dossier de presse révélations 2014

REVELATIONS 2014
DU VENDREDI 27 JUIN AU DIMANCHE 24 AOUT 2014
AU MOULIN DE LA CLOCHETTE A SALORNAY-SUR-GUYE
DOSSIER DE PRESSE
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"Révélations", une expérience de création en Clunisois
L’association Développement des Activités Culturelles en Clunisois (DACC) s’est donnée trois missions : la
transmission des conseils et des expériences, la rencontre conviviale entre artistes et la mise en réseau des
acteurs du domaine artistique et artisanal. A sa création, c’était à la fois un centre de ressources pour les
artistes et les artisans d’art, à la fois une porte d’entrée dans le tissu artistique professionnel local. Cela
fonctionnait un peu à la manière de l’accueil des nouveaux arrivants sur un territoire. Il était entendu que
ces artistes et artisans d’art devaient obligatoirement être des professionnels et être installés sur ce territoire
que constitue le Clunisois, zone autour de Cluny, centre culturel, intellectuel, spirituel et religieux de
renommée internationale.
Sur la rive de la Gande, le Moulin de la Clochette fut le point de rencontre entre l’association DACC et le
village de Salornay-sur-Guye, entre la culture et le développement territorial. Destiné au labeur et aux
nourritures essentielles - hier, le pain, aujourd’hui, l’art -, il offrit son cadre à une action structurante :
"Révélations".
Au départ d’une simple exposition, "Révélations" a développé un concept innovant : chaque été, trois
artistes, artisans d’art, ou créateurs se succèdent au Moulin de la Clochette. Il s’agit d’artistes qui ne sont
pas nécessairement jeunes mais qui viennent de s’installer comme professionnels en milieu rural. Chacun
de ces artistes recrée son atelier et présente les éléments qui permettent au public de comprendre sa
démarche de création. Il est présent sur le lieu à raison de quatre après-midi par semaine, le jeudi, le
vendredi, le samedi et le dimanche.
Pour parfaire la démarche, un système de parrainage a été établi : chaque artiste est révélé par des parrains.
Ces parrains (ou ces marraines), sont des artistes confirmés qui le plus souvent sont dans un processus de
transmission. L’artiste devient le "révélé". Le parrain (ou la marraine) met à disposition du révélé ses savoirs
faire professionnels, ses connaissances en matière d’exposition et son carnet d’adresses.
Au fil de l’eau, au fil du temps, "Révélations" a fait émerger sur le territoire un véritable réseau de personnes
ressources qui se mettent en relation pour créer des manifestations ou améliorer des créations, en mêlant
d’autres matériaux, d’autres techniques. En même temps, elle a révélé un véritable "esprit des lieux" : au
moulin, il existe d’autres monnaies que l’argent : l’amitié, la générosité, le partage, le travail sur soi pour
améliorer sa création et mieux vivre sa vie d’artiste. Au moulin, 1 + 1 ne fait pas 2, le tout est beaucoup plus
que les parties additionnées. Surtout qu’il ne faut pas oublier un partenaire essentiel : le visiteur.
Au départ, ce visiteur était un simple spectateur - ce qui est déjà beaucoup car regarder ou écouter ne sont
pas des actes passifs. Par sa participation, il est devenu partie intégrante du projet artistique. Sans qu’il ne
soit jamais question de démonstrations ou d’animations, les visiteurs se sont pris au JE du faire soi-même,
pour mieux comprendre, mieux échanger avec les artistes. Des ateliers et des conférences ont permis ce
passage à l’acte créatif. A l’avenir, cette nouvelle orientation va s’affirmer car elle a un grand intérêt.
Cette autre façon de toucher le public permet en effet de le diversifier, de sortir du "toujours les mêmes" qui
caractérise souvent les activités artistiques et culturelles. D’autre part, elle favorise la rencontre avec les
populations locales, ce qui permet de lui révéler l’impact de l’art et de l’artisanat d’art dans son
développement. De fait, trois artisans d’art se sont installés à Salornay-sur-Guye, dont un en atelier-relais.
