratiquant, qu’il soit débutant ou expérimenté, de
même que toute personne qui encadre à titre bénévole ou professionnel y trouveront
l’ensemble des renseignements à considérer pour préparer et réaliser en sécurité une activité de
plein air.
Le guide n’a pas de caractère obligatoire puisqu’il n’existe au Québec aucune loi ou aucun
règlement qui régit la pratique des activités de plein air. Il est cependant reçu de façon très
positive dans plusieurs milieux et s’impose spontanément comme un « cadre de référence » en
plein air. Nul doute qu’il aura donc un impact dans les décisions qu’auront à prendre d’autres
milieux comme le milieu juridique ou celui des assurances.
Les fédérations disposent également d’un règlement de sécurité pour leurs disciplines
respectives. Qu’en est-il de ce règlement avec la publication du guide? Un règlement de sécurité
contient des normes développées par les fédérations sur la participation aux activités et
l’organisation de celles-ci, ainsi que sur la formation et les responsabilités des cadres. Le
règlement de sécurité disciplinaire vise tous les membres d’une fédération et doit être observé
par ceux-ci, sous peine de sanctions prévues par ce règlement. Les règlements de sécurité
demeurent en vigueur et, si nécessaire, il est prévu qu’ils seront éventuellement amendés pour
devenir compatibles avec le texte des présents guides.
Normes, exigences et procédures
Comme l’indique le sous-titre du document, les éléments de son contenu sont de trois ordres :
les normes, les exigences et les procédures. Pour bien guider le lecteur, voici le sens que nous
avons accordé à chacun de ces termes.
Norme : une norme est un écrit qui définit les caractéristiques techniques ou d’autres critères
d'un produit ou d'un service.
Les normes sont généralement définies par un organisme de normalisation, qu’il soit provincial
(ex. : le Bureau de normalisation du Québec - BNQ), national (ex. : l’Association canadienne de
normalisation - ACNOR) ou international (ex. : l’Union internationale des associations
d’alpinisme - UIAA). Elles peuvent aussi être développées par des organismes tels que les
fédérations.
V
Exigence : une exigence est une condition indispensable à la pratique sécuritaire.
Dans certains cas, l’exigence est imposée par la loi (ex. : le Règlement sur les petits bâtiments,
une annexe de la Loi sur la marine marchande du Canada. Dans d’autres cas, l’exigence est une
décision de la fédération fondée sur l’avis d’experts, les rapports d’accidents, les
recommandations de coroner ou autres. Dans tous les cas, elle est considérée comme une
condition essentielle à une pratique sécuritaire et il est de la responsabilité du pratiquant ou du
cadre de l’appliquer ou de la faire appliquer.
Procédure : une procédure est un ensemble de procédés et de manœuvres utilisés dans la
conduite d’une opération pour aboutir à un résultat précis. Généralement, les manœuvres
s’exécutent selon une séquence donnée.
Une procédure ne doit pas se substituer à l’observation attentive d’une scène, à l’évaluation et
au bon jugement. C’est dire que les procédures, si elles sont un bon guide pour la conduite des
opérations, laissent place à l’adaptation en fonction des circonstances.
Dans les versions ultérieures, les symboles suivants seront utilisés pour aider à la
compréhension :

Norme

Exigence

Procédure
Le contenu du guide
Le chapitre 1 – L’activité et le milieu – décrit le champ de pratique : on y retrouve la
définition des principales formes de pratique, les risques qui y sont associés, les niveaux de
difficulté et les conditions préalables à cette pratique.
Le chapitre 2 – L’équipement – concerne l’équipement individuel et collectif ainsi que
l’habillement. On y retrouve les caractéristiques de l’équipement de base, soit celui sans lequel il
n’y a pas pratique sécuritaire, un habillement sécuritaire ainsi que la description des
équipements requis pour une forme de pratique particulière.
Le chapitre 3 – La pratique autonome – s’adresse particulièrement à ceux qui possèdent la
formation, soit les compétences et les connaissances nécessaires, pour s’engager dans un
premier niveau de difficulté sans encadrement. Le mot autonome signifie que le pratiquant est
apte à prendre soin de lui-même, dans un petit groupe ou au sein d’un club par exemple. Ce
chapitre indique comment se préparer à la sortie, quel équipement il faut ajouter à celui qui est
décrit au chapitre précédent et quelles sont les règles de la progression sécuritaire. Il termine
avec des notions sur le respect du milieu naturel et humain.
Le chapitre 4 – La pratique encadrée – s’adresse à toute personne qui est responsable d’un
groupe, que ce soit à titre bénévole ou professionnel. On y présente d’abord les brevets
reconnus par les fédérations pour effectuer de l’encadrement au Québec. En plus de ce qui est
VI
défini au chapitre 3, le cadre trouvera ici l’ensemble des procédures pour organiser la sortie,
préparer le participant et encadrer le groupe. À la fin du chapitre, des paragraphes seront
complétés plus tard, à la suite d’un travail d’adaptation en fonction des milieux de pratique
cités. Dans certains cas, ce travail est en cours; un des milieux mentionnés sera mis à
contribution au cours de la prochaine année. Les prochaines versions du guide comporteront
donc ces ajouts.
Le chapitre 5 – Les procédures d’urgence – contient surtout des listes, des formulaires et
des procédures. On y retrouve le contenu d’une trousse d’urgence approprié à l’activité, une
procédure de sauvetage et d’évacuation et quelques éléments à inclure dans un rapport
d’accident.
Le chapitre 6 – L’aménagement des lieux de pratique – ne fait pas partie du projet initial
de réalisation de ce guide. Mais il nous semblait opportun de diffuser certaines informations sur
l’aménagement sécuritaire des sites de pratique. Certaines fédérations ont choisi d’intégrer
cette information; d’autres font simplement référence à des documents produits par ellesmêmes ou d’autres organismes.
En annexe, vous pouvez consulter des listes et des formulaires : le formulaire de
reconnaissance et d’acceptation du risque, le formulaire d’évaluation médicale, les listes
d’équipement et, le cas échéant, le code international des signaux de détresse. De plus, chaque
fédération peut au besoin ajouter d’autres annexes.
Nous invitons toute personne qui voudrait apporter des commentaires en vue d’améliorer ce
document à en faire part à la fédération concernée ou au Conseil québécois du loisir dont le site
Internet fournit les instructions à ce sujet (www.loisirquebec.com).
VII
VIII
TABLE DES MATIÈRES
PRÉAMBULE
I
INTRODUCTION
V
PRÉSENTATION DE L’ORGANISME
XI
CHAPITRE 1 - L’ACTIVITÉ ET LE MILIEU
1-1
CHAPITRE 2 - L’ÉQUIPEMENT
2-1
CHAPITRE 3 - LA PRATIQUE AUTONOME
3-1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
3.1
3.2
3.3
3.4
3.5
Définitions
Les conditions préalables à la pratique
Les niveaux de difficulté
Les risques associés à la pratique de la randonnée
Les critères d’annulation d’une activité
L’équipement de base
L’habillement
L’équipement individuel pour la pratique avancée
L’équipement collectif
La vérification et l’entretien de l’équipement
Compétence
La préparation de la sortie
3.2.1 Le plan de sortie
3.2.2 Le plan d’urgence
L’équipement
Les règles de progression sécuritaire
Les relations avec le milieu
4.3
4.4.
4.5
4.6
1
2
2
3
3
1
1
2
3
3
4
5
CHAPITRE 4 - LA PRATIQUE ENCADRÉE
4.1
4.2
1
2
4
6
9
Les niveaux de cadres officiellement reconnus
L’organisation
4.2.1 L’itinéraire et l’environnement
4.2.2 L’équipement collectif
4.2.3 Le plan de sortie
4.2.4 Le plan d’urgence
Le participant
4.3.1 La vérification du potentiel des participants
4.3.2 La préparation du participant
4.3.3 La reconnaissance et l’acceptation du risque
L’encadrement
4.4.1 Les ratios d’encadrement
4.4.2 La progression
4.4.3 Les relations avec le milieu
L’encadrement des activités de formation
L’encadrement et la pratique dans les camps de vacances
IX
4-1
1
2
2
3
3
3
3
3
4
4
4
4
4
5
5
5
4.7
L’encadrement et la pratique en milieu scolaire et municipal
CHAPITRE 5 – LES PROCÉDURES D’URGENCE
5.1
5.2
5.3
Les premiers soins
5.1.1 La trousse collective de premiers soins
5.1.2 Les principales blessures
Le sauvetage et l’évacuation
5.2.1 Le sauvetage
5.2.2 L’appel de détresse
5.2.3 L’évacuation
Le rapport d’accident
CHAPITRE 6 – L’AMÉNAGEMENT DES LIEUX DE PRATIQUE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
1
2
3
4
5
-
6
5-1
1
1
1
2
2
2
2
2
6-1
BIBIOGRPAHIE - 1
Formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque
Formulaire d’examen médical
Auto-évaluation de la condition physique et de l’état de santé
Les listes d’équipement
Signaux de détresse ‒ Code international
X
ANNEXES - 1
3
7
9
13
15
PRÉSENTATION DE L’ORGANISME
FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE
DE LA MARCHE
Le conseil d’administration
Simon Cadotte, président du conseil
Lidia Bontems, vice-présidente
Claude Duguay, secrétaire-trésorier
Marc Létourneau, administrateur
Pierre Fugère, délégué du comité des marches populaires
Michel Devost, délégué du comité Sentiers-Québec
Howard McBrearty, délégué du comité des raquetteurs
Direction
Daniel Pouplot
Président directeur-général
Mission*
Promouvoir le développement de la marche et de la raquette au Québec, et à cette fin :
• développer la pratique de la marche et sensibiliser les adeptes de la marche quant à
l’impact de la marche sur l'environnement;
• promouvoir le développement d'infrastructures susceptibles de favoriser la pratique de la
marche;
• renseigner et informer la population québécoise sur la marche et sur toutes les activités
qui lui sont connexes;
• développer des réseaux et des outils de communication susceptibles de faire connaître
les objectifs et les activités de la Fédération et de promouvoir les droits et les intérêts de
ses membres et de la population en général.
