Fnudem MAG n°26 - est-90
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Fnudem MAG n°26 - est-90
« C’est lorsque nous mettrons tout en commun que nous en apprendrons plus sur notre passé » F N U D EM ’ M AG K.PARFITT Archéologue régional du Kent EDITION DU 27 MARS 2015 AVIS AUX ASSOCIATIONS DE PROSPECTEURS ET AUX INDIVIDUELS !! DANS CE NUMÉRO : PRESENTATION DES ASSOCIATIONS QUI NOUS ONT REJOINT N ° 2 6 2 ERRATUM ASSEMBLEE 2 QUI SOMMES-NOUS ? 4 LE MOT DU PRESIDENT FEDERAL 5 UNE ASSURANCE POUR LES ASSOCIATIONS ET LES PROSPECTEURS 7 CONNAISSEZ-VOUS CE GOBELET ? 9 GALERIE DE PORTRAITS PLAGE HORS SAISON 12 DECOUVERTE D’UN OBUS : CONSIGNES ! 14 LES BALLES DE 1717 À 1914 16 NOTRE PRESIDENT A EUT ECHO DE LA DETECTION DE METAUX 28 OSSEMENTS HUMAINS QUE FAIRE ? 29 GRAND JEU 30 POUR UN CODE DÉONTOLOGIQUE DU PROSPECTEUR 34 INTERVIEW D’UN ARCHÉOLOGUE ANGLAIS 37 QUESTION REPONSES TREASURE ACT 40 FEDEREZ-VOUS ! 37 ADHÉSION FNUDEM 38 Ces dernières semaines, nous constatons tous que la détection de métaux souffre d’une image déplorable auprès du grand public. Cette image déplorable est relayée dans les médias par des reportages axés uniquement sur le pillage et est uniquement orientée par ce concept récent prospecteur=pilleur comme par cette association anti-détecteur bien connue. Puisque les journalistes n’ont pas d’interlocuteurs s’opposant à cette association et ses mensonges. UN Pilleur n’étant pas UN Neuf associac- tions de déte tion nous rejoignent ! prospecteur mais tout simplement UN pilleur il est urgent de rétablir cette vérité, afin de bien faire la différence entre pilleurs et prospecteurs. Pour cela il nous faut absolument avoir non pas UN droit de réponse mais simplement une structure nationale pouvant être cet interlocuteur au près des hautes instances mais également au près des medias. Cette structure se doit d’être représentative des prospecteurs en France, il est ainsi qu’une structure existante, un groupe d'associations réunies a décidé de rejoindre la FNUDEM dans sa démarche de reconnaissance et de défense de notre loisir de manière honnête et raisonnée. Ces associations : VOSGES DETECTION, DETECTION GERS, Rhône Provence DETECTION, BRETAGNE DETECTION, ANEHM, Association de Prospection et de Défense de la Détection de Loisirs Provençale, Passion Détection Normandie, Association de Détection De Haute Marne, Détection Passion du 66, ont donc décidé de s'engager avec la FNUDEM et les associations déjà affiliées dès l’année 2015. ADHESION FNUDEM : - Prix des cotisations 7 euros assurance comprise par adhérant d’association (valable pour l’année 2015) et 20 euros pour les membres individuels. - Chaque association a un représentant au sein du bureau donc primordial que les associations de détection se retrouvent sous un même FNUDEM (ceci afin d’avoir un droit de regard sur les futures actions et projets par un étendard afin d’être entendu et pris au sérieux. vote lors des A.G ou des réunions du bureau où sont prise les décisions.) La FNUDEM ayant déjà l’expérience requise pour cela Pour plus d’informations, rendez-vous sur le forum de la FNUDEM ou prenez contact avec Mr P.Angeli son président 06.61.33.20.56 (plusieurs modifications seront apportées en cours d’année afin de progresser et de s’adapter aux évolutions de la détection de métaux). - Les engagements de la FNUDEM ne sont pas figés et se doivent d’évoluer en fonction des idées de chaque prospecteur et besoins des associations. Merci à tous les prospecteurs de prendre leurs responsabilités en rejoignant les associations de leur région respective afin de s’affilier à la FNUDEM. L’heure est grave MOBILISONS-NOUS … A faire circuler au maximum svp. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 2 LE MOT DE L’ASSOCIATION BRETAGNE DETECTION Association Bretagne Détection: Date de création 4 septembre rappeler les lois et initier les débutants .L’association propose également des ser- suivre le chemin du recyclage pour tous objets découverts et polluants les sols 2012 w294005056 Membres fondateur : Mr Pinaud Sylvain ; Mr Che- vices gratuit de recherche d objet perdus et de dépollution des sols, ou de bénévo- (plomb, aluminium, ferrailles, cuivre). L’ association Bretagne Détection et nard Fréderic, Mme Chenard Emilie lat au près des services archéologiques .Elle incite les tout ses adhérents se veulent soucieux de pédagogie et de ABD tiens également a disposition des prospecteurs 1 forum de partage sur la dé- ABD se veut de rassembler et encadrer les prospecteurs de la région Bretagne et de prospecteurs faisant des découvertes fortuites à les déclarer si elles peuvent pratiquer leur passion dans un cadre strictement légal. A son actif : divers opéra- tection ainsi qu’une page fb . http://bretagnedetection.forumgratuit.org/ préserver le patrimoine régional ,organiser et promouvoir la détection de métaux , intéresser l’art , l histoire et la préhistoire. Elle encourage les prospecteurs à faire tions de dépollutions, de recherches d’objets perdus , des déclarations au près de https://www.facebook.com/ bretagnedetection? ref=tn_tnmn la Drac Bretagne ainsi que des concours de détection et plusieurs communications dans les medias par voix de presse . E R R AT U M A S S E M B L É E G É N É R A L E E T INFO DE DERNIÈRE MINUTE Juste pour information, quelques petites erreurs ce sont glissées dans le Procès verbal de l’Assemblée Générale, vous voudrez bien noter que les noms de nos délégués du 13 s’orthographie BOUFIER (un seul F) et celui du 54 PACHOT et non PACHET. Nous n’avons qu’un seul délégué en Bretagne, Monsieur Laurent LECUSTUMER, une erreur s’étant glissée dans le rapport de l’Assemblée Générale. Une affaire concernant la découverte d’un trésor de monnaies d’argent gauloises va être jugée au tribunal de Dijon le 17 avril prochain. L’Enquête qui à duré plus d’une année à mis en lumière des discussions sur une page facebook à propos d’échanges ou de ventes de ces monnaies. Triste affaire qui arrive juste au même moment que notre rendez-vous au ministère qui s’est bien mieux passé que les précédents. LE MOT DE RHÔNE PROVENCE DÉTECTION Création Notre association est née en 2013 regroupant les départements: Ardèche, Bouches du Rhône, Drôme, Gard, Rhône et Vaucluse. Le début de cette association est parti d‟un simple forum entre amis témoignant expériences et partages de nos sorties ainsi que nos hobbies journaliers. Cette amitié durable et sincère l‟un envers l‟autre a permis de mettre en place cette association. A ce jour, elle compte 20 membres. Objectifs - Respecter les lois Françaises et Européennes - Lutte contre les revendeurs du patrimoine Français et les pilleurs. - Respecter les chartes de la déontologie sur la détection de loisir raisonnée. - Mettre en place une loi protégeant la détection de loisir honnête et responsable. - Respecter les lieux archéologiques et sites protégés. - Mettre en place des ralliements Nationaux et départementaux. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 3 LE MOT DE VOSGES DETECTION Catégorie Nom Association à but non lucratif Vosges Détection Association déclarée en préfecture, récépissé n°w881003770, donc association bien officielle et sérieuse. Adresse web Facebook Adresse www.facebook.com/vosges.detection 80 rue des Pâquis, 88130 Chamagne, Lorraine, France Infos de début. Lancement en 16 février 2013 Brève description Association Vosges Détection a été créée par des passionnés, 4 amis qui souhaitant s'impliquer dans ce loisirs pour rassembler, réunir les passionnés de la détection de loisir. Pas de prise de tête, des sorties collégiales, des rencontres, des partages d‟expériences. Informations générales intervention en dépollution de terrain sur demande expresse et écrite du propriétaire, recherche d'objets perdus, demande de formation sur la détection, mise en relation avec d'autres personnes, aides diverses. Mission défendre notre loisirs, rassembler, informer, dépolluer, aider a la recherche d'objets perdus, sorties entre amis, passionnés, faire découvrir la détection à des non initiés lors de manifestations ou non, proposer une aide a toutes personnes le souhaitant : explications, réglages, etc. Adresse électronique [email protected] LE MOT DE DETECTION PASSION DU 66 Créée il y a 2 ans maintenant nous sommes la seule association du département des Pyrénées orientales. Nous totalisons environ 15 membres. Le bureau est constitué d'un Président : M.Sultanat Francis, d'un Secrétaire : M. Fraigne Frederic et d'un trésorier:M. Joly Sébastien. Le but principal de cette association est de promouvoir une détection loisir propre et respectueuse de notre patrimoine historique culturel et archéologique. Nous faisons aussi bien de la recherche d'objets perdus sur demande de particulier ou de mairie que des sorties détections associatives avec autorisation écrites des propriétaires et/ou des communes. Bien sur des sorties solo se font mais les gens de notre association se doivent de se référer a notre charte du bon prospecteur. Ce que nous voulons : Lorsque nous rencontrons des prospecteurs solitaires nous allons au contact pour leur parler de l'association. Donc avoir le plus poids possible pour lutter contre nos détracteurs quotidien. Se rapprocher de l'ensemble des services historiques et culturels afin de leur prêter mains fortes et leur démontrer par notre bonne fois qu'ils peuvent avoir besoin de nous et nous faire confiance. Faire avancer les choses grâce a l'appui de nos élus afin de proposer au plus hautes autorités de l‟État des propositions de lois nous permettant de pratiquer notre loisir en étant protéger et qui viserait a éradiquer les pilleurs de notre histoire. Nos actions menées : Le 13 mai 2014 nous avons organisé une chasse aux trésors pour un groupe d'enfants atteint de pathologie grave. Un article est paru dans le journal communal. A venir : nous souhaiterions organiser un rallye détection « en projet » , et se mettre au service des archéologues de la région. Nous contacter : Sebastien Joly le trésorier 0625421384 [email protected] LE MOT DE L’ASSOCIATION PROVENCALE POUR LA DEFENSE DE LA DÉTECTION DE LOISIR Notre association à pour but de défendre l‟existence de la détection de loisir ; promouvoir et faire connaître la détection de loisir. Rétablir la réalité de ce loisir face aux mensonges et la désinforma- tion, proposer aux autorités compétentes des solutions et garanties pour que ce loisir soit pratiqué en toute liberté mais aussi d‟une manière responsable, assurer la sensibilisation des utilisateurs de détecteur de métaux sur leurs devoirs et responsabilités. Apporter aux nouveaux pratiquants les conseils nécessaires pour détecter dans des conditions optimales, que ce soit dans la pratique elle même ou en cas de découverte pouvant être intéressante et les réactions à avoir. Apporter notre concours aux autorités dans le cadre de partenariats précis et ponctuels. Président: [email protected] 06.68.53.58.42 L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 4 La FNUDEM : Qui sommes-nous ? La Fédération FNUDEM est née de la volonté de trois associations désireuses de faire changer les choses afin d‟étendre au niveau national ce qu‟elles vivaient localement. Elle fût crée par l‟École de la Prospection, l‟Association THESAURUS (dissoute depuis 2000) et de l‟Amicale de Prospection et Détection AUBOISE, la plus ancienne association de prospecteur à ce jour, puisqu‟elle s‟est crée en 1982. Si nous n‟avons pas eut une loi interdisant complètement la prospection en décembre 1989, c‟est grâce à l‟Amicale de Prospection et Détection Auboise !!! NOUS SOMMES POUR LA MISE EN PLACE d‟UN TREASURE ACT A LA FRANCAISE. Depuis quel chemin parcouru. Nous échangeons beaucoup d‟information entre membres, les consultons souvent, et proposons des convivialités amicales régulièrement. Nous avons su fédérer une dizaine d‟associations qui souvent nous remercient de nous avoir connu. Nous sommes en contact étroit avec le Ministère de la Culture et nombre de D.R.A.C ou quelques associations archéologiques ou historiques locales. Nous avons déclaré une quinzaine de trésors, plus de 1500 sites archéologiques inédits, des dizaines de milliers d‟objets et monnaies dont une vingtaine inconnues. En quelques années nous sommes devenus des spécialistes de la déclaration, du au service aux prospecteurs ou à l'obtention d'autorisations préfectorales en expliquant précisément comment les demander. La FNUDEM n „a jamais désiré la mise en place d‟un permis, qui peut toujours être sujet à d‟éventuels passe-droits, auquel nous préférons une prise de responsabilité individuelle du prospecteur via une licence par exemple. Nous sommes pour le respect des textes de lois en vigueur et des droits des propriétaires et défendons la prospection légale. Nos Buts et objets Ils sont plus que simples, mais pour résumer ce sont : former et informer correctement les prospecteurs sur leurs droits et leur devoirs, trouver toutes les solutions possibles permettant de faire coopérer les prospecteurs et les archéologues, historiens, numismates, et plus largement toute personne ayant un travail ou une passion en rapport avec notre activité et ce en bonne intelligence. Bien sur tout cela sans esprit mercantile ou lucratif et totalement désintéressé pécuniairement parlant. Nous ne promettons rien que nous ne puissions tenir et nous aidons de nombreux prospecteurs dans leurs démarches. Par exemple nous avons su empêcher une interdiction d'utiliser un détecteur de métaux sur toute la région Ile de France en 1999, interdiction qui aurait été identique à celle de Picardie. Nous aidons aussi les associations de prospecteurs à se créer, se développer et agissons en tant que conseiller afin de permettre à ces associations d‟être correctement informées et qu‟elle ne sombrent pas dans les errements liés aux défauts d‟appréciation des textes. Nous sommes donc dans la légalité des textes en vigueur et c‟est bien pour cette raison que nos membres voient la détection d‟un œil différent, mais aussi la pratiquent en sachant qu‟ils sont dans la légalité. Notre conviction Ce n‟est qu‟en réunissant le plus d‟associations et de personnes honnêtes que nous arriverons à faire évoluer notre activité. Elle à déjà considérablement évolué depuis la création de la FNUDEM et toutes les collaborations entre les archéologues et les prospecteurs ne sont pas étrangères aux améliorations que nous avons connues depuis ces dernières années, fruit d‟un patient travail commun. Nous continuons sur cette lancée puisque nous savons que non seulement c‟est la bonne solution, mais aussi que c‟est la seule qui soit en rapport avec les textes officiellement publiés concernant l‟utilisation des détecteurs de métaux. Ce n‟est qu‟en montrant une image positive et