Témoignages
Pascal Vankenhove, vice-président de DACC et conseiller municipal de Salornay en charge de la culture.
"En tant qu’enseignant, j’apprécie l’aspect culture populaire au sens noble du terme : apprendre tout au
long de sa vie, partager les savoirs. Dans la démarche "Révélations", il y a des rapports marchands mais en
plus il y a de la transmission, du partage, du désir, de la convivialité, des rencontres. C’est subtil, cette
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rencontre d’univers, de pensée, de découverte. J’aime cette idée de double rencontre : rencontre d’un artiste
avec le milieu artistique, rencontre de l’artiste avec le public. Les gens qui viennent prennent leur temps.
C’est le lieu qui veut ça : la rivière qui coule sous la fenêtre invite à la lenteur, à la contemplation. C’est
vraiment chouette même si tout n’est pas parfait : le public n’est pas encore assez diversifié et le projet est
lourd à porter, pour la municipalité comme pour l’association DACC."
Sabine Giroud, cheville ouvrière de DACC :
"Personnellement, je participe à la recherche des révélés et des parrains et à leur mise en relation. Je me
suis investie dans l’action de DACC parce que je la trouve intéressante et innovante. C’est la première fois
que je vois une structure de ce type, qui aide les créateurs en leur permettant d’élargir leurs connaissances et
d’améliorer leur création. Le réseau est important parce qu’il est structurant, qu’il favorise l’émulation et
qu’il a un effet boule de neige. Il y a aujourd’hui beaucoup d’artistes et d’artisans d’art dans le Clunisois.
On peut voir se développer une dynamique qui rappelle ce qui c’est passé dans le sud de la France il y a une
cinquantaine d’années. DACC est une petite structure qui a des actions sur un petit territoire. Cela a des
avantages (proximité, rapports personnalisés) et des limites (manque de moyens pour mener à bien les
projets, manque de visibilité). L’important est que l’association et le territoire restent à la même échelle,
tout en faisant des émules dans les autres territoires. Je participe à une autre action de DACC : le Marché
de la Création qui a été créé il y a trois ans à Cluny. Il a lieu chaque été, dans le prolongement d’un marché
alimentaire très vivant, avec des producteurs locaux ou bio."
Mireille Daillier, vice-présidente de l’association DACC.
"On a réussi depuis des années à faire travailler ensemble des artistes de disciplines différentes, on a fait se
rencontrer des gens qui ne se seraient pas forcément rencontrés. Il faut savoir que les métiers d’art sont très
cloisonnés, c’est presque des corporations. Révélations casse ce système. On a pu voir utilisés ensemble des
matériaux différents : la pierre et le vitrail, l’écriture et la peinture, la terre et le métal. Je retiens aussi que
des artistes très connus comme Jean Girel, Jean Fontaine ou frère Daniel de Montmollin ont accepté d’être
parrains d’artistes débutants, qu’ils ont prêté leur nom. Ce n’était pas gagné d’avance. Le système de
parrainage est vraiment positif : révélé et parrain travaillent ensemble en amont, pendant la résidence et
ensuite souvent après, par exemple pour des expositions communes. J’apprécie aussi tout ce qui passe de
façon informelle, spontanée, surtout avec le public. De plus en plus, les gens participent, soit en créant eux
même soit en intervenant lors des conférences. Au fil des ans, c’est de plus en plus vivant."
Monique Pierlot, écritures créatives et subjectives (portraits, autobiographies).
