n° 111 - Université Paul Valéry
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n° 111 - Université Paul Valéry
C R É AT I O N D ’ U N E F O N D AT I O N UNIQUE EN SON GENRE À L’UPV LA FONDATION UNIVERSITAIRE MONTPELLIER III – LEXICOGRAPHIE DE L’ÉGYPTIEN ANCIEN – HIÉRODICTIONNAIRE ENTRETIEN avec Dimitri Meeks, directeur et créateur du projet « Dictionnaire égyptien ancien – français », Équipe d’égyptologie de l’UMR 5140 (Institut d’Égyptologie François Daumas – université Paul-Valéry) n° 111 octobre 2008 LE DIT DE L’ UPV. – Qu’est-ce que la fondation de Lexicographie de l’égyptien ancien – HiéroDictionnaire ? DIMITRI MEEKS. – Il s’agit de faire un dictionnaire de l’ancien égyptien, le premier en langue française depuis Champollion (1822). Un dictionnaire complètement à jour des connaissances actuelles. Ce dictionnaire, fondé sur la documentation lexicale que j’ai recueillie durant les trente dernières années, existe déjà à l’état compact et représente environ 3000 pages de manuscrit électronique. Par « égyptien ancien » on entend la langue morte parlée au début du IIIe millénaire avant notre ère jusqu’au IIe siècle après, sur le territoire de l’actuelle vallée du Nil égyptienne. Ce travail complète l’état des questions tel qu’il peut être formulé à partir d’une synthèse de tous les dictionnaires et lexiques connus. Toutefois, celui-ci n’est pas statique et est complété au gré des nouvelles parutions. Reste, au fur et à mesure que la version française progresse, non pas de traduire, mais de transposer en anglais et en arabe ce travail afin que la parution de ces deux versions coïncide plus ou moins avec celle en français. Dans la mesure où la technique de pré-rédaction adoptée est très détaillée, elle permet de songer, rapidement après l’édition papier, à mettre au point une grande base de données trilingue, accessible en ligne, et facilement réactualisable de façon permanente. LE DIT DE L’UPV. – Pourquoi une fondation ? DIMITRI MEEKS. – D’abord parce que l’association HiéroDictionnaire devait agir avec l’équipe d’égyptologie de Montpellier III, de loin la meilleure de France, la plus jeune, la plus dynamique et ayant les idées les plus avancées dans ce domaine. Cela devait donc nécessairement aboutir ici, à Montpellier. De plus, il fallait trouver un biais plus positif et valorisant pour l’université Paul-Valéry. Le décret régissant les fondations universitaires qui venait de paraître, offrait un mode de gestion plus souple parfaitement adapté au profil du projet. suite >>> 2 ■ ACTUALITÉS … La bonne volonté de tous, l’engagement de l’UPV et plus particulièrement de la présidente, Mme Anne Fraïsse, du secrétaire général, M. Yves Chaimbault, l’intérêt porté à ce projet par le ministère de tutelle, l’activité soutenue du Comité d’honneur de HiéroDictionnaire en direction des mécènes potentiels, permet d’être raisonnablement optimiste sur le succès de ce projet. LE DIT DE L’UPV. – Pourriez-vous nous présenter brièvement les différentes étapes de la mise en place de cette fondation ? DIMITRI MEEKS . – Il faut bien séparer dans l’élaboration du projet, les volets scientifiques et techniques des volets partenariat financier et mécènes privés. Sur le plan scientifique, il ne s’agit pas d’un projet qui débute mais d’un aboutissement qui est bien entendu amené à évoluer. Une édition papier française pourrait voir le jour d’ici 5 à 6 ans, mais il faudrait beaucoup de moyens financiers. À la source du projet une association de type 1901, HiéroDictionnaire, a été créée. Dans ce cadre, les premières démarches ont été effectuées auprès de mécènes privés ainsi que de structures institutionnelles publiques. Des liens étroits l’unissent maintenant à la fondation universitaire. On peut