responsable de l‟utilisation de nos appareils et des prospecteurs que nous arriverons à faire changer les choses. Nul besoin d‟être 100.000, mais d‟appliquer correctement les consignes évidentes de bons sens, comme celles que vous pourrez lire dans ce bulletin. Nous avons aidé des dizaines de prospecteurs ayant des soucis juridiques contribuant largement à éviter de mauvaises jurisprudences pour l‟ensemble des prospecteurs de France. Or depuis quelques années cette situation à évolué dans le mauvais sens, par le biais d'émissions et de reportages irréfléchis faisant la publicité et l'apologie du pillage, montrant ce qui peut être trouvé en citant des valeurs démesurées. Comment nous accuser d'êtres des pilleurs alors que la couche des 30 premiers centimètres n'intéresse JAMAIS l'archéologie ni les archéologues comme nous l'a dit la Sous Direction de l'Archéologie, car remuée depuis des siècles, notamment lors de labours profonds à plus de 90 cm de profondeur ?? Nous pensons que mettre en place en France une solution équivalente au TREASURE ACT Anglais (en fonction de nos lois Françaises) est la meilleure façon et c‟est le projet associatif que nous défendons. Vous voulez que cela change pour vous ? Rejoignez-nous! (Voir bulletin d’adhésion dernière page) L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 5 Le mot du Président fédéral (Pierre ANGELI) Bonjour à tous et toutes, 35 ans ! Voila trente cinq années pour mon noël 1979, que mon père m’achetait un détecteur de métaux chez A -Z détecteurs, rue de Chateaudun à Paris, magasin qui venait d’ouvrir et c’était suite à une publicité dans le chasseur Français. J’avais alors 15 ans, c’était suite à la découverte d’un cinq centessimi italien à l’effigie de Vittorio Emanuel que mon frère avait trouvé à l’œil dans un champ labouré (il avait 12 ans) que j’ai tanné mon père pour qu’il m’achète un détecteur, en l’occurrence un TR 770 de chez Scope. La passion n’allait plus me quitter d’autant plus qu’à cet âge on est bien loin d’imaginer tout ce que l’on peut trouver comme déchets avant de trouver la moindre pièce, souvent tellement usée par le temps et le sol que ce n’est pas avec cela que l’on deviendra riche. Ce bulletin d’information est le reflet de ce qui se passe dans notre fédération et des associations qui la composent. Ces colonnes sont ouvertes à tout membre, faites-nous parvenir vos articles, ils seront publiés. Dans la dernière édition de juillet 2013, un numéro triple de presque 60 pages, nous avions cinq associations fédérées et aujourd’hui nous en avons plus de quatorze. Je tiens à remercier toutes les associations qui nous ont suivi depuis le début, ainsi que toutes celles qui nous ont rejoins et celle qui vont nous rejoindre (et oui on ne va pas s’arrêter au milieu du chemin). La situation de notre activité s’est passablement dégradée par une multitude d’articles de presse, d’émissions ou reportages télévisés ou radiophoniques sur le thème du pillage des sites archéologiques. Seulement à chaque fois n’est montrée que le coté négatif du détecteur et il y a eut tellement de reportages que trois pages de ce bulletin ne suffiraient pas à les compter tous. Le grand public ne retient qu’une seule chose: PROSPECTEUR AU DETECTEUR = PILLEUR. Or, nous constatons qu’à chaque publicité faite sur les pillages, des détecteurs sont vendus et des personnes se retrouvent sur le terrain pas forcément avec les même convictions que nous, souvent animés par l’appât du gain comme en témoignent les annonces de ventes de monnaies et d’objets sur les sites internet de ventes aux enchères. Est-il besoin de rappeler que vendre régulièrement des objets issus de la détection n’est plus un loisir, mais une activité commerciale ? Est-il besoin de rappeler que d’utiliser des cartes (toponymie,) photos aériennes, livres historiques, de se renseigner en archive avant d’aller détecter pour cibler un coin, ce n’est plus de la détection de loisirs ? Nous avons par le passé remis plusieurs projets au ministère de la culture à leur demande. Si ces projets avaient été mis en place dès 2007, nous n’en serions pas arrivés à cette situation très tendue. De plus nos divisions ont fait le jeu de nos détracteurs et la publicité sur les pillages à fait le reste: car en effet c’est faire connaître le pillage au plus grand nombre, celui qui ne savait pas qu’il y avait quelque chose à piller en France, l’apprends par ces émissions sur le pillage!!!. Je voudrais rappeler qu’il faut parler de ce qui est positif avec un détecteur, de ce qui est aussi négatif, mais JAMAIS NE PARLER QUE DE CE QUI EST NEGATIF. La raison est qu’en ne parlant que de ce qui est négatif, on obtient l’effet inverse que celui escompté par absence de repères POSITIFS. J’ai fait connaitre le TREASURE ACT / TREASURE TROVE Anglais suite un article publié dans Détection Passion fin 1996 début 1997 en réaction à l’éditorial du magasine « LE PROSPECTEUR » affirmant que LA LOI VENAIT DE CONSIDERABLEMENT SE DURCIR OUTRE MANCHE AVEC L’ENTREE EN VIGUEUR du TREASURE ACT, c’est avec cet article publié dans Detection Passion (lire page 37) que j’ai fait connaître la prospection à l’Anglaise et le Treasure Act aux prospecteurs Français tel qu’il est, afin de rétablir la vérité. Le Treasure ACT est une SOLUTION TRES INTELLIGENTE qui à LARGEMENT CONTRIBUE à FAIRE BAISSER le PILLAGE DES SITES BRITANNIQUES ET LES MARCHES PARALELLES, c’est suite à la Découverte du Trésor de HOXNE par le detectoriste Eric LOWES que la fédération Anglaise NCMD et nombre de club ont travaillé de concert avec les représentants de leur Ministère de la Culture très réceptifs aux conseils des prospecteurs anglais pour une gestion efficace de cette activité. Il n’y a selon la fédération Anglaise de détection que 18.000 detectoristes en Angleterre, pourquoi y en aurait-il 2 ou 30 fois plus en France ?? C’est l’effet du TREASURE ACT avec son entrée en vigueur en septembre 1996, il y avait plus de prospecteurs en Angleterre. A tel point qu’en 1998, le plus grand fabricant de détecteurs en Angleterre se pose des questions et fait réaliser un audit auprès d’un millier de clients qui n’ont justement plus rien acheté, pas même une pelle depuis septembre 1996. Le résultat est étonnant, entre 5 et 10% des clients disent qu’ils ont arrêté de prospecter tout simplement parce qu’il n’y a plus l’attrait de l’interdit, et que depuis que c’est devenu « legal » cela ne les intéresse beaucoup moins voire plus du tout. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 6 Espérons que notre ministère saura prendre bonne note de cette fabuleuse expérience Anglaise qu’est le Treasure Act, car il en va aussi de notre patrimoine commun à tous. Avec un bon projet, il y aurait beaucoup moins de pillage à l’instar de ce qui se passe chez nos voisins d’outre manche, et dans d’autres pays Européens. L’utilisation encadrée des détecteurs de métaux, un peu comme au Danemark ou en Angleterre, dans un grand projet national est une chance pour l’archéologie Française, pas une catastrophe. Nos appareils sont capables de voir des choses invisibles à l’œil nu et les labours offrent peu de risques de destruction. Une stratégie d’enregistrement systématique dans une base de connaissance serait bénéfique pour tous. En incluant les découvertes faites par le grand public et en communiquant largement au grand public via des émissions télévisées sur les succès du TREASURE ACT, les Britanniques ont sensibilisé leurs sujets à la protection de leur patrimoine commun, jugez-en par vous-mêmes : plus de 900 trésors, du moins objets ou monnaies déclarés trésors en 2012 outre atlantique et surement moins d’une dizaine en France !!! Dernière remarque concernant l’Angleterre: les Anglais ne parlent presque jamais de dépollution, curieux non ? La détection de loisir pour certains en France serait totalement libre, sans autorisation aucune à demander sur les terrains publics (dixit un vendeur du sud parisien)… En réalité il faut toujours avoir l’autorisation du propriétaire du terrain, même sure les terrains publics. Si le terrain appartient à une commune, il faut l’autorisation de la mairie. Même sur une plage, il faut avoir une autorisation, il suffit de consulter les panneaux à l’entrée de la plage pour se rendre compte que nombre d’activité sont réglementées et que l’on ne peut pas y faire ce que l’on veut. Il est bon de rappeler que l’utilisation d’un détecteur est réglementée et que sont uniquement les découvertes à l’effet de recherches de monuments ou d’objet pouvant intéresser, l’art, l’histoire ou l’archéologie et la numismatique qui sont concernées et donc les recherches à l’effet de découvrir une bague, un bijou, un bien familial demeurent totalement libres. Cependant, à bien y réfléchir, s’il m’arrivait l’envie de détecter du matin jusqu’au soir une semaine entière de vacance, quelle est ma chance de me retrouver au mauvais endroit ?? Hum... ? J’en entends certains ronchonner. Quelle est ma chance ou ma malchance de découvrir des objets pouvant intéresser, l’art, l’histoire, la numismatique ou l’archéologie ? Puis-je déclarer sans risques alors que ce que je lis sur internet ne m’encourage pas à le faire ? Et que mon ministère de la culture ne m’encourage pas à déclarer ce qui vient de la détection??? C’est pourtant de telles questions que les prospecteurs se posent... Pour finir, ce mot du Président un peu long, je reviens sur l’affaire du Trésor des Atrébates. Il s’agit d’un trésor découvert totalement fortuitement par une personne désireuse de couper à travers bois afin d’éviter de passer trop de temps sous un violent orage. Il déclare et des archéologues viennent fouiller ce qui s’apparente à un ensemble de torques et bijoux en or certainement à vocation votive. L’Happah à qui cette découverte ne plait pas, suppose qu’elle à été faite au détecteur de métaux, ce qui empêcherai sont rachat par le Musée des Antiquités Nationales de Saint Germain en Laye. En effet un musée ne peut se rendre acquéreur que d’objets découverts fortuitement ou lors de fouilles autorisées, ou encore lors d’une autorisation préfectorale. Le découvreur a expliqué à France INFO les circonstances de sa découverte. Il est dommageable de constater une fois de plus que de se faire traiter de pilleur lorsqu’on est honnête n’engage personne à vouloir déclarer quoique ce soit, ni maintenant ni à l’avenir. Est-il besoin de préciser qu’une découverte métallique peut être faite totalement par hasard ?? D’après le site internet de l’Happah, une enquête administrative serait en cours sur cette affaire, voila de quoi bien décourager les découvreurs potentiels uniquement sur des soupçons. Je trouve cela scandaleux. A ce train-là, toute découverte métallique faite par le grand public sera considérée ipso facto suspecte. Le Musée de Saint Germain en Laye à lancé une souscription nationale afin de financer les 400.000 euros manquant sur les 800.000 de la valeur de rachat de ce trésor et de façon à ce qu’il soit exposé et conservé au musée. Si cette affaire venait jusqu’aux oreilles du BRITISH MUSEUM, nul doute qu’il en serait bien attristé de voir avec quel mépris en France, sous la responsabilité de la Ministre de la Culture, on traite ceux qui paient les impôts, taxes, redevances qui font vivre ce même ministère, et financent aussi les primes distribuées à ses fonctionnaires !!! Que penser du futur projet de loi, examiné en ce moment même par nos chers administratifs qui prévoit que toute découverte d’ordre archéologique faite sur un terrain privé revienne intégralement à l’Etat alors que l’article 552 du code civil précise exactement le contraire ? Est-ce vraiment la bonne solution que de revenir sur le droit à la propriété des choses découvertes chez soi tout simplement peut-être par simplification des tracasseries administratives liées aux déclarations et au droit des biens? A force de ne pas prendre les bonnes décisions le problème du détecteur, tant décrié, devient de moins en moins gérable. C’est tout le problème des décisions prises sans concertation des principaux intéressés : les prospecteurs et les propriétaires des terrains… CQFD. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 7 UNE ASSURANCE EST-ELLE OBLIGATOIRE POUR LES ASSOCIATIONS ? Les associations loi 1901 sont exposées à des risques variés qui peuvent engager leur responsabilité, se blesser lors d‟une sortie organisée à cause d‟un engin de guerre par exemple. Les assureurs ont mis en place des formules adaptées aux associations loi 1901. En principe, assurer son association loi 1901 n‟est pas obligatoire. Mais si vous proposez certaines activités spécifiques, la loi vous oblige à souscrire une assurance responsabilité civile. Il s‟agit des centres de vacances, des centres de loisirs sans hébergement, des établissements ayant la garde de mineurs handicapés ou inadaptés, des associations et groupements sportifs, des associations à but non lucratif qui organisent des voyages. Une association de prospecteurs est donc éligible dans ce type de regroupements. Dans la réalité, assurer une association est quasi obligatoire. En effet, la responsabilité d'une association peut être engagée et sans une bonne assurance, il peut s'avérer difficile de faire face aux conséquences financières lorsqu'un accident est causé. Exemples : accidents causés lors d‟une réunion de prospecteurs : matériel de prêts détériorés, intoxication alimentaire, blessures graves sur des objets contendants déterrés etc. Elle est par contre obligatoire de manifestations, tel que des rallyes, des groupements extérieurs avec du public. Les mairies exigent la copie des contrats d‟assurance des associations pour l‟obtention d‟une autorisation de réunion sur leurs communes. L‟assurance responsabilité civile est-elle suffisante pour les prospecteurs ? L'assurance responsabilité civile fonctionne en cas de dommage causé par l'association loi 1901 soit à l'un de ses membres, soit à un tiers. Elle lui évitera d'avoir à indemniser la victime. Elle couvre généralement des dommages de bases mais pas pour certains dégâts tel que des dommages liés à des engins de guerres (manipulation, découvertes etc.). L’assurance incluse dans la License de la Fnudem offre un panel très complet de garanties spécifiques à la prospection à l‟aide d‟un détecteur de métaux. RESPONSABILITÉ CIVILE Couverture des conséquences pécuniaires en cas de dommages corporels et matériels causés [y compris en cas de dégâts aux objets confiés ou loués]. DÉFENSE RECOURS En cas d'accident, soutien apporté à l'association pour la défense de ses intérêts. INDIVIDUELLE ACCIDENT Pour tous les membres de l'association, couverture des dommages corporels, frais de soins et capital invalidité. COUVERTURE DES MANIFESTATIONS ORGANISÉES PAR