Gary Victor

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Gary Victor
Gary Victor
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11, route de Sainte-Anne 13640 La Roque d’Anthéron
Tél. : (33) (0)4 42 50 59 92 Télécopie : (33) (0)4 42 50 58 03
Mél : [email protected]
Gary Victor
N
é à Port-au-Prince, Gary Victor est l’un des romanciers haïtiens
les plus lus en Haïti. Après des études d’agronomie, il a exercé
le métier de journaliste durant de nombreuses années et a occupé
des postes importants dans la fonction publique haïtienne. Il vit
aujourd’hui de sa plume en écrivant des pièces de théâtre, des scénarios, des romans…
Fils de René Victor, qui est peut-être le sociologue le plus important
de son pays, l’écrivain en a hérité un regard lucide et sans complaisance
sur sa société. Il développe dans ses livres une réflexion sur Haïti tout
à fait nouvelle, prenant souvent à contre-pied toute la parole d’une
génération d’intellectuels. Il revendique en outre un attachement particulier à l’œuvre d’une école de romanciers haïtiens du xixe siècle dont
le regard sur la société haïtienne fut tout aussi subversif.
Auteur à succès, Gary Victor est littéralement plébiscité par les lecteurs haïtiens. Son roman, À l’angle des rues parallèles, a obtenu le prix
de fiction du Livre insulaire à Ouessant 2003. Il a fait également l’objet d’une adaptation au théâtre. Outre son travail d’écriture Gary Victor
est scénariste pour la radio, le cinéma et la télévision.
Esprit rebelle, indépendant, ses reflexions sur la société haitienne
ont souvent fait des vagues sur les les ondes des stations de radio, au
theatre, au cinéma ou dans les colonnes des quotidiens.
Il s’est vu décerner le prix RFO 2004 pour son titre Je sais quand Dieu
vient se promener dans mon jardin.
Titres parus chez Vents d’ailleurs :
La Piste des sortilèges,
À l’angle des rues parallèles, (prix fiction du Livre insulaire, 2003)
Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin.
(prix RFO 2004)
Le diable dans un thé à la citronnelle (2005)
(sélection du prix littéraire des lycéens et apprentis de la Région Paca)
Les cloches de La Brésilienne (2007)
« La page blanche de la colonialisation ! »,
nouvelle dans Dernières nouvelles du colonialisme (2006)
Clair de manbo (2007)
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11, route de Sainte-Anne 13640 La Roque d’Anthéron
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La Piste des sortilèges • Gary Victor
Persée
Persifal, tué par un député corrompu, quitte le monde des
vivants. Son ami Sonson Pipirit échappe aux nasses de la Sirène,
convainc Bawon Samedi, gardien des cimetières, que Persifal est un
juste, joue aux dominos avec Vlen, chef des sociétés secrètes de l’île,
est menacé d’émasculation, vendu comme esclave et attaqué par un
lézard grand comme un cheval, part à la chasse au mandrill, console
le frère de la maîtresse de Papa Simbi, dieu vaudou, refuse de servir
de repas aux porcs, tue plus que de raison et succombe maintes fois
aux charmes torrides de femmes plus belles les unes que les autres
pendant cette nuit sur la Piste. Une seule nuit pour quitter le monde
des vivants, partir sur la Piste et revenir, parcourir la campagne
d’Haïti, traverser deux siècles pour chercher un ami, un juste.
On ne résume pas La Piste des sortilèges, c’est un livre tourbillon,
rythmé et porté par un imaginaire nourri au monde fantastique,
merveilleux et absurde, foisonnant de références multiples. Sur plus
de cinq cents pages, récits, péripéties et rencontres s’enchevêtrent.
Les épreuves subies et surmontées, les expériences accumulées de
Pipirit servent de repères philosophiques et de guides dans ce monde
aux références équivoques.
Entraîné dans une épopée fantastique, une aventure à vous couper le
souffle, une quête initiatique mêlant d’une main de maître la vie, la
mort, le tragique, le rire, Dieu, le diable, et la critique sociale… vous
n’en sortirez pas indemne.
Roman, 512 pages, 14,9  23 cm, 21,00  ISBN : 978-2-911412-18-9
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À l’angle des rues parallèles • Gary Victor
Nous sommes en Haïti, à Port-au-Prince, en pleine dérive anarchopopuliste. L’Élu, qui contrôle les organisations populaires, veut le
­pouvoir absolu pour établir un nouvel ordre des choses. Mais tout,
bien sûr, n’est que mensonge et manipulation.
