Claude SARRAUTE - Mairie de Laval

Transcription

Claude SARRAUTE - Mairie de Laval
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UNIVERSITE POPULAIRE
Saison
2015-2016
LAVALLOISE
Module Littérature: Jacques DREMEAU
« Je, tu, il (elle)…nous vous, ils
(elles): ma famille est
écrivain »
AVENTURES SPIRITUELLES ET
ESPRITS LIBRES…
Esprits libres,
« originaux », tentant
d’écrire pour dire un
monde en évolution,
AVENTURES SPIRITUELLES ET
ESPRITS LIBRES…
•
Plan
I. La famille BRONTË
« Le talent : une affaire de famille »
II. De Jean-François REVEL à Claude SARRAUTE
« Plaidoyer pour l’altruisme »
III. Suzanne LILAR et Françoise MALLET-JORIS
« Une œuvre spirituelle intense »
I. La famille BRONTË
Le talent: une affaire de
famille
La famille BRONTË
•
Patrick BRONTË
•
Charlotte BRONTË
•
( 1777 -1861)
•
(1816-1856)
•
le père
•
3ème fille
•
Romancière
•
•
Autodidacte doué
Prêtre de l’église
anglicane
•
« Jane Eyre » (1847)
La famille BRONTË (suite)
•
Emily BRONTË
•
•
(1818-1848)
•
(1820-1849)
•
4è fille
•
5è fille
•
Romancière
•
Romancière
•
« Les Hauts de
Hurlevent » (1847)
•
Anne BRONTË
« Agnès GREY »
(1847)
Patrick BRONTË (1777-1861)
Le père
Un autodidacte doué…
Patrick BRONTË (1777-1861): le
père
1.Originesdoué… »
« Un pasteur autodidacte
•
Famille paysanne très pauvre
2. Etudes
Autodidacte doué
•
Saint-John Collège de Cambridge
•
Ordonné pasteur de l’église anglicane
3. 1812, mariage à 35 ans avec Maria
BRANWEL (27 ans)
Patrick BRONTË (1777-1861), le
père
5. Des destins malheureux
« Des destins malheureux… »
2 aînées à Cowan Hall (école pour filles de
4. 1820,
installatio
n au
presbytèr
•
pasteur): Maria et Elisabeth
•
•
•
Mort de maria à 11 ans (malnutrition et
tuberculose)
-Mort d’Elisabeth à 10 ans (tuberculose)
-1848. Décès de Branwel, « le génie », à 31 ans
(alcool, delirium tremens)
6. 1846, Anne (Acton), Emily (Ellis), Charlotte
(Currer) : premiers romans à compte d’auteurs
et sous pseudonymes
7. Après la mort d’Anne et Emily, Charlotte
seule avec son père
Charlotte BRONTË (1816-1856)
3è des sœurs BRONTË
« Echapper à un contexte
funèbre… »
Charlotte BRONTË (1816-1856)
3è des sœurs BRONTË
1.
•.
•.
•.
•
Romancière
Premières années
Morts de Maria et d’Elisabeth:
grand traumatisme ( « Jane Eyre »=
Maria)
Les quatre enfants survivants
élevés par la tante maternelle
Symbiose littéraire et familiale
entre les enfants
2. Une entrée dans la vie
professionnelle difficile
•.
•.
•.
Charlotte: hantée par le besoin
d’écrire
Institutrice puis gouvernante
Charlotte BRONTË (1816-1856)
« Jane Eyre » fait sensation…
3. Premières
publications
•
•
Premier roman: « Le
Professor »: refusé
1847, second roman
« Jane Eyre »:
succès, un immense
best-seller
4. Les horizons
s’élargissent
•
•
•
N’est plus tenue à
l’anonymat (serment
avec Emily)
Fait la connaissance
du « Tout Londres
littéraire »
1853, « Villette »,
Charlotte BRONTË (1816-1856)
Œuvre
•
4 romans
1853, « Villette »
•
1847, « Jane Eyre »,
une autobiographie
(Maria)
•
Un type de femme
non conforme au
modèle victorien
(roman féministe)
•
•
Expérience
professionnelle et
platoniquement
amoureuse de
Bruxelles.