L'ASSOCIATION Quels sont les risques pour une association qui n‟a pas d‟assurance ? Un exemple vaut toute une explication. Lors d‟une manifestation ayant eu lieu il y a plusieurs années sur un terrain quelque part en France, un prospecteurs s‟était blessé les doigts. En l‟absence d‟assurance, l‟organisateur a été déclaré civilement et pénalement responsable. La victime avait réclamée 300 000 francs de dommages et d‟intérêts, l‟assurance protection civile de son habitation ne fonctionnant pas sur ce type de situation : la recherche à l‟aide d‟un détecteur de métaux. Sortez couvert et bonne prospection. François L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 8 QUELQUES RECOMMANDATIONS A RESPECTER OBLIGATOIREMENT ! N’oubliez jamais que sur le terrain, vous devez avoir l’autorisation du propriétaire avant d’utiliser votre détecteur. Assurez-vous aussi auprès de lui que son terrain ne renferme aucun site ou vestige archéologique ou historique et qu’aucuns objets, trésors ou monnaies n’y ont pas déjà été découverts par le passé. Ne manquez jamais une occasion d’effectuer une recherche d’objet perdu. Les agriculteur perdent souvent des objets. La prospection de loisir ou libre n’est que la prospection d’objets perdus, canalisations, bijoux, biens familiaux, etc... C’est la définition qui en fut donnée lors de la présentation de la loi 89-900 au députés et aux sénateurs (voir Journal Officiel). Ce qui fut appelé : « Utilisation libre d’un détecteur de métaux ». En aucun cas elle ne peut être planifiée, ni avec l’aide de livres archéologiques, ni de photos aériennes, ni avec des cartes IGN ou autres (recherche grâce aux toponymes). Ces types de recherches nécessitant obligatoirement l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région. Par contre en cas de prospection de loisir et si vous avez respecté les règles de bon sens, nous pouvons vous garantir qu’en cas de déclaration, il ne pourra rien vous arriver. C’est notre engagement associatif. Bonne prospection. INFO FLASH Une suggestion à proposer, une idée à mettre en place, une idée à partager ? Ou plus simplement: vous n’êtes pas content ? Dites-le! Contactez votre délégué départemental ou bien directement le Secrétaire, Jean LACAZE au 05.46.56.90.79 nous ferons tout pour vous satisfaire. Votre délégué à reçu une liste d’agriculteurs à contacter dans votre département, et va recevoir une liste des chantiers archéologiques ouvert aux bénévoles si vous désirez éventuellement proposer vos services. Appelez votre délégué, il vous en dira plus. Nous pouvons vous mettre en relation avec d’autres membres de la fédération dans votre département. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 9 Connaissez-vous ce gobelet ?? L’on pourrait même dire quart plutôt, un quart, c’est un récipient pouvant contenir comme son nom l’indique un quart de litre de vin. On trouve ce genre d’ustensile dans la musette des soldats ou celle des campeurs. Celui-ci date au moins des années 40. Il ressemble assez furieusement au quart réglementaire de l’armée Française modèle 1865 ou 1914 ou encore 1937 (ils n’ont pas tout à fait la même forme et pas exactement la même contenance). © Gilles COLLAVERI Tige et pétales de la fleur Le L et le O de LOURDES Il à été trouvé sur le lieu du crash d’un avion Français de type BLOCH 150 ce qui explique pourquoi il est si écrasé. On peut voir facilement un liseret en haut mais surtout une fleur y est peinte ainsi que le nom de la vile de LOURDES en lettres calligraphiées. L’anse du gobelet est rivetée à l’aide de deux rivets. Il est extrêmement léger. Ces quarts étaient en fer étamé pour le modèle 1865 et 1914 ou en aluminium pour les derniers modèles. © Gilles COLLAVERI Comme je ne suis pas un spécialiste du quart métallique mais de celui qui se boit, j’ai demandé à Patrice, notre expert en militaria de nous faire un article (voir page suivante). L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 10 Des quarts et des bidons ! © Patrice ROMARY © Patrice ROMARY © Patrice ROMARY © Patrice ROMARY © Patrice ROMARY © Patrice ROMARY 1 bidon de cavalerie avec le quart emboité sur le fonds du bidon, modèle spécifique à la cavalerie 2 Bidon réglementaire modèle 1877 de 1 litres du fantassin et également distribué à d'autres armes (artillerie, génie, etc.) le quart en fer étamé est du modèle inchangé depuis le second Empire. L'anse du quart est passée dans la bretelle pour ne pas être perdu. 3 bidon modèle 1877-1914 de 2 litres, avec le quart disposé de la même façon. 4 Pour info, boite a vivre de réserve de la cavalerie. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 11 5 Détail de l'anse qui n'est soudé qu'en haut, pour être "clipsé" sur le cuir de la courroie. 6 quart réglementaire des troupes coloniales. Il est plus gros avec un fond plus plat, pour une contenance supérieure, due au climat ou stationnent les coloniaux (zouaves, tirailleurs algériens, marocains, sénégalais, etc) 7 quart réglementaire pour comparaison 8 quart allemand émaillé en feldgrau pour comparaison, exemplaire daté 1917 9 quart des troupes coloniales 10 modèle réglementaire a anse rivetée. 11 modèle règlementaire à anse soudée 12 modèle avec un crochet style mousqueton 13 modèle a anse soudée, de belle fabrication pour officier 14 même modèle de petite contenance pour officier 15 modèle réglementaire émaillé, fantaisie d'un officier de réserve du 356ème de ligne (Troyes) 16 quart alu modèle 1935 Le quart de ce type sera utilisé jusqu'a la deuxième guerre mondiale et même parfois au de la (conflit d'Algérie), et cela depuis le second Empire. Il y aura des dizaines de variantes en fonction des fabricants et des différents marchés passé par l'armée. Il sera également fabriqué en aluminium entre les deux guerres, avant l'adoption du modèle 1935. Ce modeste ustensile sera souvent personnalisé par les soldats depuis le premier conflit et surtout sur les modèles en aluminium, plus facile a graver tout comme les différents modèles de gamelles, mais également les couverts. Patrice ROMARY © Patrice ROMARY L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 12 GALERIE DE PORTRAITS : PLAGE HORS SAISON La plage hors saison, endroit idéal pour se ressourcer lors de longues promenades en solitaire, en tête-àtête avec son détecteur… Les embruns fouettant le visage lorsque notre prolongement électronique, nous mène trop près des déferlantes. Nous reculons de quelques pas, pour entendre le vent siffler sa douce mélodie au travers du casque, pourtant hermétiquement clos autour des oreilles. Nos pieds qui au hasard, suivent un chemin dicté par ce disque nous devançant toujours d’un mètre et qui nous entraîne sur de vastes bandes de sable mou, de galets ou de coquillages. En solitaire ? … Pas si sûr ! On en rencontre des gens sur la plage, hors saison, oui ! et de toutes sortes : Il y a tout d’abord le curieux, les yeux écarquillés comme des soucoupes, qui s’approche, fébrile, la démarche hésitante : - C’est un détecteur de métaux ? - Ben, ouais ! - Et… on trouve des choses avec ? (tremblement des mains). - Ben, ouais !… - J’peux voir, si vous le voulez bien ? (là, les yeux s’allument d’une flamme furtive, mais très visible). - Ben… ouais ! Le moqueur ensuite, que l’on ne rencontre jamais seul. Celui qui passe, un rictus aux lèvres, et qui à force de clins d’œil à une compagne ou de coups de coude à un ami, arrive à émettre dans un pouffement : - Alors, vous cherchez quoi… un trésor ? - Si c’est de l’or que vous cherchez, je vous souhaite bien du courage, y’en a qui sont morts comme ça ! - Allez bobonne, jette-lui une pièce, il fatigue ! - Attendez qu’on s’éloigne de trente mètres pour creuser, la plage est bourrée d’obus ! Ou le groupe de jeunes, hilares, faisant cercle et s’époumonant de « beeep ! bip,bip ! biiiiiip ! » tonitruants. Puis vient le connaisseur éclairé : - Ah! Ouais, je connais cet appareil, mon cousin a le même. Il trouve même de 600 à 800 Francs par jour en petite monnaie. T’é, l’autre jour il a sorti une chevalière de 18 carats à 1m50 de profondeur… Si, si ! Comment ça c’est pas possible…Vous débutez non ? C’est ça ? Ben, vous en avez des choses à apprendre ! Le bilieux, furieux, l’œil chassieux et pas gracieux : L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 13 - Hep, vous là-bas ! - Euh ! … Moi ? - Oui, vous… S’avez pas que c’est interdit, de faire ça sur la plage ? …Vous risquez gros ! Je vais appeler la Gendarmerie moi, vous z’allez pas mouffter ! - Mais monsieur, sur la plage, il n’y a pas de probl… - Et vous insistez en plus, ça va mal se terminer…J’ai vu l’émission Thalassa moi, il faut une autorisation et je suis sûr que vous l’avez pas ! Ou encore : - C’est une honte, voler les honnêtes gens comme ça ! (en général, un ou une digne représentante de l’âge mûr). - Mais madame, si c’est perdu, ce n’est pas du vol. - Pilleur, escroc, voleur, cambrioleur, truand, requin, escamoteur, brigand, fripon, détrousseur, spoliateur, pirate, bandit, … - Oh, quand même pas à ce point-là ! Ceux qui ne savent pas ce que l’on fait ou qui le découvre, comme les enfants qui tournent et retournent autour de nous, mine de rien, le regard perdu dans les nuages, risquant un œil fugace par moment, puis osant La question d’une voix intimidée : - Vous faîtes quoi monsieur ? Ou l’Anglo-saxonne d’un certain âge, qui profite des derniers restes de chaleur de l’été : - What do you do with this machine ? - Euh... I … Euh… It’se fore cherching, euh…metals !… (là, on se dit qu’on se débrouille pas trop mal, et qu’on n’a pas tout perdu). - Ah ! I know this, a metal detector… is a transmitter-receiver detector, which operates in the very low frequency portion of the RF spectrum… -… Et enfin, enfin, il arrive que l’on rencontre des membres de la même tribu, ombre furtive à l’horizon, balançant le bras en un mouvement demi-circulaire ; une ombre qui s’accroupit parfois pour gratter le sable avec fébrilité, poussant au choix un cri de triomphe ou plus généralement un juron étouffé. Là, on s’approche, imperceptiblement d’abord, puis pas à pas et enfin beaucoup plus ouvertement, avec un grand sourire et ces quelques mots à la bouche : - Alors, les trouvailles sont bonnes ? - C’est quel appareil celui-là ? Je ne le connais pas… - Vous êtes du coin ? (si c’est une prospectrice). Préliminaires qui amènent le plus souvent à de nouvelles sorties communes, à de nouvelles rencontres de passionnés, d’échanges d’expériences, d’histoires et d’amitiés. La plage hors saison… Galerie de portraits extraordinaires. Gilles KERLORC’H, 1997 L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 14 DECOUVERTE D’UN OBUS EN CHARCHANT UN OUTIL AGRICOLE Dimanche dernier, à la demande d'un exploitant agricole, nous étions 5 à rechercher une pièce de charrue perdue lors d'un labour. Le champ faisait à peu près 7 ha et en partie labouré, Jean-Luc, l'exploitant en avait labouré les trois quarts quand il a constaté la perte de la pièce mécanique et nous a appelés à l'aide. Le labour n'était pas trop profond, 10 à 15 cm, ce champ devait être emblavé en blé. La terre ne collait pour ainsi dire pas aux bottes, le soleil était présent, il faisait doux, bref, une sortie idéale. © Jean LACAZE © Jean LACAZE Au bout de quelques heures, dans la partie basse du marais, à l'opposé du parking où étaient stationnées nos voitures, Amaury découvrait à l’œil nu un obus de petite taille qui semblait avoir été posé délicatement sur les mottes, pas besoin de détecteur. Obéissant aux consignes données par la F.N.U.D.E.M. et par notre assureur en cas de découverte d'engins explosifs, Amaury n'y toucha pas et le balisa par trois grosses pierres trouvées sur le terrain. Ne présentant pas de danger immédiat de part la situation du champ très isolé dans le marais à l'écart de toute présence humaine ( randonneurs, chasseurs ) nous décidâmes d'aller avertir Jean-Luc de la présence indésirable de cet engin meurtrier qui aurait pu exploser lors du brassage du sol dans lequel il se terrait depuis plus de 70 ans. Il était presque l'heure d'aller déjeuner et Alain et moi, nous partîmes donc pour la ferme. Jean-Luc était absent et ses parents nous reçurent . A notre récit, la mère de Jean-Luc leva les bras au ciel en pensant à ses petits enfants qui avaient galopé tout autour du terrain pendant que leur père labourait. Nous décidâmes d'attendre lundi pour aller déclarer l'obus à la gendarmerie du village car il faut savoir que nous avions dans le passé averti le service de déminage à chaque découverte d'engins explosifs le dimanche et les démineurs n'appréciaient guère d'être sollicités le week-end. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 15 Donc, lundi matin, Alain et moi allons avertir les gendarmes de notre découverte. Après avoir pris nos identités, ils se chargèrent d'avertir le service déminage : rendez-vous fut pris pour 15h devant le champ. Alain habite à une dizaine de km et moi habitant sur place, je me chargeais de guider les démineurs. Ils étaient deux très sympas, l'un un peu bavard, mais enfin ça meuble le temps. Il faut préciser que avec Alain, nous avions balisé l'engin avec un flotteur pour la pêche en mer rouge fluo qui se voyait de loin. Arrivés près de l'obus, celui qui semblait être le chef (à partir de deux personnes il en faut bien un) me dit : « c'est un obus de 50 et il n'y a pas d'explosif dans la tête, c'est l'impact qui fait du mal et normalement il dégage de la fumée comme les traçantes pour permettre de suivre sa course » . Nous savions de quel obus il s'agissait car j'avais envoyé des photos de la bête à Pierre qui les avait fait suivre à Patrice, notre spécialiste de la militaria ; il s'agit d'un obus de 50 pour les « PANZER III » merci Patrice, j'ai pu leur montrer que moi aussi, j'avais des connaissances sur les obus. Le chef me dit qu'ils allaient à « LOULAY » à 70 km pour une grenade trouvée aux alentours du village. L'obus mis en sécurité dans le bac à sable, ils partirent faire demi-tour avec leur fourgon « sécurité civile ». Quand ils passèrent devant moi qui enlevait mes bottes sur la berne, j'ai eu droit à des coups de klaxon, appels de phare et de grands saluts de la main. Qui a dit que les démineurs ne nous appréciaient pas? Ils nous ont même remercié pour notre collaboration à sauver des vies humaines. Jean LACAZE. Autorisations des agriculteurs ou propriétaires, est-ce si dur ? Bien sur que non, mais avant d’y aller il convient de bien expliquer certaines choses et surtout il convient de ne jamais mentir. Quand on ment cela se sent !! Par contre il faudra impérativement toujours tout montrer et vous devez instaurer une relation de confiance entre vous et le propriétaire. L’on vous demandera pas si vous êtes archéologue, ne dites jamais oui, vous ne l’êtes pas ! Si l’on vous demande ce qu’il se passerai en cas de fouilles, il y a des indemnisation conséquentes et en prime la moitié de tout ce qui est découvert ! L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 16 LES BALLES FRANÇAISES DE 1717 À 1914 L’étude qui suit va vous permettre d’identifier à coup sûr les balles de mousquets, mousqueton, carabine, fusil, pistolets et faire la différence entre balles et billes de Shrapnells. Cependant ont étés rajoutés les différents calibres des fusils Anglais, Allemands, Prussiens, Américains qu’il était possible de rencontrer sur les diverses batailles qui eurent lieu sur le sol Français, comme les balles de fusil Dreyse, du pistolet et 3. Cartouche entière de fusil Dreyse. des carabines de calibre 44 (de Sécession) utilisés pendant la guerre de 1870 par les Français en manque d’armes ou du 4. Sabot et projectile. fusil Anglais Brow Bess, etc... Par commodité, les balles sont 5. Coupe sabot et projectile classées par diamètres et lorsque cela à été possible, le poids du projectile à été fourni. Le diamètre des balles est pris dans son diamètre maximum lorsqu’elle ne sont pas rondes, cas du fusil Dreyse (balle en forme de suppositoire comme disent certains). 