Le mail d`hier et d`aujourd`hui en attendant demain
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Le mail d`hier et d`aujourd`hui en attendant demain
Le mail d'hier et d'aujourd'hui en attendant demain En 1675, on décida d'aménager une longue avenue de 1000 pas (600 m) avec quatre rangées d'ormes, bordées de larges douves se rejoignant à chaque extrémité. Il n'y avait pas d'issue à l'ouest. C'était un espace public mais réservé de fait aux « gens de qualité » : une barrière était placée à l'entrée. Au début du XVIII e siècle des poteaux sont plantés pour interdire l´accès des douves aux bateaux. Puis les douves furent comblées pour offrir au Sud la route impériale 12 et au Nord le trafic local. En 1840, on y fit passer la grande route Paris-Brest. Ce fut la voie triomphale par laquelle arriva le cortège impérial le 19 août 1858, dix ans après la proclamation de la Seconde République sur le Mail le 9 avril 1848. Au début du XXème siècle L'activité du canal avec le trafic des péniches avait changé le secteur avec des entrepôts, des ateliers, des échoppes et des cabarets.. Depuis le milieu du 19e siècle :. blanchisseries, fabriques, dépôts de matériaux et entreprises de bâtiment s'y implantent et s´étendent progressivement jusqu´à l´extrémité ouest. Emprunté par la ligne de tramway, au début du 20e siècle, on y construit une gare, à l'angle de la rue Vanneau et une station de voyageurs, près de la maison éclusière. A partir de 1920, de nombreux garages s'installent sur cet axe routier et attestent de l ´apparition de l´automobile dans la ville. Alors qu'à l'origine on parlait de Champs Elysées, désormais s'y mêlent petites gens de la ville, des faubourg et de la campagne, pour les marchés, les foires et à partir de 1890, pour la fête foraine du printemps qui perdurera jusqu'en 1960. Et le Mail devient un parking., puis, on lui donne un nom : François Mitterrand. Ce nom de président impose donc une utilisation plus prestigieuse qu'un parc de stationnement automobiles et un réaménagement de cet espace. Une longue histoire d'arbres : . En 1724, les ormes du duc de Chaulnes sont abattus pour entreposer des matériaux destinés à la reconstruction de la ville incendiée. L´avant-cours est alors planté d´ormeaux. En 1783 les ormeaux sont abattus et vendus ; ils sont remplacés par des tilleuls etdes marronniers. A la fin du XIXème sciècle, il fallut abattre les quatre rangées de tilleuls. En 1895 on y planta des platanes, seulement deux alignement car il fallait faire de la place pour les tramways.