La condition
féminine
Conflits entre
Emily BRONTË (1818-1848)
4è des sœurs BRONTË
« Une expérience
profonde de l’abîme du
Mal.. »
Emily BRONTË (1818-1848)
4è des sœurs BRONTË: « une âme farouche… »
1..
Enfance,
adolescenc
e, jeunesse
3. La mort à 30 ans
•
4. Œuvres
principales
Emily BRONTË (1818-1848)
1846, « Remembrance »,
•
•
•
Emily,
la plus
solidede
de laHurlevent »,
famille
« Les
Hauts
son unique: 21roman…
(Souvenance)
poèmes de
BRONTË a soutenu son frère
type mystique
Branwell
•
Thèmes: la liberté, la solitude, le
mythe du paradis perdu,
angoisses de l’âme et aspiration
19 décembre 1848, contaminée
vers l’infini
par la tuberculose, prend froid et
refuse de se soigner. Elle meurt.
•
•
1847, « Les Hauts de
Hurlevent », son unique roman!
A compte d’auteur, sous le
« Les Hauts de Hurlevent », 1847
Emily BRONTË
•
•
Influence de BYRON, lu en 1825), synonyme
de toutes les interdictions et de toutes les
audaces
Une grande maison isolée, secouée par les
vents, les habitants de « Wuthering Heights »,
pervers, pauvres d’esprit, d’une violence
inouïe…
Anne BRONTË (1820-1849)
4è des sœurs BRONTË
« Un voile de nonne
rarement soulevé… »
Anne BRONTË (1820-1849)
4è des sœurs BRONTË: « gouvernante par obligation… »
1. Très proche de sa sœur Emily
•
•
Esprit empreint de religiosité, sensible,
mélancolique, réservée.
Pensées et sentiments sous une sorte de
« voile de nonne rarement soulevé »
2. L’expérience prématurée de la mort
•
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Romancière
Dernière de 6 frère et sœurs
3. Gouvernante par obligation à 19 ans
•
•
Fortement marquée par son expérience
de gouvernante (décrite dans « Agnès
GREY »
4 ans chez le révérend Edmund
ROBINSON (3 filles et un garçon)
Anne BRONTË (1820-1849)
4. Meurt de la tuberculose
en 1849 comme son frère et
ses 4 sœurs
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5. Son œuvre
•
•
Poèmes
Lyriques (ennui, nostalgie
ou d’inspiration
religieuse)
•
« La Recluse de
Wilfred Hall » (1848)
Roman inspiré par la
déchéance de son
frère Branwell.
Best-seller qui fait
scandale (rébellion
de l’héroïne Helen
face à son mari) II. De Jean-François REVEL à
Claude SARRAUTE
« Plaidoyer pour
l’altruisme… »
« Les Hauts de Hurlevent », 1847
Emily BRONTË
Chapitre IX: extrait d’une déclaration de
Catherine EARNSHAW à Nelly DEAN
•
« Mes grandes souffrances dans ce monde
ont été les souffrances d’Heathcliff, je les ai
toutes guettées et ressenties dès leur origine.
Ma grande raison de vivre, c’est lui. Si tout le
reste périssait et que lui demeurât, je
continuerais d’exister; mais si tout le reste
demeurait et que lui fût anéanti, l’univers me
deviendrait complètement étranger, je
De Jean-François REVEL à Claude
SARRAUTE
« Un plaidoyer pour
l’altruisme… »
La famille REVEL…
•
•
Jean-François REVEL
(1924-2006)
Le père
•
Philosophe
•
Ecrivain
•
Journaliste
•
•
Matthieu RICARD
(1946)
Fils de J-F REVEL et
de
•
Yahne LE TOUMELIN
•
Moine bouddhiste
La famille REVEL… (Suite)
•
•
Eve RICARD (1948)
•
Fille de J-F REVEL et
de Yahne LE
TOUMELIN
•
Nathalie SARRAUTE
(1900-1999)
Mère de Claude
SARRAUTE
Ecrivain
•
Romancière
La famille REVEL… (suite)
•
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•
Claude SARRAUTE
(1927)
Fille de l’écrivain
Nathalie Sarraute et
de l’avocat Raymond
SARRAUTE
Seconde épouse de
J-F REVEL
Jean-François REVEL (1924-2006)
Le père
« Un vieux singe tout
couturé de bagarres… »
Jean-François REVEL (1924-2006)
« De RICARD à …REVEL… »
•
•
•
Philosophe
•
Ecrivain
•
Journaliste
•
1. Jeunesse et
études
Né à Marseille
De son vrai nom
Jean-François
RICARD (Prof de
philo en 1957,
restaurant « Chez
Jean-François REVEL (1924-2006)
« Un marginal?… »
2. Vie professionnelle
et privée
•
•
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•
1940-1944: Résistant à Paris
(« Ferral »)
1947-1948, Professeur de
philosophie en Algérie
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•
1949-1950, vie de bohême
1952-1956, professeur en Mexique
et en Italie
•
•
1957-1959, professeur de philo à
Lille
•
•
1959-1963, professeur au Lycée
Jean-Baptiste SAY à Paris.