8 M/M Balle tronconique en cuivre de Pistolet Réglementaire Français d’Ordonnance modèle 1892 (en haut à gauche). Balle de Fusil lebel modèle 1886 et écorché de la balle (à droite) . Projectile de Fusil Lebel modèle 1900 (à gauche). 9 M/M Balle de Carabine Treuille de Beaulieu 1854 (à broche cylindroogivale à gauche et à droite). Et Pistolet Treuille dit des "Cent Gardes". De 1854 a 1870 balle de Mousqueton de Cent Gardes (balle cylindro-conique à deux cannelures). L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 17 10 M/M Bille de Shrapnell. 11 M / M BALLE DE CHASSEPOT Fusil chassepot 1866 à 1874 ou GRAS CARTOUCHE DE CHASSEPOT fusil Gras de 1879 à 1883 ces deux fusils tirant la même balle, mais pas forcément avec la même cartouche. Révolver d’ordonnance Français 1873 de 1873 à 1890. Révolver 1873 Modèle de Marine si balle à broche. 1873 MARINE 1873-1874 12 M/M Rien de trouvé pour ce calibre en munition Française. 13 M/M 13,5 : Fusil Chassepot de 1858 à 1862 (ovale). Carabine d’Infanterie modèle 1793 ronde. 14 M/M 14,00 : Carabine d’enfant de Troupes. 14,2 : Carabine de Versailles (ronde) 1793. 14,8 : Pistolet de Gendarmerie de 1803 à 1805 (ronde). 14,00: Pistolet de cavalerie 1666 15 M/M 15,00 : Fusil d'enfant de troupe type an IX. 15,2 : Pistolet de Porte-aigle d'infanterie et d'Officier d'infanterie et de la Marine de la garde impériale. 15,2 : Pistolet Gendarmerie Modèles 1763, An 9, 1816, 1822 et modèle 1842/48. Pistolet Cavalerie An 13. Pistolet d’officier de Gendarmerie 1836. 15,9 : Fusil 1792. 16 M/M 16,35 : Fusil de Voltigeur Corse (1840). 16,50 : Mousqueton Modèle 1777. 16,35 : Mousqueton modèle 1817. 16,6 : Mousqueton Artillerie, Cavalerie Mle 1822, Gendarmerie 1855 platine à silex. 16,7 : Pistolet de cavalerie modèle 1733-1734. 16,8 : Mousqueton de Hussard modèle 1767-1770. 16,9 : Pistolet de Dragon Mle 1777. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 18 17 M/M 17,0: Carabine de Tirailleur à la Ponchara 1837. Carabine dite de Munition 1840. Armes du Système 1822 (ronde de 1842 à 1848). Mousqueton de Cavalerie 1856. Pistolet de Chevau-léger de la maison du Roi. 17,1: Fusil de Dragon Modèle 1822. Mousqueton de Cavalerie 1763, 1786, 1816. Mousqueton de Lancier 1836, Pistolet d’Arçon de Cavalerie 1763 et 1766, 1777, an9, 1822. Mousqueton d’Artillerie 1829, Pistolet d’officier de 1816 à 1855. A. Pistolet des gardes du corps et d'Officier d'Etat-major Mle 1855. 17,2: Fusil de Rempart Modèle 1840. Arme de la Garde Impériale, balle Minié (Fig.10 et A) Modèle 1854-1855. Carabine de Tirailleur ou Carabine Ponchara. 17,3: Fusil de Rempart modèle 1717, Fusils et Mousquetons de 1717 à 1777. 17,4: Mousqueton Garde Impériale. B. 17,5: Carabine Modèle 1842. Fusil de Dragon 1777. Fusil 1822T (transformé). Fusil d’artillerie, Fusil de Voltigeur Corse à deux canons 1776. Carabine ou fusil d’officier de 1763 à 1843 (courte demironde Fig.B). Fusil d’Infanterie 1763 (ronde). 17,6: Mousqueton de Gendarmerie modèle 1826 transformé en 1841 et Modèle 1842 et 1857. Mousqueton artillerie modèle 1829 transformé à Tige. Pistolet d'arçon Mle 1822 T et Tbis. 17,7: Arme à Tige balle Tamisier (Fig. 3 et C). modèle 1848 tirant une D. C. E. F. 17,8: Arme à Tige modèle 1822 modifiée en 1853 (Cartouche Fig.D). 1822 modifié en 1841. Carabine modèle 1846, 1867. Mousqueton de Gendarmerie dit de la Garde Impériale (1854). Mousqueton de Lancier modèle 1836 Transformé. Arme à Tabatière mle 1867 (Fig E:Balle et F:Cartouche). L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 19 18 M/M 18,0: Fusil modèle 1840, 1842, 1816 et 1822 et Fusil d'infanterie (Grenadier) modèle 1822 T transformé en 1840. Fusil à Tabatière Modèle 1867. 18,1: Fusil à tabatière 1857, 1867 (balle ronde). 18,4: Fusil modèle 1822T. 18,5: idem que 18,4. 19 M/M Rien de trouvé pour ce calibre dans les armes Française. 20 M/M G. 20,5: Fusil de Rempart dit de grosse carabine modèle 1838 (ronde). 21 M/M 21,8: Fusil de rempart modèle 1831 (ronde). 22 M/M 22,6: Fusil de Rempart modèle 1831 à balle explosive (Fig.G). Cette balle explosait à l’impact lorsque la capsule en cuivre (amorce de fulminate) heurtait un obstacle. CALIBRES ÉTRANGERS 10,4 (balle 20,4 gr) Fusil de Chasseur Suisse. Fusil Veterli Suisse (10,5 et 10,45 ou 10,35 balle 20gr). 11,0: revolver Starr 1863 (USA). Révolver Colt Army 1860 (rondes) Remington 1863. 11,15: Fusil Bavarois Werder (25 gr). Fusil Werndl (Autriche-Hongrie) Cal 11m/m 24 gr. 11,4: Fusil Remington 1866, Remington Suéde 12,17 en 1867 (balle 24 gr). 11,43: Carabine Martini-Henri (balle 26,57 gr). 11,5: Carabine Witworth (USA). 13,9: Fusil Dreyse. 14,0: Fusil Spencer 1863-1864. Fusil Enfiel Prittchet remplaçant le Fusil Minié 14,6 en 1853. 14,7: Lee Enfield 1853 (Anglais). Fusil Snider 1853 (Anglais). Carabine Sharps 1863. 15,43: Fusil Dreyse. 15,7: Fusil Prussien. 16,7: Fusil de tirailleur Hollandais. Italie 17,2 système Veterli. 19,3: Fusil Anglais Brown Bess. 25: Balle de mitrailleuse Gatling (USA), utilisée pendant la guerre de 1870 en France. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 20 REVOLVER 1873 FRANÇAIS REVOLVER D’ORDONNANCE 1892 FRANÇAIS 2 7 5 8 9 4 1 3 Pierres à fusil dont une avec sa mordache en plomb (en bas à droite). 10 6 Description de la Platine à Silex 1. 2. 3. 4. 5. 8. 9. Bassinet Tête de vis de Mâchoire du chien. Col de Cygne du Chien Couvre-Bassinet - 5.Batterie Queue de Platine - 6. Queue de platine - 7. Crête du Chien. Pierre taillée enserrée dans sa mordache en plomb dans la mâchoire du chien. Crête du chien - 9. Mâchoire du chien - 10. Grand ressort L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 21 Projectiles coniques divers pour armes à feu portatives. 1.Delvigne 1828 2.Minié, premier modèle 1840 3.Tamisier 1846 4.Minie a culot 1849 5.Balle de la suisse 1851 carabine 6.Timmerhans 1852 7.Prittchett Enfield 1852 8.Wilkinson-Lorenz 1852 9.Balle du fusil de chasseur suisse 1856 10.Minié, modèle français de 1854. 11.Nessler 1856. 12.Hessoise 1857. 13.Withworth 1856. (Ploennies) hexagone 14.Prelaz-Burnand 1859. 15.Bucholzer 1861. 16. Projectiles des armes à feu portatives suisses, se chargeant par la culasse. A gauche en haut: Cartouche de fusil Chassepot à aiguille, calibre 11 m/m. En dessous: Cartouche de fusil Dreyse (en forme de suppositoire) posée sur un sabot de bois, en dessous, la poudre était enflammée par une amorce de fulminate qu’une aiguille venait écraser. Le sabot de bois contribuait au nettoyage du canon coups après coups. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 22 La bataille de Marignan marque la fin de l'utilisation de la pique (sorte de longue lance). Destinée à protéger les fantassins des charges de cavalerie. Elles vont avec le temps s'avérer inutiles face à l'arquebuse et à l'artillerie qui disloquèrent l'infanterie Suisse en 1515. L'art de la guerre n'est que stratégie et souvent des batailles ou des guerres ne se sont gagnées que par un détail technique si minime qu'il permit aux uns de remporter de grandes victoires et aux autres de cuisantes défaites... La guerre ne se gagne pas toujours au nombre de morts que l'ennemi à perdu, mais à la confiance que l'ennemi à perdu face à une armée organisée et restée dans le rang face au feu ou aux jets d'armes de trait. Des pays entiers ont été vaincus et des régions perdues à cause d'une tactique mise au point secrètement. Un prince Hollandais vers 1580 inventa le combat en ligne (ce que l'on devait appeler plûtard l'infanterie de ligne) abandonnant ainsi les formations comme le Tercio espagnol ou le carré suisse. Effectivement, des soldats en ligne offraient une puissance de feu bien supérieure à l'ennemi et lui faisait bien plus peur. En 1658 les mousquetaires sont équipés des premiers fusils à pierre (silex) au lieu des lourdes arquebuses à fourquine utilisant la mèche incandescente pour provoquer la mise à feu de la poudre. Le progrès est indéniable, plus léger, moins encombrant, plus facile à manier moins dangereux (la mèche toujours allumée pouvait mettre à feu la poudre prématurément) moins visible la nuit et l'on pouvait même tirer sous la pluie ! Il revient à deux français d'avoir révolutionné l'art de la guerre; Prélat avec l'invention de l'amorce en cuivre en 1818 et Delvigne avec l'invention de la balle cylindroogivale à base évidée en 1830 (3). Auparavant, Samuel Pauly avait montré la voie en déposant en 1812 le premier brevet d'une cartouche métallique à percussion centrale avec laquelle il réussit à tirer 11 coups en 1 minute, score impensable à l'époque! Lors de le guerre de Sécession, la balle cylindro-ogivale d'un Français, un certain Delvigne, va signer la fin de l'utilisation des balles rondes dans les fusils. Plus près de nous, en 1884, Paul Vieille parvient à inventer la poudre sans fumée qui brûle intégralement sans traces de résidus et trois fois plus puissante que la poudre noire classique ce qui aura pour effet de diminuer le calibre des canons et largement augmenter la puissance de feu. La guerre moderne résulte donc des avancées techniques et de l'évolution de "l'art militaire" en rapport avec ces inventions. Le Capitaine DELVIGNE (Livre de Figuier) L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 23 Mais revenons à nos balles, pas de fusil sans pierre de silex. Les fusils à pierre constituent une avancée technique qui dépends de la fabrication (principalement dans le Berry) et de l'approvisionnement en ces petites pierres rudement bien taillées qui une fois frottées contre la batterie de la platine va faire jaillir l'étincelle provoquant l'ignition de la poudre contenue dans le bassinet puis le départ du coup. Ce silex était fixé à la mâchoire du chien à l'aide d'une mordache en plomb ou à défaut par une balle écrasée. Il fallait compter une pierre à silex pour tirer 20 à 25 cartouches, après quoi il fallait changer la pierre. Une pénurie de pierres était donc aussi fatal qu'une pénurie de cartouches ! Il fallait procéder au nettoyage du canon tout les 30 à 40 coups en moyenne et c'est principalement pour raccourcir le temps de nettoyage que l'on inventa les munitions ogivales cannelées (et bien graissées) dites "autonettoyantes" vers 1860. Pendant les guerres napoléoniennes la giberne du soldat contenait 35 cartouches (à l'époque de la guerre de sept ans 27). Sous Louis XIV et Louis XV la balle de fusil à un calibre de 18 à la livre et mesure 16,54 m/m pour un poids d'environ 27,168 gr. Pendant la révolution et l'empire, on utilise une balle de 20 à la livre de 15,98 m/m de diamètre et de 24,47 gr. Vous l'aurez sans doute remarqué les calibres sont exprimés non pas en millimètres mais nombre de balles que l'ont peut fondre dans une livre française de 489 grammes. Une balle de calibre 20 est donc une balle de 1/20ème de livre soit 489/20=24,45 gr et est donc plus petite que celle d'un calibre 12 (489/12=40,75 gr). On utilise toujours cette façon de calculer les calibres pour les armes de chasse. Comme moi, vous vous demandez sans doute comment l'on chargeait les fusils de l'époque révolutionnaire ou pendant les guerres napoléoniennes. Un règlement du 1er août 1791 nous précise qu'il se faisait en douze temps que voici : La troupe est au porté arme (arme le long du bras gauche bien verticale, la plaque de couche tenue dans la main), le chien est déjà au repos (en fait il y reste tout le temps). La charge de l'arme s'exécute en 12 temps (12 ordres) et 18 mouvements (certaines parties du chargement s'exécutent en deux ou trois mouvements). 1/ "charge en 12 temps, chargez vos armes", le soldat fait venir son arme sur sa droite, tenue horizontalement pour le premier rang (main gauche sous le canon, main droite à la poignée), et inclinée pour les deux autres rangs, canon vers le haut. 2/ "ouvrez le bassinet", le soldat de la main droite ouvre le bassinet et porte ensuite sa main à sa giberne. 3/ "prenez la cartouche", le soldat prend sa cartouche et la porte à la bouche pour la déchirer. 4/ "déchirez la cartouche", le soldat la déchire et la porte au bassinet. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 24 5/ "amorcez", le soldat rempli son bassinet, resserre la cartouche avec les deux doits et positionne sa main droite sur la batterie. 6/ "fermez le bassinet", le soldat ferme le bassinet et porte sa main droite et sans perdre la cartouche à la poignée du fusil. 7/ "l'arme à gauche", le soldat passe l'arme le long de sa cuisse gauche, crosse au sol, main droite à hauteur de la baguette. 8/ "cartouche dans le canon", le soldat verse la poudre dans le canon puis enfonce la cartouche de papier. La main se positionne à la baguette, paume contre le canon. 9/ "tirez la baguette", le soldat tire la baguette et l'introduit dans le canon pour moitié. 10/ "bourrez", le soldat allonge le bras pour prendre l'extrémité de la baguette et bourre deux fois de suite, puis la ressort et la replace pour moitié dans le logement sous le canon. 