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« Je me souviens de la Place Clichy » :
LE KIOSQUE A HISTOIRES DE MADE IN PLACE CLICHY
FOURNISSEZ NOTRE KIOSQUE
AVEC VOS HISTOIRES DE LA PLACE CLICHY.
Pourquoi un kiosque à histoires ?
Comme toutes les places, la place Clichy est un lieu de passage et de rencontres, un lieu
où l’on passe, où l‘on s’arrête, où l’on revient, où l’on s’installe aussi, ou bien que l’on quitte.
Mais c’est une place particulière, où se rencontrent quatre arrondissements (8ème, 9ème,
ème
17 18ème), ce qui est rare à Paris.
Située sur les anciennes limites de Paris d’avant 1860, elle est née progressivement à la
fin du 18ème siècle. Elle est pleine d’histoires, de la grande et de la petite, qui se mêlent
constamment, comme cette statue au milieu de la place. Histoires vécues histoires, entendues,
histoires lues, histoires à moitié oubliées. Ces bribes d’histoires sont des petits trésors du
quotidien, et ce sont ces trésors que vous détenez sans le savoir.
Enfants, adolescents ou adultes, vous habitez sur la place, autour de la place, ou bien
vous y êtes venus aujourd’hui, ou bien il y a longtemps pour la première fois : vous vous
souvenez certainement, de vos impressions, d’une anecdote, de bribes d’histoires, réelles ou
imaginaires du quartier de la place Clichy : de la place elle-même, des rues avoisinantes, d’un
des quatre arrondissements qui se rencontrent sur la place.
L’association MadeInPlaceClichy vous propose de lui confier vos histoires, longues ou
courtes, des anecdotes, des impressions, des souvenirs, agréables ou désagréables, heureux ou
moins heureux, des visions, des rêves peut-être, de jour comme de nuit.
Elles seront mises en ligne sur le site de l’association si vous en êtes d’accord, pour être
partagées.
Vous pouvez aussi participer à nos rencontres, au cours desquelles se partagent et se
vivent des histoires : apéros et cafés littéraires au café le Cyrano le samedi, balades sur le Paris
insolite, atelier de lecture et d’écriture, repas-anniversaires, concerts, activités pour les enfants,
loisirs comme le badminton, vide-greniers….
Comment le faire ?
Vous pouvez nous rendre cette feuille en y rédigeant un « je me souviens de la place Clichy », à
votre manière. Vous pouvez aussi rédiger un texte de la longueur que vous désirez, que vous
pouvez nous adresser par courrier postal ou par mail, en précisant « Kiosque à histoires » :
Par courrier postal : Association Made In Place Clichy : 10-12 rue Lécluse – 75017 Paris
Par courrier électronique : [email protected]
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------Je me souviens…
Coordonnées :
« Je me souviens d’Omar, kiosquier place Clichy, et de sa fraternité les bras ouverts à tous. »
« Je me souviens d’une peintre en lettres qui faisait la vitrine d’une brasserie, un jour de neige, en
peignant la neige de Noël en jaune vert, blanc et rouges, sur les vitres qui lui glaçaient les doigts. Je
me souviens de ses phrases, et de ses gestes qu’elle faisait en souriant, tout en conversant. »
« Je me souviens du Père Lathuille qui fournit à boire à la Garde Nationale du maréchal Moncey
alors qu’elle affrontait les troupes des Alliés à la barrière de Clichy, un beau jour de mars 1814. »
« Je me souviens qu’une jeune femme a déposé un bouquet de violettes, au pied de la statue de
Charles Fourier l’utopiste, dans les années 20 ou 30 peut-être. Je me souviens du poète André
Breton qui raconte ce souvenir dans son Ode à Charles Fourier. »
« Je me souviens des dimanches, Place Clichy, où on boit un verre à une terrasse, en avant ou en
arrière des toits de toile des cafés, selon qu’il faut beau ou qu’il pleut. »
« Je me souviens d’une fête à l’Européen, rue Biot, où les enfants ont fait une fresque sur une grande
toile. Je me souviens de leur visage maquillé, je me souviens de la fanfare pour conclure le concert,
un beau soir de juin 2009. »
« Je me souviens des grands écrivains qui sont passés par là depuis si longtemps : de Verlaine à
Rimbaud, de Zola à Céline, de Henry Miller à Alfred Jarry, d’André Breton à Aragon, d’Eugène Dabit
à tant d’autres. Je me souviens aussi des écrivains récents, de Pierre-Louis Basse à Karin Albou, qui
y ont vécu ou qui y vivent. »
« Je me souviens d’un mariage rue Biot, à l’étage de l’immeuble des années 30 qui surmonte la
place. La mariée attendait un enfant et ne pouvait se lever. Le maire s’était déplacé. »
« Je me souviens de manifestations place Clichy. Pour les Algériens en 1961. Pour d’autres plus
tard ».
« Je me souviens d’un bal, le Bal du Petit jardin, là où il y a maintenant le square des deux Nèthes :
Django Reinhardt y venait jouer, et l’accordéoniste Gus Viseur venait l’accompagner : le jazzmanouche et le jazz-musette s’inventaient ensemble ».
« Je me souviens qu’avant 1860, l’avenue de Clichy s’appelait la « Grande rue des Batignolles ».
« Je me souviens que pendant l’Occupation, une grande brasserie de la place servait de « maison du
soldat » pour l’armée allemande. Je me souviens que Guy Môquet distribua des tracts dans le
cinéma Gaumont-Palace, ce qui lui valut d’être arrêté, puis transféré comme otage, puis exécuté à
Châteaubriant près de Nantes. »
« Je me souviens des marchands de bonbons à l’angle de la place, avant d’être déplacés au milieu. »
« Je me souviens des peintres Manet, Monet, avec Zola, au café Guerbois, Grande rue des
Batignolles. »
« Je me souviens du Cirque Romanès, dans le passage Lathuille, où des numéros de trapèze, de
cheval, et de clowns faits par des Roms émerveillaient tout le monde. »
« Je me souviens des marchands de muguet, tous les ans, au premier jour de mai. Je me souviens du
plaisir que j’aurai, au printemps, d’entendre à nouveau les oiseaux, place Clichy. »

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