Se marie une première fois avec
Yahne LE TOUMELIN (peintre et
sœur de Jacques-Yves LE
TOUMELIN)
2 enfants: Matthieu RICARD
(moine bouddhiste, écrivain)
Eve RICARD: écrivain
1963, quitte l’Université pour se
consacrer au journalisme
1967, épouse en secondes noces
la journaliste Claude SARRAUTE
François REVEL (1924-2006)
« Journaliste, écrivain, homme politique… »
3. Le journaliste
4. L’écrivain
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•
Pamphlétaire à
« FranceObservateur »
Directeur de
collection chez René
JULLIARD
1970-1981, Directeur
•
25 ouvrages en 40
années, de
retentissement
mondial
1977, élu à
l’Académie
française
François REVEL (1924-2006)
•
•
•
•
« La critique des ennemis de la liberté, mais
aussi
des
mensonges,
de
la
lâcheté
et
de
•
25 ouvrages en 40
1997, « Le voleur
l’hypocrisie »
ans, de
dans la maison vide.
retentissement
Mémoires »
mondial
•
« Tout homme entre
1960, « Sur
PROUST »
1970, « Ni Marx ni
Jésus »
1976, « La Tentation
dans la vie comme
un voleur qui
s’introduit dans la
vie pour
s’apercevoir, en fin
de compte, qu’elle
Matthieu RICARD (1946)
« Les chemins
spirituels… »
Matthieu RICARD (1946)
« Docteur et…moine »
1. Naissance
•
•
15 février 1946 à Aix-les-Bains
Fils de J-F REVEL et du peintre Yahne LE
TOUMELIN
2. Etudes
•
•
Ecrivain
•
Photographe
•
Moine bouddhiste
1972,Docteur en génétique cellulaire à
l’Institut Pasteur (Professeur Max JACOB,
Prix Nobel de médecine)
3. Vocation
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•
•
1967, voyage en Inde (maîtres spirituels
tibétains: Kangyour RIMPOCHE)
1972, s’établit dans l’Himalaya
1979, moine au monastère de SHECHEN
au Népal
Matthieu RICARD (1946)
« Ecrivain, traducteur, photographe, chercheur… »
•
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•
•
•
4. L’écrivain
Intégralité de ses droits d’auteur à 130
projets humanitaires au Tibet, au Népal et
en Inde (cliniques, écoles, orphelinats,
centres pour personnes âgées…)
•
•
1997, « Le Moine et le philosophe »
(traduit en 28 langues); dialogue avec son
père
5. Le traducteur
Nombreux ouvrages
tibétains dont « Le
trésor du cœur des
êtres éveillés »
2000, « L’infini dans la paume de la
main », avec l’ astrophysicien Trinh Xuan
THUAN
2003, « Plaidoyer pour le bonheur »
•
2005, « La Citadelle des neiges », conte
spirituel
•
•
2008, « De l’art de la méditation »
•
2013, « Plaidoyer pour l’altruisme »
6. Le photographe
Plusieurs livres de
photographies: vie
dans les monastères,
Eve RICARD (1948), fille de J-F REVEL
et Yahne LE TOUMELIN
« Le sentiment
d’humanité… »
Eve RICARD (1948)
« Refuser de se soumettre à la fatalité… »
•
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1.Vie professionnelle
Orthophoniste pendant
40 ans: Institut Georges
Eastman et hôpital
Sainte-Anne
(pédopsychiatrie)
Ecrivain
•
•
•
2.Maladie
Depuis 2001, maladie de
parkinson
Refuse de se soumettre à
Eve RICARD (1948)
« Je ne garde en moi que le positif de mon
enfance… »
3.L’enfance
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« Toute petite, je vivais à la campagne dans un monde merveilleux. Je ne quittais pas ma mère qui
était peintre. Je la voyais comme une fée qui d’un geste pouvait tout transformer. Sa peinture était
alors surréaliste. Sous sa main évoluait un monde étrange fait de corps humains avec des têtes
d’animaux.
