51 actions, pour un nouveau modèle de développement des

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51 actions, pour un nouveau modèle de développement des
1 Invisible !
La Propreté, ce sont des milliers d’entreprises très originales pour certaines, spécialisées dans le nettoyage après sinistres, ou encore des livres très anciens et fragiles mais aussi le nettoyage des scènes de crime ! Elles interviennent en réalité partout, mais on ne les remarque jamais. Pourtant, elles emploient 417 000 personnes en France ! 51 actions, pour un nouveau modèle de développement des Entreprises de Propreté Sensibilisée depuis longtemps aux enjeux sociaux et de préservation de l’environnement, la Propreté s’engage vers le développement durable en proposant 51 actions concrètes sur les plans social, environnemental et économique. Un programme qui exige une implication financière conséquente de la Branche Propreté (FEP, FAF Propreté et FARE) et le soutien de cofinanceurs publics nationaux et régionaux dont la Commission européenne dans le cadre de son programme «Life+» Les objectifs du Programme Life + Les objectifs environnementaux attendus en 2012 auprès des entreprises de Propreté engagées dans le dispositif Life + sont une réduction de leur consommation de carburant ainsi que l’augmentation des pourcentages de packaging en matière recyclable et des produits éco‐labellisés utilisés. La démarche vise aussi bien les dirigeants que l’encadrement et les opérationnels sur sites, par le biais de formations diverses (éco‐gestes, éco‐conduite...) 120 entreprises s’engagent dans le programme de développement durable conçu par la Fédération des Entreprises de Propreté et service associés. 51 actions pour changer Si le volet environnement de ce programme comporte 23 actions directement liées à la réduction de l’impact environnemental des activités de Propreté, 14 actions concrètes concernent la responsabilité sociale des entreprises et renforcent leur engagement social, 5 actions encouragent les partenariats avec les parties prenantes (clients et donneurs d’ordre, fournisseurs, sous‐traitants, riverains, collectivités locales...) 4 actions impliquent la gouvernance des entreprises, et enfin 5 actions ciblées visent l’amélioration du développement économique durable des entreprises de Propreté. Un dispositif exemplaire, en concertation avec le MEEDDM 51 actions au total qui ne laissent aucun sujet de côté, même les plus difficiles à mettre en œuvre, dans une époque concurrentielle où les entreprises sont soumises à des contraintes de plus en plus fortes. Une action exemplaire, en concertation avec le Ministère du Développement Durable et la mise en place d’un comité consultatif des parties prenantes (ADEME, ORSE, Fondation Nicolas Hulot...) qui fait de la FEP la seule fédération professionnelle à déployer un dispositif d’accompagnement aussi élaboré des décideurs dans une démarche RSE. A ce titre, la FEP et les entreprises engagées préparent la signature d’une convention avec le MEEDDM. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
T : 09 75 63 78 16 ou 02 47 93 44 53 / Mèl : [email protected] / Web : www.m2rp.com
Chargée de communication FEP : Morgann Le Guillou / T : 01 46 77 68 00
2 Sommaire : P 3 Retour vers l’origine du projet P 4 Former les chefs d’entreprises de Propreté au Développement Durable P 9 Un programme ambitieux de RSE P 5 Le contexte économique et social de la Propreté P 11 Le Programme Développement Durable P 20 L’organisation de la Branche P 19 Les Chiffres‐clés Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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3 La Fédération des Entreprises de Propreté et Services Associés est Retour vers l’origine du projet l’organisation patronale représentative du secteur ; elle représente la branche Propreté auprès des pouvoirs publics et des organisations syndicales représentatives, elle défend les intérêts des entreprises de propreté quelle qu’en soit la taille. Trois ans de réflexion, un travail collectif Il y a trois ans, le secteur a entamé une réflexion sur l’intégration de processus durables au sein de l’entreprise de Propreté avec des chefs d’entreprises, un groupe d’étudiants de Sciences‐Po et des consultants. La FEP a ensuite mis en place un Comité national Développement Durable pour établir des propositions pratiques, applicables à la réalité du terrain. Ce Comité est composé d’un représentant, référent Développement Durable de chaque Chambre Régionale, d’un représentant de chaque opérateur ‐ FAF Propreté, FARE, CTIP, INHNI, Qualipropre ‐ et d’un représentant du Ministère du Développement Durable. A ses côtés, un comité consultatif des parties prenantes composé de tous les acteurs qui comptent pour le secteur (fournisseurs, acheteurs, Etat, associations...) apportent un œil extérieur. Le Programme de Développement Durable de la FEP est le fruit d’un travail de fond. Il contient 51 actions sociales, environnementales et économiques qui ont pour objectif de s’engager dans l’économie de demain, de positionner et valoriser les métiers de la Propreté à leur juste place, une place transversale à l’ensemble des autres activités, et de contribuer à l’effort de développement durable de la France. Histoire d’un progrès social
