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Lutte-ouvriere-journal.org
20 août 2014
IRM : un sous-équipement criminel
En un an, le délai pour obtenir un rendez-vous pour une séance d'IRM a augmenté de sept jours.
Les patients doivent attendre désormais en moyenne 37,7 jours, contre 30,5 jours en 2013 et 29
jours en 2012, selon l'étude annuelle réalisée par l'ISA, une association liée aux industriels de
l'imagerie médicale.
Le délai dépasse 50 jours en Bretagne, Alsace, Lorraine, Auvergne et Pays de la Loire, et atteint même
64 jours en Basse-Normandie, l'une des régions qui enregistrent le plus de mortalité par cancers.
L'IRM est actuellement la technique la plus performante d'analyse des lésions et de diagnostic du
cancer : des délais d'attente aussi importants peuvent avoir de graves répercussions sur la santé des
patients.
En cause, le sous-équipement de la France. Avec 10,7 appareils par million d'habitants, c'est deux fois
moins en moyenne qu'en Europe, et trois fois moins par exemple qu'en Allemagne et au Danemark. Et
rien n'est fait pour combler ce retard. En un an, le nombre d'IRM a progressé de 5,9 % alors que, selon
l'ISA, les demandes progressent de 6 % à 12 % par an. D'où la dégradation de la situation
Il faut dire que le gouvernement de Hollande-Valls, comme ses prédécesseurs, a fait des dépenses de
santé une des cibles privilégiées de son plan d'économies. De ce point de vue, la déclaration du cabinet
de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, osant expliquer que « le délai d'attente n'est qu'un
indicateur parmi d'autres », et un rapport de l'Assurance-maladie qui, selon la presse, s'opposerait à «
une augmentation trop rapide du parc » parce que susceptible « d'encourager la demande », n'augurent
rien de bon pour la population, c'est le moins qu'on puisse dire.
Jean-Jacques LAMY
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JIM.fr
20 août 2014
CMH apicale : l’IRM est bien meilleure pour visualiser l’apex du ventricule gauche
Décrite pour la première fois dans la population japonaise (Sakamoto et coll. Jpn Heart J 1976; 17: 611629), la cardiomyopathie hypertrophique (CMH) qui intéresse l’apex du VG (CMH apicale) est une
variante rare de la CMH. Parmi ses traits caractéristiques, il faut rappeler la présence de grandes ondes
T négatives à l’ECG et l’aspect particulier d’un ventricule gauche de petite taille, en lame de sabre en
télé-diastole.
On dispose de peu de données concernant l’histoire naturelle de la CMH apicale. Si les premières
études lui attribuaient une évolution relativement favorable, des études ultérieures ont montré qu’elle
avait un mauvais pronostic surtout s’il existe des poches apicales.
Dans la mesure où l’imagerie par résonance magnétique cardiaque (IRM) permet une meilleure
définition anatomique que l’échocardiographie, Kebed et coll. ont tenté de décrire les aspects de la CMH
apicale en IRM.
Leur étude rétrospective a porté sur les données de 96 patients qui avaient une CMH apicale
diagnostiquée entre août 1999 et octobre 2011 à la Mayo Clinic (Rochester, MN) et qui avaient bénéficié
d’une IRM et d’une échocardiographie bidimensionnelle.
Les volumes télé-diastolique et télé-systolique ventriculaire gauche étaient respectivement de 130,7 ±
39,1 ml et 44,2 ± 20,9 ml. L’épaisseur maximum du ventricule gauche était de 19 ± 5 mm.
L’hypertrophie s’étendait au-delà de la pointe du ventricule gauche pour intéresser d’autres segments
chez 57 patients (59,4 %). Une obstruction physiologique a été observée dans 12 cas (12,5 %).
Des poches apicales étaient présentes chez 39 patients (40,6 %) ; l’IRM les a toutes reconnues alors
que l’échocardiographie ne les a objectivées que chez 17 d’entre eux (43,6 %).
Un rehaussement tardif du gadolinium était présent pour 70 patients (74,5 %). Il s’est trouvé associé à
des symptômes sévères (36 % vs 12 % en son absence ; p = 0,02), à une augmentation de l’épaisseur
maximale du ventricule gauche (20 ± 5 vs 16 ± 4 mm en son absence ; p < 0,001), donc très
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logiquement à un pourcentage plus élevé de myomectomies apicales chirurgicales (17 patients soit 24
% vs un seul patient soit 4,2 % en l’absence de rehaussement tardif du gadolinium ; p = 0,04).
En conclusion, l’IRM cardiaque est d’autant plus propice à l’analyse anatomique des CMH apicales que
l’échocardiographie visualise difficilement l’apex du ventricule gauche. L’IRM vise uniquement à préciser
la présence ou l’absence d’une poche apicale et à mettre en évidence un rehaussement tardif du
gadolinium qui peut avoir des implications dans l’histoire naturelle de la CMH apicale car il est souvent
associé à des symptômes cliniques plus marqués et à une franche augmentation de l’épaisseur
pariétale.
Dr Robert Haïat
Références
Kebed KY et coll. : Evaluation of Apical Subtype of Hypertrophic Cardiomyopathy Using Cardiac Magnetic Resonance Imaging
With Gadolinium Enhancement. Am J Cardiol., 2014; 114: 777-782.
