Mary-Jane la tueuse

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Mary-Jane la tueuse
COMMUNIQUÉ
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Mary-Jane la tueuse
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de Sylvie Maria Filion
Sudbury, le 24 novembre 2009 – Les Éditions Prise de parole annoncent la parution de Mary Jane
la tueuse, un roman de Sylvie Maria Fillion.
Portée par une authentique voix d’auteure, cette œuvre singulière se tient en équilibre
impossible entre le fantastique poétique et le réalisme cru. Kaléidoscopique, indécent,
déconcertant, elle donne à la démence un air de familiarité.
« J’ai cultivé, dit Sylvie Maria Filion, un genre éclectique et hors champ, à la narration
débraillée. Mary-Jane la tueuse, au corps et à l’âme surréalistes, au panorama terrorisant et
violent, sans en être consciente, suit le sillage d’une humaine en quête de liberté. Elle
symbolise la lucidité qui subsiste dans un monde perdu. »
Aperçu de l’œuvre
Mary-Jane évolue dans un univers que la folie altère. En une suite de portraits foudroyants
qui semblent tous cerner l’essentiel, on saura plus ou moins clairement des choses à son sujet.
Elle est « extra-terrestre du sexe », voyageuse astrale, abandonnée, dyslexique, hallucinée...
Elle habite un immeuble douteux, erre dans les rues, fréquente un petit resto préféré. Elle a
grandit dans la misère. Elle aurait connu, semble-t-il, une période de quasi normalité : une
carrière d’infirmière, un mari médecin, des enfants.
Mais elle est maintenant tout ce qu’elle est : aguichante et grotesque, solitaire et sociable,
sereine et suicidaire. « La tueuse » sera son ultime particularité. Mais son acte fatal n’est pas
plus sensé que tous les autres.
Extrait de l’œuvre
« Pour le jour ou l’heure où la tentation la conduisait à transcender ses états dans les sphères
de la sexualité repoussante, Mary-Jane revêtait une sorte de chasuble qui avait été tissée par
les nonnes d’un couvent. Elle descendait au sous-sol de ses frénésies. Elle enfourchait un
rodeo driver, elle partait le jumper. Puis, elle montait le mustang qui la brassait dans tous les sens
et la secouait comme une poupée de chiffon. Elle se mettait à crier, à chanter et à yodeler sur
cette balançoire. Elle pivotait comme un canari. Elle pleurait. Elle oubliait qu’elle était en
enfer. Elle retournait ses émotions tel un gant de caoutchouc qu’on retourne à l’envers. Elle
tentait d’accepter de devoir payer cette facture humaine. »
photo: Jules Villemaire
SYLVIE MARIA FILION se réclame de Françoise Sagan pour son besoin de réinventer, de
William S. Burroughs pour son refus d’acquiescer à l’inexistence, de Kerouac pour sa foi en la
liberté, de Henry Miller pour bousiller tout ce qui a l’air propre et bien ficelé. Elle se sait
écrivaine depuis l’adolescence et s’abandonne à la rage d’écrire depuis plus de vingt ans.
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Originaire du Pontiac, elle a vécu la majeure partie de sa vie à Moonbeam, dans le nord de
l’Ontario. Elle a publié des recueils de poésie, dont Les bonbons des horreurs, Petite chose à genoux,
Le Musée des Lèvres, Métapholies et Mon temps d’éternité, ce dernier ayant remporté le prix littéraire
du journal le Droit. Artiste multidisciplinaire, elle travaille comme journaliste et rédactrice
pigiste, ainsi que dans le milieu théâtral.
récit • 102 pages • 14,95 $ • ISBN 978-2-89423-238-5
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