Dans cette folie nourrie de misère et de mythe, Éric, mis à pied dans
le cadre des programmes ­d’ajuste­ment structurel, décide d’éliminer
ceux qu’il croit être responsables de sa déchéance.
Parallèlement à sa course folle de tueur ­ psycho­pathe, les miroirs
deviennent aveugles, l’écriture s’inverse, une statue, le P’tit SaintPierre court les rues, et l’Élu qui rêve du nouvel Haïtien, fait assassiner
Dieu.
Du polar à l’anticipation, pied de nez au réalisme merveilleux, À l’angle
des rues parallèles, est, à ce jour, le récit le plus violent, le plus subversif
et aussi le plus inquiétant de la littérature haïtienne.
Roman, 192 pages, 14,9  23 cm, 16,00  ISBN : 978-2-911412-23-3
Prix du livre insulaire, Ouessant, 2003
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11, route de Sainte-Anne 13640 La Roque d’Anthéron
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Je sais quand Dieu vient se promener
dans mon jardin • Gary Victor
Gary
Victor ajoute avec ce roman une pierre essentielle à l’œuvre
magistrale qu’il construit livre après livre. Il excelle dans une écriture
à nulle autre pareille, dictée par l’urgence, frôlant la folie, imprégnée
de cette société haïtienne abandonnée aux pires abominations dont
l’être humain est capable.
Son personnage, l’écrivain Adam Gesbeau, en proie à un délire
schizophrénique, guette l’ombre à travers la fenêtre de sa cellule et
tente d’échapper au regard du père et à l’appel de Dieu. L’espace et
le temps s’abolissent, les personnages se dédoublent pour dépeindre
une fresque où seuls les fous sont sains d’esprit.
Qui est cette vieille clocharde qui s’offre à tous sur un banc de Portau-Prince ? Et ce président, pantin dangereux de sa folie destructive ?
Et ces têtes coupées, ces masques que ce même président collectionne
pour endosser des identités plus supportables ? Et combien de fois
peut-on tuer un homme ?
Cette dérive haletante que les personnages de Gary Victor subissent
sans un seul instant de répit nous touche au plus profond de ­
nous-mêmes. Serions-nous tous devenus fous ?
Roman, 192 pages, 15  23 cm, 16,00  ISBN : 978-2-911412-26-4
Prix RFO, 2004
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Le diable dans un thé à la citronnelle
• Gary Victor
Alors
qu’elle se rêvait princesse ­ indienne, Mirna, une fillette de
douze ans, est violée un après-midi sur la berge du lac Azweï par
un groupe d’adolescents mené par Blaise Maldouin, fils aîné d’une
famille aisée de Port-au-Prince.
Pendant une cinquantaine d’années, elle attend le moment
propice pour se venger. L’occasion se présente enfin lorsque Pirus,
porteur de charbon de son état et d’une grande laideur, tombe
éperdument amoureux d’Esmalda.
Que peut espérer un pauvre ­porteur de charbon quand on sait
que Esmalda est la fille belle à se damner de Blaise Maldouin,
devenu entre temps un homme riche et influent ? Rien. Mais
comme Pirus vend son âme à Laboubaka, le diable sanguinaire,
il devient à la fois beau, intelligent, et le bras vengeur de Mirna.
L’histoire prend le tour d’un conte merveilleux pour ­ dénoncer la
­bêtise humaine et les travers d’une société au sein de laquelle être
pauvre est la pire des ­malédictions.
D’une écriture foisonnante où se côtoient pêle-mêle l’amour, la
haine, le sang, le sexe, l’humour et le cynisme, Le diable dans un
thé à la citronnelle nous plonge au cœur d’une société haïtienne où
conscience de classe et argent font loi… et nous parle de la manière la
plus intime qui soit des sentiments qui fondent, au-delà des couleurs, des
cultures et des religions, l’identité humaine.
Roman, 192 pages, 15  23 cm, 16,00  ISBN : 978-2-911412-35-6
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Les Cloches de La Brésilienne
• Gary Victor
À la criminelle, on a toujours confié à l’inspecteur Azémar Dieuswalwe
les enquêtes les plus farfelues. Il faut dire que son goût immodéré
pour le tranpe, boisson haïtienne explosive concoctée avec de l’alcool
de canne, des racines, des feuilles ou des écorces, ne le rend pas
très fiable aux yeux de ses supérieurs. Mais jamais il n’aurait pensé
qu’il serait envoyé dans ce bled perdu de La Brésilienne, au fin
fond de la campagne haïtienne pour essayer de résoudre l’énigme
de l’enlèvement… du son des cloches d’une église. Les cloches
sont bien là, mais elles ne sonnent plus, voilà. Seulement, du son
de ces cloches dépend l’issue de la guerre terrible que se livrent le
député et le maire… Alors, comment se débrouiller quand on est
une épave alcoolique et que l’on est aux prises avec un curé breton
devenu insomniaque, une Dominicaine à la beauté torride qui vous
tombe dans les bras alors qu’elle est convoitée par les deux plus
hautes autorités du village, un pasteur prêt à tout pour accroître son
pouvoir, une société secrète pas commode du tout… et ce tranpe qui
­décidément provoque un mal de tête… carabiné !
Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, Gary Victor, lauréat du
prix RFO 2004 pour son roman Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin, plonge dans le polar avec jubilation communicative et cette imagination débordante qu’on lui connaît !
Roman, 192 pages, 15  23 cm, 16,00  ISBN : 978-2-911412-41-7
Prix littéraire des Caraïbes, 2008
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V
ents d’ailleurs et Raharimanana ont fait appel à leurs amis pour
saisir le sens de l’Histoire par des histoires…
Marie-Célie Agnant, Théo Ananissoh, Abderrahman Beggar,
Bessora, Tanella Boni, Louis-Philippe Dalembert, Eugène Ébodé,
Emmanuel Goujon, Koulsy Lamko, Alain Mabanckou, Patrice
Nganang, Ernest Pépin, Raharimanana, Benjamin Sehene, Sami
Tchak, Sayouba Traoré, Gary Victor nous livrent dans ce recueil
des textes graves, drôles, décalée, tout en nuance ou taillés
dans le roc, révoltés, ou ressemblant à un cri silencieux.
Sur le fil du temps, la mémoire comme un funambule. Fil tendu
sur le vide et la cendre et qui vibre des tumultes du présent.
Vide et silence sur le véritable visage du colonialisme, cendre
soufflée dans les yeux pour dégager les ruines des « splendeurs
coloniales ». Splendeurs pour qui exactement ?
Aujourd’hui, qu’écrire du passé quand il n’en reste plus que la
cendre ? Le feu peut-il raconter la même histoire que le bois
calciné ?
Le silence est impossible, car il rend complice, le refus d’entendre sert si bien le crime. Des voix d’hommes et de femmes
pour raconter les multiples facettes d’une réalité complexe,
certes, mais où le rapport de pouvoir est défini et où les rôles
du vaincu et du vainqueur sont distribués à l’avance.
Écritures des bois calcinés, des histoires de tous horizons : voici
la réalité vue par ceux qui étaient sous le feu de la colonisation.
Sur le fil du temps, sous les soubresauts de la mémoire…
Lisez ces nouvelles, riez ou pleurez, et surtout gardez les yeux
ouverts…
Nouvelles, 240 pages, 15  23 cm, 16,00  ISBN : 978-2-911412-40-0
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Clair de manbo
• Gary Victor
L
anjélus, pêcheur de Grand-Goâve, présente à Mme Sorel,
prêtresse vaudoue, le candidat à la présidence Hannibal
Sérafin. Ce dernier devient l’enjeu d’une lutte féroce que se livrent
sur l’île, depuis l’aube des temps, les forces des ténèbres et celles
de la lumière.
Ce roman trace sans complaisance un portrait plus qu’acide de
l’homme politique. Il lance une autre réflexion sur les mythes
fondateurs d’Haïti et aborde le sujet tabou des relations entre le
pouvoir et les sociétés secrètes.
Clair de manbo campe le décor d’une grande partie de l’œuvre de
Gary Victor. Toutes les créations ultérieures puisent d’une ­manière
ou d’une autre dans la magie de ce roman fondateur.
Conte fantastique. Récit picaresque. Texte subversif qui ­ annonce
La Piste des sortilèges, À l’angle des rues parallèles et Je sais quand
Dieu vient se promener dans mon jardin. Mélange détonnant d’un
humour au vitriol et de réalisme merveilleux, Clair de manbo est
non seulement un roman qui marque une époque en Haïti et
dans la Caraïbe, mais aussi l’œuvre fondatrice la plus folle, la plus
merveilleuse, la plus étonnante conçue par un auteur haïtien de la
nouvelle génération.
Roman, 224 pages, 15  23 cm, 16,00  ISBN : 978-2-911412-50-9
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11, route de Sainte-Anne 13640 La Roque d’Anthéron
Tél. : (33) (0)4 42 50 59 92 Télécopie : (33) (0)4 42 50 58 03
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