11/ "remettez la baguette", le soldat remet la baguette et place sa main un peu ployée sur le bout de la baguette en prenant attention de ne pas la mettre au dessus du canon de l'arme. 12/ "portez vos armes", le soldat se remet au portez armes. La troupe est prête à tirer. Il existe aussi une charge plus rapide (utilisée contre une charge de cavalerie par exemple). Il s'agit de la charge "précipitée" et s'exécute en 4 temps donnés par un officier, puis la charge à volonté, identique mais sans temps donné. En tir horizontal, le fusil 1777 modèle an IX (le plus répandu sous l'empire) avait une portée de 234 mètres. L'efficacité d'un tir effectué sans viser était nulle au delà d'une centaine de mètres les soldats ayant toujours tendance à tirer trop haut du fait du fort recul du canon. Certains soldats mettaient moins de poudre ce qui rendait l'arme encore moins précise et moins efficace. Mais le résultat des tirs réalisés avec des armes à canons lisses et balles rondes n’était pas très précis. Pour cette raison, les ingénieurs en armement ont toujours recherché la performance et la justesse des tirs. Plus une arme est juste et plus on a de chance de tuer ou blesser des ennemis et donc moins de chance on a d’être touché. Un théoricien de la révolution (Guibert) pensait qu'avec un million de cartouches on touchait 2.000 hommes soit 500 cartouches tirées pour tuer ou blesser un ennemi. Gassendi pensait lui que sur 3.000 coups un seul était efficace. Piobert estime pour sa part qu'il fallait entre 3.000 et 10.000 coups pour tuer ou blesser un homme (3). On peut trouver aussi des balles ayant servi ni à la chasse ni à la guerre, mais à s'affronter en duel (souvent dans les bois proches des grandes villes). Il s'agit de balles rondes n'excédant pas 11 m/m tirée par des revolvers à canon lisse (sans rayures) car les rayures en L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 25 faisant tourner la balle sur elle même rendait la blessure plus mortelle ou plus grave. Si vous trouvez des balles bien rondes en plomb pur de très bonne qualité (peu d'oxydes) il s'agit sûrement des balles pour revolver Lefaucheux. Ses six calibres sont 5, 7, 9, 11, 12 et 15 m/ m. La balle cylindro-ogivale modèle 1857 à un calibre de 17 m/m et pèse 32 g, elle est facilement reconnaissable à son évidemment triangulaire. Lors du tir, les gaz de l'explosion provoquaient l'écartement de la balle dans le canon, lui permettant de correctement s'enfoncer dans les rayures. Cette balle peut tolérer des variations de calibre d'un millimètre. Le fusil d'infanterie modèle 1866 dit Chassepot Calibre 11 m/m possède une vitesse initiale 400m/s, une portée pratique 350 m sa portée efficace 100 m (dite hausse de combat). Rapidité de tir: 8 à 10 coups minute. Poids du projectile: 25g. Rotation 800 tours/minute. Les blessures qu'il provoque font penser à une blessure causée par une balle explosive. Le tableau ci-dessus(1) montre un intéressant comparatif des performances balistiques des armes les plus courantes en Europe vers le milieu du 19 siècle. On peut se rendre compte que les armes les plus précises sont le Martini-Henry (Angleterre), le fusil français modèle 1866, le Springfield (Américain et le plus précis de tous). Les fusils de chasse français sont de très petit calibre 24 ou 28 à la livre, il en sera ainsi du siècle de Louis XIV à jusqu'au début du XIX siècle. Pour information, la poudre noire en 1800 était fabriquée de la manière suivante: 3/4 de salpêtre, 1/8 de charbon de bois, 1/8 de souffre. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 26 En juin 1816, un chef de bataillon envoya au comité central d'artillerie les résultats d'un test effectué avec différentes platines:(3) La platine modèle 1754 a donné 1 raté sur 44 amorçages. La platine modèle 1763 a donné 1 raté sur 121 amorçages. La platine modèle 1777/an IX 1 raté pour 16 amorçages. La platine anglaise 1 raté pour 44 amorçages. Dans son édition de 1819 l'aide-mémoire du général Gassendi publie le procès verbal d'une épreuve faite en l'an XIII venant confirmer le mauvais fonctionnement de la platine 1777/an IX: « Un fusil creva après 4443 coups, on employa 159 pierres à fusil (soit une pour 28 coups) 227 amorçages firent long feu (soit un pour 16 17 coups, 799 fois le chien s'abattit sans enflammer l'amorce » soit un raté pour 5 ou 6 coups (3)! Et cela dans de bonnes conditions de tir, par temps sec et sans le stress du combat. La première colonne du tableau ci-contre(1) donne les performances de tir de la balle ronde tirée dans un fusil lisse. La deuxième le tir de la balle modèle 1857.La troisième le tir des balles 1854 et 1863. La quatrième celle de la balle 1859. La cinquième celle du fusil 1866 (Chassepot). La septième est celle de la carabine Withworth c'est la limite du progrès espéré dans la précision des armes de cette époque. Ci-dessus: Balle Nessler 1857. Balle à culot Minié Balle 1844 Ces dessins sont issus du Livre de Louis Figuier(4) Ci-dessous: Balle Nessler 1863 Balle évidée de la garde Impériale L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 27 En ce qui concerne l’identification des balles de mousquets et autres pistolets tirant des balles rondes, elle est compliquée par le fait que toutes ces armes pouvaient tirer des projectiles dont le diamètre pouvaient varier de 0,5 à 1 m/m car les armes jusque dans les années 1850-60 connaissaient des problèmes de « vent ». Le vent, c’est l’espace entre la balle ronde et les parois du canon, pour réduire cette espace, on enroulait la balle en plomb dans le papier de la cartouche (parfois deux enroulements de papier) on l’introduisait dans le canon de l’arme par la bouche et l’on tassait le tout à l’aide de la baguette. Ce n’est qu’avec l’apparition des balles ogivales et à cartouches métalliques introduites par la culasse que le vent disparu laissant place à une bien plus grande précision. Ceci fera dire à Clémenceau que maintenant (dans les années 1900) le feu tue, et que les armes sont devenues d’une précision dangereuse. Avant 1717 il n’y a pratiquement pas de « vent » on parle de fusil à « frottement » où la balle fait exactement le calibre du fusil ou pistolet. En France, jusqu’en 1819 le calibre est fixé en fonction du nombre de balles que l’on peut couler dans une livre « de Paris » (489 grammes), la balle de 18 à la livre était en vigueur avant 1792, celle de 20 à la livre après 1792, celle de 19 sous la restauration, le diamètre pour la balle de 18 est 16,6m/m, la balle de 19: 16,3m/m et celle de 20: 16 m/m. Sous la révolution et l’empire on ne fabrique que des balles pour le pistolet de Gendarmerie et le fusil d’infanterie modèle 1777 (poids environ 27,17 gr parfois seulement 24,4 gr) et à 150m il était capable de transpercer 6 cm d’épaisseur de chêne. Le pistolet de Gendarmerie de calibre 15,2 (26 à la livre donc 18,80 gr théorique, mais souvent 23 gr) pour un diamètre d’environ 14,5 m/m. Le fusil modèle 1842T (T pour transformé) balle de calibre 16,70 pour un poids de 27 gr. Le fusil d’infanterie modèle 1857 calibre du canon 17,8 poids de la balle 1857: 32 gr, balle modèle 1863, 36 gr. Carabine modèle 1859 calibre balle 17,8 poids 48 gr. Fusil à aiguille français de 1866 24,5 gr calibre 11 m/m. Fusil de chasseurs Suisses poids balle 17 ou 16,5 gr. Fusil Prussien 32 grammes calibre 15,7m/m. Fusil Dreyse transformé 1871 calibre du fusil 15,43, balle 12 m/m poids 21 grammes. Pierre ANGELI Bibliographie ayant servi à la rédaction de cet article : 1) L’armement et le tir de l’infanterie par J.CAPDEVIEILLE 1872. Ed Librairie Dumaine. 2) Les transformations de l’armée Française. Général Thoumas 1887. Berger-Levrault. 3) Le livre des armes Dominique Venner 1979. Ed Jacques Grancher. 4) Les merveilles de la Science ou Description populaire. Figuier Louis. 5) Le développement des armes à feu 1870. Schmidt Ed Ch.Tanera. 6) Les informations du shat. L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 28 Notre Président de la république à eu écho de la détection Le Président de la République à Auch, dans le Gers. Le matin du samedi 03 Août 2013, j'ai pu approcher le président de la République, à la sortie de la Préfecture du Gers. Il était juste devant moi à me tendre la main ce qui a duré un bon moment avant que j'en fasse de même mais heureusement ,ou pas comme certains le diront, beaucoup plus réactif non pas à lui parler de la crise ou du chômage mais bel et bien de ma Passion . J'y suis allé plus comme le simple utilisateur de détecteur de métaux "le détectoriste", que toute autre chose. Il y avait là une Chance unique de lui suggérer qu'il existe des passionnés sur tout le territoire Français .Quel dommage de n'avoir pas pu lui remettre la plaquette de la CNDM à ce moment la comme cela a été fait pour l'ancien Ministre Philippe Martin. Probablement que des occasions comme cela ne se reproduiront pas deux fois , donc entouré du ministre Philippe Martin et de l'actuel maire de la Ville d'Auch , j'ai interpellé Mr le Président sur la détection dite de loisir, les services d'objets perdus, la dépollution par exemple et surement des monnaies perdues puis retrouvées. Que nous aimons pour la plupart notre histoire locale, nos régions et notre culture. Qu'il ne faut absolument pas interdire notre passion et que nous condamnons le pillage. C'est alors que Mr François Hollande me signifia « si il s'agit des monnaies , il faut prendre contact avec son ministre des finances », en bon franchouillard. En me tapotant l'épaule, je lui ai aussi signifié qu'il y avait dans chaque région des associations qui souhaitaient certainement être bénévoles pour aider occasionnellement les archéologues et selon leurs disponibilités , que cela n'était pas incompatible. Ce qui était primordial était de mettre en avant qu'il existe ce loisir et que ça ne sert à rien de l'interdire. Frédéric, Détection Gers L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 29 LA SEPULTURE DE GUERRE : QUE FAIRE EN CAS DE DECOUVERTES D'OSSEMENTS HUMAINS ? Deux cas de figures se présentent : 1°) Vos recherches, rassemblement de témoignages ou enquêtes auprès des archives vous laissent à penser qu'il y a une probabilité de sépulture(s) de guerre sur le lieu que vous aller inventorier. Dans ce cas, Monsieur le Directeur Régional des Anciens Combattants doit-être prévenu de votre "présomption" ainsi que du lieu et de la date de votre intervention ainsi que les forces de l'ordre ayant autorité sur votre secteur d'intervention. Il se peut qu'il demande à être présent et à assister aux recherches. C'est lui qui prendra immédiatement en charge, en cas de trouvaille(s) macabre(s), au nom du Ministère des Anciens Combattants, les restes humains. 2°) La découverte est totalement fortuite, suivre la procédure suivante : Dans tous les cas : IL FAUT ARRETER IMMEDIATEMENT LES FOUILLES !! : ( sans cela, vous tombez immédiatement sous le coup d'une violation de sépulture, les restes du corps ne doivent pas être déplacés sans la présence d'un O.P.J (Officier de Police Judiciaire) ou d'un Délégué des Anciens Combattants ou d'un Conservateur de cimetière militaire ! pas d'improvisation ou de mensonge, ça peut coûter cher ! ) Faire prévenir, si elle n'est pas présente sur le site de fouille, la Brigade de Gendarmerie locale. Il faut faire venir un O.P.J pour constater la trouvaille fortuite d'une sépulture de guerre. Seul l'OPJ ou le Conservateur pourra vous donner l'autorisation de continuer ou non les travaux. Un procès verbal sera dressé et envoyé au Procureur de la République. Ne jamais mentir, ni dissimuler la découverte d'ossements, c'est une violation de sépulture pure et simple avec toutes les conséquences pénales et judiciaires qui en découleront! Sylvain DEZELEE L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 30 GRAND JEU DES QUESTIONS / REPONSES Le titre est sans doute usé jusqu’à la corde, mais ce que je peux vous assurer, c’est toutes les questions qui vont suivre, m’ont été réellement posées !! Et je me suis fait un certain plaisir à y répondre. J’ai trouvé des armes et des munitions de la dernière guerre mondiale, certainement une cache de résistant ? Si je l’indique aux démineurs ou à la gendarmerie, on m’a dit que j’allais avoir des ennuis ! J’ai donc tout rebouché, en mettant simplement un gros obus et une grenade bien en évidence afin que des promeneurs les voient et donne l’alerte. Si je tenais ce « on », je lui ferais des compliments ! As-tu réfléchi aux conséquences de ton acte ? Si ce sont des enfants qui trouvent ces saloperies. §§§§§§§§§§§§§§ J’ai trouvé un trésor de monnaies en argent (40 kg). Comme je suis malin et intelligent, j’ai tout fondu au chalumeau et fait des petits lingots de 50 grammes, que je revends au poids de l’argent métal !! Et ainsi: ni vu, ni connu. Heureusement que tu te qualifie toi-même de « malin et intelligent », car vois-tu, j’aurais pour toi un autre qualificatif ?? que la correction m’interdit d’écrire ici. §§§§§§§§§§§§§§ Je pense que notre ministère de tutelle est celui de « La Jeunesse et des Sports », Pourquoi vous acharner avec celui de la culture ? En réfléchissant bien, tu as peut-être raison ? Car si tu continues dans ton raisonnement, il te faudra apprendre à courir plus vite que les gendarmes !!! Plus sérieusement, n’est-ce pas Monsieur Jack Lang, alors ministre de la culture qui a promulguer la première loi sur l’utilisation des détecteurs de métaux ? §§§§§§§§§§§§§§ Les objets trouvés sur les plages m’appartiennent de plein droit !! Vu qu’il n’existe pas de loi sur la détection sur les plages. De loi ? Peut-être pas, mais attention quand même aux arrêtés préfectoraux ou municipaux qui peuvent règlementer, voire interdire la détection. C’est oublier un peu vite le code civil qui dit: que L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 31 réclamé, vous appartient au bout d’un an et un jour, et encore ? Ce délai peut être porté à trois ans. §§§§§§§§§§§§§§ Les revues de détection ne parlent des archéologues que négativement. Le ministère de la culture et les associations satellites du ministère mentent donc sur les lois ? Je n’ai jamais lu aucune explication, ni des archéologues, ni du ministère au sujet de toutes ces infos parues dans la presse, c’est donc qu’elle dit vrai !! Et dire que nous payons les archéologues avec nos impôts !! Tout d’abord, il y a la loi, que personne n’est censé ignorer, à cela tu ajoutes la liberté de la presse et les archéologues qui ont autre chose à faire qu’à démentir ceci ou cela. Que crois-tu que nous faisons au ministère pour « démêler et clarifier » cette situation ? Dernier point, et si nos impôts ne servaient qu’à payer les archéologues ?? Je ne détecte pas pour l’argent, je suis très sérieux ? L’argent ne m’intéresse pas. La détection ne devrait pas être pratiquée par des prospecteurs seulement intéressés par l’appât du gain. En ce qui me concerne, je détecte uniquement que pour l’or !! Dommage qu’il soit décédé, mais j’aurais bien vu un sketch pour Raymond Devos !!! §§§§§§§§§§§§§§ J’ai entendu dire que la FNUDEM note les plaques d’immatriculation des autres détecteurs vus sur le terrain et les envoie à la DRAC. Ils forcent à déclarer? Ils se trompent sur les lois. Hélas, mon bon monsieur, vous ne savez pas tout ? Nous crevons aussi les pneus et nous éclatons les pare-brise … Nous ne vous forçons pas à déclarer ? Nous vous conseillons simplement de respecter la