Atelier Besace
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Atelier Besace
BESACE : FILLUMINE, LA FEE ELECTRICITE HTTP://WWW.BESACE.BE/ [email protected] Description de l’atelier Fillumine apparaît sur une table où sont disposés des objets qu’elle allume. Elle ne voit pas tout de suite qu’elle est observée et quand elle s’en rend compte elle est d’abord très timide puis elle commence à parler. Elle explique qui elle est et qu’elle est débordée car c’est elle qui apporte l’électricité. Elle vient ensuite avec une pile plate. Les enfants vont alors découvrir le circuit électrique en réalisant un circuit simple. Avec une pile et une ampoule, ils doivent réussir à allumer l’ampoule. Ensuite ils dessinent ce qu’ils ont fait et sur une feuille doivent colorie les images qui permettent à l’ampoule de s’allumer. Fillumine revient à nouveau avec d’autres objets : différentes ampoules, différentes piles, des files électriques, des prises, interrupteurs etc. Lors de la deuxième séance, Fillumine arrive avec pleins d’objets en vrac et ne sait pas comment les trier. Il y a des objets électriques et non électriques. Les enfants vont l’aider à trier. Ensuite, les enfants jouent à un petit Memory pour leur permettre de répéter les informations sous différentes formes (objets, images…). Vient ensuite la réalisation d’un audit participatif. Les enfants vont mettre des gommettes (ou postit) sur les appareils qui utilisent de l’électricité et réaliser un panneau par classe pour y remettre tous ces objets sous forme d’images. Sur cette base, ils vont réaliser une charte permettant de voir, pour chaque local, ce qu’on peut faire pour diminuer la consommation : ce qu’on peut débrancher, ce qu’on peut éteindre, ce qu’on ne peut pas éteindre, autre. On désigne également un responsable énergie. La troisième séance commence par un rappel sur les économies d’énergies à l’école. Les enfants doivent mettre un symbole sur des images en fonction de s’il faut éteindre, mettre un multiprise avec interrupteur etc. On leur raconte ensuite l’histoire « le gateau de Lilou » et ils visionnent la petite vidéo de la cigale et la fourmis pour repérer les gaspillages. Enfin, lors de la quatrième séance, on leur montre les économies qui ont été réalisées (via des parts de gâteau) et on leur remet des médailles. Fillumine revient et annonce qu’elle a découvert qu’on pouvait trouver l’énergie ailleurs. Elle demande aux enfants s’ils ont une idée. Une petite voiture solaire (ou un criquet solaire) et une lampe de poche manuelle leur permettent de trouver des idées. Ensuite les enfants font un exercice sur feuille en entourant la source d’énergie (soleil, eau, vent, muscles) qui permet aux différents objets dessinés de fonctionner. Pour clôturer, l’histoire « climat électrique au zoo » leur est racontée. Réseau d’Information et Diffusion en éducation à l’environnement asbl 266 rue Royale - B 1210 Bruxelles - T +32 (0)2 286 95 70 - Fax +32 (0)2 286 95 79 [email protected] - www.reseau-idee.be Synthèse des échanges et lien avec les éléments théoriques Cette animation fait particulièrement appel à l’imagination et à la créativité des enfants. L’énergie est moins présentée de manière scientifique mais fait plus appel à l’affectif et permet aux enfants d’apprendre et de découvrir sur base d’expérimentations. Selon Lucie Pereira, conseillère psychopédagogique de l’ONE, de 0 à 3 ans les enfants ont besoin de continuité affective, ici représentée par Fillumine qui revient tout au long de l’animation, et de faire des expériences, souvent répétitive quand ils découvrent et qu’ils apprennent. Dans cette animation, la répétition se présente sous des formes chaque fois différentes, à travers des objets puis des images, puis des dessins etc. Laurence Delwarte, inspectrice de l’enseignement maternel, explique que pour les enfants de 3 à 8 ans, le moteur intellectuel est de bouger, de découvrir, de sentir, de toucher… Sa curiosité le pousse à se mettre lui-même en recherche et donc à apprendre. C’est ce que l’on retrouve dans l’exercice de la pile où l’enfant est amené à découvrir en touchant et en cherchant par lui-même ou lors de l’audit participatif durant lequel les enfants se déplacent et observent pour mettre les gommettes sur les appareils qui utilisent de l’électricité. Elle développe également que les repères de l’enfant de cet âge se situent dans son environnement proche (la classe, la cour, le quartier). Cette animation amène les enfants à traiter de l’énergie localement, en partant de la classe (repérer ce qui consomme de l’électricité et élaboration d’une charte) en passant par la maison. De plus, Laurence Delwarte explique que le jeune enfant est égocentrique, il appréhende le monde extérieur avec son rapport à lui. Mais, plus il grandit, plus il peut être mis dans des situations l’invitant à collaborer, à chercher ensemble, à discuter, à échanger… Les tâches restent individuelles mais les ateliers sont collectifs. C’est ce qu’on retrouve avec Fillumine qui permet de créer des espaces collectifs de réflexion et de découverte alliés à des tâches individuelles via des moments de découverte (ex : la pile), de dessin, de coloriage etc. Lors des échanges qui ont suivi la présentation de l’animation, une question concernait le rôle et la place des animaux dans la question des économies d’énergies (les animaux revenant dans les deux histoires). Deux idées ont également émergé des participants. La première étant de donner des images de Fillumine aux enfants qu’ils pourraient coller chez eux pour attirer l’attention sur les économies d’énergie. La deuxième idée étant de proposer à l’enseignant et aux enfants de dire « bonjour Fillumine » en allumant la lumière et « Aurevoir Fillume » lorsqu’ils l’éteignent. A lire : l’article du magazine Symbioses