"J’ai été révélée en 2007, avec pour parrains, Marie Galle (peintre), François Miler (infographiste) et Olivier
Clerc (écrivain philosophe). Ensemble, nous avons réalisé ma communication, nous avons créé un
livre (L’enfant de l’ourse) et nous avons entamé une scénarisation du patrimoine de Salornay. J’ai illustré
mon activité par des portraits que j’avais écrits sur différentes personnes, dont un sur une petite fée dont on
me demande encore régulièrement des nouvelles. J’ai reçu la visite de plusieurs résidents de l’ehpad Lucie
Aubrac (Salornay), ce qui a induit le projet "Mémoire, miroir", que j’ai réalisé l’année suivante autour du
portrait. Un visiteur est venu me consulter pour un projet d’édition. Le comble, c’est que nous étions du
même village et que nous ne nous étions jamais vus ! Plusieurs mois plus tard, il m’a confié la
retranscription de ses carnets qui sont devenus le livre "Carnet d’un prêtre-soldat, 14-18", édité à compte
d’éditeur chez Bernard Giovanangéli. Quand on m’a demandé d’être marraine de Bernadette Le Mée,
révélée 2013, j’ai accepté tout de suite : je voulais participer au réseau, rendre ce que j’avais reçu. Bernadette
est aquarelliste, elle voulait réaliser un livre d’artiste, c’est-à-dire illustrer un texte d’écrivain. Je lui ai écrit
son portrait, qui a servi à sa communication dans la presse et sur Internet et nous avons réalisé le livre
d’artiste : "L’homme qui défrichait les chemins". C’est l’histoire d’un homme qui a entrepris de défricher
les chemins tombés en désuétude afin qu’ils continuent à relier les lieux et les hommes. Son enthousiasme
a mobilisé les gens autour de son projet. Pour son livre, Bernadette a fait aussi appel à Claire Guillot,
créatrice de papier marbré et à Christophe Labonde, qui est relieur. Révélée ou marraine, j’ai aimé cette
coévolution, cet échange où l’on donne et où l’on reçoit. Au moulin, j’ai enfin trouvé ce que je cherchais :
un foyer, c’est-à-dire un lieu où les petites flammes se touchant parviennent à créer un feu."
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LES PARTENAIRES
DACC :
DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES CULTURELLES EN CLUNISOIS
L’association œuvre pour la promotion d’une dynamique économique basée sur la mise en valeur de l’art
de l’artisanat et du patrimoine local. Au delà d'une activité économique, la création artistique représente
aussi l'expression d'une identité culturelle conjuguée au présent.
Elle propose différentes actions de promotion des métiers d’art et d’accompagnement à l’installation :
•
Mise en réseau des artistes.
•
Structuration un réseau de parrains pouvant intervenir dans le soutien et l’accompagnement de
nouveaux artistes ou artisans souhaitant s'installer (dans le cadre de la construction du Pays Sud
Bourgogne)
•
Organisation d’événements culturels dans le cadre de coopérations internationales.
•
Partenariat avec des associations ou des artistes dans le cadre d’expositions
•
Soutien des nouveaux talents avec "Révélations" : depuis plus de 10 ans des artistes confirmés
parrainent de nouveaux créateurs
MAIRIE DE SALORNAY SUR GUYE
La municipalité de Salornay-sur-Guye est consciente de la richesse et des atouts que représentent les
professionnels du monde artisanal, artistique et culturel du territoire. Elle a donc pris part aux actions de
DACC dès les débuts de l'association.
A la restauration du Moulin de la Clochette, la commune a mis à disposition des expositions "Révélations"
une salle spécialement aménagée. Elle est heureuse de contribuer à la promotion du capital culturel et
économique de premier plan que forment nos artistes et nos artisans.
Depuis quelques années, le village de Salornay est devenu le siège de l'association.
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REVELATIONS
Programme Eté 2014
Du vendredi 27 juin au dimanche 24 août 2014
A Salornay-sur-Guye
« Au Moulin de la Clochette »
DU VENDREDI 27 JUIN AU DIMANCHE 13 JUILLET 2014
Atelier dans le Moulin, ouvert du jeudi au dimanche, de 15 h à 19 h
Christian FAILLAT, céramiste
Amélie WALTER, verrier d’art
José AGUIRRE, sculpteur
Présentent
Bernadette DUCERF
céramiste
Inauguration de la résidence le vendredi 27 juin à 18 h 30
DU VENDREDI 18 JUILLET AU DIMANCHE 3 AOUT 2014
Atelier dans le Moulin, ouvert du jeudi au dimanche, de 15 h à 19 h
Rachel SCHLUMBERGER, bijoux, sculptures
Bruno REMONDIN, GKO, plasticien
Présentent
Albert HERISSAY, ferronnier d’art
Alexis CARUANA
sculpteur sur métal
Inauguration de la résidence le vendredi 18 juillet à 18 h 30
DU VENDREDI 8 AU DIMANCHE 24 AOUT 2014
Atelier dans le Moulin, ouvert du jeudi au dimanche, de 15 h à 19 h
Christian TOURNEBIZE, ébéniste d’art
Jacques DELARCHE, sculpteur sur fer
Philippe GRIOT, tailleur de pierre, sculpteur
Présentent
Catherine THIVENT
vitrailliste
Inauguration de la résidence le vendredi 8 août à 18 h 30
Pour tout contact :
03 85 59 23 64 – [email protected] - www.association-dacc.org
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PORTRAIT DES ARTISTES REVELES EN 2014 :
BERNADETTE DUCERF
Céramiste
Bernadette Ducerf, née en 1957 au Creusot, céramiste,
a passé son enfance dans la ferme familiale. Elle garde
l’empreinte du contact avec la nature et le minéral.