espérer que d’ici le printemps prochain nous aurons convaincu un certain nombre de partenaires privés ou institutionnels, à s’engager à nos côtés. Seuls ces soutiens financiers permettront de faire progresser rapidement ce programme novateur, indispensable à l’égyptologie internationale, à l’archéologie, aux étudiants et chercheurs et aux amateurs éclairés. LE DIT DE L’UPV. – Cette fondation n’est pas la première fondation universitaire en France, qu’elle est sa spécificité ? DIMITRI MEEKS. – Elle est du domaine des sciences humaines, ce qui est peu fréquent. Les sciences exactes sont beaucoup plus familiarisées avec ce genre de démarche. Elle est surtout à dimension internationale. Le projet s’adresse donc à l’ensemble de la communauté égyptologique internationale puisqu’il vise à être l’outil lexicographique de base le plus complet à ce jour. Afin que ce travail soit largement accessible, il a été décidé, en partenariat avec des institutions étrangères, de produire une version en anglais et une version en langue arabe du dictionnaire. Pour la première, un accord de principe de coopération a été donné par l’Oriental Institute de Chicago ; pour la seconde, l’université de Hélouan (Égypte) a également émis un avis favorable. Toujours avec l’objectif d’accroître la visibilité du projet, d’autres contacts forts ont d’ores et déjà été pris, comme par exemple en Allemagne. À terme, la publication des versions imprimées du dictionnaire dans les trois langues devra être suivie par la mise en place d’une grande banque internationale de données lexicales, également trilingue. Celle-ci donnera une quantité d’information bien plus vaste que la version papier et devrait être accessible librement en ligne, sous des conditions qui restent encore à fixer. Il faut savoir que l’écriture hiéroglyphique sous forme de dessins va susciter des difficultés techniques épineuses pires que les idéogrammes chinois. De ce fait, Montpellier pourrait devenir créateur du grand Unicode hiéroglyphique et à terme le centre international incontournable de l’égyptologie dans des domaines phares. L’ÉGYPTOLOGUE DIMITRI MEEKS est né à Paris en 1941. Ses recherches au sein du CNRS (1966-1968 ; 1971-2007) et de l’IFAO (l’Institut français d’archéologie orientale) (1968-1970, 2001-2007) se singularisent par une démarche pluridisciplinaire dont il revendique la nécessité en égyptologie. Certains de ses travaux relèvent plus largement de l’anthropologie et de l’ethnologie. Il a consacré près de quarante années à l’étude de la civilisation égyptienne sous tous ses aspects : de la protohistoire à l’époque romaine, de l’archéologie à la lexicographie et la paléographie, de la religion à l’étude des rouages économiques. Par goût personnel du mot, Dimitri Meeks a fait du vocabulaire égyptien une constante de ses recherches. Aujourd’hui, ses trois volumes de l’Année lexicographique (1980-1982), font partie des usuels et sa base de données lexicales personnelle, qu’il n’a jamais cessé d’enrichir, constitue l’armature du futur dictionnaire hiéroglyphique français. Il a édité, régulièrement, le résultat de ses recherches et exercé un enseignement, chaque fois que l’opportunité lui en était offerte. Il est aujourd’hui responsable du séminaire lexicographique de l’université Paul-Valéry. LE HIÉRODICTIONNAIRE : UN ABOUTISSEMENT PORTEUR D’AVENIR Sous cette forme actuelle, le dictionnaire contient les informations suivantes : – tous les mots connus répertoriés dans tous les dictionnaires et lexiques publiés depuis le début du XXe siècle ; – les mots absents de tous les dictionnaires ou lexiques et qui résultent des dépouillements personnels de Dimitri Meeks ; – pour chaque mot, qu’il ait été répertorié ou non, les références aux