Nicolas Miguet entend être le pourfendeur du «bankstérime
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Nicolas Miguet entend être le pourfendeur du «bankstérime
12 novembre 2009 la baule + le dossier... Le en Presqu’île LA BAULE PORNIC Tél 02.40.60.54.46 Fax 02.40.11.03.36 33 Avenue du Bois d’Amour - BP 89 - 44500 LA BAULE GUERANDE PORNICHET Tél 02.40.15.66.15 Fax 02.40.62.06.41 1 Place de l’Europe - 44350 GUERANDE PONTCHATEAU www.groupe-excel-presquile.fr Tél 02.40.11.18.19 Fax 02.40.24.03.25 Résidence le Saint Martin - 4 Rue de la Cadivais 44160 PONTCHATEAU Notre spécialité bretonne : le Kig Ha Farz À partir du 25 septembre Sur réservationles lesweek-ends. week-ends sur réservation 0 14,4so nne er p ar p Tél. 4023 23 Tél. : 02 02 40 9090 73 73 Pot au feu Breton cuisiné dans la cheminée OUVERT : Vendredi - Samedi - Dimanche Vacances scolaires : TOUS LES JOURS Village de Kervalet - BATZ SUR MER Un député socialiste balance le scoop dans l’hémicycle… Mais personne ne relève… N icolas Miguet a expliqué à l’antenne de Kernews comment l’Etat a perdu beaucoup d'argent dans ce#e affaire de remboursement des banques. Evidemment, c’est la loi du silence autour de ce dossier : les campagnes de publicité des grandes banques dans les médias n'y sont pas étrangères… Seul, un député socialiste a eu le cran de dénoncer les faits dans l’hémicycle. Il s’agit de Jérôme Cahuzac, député PS du Lot-et-Garonne, qui a déclaré le 7 octobre dernier : «Force est de constater que Joseph Stigli%, un spécialiste reconnu – y compris à l’Élysée, puisque c’est à lui que l’on a demandé d’établir un nouvel indicateur de croissance – indique lui-même que la croissance, lorsqu’elle reviendra, sera particulièrement faible et friable, ce qui aura inévitablement pour conséquence une augmentation du chômage et de la pauvreté. Cela n’empêchera pas les établissements bancaires et financiers de renouer avec les bénéfices, dont profitent avant tout les dirigeants et actionnaires, à qui il n’a jamais été demandé de faire ap- plication d’une clause de retour à bonne fortune. (...) Nous estimons que le secteur bancaire ayant été, partout dans le monde, sauvé en grande partie grâce à l’intervention de l’État et aux contribuables - à un moment où les actionnaires, par gros temps, se faisaient particulièrement discrets - pourrait aujourd’hui contribuer davantage qu’il ne le fait au retour de la croissance. Je comprends que le président Sarkozy n’ait pu faire valoir ce e demande lors du G 20, puisqu’elle ne correspond pas à ce qui s’est fait en France. Comme nous le savons, vous avez décidé, Monsieur le Premier ministre, Madame la ministre et vous, mes chers collègues de la majorité, que les banques seraient recapitalisées non pas en perme ant à l’État d’entrer dans leur capital, mais par le biais des taux super-subordonnés. Ce e faute coûte aujourd’hui près de 20 milliards d’euros, c’est-à-dire une somme tout-à-fait inacceptable au regard de nos finances publiques !» Ces propos du député socialiste Jérôme Cahuzac auraient évidemment dû alerter les journalistes et les observateurs qui suivent l’actualité parlementaire… Tél 02.40.64.36.46 Fax 02.40.64.10.20 11 Rue Capitaine Allais - Les Terres Jarries - 44210 PORNIC Tél 02.40.61.81.25 Fax 02.40.61.81.26 Parc d’Activités Pornichet Atlantique - Rue du Gulf Stream Immeuble Promoparc 1 - 44380 PORNICHET ST NAZAIRE Tél 02.40.22.40.27 Fax 02.40.66.58.98 38 Avenue de la République - 44600 SAINT NAZAIRE Nicolas Miguet entend être le pourfendeur du «bankstérime» : «Sur le seul exemple de BNP Paribas, le contribuable s'est fait flouer d'une valeur de 6 milliards d’euros !» L es banques remboursent l’Etat des aides qu’il leur a accordées pendant la crise. Telle est la version officielle et les médias n’en disent pas davantage… Et pourtant, il s’agit là d’une belle opération financière pour les banques, au détriment des contribuables… Evidemment, BNP Paribas et toutes les grosses banques arrosent les journaux, les stations de radio et les chaînes de télévision à coup de grosses campagnes de marketing et les journalistes ont reçu pour consigne de ne pas parler de ce!e affaire, au risque de perdre des commandes publicitaires. Mais Nicolas Miguet, journaliste indépendant, a expliqué aux auditeurs de Kernews le 2 octobre dernier le fond de ce dossier… La Baule+ : Vous dénoncez à travers des livres, des articles et des conférences l’explosion des comptes publics, en affirmant que l’Etat va connaitre une situation