L’exigence n° 1 des français La Propreté est historiquement associée à des facteurs de progrès, de santé et d’environnement. Elle est aujourd’hui l’exigence n° 1 des français * dans les lieux collectifs. Elle influe sur la motivation au travail**, elle améliore la qualité de l’air*** grâce à une meilleure ventilation des locaux, à des interventions de nettoyage plus fréquentes et un nettoyage régulier des systèmes et gaines de ventilation, à une meilleure aspiration des poussières et au choix de produits "non agressifs" qui font partie des solutions efficaces pour optimiser la qualité de l’air. Enquête EUROPROPRE/FEP/SOFRES 2001 et 2003
Si l’externalisation du nettoyage est relativement jeune et date essentiellement d’après la seconde guerre mondiale, il faut rappeler que la Propreté est intrinsèquement liée depuis l’origine aux problèmes d’hygiène, de santé et d’environnement. Dès le XIXème siècle, elle est considérée comme un progrès social : elle s’intègre petit à petit dans les villes, elle limite la propagation des maladies et des microbes. Au XXème siècle, de 1946 à 1964, Robert Debré, l’un des plus grands médecins du siècle, préside l’Institut national d’hygiène. Il y a quelques mois, elle a joué un rôle essentiel dans la limitation de la propagation de la grippe A dans les lieux publics et les locaux professionnels avec un renforcement des processus de nettoyage sur les différents points de contacts notamment.
Une évolution sociétale durable La Propreté a donc suivi au cours des siècles les évolutions sociétales. Elle continue aujourd’hui à faire le choix du progrès, en proposant un modèle de développement durable qui élargit le concept de développement économique pour intégrer à l’économie des facteurs sociaux et environnementaux afin de conjuguer équité sociale, respect de l’environnement et performance économique. C’est un modèle qui modifie les bases traditionnelles du développement et peut s’appliquer à tous les niveaux : celui de la planète, celui d’un pays, celui de l’entreprise et celui de l’individu. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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4 Former les chefs d’entreprises de Propreté au Développement Durable La prise de conscience des limites du modèle classique de développement industriel qui a conduit le monde à un réchauffement climatique inexorable, à une dégradation de la biodiversité, à la raréfaction des ressources naturelles et la production de moins en moins assimilable de déchets, est une réalité effective, connue de tous. La réalité du terrain Les chefs d’entreprises de Propreté, en sont conscients mais comment intégrer un nouveau modèle économique durable quand il faut se battre chaque jour pour maintenir l’emploi, trouver des nouveaux marchés et gérer l’urgence ? Consommation d’eau, tri des déchets, gestion des produits et des déplacements, insertion des publics éloignés de l’emploi, le passage à des pratiques durables du point de vue environnemental et social peut poser des problèmes, confronté à la réalité du terrain. Passer à l’acte Pour transformer les bonnes intentions en actes, la FEP sait que le Développement Durable n’aura aucun impact sans l’implication des chefs d’entreprises et des décideurs. Pour les préparer à ce changement d’organisation et de fonctionnement, la Fédération des Entreprises de Propreté et services associés met en place des formations sur toute la France. Un succès immédiat Au départ, l’objectif était de convaincre 100 chefs d’entreprises, d’ici juin 2010, de participer à un plan exceptionnel de formation‐action au Développement Durable. En réalité, ce sont près de 120 entreprises qui sont entrées dans la démarche dès 2009 ! Les formations pour 2010 continuent à faire le plein dans toutes les régions de France puisque 60 entreprises vont rejoindre le programme. Un succès qui révèle la pertinence du Programme et la nécessité d’accompagner les Entreprises de Propreté sur le terrain. Une formation pratique qui donne des clés aux entreprises Le dispositif est d’ailleurs original car il comporte 6 jours de formation collective puis un suivi personnalisé de 2 jours, avec un consultant spécialisé, afin d’aider chaque entreprise à faire son diagnostic et définir son propre plan d’action. Les groupes sont restreints ‐ entre 10 et 14 personnes – ce qui permet d’aborder sereinement les problématiques auxquelles les entrepreneurs sont déjà confrontés. Organisées en modules thématiques, ces formations répondent réellement aux besoins opérationnels des entreprises. Les chefs d’entreprise choisiront ensuite parmi les 51 actions du Programme celles qui sont le plus pertinentes au regard de leurs activités et de leurs clients. Profil des entreprises volontaires Les 120 entreprises formées sont de tailles très différentes les unes des autres et ont entre 2 et 800 salariés. 