textes dans lesquels il apparaît. Ce travail complète et réunit l’ensemble des dictionnaires et lexiques connus. Toutefois, celui-ci n’est pas statique et est complété au fur et à mesure des nouvelles parutions. Un comptage approximatif permet de dire qu’actuellement ce dictionnaire contient environ 23000 vocables. Ce chiffre doit être comparé aux 16000 enregistrés par le dictionnaire de référence de l’égyptologie, celui publié par l’Académie de Berlin-Brandebourg entre La fondation universitaire Montpellier III – Lexicographie de l’Égyptien Ancien – HiéroDictionnaire a été créée par décision du Conseil d’administration, le mardi 23 septembre 2008. Elle est la première fondation universitaire dédiée à la recherche à l’UPV et l’une des toutes premières en France. Une autre fondation devrait voir le jour rapidement. 1925 et 1931. Le corpus lexical se trouve donc enrichi de plus de 30 %. L’ensemble de ce corpus est constitué pour 1/4 à 1/3 de mots très courants, le reste des vocables étant documenté, tout au plus, par quelques dizaines d’occurrences. Le travail qui reste à faire pour aboutir à une publication est le suivant : – pour les mots très courants, vérifier et classer finement les références (par syntagmes ou noyaux de syntagmes) ; – pour les mots moins connus, procéder au même travail que pour la catégorie précédente ; – enfin rédiger les notices à partir des résultats précédents. Les notices achevées présentent la totalité des informations utiles sous une forme extrêmement compacte. LÉGENDES. Photo 1 (Une en haut) : « Karnak, sanctuaire de l’Akhmenou, architrave, Thoutmosis III (ca 1440 av.) ». Photo 2 (Une en bas): « Temple d’Edfou, corridor, Thot présentant le relevé des dimensions et superficies de l’Égypte (ca 200 av.) ». Photo 3 (page 2) : « Assouan, Qubbet el-Hawa, tombe de Sarenpout II, règne d’Amenemhat II (ca 1900 av.) ». Toutes les photos © Dimitri Meeks. RECHERCHE ET PUBLICATIONS ■ NOUVELLES PUBLICATIONS ■■■ La ville et la femme dans l’œuvre de ‘Abd Al-Salâm Al-‘Ugaylï, par Samia Miossec, Damas, IFPO, 2008, 615 pages, 25 euros. En mettant en scène la ville et la femme, ce ne sont pas deux aspirations parallèles qui sont évoquées mais, par leur combinaison, bien des espérances et bien des désenchantements de l’homme arabe, donc d’une société. C’est à proprement parler la thèse défendue tout au long de ces pages. La combinaison ville-femme a une vertu d’exemplarité des problèmes contemporains du monde arabe. En ce sens, Abd-al-Salâm al-Ujaylî, écrivain néocalssique et réaliste, place au premier rang de son œuvre, l’homme dans la société. Samia Miossec, directrice du département Études méditerranéennes, est maître de conférences de langue et civilisation arabes à l’université Paul-Valéry. === ■■■ Dramaturgie de la provocation – Carl Sternheim, par Sabine Kremser-Dubois. Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, Peter Lang Bern (Collection « Convergences », vol. 48), 2008, 491 pages, 65, 50 euros. >>> En étudiant la ville et la femme dans l’œuvre d’al-Ujaylî, la réflexion suit un double cheminement. La façon selon laquelle l’auteur a donné corps à son espace est, en effet, un premier fil conducteur. Cette démarche d’approche sociocritique conduit vers des considérations plus fondamentales touchant à la référence identitaire des espaces concernés. Aller à la rencontre de la femme et de la ville est le second fil d’Ariane, présenté d’abord comme une mise en relation des partenaires: le héros et la ville, le héros et la femme, celle-ci et celle-là. Cette conduite d’analyse s’est étoffée pour cerner les visées de l’auteur: quelles valeurs conférer à ce désir de ville, à ce désir de femme, à ce désir de femme en ville ? Des deux grands mouvements de