* Extrait des lettres patentes enregistrées le 1er septembre 1978 et des lettres patentes
supplémentaires enregistrées le 22 décembre 1982.
Siège social
4545, av. Pierre-De Coubertin
C.P. 1000, Succ. M
Montréal (Québec) H1V 3R2
Téléphone : 514 252-3157 • Télécopieur : 514 252-5137
Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065
Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca
XI
Adhésion
Membre individuel – individu : 25 $
Membre individuel familial – individu avec conjoint et enfants : 30 $
Membre individuel conjoint – individu membre d’une organisation qui est elle-même un membre
groupe : 20 $
Membre familial conjoint – individu avec conjoint et enfants qui sont membres d’une
organisation qui est elle-même un membre groupe : 25 $
Membre groupe : 50 $
Activités reconnues
Marche d’exercice
Randonnée pédestre
Randonnée en raquettes
XII
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
CHAPITRE 1 - L’activité et le milieu
1.1. Définitions
La marche sportive
La marche de santé
Elle se pratique à une vitesse se situant entre 4 et 5 km/h, soit la vitesse habituelle d’une
personne se rendant au travail ou au dépanneur. Ses effets sur la condition physique sont
positifs, mais limités. Elle peut être un très bon moyen de détente et, pratiquée avec d’autres
personnes, devient prétexte à une activité sociale.
La marche rythmée
Sa vitesse se situe entre 5 et 6 km/h. Elle est marquée par une augmentation de la fréquence
cardiaque et de la sudation, de même que par un léger essoufflement, sans toutefois affecter la
conversation. Ses effets sur la santé sont, sans contredit, excellents. C’est le type de marche le
plus populaire parmi les clubs de marche.
La marche rapide
Ce type de marche s’effectue à une vitesse supérieure à 6 km/h. Les mouvements corporels
sont très énergiques et le travail en aérobie peut être assez exigeant. Ses effets sur la forme
physique sont comparables à ceux du jogging ou de la course à pied, mais avec moins de
risque de blessure musculo-squelettique.
La marche intérieure
La marche intérieure forme une catégorie à part puisqu’elle regroupe les trois types de marche
précédents. Il ne s’agit pas de la marche sur tapis roulant pratiquée dans les gymnases ou les
centres de conditionnement physique, mais plutôt d’une marche pratiquée dans les centres
commerciaux, en dehors des heures d’ouverture des magasins. Chaque participant peut aller au
rythme qui lui convient. L’absence d’intempéries et l’uniformité du sol font que ce type de
marche est très populaire auprès des personnes âgées ou ayant des problèmes de santé.
La marche de plein air
La promenade
Elle est accessible à tout le monde et on peut s’y adonner n’importe où : dans la nature, dans
les parcs, les jardins, les circuits patrimoniaux, etc. La vitesse de marche n’est pas importante,
chacun y allant à son propre rythme. La promenade est la marche préférée des observateurs de
la nature, des photographes, des touristes, des flâneurs, des petites jambes ou des jambes
fatiguées, des gens en mauvaise condition physique et de ceux qui veulent tout simplement
s’aérer l’esprit.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
La randonnée pédestre
Elle se pratique dans des sentiers tracés, en pleine nature, loin des villes. Elle ne dépasse pas
une journée, mais demande toutefois un minimum d’équipement. La vitesse de marche oscille à
peine à 3 km/h, mais la nature du terrain et la charge transportée peuvent demander des
efforts physiques d’intensité variable et parfois prolongée. La randonnée pédestre est à la fois
énergisante et apaisante.
La randonnée en montagne
C’est de la randonnée pédestre en terrain montagneux. Les difficultés du terrain, les pentes
raides et les dénivelés importants peuvent parfois obliger à réduire la vitesse à 2 km/h. La
randonnée en montagne s’effectue dans des conditions qui imposent une très bonne forme
physique en plus de nécessiter le port de bottes de randonnée. L’atteinte des sommets et des
points de vue en hauteur est le principal but de ses adeptes.
La longue randonnée
Il s’agit d’une randonnée pédestre ou d’une randonnée en montagne qui s’étend sur plus d’une
journée, avec coucher en sentier, sous la tente ou en refuge. L’équipement sera donc plus
élaboré et adapté à l’activité, c’est-à-dire léger, facilement transportable et permettant une
entière autonomie.
Le trekking
C’est la longue randonnée à laquelle on a ajouté aventure et exotisme. Elle se pratique dans
des régions reculées, difficiles d’accès, souvent en altitude et habituellement sur plus de huit
jours. Une excellente forme physique et une bonne expérience en longue randonnée sont des
préalables à ce type de marche.
1.2 Les conditions préalables à la pratique
La randonnée peut être pratiquée par toute personne capable de marcher de façon autonome.
Les personnes ayant certaines déficiences, comme les aveugles, peuvent être guidées. Certains
sentiers sont adaptés à des personnes à mobilité restreinte.
Les enfants
L’âge de l’enfant est généralement un bon point de repère pour estimer le nombre de
kilomètres qu’il peut faire. Un enfant peut généralement marcher, au cours d’une journée, un
nombre de kilomètres égal à son âge : un enfant de 5 ans peut marcher 5 kilomètres.
On recommande que le poids du sac pour les enfants ne dépasse pas 10 à 15 % de leur poids
corporel.
L’altitude
Une personne non acclimatée qui monte très rapidement en altitude peut sentir certains effets
physiologiques à partir de 3 000 mètres. La fatigue à l’effort est alors plus importante, des
maux de tête peuvent apparaître, etc. En altitude il est important de vérifier régulièrement la
forme (ou l’état) des participants.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
À compter de 3 500 m, on peut noter l’apparition du mal aigu des montagnes (MAM) qui se
caractérise dans certains cas par un ensemble de troubles associant : des maux de tête, une
insomnie, une perte d'appétit, des nausées. L'altitude à laquelle le MAM se fait sentir est très
variable d’une personne à l’autre. Les modes de vie ou encore la pratique fréquente d’activité
physique influencent les réactions de chacun.
La charge portée
La charge portée influence directement l'effort et peut être à l'origine de certaines douleurs au
niveau du cou, des épaules, du dos et des genoux. Il est important de choisir un sac à dos
confortable et adapté. En fonction de l'âge, de la masse musculaire de la personne, de la forme
physique, de la longueur de la randonnée et du type de sac à dos, un adulte ne devrait pas
porter plus de 20 à 30 % de son poids corporel.
Faire évaluer la condition du dos, des genoux et des chevilles. Bien ajuster le sac et adapter le
poids en conséquence. Pour une personne non entraînée, le poids du sac doit ne doit pas
dépasser 20 % du poids corporel.
Les soins particuliers préalables
Avant le départ, soigner les verrues plantaires, les cors aux pieds, ou les mycoses entre les
orteils. Couper les ongles d’orteils.
L’examen médical
Information au médecin en vue d’un examen médical visant à déterminer l’aptitude à la
pratique de la randonnée pédestre.
La randonnée pédestre est une activité de loisir en plein air non compétitive. Le pratiquant n’a
pas besoin d’une compétence physique particulière. Une intégrité anatomique et une bonne
tolérance cardiovasculaire suffisent.
La progression en randonnée pédestre consiste en de la marche sur des terrains variés,
pouvant inclure le port d’une charge moyenne à lourde. Au plan physiologique, l’effort peut être
prolongé sur plusieurs heures, avec passages en montée ou en descente dans des terrains
accidentés.
Vérifier, entre autres :
• Problèmes de santé importants
• Allergies sévères : aliments, insectes, médicaments, autres
• Prise de médicaments
Examen médical : informations au médecin en vue d’un examen médical visant à déterminer
l’aptitude à la pratique. Pour la majorité des personnes en bonne santé, il n’est pas nécessaire
de passer ou de faire administrer un examen médical avant la pratique. Dans certains cas, un
questionnaire d’autoévaluation de l’état de santé et de condition physique pourra indiquer s’il
est nécessaire de consulter un médecin avant la pratique. Toutefois, certaines institutions ou
entreprises peuvent décider de demander systématiquement un tel examen. Les informations
contenues dans ce paragraphe sont présentées à titre de guide pour le professionnel de la
santé qui fera l’examen.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 3
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
1.3 Les niveaux de difficulté
Pour identifier le niveau de difficulté des sentiers, la FQM utilise deux paramètres : la distance
et le dénivelé.
La distance
La distance influence la durée. Plus un sentier est long, plus il demande d’efforts. Un adulte
débutant peu entraîné devrait commencer par des sorties de quelques heures. Un enfant est
généralement en mesure de marcher le même nombre de kilomètres que son âge : un enfant
de 8 ans peut marcher 8 kilomètres.
En terrain plat, calculer une moyenne de 3 à 4 km/h; cette mesure doit être révisée à la baisse
en terrain accidenté. Un groupe marche plus lentement qu'une ou deux personnes puisqu’en
général il faut adapter le rythme du groupe à la personne la plus lente.
Une sortie incluant un ou plusieurs couchers est plus difficile parce qu’elle demande le transport
d’une charge lourde incluant la nourriture, le matériel de cuisson et de camping, en plus des
vêtements. La durée peut aussi affecter la dynamique d’un groupe.
Le dénivelé
Le dénivelé influence également la durée. Le terrain accidenté est plus difficile que le terrain
plat. La montée est éprouvante au plan cardiovasculaire tandis que la descente est difficile aux
plans musculaire et articulaire, particulièrement pour les genoux. De plus, les sentiers qui
montent et descendent souvent sont plus fatigants que les sentiers à progression constante.