50% d’entre elles ont moins de 50 salariés, ce qui représente assez bien la structure du secteur composé majoritairement de PME avec néanmoins quelques grands groupes. Un dispositif spécifique leur est d’ailleurs réservé. Ces entreprises volontaires se situent dans toutes les régions de France. Top 10 des actions plébiscitées par les chefs d’entreprises : TMS, produits éco‐labellisés, intégrer les jeunes, les microfibres, les achats responsables, le tutorat, la consommation de carburant, les emballages recyclables, le tri sélectif et la formation des salariés. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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5 Le contexte économique et social actuel de la Propreté Les atouts du secteur Un secteur créateur d’emplois de proximité Comme tous les services opérationnels, la Propreté est à forte densité de main d’œuvre. Le secteur est donc un employeur important puisque 420 000 salariés travaillent dans les entreprises de Propreté. Un point fort conforté aussi par la création d’emplois de proximité non délocalisables –contrairement à d’autres secteurs comme l’industrie. Des emplois pérennes (sources DARES / INSEE / Panel) Les emplois dans la Propreté sont pérennes et composés à 84% de CDI. L’ancienneté dans la branche le prouve : 43% des salariés ont dix ans d’ancienneté, 13% ont huit ans d’ancienneté, 19% ont six ans d’ancienneté, 21% quatre ans. Une croissance positive de l’emploi (source INSEE) L’autre atout est incontestablement la croissance positive de l’emploi qui est beaucoup plus soutenue dans la Propreté que dans l’ensemble du secteur des services : en moyenne 5% sur les dix dernières années. Elle s’explique par la progression de l’externalisation du nettoyage, l’augmentation du nombre de m² à nettoyer et la demande importante en matière d’hygiène et de santé, qui permettent une évolution constante depuis dix ans. Et cela continue puisque le marché à conquérir est encore important : 40% des prestations de propreté sont toujours réalisées en interne. 2500 entreprises de Propreté se créent chaque année, contre 400 qui disparaissent. 3% de plus que le SMIC Les représentants syndicaux et patronaux négocient les accords sur le salaire minimum de la branche. Dans la Propreté, le Smic horaire brut est de 9,08 € pour un agent de service 1 (AS1), contre 8,86 € brut, soit 3% de plus que dans nombre de secteurs. Les employeurs ont l’obligation de respecter cet accord. L’annexe 7 Depuis 1990, la convention collective des métiers de la Propreté comporte une particularité obligatoire pour favoriser la stabilité de l’emploi : si une entreprise perd un marché de propreté, ses salariés seront automatiquement repris par la société qui récupère le contrat. Le salarié conserve son emploi sur le chantier en question, mais a un nouvel employeur. Il devient, de fait, multi‐employeurs et effectue ainsi plusieurs temps partiels. Mise en place pour protéger le salarié, l’annexe 7 crée en revanche un phénomène de multi‐employeurs qui masque la réalité du temps partiel dans le secteur. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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6 Un secteur qui insère des personnes en difficulté ou à faible niveau initial Les personnes non qualifiées ou en difficulté ne trouvent pas facilement à s’intégrer professionnellement. Pour obtenir un emploi, il faut savoir lire et écrire, justifier d’expérience, être qualifié. Et tout le monde n’a pas eu la chance de passer par la case « Formation Initiale ». Les salariés de la Propreté en poste, ou entrants, ont des parcours personnels très différents: un job d’été devenu travail, une mère au foyer qui revient à l’emploi après avoir élevé ses enfants, un émigré dont on ne reconnait pas les diplômes en France, un jeune pressé de découvrir le monde du travail et qui a quitté l’école trop tôt, une personne autonome qui aime travailler seule etc. Le secteur de la Propreté est riche de diversité humaine et n’exclut personne de l’emploi. Au contraire, il est vecteur d’insertion et, plus que des emplois, ce sont de véritables métiers qui sont proposés. Formations et diplômes pour augmenter la qualification (source FAF Propreté) Avec une filière diplômante allant du CAP au Bac + 5, les métiers de la Propreté se sont professionnalisés. Fin 2006, six Certificats de Qualification Professionnelle de la Propreté (CQP) ont été créés pour reconnaître les compétences acquises d’un salarié. Pour les salariés, souvent sans diplômes, c’est une véritable reconnaissance. L’objectif était d’atteindre 3000 obtentions de CQP en trois ans. En réalité, 6000 personnes sont entrées dans la démarche ‐ avec un taux de réussite aux épreuves de plus de 65% ‐ soit le double de ce qui avait été envisagé ! En un an, 75 800 stagiaires ont été recensées, soit 19% des effectifs. Grâce aux différents dispositifs de formation, les salariés de la Propreté ont bénéficié de plus d’1,3 million d’heures de formation, avec une moyenne de 4 jours de formation par stagiaire. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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7 Des perspectives d’emploi importantes La pyramide des âges (sources DADS / INSEE / Panel) Le vieillissement de la population travaillant dans la Propreté est indéniable. D’après l’INSEE, 23,5% des employés ont plus de 50 ans, 27,8% ont plus de 40 ans, 27,8% ont plus de 30 ans. Si la branche est bon élève social dans l’emploi des seniors et des travailleurs handicapés, le vieillissement de ses salariés posera rapidement problème de trois manières : ‐ il faudra remplacer dans les dix prochaines années, les 150 000 salariés qui partiront prochainement à la retraite ‐ il n’y a pour l’instant pas assez de nouveaux entrants dans le secteur pour combler les départs à la retraite ‐ le développement économique du secteur va grandissant et la croissance de l’emploi est positive chaque année, ce qui signifie que la Propreté doit former et recruter massivement pour faire face au phénomène de vieillissement de ses salariés Le recrutement (sources Unedic / ANPE) Les chiffres ANPE de 2007, publiés à la fin 2009, montrent par exemple que les entreprises de Propreté de 3 régions ont déposé un nombre d’offres d’emplois bien supérieur à la demande : Rhône‐Alpes a déposé 12 ,7% des offres nationales contre 7,8% de demandes, la région PACA a fait 9,7% d’offres contre 7,7% de demandes, même chose pour les Pays de la Loire qui ont déposé 7,4% des offres contre 4,2% de demandes ! En revanche, les entreprises des régions Îles de France et Nord Pas de Calais ne peuvent faire face à la demande croissante d’emplois puisqu’elles ont respectivement proposé 7,3% des offres nationales contre 15% de demandes et 3,5% contre 11,4%. En plus du phénomène de régionalisation, les difficultés de recrutement se situent aussi au niveau du personnel d’encadrement. Les entreprises de Propreté ont comme principale mission de gérer les compétences des hommes et des femmes qui agissent chez le client directement. Il est donc fondamental de repérer les compétences professionnelles nécessaires pour recruter mais aussi pour professionnaliser et faire fonctionner l’ascenseur social. La FEP a d’ailleurs développé des projets collectifs mobilisant des petits groupes de 6 à 12 PME pour les aider à mieux recruter, mieux évaluer les candidats et cibler les besoins en formation. Un développement prometteur grâce aux technologies innovantes Le chiffre d’affaires des entreprises de Propreté est en constante évolution (+106% depuis 1995). Il s’accompagne d’une hausse conséquente des effectifs salariaux de +55% en 12 ans. Le marché français de la Propreté a dépassé toutes les prévisions de développement. L’externalisation croissante des activités de la propreté, l’augmentation du nombre de m², la demande importante en matière d’hygiène et de santé et la montée en puissance des « services associés » (10% du chiffre d’affaires du secteur) entretiennent ce dynamisme. Un marché consolidé aussi grâce à l’innovation et au développement des technologies d’avenir de certaines entreprises, comme l’eau osmosée, qui permet de débarrasser l’eau de ses impuretés, la vapeur sèche qui dissout et décolle instantanément toutes les salissures, la cryogénie qui s’infiltre dans les dépôts et les salissures et qui les décolle sous l’action du froid. Ce nettoyage spécialisé hautement technique intègre des processus qui permettent un prolongement du métier de base et de se tourner vers des secteurs exigeants en matière d’hygiène comme la santé, l’industrie. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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8 Un fort poids économique Le chiffre d’affaires du secteur pèse 10 milliards d’euros. Il s’est accru de 106% depuis 1995. Le marché alterne avec des phases de croissance conséquentes et des phases de stabilisation et de confortement. La profession a enregistré une croissance moyenne de 5 à 7% de 1995 à 2000, puis un ralentissement de 2001 à 2004 (entre 1 et 7%), et une croissance forte de 2005 à 2007 (entre 6 et 10%). Le secteur compte 17 167 entreprises. Le nombre d’entreprises a crû de 62% depuis 1995, et celui des salariés de 55% de 1995 à 2000. Le secteur de la Propreté emploie en France 9% des salariés des services aux entreprises. 78% des entreprises emploient moins de 10 salariés. Cependant, plusieurs grands groupes emploient à eux seuls des dizaines de milliers de salariés. 1% d’entreprises de plus de 500 salariés réalisent 47% du chiffre d’affaires du secteur. 2500 entreprises se créent chaque année contre 400 qui disparaissent. Un secteur très concurrentiel Le secteur est aussi caractérisé par une concurrence très vive où les marges sont faibles. Cette situation est malheureusement favorisée par le choix quasi‐systématique du moins‐disant dans les marchés publics et privés. Rappelons que le prix de revient des prestations est composé à 80% par la masse salariale. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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9 Un programme ambitieux de RSE L’amélioration des conditions de travail des salariés de la Propreté est une priorité de la Branche. Elle cherche des voies possibles pour augmenter le temps de travail des salariés qui le souhaitent, prévenir les risques professionnels liés à la sécurité et la santé des salariés et favoriser la diversité. Il reste cependant encore plusieurs difficultés à surmonter. Le temps partiel et les horaires décalés (sources DARES / INSEE / Panel) Si 84% des salariés sont en CDI, 74% d’entre eux travaillent moins de 35 heures par semaine, contre 26% qui en font plus. 60% des plus de 41 ans sont concernés par le temps partiel. En revanche, on évalue à plus de la moitié, les salariés qui cumulent plusieurs emplois. Curieusement, l’annexe 7 qui favorise la stabilité de l’emploi, crée aussi de multiples contrats de travail, donc un phénomène de multi‐employeurs. D’autre part, le temps partiel et les horaires décalés sont aussi imposés par la pratique du nettoyage en France. Contrairement à d’autres pays (Danemark, Suède etc.), les clients et donneurs d’ordre français – bureaux, usines, collectivités etc.‐ des entreprises de Propreté exigent que le travail réalisé par les agents de service se passe en dehors des horaires habituels de travail et d’utilisation des locaux, soit tôt le matin ou tard dans l’après‐midi. Les entreprises de Propreté se plient donc aux exigences de leurs clients, mais ce souhait a pour conséquence de favoriser le travail à temps partiel à cause du morcellement des horaires, et des missions ponctuelles de prestations de nettoyage. Pourtant, grâce à l’évolution du matériel moins sonore et à une meilleure organisation du travail, il serait possible pour une entreprise de Propreté d’intervenir en journée. Des expérimentations ont été développées, qui mettent en évidence que le passage au travail en journée est possible. Il est cependant nécessaire pour l’entreprise et son client de mettre en place ensemble une démarche de progrès conjointe sur plusieurs mois pour organiser ce passage, démarche dans laquelle une bonne communication est essentielle et où des solutions de reclassement doivent être trouvées pour les salariés qui ne seront plus sur le site. Peu de femmes aux postes d’encadrement (source FAF Propreté) Les femmes occupent 66% des emplois de la Propreté contre 42% dans les autres secteurs de l’économie française. Cette part est cependant en diminution par rapport à 2006 qui comptait 69% de salariées. Le taux de féminisation est fort dans les emplois à faible qualification : elles sont 76% à être agents de service. 24% d’entre elles sont cadres. Elles sont aussi moins formées que les hommes : 45% des femmes ont reçu une formation contre 55% des hommes. La lutte contre l’illettrisme Le secteur de la Propreté est le premier à avoir pris à bras le corps le problème de l’illettrisme. Mises en place depuis dix ans maintenant, les formations financées par l’OPCA de la branche et l’employeur, aident les salariés qui ont des difficultés de maîtrise de la langue française, qu’il s’agisse de lecture ou d’expression. Intitulées « écrits professionnels », ces formations s’appuient sur des situations vécues sur le lieu de travail comme par exemple lire les étiquettes des produits, se repérer avec les panneaux ou à l’aide d’un plan, remplir une fiche de liaison etc. Grâce à cette méthode, le salarié peut mesurer chaque jour ses progrès ; ce qui lui évite de se décourager pendant les 250 heures que dure le cycle. 1600 personnes ont suivi la formation aux écrits professionnels depuis sa création. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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10 Diminuer les troubles musculo‐squelettiques Les troubles musculo‐squelettiques (TMS) représentent la première cause de maladie professionnelle (MP) en France et leur nombre ne cesse de croître. Dans la profession, les statistiques professionnelles révèlent une élévation importante du nombre de maladies professionnelles reconnues : 840 MP en 2007 dont 800 au tableau 57, soit 95% de TMS. Plus de 50% des effectifs ont plus de 40 ans et cette part est en augmentation, avec pour conséquence un risque accru de TMS. Les entreprises de Propreté souhaitent agir contre cette maladie professionnelle. Réduire l’impact environnemental des entreprises de Propreté (Etude de la Commission européenne « the direct and indirect benefits of European ecolabel ») L’utilisation des produits d’entretien ne cesse d’augmenter. Pour exemple, la production de détergents en France a représenté 440 000 tonnes en 2005. L’enjeu du programme des 51 actions pour le Développement Durable de la FEP est de systématiser l’utilisation de produits éco‐labellisés, d’utiliser des sacs biodégradables et des produits aux emballages recyclables. Si les produits éco‐