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APM
20 août 2014
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Thierry Breton nommé directeur général de l'Inca (officiel)
PARIS, 20 août 2014 (APM) - Thierry Breton (Igas) a été nommé directeur général de l'Institut national
du cancer (Inca) par un décret du président de la République publié au Journal officiel mercredi.
Inspecteur à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), il est
nommé directeur de l'Inca à compter de lundi.
Il succède à Anne Burstin, qui a quitté l'institut en juillet pour raison
personnelle. Elle occupait le poste depuis septembre 2012 et venait
aussi de l'Igas.
Agé de 45 ans, Thierry Breton est ancien élève de l'Institut général
d'administration de Lille et ancien élève de l'Ecole nationale
d'administration (ENA).
Il a débuté sa carrière comme chef de projet informatique dans des
sociétés de service avant d'intégrer l'Institut général d'administration de
Lille. Il a ensuite été chef du projet "systèmes d'information" (1995-99)
puis responsable de l'informatique décisionnelle (1999) au ministère de la santé et des affaires sociales,
puis chef de bureau des affaires générales de la direction générale de la santé (DGS) (1999-2000). Il
change ensuite de ministère en rejoignant la sous-direction des systèmes d'information de celui du
travail (2001-02).
Il entre à l'ENA dont il sort en 2006 pour intégrer l'Igas. En 2011 et début 2012, il est chargé de mission
auprès du secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales. Puis il intègre le cabinet de la
ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem comme conseiller social chargé de l'égalité
professionnelle, jusqu'au remaniement ministériel du 31 mars 2014.
Lors de son audition par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale le 23 juillet,
Thierry Breton a mis en avant les atouts pour sa nouvelle fonction de son parcours qu'il a qualifié
d'"atypique" et varié, lui donnant des compétences tant dans la "mise en oeuvre des politiques
publiques" qu'en matière de gestion.
La "feuille de route" de l'Inca est la mise en oeuvre du troisième Plan cancer. Thierry Breton aura à
suivre l'avancement du plan.
(Journal officiel, mercredi 20 août, texte 52)
sl/nc/APM polsan
[email protected]
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LePoint.fr
20 août 2014
!EXCLUSIF : Le palmarès 2014 des hôpitaux et cliniques !
Un an de travail, d'enquêtes et de reportages pour classer les meilleurs centres hospitaliers.
!Beaucoup de changements à découvrir cette semaine dans "Le Point".
L'hôpital Saint-Louis à Paris. Photo d'illustration. © BSIP / Image Point Fr
Et les trois vainqueurs de cette édition du palmarès 2014 des hôpitaux et des cliniques sont : le centre
hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse, mais aussi les hôpitaux non universitaires et six cliniques
privées à but commercial qui font leur entrée dans le classement final. Il y a donc forcément trois
perdants : le CHU de Lille, l'hôpital Saint-Louis à Paris et six établissements privés qui n'apparaissent
pas cette année dans le tableau d'honneur, résultante de l'ensemble des classements par pathologie
(prostate, cataracte, etc.).
Au premier rang du tableau d'honneur des hôpitaux figure, pour la huitième fois depuis dix-sept ans que
ce palmarès existe, le CHU de Toulouse, qui l'an dernier occupait la deuxième place. Il détrône ainsi le
CHU de Lille classé seulement... deuxième cette année. L'an passé, parmi les cinquante hôpitaux
figurant dans cette courte liste honorifique, onze étaient des hôpitaux généraux ou mutualistes à but non
lucratif participant au service public (c'est-à-dire n'ayant pas le statut de CHU, l'élite des établissements
chargée de former tous les médecins de France), douze le sont cette année, dont le centre hospitalier
du Mans qui fait son entrée à la cinquantième place. L'hôpital Saint-Louis à Paris, qui était classé
quarante-sixième en 2013, ne figure plus parmi les cinquante hôpitaux de ce classement général.
Villeurbanne entre, Épinal sort
Côté cliniques, entrent parmi les cinquante meilleures classées des poids lourds de ce secteur la
clinique du Tonkin à Villeurbanne, le pôle santé République à Clermont-Ferrand, la clinique de la
Sauvegarde à Lyon, la polyclinique du Grand-Sud à Nîmes, l'hôpital privé Arras Les Bonnettes à Arras,
et la clinique d'Occitanie au Muret dans l'agglomération toulousaine. Les cliniques Saint-JeanLanguedoc à Toulouse, Sévigné à Cesson-Sévigné dans l'agglomération
rennaise, Geoffroy-Saint-Hilaire à Paris, du Parc à Saint-Priest-en-Jarez dans
la Loire, Saint-Gatien à Tours et la Ligne-Bleue à Épinal sortent de ce top 50.
Pour figurer au tableau d'honneur des hôpitaux, un service complet dans
soixante-deux spécialités médicales et chirurgicales doit être fourni aux
patients. De même pour figurer à celui des cliniques dans trente-sept
disciplines distinctes. Mais la grande nouveauté de cette édition 2014 est une
plongée inédite dans l'univers impénétrable de la psychiatrie avec deux
classements jamais réalisés, un sur la prise en charge de la dépression,
l'autre sur celle de la schizophrénie.
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