En terrain montagneux, on mesure la progression en termes de dénivelé (altitude) positif ou
négatif, et non en termes de distance : calculer une moyenne de 300 m de dénivelé à l’heure
en montée et 500 m en descente.
Autres éléments qui ajoutent de la difficulté aux critères de distance et de dénivelé :
La nature du sol
Le sable, la boue, les surfaces glacées ou enneigées, et les surfaces caillouteuses rendent la
progression plus difficile.
L’ensoleillement
Un versant Est reçoit les rayons du soleil en début de journée ; un versant Ouest demeure
ensoleillé plus tard en soirée.
L'altitude
Au-delà de 3 000 m, un parcours peut devenir plus exigeant.
L’absence de balisage
Cette difficulté demande une meilleure capacité de localisation et d’orientation.
L’éloignement
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 4
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
La FQM considère que tout le territoire québécois situé au nord du 51e parallèle représente un
niveau de difficulté plus élevé, particulièrement sur les plans de l’accès, de la communication et
de l’organisation d’une évacuation.
La charge portée
Le port d’une charge lourde ralentit la progression et taxe les réserves d’énergie personnelle.
Les conditions météorologiques
Les précipitations, le brouillard, les températures très élevées ou très bases peuvent causer une
difficulté supplémentaire.
Évaluation du niveau de difficulté d’un sentier pour chaque type de randonneur 1
Saison
Trois saisons
Niveau de
difficulté
pour le
randonneur
Longueur
(km)
Dénivelé
(m)
0,5 à 8,0
- de 300
Avancé
0,5 à 8,0
8,0 à 16,0
0,5 à 8,0
8,0 à 16,0
+ de 16,0
300 à 600
- de 300
600 et +
300 à 600
Débutant
0,5 à 3,0
- de 200
Intermédiaire
0,5 à 3,0
3,0 à 6,0
0,5 à 3,0
3,0 à 6,0
+ de 6,0
200 à 400
- de 200
400 et +
200 à 400
Débutant
Intermédiaire
Hivernale
Avancé
Code de
couleur
Niveau débutant
Un sentier de niveau débutant est accessible à la grande majorité des marcheurs. Son parcours
demande peu ou pas de préparation et un minimum d’équipement. Il peut même offrir une
accessibilité partielle ou totale à la clientèle à mobilité réduite. Il conjugue souvent
accessibilité, interprétation et promenade.
1
Aménagement, évaluation et entretien des sentiers pédestres au Québec, Normes et critères, Fédération québécoise de la marche,
septembre 2004.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 5
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
Niveau intermédiaire
Le sentier intermédiaire est accessible à tous moyennant une préparation et un équipement
minimal : gourde, imperméable, crème solaire. Les aspects sociaux et éducatifs sont souvent
secondaires.
Niveau avancé
Le sentier avancé est destiné aux initiés, aux spécialistes et aux gens en bonne forme physique.
Se classent dans cette catégorie des circuits de montagne, en présence de rochers ou de pentes
abruptes. Les services complémentaires et les dimensions d’éducation et d’interprétation sont
généralement peu présents.
1.4 Les risques associés à la pratique de la randonnée
RISQUE
Ville et
campagne
• Circulation
automobile
• Chien errant
• Chien de ferme,
de garde
FACTEUR
DE RISQUE
CONSÉQUENCE
FRÉQUENCE
Risques reliés au milieu et à l’environnement
• Non-respect du
code de la
sécurité routière
• Noirceur
• Densité de la
circulation
• Traumatismes
• Décès
Rencontre fortuite
Manque de
protection
• Proximité d’une
propriété gardée
par un chien
• Morsure
• Morsure
Forêt
• Végétation dense, • Sentier difficile à • S’égarer
chablis, branches,
suivre
• Blessure
• Végétation créant
racines
des obstacles
• Terrain inégal
• Sol glissant
PRÉVENTION
• Rythme de
marche trop
rapide
• Inclinaison
• Surface mouillée
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
• Connaissance et
respect du code de
la SAAQ
• Porter des bandes
réfléchissantes ou
un clignotant rouge
• S'éclairer avec une
lampe frontale
• Rester calme
• Poivre de Cayenne
• Rester calme
• Poivre de Cayenne
• Avancer si les
balises sont visibles
et avec précaution
• Faire demi-tour
• Choisir un autre
itinéraire
• Glissade, chute, • Bâton de marche
choc
• Bonne chaussure à
• Entorse,
semelle crantée
• Réduire le rythme
luxation,
fracture
de marche
• Moyenne
• Faible
• Faible
• Moyenne
• Élevée
CHAPITRE 1 – Page 6
RANDONNÉE PÉDESTRE
RISQUE
• Opérations
forestières
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
FACTEUR
CONSÉQUENCE
DE RISQUE
• Présence de
• Traumatismes
machinerie lourde
• Chute d’arbres
• Obstacles naturels • Absence de voie
• Barrage de castor
d’évitement
• Chute, blessure
• Immersion
(pieds)
• Hypothermie
• Accumulation
• Sentier ou
d’eau
parcours qui les
• Mares, marécages
franchit
• Se mouiller les
pieds
• Glissade, chute
• Hypothermie
• Balisage
inadéquat
• S’égarer
• Situation de
survie
• Sentier difficile à
suivre
• Pont, escalier,
• Inadéquat
échelle, passerelle • Mal entretenu
• Chute
• Blessure
• Neige profonde
• S’enliser
• Se mouiller
•
•
•
•
•
•
• Traversée d’un
ruisseau, d’un
cours d’eau sans
pont
• Eaux non potables •
Poches d’air
Hors sentier
Eau profonde
• Hypothermie
Courant fort
• Chute
Roches glissantes
Boire l’eau du
cours d’eau ou
d’une autre
source en milieu
naturel
• Animaux sauvages • Rencontre
fortuite
• Malaises
gastriques
• Diarrhée
• Giardiase
• Attaque
• Dommages
matériels
PRÉVENTION
FRÉQUENCE
• Contourner le
chantier
• Faire demi-tour
• Choisir un autre
itinéraire
• Redoubler de
prudence
• Contourner les
obstacles lorsque
possible
• Redoubler de
prudence
• Contourner les
obstacles lorsque
possible
• Connaissance de
carte et boussole
• Faire demi-tour
• Choisir un autre
itinéraire
• Redoubler de
prudence
• Contourner les
obstacles lorsque
possible
• Bonnes raquettes
• Sonder la neige
avec les bâtons
• Construire un pont
sommaire lorsque
possible
• S’encorder
• Purifier l’eau au
moyen d’un filtre ou
de comprimés
chimiques, ou la
faire bouillir
• Se ravitailler là où
l’eau est sûre
• Faire du bruit
• Ne pas se montrer
agressif
• Établir une distance
sécuritaire
• Faible
• Faible
• Élevée
• Moyenne
• Faible
• Faible
• Moyenne
• Moyenne
• Faible
Montagne
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 7
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
• Pente herbeuse
• Pente neigeuse
• Sentier glacé
FACTEUR
DE RISQUE
• Rosée, pluie
• Inclinaison
• Surface mouillée
• Zone d’éboulis
• pierrier
• Chute de pierres
• Coulée de boue
• Précipices et
ravins
• Sentier ou
• Chute dans le
parcours qui
vide
passe à proximité • blessure, décès
RISQUE
CONSÉQUENCE
•
•
•
•
Glissade
Blessure
Entorse
Fracture
• Glissade
• Chute
• Blessure
PRÉVENTION
FRÉQUENCE
• Bonnes chaussures
• Bâtons de marche
• Crampons de
marche et piolet de
marche
• Contourner les
obstacles lorsque
possible
• S’en tenir éloigné
• S’encorder
• Moyenne
• Faible
• Faible
Risques reliés aux conditions météorologiques
• Températures
élevées
• Sécheresse
• Pluie diluvienne
• Orage, foudre
• Températures
basses
• Tempête de neige
• Exposition
prolongée au
soleil
• Déshydratation • Boire beaucoup
• Coup de soleil
d’eau ou des
• Coup de chaleur
boissons qui
redonnent des
électrolytes
• Crème solaire
(protection 30 ou
plus)
• Porter un chapeau
• Lieux à découvert • Hypothermie
• Vérifier prévisions
• Électrocution
météo
• Se mettre à l’abri
• Transpiration
• Hypothermie
• Habillement
• Peau humide
• Engelures
multicouches
• Tuque couvrant la
tête
• Bouger, s’activer
• Accumulation
• S’enliser
• Vérifier prévisions
rapide de neige
• S’épuiser
météo
• Faible visibilité
• Bonnes raquettes
• Perdre la trace
• Bonnes
du sentier
connaissance de
carte et boussole
• Moyenne
• Faible
• Moyenne
• Faible
Risques reliés à la nature de l’activité
• Mouvements
inhabituels
• Manque de
préparation
physique
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
• Courbatures
• Élongation
• Exercices
d’étirement et
d’assouplissement
avant et après la
marche
• Moyenne
CHAPITRE 1 – Page 8
RANDONNÉE PÉDESTRE
RISQUE
• Port de charge
lourde
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
FACTEUR
DE RISQUE
• Manque de force
physique,
d’endurance
• Équipement
• Mal ajusté
• Inadéquat
• Mauvaise
estimation de la
longueur du
parcours
• Noirceur
CONSÉQUENCE
• Douleurs,
blessure au dos
ou aux genoux
• Fatigue,
épuisement
• Chute
• Ampoule
• Ecchymose
• Douleurs
PRÉVENTION
• Entraînement
graduel
• Pauses +
fréquentes
• Bien choisir et
ajuster son
équipement
FRÉQUENCE
• Moyenne
• Moyenne
Risques reliés à la personne
• Mauvaise
estimation de sa
capacité physique
• Inaptitude
médicale
• Vertige
• Nuit en forêt
sans
équipement
• Hypothermie
• Situation de
survie
• Se forcer à suivre • Fatigue
le groupe
• Épuisement
• S’entêter à se
rendre au but
• Efforts qui
aggravent les
symptômes
• Sommets
dénudés et
passages aériens
• Malaises divers
• Décès
• Incapacité à
avancer
• Éclairage
• Apprendre à estimer
la longueur d’un
• Faible
parcours
• Pauses +
fréquentes
• Faire demi-tour
rapidement
• Bien s’alimenter
(barres
énergétiques)
• Consultation
médicale avant
l’activité
• S’informer du
parcours avant
l’activité
• Moyenne
• Faible
• Faible
1.5 Les critères d’annulation d’une activité
Lorsque l’une ou l’autre des conditions suivantes sont présentes, le participant autonome ou le
guide doivent évaluer le contexte et décider s’il devient nécessaire d’annuler, de reporter,
d’adapter l’activité prévue ou encore de suspendre l’activité en cours.