la réflexion se nouent dans l’appréciation du message qu’al-Ujaylî essaie de délivrer et, plus exactement, dans ce que l’on a pu en discerner. SOUTENANCES DE DOCTORAT ■■ Les interactions médiatisées en messa- gerie instantanée. Organisation située des ressources sociotechniques pour une coprésence à distance, thèse en Sciences du langage par Mme Julie DENOUËL épouse GRANJON, soutenance le 17 octobre 2008. Jury : M. Bruno BONU, maître de conférences, université Montpellier III ; M. Jacques BRES, professeur, université Montpellier III ; Mme Chantal CHARNET, professeur, université Montpellier III (directrice de thèse) ; M. Benoit LELONG, chercheur docteur, université Paris VII; Mme MariaCaterina MANES GALLO, professeur, université Bordeaux III ; Mme Lorenza MONDADA, professeur, université Lyon II. >>> Cet ouvrage se propose de réévaluer la dimension critique du théâtre écrit par Carl Sternheim, l’un des deux grands auteurs du théâtre expressionniste, de 1910 à 1922. L’examen des sept pièces du corpus vise à déceler les réactions d’adhésion, de réprobation et de pur plaisir « carnavalesque » que l’auteur a programmées dans ses textes à l’intention du public et à en dégager une échelle de valeurs. L’étude des intentions critiques de Sternheim est complétée par celle des mises en scène (principalement en Allemagne, Autriche et Suisse, mais aussi en France et en Grande-Bretagne), des adaptations cinématographiques et de la réception par la critique théâtrale, depuis les premières jusqu’aux représentations de l’époque contemporaine. L’enquête révèle d’énormes fluctuations dans les réinterprétations des metteurs en scène et des critiques, et l’influence décisive qu’exerce à chaque fois sur elles l’environnement politique et culturel. En mettant au jour les ambiguïtés, les paradoxes et les provocations de Sternheim, elle relativise l’image jusqu’ici largement dominante d’un auteur faisant la satire du « bourgeois » wilhelminien. Sabine Kremser-Dubois exerce depuis 1997 à l’université Paul-Valéry de Montpellier où elle a soutenu en 2005 une thèse de docto■■ Le problème du rôle du maître dans la discussion à visée philosophique : l’éclairage de Habermas, thèse en Sciences de l’éducation par M. Pierre USCLAT, soutenance le 18 octobre 2008. Jury : M. Richard ÉTIENNE, professeur, université Montpellier III ; M. François GALICHET, professeur émérite, IUFM d’Alsace ; Mme Jeanne MALLET, professeur, université de Provence – Aix-Marseille I; M. Michel SOETARD, professeur émérite, université catholique de l’ouest ; M. Michel TOZZI, professeur émérite, université Montpellier III (directeur de thèse). === ■■ Expression et évaluation de la douleur chez l’enfant porteur d’un retard mental, thèse en Psychologie spécialité Psychologie du développement par Mlle Amandine DUBOIS, soutenance le 25 octobre 2008. rat en Études germaniques. Elle est membre de l’EA 4151 « Centre de recherches et d’études germaniques ». === ■■■ La traduction audiovisuelle : approche interdisciplinaire du sous-titrage, par JeanMarc Lavaur et Adriana Serban, Bruxelles, Belgique, De Boeck (Collection « Traducto »), 2008, 162 pages, 19, 50 euros. >>> À l’heure de la multiplication des chaînes de télévision et de la généralisation du DVD, nous assistons à une intensification des échanges de programmes audiovisuels qui demandent à être traduits en plusieurs langues pour une diffusion la plus large possible. Les évolutions dans le domaine de la traduction audiovisuelle ont été considérables ces dernières années et de nouvelles techniques ont vu le jour pour répondre aux attentes du public. Le sous-titrage, forme majeure de traduction audiovisuelle, n’est pas une technique récente, mais ses évolutions prennent en compte à la fois