Starshipper ajoute Lyon-Bordeaux à son catalogue

Transcription

Starshipper ajoute Lyon-Bordeaux à son catalogue
Starshipper ajoute Lyon-Bordeaux à son catalogue
Article rédigé par Jean-François Bélanger le 13/01/2015
Après Turin, Barcelone et Serre-Chevalier, Starshipper, marque du réseau d’autocaristes
indépendants du groupe Réunir, ajoute Bordeaux, toujours au départ de Lyon, à son offre de
liaisons régulières par autocar, en attendant mieux.
Comme les autres, elle sera exploitée au départ de Lyon Part-Dieu à destination de Bordeaux SaintJean, par un véhicule de 49 sièges, du type Magelys, exploité par les Courriers Rhodaniens,
autocariste adhérent à Réunir, de Saint-Péray (07).
Sept jours sur sept, à compter du 31 janvier prochain, il partira de la gare SNCF à 11h45, desservira la
gare routière de Clermont-Ferrand à 14h05, puis la gare SNCF de Bordeaux Saint-Jean à 19h25. Aux
mêmes points de desserte, les retours s’effectueront à 13h45 de Bordeaux pour une arrivée à Lyon à
22h, après un passager à Clermont Ferrand à 19h30. Les réservations ont débuté ce mardi 13 janvier.
Cette nouvelle ligne sera conforme à la législation actuelle sur le cabotage. C’est-à-dire qu’elle se
situe en complément de la ligne internationale Lyon-Turin. Son choix s’explique par l’abandon, il y a
quelques mois par la SNCF, de sa liaison directe Intercités entre Lyon et Bordeaux. En revanche, les
conseils régionaux de Rhône-Alpes et d’Auvergne ont refusé les droits de trafic pour la desserte entre
Lyon et Clermont-Ferrand. Jusqu’au 30 juin, Starshipper propose une offre de lancement à partir de
27 euros, pour un Lyon-Bordeaux, et de 18 euros, pour un Bordeaux-Clermont-Ferrand
En l’attente de la loi Macron
"L’initiative Starshipper s’inscrit dans la prise de position sur le marché des autocaristes
indépendants, face aux opérateurs étrangers, Eurolines, Megabus… ou des grands groupes
nationaux : SNCF, Transdev, RATP… dans l’optique d’ouverture des lignes intérieures prévue par la loi
de la modernisation de l’économie prônée par le ministre Emmanuel Macron, qui comporte un volet
sur l’ouverture de lignes régulières intérieures aux autocaristes", explique Alain-Jean-Berthelet,
président du groupement Réunir.
A ce sujet, Réunir a été auditionné par l’Assemblée Nationale. Mais son président observe quelques
amendements avec une certaine inquiétude : "en particulier ceux provenant de l’UTP et qui visent à
allonger le délai de réponse des conseils régionaux, de un à quatre mois, face à l’initiative d’un
autocariste".