Conditions de météo défavorables :
• Approche ou présence d’orage (surtout en terrain découvert)
• Pluie diluvienne ou tempête
• Froid intense : moins 25 degrés C (considérer le facteur éolien)
• Chaleur intense : plus 30 degrés C (considérer le facteur humidex)
• Verglas
• Surface glacée
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 9
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu
Niveau d’enneigement non propice à l’activité choisie : pas assez ou trop de neige.
Présence d’un danger confirmé par une autorité compétente :
• Épidémie
• Présence d’animal sauvage agressif
• Période suivant un cataclysme naturel (crue, glissement de terrain, arbres ou branches
instables…)
Avis de feu de forêt.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 1 – Page 10
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 2 ‒ L’équipement
CHAPITRE 2 - L’équipement
2.1 L’équipement de base
Chaussures de
randonnée
Chaussures tout terrain, à semelle semi-rigide et antidérapante. À
tige haute pour maintenir la cheville et assurer la cohésion de
l’ensemble de l’articulation du pied. Matériau imperméable et
respirant. Légères tout en étant résistantes à l’abrasion et à la
déchirure. Une semelle capable de recevoir des crampons est un
atout.
Ajustement : le talon ne doit pas bouger en hauteur (pour éviter les
ampoules) et les orteils ne doivent pas buter. On ne doit sentir
aucun frottement sous la plante et le pourtour du pied.
Le soulier de course doit être réservé aux courtes balades en terrain
facile.
Contre indication : sandale de marche ou de plage, chaussures à
talons de plus de 3 cm.
Sac à dos
Stabilité, confort, capacité et fonctionnalité sont les qualités
recherchées.
Armature et système de portage ajustés à la morphologie. Bretelles
et ceinture larges, coussinées et réglables; sangles de rappel de
charge. Pochettes extérieures optionnelles. Couvre-sac pour protéger
de la pluie.
Contenance de 25 à 40 litres pour la balade à la journée; de 35 à 55
litres pour la sortie de deux jours; de 55 litres et plus pour la longue
randonnée et le trek. Pour la sortie à la journée, un sac de taille de
qualité peut remplacer le sac à dos.
Matériel de
progression
Carte topographique, topo-guide ou description du parcours.
Sécurité
Trousse de premiers soins et trousses requises : voir 2.3 et 5.1.
Gourde
Remplie d’eau potable.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 2 – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 2 ‒ L’équipement
2.2 L’habillement
Système multicouche : permet de moduler sa tenue en fonction des conditions ambiantes et de
son état personnel. La première couche, qui touche la peau, en tissu synthétique (proscrire le
coton qui conserve l’humidité et sèche très lentement); elle a pour objectif d’évacuer la
transpiration. La seconde couche, en laine polaire, joue le rôle d’un isolant thermique. La
troisième couche, protectrice, légère, résistante, respirante et avec un capuchon protège des
intempéries.
Chaussettes : choisir des chaussettes de randonnée qui diminuent la transpiration et évitent le
frottement. Proscrire le coton.
Protection du soleil : pantalon, manches longues, chapeau et foulard.
Protection du vent et du froid : anorak, gants, bonnet, veste de duvet.
Protection de la pluie : imperméable ou poncho, chapeau à bord large, couvre-sac et parapluie.
Prévoir des vêtements de rechange.
Longue randonnée : chaussures à semelle plus rigide et déjà portées lors de courtes
randonnées (type de sentiers variables, amortissement du poids transporté).
Habillement adapté au type de terrain :
• Marais, rivières, terrain boueux : chaussures bien étanches et montantes, guêtres
• Parcours complètement à découvert : protection du vent
• Parcours caillouteux : bonne tenue de la cheville, guêtres
2.3 L’équipement individuel pour la pratique avancée
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Matériel de progression : altimètre, GPS, boussole et carte
Matériel de cuisson : réchaud, carburant, gamelles et ustensiles
Matériel de couchage : tente, sac de couchage et matelas de sol
Éclairage
Pharmacie individuelle : médicaments personnels
Trousse de premiers soins
Filtre à eau ou purificateur en comprimés ou en liquide
Téléphone portable cellulaire ou satellite.
Trousse de survie : corde, couteau, allumettes
Sacs à déchets
Équipement pour parcours mixtes : crampons de marche, piolet de marche.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 2 – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 2 ‒ L’équipement
Vêtements appropriés à la saison : doudoune en duvet pour l’hiver, manteau très imperméable
pour les gros orages d’été ou les journées de pluies de l’automne.
Bâtons de marche : permettent de mieux répartir le travail musculaire et protègent les genoux.
Réduisent le risque de blessures et de chutes. Choisir un modèle léger et ajustable en longueur.
Les modèles à amortisseur sont un atout.
2.4 L’équipement collectif
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Carte
Boussole
GPS
Altimètre
Filtre ou purificateur d'eau
Téléphone portable cellulaire ou satellite
Trousse de premiers soins
Trousse de survie : corde, couteau, allumettes
Sacs à déchets
2.5 La vérification et l’entretien de l’équipement
Vérification avant et après chaque sortie
Pièce
d’équipement
Chaussures
Élément à vérifier
Sac à dos
Sangles d’ajustement, solidité des coutures, usure du tissu.
Bretelles, boucles et œillets, ajustements, trous au bas du sac.
Bâtons
Usure, joints, amortisseurs.
Oxydation des différentes parties et système de blocage.
Sac de couchage
Coutures, fermetures éclair, homogénéité du matériel.
Tente
Coutures, fermetures éclair, piquets.
Vérifier l’intégrité de la tente et du double-toit (pas de
Sont-elles mouillées? Usure de la semelle, souplesse
cassures au niveau des points d’articulations (cheville,
des orteils, surtout pour le cuir), état des lacets,
d’accrocs, coutures ouvertes (pouvant permettre à
pénétrer).
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
générale,
au bord
présence
l’eau de
CHAPITRE 2 – Page 3
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 2 ‒ L’équipement
Pièce
d’équipement
Élément à vérifier
Chaussettes
Vérifier l’usure, début de perforation.
Crème solaire
Vérifier la date de péremption à chaque année. Au-delà de 2
saisons, une crème solaire n’est efficace qu’à 15 % de son indice
de protection original.
Raquettes et
crampons
Ajustement du réglage sur les chaussures.
Équipements
divers
Boussole fonctionnelle et carte à jour.
Piles pour la frontale, l’altimètre, le GPS, le téléphone.
Numéros de téléphone d’urgence toujours d’actualité.
Trousse de premiers soins à jour.
Vêtements
Tous les vêtements du système multicouches (sous-vêtements
polaires, t-shirt, laine polaire, veste imperméable respirante),
gants, tuque, pantalons et chaussettes : présence d’accrocs ou de
trous sur les vêtements de deuxième et troisième couche,
coutures.
Vérifier tous les mois : le peluchage, le rétrécissement au lavage,
les qualités de respirabilité.
Sous-vêtements
thermiques
Présence de peluches, bonne respirabilité.
lampe de poche ou
frontale
Vérifier l’ampoule et les piles.
Couverture de
survie
Vérifier les déchirures et l’usure.
Trousse de
premiers soins
Dates de péremption, état du matériel.
Inspecter et remplacer les produits périmés ou manquants.
Réchaud
Bon fonctionnement général
Carburant pour
réchaud
Quantité suffisante, étanchéité du contenant
Gamelles et
ustensiles
Vérifier la propreté, l’état général
Gourde
Perforation, étanchéité des joints
Filtre à eau
Vérifier ou remplacer le filtre, les pièces mobiles. Vérifier la
déchirement).
Étanchéité.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 2 – Page 4
RANDONNÉE PÉDESTRE
Pièce
d’équipement
CHAPITRE 2 ‒ L’équipement
Élément à vérifier
présence de moisissures.
Entretien (selon les indications du fabricant)
De façon générale, faire sécher et aérer tout l’équipement après chaque sortie.
Pièce
d’équipement
Chaussures
Entretien
Conditions de mise au rancart
Nettoyage et séchage : (enlever
les semelles internes préserve
plus longtemps des mauvaises
odeurs).
Les traiter contre les odeurs
(cela pourra aussi éviter les
mycoses dans le futur).
Traiter le cuir au moins une fois
par an pour la souplesse (2 fois
si utilisation hivernale). Pour les
autres types de chaussures
(Gore-Tex), selon la perte des
caractéristiques de la chaussure.
Inconfort.
Semelle lisse ou n’assurant plus une
bonne adhérence.
Présence de cassures importantes
au niveau des points d’articulations
(cheville, bord des orteils, surtout
pour le cuir).
Coutures ouvertes permettant à
l’eau de pénétrer.
Manque de souplesse.
Sac à dos
Nettoyage et séchage (en cas N’assure plus une bonne cohésion
de pluie)
entre le marcheur et le produit
(sangle de rabat de charge abîmée,
coussins d’amortis aux hanches ou
au dos tassés).