propriété d’autrui et la loi. §§§§§§§§§§§§§§ J’ai l’impression que la DRAC, c’est Vichy ! Il ne faut surtout pas aller les voir, ils vont noter ton nom, ton adresse, et tu ne pourras plus détecter … Après c’est la perquisition et le tribunal. Personnellement, je suis aller plusieurs fois à la DRAC, je ne me souviens pas d’avoir vu un portrait du Maréchal Pétain d’accroché au mur !! §§§§§§§§§§§§§§ L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 32 Vu ce qui s’est passé après la découverte du trésor de Boucq et ce que j’ai lu concernant les différents procès qui y sont liés, cela ne donne plus envie de déclarer; personnellement je ne déclarais plus rien à l’avenir. Peut-être que si les découvreurs de ce trésor avaient été correctement conseillés dès le départ, ce procès n’aurait, sans doute, jamais eu lieu, ou tout du moins l’issue aurait pu être toute autre ? Maintenant libre à toi si tu veux un remake !! §§§§§§§§§§§§§§ Puis-je détecter dans les fleuves, rivières et les lacs ? A qui appartiennent les découvertes qui peuvent y être faites ? C’est ballot !! Mais la loi « Colbert » est toujours en vigueur et précise que tout ce qui est découvert dans le lit des rivières, des fleuves et des lacs du domaine public, appartient à l’Etat. D’ailleurs, un prospecteur a été condamné par la cour d’appel de Toulouse en 1989, pour s’être livré à des recherche dans un gué de la Garonne. §§§§§§§§§§§§§§ J’ai déclaré un trésor à la mairie ce matin, mais le maire n’a pas voulu m’en donner la moitié ? J’ai l’impression que je me suis fait voler !! J’ai réclamé un reçu que l’on m’a donné, mais sur lequel ne figure aucune valeur, ni la date du partage ? Je suppose que tu n’as pas trouvé ce trésor sur ton propre terrain, alors qui est le voleur ? §§§§§§§§§§§§§§ Avec un « géoradar », puis-je augmenter ma chance et le rendement de mon détecteur ? Je ne saisis pas la chance de quoi, à moins qu’il s’agisse de celle d’aller en prison, sans passer par la case départ ? Et puis le terme « rendement » me dérange, je te conseille plutôt de te mettre à la pêche à le ligne !! Je vous avoue que mon idée première était d’intituler cet article « L a détection en 140 questions à la c.. » Je me suis arrêté aux meilleures !! Le Pierrot Malin L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 33 UN PEU D’HUMOUR QUE DIABLE !!! Toujours en train de blaguer, mais moi j’achèterai bien une taupe… y paraît que celle qui sont dressées… trouvent 20 pièces dans la journée... Sans vouloir ne vexer personne, vous vous souvenez peut être de la petite annonce ci-dessous parue dans un bulletin précédent. Offre Exceptionnelle !! Vends Taupes dressés pour découvrir les monnaies en Or très bon rendement (à fait de nombreuses découvertes 20 pièces/jour). Pédigrée: Père Mathezerwald Mère: Valse Brune Prix: 100 Euros l’une 300 Euros le couple. C’est que nous avons tout de même reçu des coups de téléphone pour avoir de plus amples informations sur les taupes. Savoir si elles étaient toujours en vente et même si l’on pouvait donner les coordonnées de l’acheteur pour les racheter plus cher de 300 euros !!!! ???? Ben moi je dis que c’est quand même drôle de voir que certains prospecteurs croient à tout… pourtant nous n’étions pas le 1er avril… L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 34 Pour un code de déontologie archéologique du Prospecteur au détecteur de métaux (et pour éviter tout problème) La Loi vous astreint a : 1. Demander une autorisation d’utilisation de détecteur de métaux, dans la mesure où celle-ci peut provoquer la découverte de vestiges archéologiques (Loi du 18 Décembre 1989 et son décret d’application de 1991). Et depuis 2004; le code du Patrimoine, article L542. Ce point est ambigu, car : a) La détection électromagnétique ne consiste pas, en soi, en une recherche à caractère archéologique. b) Pourtant, elle occasionne bien la découverte de vestiges archéologiques. 2. III) Déclarer toute découverte fortuite à caractère archéologique (Loi du 27 septembre 1941, titre C’est à dire ; déclarer au SRA (Service Régional de l’Archéologie) tout découverte de vestiges archéologiques trouvés au détecteur de métaux. 3. Ne pas porter atteinte intentionnellement à la conservation d’un terrain renfermant des vestiges archéologiques (Loi du 15 juillet 1980). C’est à dire ne pas creuser, ne pas prélever de vestiges dans un site ou des structures archéologiques. Différenciez trois types de découvertes : 1. Les objets isolés : Ce sont des objets que l’on trouve à un seul exemplaire, dans un secteur d’au moins 2500 m² ou encore d’un hectare. Objets isolés = indice de mobilier résiduel 2. Les objets associés : Ce sont des objets de même type ou de même nature qu’on trouve associés à d’autres de même nature ou de même type, dans un même secteur, de l’ordre de moins d’un hectare, ou, le plus souvent, de moins de 2500m². Objets associés = indice de site archéologique 3. Les objets groupés : Ce sont des objets de même type ou de même nature qu’on trouve groupés à un même emplacement, de l’ordre de moins de 10 m², ou le plus souvent, de moins de 1 m². L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26 16 ÈME ANNEE Page 35 Objets groupés = indice de structure archéologique Identifiez le contexte de vos découvertes, et notez en particulier : 1. L’état du sol : Observez la profondeur à laquelle se situent vos découvertes, et le type de sédiment dans lequel elles se trouvent (humus, terre végétale, couche argileuse, limoneuse, etc…). Ne pas oublier que le mobilier trouvé en couche à plus de 20 cm de profondeur a de fortes chances de se trouver dans un niveau ou une structure archéologique. 2. La présence de vestiges mobiliers : Observez s’il existe des ruines, ou si l’on voit au sol des tuiles, des briques, ou des pierres dans l’environnement immédiat de vos découvertes. L’existence de vestiges immobiliers atteste la présence d’un site archéologique. 3. La présence de vestiges mobiliers : (Observez s’il existe des restes d’objets non métalliques comme des fragments de céramique, des restes osseux, des fragments de meule en roche dure, des éclats de taille en silex, des pierres polies ou taillées, etc…) dans l’environnement immédiat de vos découvertes. L’existence de vestiges mobiliers est un indice de site archéologique Quelle conduite adopter sur le terrain ? Si c’est un objet isolé : Si vous ne disposez pas d’une prospection systématique de l’endroit, vous ne savez pas savoir s’il s’agit de mobilier erratique ou non. Vous pouvez le prélever, mais, dans tous les cas, localisez votre découverte sur extrait IGN au 1/25000°. S’il s’agit d’objets antérieurs à la période moderne (1900), prévenez le Service régional de l’archéologie, pour leur signaler la découverte de mobilier dépourvu de contexte archéologique visible. Si ce sont des objets associés, sans contexte mobilier ou immobilier visible : Rappelez-vous que l’existence de vestiges mobiliers est un indice de site archéologique. Localisez le ou les points de découvertes sur extrait IGN au 1/25000°. Ne prélevez pas les objets si vous n’êtes pas en mesure d’en établir une carte de distribution, en plus de la localisation au 1/25000°. (plan du champ ou du bois ou vous avez reporté toutes les découvertes). S’il s’agit d’objets antérieurs à la période moderne, prévenez le Service Régional de l’Archéologie, pour leur signaler la découverte d’un indice de site archéologique. Si ce sont des objets associés, en contexte mobilier ou immobilier : L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 36 La concentration d’objets mobiliers et de vestiges immobiliers atteste la présence d’un site archéologique. Localisez le ou les points de découverte sur extrait IGN au 1/25000°. Ne prélevez pas les objets. S’il s’agit d’objets antérieurs à la période moderne, prévenez le S.R.A pour leur signaler la découverte d’un site archéologique. Si ce sont des objets groupés : L’existence d’objets groupés atteste le plus souvent l’existence d’une structure archéologique, qui ne peut être étudiée que par des archéologues professionnels. Localisez le ou les points de découvertes sur extrait IGN au 1/25000°. Ne prélevez pas les objets. S’il s’agit d’objets antérieurs à la période moderne, prévenez le Service Régional de l’Archéologie pour leur signaler la découverte d’une structure archéologique. Quel type d‟information sauvegarder ? 1. Localisez vos découvertes : Situez chaque lieu de découverte par un point sur un extrait de carte au 1/25000°. Identifiez les lieux de découvertes par le nom de la commune, suivi du nom du lieu-dit (avec entre parenthèses l’indication du département). 2. Inventorier vos découvertes : Attribuez un numéro à chacun des objets que vous avez découverts. Un système commode consiste en un chiffre composé des numéros suivants : • Numéro du département (ex : 54) • Numéro de la commune (ex : 224) • Numéro du lieu de trouvaille dans la commune (ex : 005) • Numéro de l’objet dans le lieu de trouvaille (ex : 001) On peut également utiliser une numérotation continue (de 1 à l’infini), qui renvoie à un fichier ou un registre d’inventaire. Par exemple trouvaille N°1 : objet en bronze, fibule + dessin ou photo, trouvée à (lieu dit) et nom de la commune + nom du département. 3. Tenez un fichier de vos découvertes : Il peut être sous forme de catalogue ou de fiches de papier, ou encore sous forme d’une base de données informatiques. Votre fichier devra comporter trois types d’informations : • La localisation de la découverte • Le contexte de la découverte • Les caractéristiques de l’objet (type, dimensions) L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 37 " PURE GOLD RALLY " : ANGLETERRE 31 Août et 1er Septembre 1996 Cette traduction est tirée d'une interview réalisée lors du plus grand rallye de prospecteurs jamais organisé dans l'histoire de la Détection Européenne. Mister Parfit Archéologue Régional du Kent et son équipe ont bénévolement assisté les Détectoristes. Ainsi ces deux groupes ne font plus qu'un en s'échangeant des informations, si nous faisions la même chose en France les résultats seraient identiques. Nous allons donc voir comment nos amis Anglais s'organisent à la réussite d'un tel événement et quels sont les liens étroits qu'entretiennent les uns et les autres dans le seul but d'en apprendre plus sur leur passé. P.ANGELI : QUEL EST VOTRE TRAVAIL AUJOURD'HUI ET QU'ATTENDEZ-VOUS D'UNE TELLE REUNION ? Mister PARFIT Notre équipe Archéologique comprends une demi-douzaine de personnes sur ce site de 600 âcres. Nous assistons ces rallyes tous les ans, et notre but aujourd'hui est d'enregistrer toutes les trouvailles qui sont présentées par les prospecteurs. Il y a entre 500 et 800 personnes qui détectent sur ce site.- (il y aura jusqu'à plus de 1800 personnes le dimanche NDLR) Notre travail ici est entièrement bénévole. Nous identifions puis localisons les découvertes sur un grand plan, ainsi nous pouvons visualiser les zones de concentration d'objets. Déjà, nous avons constaté des trouvailles datant de la préhistoire et des Romains. P.ANGELI : QUELLES SONT VOS RELATIONS AVEC LES PROSPECTEURS ? Mister PARFIT : Nous avons eut une période très difficile entre les représentants de l'Archéologie et la détection. Il y a 20 ans les choses allaient très mal vis-à-vis des prospecteurs, car les Archéologues étaient contre la détection métallique. De nos jours, nous travaillons de plus en plus ensemble, vous allez voir que la plupart sont passionnés d'histoire et par le passé. Nous pensons que si nous travaillons, ensemble nous sommes plus productifs, chaque groupe recueillant des informations intéressantes ainsi que des trouvailles différentes mais complémentaires. En travaillant ensemble on peut avoir une vision globale de ce qui s'est passé. P.ANGELI : QUE PENSEZ-VOUS DE LA PROSPECTION ? Mister PARFIT : Nous avons maintenant un groupe important de prospecteurs qui sont très intéressés par l'Archéologie et très enthousiastes de faire des choses correctement et c'est ce genre de personnes avec lesquelles nous voulons travailler. Nous avons encore quelques personnes qui utilisent des détecteurs pour trouver des objets monnayables pour simplement les vendre. Nous n'approuvons pas ce genre de personnes, mais ils sont une très petite minorité. Ce qui intéresse la plupart des gens, c'est de trouver des objets anciens, seulement pour le plaisir. En intégrant ces informations dans les registres archéologiques, nous avancerions de façons importantes les connaissances. P.ANGELI : VOS COLLEGUES PARTAGENT-ILS VOTRE POINT DE VUE ? Mister PARFIT : Je pense que comme dans la plupart des domaines, il y a une gamme de pensées différentes. Certains préféreraient voir les prospecteurs " fusillés à l'aube un beau matin ". Mais la plupart d'entre eux maintenant, constatent que la détection a beaucoup à apporter à l'Archéologie et ainsi s'avancent-ils vers l'idée de travailler avec les prospecteurs. Nous dans le Kent, on travaille beaucoup pour réussir cela. Maintenant un de nos principaux problème n'est pas de travailler avec les prospecteurs, mais une question de temps, de ressources et d'argent pour bien enregistrer et examiner les trouvailles tant elles sont nombreuses. Cette quantité importante de matériel demande un examen détaillé. L'étape ou nous nous trouvons aujourd'hui, c'est de traiter l'information au jour le jour. Tous les jours les prospecteurs découvrent des choses. LE D : QU'ATTENDEZ-VOUS D'UN RALLYE DE CE GENRE ET QUE VONT DEVENIR LES DECOUVERTES AUJOURD'HUI ? Mr PARFIT : Ces rallyes sont très importants, toutes les couches de la société sont représentées. Initialement, les prospecteurs sont la pour se faire plaisir, donc nous essayons de faire en sorte que le côté archéologique soit d'un abord facile et nous ne demandons pas aux gens de noter trop de détails mais simplement de faire enregistrer leurs trouvailles. La plupart des gens rapportent ce qu'ils ont trouvé chez eux, de notre point de vue, nous aurions préféré qu'ils les laissent sur place. S'ils les L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 38 laissaient sur place, nous pourrions en parfaire l'étude, si on n'enregistre pas ces trouvailles aujourd'hui, il y aurait peu de chances que nous puissions le faire une autre fois. Donc nous n'avons pas solutionné tous les problèmes avec les prospecteurs, loin de là, mais travailler nous permet de passer plus de temps ensembles et de mieux nous connaître, les choses sont moins confuses qu'avant et sont plus faciles. P.ANGELI : PENSEZ-VOUS QUE LES DETECTEURS PEUVENT AVOIR UNE ACTION ARCHEOLOGIQUE ? MR PARFIT : Il est certain que les prospecteurs ont un rôle important à jouer, l'Archéologie en général comprend différentes méthodes de recherches et certainement la détection