labellisés atteignaient 5% de parts de marché, une économie de 12 millions de m3 d’eau serait possible, ainsi qu’une réduction de 22 000 tonnes de produits nocifs en moins déversés dans la nature. Des gestes simples sont aussi très efficaces comme l’emploi de chiffons microfibres qui permet de réduire de 30% la consommation d’eau et qui ne nécessite pas le recours à des produits. Un autre volet du programme préconise la formation des salariés à l’éco‐conduite. Elle fait diminuer la consommation de carburant entre 10% et 25% selon les conducteurs. Agir ensemble L’originalité du programme est aussi l’interaction prônée entre tous les partenaires du secteur de la Propreté. En effet, agir avec les donneurs d’ordre à savoir les clients et avec les fournisseurs, permettra la mise en place de démarches de progrès partagés. A ce titre, une entreprise de Propreté peut sensibiliser son client dans le cadre de sa démarche RSE. Elle pourra notamment l’accompagner lors de la rédaction du cahier des charges pour favoriser une prestation de nettoyage responsable à la fois du point de vue environnemental et social. Même chose avec les collectivités qui ont adhéré à l’Agenda 21, et qui s’engagent dans un partenariat avec l’entreprise prestataire. Pérenniser le développement économique durable L’engagement dans la démarche durable a aussi pour but de contribuer à la crédibilité et à l’image des entreprises de Propreté. Certaines actions ont un impact direct sur les résultats financiers de l’entreprise par les économies qu’elles engendrent et la meilleure efficacité des processus de travail. Elles facilitent et enrichissent la relation avec les clients, ce qui, accroît leur fidélité. D’autre part, les process interagissent sur les tous les acteurs de l’entreprise et bien sûr en priorité les salariés (moins d’arrêts maladie, moins d’accidents du travail, moins de turn‐over etc.) Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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11 Le volet « social » du Programme Développement Durable de la FEP : 14 actions 8 actions pour l’égalité des chances
PRIORITES
ACTIONS
INDICATEURS
Promotion
des
femmes
aux
niveaux maîtrise
et encadrement
Tendre vers la parité dans les inscriptions dans
les stages de formation à la maîtrise et à
l’encadrement et dans le recrutement aux
postes d’encadrement
Taux de féminisation de la
maîtrise et des cadres
Intégration
des
travailleurs
handicapés (TH)
Développer le tutorat pour conforter l’emploi de
TH
Turn-over des TH;
en
rappel, le % d’emploi de TH;
Former les TH pour le maintien et l’évolution
dans l’emploi
% d’heures de formation des
TH par rapport aux heures
totales
Développer les Contrats de professionnalisation
(CP)
% de jeunes dans le
personnel, % de CP par
rapport au total jeunes
Développer les Contrats d’apprentissage (CA)
% de CA par rapport au total
jeunes
Favoriser l’accueil de stagiaires « découverte
des métiers »
Nombre de stagiaires
Accueillir des jeunes issus des dispositifs
d’insertion de la Branche
% de jeunes issus des
dispositifs d’insertion de la
Branche par rapport au total
des jeunes
Évaluer le nombre de salariés nécessitant une
formation aux écrits professionnels
% de personnes formées par
rapport à l’évaluation
Recrutement,
Intégration
et
fidélisation des
jeunes (moins de
26 ans)
Intégration des
publics éloignés
de l’emploi
2 actions pour développer les compétences des salariés
PRIORITES
ACTIONS
INDICATEURS
Développer les compétences
des salariés
Faire en sorte que l’ensemble des
personnels éligibles dispose d’un
Certificat
de
Qualification
Professionnelle
% de salariés éligibles
disposant d’un CQP
Sensibiliser
l’ensemble
des
personnels au DD à l’aide d’un
module élaboré par la FEP
% de salariés formés
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12 4 actions pour améliorer les conditions de travail
PRIORITES
ACTIONS
INDICATEURS
Développement du
travail en journée (TJ)
Promouvoir le travail en journée auprès des
donneurs d’ordre et des salariés des
entreprises de propreté, sur les sites éligibles
% de sites éligibles sur
lesquels une démarche
TJ est engagée
% de salariés en TJ /
effectif total (Equivalent
Temps Plein)
Prévention des
accidents de la route
Signer une charte de prévention
% de salariés formés
Prévention des
Troubles MusculoSquelettiques (TMS)
Former les agents de service aux bons gestes
et postures
% des agents de service
formés
Diagnostiquer l’ergonomie des matériels
% du parc matériels
diagnostiqué
Une charte de partenariat avec la Sécurité Routière Le saviez‐vous ? Le travail en journée pourrait faire économiser jusqu’à 20% de la facture d’électricité annuelle d’un client ! Promouvoir la prévention du risque routier auprès des entreprises de propreté et des CFA (apprentis), fournir aux entreprises un outil méthodologique portant sur les domaines management des compétences, organisation des déplacements, maîtrise des communications, gestion d’un parc véhicule, tels sont les engagements de la FEP en matière de sécurité routière pour prévenir les accidents. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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13 Le volet « environnement » du Programme Développement Durable : 23 actions 4 actions pour réduire les emballages