Ne
permet
plus
de
porter
correctement le sac.
Usures importantes sur les cotés
(poches), le dessous et le dessus du
sac, entraînant un risque de
déchirements en cours de pratique.
Bâtons
Sécher les différentes parties de Tordus, pointes cassées, rouille
vos bâtons modulaires (pour
éviter l’oxydation) et ne pas les
fermer au maximum.
Sac de
couchage
Laver le sac de couchage au Déchirures multiples,
moins une fois par saison.
coutures altérés.
L’entreposer à la verticale et
non plié en deux (pour ne pas
casser les fibres).
Tente
Nettoyer la tente et la faire Abîmée.
sécher, ou du moins l’aérer.
Coutures
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
qui
tissu
n’assurent
et
plus
CHAPITRE 2 – Page 5
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 2 ‒ L’équipement
Pièce
d’équipement
Entretien
Matelas de sol
Si mouillé, laisser sécher avant Abîmé, inconfortable.
de le rouler.
Raquettes
Vérifier attaches et les Rivets
Pièces endommagées
réparables.
Crampons
Vérifier rivets et les fils de vis.
Affûtage des pointes.
Pointes usées
Nettoyage et séchage.
Lavez vos vêtements de la
première couche de façon
adéquate.
Traitez
vos
vêtements
déperlants de façon adéqua-te.
S’ils ont perdu de leurs qualités,
se référer aux conseils des
fabricants.
Peluchage trop important n’assurant plus un rôle thermique
suffisant.
Rétrécissement trop important (plus
de 15 % par rapport à la taille
originale)
Respirabilité (le tissu ne permet
plus d’évacuer correctement et
rapidement la transpiration, ou il ne
sèche
plus
dans
un
délai
correspondant
aux
qualités
originales).
Gourde ou
poche d’eau
Rinçage et séchage à l’air
Développement d’un goût ou odeur
trop marquée.
Couteau
multifonctions
Nettoyer lames et outils
Abîmé
Lunettes de
soleil
Conserver dans leur étui
Rayées
Matelas
autogonflant
Entreposer non roulé
Abîmé ou percé
Usure excessive
Réchaud
Nettoyer tous les éléments
Mal fonctionnement
Gamelles
Laver et essuyer
Bosselées, percées
Équipements
divers
Vêtements
Conditions de mise au rancart
l’étanchéité.
Élément de sol qui laisse passer
l’eau.
et
non
Entreposage prolongé
Suivre les indications du fabricant.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 2 – Page 6
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome
CHAPITRE 3 - La pratique autonome
3.1 Compétence
Marche de santé
Aucune expérience nécessaire
Marche rythmée
Avoir déjà fait au moins une marche de santé sans difficulté
particulière, ou être déjà adepte d’une autre activité
physique demandant une bonne capacité d’aérobie.
Marche rapide
Avoir déjà fait au moins une marche rythmée sans difficulté
particulière, ou être déjà adepte d’une autre activité
physique demandant une très bonne capacité d’aérobie.
(ex. : jogging)
Promenade et
randonnée pédestre
Aucune expérience nécessaire
Randonnée en
montagne
Avoir déjà fait au moins une randonnée pédestre sans
difficulté particulière
Longue randonnée
Avoir déjà fait quelques randonnées en montagne et
pouvoir porter un sac à dos d’au moins 12 kg.
Trekking
Avoir déjà fait au moins une longue randonnée de 7 jours.
3.2 La préparation de la sortie
Organisation du groupe
S’assurer que les participants ont un niveau de compétence relativement semblable.
Autrement, prévoir adapter la progression au niveau du plus faible.
Vérifier les conditions médicales (allergies ou autres) ou conditions physiques limitatives.
Nommer un « chef de groupe » qui assume la responsabilité morale de coordonner le
déroulement de l’activité. Chaque participant demeure responsable de lui-même, de son
équipement et de son organisation. Le chef de groupe prend les décisions principales sur le
terrain et prend le leadership en cas d’incident.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 3 – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome
Compétences essentielles
• Un membre du groupe doit posséder une formation minimum en secourisme en
cours de validité.
• Un membre du groupe doit posséder les compétences requises en orientation
Sources d’information pour la préparation de l’itinéraire
• Fédération québécoise de la marche
• Clubs ou organismes locaux
• Livre : Répertoire des lieux de marche au Québec
• Livres-guides et livres spécialisés
• Carte, description du parcours et documentation relative au sentier
• Sites Internet du gestionnaire de sentier
• Personne ayant déjà effectué le parcours
Évaluation du niveau de difficulté
• La distance
• Le dénivelé
• Le type de sentier
• Les compétences des participants (s’ajuster au plus lent)
Détermination de l’itinéraire
• Évaluation du temps de marche et élaboration des horaires
• Prévoir un délai de sécurité équivalent à environ 25 % du temps disponible : pour
une période de 8 heures, prévoir une marche de 6 heures.
• Autres facteurs qui peuvent influencer le déroulement de la sortie : manque
d’entraînement, nombre de participants.
Évaluation des conditions locales
• Prévisions météo : température, ensoleillement, vent, précipitations, indice humidex,
orage.
• Heure du coucher du soleil.
• Prendre en considération les conditions météorologiques les plus difficiles pour la
saison.
• S’informer de l’état du sentier.
• S’informer des conditions d’accès aux secours.
• Période et zones de chasse.
Réglementation
• Réglementations applicables et tarification.
• Se renseigner auprès des organismes d’entretien du sentier.
3.2.1 Le plan de sortie
Laisser le plan de sortie auprès d’une personne responsable et mentionner aux participants
son nom et son numéro de téléphone.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 3 – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome
Éléments à y indiquer
• Date de la sortie.
• Description de l’itinéraire avec point de départ et d’arrivée.
• Horaire prévu : départ, sortie du sentier, retour en ville.
• Lieu où sont garées les automobiles : modèles, couleurs et numéros de plaques.
• Nombre de participants.
• Liste des noms et coordonnées pour identifier ou rejoindre les participants.
• Pour chaque participant, personne à rejoindre en cas d’urgence.
Écrire à l’encre indélébile et conserver dans un contenant à l’épreuve de l’eau.
3.2.2 Le plan d’urgence
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Indiquer aux membres du groupe où se trouve le plan d’urgence.
Prévoir plus d’un exemplaire.
Localiser les sorties possibles par un sentier ou chemin vers une route.
Localiser les points d’eau.
Localiser les maisons habitées.
Localiser les refuges proches.
Indiquer les numéros de téléphone des premiers secours pour la région concernée.
Identifier les moyens d’assistance disponibles
Identifier les routes d’évacuation
Nom, adresse et téléphone : hôpital ou CLSC.
Compagnie de taxi ou de navette.
Écrire à l’encre indélébile et conserver dans un contenant à l’épreuve de l’eau.
3.3 L’équipement
Chaque participant doit posséder l’équipement individuel adéquat et adapté au type de
pratique, au milieu et à la durée de l’activité, tel que défini au chapitre 2.
Chaque participant doit transporter ses médicaments personnels.
Le groupe doit disposer de l’équipement collectif adéquat : voir 2.4
• des vivres et de l’eau en fonction de la durée et des conditions climatiques.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 3 – Page 3
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome
3.4 Les règles de progression sécuritaire
Consignes de sécurité
• Ne jamais partir seul.
• Faire une séance d’échauffement – étirements avant et après la marche.
• Ne pas surévaluer ses forces.
• Indiquer à tous où est la trousse de premiers soins.
• Vérifier son équipement et celui des autres personnes.
• Réviser la conduite à tenir en cas d’incident.
• Utilisation exclusive du sifflet dans les cas d’urgence.
• Suivre les instructions et consignes.
• Réviser le code international de signalisation.
Règles de conduite en groupe
• Ne pas dépasser l’ouvreur et ne pas marcher derrière le fermeur.
• En ville et le long des routes, respecter le Code de la sécurité routière.
• Ajuster la vitesse du groupe à celle du plus lent, ou s’attendre à toutes les 30
minutes.
• Se regrouper à toutes les jonctions et aux endroits pouvant prêter à confusion.
• Attendre une personne qui quitte le sentier pour un besoin naturel.
• Laisser son sac dans le sentier si on quitte le sentier.
• Porter le dossard adéquat dans les zones de chasse.
• Être attentif aux autres.
Technique
• Ne pas dépasser la zone cible de pulsation cardiaque.
• Sur le plat, conserver des foulées égales.
• En terrain accidenté, conserver un rythme régulier.
• Faire des pauses à intervalles de 15 à 60 minutes, selon la difficulté du terrain et
l’expérience des participants.
• Boire régulièrement mais peu à la fois, boire avant d’avoir soif.
Reconnaissance et anticipation du risque
• Évaluer les zones plus techniques et plus accidentées (ralentir le rythme dans ces
zones).
• Avertir une autre personne des options en cas d’accident de l’organisateur.
• Observer le ciel et les signes de détérioration de la météo.
• Dans le cas de la longue randonnée, évaluer l’accessibilité des refuges.
• Être prudent en période de chasse.
Conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident
• Si on s’égare, rester sur place et attendre l’arrivée d’un membre du groupe.
• En cas d’imprévu, rebrousser chemin.
• En cas d’aggravation des conditions météorologiques, suspendre la séance ou
rebrousser chemin.
• En cas d’accident, envoyer deux personnes pour alerter les secours.
• Utiliser le code international des signaux de détresse.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 3 – Page 4
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome
Procédure si on s’égare
• S’arrêter et évaluer où et quand a été vue la dernière balise du sentier.
• Revenir sur ses pas, sans dépasser le temps estimé précédemment.
• Tenter de se situer avec la carte et la boussole; autrement, chercher des points de
repère naturels.
• Tendre l’oreille pour repérer des bruits humains.
• Il est préférable de demeurer sur place pour faciliter les recherches.
