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PALMA REAL MOTEL
Comédie Dramatique, Romance de Aaron Fernandez
Avec Krityan Ferrer, Adraiana Paz, Eliseo Lara Martinez…
Mexique, France – 1h40
Version originale sous-titrée
Merc. 20
Jeudi 21
18h30
Vend 22
21h
Sam. 23
15h
Dim 24
Lundi 25
18h15
Mardi 26
21h
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L’histoire
Sur la côte de Veracruz, Sebastian, 17 ans, doit reprendre seul la direction du petit motel
de son oncle. Il loue les chambres à l’heure à des couples adultères et des amants de passage.
Parmi eux, une belle jeune femme, Miranda, vient régulièrement retrouver un homme marié qui
lui fait souvent défaut. Pendant ces heures creuses, Sebastian et Miranda font peu à peu
connaissance et laissent s’installer entre eux une troublante complicité.
Notes
Un océan de festivals
Comme son premier long, Palma Real Motel d'Aaron Fernandez fut largement remarqué
en festival. Il fut notamment sélectionné au festival du cinéma d'Amérique latine de Biarritz
durant lequel le réalisateur a rappelé la chance des spectateurs d'avoir aussi facilement accès à
une véritable salle de cinéma avec un écran de grande taille, chose qui n'est pas aussi évidente
en Amérique centrale. La première du film a eu lieu au festival de La Havane et il remporta par
ailleurs les prix du Meilleur travail cinématographique au festival de Tokyo et de la Meilleure
actrice pour Adriana Paz, avec également mention spéciale du jury, au festival de Morelia.
Motel d'origine
Le réalisateur Aarón Fernandez eut l'idée de son film lors d'un voyage sur la Costa
Esmeralda près de Veracruz, durant lequel il remarqua plusieurs petits motels isolés, plus ou
moins éloignés de la côte. Il raconte que ce type d'hôtel, dédié à la luxure, l'amour et la passion,
est généralement sordide mais que ce n'était présentement pas le cas, et c'est justement ce qui
attisa sa curiosité. C'est par la suite qu'il eut l'idée du personnage de Sebastian.
Curiosité de compréhension
Le cinéaste décrit son film comme une intrigue simple, presque prévisible, mais se
complexifiant à force de découvrir les multiples fines couches qu'elle renferme. La sensation du
temps qui passe est un de ses thèmes majeurs : Aaron Fernandez voulait faire de Palma Real
Motel un film divertissant sans pour autant donner toutes les clés de compréhension au
spectateur. Il craignait lors de la production que son film soit ennuyeux mais il y voit au final un
long-métrage impressionniste, construit de petites situations qui s'accumulent pour former une
grande fresque, à la narration à la fois visuelle et sonore.
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