d`une gestion optimisée des immobilisations

TECHNOLOGIES
BIG DATA
Des bénéfices à retirer
d’une gestion optimisée des immobilisations
La gestion des biens corporels ou incorporels appartenant à une entité privée ou publique n’a pas toujours bénéficié de tous
les soins des personnes en charge de cette fonction. Sitôt l’investissement effectué, les biens passent au second rang des
préoccupations des services comptables et administratifs, alors qu’ils représentent les moyens de production de l’entité et
mobilisent souvent la majeure partie des capitaux propres et permanents de celle-ci. Il faut reconnaître que l’optimisation
de cette gestion a été rendue difficile par l’absence d’outils informatiques adaptés dont l’utilisation ne décourage pas les
intéressés. Bruno Saurel, ingénieur informaticien, gérant de la société Vallis O.S.I., fait le point sur cette importante question.
L
a Loi de finances rectificative du 29 décembre 2012 a introduit une obligation
en apparence anodine : depuis le 1er janvier 2014, en cas de contrôle fiscal, les
entités sont tenues de remettre au vérificateur le Fichier des Écritures Comptables
(FEC). Bien qu’il ne soit pas expressément désigné, le fichier des immobilisations et
des amortissements qui s’y rattache peut être exigé comme tout autre document
pris en compte pour établir le résultat. Ces dispositions rendent nécessaire la production de la cartographie des logiciels et sa disponibilité en temps réel, une exigence
à laquelle répondent déjà, soulignons-le, la plupart des pays de la CEE. Notons que
la préoccupation fiscale n’est pas le seul problème, des enjeux tout aussi importants
sont mal appréhendés. À l’heure actuelle, la gestion des immobilisations est souvent
minimaliste : peu de soin est apporté aux enregistrements, au détriment des intérêts
de l’entité. « Je constate et déplore le traitement très lacunaire des immobilisations
dont l’identité se perd peu à peu dans des sommations comptables où il est difficile,
sinon impossible, de les retrouver ; les tableaux établis dans le seul but d’arriver aux
totaux strictement nécessaires ne permettent pas de suivre ces biens dans tous les
événements de leur cycle de vie et c’est souvent dans l’urgence et par défaut qu’il
faut répondre à des besoins impérieux. » La loi précitée prévoit donc que dorénavant,
toute entreprise soumise à un contrôle fiscal soit en mesure de fournir à l’administration l’intégralité des écritures comptables sous forme de fichiers informatiques
normés. L’entrée en vigueur de cette législation doit favoriser la transition vers une
véritable gestion comptable, fiscale, patrimoniale et logistique des investissements.
L’élargissement des objectifs oblige les entreprises à mettre en œuvre une stratégie
pérenne s’appuyant sur des outils adaptés. Il en existe depuis longtemps, mais pour
les PME et les ETI, ils s’avèrent trop techniques, éloignés de la réalité métier et rarement évolutifs. Pour pallier ce manque, la société Vallis O.S.I. a pris le contre- pied
de ce qui était offert jusque-là et conçu un progiciel orienté vers l’utilisateur, en proposant un outil de gestion des Immobilisations créé par des praticiens et destiné à
des praticiens.
Ce qu’ils en pensent :
« La formation, pratique et concrète, est totalement adaptée à nos besoins réels, car ils prennent le soin d’étudier nos données avant de venir nous former. La transmission est
claire, dynamique et motivante. Concernant le logiciel IMMOS, il faut d’abord noter qu’il aborde la gestion des immobilisations sous tous ses aspects, comptable et fiscal bien
sûr, mais aussi économique, ce qui est important pour notre suivi. Ainsi nous pouvons mettre le logiciel à la disposition de personnes qui ne sont pas comptables et suivent les
immobilisations sur les plans technique et inventaire ».
