annexes - Airparif
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ANNEXES Annexe A : Aspects analytiques L'échantillonnage par tubes à diffusion passive est basé sur le principe de la convection naturelle de l'air à travers un tube contenant un adsorbant ou un support solide imprégné de réactif chimique, adapté à l'adsorption spécifique du polluant gazeux. Le polluant est transporté vers l'échantillonneur par diffusion moléculaire à travers une couche statique d'air jusqu'à la zone de piégeage où il est retenu. Dans le cadre de cette campagne, deux types de tube à diffusion passive ont été employés. Concernant l'échantillonnage de l'ozone, le piégeage du polluant se fait sur un support en cellulose imprégné de trans-1,2-di(4-pyridyl)éthylène, communément appelé DPE, et disposé verticalement au fond du tube. Pour le dioxyde d'azote, le réactif de piégeage (triéthanolamine) est disposé sur deux grilles en inox placées horizontalement au fond du tube. Ces tubes sont hermétiquement fermés jusqu'à leur exposition. De façon à limiter les effets des conditions météorologiques sur la qualité de l'échantillonnage, les tubes sont placés dans un boîtier de protection durant toute la durée d'exposition. Bouchon en polyéthylène capsule Grille en acier inoxydable Filtre cellulose Tube en acrylique Bouchon étanche Bouchon en polyéthylène Coupes latérales Tube spécifique au dioxyde d'azote Tube spécifique à l'ozone couvercle Tube à diffusion Patte de fixation Coupe d’un boîtier de protection Figure 0 : coupe d’une boîte de protection de type ozone Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 23/36 Une fois mis en place sur les différents sites, les tubes y restent exposés 7 jours en ce qui concerne la mesure de l'ozone, et 14 jours pour le dioxyde d'azote. Au terme de la période d'exposition, les tubes sont récupérés et refermés hermétiquement. Ils sont ensuite acheminés jusqu'au laboratoire d'analyse. Dans le cadre de cette campagne, c'est le réseau de surveillance Atmo Picardie qui a pris en charge l'intégralité des analyses. Laboratoire d'analyse du réseau Atmo-Picardie La technique d'analyse des tubes à diffusion ou plus précisément des supports qui ont piégé les polluants est sensiblement la même pour les deux polluants. Elle consiste à mesurer le développement d'une coloration entre plusieurs réactifs chimiques. Le niveau de coloration est alors évalué en terme d'unité d'absorbance au moyen d'un spectrophotomètre. Exemple : cas des tubes NO2 Pour l'analyse, les tubes sont retournés ; la capsule où se trouve la grille imprégnée de réactif ayant servi à piéger le NO2 de l'air ambiant se retrouve donc "au fond du tube". Le bouchon opposé est alors retiré. Une quantité définie de solution est introduite dans le tube. Cette solution est un réactif chimique qui va réagir avec un complexe formé sur la grille au moment du piégeage du NO2. Cette réaction, au bout d'un certain temps, donne lieu à la formation d'une solution de nitrites qui développe une coloration. Cette coloration (rose dans le cas du NO2) est d'autant plus intense que la quantité de NO2 qui a été piégée sur le support imprégné durant l'exposition du tube à l'air libre est importante. Pour déterminer la concentration de NO2 qui a été piégée dans le tube, c'est la solution de nitrites colorée formée au contact de la grille qui est analysée. C'est en fait le degré de coloration développée, proportionnel à la quantité de NO2 piégée, qui est évalué. Pour ce faire, l'absorbance de la coloration est mesurée au moyen d'un spectrophotomètre. Les illustrations de la page suivante montrent un spectrophotomètre. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 24/36 Cuve Mise en place d'une cuve dans un compartiment d'analyse du spectrophotomètre Cuve et compartiments d'analyse du spectrophotomètre et coloration rose de la solution nitrite à analyser Spectrophotomètre La solution colorée est placée dans une cuve (tubulure rectangulaire), elle-même placée dans un compartiment adapté du spectrophotomètre (plusieurs échantillons peuvent être analysés en même temps). Ce dernier va émettre un rayonnement défini à travers les différentes cuves et fournir en sortie, pour chacune d'elles, l'absorbance correspondant au degré de coloration de la solution de nitrites qu'elles contiennent. Pour pouvoir être exploités par la suite, les résultats d'analyse doivent fournir des concentrations. Il faut donc convertir les mesures d'absorbance fournies par le spectrophotomètre pour chacun des échantillons, en concentration moyenne de polluant (concentration cumulée sur la période d'exposition des échantillonneurs). Cette conversion se fait traditionnellement en deux étapes : 1/les données