Atelier Besace

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Atelier Besace
BESACE : FILLUMINE, LA FEE ELECTRICITE
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Description de l’atelier
Fillumine apparaît sur une table où sont disposés des objets qu’elle allume. Elle ne
voit pas tout de suite qu’elle est observée et quand elle s’en rend compte elle est
d’abord très timide puis elle commence à parler. Elle explique qui elle est et qu’elle
est débordée car c’est elle qui apporte l’électricité. Elle vient ensuite avec une pile
plate. Les enfants vont alors découvrir le circuit électrique en réalisant un circuit
simple. Avec une pile et une ampoule, ils doivent réussir à allumer l’ampoule. Ensuite
ils dessinent ce qu’ils ont fait et sur une feuille doivent colorie les images qui
permettent à l’ampoule de s’allumer. Fillumine revient à nouveau avec d’autres
objets : différentes ampoules, différentes piles, des files électriques, des prises,
interrupteurs etc.
Lors de la deuxième séance, Fillumine arrive avec pleins d’objets en vrac et ne sait
pas comment les trier. Il y a des objets électriques et non électriques. Les enfants
vont l’aider à trier. Ensuite, les enfants jouent à un petit Memory pour leur permettre
de répéter les informations sous différentes formes (objets, images…). Vient ensuite
la réalisation d’un audit participatif. Les enfants vont mettre des gommettes (ou postit) sur les appareils qui utilisent de l’électricité et réaliser un panneau par classe pour
y remettre tous ces objets sous forme d’images. Sur cette base, ils vont réaliser une
charte permettant de voir, pour chaque local, ce qu’on peut faire pour diminuer la
consommation : ce qu’on peut débrancher, ce qu’on peut éteindre, ce qu’on ne peut
pas éteindre, autre. On désigne également un responsable énergie.
La troisième séance commence par un rappel sur les économies d’énergies à l’école.
Les enfants doivent mettre un symbole sur des images en fonction de s’il faut
éteindre, mettre un multiprise avec interrupteur etc. On leur raconte ensuite l’histoire
« le gateau de Lilou » et ils visionnent la petite vidéo de la cigale et la fourmis pour
repérer les gaspillages.
Enfin, lors de la quatrième séance, on leur montre les économies qui ont été
réalisées (via des parts de gâteau) et on leur remet des médailles. Fillumine revient
et annonce qu’elle a découvert qu’on pouvait trouver l’énergie ailleurs. Elle demande
aux enfants s’ils ont une idée. Une petite voiture solaire (ou un criquet solaire) et une
lampe de poche manuelle leur permettent de trouver des idées. Ensuite les enfants
font un exercice sur feuille en entourant la source d’énergie (soleil, eau, vent,
muscles) qui permet aux différents objets dessinés de fonctionner. Pour clôturer,
l’histoire « climat électrique au zoo » leur est racontée.
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Synthèse des échanges et lien avec les éléments théoriques
Cette animation fait particulièrement appel à l’imagination et à la créativité des
enfants. L’énergie est moins présentée de manière scientifique mais fait plus appel à
l’affectif et permet aux enfants d’apprendre et de découvrir sur base
d’expérimentations.
Selon Lucie Pereira, conseillère psychopédagogique de l’ONE, de 0 à 3 ans les
enfants ont besoin de continuité affective, ici représentée par Fillumine qui revient
tout au long de l’animation, et de faire des expériences, souvent répétitive quand ils
découvrent et qu’ils apprennent. Dans cette animation, la répétition se présente sous
des formes chaque fois différentes, à travers des objets puis des images, puis des
dessins etc.
Laurence Delwarte, inspectrice de l’enseignement maternel, explique que pour les
enfants de 3 à 8 ans, le moteur intellectuel est de bouger, de découvrir, de sentir, de
toucher… Sa curiosité le pousse à se mettre lui-même en recherche et donc à
apprendre. C’est ce que l’on retrouve dans l’exercice de la pile où l’enfant est amené
à découvrir en touchant et en cherchant par lui-même ou lors de l’audit participatif
durant lequel les enfants se déplacent et observent pour mettre les gommettes sur
les appareils qui utilisent de l’électricité.
Elle développe également que les repères de l’enfant de cet âge se situent dans son
environnement proche (la classe, la cour, le quartier). Cette animation amène les
enfants à traiter de l’énergie localement, en partant de la classe (repérer ce qui
consomme de l’électricité et élaboration d’une charte) en passant par la maison.
De plus, Laurence Delwarte explique que le jeune enfant est égocentrique, il
appréhende le monde extérieur avec son rapport à lui. Mais, plus il grandit, plus il
peut être mis dans des situations l’invitant à collaborer, à chercher ensemble, à
discuter, à échanger… Les tâches restent individuelles mais les ateliers sont
collectifs. C’est ce qu’on retrouve avec Fillumine qui permet de créer des espaces
collectifs de réflexion et de découverte alliés à des tâches individuelles via des
moments de découverte (ex : la pile), de dessin, de coloriage etc.
Lors des échanges qui ont suivi la présentation de l’animation, une question
concernait le rôle et la place des animaux dans la question des économies
d’énergies (les animaux revenant dans les deux histoires).
Deux idées ont également émergé des participants. La première étant de donner des
images de Fillumine aux enfants qu’ils pourraient coller chez eux pour attirer
l’attention sur les économies d’énergie. La deuxième idée étant de proposer à
l’enseignant et aux enfants de dire « bonjour Fillumine » en allumant la lumière et
« Aurevoir Fillume » lorsqu’ils l’éteignent.
A lire : l’article du magazine Symbioses

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