les avancées technologiques et les caractéristiques du public, qui peut maintenant choisir entre plusieurs versions sous-titrées ou doublées d’un même film, en fonction des langues qu’il souhaite voir à l’écran. Les développements du soustitrage pour sourds et malentendants et de l’audiodescription pour aveugles et malvoyants attestent, eux aussi, des progrès considérables dans le domaine de l’accessibilité aux médias. L’ouvrage retrace l’historique du sous-titrage au cinéma et de sa réception dans les différents médias. Il explique les étapes qui mènent de la création des sous-titres à leur réception, en confrontant le point de vue de spécialistes de la linguistique, de la traduction, du cinéma et de l’audiovisuel, des études culturelles et de la psychologie. Cet ouvrage s’adresse aux étudiants et enseignants en traduction et intéressera également un public plus large désireux de comprendre la place de plus en plus importante des supports multilingues dans les médias audiovisuels. Jean-Marc Lavaur enseigne la psychologie cognitive à l’université Paul-Valéry. Adriana Serban enseigne la théorie et la pratique de la traduction au département d’Études anglophones de l’université PaulValéry. === Jury : M. René BALDY, professeur, université Montpellier III ; M. Xavier CAPDEVILLA, professeur, université Montpellier I ; M. René PRY, professeur, université Montpellier III (directeur de thèse) ; M. Germain WEBER, professeur, université de Vienne (Autriche) ; M. Marc ZABALIA, maître de conférences habilité, université de Caen Basse-Normandie. === ■■ L’identité sexuée, une approche plurielle. Dynamique représentationnelle, variabilité contextuelle, ancrage psychosocial subjectif et contribution à l’action, thèse en Psychologie spécialité Psychologie sociale par Mlle Élise VINET, soutenance le 25 octobre 2008. Jury : Mme Valérie COHEN-SCALI, maître de conférences habilité, université Paris Nord 13 ; Mme Anne-Marie COSTALAT-FOUNEAU, profes>>> 3 4 ■ ACTUALITÉS seur, université Montpellier III (directrice de thèse); Mme Denise JODELET, professeur, EHESS Paris ; Mme Geneviève VINSONNEAU, maître de conférences habilité, université Paris Descartes – Paris V ; Mme Marisa ZAVALLONI, professeur honoraire, université de Montréal (Québec, Canada). === ■■ Changement social et mouvement paysan en Haïti : une plaidoirie pour l’intégration des mouvements paysans dans le champ du mouvement social, thèse en Sociologie par M. Fritz, Lucien MAUREPAS, soutenance le 30 octobre 2008. Jury : M. Ahmed BEN NAOUM, professeur, université de Perpignan ; M. Fabrice DREYFUS, directeur IRC SupAgro Montpellier, expert ; M. Christian GIRAULT, directeur de recherche, CNRS Paris ; M. Mohand KHELLIL, professeur, université Montpellier III (directeur de thèse) ; M. Marc MAESSCHALCK, professeur, université catholique le Louvain (Belgique) ; Mme Yildiz THOMAS, chargé de recherche, CNRS Montpellier. === ■■ « Marsyas », une revue littéraire provençale au XXe siècle (1921-1961), thèse en Études occitanes par M. Cédric AUGLANS, soutenance le 14 novembre 2008. Jury: M. Jean-François COUROUAU, PRAG habilité, université Toulouse II – Le Mirail ; M. Philippe GARDY, directeur de recherche CNRS, université Montpellier III (directeur de thèse) ; M. Guy LATRY, professeur, université Bordeaux III; M. Philippe MARTEL, chargé de recherche habilité CNRS, université Montpellier III. RETOUR SUR… LE CLIMAT EN QUESTION À PAUL-VALÉRY Le laboratoire GESTER a organisé le XXIe colloque de l’Association internationale de climatologie, intitulé « Climats et risques climatiques en Méditerranée », du 9 au 13 septembre 2008, à l’université Paul-Valéry. Le colloque a rassemblé 157 participants de 16 nationalités différentes, 102 communications et 3 