d'absorption (ou absorbances) sont converties en masse de polluant absorbée en recourant aux résultats de l'analyse spectrophotométrique d'une gamme étalon, effectuée au laboratoire, qui fournit une courbe d'étalonnage. Cette courbe d'étalonnage est une droite qui donne une relation linéaire directe entre absorbance et masse de polluant (cf figure ci-dessous). Dr oi te d' étalonnage 1 Absor bance = 0.34 x Masse - 0.0046 Absorbance 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0 0.5 1 1.5 2 2.5 Masse Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 25/36 2/la concentration de polluant, exprimée en µg/m3, est calculée analytiquement à partir de la masse par une fonction qui prend en compte notamment la durée d'exposition et le coefficient de diffusion du polluant qui dépend de la géométrie de l'échantillonneur passif et la réactivité du polluant. L'expérience des réseaux de surveillance de la qualité de l'air montre que cette démarche est très fiable pour la mesure du NO2. En revanche, elle l'est moins en ce qui concerne l'ozone, ceci étant notamment dû à la réactivité extrême de ce polluant pour lequel il est très difficile de calculer un coefficient de diffusion cohérent et stable. Ainsi, dans le cadre de la campagne inter régionale et pour l'ozone, un nouveau protocole a été élaboré pour la conversion de la masse absorbée en concentration. En effet, une relation analytique permettant cette conversion peut être obtenue. Ce sont ici les résultats de mesure fournis par des stations permanentes (analyseurs automatiques) et ceux fournis par l'analyse des tubes (absorbance), installés au niveau de ces mêmes stations qui sont exploités. La relation analytique recherchée est obtenue en comparant l'absorbance avec la concentration fournie par l'analyseur automatique, là où les mesures ont donc été conjointement effectuées. Cette relation est obtenue par une régression orthogonale pondérée qui respecte à la fois l'incertitude associée à la mesure par tube à diffusion et celle des analyseurs automatiques. Cette nouvelle approche, dont la fiabilité est démontrée par la représentativité des cartographies élaborées, permet désormais aux réseaux de surveillance d'améliorer l'exploitation et l'interprétation des mesures d'ozone par échantillonneurs passifs. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 26/36 Annexe B : Qualité des mesures : évaluation des incertitudes Le prélèvement par tubes à diffusion passive représente la méthode de mesure la plus adaptée aux objectifs de la campagne inter régionale ; à savoir la cartographie fine de la pollution atmosphérique sur le Nord de la France. En effet, les tubes à diffusion passive, de coût faible et de mise en œuvre simple, permettent d’instrumenter un nombre important de sites de mesure provisoires afin de mener une surveillance intensive de la qualité de l’air. Comme pour toute mesure, celle effectuée par tube à diffusion est entachée d’une erreur. Cette erreur, qui varie d’un site à l’autre, peut provenir de plusieurs sources différentes : par exemple de la fabrication des tubes, de l’influence des conditions météorologiques ou de l’analyse en laboratoire. L’erreur totale est égale à la combinaison des erreurs individuelles provenant des sources différentes. Il est primordial de quantifier l’erreur de mesure afin de la prendre en compte dans l’élaboration des cartographies pour obtenir l’interprétation la plus juste des résultats de la campagne. Comme il n’est pas possible de quantifier l’erreur de chaque mesure, la « vraie » concentration étant justement inconnue, une approche globale est utilisée pour quantifier l’erreur associée à la méthode de prélèvement elle-même, autrement dit, l’incertitude associée au prélèvement par tube à diffusion. L’incertitude est classiquement exprimée comme un intervalle de confiance autour de la mesure par tube à diffusion à l’intérieur duquel se trouvent la « vraie » concentration. Dans l’exemple 25 ± 5µg/m3, l’incertitude représente 20%. Par son ampleur, la campagne inter régionale représente une occasion unique pour élaborer des protocoles d’évaluation d’incertitude. Ainsi le plan d’échantillonnage a été défini pour permettre un calcul fiable de l’incertitude. En particulier chaque site de mesure a été instrumenté par des tubes "doublons" afin d’évaluer la fiabilité et la répétabilité des mesures. Un nombre important de stations permanentes sur la zone d’étude a également été instrumenté par des tubes afin de comparer les résultats de ces derniers avec ceux des analyseurs automatiques. Il existe des méthodes statistiques, spécifiées par des normes françaises et internationales, qui permettent d’évaluer l’incertitude associée à