Après des études d’assistante sociale à Dijon, elle exerce
ce métier à Chalon sur Saône et à l’Ile de La Réunion.
Elle vit aujourd’hui en Bourgogne, à Salornay sur Guye,
près de Cluny, tout près de sa terre natale.
C’est en 1992, qu’elle rencontre Daniel de Montmollin
dont elle deviendra l’élève. Elle apprendra auprès de lui les émaux de hautes températures et plus
particulièrement les émaux de cendres…
Les obligations familiales l’obligeront à être patiente avec son projet de devenir professionnelle de
la céramique, ce qu’elle concrétise en 2006.
Le fil conducteur de son travail est la haute température et la cendre. Les formes tournées ou
façonnées à la plaque ou au colombin sont au service de l’émail. Elle aime travailler avec les
matériaux de rencontre, particulièrement avec les cendres, ce « plus rien » qui par la magie du feu
peut devenir pierre précieuse ou paysage céramique.
C’est également en 2006 qu’elle rencontre la cuisson en fours à bois traditionnels de type japonais.
Un long périple s’engage pour elle, en quête de nouveaux savoirs générant de nouvelles rencontres,
particulièrement avec des céramistes asiatiques, notamment avec Shozo Michikawa, artiste japonais
qu’elle visitera au Japon en 2011 et avec lequel, elle construira un four en Limousin en 2012.
Aujourd’hui le fil conducteur de son travail reste donc le rapport entre la terre, le feu et la cendre.
Mais cette passion s’exprime sous deux formes différentes :
• Les cendres (avec une prédilection pour les cendres de foin et de vigne) entrent dans la
composition de l’émail et les pièces sont cuites au four à gaz ou au four électrique.
• Dans un four à bois les pièces ne sont pas nécessairement émaillées, et les cendres du bois de chauffage
se déposent et fondent sur les pièces animant les surfaces de nuances tendres et subtiles.
Dans les deux cas, c’est le dialogue avec les éléments (terre, air, eau, feu, cendres) qui sont le
moteur de sa créativité.
Taizé, 5 avril 2014
A l’atelier, on boit le thé entre amis, dans les bols des amis. Il y en a de toute sorte qui me font me souvenir de
chacun et chacune.
On me demande souvent : et celui-ci là, de qui est-il ? Celui-là, justement aurait sa place au musée Guimet :
une peau de félin aux ocelles de papillon, un shino sur une goutte d’huile, le japon et la chine réunis… Il est de
Bernadette. Elle m’en a fait cadeau parce qu’à son juste prix, sur un marché de potier, il est invendable…
Voici bien des années, elle est venue me demander de l’initier à la poterie. Elle était alors assistante de service
social à plein-temps. De mon côté, je ne pouvais prendre de stagiaire à longue durée mais seulement proposer ici
ou là un après-midi de tournage. Alors je dis à Bernadette : « Tu peux venir pour une leçon, tu t’exerces ensuite
chez toi sur ton tour, tu décides toi-même de revenir quand ça va mal ou quand ça va bien pour passer au geste
suivant… »
Ainsi s’est-elle entrainée en rentrant du travail, après un sandwich, jusque tard dans la nuit, des mois durant.