conférenciers invités. M. E. Leroy-Ladurie, historien de renommée internationale, a brossé un panorama des relations homme-climat lors du dernier millénaire ; M. Carmen Llasat, physicienne à l’université de Barcelone, a abordé la question des fortes précipitations méditerranéennes et de leur origine; M. P. Carréga, professeur de géographie à Nice, a complété par un exposé sur les incendies de forêt. Deux thématiques majeures mais non exclusives ont dominé les débats : – l’évolution du climat (en particulier l’évolution actuelle et future liée au réchauffement climatique) ; – les risques climatiques. Les débats se sont déroulés sur trois jours avec en ouverture la présence : – d’élus parmi lesquels M. Max Lévita, viceprésident du Conseil régional LanguedocRoussillon et M. Michaël Delafosse, maireadjoint de Montpellier, – du président de l’AIC (Association inter- nationale de climatologie), M. Michel Erpicum, – de la présidente de l’université PaulValéry, Mme Anne Fraisse, – du directeur du laboratoire GESTER, M. Jean-Marie Miossec. Le colloque s’est terminé sur une excursion consacrée au thème des rapports homme/climat dans le sud de la France avec une visite des Salins du Midi, du vignoble de Listel, du site d’Ambrussum et de la ville de Sommières marquée par les crues du Vidourle. De nombreux médias ont fait écho à cette manifestation : Hérault du Jour, Midi Libre, France 3 Languedoc-Roussillon, France Bleue Hérault… Les actes du colloque sont rassemblés dans un volume de 710 pages. Le colloque était soutenu par les partenaires suivants: ADEME, Agence de l’eau, CG 34, CG 30, CR 34, Groupama, Météo France, Pôle universitaire européen, UM 2 et la Ville de Montpellier. L’UPV DÉCROCHE LE 2e PRIX DU CONCOURS DES POSTERS SCIENTIFIQUES Festival international de géographie de Saint-Dié des Vosges 2008 Quatre posters ont été présentés dans la thématique de cette XIXe édition du festival intitulée: «Entre guerres et conflits: la Planète sous tension – La géographie ça sert aussi à faire… la paix ». Ces posters ont combiné formation Master SIIG3T (Systèmes d’information et informations géographiques dans la gestion et la gouvernance des territoires) et recherche du laboratoire GESTER (Gestion des sociétés, des territoires et des risques). Les 4 posters ont été initiés dans le cadre de l’UE « Sémiologie graphique, cartographie, théorie sur les données géographiques » (resp. Jean-Paul Bord). Les étudiants ont été répartis en 4 groupes de 4 ou 5 et chaque poster (format A0) a donné lieu à une note. Les 4 groupes d’étudiants étaient placés sous la direction d’un doctorant du laboratoire GESTER et sous la responsabilité de JeanPaul Bord, professeur des universités, responsable de la formation SIIG3T et membre de GESTER. Le poster sélectionné par les membres du laboratoire GESTER afin de participer au concours a été: «Élargissement de l’espace Schengen: vers une Pologne à deux vitesses». Le poster a été réalisé par les étudiants du Master SIIG3T (Sophie Barloy, Caroline Beauvière, Brice Delivet, Alexandre Perot et Maxime Reboullet), sous la direction de Quentin Mackré, doctorant en géographie (GESTER – UPV). [Directrice de la publication : Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul-Valéry. Conception et réalisation : Mustapha M. Bensaada. ISSN : 1620-364X. Contact : Service de la communication. Tél. : 04 67 14 55 10 / Mél. : [email protected]] Il a reçu le 2e prix du concours des posters scientifiques. Les 4 posters sont exposés du 21 au 31 octobre au CDPS (Centre de documentation pédagogique et scientifique) de géographie/aménagement (rezde-chaussée du bâtiment C – UPV). > Le poster qui a reçu le 2e prix au concours avec M. Quentin Mackré, doctorant en géographie (GESTER – UPV)