de faillite dans les deux à trois années qui viennent. A partir de là, c’est l’Europe qui prendra les commandes de notre pays en engageant des réformes brutales, alors qu’elles auraient pu être progressives il y a quelques années. Ce#e explosion de la dépense publique ne trouve-t-elle pas une excuse avec la crise ? Nicolas Miguet : La France a abordé la crise comme un alcoolique qui aurait déjà 3,5 grammes dans le sang et qui, pour solutionner ses nouveaux problèmes, déciderait d'aller dans sa cave pour remonter toutes les bouteilles et les boire cul sec. On se moque du monde lorsque l'on parle de la crise ! Concrètement, la crise c'est une réduction de la richesse produite au plan national de l'ordre de 2%. Grosso modo, nous revenons à 2006 ou 2007. À ce#e époque, le déficit public était de 40 milliards d'euros. Aujourd'hui, c'est 140 milliards d'euros ! Notre système déficitaire est structurel : l'État dépense trop, l'État exagère et l'État n'a aucun courage. L'État taxe trop et l'on ne fabrique plus en France. Mais les prêteurs ne sont plus des Français, ce sont des étrangers qui commencent à se rendre compte que la situation est catastrophique et qu'un jour l'État ne sera plus en mesure de rembourser la de#e. La note va tomber et, au lieu de payer 3,5% à 4% par an sur dix ans, l'État va payer 6% puis 7%... Même en gardant les taux d’aujourd'hui, on en Le journaliste Nicolas Miguet le 10 octobre dernier à Rennes lors d’un dîner débat avec ses lecteurs : les «banksters» sont toujours la cible du défenseur des petits porteurs. est à 300 milliards de déficit en deux ans, c'est-à-dire 12 milliards d'euros (soit 0,7% de notre richesse nationale) qui vont partir simplement dans les intérêts ! Concrètement, les fonctionnaires risquent-ils d'apprendre un jour qu’ils ne pourront pas être payés à la fin du mois ? L'État débourse 50 milliards d’euros chaque mois et reçoit 20 milliards de rece#es… Ainsi, 30 milliards sont empruntés chaque mois. Donc, en dehors des fonctions publiques de stricte obédience d'État (police, armée et justice), il y aura un fonctionnaire sur deux qui sera mis à la porte le jour de la faillite. Ce sera dramatique car ce sera brutal, comme pour les retraites. Les partis politiques qui gouvernent la France depuis plus de trente ans mentent. Je révèle, preuves à l'appui dans mon livre, qui s’appelle SarkoKrach, l'immense corruption qu’il y a au sommet de notre système politique et je n'ai pas été poursuivi. Regardez l'exemple des banques : il y a quelques mois, elles étaient au bord du gouffre, car elles avaient fait des bêtises et l'État a emprunté de l'argent pour souscrire à des augmentations de capital. On aurait pu penser que les comptes redressés, l'État serait sorti avec une belle plus-value. BNP Paribas annonce le remboursement des 5,1 milliards d’euros apportées par l'État. C’était des actions, cela donnait droit à 17% du capital, pas de droit de vote, mais à une rémunération prioritaire. Mais nous venons d'apprendre que jusqu'en 2010, la BNP avait le droit de rembourser au nominal. Donc, ce qui vaut 58 euros pour tout le monde, alors que l’Etat avait payé 26 euros, fait que l’Etat se retrouve avec 26 euros dans la poche: au revoir et même pas merci ! Si l'on gra#e un peu, on s'aperçoit que c'est un énarque qui est à la tête de la BNP qui a signé ce pacte léonin avec un autre énarque représentant l’Etat… Un énarque qui va certainement un jour envoyer un curriculum vitae à la BNP ou la Société Générale pour être embauché, puisque toutes les directions du «bankstérisme» sont occupées par des énarques. Sur le seul exemple de BNP Paribas, le contribuable s'est fait flouer d'une valeur de 6 milliards d’euros ! Évidemment, on n'en parle pas dans les médias, puisque BNP Paribas vient d'arroser la presse avec une énorme campagne pour dire qu'ils avaient 5 milliards d’euros à prêter et qu'ils allaient embaucher 3 000 esclaves supplémentaires pour vendre des petites actions BNP aux gens. Croyez-moi, le pauvre guichetier de la Société Générale ou de la BNP est à peine plus payé que le SMIC… Le directeur d'agence n'a plus de responsabilités et il est mal payé. Pendant ce temps-là, on apprend que Messieurs Pébereau et Prot ont touché 1 million d'euros la semaine dernière, rien qu'en bénéfices, pour avoir levé des actions et les avoirs revendues la semaine suivante! Ils lèvent les options, ils vendent des actions et ils touchent un million d’euros ! Elle n'est pas belle la vie, pour eux ?