une méthode de mesure. Le choix de la méthode retenue est fondé sur le nombre et le type de données disponibles. Pour le NO2, du fait d'un nombre important de stations automatiques également instrumentées par tubes à diffusion, une approche in situ est retenue. Ainsi l’évaluation de l’incertitude a été effectuée selon la norme NF ISO 13752 (1998) « Evaluation de l’incertitude d’une méthode de mesurage sur site en utilisant une seconde méthode comme référence ». En effet, les mesures par analyseur automatique servent de référence car leur incertitude est négligeable devant celle des tubes à diffusion. Cette approche permet en particulier d’évaluer l’incertitude série par série à condition que le nombre de paires d’analyseur automatique et tube soit statistiquement significatif. Elle permet également d’ajuster les mesures des tubes lorsque celles-ci montrent que la réponse des tubes a été systématiquement biaisée par des facteurs externes comme les conditions météorologiques. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 27/36 Série 5 60 60 50 50 Concentrations tubes Concentrations tubes Série 1 40 30 20 10 40 30 20 10 0 0 0 10 20 30 40 50 60 Concentrations analyseurs 0 10 20 30 40 50 60 Concentrations analyseurs Figure 1 A titre illustratif, la figure 1 présente la comparaison entre les mesures pas tubes à diffusion et celles des analyseurs automatiques pour les 1ère et 5ème séries, la première bissectrice (trait noir) présentant la situation optimale où la mesure par tube serait égale à celle d’un analyseur. Tandis que la mesure par tube à diffusion passive est globalement très cohérente avec celle obtenue par analyseur automatique quelle que soit l’implantation du site (pour les concentrations faibles en zone rurale jusqu’aux concentrations fortes en zone urbanisée), il existe cependant des écarts entre les deux méthodes de mesure. Ce sont ces écarts qui définissent l’incertitude de mesure. Plus les points sont dispersés autour de la première bissectrice, plus l’incertitude est importante. Ainsi l’incertitude associée aux faibles concentrations semble plus forte lors de la 5ème série que lors de la première. L’évaluation, série par série, de l’incertitude par le biais de la norme NF ISO 13752 a montré que les tubes à diffusion NO2 utilisés dans le cadre de l’étude inter régionale correspondent à 2025% près aux résultats des stations permanentes pour toutes les séries sauf la 2ème. Comme il est précisé dans la première partie qui présente les résultats de l’étude, la 2ème série de mesure de NO2 a été la seule série à être caractérisée par des conditions météorologiques particulièrement dispersives. Pour cette série, une partie de l’incertitude plus élevée, évaluée à 35%, est vraisemblablement due à l’influence des vents forts sur la réponse des tubes, mais aussi au fait que les concentrations sont faibles (plus proches de la limite de détection) ; pour de telles valeurs, un pourcentage élevé est vite atteint. Une autre approche est utilisée pour la mesure de O3 par tubes à diffusion en raison de la différence d'échelle entre absorbance et concentration, la norme précédente n'étant applicable que pour des mesures de même unité. L'approche retenue est basée sur la propagation des erreurs individuelles des tubes et des analyseurs. Ainsi la loi de propagation des erreurs, définie selon la norme NF ENV 13005 (1999) "Guide pour l'expression de l'incertitude de mesure", est appliquée pour déterminer l'incertitude finale. On a notamment évalué l'incertitude de l'analyse et de l'absorbance par spectrophotomètre ainsi que celle associée à la transformation de l'absorbance analysée en concentration via la régression orthogonale pondérée, qui tient compte de l'incertitude des analyseurs. C'est l'incertitude des absorbances qui représente la source principale d'incertitude. En effet, plusieurs tubes exposés simultanément sur un même site fournissent des résultats très variables. Cette variabilité dépend notamment de la réactivité du polluant piégé. La figue 2 présente un test (14 tubes exposés simultanément) réalisé au cours de la campagne. L'analyse de ce test a permis d'évaluer la réponse d'un tube (son absorbance) comme correspondant à environ 10% près à la moyenne des tubes exposés (trait rouge), qui elle, est représentative de l'absorbance "réelle". Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 28/36 Absorbance 0.3 0.2 0.1 0.0 Tube 13 Tube 11 Tube 9 Tube 7 Tube 5 Tube 3 Tube 1 Figure 2 En appliquant la loi de la propagation des incertitudes, il a été démontré que les tubes à diffusion O3 utilisés lors de la campagne inter régionale sont entachés d’une incertitude qui reste largement inférieure à 20% de la concentration du tube à diffusion. Une fois quantifiée, l’incertitude associée à la mesure par tubes à diffusion est prise en compte dans l’élaboration des cartographies afin d’obtenir l’interprétation la plus juste des résultats de la campagne. