Théâtre 1. Lorenzo et Tebaldeo, Lorenzaccio, (Musset)

Théâtre
1. Lorenzo et Tebaldeo, Lorenzaccio, (Musset)
I. Un dialogue conflictuel: 2 personnages s’opposent; Lorenzo, en position dominante, un être
diabolique
1) Le dialogue est mené par Lorenzo
2) Lorenzo emploie le logique pour souligner les contradictions de son adversaire
3) Sa dernière arme l’ironie
II. Dans ce dialogue s’opposent deux systèmes de valeurs: le combat entre le bien et le mal
1) Des valeurs religieuses
2) Des valeurs morales
3) Le bilan de la joute (le combat)
III. La conception romantique de l’art
1) L’art et la liberté / pureté
2) L’art et la souffrance
3) L’at et la politique: Lorenzo n’est pas qu’un être diabolique
2. Lorenzo et Strozzi (tuer Alexandre)
I. Une tirade qui manifeste la solitude du h éros romantique
1) L’incompréhension de Philippe
2) L’incompréhension des autres hommes
a. La solitude totale du héros
b. Plus encore, Lorenzo ressent la haine des hommes à son égard
c. La ahane de Lorenzo à l’égard des hommes accroit encore cette solitude
II. Une tirade argumentative: le meurtre est pour Lorenzo une action rédemptrice (qui sauve),
comme il via s’efforcer de le justifier
1) Il veut agir, se démarquer de ceux qui ne font que parler
2) Il veut tuer pour ne pas mourir
3) Il veut tuer pour rester vertueux
4) Il veut tuer pour dire qui il est vraiment, sans masque, pour se faire connaitre
3. La mort de Lorenzo
I. Dans sa solitude, Lorenzo trouve pourtant en Philippe un ami qui tente en vain de lui
redonner le goût de la vie
1) Dans sa façon s’adresser à lui, il adopte à son égard une attitude de bonté protectrice
2) Il adopte l’attitude du confident de tragédie (et donne voix aux réactions du spectateur)
3) Mais Philippe échoue, surtout quand il lui propose de croire à des valeurs que Lorenzo
rejette
II. Face à Philippe, Lorenzo fait preuve d’une ironie désespérée sur lui-même
1) Un bilan de sa vie, lucide et désespérée, d’une « triste gaieté »
2) Des images qui lui permettent de aire un portrait terrible de lui même en cet instant
3) Un discours identique sur les hommes
III. La mort de Lorenzo est enfin à l’image de sa vie et de son désespoir
1) Lorenzo, dans ses derniers instants, a bien une forme de grandeur
2) Pourtant sa mort sordide et avilissante (dégradante) frappe le spectateur: elle porte à
so paroxysme ce qu’il a vécu
4. Acte II, scène 3 de Phèdre (Racine)
I. Une femme passionnée, amoureuse du fils de son mari
1) Un amour qui se dit explicitement par les mots
2) Force de cet amour s’exprime physiquement
3) Un amour tel qu’il tourne à la folie
II. Cet amour est, pour Phèdre, source d’une souffrance intense
1) Souffrance de la solitude, du refus d’Hippolyte, un amour non partagé
2) Souffrance de se détester soi-même: un sentiment intense de cupidité
3) Une telle souffrance ne peut mener qu’à la mort
III. Cette femme déchirée par la passion se révèle une vraie héroïne tragique: à la fois
poursuivie par le destin et grande jusque dans sa faiblesse
1) Elle a tout fait pour échapper à cet amour
2) Mais c’était un combat perdu d’avance puisqu’elle est poursuivie par les dieux
3) Sa grandeur dans cette faiblesse totale de femme écrasée par les dieux
5. Scène 13 de La Colonie (Marivaux)
I. Mise en scène d’un conflit frontal entre hommes et femmes
1) Une scène qui oppose de façon théâtrale 2 groupes apparement égaux
2) Le motif de cette opposition: 2 conceptions opposées de la femme
a. La conception masculine de la femme
b. Les revendications des femmes
II. Mais un conflit où les forces sont inégales: le « sexe fort » se retrouve en position de
faiblesse
1) Des femmes à la fois unies et fortes de leur diversité
a. Un groupe uni
b. Le langage d’Arthénice
c. Le langage de Mme Sorbin
2) Des hommes en position de faiblesse
III. Un dialogue argumentait dans lequel les femmes prennent clairement le dessus
1) La pauvreté de l’argumentation des hommes
2) La richesse de l’argumentation des femmes
a. Des femmes qui prennent concrètement le pouvoir
b. La critique de l’éducation des femmes
c. L’utilisation es clichés, préjugés que les hommes ont sur les femmes
d. La contestation de la justice actuelle, celle des hommes
e. Un argument philosophique qui se présente comme une démonstration logique