PRIORITES
Emballages
ACTIONS
INDICATEURS
Promouvoir les systèmes de dosages
automatiques avec des produits concentrés
(effet de diminution des déchets d’emballage)
% de sites équipés
Sensibiliser et former au rinçage des
emballages jusqu’à baisser les concentrations
de façon à n’avoir plus que des Déchets
Industriels Banaux (DIB)
% de personnes formées
Utiliser le plus possible des produits
concentrés (détergents et désinfectants en
priorité)
% des litres de produits
concentrés achetés par
rapport au total des litres
de produits
Utiliser le plus possible des emballages
recyclables
% des emballages
recyclables par rapport
au total emballages
3 actions sur les matériels
PRIORITES
Matériels performants
(consommation et
maniabilité) et
recyclables
ACTIONS
INDICATEURS
Acheter des matériels reconnus recyclables
(laveuses et balayeuses) – [PA]
% de matériels
recyclables par rapport
au total de matériels
achetés
Étudier la possibilité de généraliser la location
de matériels - [PA]
% de matériels loués par
rapport au total de
matériels achetés
Promouvoir l’utilisation généralisée des
aspirateurs (et centrales) en filtration absolue
% d’appareils en filtration
absolue par rapport au
total des aspirateurs et
centrales
Nota : certaines actions sont notées [PA], ce qui signifie qu’elles sont préconisées pour leur pouvoir d’incitation, de 7 Promotion et d’Anticipation, même si les filières, procédures et processus ne sont pas encore en place pour les rendre actions sur les Produits et consommables
efficaces. Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
T : 09 75 63 78 16 ou 02 47 93 44 53 / Mèl : [email protected] / Web : www.m2rp.com
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14 La Révolution Microfibres ! 7 actions sur les produits et consommables
PRIORITES
Ce chiffon fait économiser 30% d’eau et ne nécessite pas toujours de produits pour nettoyer ! ACTIONS
INDICATEURS
Sacs biodégradables
Proposer aux clients des sacs
biodégradables, biofragmentables
% des achats de sacs
biodégradables et/ou
biofragmentables par
rapport au total sacs
Tri des déchets
clients
Promouvoir et réaliser le tri sélectif chez les
clients
% de sites en tri sélectif
avec accord client qui
prolonge l’action
Traitement des
effluents
Intégrer le sujet « destination des effluents »
dans les contrats clients
% de contrats évoquant
le sujet
Produits « verts »
Agro-produits
Acheter des produits éco-labellisés dans les
catégories existantes
% des produits écolabellisés par rapport au
total de produits achetés
Bonne utilisation des
produits d’entretien,
concentrations et
dosages
Former à la bonne utilisation des produits, en
particulier au dosage
% d’agents de service
formés
Microfibres
Promouvoir systématiquement l’utilisation des
microfibres (qui réduit les consommations de
produits et d’eau)
% des microfibres
achetées par rapport au
total supports
d’essuyage
Achats de
consommables
tertiaires client
(Essuie-mains, …)
Proposer des achats de produits
responsables
% des produits
responsables achetés
par rapport au total
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15 9 actions sur les consommations chez les clients
PRIORITES
ACTIONS
Eau
Détecter les micro-fuites chez les clients,
promouvoir les chasses d’eau double débit et les
citernes de récupération sur les sites grand débit
Électricité
Promouvoir le travail en journée
Consommations
en carburant
Bilan Carbone™
INDICATEURS
Signalement des microfuites / Enregistrement
des interventions
consécutives
Économies estimées
d’électricité
Former aux éco-gestes, pour les consommations
d’électricité (en intégrant l’eau dans le même
module)
% d’agents de service
formés
Réaliser une maintenance préventive des matériels
% des matériels suivis
avec
un
carnet
d’entretien à jour
Réduire les kilomètres et les temps de mission
passés sur les routes
Consommation
carburant
total
véhicule
Transformer les flottes d’entreprise pour adopter
des véhicules propres (moins consommateurs de
carburant et moins émetteurs de CO2) [PA]
%
de
véhicules
« propres » (renouvelés)
sur le total de véhicules
Former tous les conducteurs des entreprises de
propreté à la conduite économe et sécuritaire
% d’employés formés
Élaborer un Plan de Déplacements Entreprise
(PDE) pour certains sites
% de chantiers pourvus
d’un PDE p/r au total
Effectuer un Bilan carbone™ entreprise de propreté,
éventuellement par site
Réalisé / non réalisé
de
par
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16 Le volet « partenariat » du Programme Développement Durable : 5 actions pour renforcer les liens avec les parties prenantes
PRIORITES
ACTIONS
INDICATEURS
Avec les
CLIENTS, donneurs
d’ordre
Intégrer dans les réponses aux appels d’offre
l’engagement de l’entreprise vis-à-vis du
client.