• Sinon, suivre un sentier, même inconnu : il mène quelque part.
• Suivre un ruisseau : il mène à un lac, et possiblement un chalet.
En cas d’attente prolongée
• Demeurer sur place si on est égaré.
• Mettre des vêtements secs.
• Allumer un feu et l’entretenir.
• S’envelopper de sa couverture de survie, ou faire un toit s’il pleut.
• Se tenir hydraté et limiter ses activités physiques.
3.5 Les relations avec le milieu
Respect de l’environnement
• Rapporter tous ses déchets, même ceux qui sont biodégradables
• Toilettes sèches (bécosses) : refermer le couvercle pour réduire les odeurs, et
refermer la porte pour empêcher les animaux d’entrer.
• Pour les besoins naturels en pleine nature, s’éloigner d’au moins 30 mètres de toute
source d’eau, sentier et emplacement de camping.
• N’utiliser que des produits biodégradables, selon les instructions du fabricant.
• Ne rien donner ni laisser à manger aux animaux.
• Ne cueillir aucune plante.
• Ne pas couper ou casser de branches.
• Ne pas faire de feu, sauf en cas d’absolue nécessité.
• Respecter l'eau, la flore, la faune.
• Respecter les itinéraires d'accès et de retour.
• Rapporter aux autorités compétentes toute observation d’un phénomène nuisible à
l’environnement.
Respect de la propriété
• Demeurer sur les sentiers.
• Ne camper qu’aux endroits désignés.
• Ne faire de feu de camp qu’aux endroits permis.
• Respecter les panneaux d’interdiction des propriétés privées.
• Respecter les zones de stationnement et ne pas stationner dans des endroits non
prévus à cet effet.
• Respecter les propriétaires et les gestionnaires.
• Ne pas piétiner les clôtures, refermer les barrières.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 3 – Page 5
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome
Respect des autres usagers
• Dans les endroits où il est permis d’amener son chien, le tenir en laisse.
• Se renseigner auprès des personnes rencontrées, et les renseigner sur l’état du
sentier, sur les animaux rencontrés.
• Respecter ceux qui partagent votre lieu de loisir en y faisant d’autres activités.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 3 – Page 6
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée
CHAPITRE 4 - La pratique encadrée
4.1 Les niveaux de cadres officiellement reconnus
Le personnel reconnu par la FQM pour encadrer des sorties de randonnées pédestre et de
raquette à neige.
Le guide de courte randonnée
Le guide de courte randonnée exerce son rôle sur tout type de terrain dans le nord-est de
l’Amérique, au sud du 51e parallèle 2. C’est-à-dire la plaine, la forêt, la basse et la moyenne
montagne, à l’exclusion des névés et des glaciers. Pour encadrer l’activité lorsque le sol est
enneigé ou glacé, le guide doit avoir suivi le module de formation randonnée hivernale et
raquette.
L’activité ne doit comprendre aucune technique d’escalade.
L’activité doit se dérouler sur une seule journée, entre le lever et le coucher du soleil.
Les participants se déplacent avec un sac de jour et ne transportent aucun matériel de
camping.
À la fin de la journée, les participants quittent le sentier. L’activité n’inclut pas le coucher. Le
groupe est dissous et n’a plus de relation avec le guide à la fin de la randonnée.
Le guide de longue randonnée
Le guide de longue randonnée exerce son rôle sur tout type de terrain dans le nord-est de
l’Amérique, au sud du 51e parallèle. C’est-à-dire la plaine, la forêt, la basse et la moyenne
montagne, à l’exclusion des névés et ou des glaciers.
L’activité ne doit comprendre aucune technique d’escalade.
La longue randonnée se définit par un déplacement (itinérance) de deux jours ou plus, avec
coucher sous tente, en refuge, auberge ou autre forme d’abri. Le coucher fait partie de
l’activité; à la fin de la journée de marche, le guide demeure responsable du groupe.
Le guide de trekking
Le guide de trekking encadre la longue randonnée en Amérique ou ailleurs dans le monde,
en milieu de haute montagne et sous la limite inférieure des glaciers.
L’activité ne doit comprendre aucune technique d’escalade.
Le brevet FQM de guide de trekking ne soustrait pas le détenteur aux obligations de la
réglementation ou de la législation locale.
À la hauteur du 50e parallèle, on retrouve, d’ouest en est au Québec, les municipalités de Matagami,
Chibougamau, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre, Natashquan. Le 51e parallèle est situé environ 110 km
plus au nord. Le champ d’intervention du guide de courte randonnée est au sud de cette ligne.
2
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 4 – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée
Référence : Les normes et le contenu de formation pour chacun de ces brevets se
retrouvent dans le document : Guide de randonnée, Programme de certification, FQM (en
cours d’élaboration)
4.2 L’organisation
4.2.1 L’itinéraire et l’environnement
Organisation du groupe
Sélection et filtrage de la clientèle en fonction de l’itinéraire :
• Nombres de randonnées faites pendant l’année
• À quand remontent les dernières longues randonnées
• Combien de dénivelés
• Combien d’heures de marche
• Quel type de sentier
• Quels sont leur poids et taille
• S’entraînent-ils et où (salle sur tapis ou en extérieur)
• Combien de temps marchent-ils par jour ?
Vérifier les conditions médicales (allergies ou autres) ou conditions physiques limitatives.
Transmettre à la clientèle les listes d’équipement et des suggestions d’aliments.
Formulaire de non contre-indication à la pratique de la randonnée.
Formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque.
Compétences essentielles
• Le guide doit avoir le brevet requis, selon le cadre de pratique : voir 4.1.
• Le guide doit avoir le brevet de secourisme requis pour son niveau.
Sources d’information pour la préparation de l’itinéraire
Voir 3.2
Évaluation du niveau de difficulté
Le parcours doit être adapté au niveau de la clientèle, au nombre de participants et à leur
niveau de condition physique.
Voir 3.2
Détermination de l’itinéraire
Voir 3.2
Évaluation des conditions locales
Voir 3.2
Réglementation
Voir 3.2
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 4 – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée
Reconnaissance du parcours
• Le guide doit avoir parcouru un itinéraire présentant les mêmes caractéristiques.
• Dans le cas où il n’est pas possible ou faisable d’inspecter l’intégralité du parcours
avant l’activité, le guide doit se renseigner avec diligence sur l’état du parcours.
• Il doit disposer d’outils précis décrivant le parcours, les difficultés, les temps de
marche, etc.
• Le guide ou l’entreprise doit tenir un registre décrivant l’état des lieux.
4.2.2 L’équipement collectif
L’équipement individuel doit être conforme aux dispositions du chapitre 2.
Équipement collectif :
• Toile-abri
• Trousses : voir chapitre 2
• Vêtements supplémentaires (chaussettes, mitaines, tuques)
• Nourriture
• Corde
Équipement de communication.
4.2.3 Le plan de sortie
Voir 3.2.1.
4.2.4 Le plan d’urgence
Voir 3.2.2.
4.3 Le participant
4.3.1 La vérification du potentiel des participants
En début de randonnée, observer le comportement de chacun et aviser de la conduite à
suivre :
• Ajustement
• Renvoi au départ
• Annulation de l’activité
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 4 – Page 3
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée
4.3.2 La préparation du participant
Vérification des équipements
• Vérification de l’équipement : équipement conforme aux dispositions du chapitre 2.
• Vérifier la présence en quantités suffisantes d’eau et d’aliments.
• Vérifier la présence des médicaments personnels.
Préparation physique
• Séance d’échauffement et d’étirement en début et en fin d’activité.
Consignes de sécurité
Voir 3.4.
Conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident.
Voir 3.4.
4.3.3 La reconnaissance et l’acceptation du risque
•
•
•
Aviser la clientèle du niveau de la randonnée et des conditions courantes.
Profil, explications claires, réponses aux questions et angoisses des participants.
Conditions locales.
4.4. L’encadrement
4.4.1 Les ratios d’encadrement
Adulte : 1 guide pour 10 participants.
Famille (adultes et enfants) : 1 guide pour 10 participants.
Les parents doivent soutenir le travail du guide auprès de leurs enfants.
4.4.2 La progression
Les dispositions du paragraphe 3.4 plus les règles suivantes :
• En cas de fractionnement d’un grand groupe, constituer des listes nominatives par
sous-groupe.
Adaptation au terrain
• Adapter la formation de marche aux configurations du terrain.
• Marcher au rythme du plus lent.
• En groupe, se déplacer de façon compacte : nommer un ouvreur et un fermeur.
• Ne jamais laisser une personne seule.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 4 – Page 4
RANDONNÉE PÉDESTRE
•
CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée
Être toujours visible d’un participant (voir devant, être vu de derrière).
Adaptation au groupe
• Moduler la durée et l’allure de marche en fonction de l’âge et du degré
d’entraînement des participants, en veillant aux signes de fatigue.
• Respecter les horaires et les itinéraires annoncés; ne pas prendre de raccourcis,
parfois dangereux.
• Éviter les abrupts, les éboulis rocheux, les pentes herbeuses et glissantes.
• Se regrouper aux jonctions et intersections.
Bien-être du participant
• Signes de fatigue à observer : rougeur, essoufflement, claudication, ralentissement,
mutisme.
• En matière d'hydratation, penser à tenir compte des conditions climatiques, car
l'altitude et le froid déshydratent autant que la chaleur.
• Faire un bilan en fin de journée de ce que les gens ont aimé ou pas et les orienter
en fonction du résultat vers d’autres randonnées.
4.4.3 Les relations avec le milieu
Voir paragraphe 3.5.
4.5 L’encadrement des activités de formation
En cours d’élaboration.
