Festival Terra di cinema 2015. Les journées festival pour les

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Festival Terra di cinema 2015. Les journées festival pour les
Festival Terra di cinema 2015.
Les journées festival pour les Lycéens.
Afin de profiter au mieux du festival, plusieurs journées balisées
en présence de professionnels vous sont proposées
Jeudi 26 mars : Soirée courts métrages
19h : Accueil avec un buffet froid et une collation offerte au bar Le Lutetia
19h30 : Diffusion du programme de courts métrages
21h : Débat et discussions avec deux réalisateurs : Mathieu Volpe et Gianluca Abbate
Fin prévue vers 21h30
La Ciambra (Italie / 2014 / 16mn / Couleurs / VOSTF) de Jonas Carpignano
Le troisième film de Jonas Carpignano, récompensé du
Prix découverte à la Semaine de la Critique à Cannes en
2014, raconte une nuit dans la vie de Pio, un jeune Rom
vivant à Gioia Tauro, en Calabre.
Il segreto del serpente (Belgique-Italie / 2014 / 19mn / Couleurs /
VOSTF) de Mathieu Volpe
Les images d’un voyage entre les Pouilles et la Basilicate durant un été
étouffant et la reconstitution de scènes manquantes permettent au
réalisateur d’évoquer une histoire d’amour qui n’a pas eu lieu, ainsi que
les traces laissées par ce voyage sur lui et la constitution de sa mémoire,
en écho à celles des lieux visités.
Trento Symphonia (Italie / 2014 / 20mn / Couleurs / VOSTF) de Flatform
Au milieu d’un paysage de montagne, un orchestre joue la première
partie de la 8ème symphonie de Gustav Mahler. En arrière fond le temps
se déroule et la nuit finit par avaler la chorégraphie des hommes et des
éléments naturels.
Beauty (Italie / 2014 / 10mn / Couleurs / VOSTF) de Rino Stefano
Tagliaferro
L’artiste milanais a utilisé une centaine de tableaux de
la Renaissance au XIXe siècle, romantiques, baroques
ou néoclassiques afin d’évoquer aussi bien l’amour,
l’érotisme, le bonheur de vivre que la violence et la
souffrance.
L'attesa del Maggio (Italie / 2014 / 8mn / Noir et blanc / VOSTF) de
Simone Massi
Simone Massi nous offre une nouvelle œuvre poétique dans laquelle,
plutôt qu’une histoire, ce sont les gestes et les sensations du quotidien,
de l’écoute d’un oiseau aux travaux des champs, qui sont mis à l’honneur.
Panorama (Italie / 2014 / 7mn / Couleurs / VOSTF) de Gianluca Abbate
Dans le film de Gianluca Abbate, lauréat de la compétition courtsmétrages au Torino film festival en 2014, une ville s’étend dans un
espace global, comme si le monde entier se fondait en une seule image
en mouvement. Image synthétisant les problématiques de la ville
moderne.
Mardi 31 mars : Journée sur les western spaghetti
10h00 : Ciné conférence Le Western spaghetti : Questions
idéologiques et politiques de son temps, animée par Laurent Aknin
Possibilité de se restaurer au bar le Lutetia
14h00 : El Chuncho
Ciné conférence Le Western spaghetti : Questions idéologiques et
politiques de son temps
Durée 1h30
Même s’il est un genre populaire produit en très grande série, le western italien est
également un fidèle reflet de son époque (1963 – 1976 environ). A ce titre, il a tissé
des liens très étroits avec les questions idéologiques et politiques de son temps. Il
existe ainsi un sous-genre du western italien appelé parfois western révolutionnaire ou
« Zapata Western », dont l’un des films les plus importants est El Chuncho réalisé par
Damiano Damiani, fresque généreuse et intelligente sur la révolution mexicaine mais
aussi, plus largement, sur les conflits de l’époque. D’autres films explorent le même
terrain tout en restant des films spectaculaires et divertissants. Ils proposent des points
de vue variés: lyrisme picaresque chez Corbucci, pessimisme désabusé chez Leone (le
célèbre Il était une fois la révolution), radicalisme impitoyable chez Sollima ou
anarchisme libertaire chez Castellari; autant de cinéastes et de films qui s’appuient sur
le « genre » pour proposer des discours engagés et intelligents.