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Puis, suite à l’installation d’un four à gaz, ce fut l’initiation, sans larmes, aux émaux de grès.
De souche paysanne, Bernadette s’éprit des cendres, de la récolte à la combustion des végétaux à leur
application sur l’argile. Conjointement, lors des congés, elle fit son tour de France, d’un potier à l’autre
élargissant ses connaissances en de conviviales expérimentations. Dans la foulée, elle découvrit pour son
bonheur la cuisson au feu de bois et ses séductions.
Ainsi, au fil des ans, une voie s’est dessinée pour elle dans l’univers intime de la céramique : conjuguer la
rigueur des émaux de grès et les aléas des projections alcalines du bois lors de sa combustion.
Fr Daniel
Ses parrains/marraine :
Amélie WALTER, verrier d’art
Christian FAILLAT, céramiste
José AGUIRRE, sculpteur
15, Rue de Confle 71250 SALORNAY-SUR-GUYE
Tél. : 06 78 22 87 06
Email : [email protected]
Site : www.bernadette-ducerf.com
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ALEXIS CARUANA
Sculpteur métal
Alexis comme beaucoup d’autres est tombé sous le
charme du Clunisois. Attiré par la beauté des
paysages, de la vie culturelle qui fourmille, il s’installe
avec sa famille à Buffières.
Les rencontres qu’il fait alors, le poussent à concrétiser
son projet : devenir sculpteur et vivre de sa passion.
Pour créer il n’utilise que du métal de récupération :
vieux outils et autres petits objets de métal et leur
donne une seconde vie dans ses sculptures. Son travail est empreint d’une bonne dose d’humour sans
jamais perdre de vue l’élégance.
Il cultive un univers parfois enfantin et ludique, la reproduction du pistolet en plastique de son enfance
voisine avec une voiture à pédale miniature conduite par un personnage mi-homme mi-oiseau.
Aujourd’hui, l’envie de rencontres avec d’autres artistes, avec les Clunisois et toute personne ayant la
curiosité de découvrir son travail, l’amène à vouloir être révélé sur ce territoire qu’il apprécie.
Extrait d’un texte écrit par Eddy Chevallier, à l’occasion d’une expo d’Alexis au café « Jour de Fête » à
Beaubery en mai 2011 :
« Comme si la vie d’un artiste se devait d’être une enfilade de chaos et d’expériences pour que germe le génie et la
maitrise du geste, c’est encore cette vérité là que nous assène Alexis Caruana.
Ce jeune sculpteur de 38 ans, a vécu au moins sept vies avant d’entrevoir sa vérité, celle d’extraire d’une conserve
rouillée, d’un outil cassé ou d’un engrenage édenté des êtres plus ou moins humains pris dans leur mouvement. Le
métal usé reprend vie entre ces mains et ses sculptures loin d’être figées se tordent à votre bon gré. Ces drôles de
personnages, ces mi-animaux-mi-hommes, ces bestioles adoptent toutes les formes, toutes les attitudes… Leur seul
point commun est leur poids, celui de la matière brute, celui de l’acier vivant. »
Ses parrains/marraine :
Rachel SCHLUMBERGER, bijoux sculptures
GKO (Bruno REMONDIN), plasticien
Albert HERISSAY, ferronnier d’art
Vers le bois 71250 BUFFIERES
Tél. : 03 85 59 65 80 - 06 83 40 63 49
E-mail : [email protected]
Site : facebook
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CATHERINE THIVENT
Vitrailliste
Mâconnaise d’origine, Catherine Thivent revient à Mâcon, après
quelques années parisiennes donc forcément capitales. Elle revient
entre Saône et Solutré, entre plaines et vallées, entre place de la
Barre et quai des Marans. Les parfums de Chardonnay, les mots de
Lamartine et les couleurs des collines lui manquaient !
Il y a des retours qu’il faut parfois justifier, celui-ci ne demande rien.
Juste un supplément de lumière pour éclairer les créations à venir.
