Et si on dansait - Le Livre de Poche

Transcription

Et si on dansait - Le Livre de Poche
Et si on dansait ?
Erik Orsenna
Les critiques des blogueurs
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Rien de tel pour mettre un point final à cet été !
Il est des livres qui tombent au bon moment. Ce fut le cas pour celui-ci.
Alors que je déambulais dans les rayons à la recherche de fournitures scolaires (J'étais surtout
partie acheter des stylos rouges et je suis revenue avec des stylos de toutes les couleurs. On ne
se refait pas.), mes yeux ont atterri sur cette couverture au charme suranné. Puis ils sont
remontés vers le nom : Orsenna. Et là, avant même de connaître l'histoire, j'ai su que ce livre
rejoindrait mes stylos arc-en-ciel.
Après La Grammaire est une chanson douce, Les Chevaliers du Subjonctif et La Révolte des
accents, voici le dernier né : Et si on dansait ?
C'est un livre qui arrive à un moment-clé. La veille de la reprise, je suis toujours d'humeur
morose. Bientôt, il fera nuit quand je rentrerai, je devrai me lever tôt le matin. Exit les réveils
où je prenais tout mon temps. Bref, l'humeur d'une veille de reprise...
Et puis, ce livre est arrivé, un livre sur la ponctuation ! Rien de tel pour mettre un point final à
cet été !
Alors dans ce livre, vous retrouverez Jeanne. La petite a bien grandi puisqu' elle a 16 ans ! Et
comme ses parents sont de nouveau amoureux, ils n'ont pas trop la tête à éduquer leurs
enfants. Du coup, c'est Jeanne qui s'occupe de son petit frère Tom. Pour gagner sa vie, elle est
devenue une "dealeuse de phrases". Elle fabrique des phrases pour les autres. Cela va des
dissertations qu'un élève n'arrive pas à faire au discours d'un politicien en détresse.
Il faut dire que depuis toute petite, elle aime les mots. Et comme elle doit survivre, eh bien,
elle a trouvé ce travail-là.
C'est en écrivant des discours que notre adolescente a compris toute l'importance de la
ponctuation. Sans elle, point de souffle dans un discours et celui-ci retombe comme un
soufflé. Et rien de mieux que la musique pour apprendre à rythmer ses phrases. Cela tombe
bien puisque Tom, le frère de Jeanne, n'a toujours pas lâché sa guitare !
Ainsi quand le président Bonaventure qui a chassé l'odieux Nécrole lui demande de l'aide,
notre Jeanne part sur son île. Ce sera pour elle l'occasion de vivre de nouvelles aventures avec
les mots ...
Au cours de ce récit, vous ferez la connaissance d'un chef d'état qui ressemble fort à Léopolod
Sédar Senghor et vous rencontrerez de nouveau des mots. Cette fois-ci, les voici entassés les
pauvres !
Alors certains diront qu'Orsenna tire sur la corde, que cette histoire aux pays des mots n'a que
trop duré.
C'est pourtant avec la même joie que je parcours ses contes. Une fois le livre ouvert, j'ai
vraiment été embarquée une nouvelle fois dans cette histoire qui nous fait voir la grammaire
autrement.
De nombreuses fois, j'ai corné les pages, souri à des expressions que je garderai en tête.
Et rien que pour cette parenthèse qui avait la forme d'un sourire en cette veille de rentrée, je
vous remercie monsieur Orsenna.
Allez, pour le plaisir,quelques passages que j'ai relevés.
Qu'est-ce qu'un point final ?
"Signe qui indique la séparation." Ou : "Signe qui indique que l'histoire s'achève."
Qu'est-ce que des points suspensifs ? "Signes qui indiquent une interruption de l'histoire.
Il suffit à un point d'en ajouter deux autres pour que le final devienne suspensif. Et que
l'espoir renaisse.
Les guillemets ressemblent à des accents circonflexes, ou des chapeaux, à demi renversés. Ils
annoncent une citation, et, comme ils sont polis, ils en saluent l'auteur.
Je préfère sourire à l'intérieur. Je suis une spécialiste de sourires invisibles. Quand quelqu'un
m'aura assassinée, quand on fera mon autopsie, quand on ouvrira mon corps, on trouvera des
sourires, une foule de sourires que personne n'avait devinés. On n'utilise presque plus le pointvirgule. On a tort. Il donne du rythme à la phrase, sans la couper. Il la réveille, il la relance.
