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Ce guide classe les entreprises leaders de production de téléphones mobiles et d’ordinateurs en fonction
de leur politique mondiale en matière d’élimination des substances chimiques dangereuses et en matière
de responsabilité exercée pour gérer les produits obsolètes des consommateurs. Les entreprises sont
classées uniquement sur la base des informations disponibles publiquement.
greenpeace.org/electronics
Compagnie
Score Tox
Score REP/recyclage
Score Total
Nokia 13
8
21/30
Dell 12
9
21/30
HP 7
10
17/30
11
5
16/30
Samsung 9
6
15/30
Sony 9
5
14/30
LGE 9
4
13/30
Panasonic 7
3
10/30
Toshiba 6
3
9/30
Fujitsu-Siemens 5
4
9/30
Apple 3
5
8/30
Acer 7
0
7/30
Motorola
3
2
5/30
Lenovo 2
2
4/30
Sony Ericsson Nokia
Nokia est en tête pour l’élimination des substances chimiques toxiques. Depuis fin 2005, tous les nouveaux modèles de téléphones
portables sont exempts du plastique toxique PVC (alias polychlorure de vinyle) et, dès 2007, tous les nouveaux composants seront
exempts de retardateurs de flamme bromés (RFB). Nokia aurait pu améliorer son score en nous fournissant une définition pertinente
de leur application pratique du principe de précaution.
Le critère Responsabilité du producteur en matière de déchets est favorable à Nokia. En effet, la compagnie soutient et défend dans
son lobbying la Responsabilité individuelle du producteur, c’est-à-dire l’idée que chaque entreprise devrait se charger des déchets
électroniques issus des produits qu’elle commercialise. Nokia perd ici quelques points pour absence d’information sur les quantités de
portables qui sont réellement recyclés.
Dell
La position de Dell, leader ex aequo de notre classement, est due à sa définition solide du principe de précaution, aux échéances
raisonnables que cette compagnie s’est fixée en matière de substitution des toxiques, PVC et retardateurs de flamme bromés (RFB),
ainsi qu’à son soutien explicite à la Responsabilité individuelle du producteur.
Un bémol pour Dell : l’absence actuelle de modèles exempts de PVC et de RFB sur le marché.
HP
HP fait le plein de points sur plusieurs critères : la compagnie nous a fourni des échéances de substitution pour plusieurs substances
qu’elle a repérées comme problématiques ; elle soutient fortement la Responsabilité individuelle du producteur ; enfin, HP est la
première grosse entreprise à concevoir des circuits et outils de « retour des déchets » et de recyclage, évalués en comparaison du
pourcentage de ses ventes.
HP perd néanmoins des points par l’absence d’échéances claires pour l’élimination complète du plastique toxique PVC et de tous
les retardateurs de flamme bromés (RFB). L’échéance 2007 qui figure sur le site web de HP est trompeuse : il faut comprendre que
l’entreprise s’engage à élaborer un plan de substitution du PVC et des RFB en 2007, non pas à mettre en œuvre une telle substitution
courant 2007.
Samsung
Samsung tient ses points de la fourniture d’une échéance d’élimination des retardateurs de flamme bromés (RFB) ainsi que de son
soutien sans faille à la Responsabilité individuelle du producteur.
Par contre, Samsung est pénalisée pour n’avoir mis en place qu’un programme volontaire de retour des produits obsolètes et ce,
uniquement dans quelques pays et pour quelques types de produits. L’entreprise ne brille pas non plus pour l’information donnée aux
consommateurs sur comment gérer les produits obsolètes, ni pour rendre public les quantités de déchets électroniques collectés et
recyclés.
Sony Ericsson
Depuis le début de 2006, les nouveaux modèles de Sony Ericsson sont déjà exempts de retardateurs de flamme bromés (RFB) mais
il lui reste encore à annoncer une échéance pour la substitution du plastique toxique PVC. Le site web de la compagnie ne témoigne
d’aucun soutien au principe de précaution ou à la Responsabilité individuelle du producteur. Sony Ericsson perd également des points
en ne publiant aucune information sur les quantités de mobiles obsolètes récupérées et recyclées.
Sony
Malgré la commercialisation de modèles exempts des pires substances chimiques, Sony doit encore communiquer des échéances de
substitution pour le plastique toxique PVC et les retardateurs de flamme bromés (RFB). Le site web de Sony ne fait aucune allusion au
principe de précaution. Bien que Sony soit membre de l’European Recycling Platform (ERP) qui soutient la Responsabilité individuelle
du producteur, le site web de Sony ne contient aucune référence explicite promouvant la Responsabilité individuelle du producteur à
l’échelle mondiale.
LG Electronics
LGE tient ses points pour son soutien au principe de precaution et à le Responsabilité individuelle du producteur. Cette compagnie
marque aussi des points pour s’être fixée des échéances de substitution sur le plastique toxique PVC et les retardateurs de flamme
bromés (RFB), mais en perd sur les questions de retour des produits obsolètes et leur recyclage.
Panasonic
Malgré des pages web très complètes sur la gestion des substances chimiques et malgré un programme d’élimination du plastique
toxique PVC dans plusieurs applications, Panasonic reste faible sur d’autres critères : pas de soutien au principe de précaution ; pas
d’engagement sur l’élimination des retardateurs de flamme bromés (RFB) ; pas de soutien à la Responsabilité individuelle du producteur
; et très peu d’informations sur les schémas de retour des produits obsolètes et de recyclage.
Toshiba
Malgré quelques modèles d’ordinateurs portables produits sans retardateurs de flamme bromes (RFB) et des produits certifiés EcoMark
exempts de PVC, Toshiba ne s’est pas engage à éliminer tous les usages du PVC et des RFB. La compagnie perd également des points
sur les schémas de retour des produits obsolètes et de recyclage.
Apple
Pour une entreprise qui se veut leader en matière de design des produits, Apple est en faillite sur tous les critères. La compagnie
n’endosse pas le principe de précaution, refuse de divulguer sa liste de substances contrôlées, ne fournit aucune échéance sur
l’élimination du PVC et ne s’engage pas sur la substitution des retardateurs de flamme bromés (RFB). Apple ne semble pas meilleure
en termes de schémas de retour des produits obsolètes et de recyclage, sauf pour la publication des quantités de déchets électroniques
recyclées.
Fujitsu-Siemens
Fujitsu-Siemens marque quelques points grâce à la commercialisation de quelques modèles exempts des pires substances chimiques.
Mais le classement de la compagnie souffre de l’absence de transparence sur les substances chimiques qu’elle incorpore dans ses
produits et le défaut d’engagement à substituer le plastique toxique PVC et les retardateurs de flamme bromés (RFB). La politique
de Fujitsu-Siemens en matière de schémas de retour des produits obsolètes semble faible malgré la fourniture d’informations sur le
recyclage.
Acer
Malgré l’adoption du principe de précaution par Acer, cette compagnie doit toujours fournir des échéances pour l’élimination du PVC et
des retardateurs de flamme bromés (RFB). Acer n’obtient aucun point en matière de schémas de retour des produits et de recyclage.
Motorola
Bien que Motorola marque des points en matière de gestion des substances chimiques, elle a récemment fait machine arrière sur ses
engagements d’élimination du PVC et des retardateurs de flamme bromés. La compagnie n’obtient que peu de points sur les questions
de schémas de retour des produits obsolètes et de recyclage.
Lenovo
Lenovo fait figure de dernier de la classe. Malgré quelques points pour sa gestion des substances chimiques et la mise en place de
programmes volontaires de retour des produits obsolètes, la compagnie doit s’améliorer sur tous les critères.