Chartres, la sainte Chapelle, les vitraux d'Acey ou ceux d'une chapelle Romane entrevue du coté de
Cluny ; alors, retour à la case départ, à la case Mâconnaise. Ce sera le vitrail ou cela ne sera rien, il y a
des retours moins ambitieux. Clic clac photo.
Le verre n'est pas toujours si simple à dompter même dans le cirque multicolore et joyeux d'un atelier
où tout brille, où tout est musique chaque note en appelle une autre, juste par harmonie : des lumières
et des verres.
Le verre c’est coloré, c’est transparent, c’est cassant, il accepte et permet toutes les audaces. On
l’apprivoise souvent par le vouvoiement, le tutoiement viendra quand chacun connaitra l'autre. Silence
on tourne. Tour à tour le vitrail au plomb, le vitrail Tiffany et le vitrail Fusing, fusion des verres à plus de 800°.
Le vitrail est aussi un cri qui vient de l'intérieur, peut-être même de la nuit du temps, quand le monde
était sombre. Lumière…
Le plomb déploie ses arabesques parfois audacieuses. Le verre est un prisonnier encerclé, maintenu,
contenu malgré lui, c’est le prix à payer pour que rayonnent les cathédrales.
Le Tiffany est plus souple, plus léger. Il arrive à convaincre les plus indécis, les plus sceptiques, à suivre.
Le fusing c’est la liberté, les verres posés s'expriment librement, s’épanouissent dans des harmonies
lumineuses, des côtoiements hardis, une transparence sans contrainte. Le fusing c’est l’Afrique libérée
de ses chaines mais gardant ses multitudes.
C’est la musique aussi, la musique du verre, chaque couleur est une note. C'est Mozart et Schubert qui
valsent avec lui. Le fusing selon Catherine Thivent, c’est Nougaro avec l’accent ; c’est Mâcon dans les ocres
des fins de journée, on veut être tout dans la nuance pas dans les excès, on est juste à la porte du Sud.
Catherine Thivent avec ses couleurs, ses musiques, ses éclats de verres, ses éclats de rire, sa tendresse des
mots et des courbes crée tout un univers changeant de transparences. Elle arrive à petits pas, à petits
morceaux de verre patiemment découpés puis posés. Eclats de rires, éclats de verres, elle est joyeuse
comme ses créations et ses éclats excessifs. C'est une porte ouverte à deux battants, un aller-retour entre
Orient et Occident entre lumière et obscurité.
N’allez pas jeter un coup d’œil à ses créations, les siennes, elles se regardent.
Ses parrains :
Christian TOURNEBIZE, ébéniste d’art
Jacques DELARCHE, sculpteur sur fer
Philippe GRIOT, tailleur de pierre, sculpteur
Atelier Couleurs et Lumières - 26, Rue Beau Site 71000 MACON
Tél. : 06 50 74 96 42 - 03 85 5139 25
E-mail : [email protected]
Site : www.couleursetlumieres.fr
Atelier ouvert tous les premiers week-ends du mois ou sur rendez-vous
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
LIEU
Salornay-sur-Guye : Moulin de la Clochette (à côté du camping)
DATES
BERNADETTE DUCERF
Période d’expositions :
Du vendredi 27 juin au dimanche 13 juillet 2014
Inauguration de la résidence :
Vendredi 27 juin à 18 h 30
Horaires et jours d’ouverture de l’exposition :
Jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 15 h à 19 h
ALEXIS CARUANA
Période d’expositions :
Du vendredi 18 juillet au dimanche 3 août 2014
Inauguration de la résidence
Vendredi 18 juillet à 18 h 30
Horaires et jours d’ouverture de l’exposition :
Jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 15 h à 19 h
CATHERINE THIVENT
Période d’expositions :
Du vendredi 8 au dimanche 24 août 2014
Inauguration de la résidence
Vendredi 8 août à 18 h 30
Horaires et jours d’ouverture de l’exposition :
Jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 15 h à 19 h
Pour tout renseignement :
DACC (Développement des Activités Culturelles en Clunisois)
Moulin de la Clochette
71250 SALORNAY SUR GUYE
Tél. 03 85 59 23 64 Fax. 03 85 59 12 47
E-mail : [email protected]
Site : wwwassociation-dacc.org
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