La distillerie la Part des ange s développe l`export
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La distillerie la Part des ange s développe l`export
Mardi 26 avril 2011 La distillerie la Part des ange s développe l'expor t Installé dans sa distillerie depuis un an à Vue Belle (la Saline), Ludovic Maufras veut conquérir l'Europ e avec ses eaux-de-vie à base de fruits tropicaux . Il espère ainsi consolider son activité . Ludovic Maufras, gérant de l a société la Part des anges a écoul é ses premières flasques d'eau-de vie il y a un an . Dans son atelie r situé à la Saline, il déploie beau coup d'énergie pour promouvoi r cet alcool à base de fruits tropicaux . Mais peu à peu, il parvien t à s'imposer dans le paysage réunionnais . Son démarchage a payé, il jouit désormais d'un ré seau honorable . "Je distribue chez les cavistes; les épiceries fines, les restaurants qui s'en servent pour les cocktails et la cuisine", raconte-til . "Globalement, il y a eu un bon engouementpour le produit". Pour autant, pas question de s e satisfaire de cette situation . "1l tout que j'agrandisse mon réseau". Car aujourd'hui, il commercialise environ 100 bouteilles pa r mois, avec un pic pendant les fêtes de fin d'année et les vacances. Il dispose d'une belle marg e de progression . "C'est une activité viable. On ne fait pas de bénéfices ruais nous sommes à l'équilibre". CONF USION AVEC LE RHU M Du coup, il va franchir l'océa n pour assister à la Mecque des sa lons en la matière : le Vinexp o de Bordeaux, en juin . "Qui peu t offrir des ramifications sur tout e l'Europe". Des négociations sont Ludovic Maufras perpétue la tradition familiale dans la zone d'activités de la Saline . Il descend d'une lignée de distillateurs d'Aquitaine. déjà en cours avec des grossistes de métropole et d'Europe du mord . "On savait que la Réunion ne suffirait pas. Et les importateurs at tendaient que la société ait un an d 'existence avant de s'engager", précise l'artisan . La signature de contrats alléchants pourrait intervenir très prochainement . D'où un probable investissemen t afin de s'adapter à la volumétrie export . Avec des embauches à l a clef peut-être . La société va donc dégager se s premiers profits, l'avenir s'éclair cit pour Ludovic Maufras . En voulant perpétuer cette tradition, il n'a pas choisi la voie la plus simple . Il a tout d'abor d buté sur quantité d'obstacles ad ministratifs . Aujourd'hui, ce type de flasque peut encore surpren- dre . D'où cette nécessité d'expli quer encore et toujours comment on obtient le breuvage . "C'est un gros travail de fond qu e de faire comprendre que l'mu-de-vie n'a rien à voir avec le rhum", confie le spécialiste. Sans oublier que le prix, environ 40 euros le s 50 centilitres n'est pas à la portée de tous D .F.B