4.6 L’encadrement et la pratique dans les camps de
vacances
En cours d’élaboration.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 4 – Page 5
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée
4.7 L’encadrement et la pratique en milieu scolaire et
municipal
En cours d’élaboration.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 4 – Page 6
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 5 ‒ Les procédures d’urgence
CHAPITRE 5 – Les procédures d’urgence
5.1 Les premiers soins
5.1.1 La trousse collective de premiers soins
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
pansements pour bout de doigt, taille petit
2 pansements pour bout de doigt, taille grand
5 pansements pour jointure
5 pansements adhésifs de 1,9 cm x 7,5 cm
5 pansements adhésifs de 2,5 cm x 7,5 cm
2 compresses pour ampoules
2 pansements adhésifs en tricot
5 compresses de gaze de 10 cm x 10 cm
1 pansement compressif de 10 cm x 10 cm
2 serviettes sanitaires (peuvent servir de compresse)
10 serviettes pour les mains
3 bandes de gaze élastique de 5 cm x 4,5 m
1 bande de gaze élastique de 7,5 cm x 4,5 m
1 bande élastique de 7,5 cm x 4,5 m
1 couverture de survie
1 paire de ciseaux
1 pince à échardes
12 épingles de sûreté, tailles assorties
2 paires de gants
1 écran protecteur pour RCR
1 ruban adhésif de 2,5 cm x 4,5 m
1 guide de secourisme
La pharmacie individuelle
Les médicaments spécifiques à sa pathologie personnelle, après conseil pris auprès de son
médecin pour savoir si son état de santé permet la pratique de la randonnée, en précisant
bien le type de randonnée effectuée.
5.1.2 Les principales blessures
•
•
•
•
•
•
•
Ampoules
Brûlures
Plaies
Mycoses du pied
Douleurs, maux de tête, fièvres
Écorchures et éraflures
Entorse de la cheville
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 5 – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 5 ‒ Les procédures d’urgence
5.2 Le sauvetage et l’évacuation
5.2.1 Le sauvetage
Conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident
• Le code international des signaux de détresse.
• En cas d’imprévu, rebrousser chemin.
• En cas d’aggravation des conditions météorologiques, suspendre la séance.
Personne blessée
• Administrer les premiers soins.
• Installer le blessé confortablement.
• Noter le lieu de l’incident sur la carte.
• Repérez l’endroit potentiel où on peut obtenir des secours.
Recherche d’une personne égarée
• Coordonner les recherches : chef de groupe ou guide
• Scruter les traces : empreintes de pas, branches cassées, etc.
• Crier le nom de la personne et écouter.
• Ne prendre aucun risque supplémentaire.
• Ne pas laisser le reste du groupe à lui-même.
5.2.2 L’appel de détresse
•
•
•
Envoyer une équipe de deux personnes chercher du secours.
Apporter les renseignements précis sur le lieu et le type d’incident.
Ne prendre aucun risque supplémentaire.
5.2.3 L’évacuation
•
Utiliser la voie de sortie la plus proche.
5.3 Le rapport d’accident
En cours d’élaboration.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 5 – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
CHAPITRE 6 ‒ L’aménagement des lieux de pratique
CHAPITRE 6 – L’aménagement des lieux de
pratique
L’aménagement d’un site, qu’il s’agisse d’une paroi, d’un sentier, d’une rive ou d’un site de
camping, sous-entend l’installation de matériel ou la construction et l’entretien
d’infrastructures. Le présent document couvrant la pratique et l’encadrement de l’activité,
les normes de sécurité concernant l’aménagement ne sont pas incluses ici.
Certaines fédérations possèdent des politiques et des normes en matière d’aménagement
des lieux de pratique. Vous pouvez donc trouver les renseignements pertinents à ce sujet
dans les références suivantes.
Aménagement, évaluation et entretien des sentiers pédestres au Québec, Normes et critères
de la Fédération québécoise de la marche, septembre 2004.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 6 – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
CHAPITRE 6 ‒ L’aménagement des lieux de pratique
CHAPITRE 6 – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
BILIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
Raquette à neige
Les règles du jeu. Règlement technique, incidents techniques, classements, infraction,
dopage.
Adopté
lors
du
comité
directeur
du
24
mai
2003.
http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-jeu.pdf.
Règles d'accès et de participation des sportifs aux compétitions. Les compétitions, les
compétiteurs, inscriptions, incompatibilités lors d'une compétition, sélections équipe de France.
Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquetteparticipation.pdf.
Règles d'organisation et de déroulement des compétitions nationales et
internationales. Généralités, secteurs administratif et financier, technique, communication
promotion partenariat, sécurité, médical. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003.
http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-organisation.pdf.
Norme d'équipement des espaces, sites et itinéraires. Présentation, éthique, conception
de l'équipement, balisage, environnement, conventions. Adopté lors du comité directeur du 24
mai 2003http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-equipement.pdf.
Norme de classement des espaces, sites et itinéraires. Références réglementaires,
définitions, classement des sites ou itinéraires, qualification de l'intérêt du site, niveau de
pratique, les topos-guides, inventaire des sites de pratique. Adopté lors du comité directeur du
24 mai 2003. . http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-classement.pdf.
Norme d'encadrement. Références réglementaires, principes généraux sur le nombre de
pratiquants par cadre, situations particulières Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003.
http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-encadrement.pdf.
Normes et règles de sécurité. Prises d'information, préparation, équipement et matériel,
comportement dans l'activité et progression, adaptation. Adopté lors du comité directeur du 24
mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-securite.pdf.
Ski de m ontagne
Les règles d'organisation et de déroulement des compétitions nationales. Adopté lors
du comité directeur du 24 mai 2003, modifié en novembre 2003.
Les règles du jeu des compétitions nationales. Participation, matériels et équipements,
déroulement de la course, élaboration des résultats, dopage. Adopté lors du comité directeur du
24 mai 2003, modifié en novembre 2003
Les règles de sécurité. S'informer, se préparer, s'équiper, se comporter, s'adapter. Adopté
lors du comité directeur du 27 septembre 2003.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
BIBLIOGRAPHIE – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
BILIOGRAPHIE
Ski
de
montagne.
Normes
d’encadrement.
http://www.ffme.fr/texte/regle/ski-encadrement.pdf.
Ski
de
montagne.
Règles
de
http://www.ffme.fr/texte/regle/ski-securite.pdf.
sécurité.
FFME.
FFME.
Juin
2004.
Sept.
2003.
R andonnée pédestre
Trouver des idées et des conseils, Fédération française de la randonnée pédestre,
http://www.ffrp.asso.fr/.
Les contre indications médicales à la randonnée, Chullanka, Mountain Sports Magazine,
http://www.quechua.com/rando/fr/html/Sante/sante002.asp.
Raid montagne stratégie FFME,
Règlement
sportif,
février 2004, FFME,
http://www.ffme.fr/raid/reglement/rms-reglement.pdf,
Charte de l’environnement. FFME. Août 2002. http://www.ffme.fr/texte/charteenvironnement.pdf.
The Backpacker’s Field Manual. A comprehensive Guide to Mastering Backcountry Skills.
Rick Curtis, Princeton University Outdoor Action. Three River Press, New York, 1998.
http://www.weatherbase.com/
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
BIBLIOGRAPHIE – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
ANNEXES
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
1
2
3
4
5
-
Formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque
Formulaire d’examen médical
Auto-évaluation de la condition physique et de l’état de santé
Les listes d’équipement
Signaux de détresse ‒ Code international
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
ANNEXES – Page 1
RANDONNÉE PÉDESTRE
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
ANNEXES
ANNEXES – Page 2
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
Annexe 1
FORMULAIRE DE RECONNAISSANCE ET
D’ACCEPTATION DU RISQUE
FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE
4545, av. Pierre-De Coubertin
C.P. 1000, Succ. M
Montréal (Québec) H1V 3R2
Téléphone : (514) 252-3157 • Télécopieur : (514) 252-5137
Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065
Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca
A. Identification du participant
Nom : ____________________________________________________________ âge : __________
Adresse : _________________________________________________________________________
B. Personnes mineures ou groupe d’enfants
Parent, tuteur : _________________________________________ titre : ___________________
Représentant de l’autorité responsable : _____________________________________________
Organisme : ___________________________________________________________________
Nombre d’enfants et groupe d’âge : ________________________________________________
C. Risques usuels inhérents à l’activité
Progression difficile en raison d’obstacles : végétation dense, des branches et des arbres tombés
pouvant obstruer le sentier.
Progression difficile et risque de chute à cause des conditions du sol : boue, accumulations d’eau,
trous, roches et racines saillantes.
Risque de se mouiller lors de traversés de cours d’eau non aménagés.
Risques liés à la présence d’animaux agressifs, d’insectes piqueurs, de plantes vénéneuses et de
parasites dans l’eau.
Brusques changements des conditions météorologiques.
Difficultés d’orientation à cause de coupes forestières récentes.
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
D. Reconnaissance et acceptation du risque
Je suis conscient que l'activité que j'entends pratiquer comporte des risques pouvant causer des
pertes matérielles ou autres, des blessures, des traumatismes ou le décès. Ces risques sont identifiés
au paragraphe ci-dessus, sans pour autant s’y limiter.
J’accepte la nature de ces risques comme partie intégrante de l’activité, ainsi que les conséquences
pouvant en résulter.
Je reconnais que, vu la nature du terrain et l’éloignement des services, l’évacuation pourra être longue
et ardue et que les soins médicaux ne pourront être administrés dans un court délai.
Je comprends que le personnel pourra exclure de l’activité toute personne pouvant présenter un
risque pour elle-même ou pour les autres.
E. Autorisation d’administrer les premiers soins
En cas de blessure ou d’accident, ou en cas d’inconscience de ma part, j’autorise les personnes
responsables à me prodiguer les soins d’urgence nécessaires et à prendre les mesures qui
s’imposent pour me faire évacuer.
Tous les frais relatifs aux premiers soins et à l’évacuation seront à ma charge.