Ma mère était tantôt fusionnelle, tantôt complètement indisponible, aussi ai-je grandi entre le trop et
pas assez d’amour.
A sept ans, je dus commencer l’école. La perte de protection absolue de la fée signa l’effondrement de
mon monde. Heureusement pour m’y rendre, je devais arpenter les près et chaque jour, j’étais séduite
par la poésie de la nature et attentive à cette vie secrète et magique.
Mes parents étaient deux personnalités fortes, toujours en opposition.
De guerre lasse, ils se sont séparés. Je n’ai jamais vraiment eu de conversation avec mon père qui ne
me prenait pas au sérieux.
Ma mère, issue d’une famille de grande indépendance intellectuelle – elle était la sœur de JacquesYves LE TOUMELIN, le premier navigateur en solitaire -, plaçait très haut la barre.
Eve RICARD (1948)
•
•
•
4. « J’aime les gens qui cherchent
l’amour »
« Contrairement à eux trois, je ne suis pas
une intellectuelle. J’aime les gens qui
cherchent l’amour et plus particulièrement
les enfants qui en manquent.
C’est
pourquoi,
dans
mon
métier
d’orthophoniste, je me suis si longtemps
Eve RICARD (1948)
« Un amour plus fort que la mort… »
•
5. Un choc
brutal,
inattendu:
Eve RICARD (1948)
« La vraie maladie, c’est perdre le goût du monde… »
6. « La foi m’accompagne… »
•
•
« Si je suis atteinte par la maladie, je ne me
sens pas parkinsonienne. J’ai toujours refusé
que la maladie empiète sur la vie de mes
enfants et de mes petits-enfants. J’aide mon
corps à trouver chaque jour des ajustements.
La foi m’accompagne. Elle est pour moi une
évidence, je ne pourrais pas vivre sans elle.
Mais pour faire un chemin spirituel, il faut
d’abord se « nettoyer ». Ce livre « Une étoile
Eve RICARD (1948)
Œuvre
Trois romans autobiographiques
•
•
•
•
•
•
•
2004, « Parkinson Blues »
texte à la fois douloureux et fécond
d’espoirs, un sauvetage par l’art, le cri
d’un pète:
« La nuit, je souffre, mais au petit
matin, je suis encore là. Ma vie est
sauve? Chaque nuit me fait accoucher
de la vie… »
Préface de Matthieu RICARD:
« Le bonheur ne nous est pas donné, ni
le malheur imposé. Nous sommes à
•
•
•
•
2012, « La Dame des mots
Joli surnom donnée à l’auteur orthophoniste
par l’un de ses petits patients de 7 à 10 ans,
en souffrance avec la langue, la lecture,
l’écriture, en difficulté familiale ou sociale,
en échec scolaire
Une empathie hors norme.
Un récit drôle et émouvant d’une vie
consacrée à des enfants qui manquaient si
souvent d’amour…
2015, « Une étoile qui danse sur le chaos »
Dépasser la douleur du corps en puisant aux
sources vives de l’existence.
Nathalie SARRAUTE (1900-1999)
mère de Claude SARRAUTE, seconde
épouse de J-F REVEL
« L’invention du Nouveau
roman… »
Nathalie SARRAUTE (1900-1999)
« Une enfance déchirée… »
1. Une enfance déchirée
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Ecrivain
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•
Née Natalia ILINTCHNA TCHERNIAK, près de
Moscou
Famille juive, bourgeoise, aisée et cultivée.