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 29/36 Annexe C : Méthode d'interpolation géostatistique : éléments d'appréciation S'agissant de la pollution atmosphérique, les techniques traditionnelles d'interpolation (méthode polygonale, moyenne mobile, inverse des carrés des distances, splines…) sont inadaptées. Les cartes qui en résultent présentent des contours irréalistes, et le choix de la méthode retenue pour les établir n'est fondé que sur des critères subjectifs. L’algorithme géostatistique de cartographie est mieux adapté au problème. Le cadre de travail de la géostatistique établit que le phénomène étudié (soit les concentrations de polluant) prend des valeurs dans l'espace. Ainsi, ce phénomène réel est considéré comme une fonction qui dépend de la position dans l'espace. Cette fonction est appelée variable régionalisée ; c'est une fonction numérique dont on connaît la valeur en un certain nombre de points (les points de mesure). Tout est question ici de comportement du polluant considéré dans l'espace. L'outil de base utilisé dans le cadre d'une interpolation selon l'approche géostatistique est le variogramme, calculé directement à partir des données observées aux points de mesure. Le variogramme est en fait une description de la variabilité moyenne du phénomène étudié dans l'espace. Pour une petite distance de séparation, la variabilité spatiale est en moyenne faible. Cette variabilité tend à augmenter avec la distance de séparation. Autrement dit, pour des points de mesure de plus en plus éloignés les uns des autres, la physique du phénomène fait que les mesures observées sont de plus en plus dispersées. Pour des points peu éloignés, les mesures sont moins dispersées et donc plus corrélées. Les variogrammes présentés en figure 1 correspondent à la première série de mesures du NO2. Ils montrent que le comportement spatial du polluant dépend de l'environnement. En zone urbaine, le NO2 est non seulement plus variable qu'en zone rurale, mais également moins corrélé dans l'espace. La distance de corrélation spatiale est donnée par la distance de séparation (en abscisse) pour laquelle le variogramme atteint son palier : environ 20km en zone urbaine contre environ 200km en zone rurale. Figure 1 Ce comportement spatial spécifique du polluant est pris en compte dans l'interpolation géostatistique. En effet, sur la base du calcul expérimental, un modèle de variogramme est ensuite ajusté, spécifique au polluant, qui est entré à son tour dans un système linéaire d'équations, soit un système d'interpolation dit "krigeage". Le krigeage est donc en fait une méthode de régression pour estimer les valeurs d'un phénomène particulier en tout point d'un domaine prédéfini, à partir d'un modèle élaboré sur la base du comportement spatial expérimental du phénomène. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 30/36 Outre cette première approche, il est possible d'améliorer la cartographie d'un polluant par des techniques multivariables. Il s'agit de réaliser une cartographie selon des techniques de calcul qui intègrent une ou plusieurs variables dites "auxiliaires" corrélées avec le polluant auquel on s'intéresse. Il est alors question de co-krigeage. Tout l'intérêt de la prise en compte d'une variable auxiliaire (sous réserve d'une corrélation satisfaisante entre la variable cible et la variable auxiliaire) réside dans le fait que celle-ci va contribuer à apporter une information supplémentaire quand à l'estimation du polluant surtout dans les zones où peu de données sont disponibles. Une variable connue sur l'intégralité de la grille de cartographie retenue est alors un cas idéal. Dans le cadre de la campagne inter régionale, la cartographie du NO2 a été réalisée à l'aide d'une variable auxiliaire qui était connue sur tout le domaine d'étude. Cette variable est issue de la base de données qui décrit le mode d'occupation du sol (base CORINE Land Cover). Il existe dans cette base, 41 postes pour décrire le mode d'occupation du sol. Partant du constat que les oxydes d'azote sont essentiellement liés aux émissions de combustion (trafic, industries, chauffage collectif…), le(s) poste(s) retenu(s) comme variable explicative doi(ven)t donc les représenter. Aussi, en l'absence de poste identifiant de manière spécifique les émissions, a été retenue comme variable auxiliaire ou variable explicative, une combinaison de postes traduisant l'environnement de ces émissions, c'est à dire les tissus