est une addition valable aux méthodes que nous utilisons déjà. Notre principal souci étant le manque de ressources pour intégrer les informations trouvées par les prospecteurs dans l'ensemble des informations Archéologiques. P.ANGELI : QUELLES ONT ETE LES MEILLEURES DECOUVERTES AUJOURD'HUI ? MR PARFIT : Ce rallye en particulier à produit une grande quantité de monnaies datant de l'âge du fer et beaucoup de monnaies Françaises de cette époque ( Gauloises ou Celtes ). Malgré le fait que nous savions qu'il y avait des monnaies éparpillées un peu partout dans l'est du Kent, Cette très grande proportion de monnaies datant de l'âge du fer trouvée ici pendant ce rallye, c'est l'aspect le plus intéressant aujourd'hui plutôt qu'une unique monnaie de cette époque. P.ANGELI : COMMENT AVEZ-VOUS CHOISI CET ENDROIT ET POURQUOI ? MR PARFIT : L'endroit ou le rallye des " Détectoristes " a lieu est entièrement décidé par les organisateurs en fonction de l'espace et de la place suffisante pour faire des parkings et des campings. Du point de vue Archéologique nous ne sommes pas consultés au sujet des lieux ou les rallyes on lieu , parfois on nous interroge pour s'assurer qu'il n'y ait pas de site archéologique majeur. Occasionnellement, nous avons eut des rallyes tout près de sites Archéologiques et on s'assure toujours qu'ils contournent ces sites. Mais à la fin c'est toujours les prospecteurs eux-mêmes qui décident les lieux du rallye ; plutôt pour des raisons administratives. P.ANGELI : QUELLES ONT ETE LES PLUS IMPORTANTES DECOUVERTES FAITES PAR DES DETECTORISTES ? MR PARFIT : En fait il y a eut beaucoup de découvertes Archéologiques faites par les prospecteurs ces dernières années à travers toute la Grande-Bretagne. Cela me fait penser à une grande trouvaille de monnaies de l'âge du fer près de la frontière Galloise l'année dernière. Sinon il y a eut beaucoup d'autres trouvailles (préhistorique par exemple) et dernièrement un très grand Trésor gallo-romain. Localement nous avons travaillé étroitement avec des prospecteurs et il y a eût deux très intéressants exemples de métaux travaillés depuis l'ère de la préhistoire jusqu'à l'âge du bronze et qui datent de moins 1000 avant JésusChrist. Ainsi localement les Détectoristes ont trouvé des informations importantes pour nous. P.ANGELI : AVEZ-VOUS DES RELATIONS AVEC LES PROSPECTEURS EN DEHORS DES RALLYES ? MR PARFIT : Les Détectoristes qui assistent à ce rallye viennent de partout en Angleterre et nous ne les connaissons pas tous très bien. Nous connaissons bien les organisateurs et les prospecteurs locaux avec lesquels nous travaillons de près. Nous regardons toutes les semaines ce qu'ils ont trouvé dans leurs champs. Nous travaillons beaucoup avec les clubs ou les associations de prospecteurs, et si nous faisons des fouilles importantes nous faisons appel à eux pour nous assister en détectant les tas de terre ou de rejets. P.ANGELI : QUELLES SONT LES LOIS EN MATIERE DE DECOUVERTE DE TRESORS EN GRANDE-BRETAGNE ? MR PARFIT : En ce qui concerne les découvertes Archéologiques, les lois sont relativement simples. Nous avons une loi très ancienne qui s'apprête à être révisée incessamment sous peu. Cette loi stipule que tout ce qui est en or ou en argent soit déclaré au coroner, agent officiel chargé d'enquêter afin de savoir si oui ou non il s'agit d'un trésor dont le propriétaire est inconnu. Tout ce qui n'est pas or et argent demande simplement que celui qui a fait la découverte ait eut la permission de propriétaire du terrain et d'arriver à un accord commun sur le partage des découvertes. Sinon la loi stipule que tout ce qui est trouvé sur le terrain d'un propriétaire lui appartient sauf ce qui est or ou argent (ces deux métaux revenant directement à la Couronne d'Angleterre de plein droit mais avec indemnisation du propriétaire et de l'inventeur si autorisations. NDLR) P.ANGELI : AVEZ-VOUS DES RELATIONS AVEC LES ARCHEOLOGUES FRANÇAIS, VOUS OU VOS L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 39 COLLEGUES ? MR PARFIT : Personnellement, je n'en ai pas eut, mais je pense qu'au niveau national il y a des échanges et des discussions, c'est probablement quelque chose que nous devrions faire mais que nous n'avons encore fait. P.ANGELI : IL Y A UN AN NOUS ETIONS AU RALLYE DE CHILHAM CASTLE, PENSEZ-VOUS QU'IL Y AVAIT UN SITE ROMAIN A CET ENDROIT ? (DECOUVERTE DE PLUS DE 300 MONNAIES DONT BEAUCOUP ROMAINES ET D'UNE MONTRE SOLAIRE DE POCHE DU XVI ème) MR PARFIT : La tendance Générale dans ces rallyes de détection de métaux me semble être un éparpillement d'un tas d'objet de différentes époques. Il y eut très peu de rallyes nous permettant d'affirmer au vu des matériaux trouvés la présence d'un lieu d'habitation. Ce que l'on a trouvé c'est beaucoup d'ordures ménagères étalées par les fumures et c'est ça qui fait qu'il y a un grand éparpillement à travers la plupart des champs locaux et dans la région de l'est du Kent. Malgré le fait qu'il y ait probablement des sites, actuellement ce que nous sommes en train d'étudier ce sont les champs adjacent ces sites. P.ANGELI : UTILISEZ-VOUS DES PHOTOGRAPHIES AERIENNES POUR LOCALISER DES SITES DANS LES CHAMPS , ET QUELS SONT VOS MOYENS DE DETECTION DANS LES BOIS ? MR PARFIT : On peut utiliser un détecteur de métaux dans les endroits boisés, mais je pense que le meilleur outil de recherche est d'utiliser ses yeux et ses pieds pour noter ce que l'on voit. Les photographies aériennes ne servent à rien dans les bois. Mais dans le Kent il n'y a pas beaucoup de bois et ce n'est pas un problème en particulier. P.ANGELI : APRES RALLYE RECHERCHEZ VOUS DES SITES ROMAINS OU CELTES LORSQUE L'ON A DECOUVERT DE TELS OBJETS PENDANT UN RALLYE ? MR PARFIT : La première chose que nous faisons après le rallye est de regarder les enregistrements qui ont été faits, et en correspondance avec nos cartes voir ce que l'on peut déjà en déduire à ce niveau. Et plus loin, il est théoriquement possible de revenir sur un site pour faire des recherches plus approfondies, de fouiller ou prospecter visuellement et autres... Les facteurs qui nous limitent ce sont le manque d'argent et le fait que nous soyons tous très occupés. Ce que nous faisons ici, nous le faisons pendant notre temps de libre. Il n'y a pas de crédits officiels en Grande-Bretagne pour la détection métallique. C'est quelque chose que nous faisons en plus de notre travail principal. L'autre facteur est l'attitude du propriétaire du terrain, en Angleterre ces derniers ont le mot final en cas de fouilles Archéologiques. Théoriquement si on avait le temps et l'argent on pourrait revenir pour fouiller si le propriétaire l'accepte. En ce qui concerne ce site en particulier, je n'ai rien vu qui nous encouragerais à fouiller ultérieurement. Mais ce que l'on a trouvé va être reporté sur les registres des sites et monuments historiques qui sont tenus par les municipalités locales. Ces registres sont particulièrement utiles en cas de constructions de nouvelles routes ou de structures en énergie (gaz, eau) pour visualiser quels sont les sites Archéologiques qui existent peut-être dans la région. Par exemple juste à un kilomètre de distance derrière moi, une nouvelle route se construit et une fouille Archéologique et des détections de métaux on déjà eut lieu avant le début du programme de construction. L'exemple Anglais montre que l'on peut de manière efficace utiliser des détectoristes comme source de renseignements. En France, si l'on voulait bien démonter les barrières qui se sont montées et parfois à juste titre, Nous parviendrions au même résultat. Nous avancerions donc vers une meilleure connaissance de notre passé et à une protection plus efficace du patrimoine métallique enfoui. On s'aperçoit que la détection en Angleterre pose encore quelques problèmes, mais il y à seulement un an de cela, il y en avait encore plus. On peut constater que les problèmes de la détection vont en s'amenuisant, c'est l'œuvre d'une politique différente mais efficace et c'est aussi la preuve que détection et archéologie peuvent être conciliables. Méditons cette phrase de Mister PARFIT: "C'EST LORSQUE NOUS METTRONS TOUT EN COMMUN QUE NOUS EN APPRENDRONS PLUS SUR NOTRE PASSE." Pour ma part, ce week-end dans le Kent m'étonna lorsque je vis les premieres monnaies Gauloises découvertes (des Gaulois chez les Anglais ou circulation de monnaies ? ? ?) rentré chez moi j'ouvris un petit livre sur les Gaulois, que je n'avais pas eut le temps de lire et fut stupéfait d'apprendre que deux tribus Gauloises émigrèrent en Angleterre : les ATTREBATES et les PARISII… Pierre ANGELI L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 40 Vous avez pu lire dans les pages précédentes que la loi Anglaise allait changer, à l‟époque de cet interview, nous étions en 1996. La loi changeait juste le lendemain du Pure Gold Rally 1997 ( le 23 septembre 1997 pour être précis). Le “Treasure Act Code Practice” fait plus 80 pages et aborde non seulement tous les aspects pratiques de la détection, mais est aussi destiné à ceux qui de près ou de loin s'intéressent au patrimoine historique, archéologique ou sont les acteurs du commerce des antiquités, de leur conservation. On ne peut que saluer ce “Code” qui indique clairement ce qu‟un detectoriste doit faire en cas de découverte. Voici un résumé sous forme questions-réponses, qui a été distribué à tous les détectoristes. Quelle est la nouvelle définition du trésor ? Les trouvailles qui suivent sont des trésors selon le “Treasure Act” 1 Les objets autres que les monnaies: Tout objet autre que des monnaies à condition qu‟ils contiennent au moins 10% d‟or ou d‟argent et datant d‟au moins 300 ans. (Les objets plaqués or ou argent contiennent normalement moins que 10% de métal précieux.) 2 Les monnaies: Toutes monnaies de la même trouvaille à condition qu‟elles aient au moins 300 ans à leur date de découverte (mais si les monnaies contiennent moins de 10% d‟or ou d‟argent, il doit y en avoir au moins 10; il y a une liste de ces monnaies dans le code pratique). Un objet ou une monnaie est une partie de la même trouvaille si d‟autres objets ou monnaies sont découverts au même endroit, ou sont restés auparavant ensembles avec d‟autres objets, les trouvailles ont pu au cours du temps s‟éparpiller depuis leur dépôt original dans le sol. Seulement les groupes de monnaies suivants sont normalement comptabilisés comme provenant de la “même trouvaille”: (a) Les tas de monnaies et objets qui ont été délibérément cachés. (b) Les petits groupes de monnaies, tels que contenus de porte-monnaies, bourses qui sont tombés ou ont été perdus et les dépôts votifs ou rituels. Une simple monnaie trouvée dans sa propriété n‟est pas un trésor et les groupes de monnaies perdues une par une dans la même période de temps (par exemple ce qui est trouvé sur des champs de foire ou des lieux d‟échanges de monnaie actuelle ne sont normalement pas des trésors) 3 Les objets associés: Tout objet, quelque soit de quoi il est fait, qui a été trouvé à la même place ou qui avait auparavant été ensemble avec d‟autres objets sont des trésors. 4 Les objets qui sont des trésors dont le propriétaire est inconnu: Tout objet qui aurait été auparavant un trésor sans propriétaire, mais qui n‟est pas forcément dans la liste spécifique donnée au dessus. Ces objets sont essentiellement faits d‟or ou d‟argent; ils ont été enterrés avec l‟intention de les retrouver et leur propriétaire ou ses descendants ne peuvent pas être retrouvés. Les types de trouvailles suivantes ne sont pas des trésors: - Les objets dont on peut retrouver leur propriétaire; - Les objets naturels non travaillés par l‟homme, incluant les restes humains et d‟animaux, même s‟ils sont trouvés en association avec des trésors. - Les objets abandonnés par la mer sur le rivage qui sont des épaves. Si vous avez un doute, vous serez probablement mieux rassuré en déclarant votre découverte. Que faire des objets découverts avant la nouvelle loi ? Vous devez déclarer les objets trouvés selon les quatre catégories dont nous venons de parler si ils sont découverts parés le 23 Septembre 1997. Il n‟est pas besoin de déclarer les objets trouvés avant cette date sauf si ce sont des trésors sans propriétaires connus (voir article 4). Que dois-je faire si je trouve quelque-chose qui peut-être un trésor ? Vous devez déclarer toutes trouvailles au “coroner” de votre arrondissement dans lequel vous avez fait la trouvaille sous 14 jours ou sous 14 jours après que vous ayez compris que votre trouvaille pouvait être un trésor (par exemple, après le résultat d‟une enquête). L‟obligation de déclarer ses trouvailles s‟applique à tout le monde, y compris les archéologues. Comment déclarer la découverte d‟un trésor ? L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 41 Très simplement. Vous devez déclarer votre découverte au coroner* en personne, par lettre, téléphone ou par fax. Le coroner ou son officier vous enverra ses remerciements pour votre aide et vous demandera où vous voudriez qu‟il vous remette votre trouvaille après étude. Le code Pratique donne une liste des Coroners avec leurs adresses et numéros de fax. *(officier chargé d'enquêter sur votre découverte, est-ce un trésor ou quelque-chose de perdu). Il est à noter que les duchés de Lancaster, de Cornwall, que la Corporation de Londres et la ville de Bristol ont confirmé qu‟ils payeraient une prime pour la découverte d‟un trésor en pareille cas. Cette procédure dans ces zones est spécifique mais la découverte doit elle aussi être déclarée au coroner). Ou dois-je présenter ma découverte ? Vous serez normalement appelé pour présenter votre découverte au musée local ou à un archéologue. Des arrangements ont été mis au point pour chaque officier de district (coroner) en Angleterre et au pays de Galles qui détient une liste de ces musées et d‟organisations archéologiques. Le département publie une série de petits livres, qui contiennent en gros, pour chaque comté d‟Angleterre et un pour le pays de Galles la liste des coroners, musée et services archéologiques dans chacune des régions. Le corps administratif (musée, archéologue...) qui reçoit la découverte de la part du coroner vous donnera un reçu. Bien que vous devrez leur dire l‟emplacement exact de la découverte, ils garderons cette information confidentielle, surtout si vous ou le propriétaire désirez cela. Vous serez alors tenus d‟en faire autant tous les deux. Le corps administratif recevant la découverte avertira le bureau des déclarations des Sites et Monuments dès que possible (si cela n‟a pas été déjà fait), ainsi le site où la découverte a été faite sera peut-être fouillé par des archéologues si cela s'avère nécessaire. Une liste des bureaux où vous pouvez déclarer vos sites est