19002, divorce des parents ( Nathalie a
2ans)
Vit avec sa mère à Genève puis à Paris
Chaque année: 1 mois avec son père en
Russie ou en Suisse.
Retour en Russie, à Saint-Pétersbourg, avec
sa mère et son beau-père, abandon de la
mère (froide et distante)
Entre 1909 et 1917: père émigre à Paris
(usine à Vanves)
Natalia vit avec son père à Paris, avec Véra la
Nathalie SARRAUTE (1900-1999) « Marcel PROUST, James JOYCE et Virginia WOOLF… »
2. Etudes diverses et cosmopolites
•
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Anglais et Histoire à Oxford
•
•
Sociologie à Berlin
•
Etudes de droit à Paris
•
Avocate au barreau de Paris
•
•
1925, épouse Raymond SARRAUTE (avocat) à 25
ans
3 enfants: Claude (1927), Anne (1930) et
Dominique
3. Découverte de la littérature
•
•
•
1941, se consacre uniquement à la littérature,
à 41 ans
Divorce pour protéger son mari d’une
radiation du barreau.
1947, « Portrait d’un inconnu »
4. Le succès littéraire
•
•
•
1953, « Martereau » (début du succès)
1964, « Les Fruits d’Or (Prix international de
littérature), la consécration!
1964Commence à écrire pour le théâtre
Avec PROUST, James JOYCE et Virginia WOOLF
1939, « Tropismes », premiers textes
remarqués par J-P SARTRE et Max JACOB
5. Mort
•
Le 19 octobre 1999, inhumation à CHERENCE
Nathalie SARRAUTE (1900-1999)
Principales œuvres
Romans
•
•
•
•
1948, » Portrait d’un
inconnu »
Essais
•
•
1953, « Martereau »
1959, « Le
Planétarium »
1963, « Les fruits
•
1939, « Tropismes »
Saisir les
manifestations
infimes du moi: « Le
monologue
intérieur »
Invention du
Claude SARRAUTE (1927)
Fille de Nathalie SARRAUTE et de
Raymond SARRAUTE, 3ème épouse de
J-F REVEL
« Dis, est-ce que tu
m’aimes?... »
Claude SARRAUTE (1927)
Sœur d’Anne SARRAUTE (Secrétaire de rédaction de « La Quinzaine
littéraire » et de Dominique SARRAUTE (Photographe)
1.Enfance, études
•
•
•
Femme de lettres
•
Journaliste
Scolarité à l’Ecole
alsacienne
Etudes littéraires en
faculté de lettres à
Paris
•
Etudes de droit
•
Licence d’Anglais
Claude SARRAUTE (1927)
Journal, radio, T.V, cinéma…
•
4. Carrière de journaliste
•
•
•
•
•
1954, correspondante à Paris du
« Sunday Express »
1955, divorce. Décide de se
consacrer entièrement au
journalisme
1957, épouse en secondes noces
Christophe TZARA, journaliste
(Un fils: le journaliste Martin
TZARA)
1967, épouse en 3èmes noces, le
philosophe et écrivain JeanFrançois REVEL (Un fils: Nicolas
5.
Carrière
radiopho
nique
Claude SARRAUTE (1927)
« Avant que t’oublies tout », 2008
•
•
•
Claude SARRAUTE se dévoile et se livre à son
ami Laurent RUQIER
Elle parle de sa mère:
« Pour ma mère, ma naissance fut une
grande déception, vu qu’elle aurait préféré
avoir un garçon…Déjà, au départ, elle ne
voulait pas d’enfants! (…) Ses modèles, c’était
Sartre et Beauvoir qui prônaient de ne pas se
Claude SARRAUTE (1927)
« Avant que t’oublies tout », 2009
•
•
•
De sa mère écrivain
Ce qu’elle écrivait, c’était quelque chose qu’on n’avait jamais
vu, ça c’est sûr! Le principe, c’était « les mouvements intimes
qui se déroulent en nous, si rapidement que nous n’en
prenons pas conscience »…Je t’explique… C’est « Tu as un
cheveu, ici, sur l’épaule, j’ai une envie folle de l’enlever, mais
je ne le fais pas; qu’est-ce qui se passe en moi, à ce momentlà? »
. ./..