urbains et industriels. La figure 2 ci-dessous montre le nuage de corrélation entre la variable auxiliaire retenue (tissu "urbain-industriel") et les résultats expérimentaux qui sont ici ceux de la première série de mesures. Figure 2 : Nuage de corrélation entre variable auxiliaire (ordonnée) et résultats expérimentaux (abscisse) Le nuage de corrélation obtenu entre les concentrations de NO2 et le tissu "urbain-industriel" montre bien en effet que ces deux variables sont linéairement et positivement liées : globalement en effet, plus le tissu "urbain-industriel" est important, plus les concentrations en NO2 sont élevées. Ce constat implique que l'intégration de cette variable auxiliaire dans la cartographie du NO2 apportera une information indirecte mais liée à ce dernier, ce qui rendra la carte plus réaliste, surtout là où les mesures de NO2 sont les plus espacées. Ainsi sont modélisés le variogramme relatif au NO2, celui relatif au "tissu urbain-industriel" et le variogramme croisé. Ce dernier, en quantifiant la corrélation spatiale entre polluant et variable auxiliaire, détermine l'apport de la variable auxiliaire quant à l'estimation des concentrations de NO2. Les trois modèles de variogramme sont entrés dans le système d'interpolation dit "co-krigeage" pour réaliser les cartographies. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 31/36 Afin de mieux apprécier l'apport de la variable "tissu urbain-industriel" sur la cartographie obtenue, la figure 3 présente, pour la première série de mesures, la cartographie obtenue à partir des seules mesures de NO2 (la carte de krigeage) et celle obtenue à partir des mesures de NO2 et de la variable auxiliaire (carte de co-krigeage). Carte krigée Carte co-krigée Figure 3 Tandis que les deux cartes présentent une allure générale très semblable, celle obtenue par cokrigeage présente une meilleure définition et semble plus détaillée surtout en ce qui concerne l'estimation des niveaux de NO2 dans les petites agglomérations de la zone d'étude. Ceci reflète l'influence de la variable auxiliaire, notamment entre les points de mesure, en fonction de sa relation avec la concentration. Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 32/36 Annexe D : Présentation de l'ensemble des cartographies réalisées Cartes d'ozone (O3) Semaine 1 µg/m3 Semaine 2 Semaine 3 µg/m3 Semaine 4 Semaine 5 µg/m3 Semaine 6 Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 33/36 Semaine 7 µg/m3 Semaine 8 Semaine 9 µg/m3 Semaine 10 Moyenne sur les 10 semaines µg/m3 Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 34/36 Cartes de dioxyde d'azote (NO2) Série 1 Série 3 Série 5 µg/m3 µg/m3 µg/m3 Série 2 Série 4 Moyenne sur les 5 séries Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 35/36 Annexe E : Coordonnées des réseaux participants ATMO PICARDIE Association pour la surveillance de la Qualité de l'air en Picardie 44, rue Alexandre Dumas 80094 Amiens Cedex 3 Tél : 03.22.33.66.14 Fax : 03.22.33.66.96 Site internet : www.atmo-picardie.com e-mail : [email protected] AIR NORMAND Association pour la Mise en Œuvre du Réseau d'Etude, de Mesure et d'Alarme pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique de la Basse-Seine Zone Rouennaise / AIR NORMAND - REMAPPA 21 avenue de la Porte des Champs 76000 Rouen Tél : 02.35.07.94.30 Fax : 02.35.07.94.40 Site internet : www.airnormand.asso.fr e-mail : [email protected] Zone de l'Estuaire / AIRNORMAND - ALPA 142 boulevard de Strasbourg 76600 Le Havre Tél : 02.35.07.94.30 Fax : 02.32.74.06.45 Site internet : www.airnormand.asso.fr e-mail : [email protected] OPAL'AIR Association de Surveillance de la Qualité de l'Air Flandre – Côte d'Opale Rue du Pont de Pierre BP 199 59820 Gravelines Tél : 03.28.51.34.00 Fax : 03.28.51.34.01 Site internet : www.airdesbeffrois.org e-mail : [email protected] AREMA Lille Métropole Surveillance de la qualité de l'air de la métropole lilloise 5 boulevard de la liberté BP 479 59021 Lille Cedex Tél : 03.20.15.84.15 Fax : 03.20.54.26.90 Site internet : www.airdesbeffrois.org e-mail : [email protected] AREMARTOIS Association pour la Mise en Œuvre du Réseau d'Etude, de Mesure et d'Alerte pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique dans le Pays de l'Artois Centre Jean Monnet Avenue de Paris 62400 Béthune Tél : 03.21.63.69.01 Fax : 03.21.01.57.26 Site internet : www.airdesbeffrois.org e-mail : [email protected] AIRPARIF Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France 7, rue Crillon 75004 Paris Tél : 01.44.59.47.64 Fax : 01.44.59.47.67 Site internet : www.airparif.asso.fr e-mail : [email protected] Campagne Inter Régionale d'étude de l'ozone et du dioxyde d'azote par tubes à diffusion passive – Eté 2000 36/36