% de contrats clients
passés dans l’année
comportant ces
paragraphes « RSE ».
Avec les
FOURNISSEURS et
SOUS-TRAITANTS
Intégrer les demandes spécifiques « RSE »,
cohérentes avec le plan d’actions
développement durable de l’entreprise de
propreté, dans les cahiers des charges et
contrats fournisseurs et sous-traitants.
% de contrats
fournisseurs et soustraitants passés dans
l’année comportant ces
demandes « RSE »
Avec les
COLLECTIVITES
territoriales
Repérer les collectivités du territoire qui se
sont engagées dans un Agenda 21 et
contribuer à leurs plans d’action.
Nombre d’Agendas 21
repérés et contribution
Avec des
ASSOCIATIONS ou
ONG
Partenariat EPIDe, FFF/Face, AGEPHIP,…
Nombre d’accords signés
Nouer des partenariats sur l’illettrisme
Nombre d’accords signés
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17 Le volet « gouvernance des entreprises » du Programme Développement Durable : 4 actions pour garantir la transparence et la bonne gestion PRIORITES
ACTIONS
INDICATEURS
Document de
référence
CHARTE
Formaliser une Charte d’engagement
développement durable de l’entreprise, à
usage interne et externe
Production d’une Charte
RISQUES
Répertorier et analyser les principaux risques
sociaux et environnementaux courus par
l’entreprise et définir des actions préventives.
Analyse effectuée et
présence d’actions de
prévention dans le plan
d’actions
Mettre en place un ou plusieurs indicateurs
pour chaque action du plan développement
durable
Batterie d’indicateurs en
place
Rédiger un rapport annuel développement
durable
Rapport effectué et
diffusé
REPORTING
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18 Le volet « économique» du Programme Développement Durable : 5 actions pour assurer la pérennité économique PRIORITES retenues
Conformité
réglementaire
ACTIONS
INDICATEURS
Cf. action sur les risques sociaux et
environnementaux
Identifier et chiffrer les économies
attendues et réalisées au travers du plan
d’actions développement durable
Consolidation en € de
certains indicateurs du
plan,
rapport
des
économies réalisées sur
celles attendues
Chiffrer les investissements et dépenses
supplémentaires dus au plan
Rapport économies
investissements
Fidélité client
Enregistrer et valoriser les retours clients
sur le plan d’actions développement
durable de l’entreprise de propreté
% de renouvellement de
contrats dus au plan
d’actions développement
durable
Politique d’achat
Revoir la politique d’achat pour intégrer
les facteurs sociaux et environnementaux
et apprécier leur incidence économique
Économies réalisées dans
les achats
Impact économique
sur
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19 Les chiffres ‐ clés 420 000 salariés 17 167 entreprises 10 milliards d’euros de CA 40% de parts de marché supplémentaires à conquérir Un chiffre d’affaires qui s’est accru de 106% depuis 1995 41% des entreprises de la branche ont plus de 10 ans 84% de CDI 1,3 million d’heures de formation 66% de femmes 43,7% des salariés ont plus de 45 ans 25,1% ont moins de 34 ans 70% des salariés ont la nationalité française 13% des salariés étrangers sont de l’Union Européenne 17% des salariés étrangers ne sont pas de l’Union Européenne 74% de temps partiels +3% au dessus du Smic pour le salaire de base Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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20 L’organisation de la Branche La Fédération des Entreprises de Propreté et services associés est la seule organisation patronale représentative du secteur. Elle défend les intérêts de l’ensemble des entreprises de propreté et conseille ses entreprises adhérentes sur des questions d’ordre juridique, économique, technique, mais aussi dans le domaine de la formation. Le FAF Propreté est l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) habilité par les pouvoirs publics à recevoir et gérer les fonds de la formation professionnelle continue des entreprises de Propreté. Le CTIP est la cellule technique de référence de la branche Propreté et des services associés Qualipropre est l’office de qualification professionnelle des entreprises de Propreté et services associés Huit chambres syndicales Le FARE L’INHNI est l’organisme de formation du secteur de la Propreté et des services associés Sept en région et une chambre multirégionale constituent la force du réseau de la FEP
met en œuvre les projets sectoriels au niveau territorial Contact Presse : M2RP, Muriel Roudaut
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