Laurent Aknin est maître de conférences à Paris III, critique et
historien du cinéma. Il collabore à de nombreuses revues
spécialisées comme l’Avant-scène cinéma, Nostalgia et Vertigo. Il
signe de nombreux ouvrages collaboratifs sur le cinéma et son
histoire (Analyse de l’image - 2005 ; Cinéma bis : 50 ans de
cinéma de quartier vol 1 et 2 - 2007 et 2009 ; Le Péplum 2009 ; Mythes et idéologie du cinéma américain - 2012 ; etc.)
et participe à de nombreuses émissions de radio. Il anime
régulièrement des séances au sein des cinémas en direction du
tout public et des scolaires.
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El Chuncho
(Italie / 1966 / 1h53 / Couleurs / VF et passages en VISTF).
De Damiano Damiani avec Lou Castel, Gian Maria Volonte, Klaus Kinski, Martine
Beswick.
Durant la révolution mexicaine, un jeune Américain,
vite surnommé « El Niño », réussit à s’infiltrer dans la
bande d’un bandit lié à la révolution essentiellement
par intérêt, et nommé El Chuncho. Mais son véritable
but est de parvenir à approcher un général des forces
révolutionnaires afin de le tuer; car le Niño n’est en fait
qu’un mercenaire, un tueur d’élite qui ne travaille que
pour l’argent. Cette splendide fresque épique est aussi
une métaphore sur les événements internationaux de
l’époque – en particulier l’intervention des Etats-Unis en dehors de ses frontières, afin
de combattre la « subversion ». Laurent - Aknin
WESTERN EN BD
À l’ occasion du festival Terra Di Cinema, les adolescents de l’atelier de bande dessinée
de l’Espace Jean-Roger Caussimon vous proposent de découvrir la mission d’exploration
qu'ils ont menée cette saison dans le monde du Western spaghetti sous la conduite de
Michaël Marmin. Un voyage retracé en BD et consultable sous forme de livre numérique,
dans le hall du cinéma.
La Maison des jeunes et de la culture à Tremblay en France
Duel au Saloon
L’Espace Jean-Roger Caussimon est une association loi 1901, agréée
jeunesse et éducation populaire et affiliée à la Fédération française
des Maisons des jeunes et de la culture
Parmi leurs activités, et pour petits et grands : de la danse, du
dessin, du théâtre, de la musique, du sport, de l’histoire, du
multimédia : « nous mettons au cœur de chacune de nos actions
une démarche créative et collective. Ainsi la pratique amateur
devient un moyen de partage et d’ouverture aux autres ».
Au saloon Lutetia, c’est sous forme de BD que le cinéma Jacques Tati et l’Espace JeanRoger Caussimon vous proposent d'imaginer d'emblématiques duels. Pas
d’appréhension ! Seul votre imaginaire et votre sens de la narration seront ici mis à
contribution : mise en scène au sein du décors conçu par l’atelier de dessin-peinture
ados mené par le collège Romain Rolland, prises de vue photographiques,
transformation des photographies en traits de crayon via le logiciel Comic Tycoon,
cadrage et insertion de bulles ou de textes… pour enfin, imprimer sa planche et
transmettre cette petite histoire à d’autres lecteurs !
Atelier disponible au bar Le Lutetia le temps des repas.
Vendredi 03 avril – Journée Fiction et Documentaire
10h00 : Les Merveilles
Possibilité de se restaurer au bar le Lutetia
14h00 : Io sto con la sposa
Accompagné par le réalisateur Gabriele Del Grande
Les Merveilles
(Fiction / Italie / 2014 / 1h40 / Couleurs / VOSTF)
De Alice Rohrwacher, avec Maria Alexandra Lungu, Sam Louwyck, Alba
Rohrwacher, Sabine Timoteo, Agnese Graziani
Grand prix 2014 au festival de Cannes
Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été.
Gelsomina vit avec ses parents et ses trois
petites sœurs, dans une ferme délabrée où ils
produisent du miel. Leur père les tient
volontairement à distance du monde, prônant un
rapport privilégié à la nature, les filles
grandissent en marge de la société.
Pourtant, les règles strictes qui soudent la
famille vont être mises à mal par l’arrivée de
Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et
par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région.
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Io sto con la sposa
(Documentaire / Italie / 2014 / 1h29 / Couleurs / VOSTF)
De Antonio Augugliaro, Gabriele Del Grande, et Khaled Soliman Al Nassiry
À la naissance de ce documentaire, la volonté
des réalisateurs de faire du cinéma un prétexte
à réaliser un rêve. Le rêve de cinq réfugiés
palestiniens et syriens, qui ont fui la guerre et
sont déterminés à se rendre clandestinement en
Suède. Pour les aider et leur éviter l’arrestation,
les réalisateurs imaginent un stratagème :
mettre en scène un faux cortège nuptial, avec
sa mariée et ses invités. Ils voyagent ainsi à
travers toute l’Europe, en passant par la France, le Luxembourg, l’Allemagne et le
Danemark, avant de rejoindre Stockholm. Un voyage fort en émotions, où l’on découvre
les histoires, les souvenirs et les rêves de ces réfugiés, mais on découvre aussi une
Europe transnationale, solidaire et irrévérencieuse, qui se moque des lois injustes. Ce
documentaire est un exemple de dépassement et de transgression par le 7e art.