J’autorise la personne qui donne les premiers soins à m’administrer les médicaments requis, à
l’exclusion des produits ou des traitements suivants :
__________________________________________________________________________________.
Si je suis sous traitement médical ou si j’ai des réactions connues face à certaines situations (ex. :
réaction anaphylactique), j’en ai avisé les responsables et j’ai indiqué la marche à suivre en cas
d’incapacité de ma part à administrer moi-même le traitement.
Enfants. S’il est impossible de rejoindre les parents ou les responsables de l’enfant, j’autorise le
médecin choisi par le personnel cadre de l’activité à prodiguer à mon enfant tous les soins médicaux
requis par son état, y compris la pratique d’une intervention chirurgicale, des injections, l’anesthésie et
l’hospitalisation.
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
F. Engagement du participant
Je soussigné déclare ce qui suit :
J’affirme avoir l’état de santé, la forme physique et l'attitude mentale requises pour une telle activité.
Pour les activités nautiques, je déclare être à l'aise dans l'eau.
Je m’engage à me conduire en tout temps de façon responsable et sécuritaire, de manière à éliminer
ou à réduire les conséquences de ces risques pour moi-même et pour les autres.
Je m'engage à suivre en tout temps toutes les consignes et les directives données par le personnel
cadre de l’activité.
Je m’engage à demander clairement ce qu’il faut faire devant une difficulté qui m’est inconnue, et à
signifier ma volonté de ne pas exécuter une manœuvre qui me semble trop difficile.
Je m’engage à ne pas aller au-delà de mes capacités et à aviser la personne responsable de tout
malaise, douleur ou symptôme ressenti pendant la pratique de l’activité.
Je déclare ne pas être sous l'influence de l'alcool ni aucune drogue et je m'engage formellement à ne
pas en faire usage pendant la durée de l’activité.
J’affirme avoir lu et compris le présent document et entreprendre la pratique de cette activité en toute
connaissance de cause.
________________________________
Signature
____________________________
Date
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
Annexe 2
FORMULAIRE D’EXAMEN MÉDICAL
FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE
4545, av. Pierre-De Coubertin
C.P. 1000, Succ. M
Montréal (Québec) H1V 3R2
Téléphone : (514) 252-3157 • Télécopieur : (514) 252-5137
Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065
Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca
Il est demandé au médecin d’examiner le patient afin de déterminer qu’il n’existe aucune contre
indication à la pratique de l’activité _________________, dans le contexte décrit au paragraphe B.
A. Identification du patient
Nom : _________________________________________________________
Adresse : ______________________________________________________
Date de naissance : __________________________
_Sexe : _______
B. L’activité et le contexte
Voir paragraphe 1.2
C. Identification du médecin
Nom : ________________________________________________________
Titre : ________________________________________________________
Téléphone : ____________________ Relation avec le patient : ____________________________
Déclaration : j’ai examiné le patient et je n’ai trouvé aucune contre-indication à la pratique de
l’activité mentionnée en B.
__________________________________
Signature
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
Annexe 3
AUTO-ÉVALUATION DE LA CONDITION PHYSIQUE ET DE L’ÉTAT DE SANTÉ
FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE
4545, av. Pierre-De Coubertin
C.P. 1000, Succ. M
Montréal (Québec) H1V 3R2
Téléphone : (514) 252-3157 • Télécopieur : (514) 252-5137
Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065
Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca
Ce questionnaire nous permet de mieux vous connaître et de procéder à une intervention adéquate et
rapide en cas de besoin. Seul le personnel responsable aura accès aux informations fournies et ces
dernières seront détruites dans les délais légaux.
A. Identification du participant
Nom : ___________________________________________________
Adresse : ________________________________________________
B. Condition physique
Âge : __________ Sexe : _________
Taille : _____________ Poids : ____________
1. Faites-vous de l’exercice régulièrement durant l’année ? ___________
2. Quelles activités : ____________________________________________________________
3. Combien d’heures par semaine en moyenne : __________
4. Comment jugez-vous votre condition physique actuelle?
Mauvais
satisfaisant
bon
excellent
5. Êtes-vous une personne active ou sédentaire ?
6. Fumez-vous : ________. Si oui, combien de cigarettes par jour?
7. Comment jugez-vous votre condition physique actuelle?
Mauvais
satisfaisant
bon
excellent
8. Êtes-vous une personne active ou sédentaire ?
9. Fumez-vous : ________. Si oui, combien de cigarettes par jour?
J’atteste que ma condition physique est bonne et que je suis en mesure de participer à l’activité dans
les conditions précisées.
_____________________________________________
Signature
C. Bilan de santé
Depuis combien de temps avez-vous consulté un médecin pour un examen médical?
6 mois
1 an
2 ans
plus de 2 ans
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
Quel est votre dernier bilan de santé : mauvais
bon
excellent
Au meilleur de ma connaissance, aucun problème de santé grave ne peut nuire à ma participation à
cette activité.
D. Conditions particulières
Cochez les situations qui s’appliquent à vous
Affections du système nerveux
Évanouissement
Épilepsie
Traumatisme crânien
Désordres cervicaux ou neurologiques
Affections respiratoires
Asthme ou bronchite chronique
Problèmes musculo-squelettiques
Limitation de mouvement d’un membre ou de la colonne vertébrale
Faiblesses musculaires : fractures, faiblesse ligamentaire
Problèmes d’articulation qui pourraient s’aggraver au cours de l’activité
Affections des sens
Affection visuelle :
Problème auditif :
lunettes
prothèse
Lentilles cornéennes
Allergies
Insectes
Aliments
Plantes
Médicaments
Autres
Autres
Grossesse
Anémie
Hémophilie
Hypoglycémie
Diabète
Rhumatisme aigu
Maladie rénale
Troubles psychiatriques
Chirurgie au cours des six derniers mois
Médicaments
Indiquez les situations pour lesquelles on vous a prescrit un médicament que vous devrez prendre au
cours de cette activité : ______________________________________________________________
Avez-vous une quantité suffisante de médicaments personnels pour la durée de l’activité ?
Êtes-vous en mesure de vous administrer vous-mêmes vos médicaments ?
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
J’atteste que les informations consignées dans le présent questionnaire sont exactes, et cela au meilleur
de ma connaissance. De plus, je certifie ne pas avoir délibérément omis de renseignements médicaux
pertinents.
Nom (lettres moulées) ________________________________________________________________
Signature ____________________________________________________________________________
Parents ou responsable (si participant mineur) _________________________________________
Autorisé et vérifié par le guide (responsable) __________________________________________
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
Annexe 4
LES LISTES D’ÉQUIPEMENT
L’équipement personnel et collectif
Courte et longue randonnée en camping ou en
refuge
Vêtements de jour
Un t-shirt en synthétique thermique
Une laine polaire
Un short multi-poches
Une veste imperméable respirante
Une casquette ou un chapeau
Une paire de chaussettes en fibres synthétiques
ou en laine mérinos
Pour un plus grand confort, pensez au système
multicouche
Chaussures de marche
Un pantalon imperméable (idéalement imperrespirant)
Vêtements de rechange
Un t-shirt
Un pantalon
Une paire de chaussettes
Une seconde laine polaire
Une paire de gants et une tuque, à l’épreuve du
vent
Vêtements de nuit
Sous-vêtements de laine polaire
Un sac de couchage léger et compressible à la
bonne température de confort
Un drap de sac ou doublure d’appoint
Matériel
Un sac à dos de 40 à 50 litres
Sac de 55 litres et plus pour la longue
randonnée
Une tente légère (de 1 à 1,5 kg par personne)
Matelas de sol
Équipement divers
Un couteau multifonctions
Des lunettes de soleil
Crème solaire de protection 30 et résistante à la
transpiration
Une lampe de poche ou frontale
* Une couverture de survie
* Une trousse de premiers soins (voir liste 5.1.1
et 5.1.2)
Des vivres de course
Gamelles et ustensiles
* Réchaud
Une gourde rigide ou à pipette + isolant pour
conserver l'eau fraîche
Savon multi-usage biodégradable + petite
éponge
* Une carte du parcours au 1 : 50 000 ou au
20 : 000
Un porte-carte ou un étui protecteur
* Une boussole
* Un altimètre
* Un téléphone portable et les numéros
d'urgence (mais attention : la zone n'est pas
forcément couverte)
Du papier toilette
* Sacs de plastique pour rapporter les déchets
Des jumelles
Allumettes
Chasse-moustiques
Guêtres
Jumelles
Appareil photo
Nourriture et rations d’urgence
* La trousse de réparation
Duck Tape
Fil + aiguille à coudre
Épingles de sûreté
Fil de laiton
* Peuvent faire partie de l’équipement collectif.
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
ANNEXES – Page 13
RANDONNÉE PÉDESTRE
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
ANNEXES
ANNEXES – Page 14
RANDONNÉE PÉDESTRE
ANNEXES
Annexe 5
SIGNAUX DE DÉTRESSE
CODE INTERNATIONAL
Nous avons besoin de secours
Nous n'avons pas besoin de
secours
Oui à votre question
YES ou OUI
Bras levés, immobilité absolue
Nous demandons du secours
Non à votre question
NO ou NON
Également en immobilité absolue
Carré rouge d'un mètre de côté
à couronne blanche
(15 cm de large)
déployé
Fusée rouge : L'usage de la fusée rouge est rigoureusement réservé au signal : « Nous
demandons du secours ».
Autres signaux :
• Les signaux optiques, tels que le miroir, peuvent être utilisés par temps de soleil.
• Les signaux acoustiques, tels que le sifflet notamment, restent également valables par
temps de brouillard, ou la nuit.
• Ne faites pas inconsidérément des signaux lumineux ou optiques qui pourraient être
interprétés comme des appels au secours (6 appels à la minute constituent un signal de
détresse : la réponse consiste en 3 appels à la minute).
SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006
ANNEXES – Page 15