Je milite donc pour le retour en force du point-virgule !
http://leiloona.canalblog.com/archives/2009/08/31/14910827.html
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C’est une jolie apologie de l'utilité de la ponctuation.
Après mon engouement pour le premier opus d'Orsenna, La grammaire est une chanson
douce, et mes légères déceptions sur les suivants (notamment La révolte des accents), je dois
dire que je ne retrouve pas mon enthousiasme premier. Peut-être finalement que l'auteur
s'essoufle un peu...
Dans ce Et si on dansait, Orsenna s'attaque à la ponctuation. Ah ! La ponctuation ! Certains
sont irrémédiablement fâchés avec ! (et parmi mes élèves, certains sont champion pour me
dire que ça ne sert à rien... :/) De fait, cette histoire qui redonne toute son importance à la
ponctuation, la présentant sous l'angle du rythme et de la musique, est toujours aussi poétique
et sensible. C'est surtout grâce au personnage principal, toujours aussi attachant, et à la plume
légère d'Orsenna, qui sait elle aussi danser au fil des mots. Mais j'ai trouvé que les procédés
narratifs étaient encore les mêmes que les fois précédentes, et qu'il manquait à ce conte
grammatical un petit quelque chose qui lui donne un souffle particulier, différent des autres
opus... Le livre reste donc très agréable, avec des illustrations sympathiques (je maintiens que
je préférais les illustrations des deux premiers) et c'est une jolie apologie de l'utilité de la
ponctuation. Mais même si j'adore ce que fait Orsenna, j'aimerais bien un peu de renouveau...
http://fabulabovarya.canalblog.com/archives/2010/07/15/18591473.html
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C'est un livre court, original.
Il parle de grammaire sans non plus donner l'impression de lire un livre de grammaire. C'est
même agréable et bien écrit. Ne pas avoir lu les livres précédents ne m'a pas paru gênant. Ce
qui m'a gêné est le fait que tout d'un coup j'ai eu l'impression qu'on dégringolait vers la fin,
trop vite avec ce sentiment de « il fallait finir le livre ». Bizarre, je me dis qu'il faudrait que je
le relise et que je lise les autres d'abord.
http://desmainsdesyeux.canalblog.com/archives/2010/05/18/17933972.html
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C’est un pur bonheur!
Je n'ai pas lu le premier livre de cette série: "La grammaire est une chanson douce" ni le reste
d'ailleurs, mais quand une amie et collègue m'a proposé celui-ci sur la ponctuation, j'ai fini par
dépasser mon aversion pour la couv, par ouvrir timidement (et sans grand enthousiasme,
j'avoue) les pages, pour découvrir avec plaisir que j'accrochais beaucoup!!! Le passage cité cidessus notamment, a achevé de me convaincre, moi qui suis une grande utilisatrice de
parenthèses!!
Ce tome évoque la ponctuation donc, et ses liens de parenté avec le rythme musical. Comme
toile de fond: l'aventure sympathique de Jeanne et son frère Tom, devenu jeunes adultes,
respectivement créatrice de beaux discours et musicien. On trouve pêle-mêle Léopold Sédar
Senghor, une marée noire de mots échoués, des politiciens, un extrait d'Harry Potter, des
musiciens sur une plage...de l'humour et une belle langue fluide et dynamique.
Erik Orsenna fait partie de l'Académie Française, d'accord, mais surtout il fait partie de la
grande famille des amoureux de la langue française, et c'est un pur bonheur!! Son site coloré
et sympathique vous emmène d'île en île, de livre et livre. On le voit sourire généreusement
sur une photo, et je vous garantis presque que c'est le même sourire qui se peindra sur vos
visages en tentant l'aventure des mots...
http://petitesmadeleines.hautetfort.com/archive/2010/03/02/et-si-on-dansait-par-erikorsenna.html
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Du beau texte, une lecture qui se lit bien.
C'est la première fois que je lisais un livre de cet auteur.
Je me suis demandé comment un auteur pouvait parler des signes de ponctuation dans un
livre. Et là, surprise ! Du beau texte, une lecture qui se lit bien. J'ai ressenti beaucoup de
magie en lisant ce livre illustré de belles photogravures.
Au départ, je pensais que ce livre était difficile à lire. Pas du tout ! Il est accessible à tout le
monde. Je pense que j'essaierai de lire d'autres livres de cet auteur.
http://leslivresunesacrehistoire.blogspot.com/2010/03/et-si-on-dansait-erik-orsenna.html
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