Gabriele Del Grande est journaliste et fondateur de Fortress Europe,
un blog multilingue qui raconte depuis 2006 des histoires d’hommes et
de femmes qui, cherchant leur liberté et leur dignité, franchissent
les frontières. Son blog en français :
www.fortresseurope.blogspot.fr/2006/02/immigrs-morts-aux-frontires-deleurope.html
Mardi 7 avril – Journée centenaire de la guerre.
10h00 : Prigionnieri della guerra
Possibilité de se restaurer au bar le Lutetia
14h00 : Uomino contro
Cette journée d’immersion sera accompagnée par l’historien
Laurent Véray autour de la question de la représentation de la première
guerre mondiale au cinéma
Prigionieri della guerra
(Patrimoine / Italie / 1995 / 1h / Couleurs / VOSTF)
De Angela Ricci et Yervant Gianikian
Par un travail de recherche, d’analyse et de restauration
d’images d’archives, les deux réalisateurs italiens livrent
un document sur les prisonniers et les réfugiés civils
durant la première guerre mondiale, dans les deux
camps opposés russe et austro-hongrois. Grâce à une
réflexion autour d’archives cinématographiques, ils
construisent une œuvre forte emplie de poésie, mettant en lumière l’inhumanité
du 20e siècle sous l’angle particulier de ceux qui étaient en marge des batailles.
« Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi sont des cinéastes-résistants, sans cesse sur
le qui-vive, d’infatigables veilleurs, des empêcheurs d’oubli. Ils cherchent moins à
convaincre coûte que coûte le spectateur qu’à introduire un doute fécond, l’amorce
d’une dialectique entre présent et passé, là et ailleurs, vérités et mensonges, idéologies
et Histoire ». Les Inrockuptibles, 5 décembre 2000
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Uomini contro / Les Hommes contre
(Patrimoine / Italie / 1970 / 1h41 / Noir et blanc / VOSTF)
De Francesco Rosi, avec Alain Cunny, Gian Maria Volontè, Mark Fréchette
1916. Sur le front italien, un jeune lieutenant, idéaliste
convaincu du bien-fondé de la guerre, découvre
l'absurdité et l'horreur du conflit en participant à
l'attaque de l'armée italienne pour reprendre le contrôle
de la colline de Montefiore.
« Les Hommes contre est sorti en 1970, en résonance avec
un certain courant pacifique et antimilitariste qui se développait alors. En Italie, un
procès pour « dénigrement de l'armée » fut intenté mais se termina par un
acquittement. Francesco Rosi est très direct dans sa démarche, nous livrant sans fard
une dure réalité qui parle d'elle-même : tout discours devient inutile. L'interprétation
est parfaite, jamais appuyée, sans aucun accent mélodramatique. Presque à la limite du
documentaire, le film fait aujourd'hui œuvre de mémoire. » Le Monde
Laurent Véray est historien du cinéma, spécialiste de la période 1914-1918 et
travaille, dans une perspective d’histoire culturelle, sur le cinéma français de
l’entre deux-guerres (recherches sur Gance, L’Herbier, Dulac entre autres), et
sur les rapports entre cinéma et histoire.
L’organisation :
Réservation obligatoire auprès du responsable jeune public
Responsable jeune public : Laurent Pierronnet
Tél. : 01 49 63 48 56 - [email protected]
Prix : 2.50€ par personne et par séance, accompagnateurs gratuits.
Pour les classes participant à Lycéens et apprentis au cinéma, le coût est pris
en charge par l’Acrif. Contactez Maud Alejandro au 01 48 78 73 70.
La restauration : sur le temps du midi le bar attenant le Lutetia vous accueille.
Des tables vous sont mises à disposition, une boisson est offerte par le festival,
la nourriture est à votre charge (vous pouvez soit apporter vos sandwichs ou profiter
des établissements de bouches à proximité (kebabs, restaurant chinois, crêperie)).
Comment venir :
Cinéma Jacques Tati - 29 bis avenue du Général de Gaulle 93290 Tremblay-en-France
Accès : RER B / Vert Galant / sortie Canal de l’Ourcq / 200m.

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