Christel Garaud, Responsable Comptable et Jean-Michel Becand, Comptable – Bucher Vaslin
«Notre problématique de départ était la récupération de nos données. Nous partions de plusieurs fichiers Excel très hétérogènes, contenant beaucoup d’informations de diverses natures, et beaucoup d’erreurs… Une usine à gaz en quelque sorte ! L’offre de Vallis faisait la différence par la compréhension immédiate de nos besoins d’une part, par
leur offre très simple et claire d’autre part, qui mettait autant l’accent sur les services que sur le logiciel, avec une véritable proposition d’optimisation de nos immobilisations ».
Maïa Jeribi, Responsable Comptable - Groupe Européenne des Desserts
«Outre sa facilité d’utilisation qui nous a fait gagner un temps précieux, IMMOS nous permet de valoriser notre prestation auprès de nos clients, notamment par la qualité
des états, dont la clarté et la richesse de l’information reflètent une bonne image de marque pour l’expert-comptable. Nous apprécions également de pouvoir communiquer
l’édition préparatoire à l’inventaire, qui permet à nos clients d’avoir sous la main les outils dont ils ont besoin pour réaliser facilement le rapprochement entre le relevé physique
et comptable ».
Sophie Hetoin - Expert-Comptable - SAS Cabinet Sophie Hetoin
Depuis bientôt 10 ans, nous optimisons notre actif immobilisé grâce à IMMOS. En termes de gains financiers pour notre entreprise, l’application facilitée de l’amortissement
dérogatoire nous offre une marge de manœuvre précieuse dans la détermination du résultat fiscal, et donc de l’impôt sur les sociétés, au plus près des intérêts de notre entreprise. Si nous devions résumer en quelques mots notre expérience des services de Vallis, nous dirions fiabilité, sécurité, simplicité, gains de temps considérables, et des gains
financiers substantiels pour notre trésorerie ».
Sandrine André, Responsable Comptable- Société Gilbert Ferrières
74
>Bruno Saurel
Un inventaire maîtrisé pour une productivité et une rentabi- Aujourd’hui les écritures comptables, demain le tour des
lité accrues
immobilisations ?
Concrètement, Vallis O.S.I. a pour interlocuteurs des PME, des ETI, de grands comptes
ainsi que des administrations et des associations. La mise en œuvre du progiciel
est accompagnée d’une démarche « clés en main » qui inclut : un logiciel certifié
« NF logiciel comptabilité informatisée » garantissant la traçabilité et le contrôle de
conformité aux obligations réglementaires ; un audit des données, étape capitale
pour une gestion optimisée durable dans le temps ; une formation pratique et immédiatement opérationnelle, sur des données paramétrées pour les besoins propres à
chaque entité ; une maintenance conforme aux exigences de la norme NF, avec une
réactivité immédiate et un suivi des versions sans aucun surcoût. La phase clé de la
récupération des données fournit à l’entité les indicateurs indispensables à la gestion maîtrisée des investissements, mettant en évidence les risques qu’elle encourt
mais également les opportunités d’optimisation des amortissements possibles afin
d’accompagner son évolution. La gestion optimisée des immobilisations nécessite
un temps de saisie préalable à peine plus important que pour un enregistrement
sommaire de factures, pour des gains de productivité et financiers significatifs.
« Maîtriser le niveau des dotations, et par corollaire le montant de l’impôt sur les
sociétés, améliorer la trésorerie, rendre le résultat courant plus significatif, conserver à l’actif une valeur bilancielle plus réaliste et renforcer les capitaux propres sont
les avantages que toute entité peut obtenir sans grand effort en améliorant la gestion de ses immobilisations », souligne Bruno Saurel. Selon lui, la fiscalité est venue
indirectement secouer l’indolence du conservatisme français dans ce domaine. Des
progrès sont en cours de réalisation dans les entreprises dont les dirigeants et les
responsables de tous les services concernés ont compris l’intérêt majeur de cette
modernisation, qui apportera de la clarté, de la sécurité et finalement une amélioration des performances. « Les entreprises qui vont mesurer l’intérêt de cette évolution
possèderont un avantage significatif dans leur adaptation à leur activité. » À l’instar
de nombreux autres pays, il est par ailleurs à prévoir que le contrôle fiscal des immobilisations suivra la même évolution que celui des écritures comptables. J
75