Commémoration du centenaire de Luis Fernandez Juan

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Commémoration du centenaire de Luis Fernandez Juan
Commémoration du centenaire de Luis Fernandez Juan, Général F.F.I.
Allocution de Gilles WAGNON, 1er adjoint de la mairie de Chars à l’occasion
Le 25 Aout au cimetière de Chars.
Mesdames et Messieurs, membres de la famille,
Mesdames et Messieurs, membres de l’Amicale des Anciens Guerilleros Espagnols – FFI,
Messieurs les membres des Associations des Anciens Combattants,
Mesdames les élues,
Chers Administrés,
Au nom de Danièle Roux, Maire de Chars, qui ne peut être des nôtres ce jour, nous tenions par notre
présence, vous témoigner de la fierté qu’est la nôtre d’être le lieu où repose depuis 1996 Luis
Fernandez Juan, dans notre petite commune du Vexin, loin de sa terre natale.
Ce serait mentir que de dire que nous connaissons parfaitement le parcours de ce compatriote
Espagnol, mais nous saluons aujourd’hui pour la commémoration de ses 100 ans, une personnalité
héroïque qui, né en 1914, n’avait que 27 ans lorsqu’il décida de s’engager en France dans un combat
féroce pour défendre des valeurs essentielles et défendre les valeurs de la république.
Cette attitude, au moment où l’accablement poussait une majorité au renoncement , à l’abandon,
est un exemple qui nous rappelle que l’Histoire, la grande Histoire est toujours écrite par des millions
d’histoires individuelles, qui influencent , le moment venu, un destin historique, le destin d’une
nation.
La nationalité espagnole de Luis Fernandez Juan nous rappelle aujourd’hui que les femmes et les
hommes venus d’autres terres ont participé, aux risques de leurs vies, à redresser une France qui
avait mis un genou à terre.
Pour tout cela, la commune de Chars est à vos côtés pour honorer la mémoire de Luis Fernandez
Juan.
Je ne peux terminer mon propos, sans évoquer ici un compatriote Français, André Baleydier,
résistant, né à Chars, assassiné le 17 Aout 1944, il y à maintenant 70 ans, par les occupants.
André Baleydier était un des camarades de combat de Luis Fernandez Juan. Ils luttaient ensemble,
sans se connaitre pour un même idéal, une même vision de l’humanité. Il avait 44 ans.
Nous pensons également à lui,
Je vous remercie.

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