en appendice du Code Pratique. Que se passe-t-il si je ne déclare pas ma découverte ? Si vous oubliez de déclarer alors que vous pensez et que vous avez de bonnes raisons de croire que c‟est un trésor, et que vous n‟avez pas une bonne excuse, alors vous êtes passibles d‟une amende de de niveau 5(d‟habitude 5000 £ , 50000 FRS) ou jusqu‟à 3 mois d‟emprisonnement. Ne vous mettez pas en infraction avec la loi si vous n‟avez pas reporté une trouvaille car vous ne pourrez prétendre à aucune reconnaissance s‟il s‟agit d‟un trésor, mais vous devez déclarer dès que vous avez pris conscience que c‟en est un. Que se passe-t-il si la trouvaille n‟est pas un trésor ? Si l‟objet n‟est clairement pas un trésor, le musée ou le représentant archéologique préviendra le coroner, qui décidera de la direction à donner sur le devenir de l‟objet et s‟il doit être rendu sans enquête. Que se passe-t-il si c‟est un trésor ? Si le conservateur du musée ou l‟archéologue pensent qu‟il s‟agit d‟un trésor, ils informeront le British Muséum ou le National Muséums & Galleries of Walles. Les musées décideront alors si eux où n‟importe quel autre musée peut-être intéressé par l‟acquisition du trésor. s‟il n‟y pas de musées désirant acquérir la trouvaille, le Secrétaire d‟Etat aura la capacité de faire savoir que l‟état renonce au rachat. Quand cela se produit, le coroner l‟occupant et le propriétaire qu‟il a l‟intention de restituer le trésor à l‟inventeur dans un délai de 28 jours sauf s‟il reçoit une objection pendant ce délai. Si le coroner reçoit une objection, la découverte sera retenue jusqu‟à ce que la contestation eu été arrangée (tranchée). Que se passe-t-il si un musée veut acquérir ma découverte ? Si un musée veut acquérir une partie ou la totalité d‟une trouvaille, c‟est qu‟à ce moment là le coroner qui aura été saisi de l‟enquête devra décider si c‟est un trésor. Le coroner informera le découvreur, l‟occupant et le propriétaire et ils seront auditionnés comme témoins à l‟enquête. Les enquêtes sur les Trésors sont normalement jugées par un jury. Si la découverte est déclarée comme étant un trésor, alors il sera emmené au British Muséum ou au Musées Nationaux & Galleries du Pays de Galles, afin qu‟il soit estimé par la Commission d‟Estimation des Trésors. Comment puis-je savoir si je recevrai le meilleur prix de ma trouvaille ? Chaque découverte qu‟un Musée désire acquérir doit être évaluée par la Commission d‟Estimation des Trésors qui est constituée d‟experts indépendants. La commission d‟estimation déléguera un ou plusieurs experts issus du négoce des antiquités. Vous, ensemble avec le musée qui désire acheter ainsi que toute autre partie intéressée, aura l‟opportunité de faire des remarques sur l‟estimation et L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 42 faire parvenir une estimation séparée de votre bien, avant cela la Commission fait ses recommandations. Si vous n‟êtes pas satisfaits vous pouvez vous en référer au Ministre. Que se passe-t-il si le Coroner ou le musée perdent ou endommagent ma trouvaille ? Il leur est demandé de prendre des mesures adéquates pour que cela n‟arrive pas; mais si cela devait arriver, vous seriez néanmoins indemnisés. Qui recevra la prime ? Ceci est indiqué en détail dans le Code pratique.Pour résumer: - Aux endroits où le découvreur a l‟autorisation d‟être sur le terrain, la prime sera totalement versée (à lui ou elle). Charge est à lui ou elle d‟apporter la preuve que le découvreur a obtenu cette autorisation. Si le découvreur a conclu un accord avec le propriétaire pour partager la prime avec le propriétaire ou l‟occupant, le Ministre se devra de le respecter. - Si le découvreur n‟a pas déplacé la découverte du sol mais a autorisé des archéologues à fouiller le restant, le découvreur original aura droit à la prime pour la totalité de la découverte. - Les primes ne seront pas normalement versées lorsque la découverte est faite par un archéologue. - Si le découvreur a commis un délit par rapport à une trouvaille, ou s‟est introduit sans la permission du propriétaire, ou n‟a pas suivi les consignes du Code Pratique, il ou elle, ne peut s‟attendre à aucune prime finale ou à une prime réduite. Les propriétaires ou les occupants auront droits aux primes dans de tels cas. Combien de temps se passera-t-il avant que je reçoive ma prime ? Le Code Pratique fait état que vous devrez recevoir la prime dans la limite d‟une année à compter de la date de dépôt de votre trésor, bien que cela puisse prendre plus de temps en cas de très grosse découverte ou si cela présente des difficultés particulières. Si aucun musées ne désire acquérir le trésor, il devrait être rendu dans le délai maximum de six mois ou de trois mois s‟il s‟agit d‟un simple objet. Cela se passe de commentaires, et pourtant les Anglais se demandaient comment ils feraient en cas de contrôle pour justifier la date des objets découverts avant le 24 Septembre 1997 .... Mais parions que les britanniques trouveront une solution adéquate. En effet c’est aussi un 24 Septembre 1993 que paraissait dans le Times un certain article vantant les succès de la détection. Que de chemin parcouru depuis. Moi, souvent je m’amuse à relire de vieilles revues de prospecteurs, en 1980, il y en avait une qui s’appelait “Historimétrie”; au sommaire du numéro de février mars 1981 on pouvait lire: Conseil de l’Europe, un statut pour le prospecteur. A cette époque le rédacteur de l’article demandait que les pouvoirs publics Français fassent la même chose que les Anglais. Je ne peux m’empêcher de vous en livrer un court extrait: “ C’est avec une vive satisfaction que nous avons appris que le conseil de l’Europe se penchait sur notre sort. Ses travaux sont en cours mais déjà une majorité se dessine pour la Loi Anglaise de 1979 qui n’est pas encore en vigueur. L’article 42 évoque en infraction le fait d’utiliser un détecteur de métaux sur ce que l’article désigne sous le nom de “site protégé” sans l’autorisation écrite du ministère de l’Environnement. L’Angleterre est le paradis de la liberté individuelle et du respect de l’individu. Au lieu du manichéisme de notre ministre qui nous rejette tous comme des vandales, le ministre britannique distingue avec sang-froid: “ L'article 42 a pour objet d’arrêter la minorité d’individus qui délibérément explorent et fouillent les sites classés ou protégés”. Ce même ministre s’efforce de rassurer les détecteurs. “Il n’est pas question que des périmètres soient délimités ou confinés par le ministre uniquement pour interdire la chasse aux trésors”. Et comme malgré tout la question suivante était posée: L’article 42 correspond-il à une tentation pour interdire la détection des métaux pratiquée comme passe-temps par les amateurs ? La réponse du ministère très rassurante: “Non. Il vise l’utilisation anarchique des détecteurs sur les sites protégés, par la minorité de chasseurs de trésors qui ne respectent pas le Code de conduite établi pour cette occupation par les amateurs eux-mêmes et déjà adoptés par la plupart des clubs.” Le ministre Anglais reconnaît ensuite que cette loi libérale empiète sur les libertés individuelles. Mais il justifie cette restriction: “Il semble que la plupart des utilisateurs de détecteurs de métaux respectent leur code de bonne conduite. L’article 42 ne fait pas autre chose que de donner force de loi à certaines recommandations de ce code.” -Aujourd’hui 36 ans sont passés.... et rien n’a changé.... ou presque. Nous avons toujours les mêmes problèmes relationnels. Dommage, la détection peut apporter beaucoup. Enfin, un de ces jours peut-être. Mais faudra-t-il attendre encore 36 ans ? Pierre ANGELI L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. FNUDEM’MAG N°26, 16 ÈME ANNEE Page 43 Ils soutiennent la FNUDEM ! La détection a besoin de vous. Depuis plus de 20 ans, des hommes et des femmes représentés par la Fédération et ses associations fédérées travaillent pour les prospecteurs et ont œuvré pour obtenir de nombreuses autorisations auprès des DRAC. Prés de 20 trésors déclarés, dont le fameux trésor de Mathay, un gage de sérieux et de bonne conduite auprès des autorités. Nous sommes devenus en seulement quelques années un acteur majeur dans les relations des détecteuristes en nous positionnant avec force et conviction pour proposer des projets et pour dénoncer l'instrumentalisation des pillages à l'aide de détecteurs de métaux utilisés contre notre activité mais toujours en conseillant les prospecteurs que ce soit pour déclarer, ou leur faire obtenir des autorisations administratives. Nous avons toujours, contre vents et marées voulu apporter la transparence la plus totale sur la lecture des textes de loi qui encadrent la détection. Contre les pilleurs, les manipulateurs qui prônent le « tout permis », les associations qui veulent l'interdiction de notre loisir: Rejoignez un courant fort et déterminé ! Refusez le fatalisme ! Soyez éclairés sur la législation. Soutenez la FNUDEM La cotisation de 20 euros vous donne droit à l'assurance la plus complète, spécialement négociée pour votre protection en France : risques liés à la découverte d'engins de guerre (à condition de ne pas les avoir manipulés) une aide juridique. Vous êtes aussi assurés sur les chantiers de fouille si vous y êtes invités dans le cadre d’une fouille officielle. À tout moment dans l'année vous obtiendrez des conseils et un éclairage des lois et jurisprudences. Nous vous guiderons vers une association fédérée la plus proche de chez vous (ou non) et vous conseillerons sur les aspects juridiques, sur la création d'une manifestation de détection. Les Anglais ont su faire le Treasure Act, encadrons la prospection en France avec un « Treasure Act à la Française » équitable pour tous. Pour plus d’information : http://www.fnudem.net et notre forum : http://f-n-u-d-e-m.forumprod.com La détection de loisir n'est pas reconnue dans les textes de loi, elle l'est dans nos cœurs, œuvrons ensemble pour la reconnaissance de ce loisir et contre l’interdiction de celui ci. En nous aidant, vous vous aidez et vous aidez d’autres prospecteurs. Bonne prospection ! L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004. BULLETIN D‟ADHESION A LA FEDERATION NATIONALE (valable pour 2015 seulement) DES UTILISATEURS DE DETECTEURS DE METAUX (FNUDEM) Prix de la cotisation 7 euros (comprise dans l’adhésion à leur association) pour les membres des associations fédérées : Association des Prospecteurs de Charente Maritime, Amicale de Prospection et Détection Auboise (APDA), Anehm, ADUDM, Club des rêveurs de l’histoire, Association des Utilisateurs de Détecteurs de Métaux d’Aquitaine (AUDMA), RHONE PROVENCE Détection (RPD), Bretagne Détection, Vosges Détection, Détection Gers, Association de Détection de Haute Marne, Association de Défense de Détection de Loisir Provençale, Passion Détection Normandie, Détection Passion du 66 (la cotisation Fnudem ainsi que l’assurance est comprise dans la cotisation ). La cotisation des membres à titre individuels est de 20 euros annuel, assurance comprise. Dés réception de votre réglement, nous vous informerons de l’association la plus proche de votre domicile ou bien nous vous mettrons en relation avec les membres de votre département à votre demande. Le montant de la cotisation comprend l’assurance fédérale individuelle prospection (contre les risques liés à la découverte d’engins de guerre à condition de ne pas les avoir manipulés, assurance chantier de fouille officiel, protection juridique de base). En cas de création d’association, vous en serez informé. Montant adhésion individuelle hors assurance prospection: 20 euros. Pour toute affiliation de d’association, le dossier à nous faire parvenir est la décision d’affiliation à la fnudem du bureau, la liste des membres afin que nous puissions envoyer la carte de membre, adresse email téléphone, accompagné du règlement total des cotisations. Pour toute adhésion les chèques sont à libeller à l’ordre de la FNUDEM. Siège Social: FNUDEM - Chez Jean-Claude MOFROY 4, rue de l‟Ouest 10300 Sainte Savine Nom : ............................................................................................................................................................................ Prénom : ....................................................................................................................................................................... né(e) le : .................. / .................. / ................ DATE : …………………………………………. Adresse : ..... ................ ................................................................................. CP : .................................................... Ville : Téléphone : Domicile : ........................................... Bureau ou mobile : ………………………………... e-mail: ............................................................................................................................................................................. Disponible : Week-End • Semaine • Débuts en prospection : année : .............................................. Détecteur(s) actuel(s) : Marque : ......................... …………..Modèle : ..................……………………… Marque : ........................................................... Modèle : .......................……………………………………... Marque : ............................................................Modèle : .......................................................................................... Moyen de transport personnel : OUI • NON • / ORDINATEUR : OUI • NON • / Internet: OUI • NON • Profession : ................................................................................................................................................................... Hobbies : ...................................................................................................................................................................... Moyens ou Matériels dont vous disposez qui peuvent rendre service à la Fédération : par exemple : Fournitures de bureau - Photocopieur - Relieuse - Rétro projecteur - Vidéo Projecteur - Écran Mat. Photo Macro Aimants - etc… Ces données figureront dans nos fichiers informatiques. Elles pourront être modifiées à tout moment à votre demande. (Loi informatique et libertés) Vous devez renvoyer ce bulletin au Trésorier Fédéral: FNUDEM Chez Jean-Claude MOFROY 4, rue de l‟Ouest 10300 Sainte Savine [email protected] 03.25.79.57.50—06.61.33.20.56 L’utilisation d’un détecteur de métaux à des fins ou à but archéologique ou historique nécessite l’obtention d’une autorisation préfectorale délivrée par la préfecture de région (Service Régional de l’Archéologie). Ensemble, respectons le Code du Patrimoine article l.542 de Février 2004.