Claude SARRAUTE (1927)
« Avant que t’oublies tout », (2009)
(suite)
•
Son œuvre a été
publiée dans la
•
Claude SARRAUTE (1927)
« Avant que t'oublies tout », 2009
•
•
•
C. SARRAUTE parle de son 3ème mari, le
philosophe J-F REVEL
Leur rencontre:
« REVEL est arrivé en même temps que moi à
« L’Observateur », mais je ne le connaissais
pas encore. Il était chef du service culture(…)
Après deux rendez-vous ratés, on se retrouve
Claude SARRAUTE (1927)
Epilogue
•
2013, apparitions de plus en plus rares
(problèmes de santé)
III. Suzanne LILAR et Françoise
MALLET-JORIS
« Une œuvre spirituelle
intense… »
Suzanne LILAR (1901-1992)
mère de l’écrivain Françoise MALLET-JORIS
1. Enfance
•
•
•
Romancière
Dramaturge
Essayiste
•
Née Suzanne VERBIST à BAND (Belgique)
•
Belge, flamande de langue française
•
Père: Chef de gare
•
Mère: Institutrice
2.Etudes
•
•
1919, Première étudiante en droit à l’université de
GAND
1925, Première femme à obtenir son diplôme de
droit
3. Vie professionnelle et privée
•
1926, Première femme avocate au barreau d’ANVERS
•
Divorce d’un premier mariage
•
1929, mariage en secondes noces avec l’avocat Albert
LILAR (deviendra professeur à l’Université libre de
Suzanne LILAR (1901-1992)
« Un auteur moderne et féministe… »
4. Carrière littéraire
•
1931, journaliste à « L’indépendance
belge » (rubrique: « L’Espagne
républicaine »)
•
•
•
•
•
•
•
D’abord dramaturge: entrée remarquée
avec:
1945, « Le Burlador » (Don Juan, vu
d’une perspective féminine; analyse
psychologique profonde) –Théâtre StGeorges à Paris
1947, « Tous les chemins mènent au
ciel » (drame théologique: confusion
entre amours profanes et sacrées) –
Théâtre Hébertot, Paris
•
•
•
Essais critiques
1954, « Journal de l’analogiste » (Prix
Sainte-Beuve)
1956, Elue à l’Académie de Belgique
1963, « Le Couple » (resacralisation de
l’amour)
1969, « Le Malentendu du deuxième
sexe », (contre le fanatisme et le
didactisme de S. de BEAUVOIR)
Œuvres autobiographiques, romans
1960, « Le Divertissement portugais » et
« La Confession anonyme » (sans nom
d’auteur: états dus à une expérience
personnelle de l’amour)
Suzanne LILAR (1901-1992)
Epilogue
•
•
« Ce transfert de l’anecdote à la réflexion,
poursuivi jusqu’aux tout derniers jours de sa
vie, peut servir de fil au long d’une œuvre
qu’elle a vécue comme une aventure
spirituelle intense, scientifique aussi… »
Françoise MALLET-JORIS
Françoise MALLET-JORIS (1930)
Fille de Suzanne LILAR
« Une dette intellectuelle
et affective… »
Françoise MALLET-JORIS (1930)
« Femme de lettres belge et française »
1.Famille
•
Fille de
l’écrivain
Suzanne
Françoise MALLET-JORIS (1930)
« Une œuvre foisonnante, touffue, renouvelée, une recherche de
mysticisme… »
3. Le succès littéraire
•
•
•
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1951, « Le Rempart des Biguines » sous le
pseudonyme de Françoise MALLET(Jeune fille
révoltée par un milieu bourgeois anversois,
vivant avec la maîtresse de son père une
aventure passionnée)
A 19 ans, roman sulfureux, au parfum de
scandale
1950, ajoute à son pseudonyme JORIS
( assonance belge)
1955, succès confirmé avec « La Chambre
4. Sortir
des
sentiers
battus:
Françoise MALLET-JORIS (1930)
6. La dette d’une fille à sa mère
•
•
1970, entrée à l’Académie Goncourt
(démission en 2011)
1993, entrée à l’Académie de langue et de
littérature française de Belgique (fauteuil de
sa mère, disparue un an plus tôt –désir le plus
profond de sa mère)