L`installation

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L`installation
L’installation
Définition d’un système d’alarme
Un système d’alarme se compose de différentes parties :

La détection

La commande

La centrale

La signalisation

La transmission.
Que nous allons analyser séparément.
La détection
Il s’agit de la partie sensible de l’installation. Ce sont les détecteurs volumétriques et les
contacteurs périmétriques.
1-
Les détecteurs volumétriques
Leur but est de détecter un mouvement dans un lieu fermé.
Il en existe de plusieurs types :
- infrarouge
- ultrason
- radar
- double technologie
Le détecteur infrarouge détecte un mouvement de chaleur. Il travaille dans le
domaine des infrarouges, comme son nom l’indique. Il est plus spécifiquement taré
sur la fréquence qu’émet le corps humain. Il permet donc de détecter le mouvement
d’un corps humain devant lui.
Les détecteurs ultrason et radar (micro-onde) travaillent de la même façon : grâce à
l’écho de l’onde qu’ils envoient. Ils utilisent l’effet Doppler comme moyen de
détection et grâce à cela permettent de détecter si quelque chose bouge dans leur
zone de détection. Les ultrasons restent dans le local fermé, le radar peut traverser
les murs et détecter un mouvement derrière un mur. Cette technique est rarement
utilisée seule.
Le détecteur double technologie est utilisé dans les cas difficiles, comme par exemple
les locaux chauffés par air pulsé, les garages avec leur porte qui n’est pas toujours
hermétique et qui laisse passer de l’air froid. Il utilise les deux techniques vues
précédemment et par une fonction logique ET permettent d’éviter les fausses
alarmes. Il faut qu’il y ait une détection sur le détecteur infrarouge ET sur le détecteur
ultrason ou radar pour que l’alarme soit activée. Ce type de détecteur semble se
généraliser dans les applications courantes, mis il ne faut pas perdre du vue que sa
complexité augmente son risque de pannes.
2-
Les détecteurs périmétriques
Leur but est de détecter une entrée dans les lieux protégés.
Plusieurs techniques sont utilisées :
- contact magnétique de porte ou de
fenêtre
- détecteur de bris de vitre
- détecteur extérieur.
Le contact magnétique de porte ou de fenêtre détecte l’ouverture
ou la fermeture de la porte ou de la fenêtre sur laquelle il est
installé.
Suite { cela, si l’ont veut surveiller un endroit équipé de plusieurs portes ou fenêtres il
faut absolument équiper toutes les portes et toutes les fenêtres de contacts, ou
installer en complément un détecteur volumétrique.
Le détecteur bris de vitre signale { la centrale d’alarme qu’une vitre a été brisée.
Plusieurs techniques existent, mais la plus courante actuellement est celle du
détecteur acoustique. Le détecteur « entend » le bruit, l’analyse et détermine si ce
qu’il a entendu correspond au bruit d’une vitre brisée, auquel cas il en informe la
centrale.
Les détecteurs extérieurs utilisent la même technique que les détecteurs
volumétriques, mais leur plage de détection est limitée dans l’espace pour éviter de
détecter trop loin du lieu protégé. Ces détecteurs sont encore trop sensibles aux
influences atmosphériques (neige, brouillard…) et aux animaux sauvages. Les fausses
alarmes sur ce genre de détecteur sont encore fréquentes. Actuellement leur usage
est à éviter.
La commande
La centrale d’alarme est commandée soit par un système { clef, soit par un clavier.
L’usage de la télécommande est en train de s’introduire graduellement.
Le système { clef n’est plus en
usage dans les systèmes
d’alarme conventionnels.
La commande par clavier s’est
imposée il y a quelques
années, le système est
maintenant au point.
Plusieurs types de clavier
existent :
- les claviers à LED
- les claviers LCD.
Dans le premier cas ce sont des lampes qui s’allument et qui s’éteignent en fonction
de la commande, dans le deuxième cas l’affichage est en clair, la commande
reproduite par un texte écrit sur le tableau de commande.
La centrale
Toutes les centrales modernes sont actuellement digitales.
Elles sont fractionnées en zones (une zone correspond généralement à un détecteur –
par exemple zone 1 porte d’entrée, zone 2 détecteur du hall, zone 3 détecteur de la
cuisine…).
Ceci permet d’affiner complètement non seulement la réponse { la détection, mais
également tout le traitement de cette détection. La digitalisation permet par exemple
d’obtenir plus de 27 types de zones.
On peut ainsi grâce { une programmation fine faire coller l’installation d’alarme { vos
habitudes. On peut maintenant dire que c’est l’alarme qui est programmée pour vous
et plus, comme avant, que c’est vous qui devez vous adapter { l’alarme.
La centrale est mise dans un boitier métallique solide fermant { clef, on l’installe
généralement dans un local tel qu’une cave, un garage ou toute autre pièce moins
« noble ». Cette pièce doit être protégée de telle manière que tout sabotage de
l’alarme soit impossible sans avoir été détecté au préalable.
La centrale est équipée d’une alimentation reprise sur le réseau 220V de la maison,
qui permet d’alimenter la centrale, mais aussi de recharger la batterie de sécurité, qui
autorise une autonomie calculée pour être de 36 heures minimum, en fonction du
nombre de clavier et de détecteurs installés.
La signalisation
On installe trois types de signalisation :
- la sirène intérieure
- la sirène extérieure
- le flash
La sirène intérieure, insoutenable, trouble la personne qui s’est introduite. Souvent
cette sirène seule le fait fuir.
La sirène extérieure averti les voisins qu’il se passe quelque chose d’anormal chez
vous. La sirène extérieure est autoalimentée, elle est équipée d’une batterie interne,
qui lui permet de sonner, même si on lui a coupé les fils d’alimentation. La batterie est
rechargée par l’alimentation de la centrale.
Le flash, installé sur la sirène extérieure permet de déterminer facilement quelle est
la sirène qui sonne.
Ces trois signalisations sont complémentaires.
La transmission
La transmission est maintenant indispensable, en complément, pour
obtenir une installation d’alarme complète.
Plusieurs types de transmission existent :
La transmission analogique :
Par enregistrement d’une voix. Celle-ci est transmise par le téléphone sur différents
postes téléphoniques ou des GSM, l’un { la suite de l’autre. C’est une méthode qui
commence à vieillir, par exemple suite au prix des communications GSM et au fait que
la réception n’est pas excellente partout. Ici c’est le transmetteur qui coûte {
l’installation, après ce sont les communications qui coûtent en supplément.
La transmission digitale :
Soit vers un poste de télésurveillance, ce service est payant, mais c’est lui qui assure
le maximum de sécurité. C’est une intervention humaine qui réagit { la réception des
signaux envoyés par la ligne de téléphone au service de télésurveillance.
Avantage : la souplesse de l’intervention, l’intervention peut se compléter par des
pannes techniques, coupure de courant (pour le congélateur), alarme incendie…
Une troisième technique qui commence { s’implanter et qui est la plus moderne est la
transmission de SMS sur le GSM. Les SMS passent partout.
La signalisation est complète « alarme intrusion dans la cuisine » par exemple. La
modification des numéros appelés et des messages se fait très facilement par
Internet. Les appels sur les GSM sont simultanés (on gagne du temps sur la réaction à
avoir). Le tout pour un faible coût annuel.
Le transmetteur digital est déjà installé dans la platine de base de la centrale. Il ne
coute donc rien de s’en servir.
Le souci actuel de la transmission est l’abandon de plus en plus fréquent des lignes
téléphoniques habituelles (PSTN) pour les remplacer par de la téléphonie via modem
(Belgacom TV, Voo, Scarlet…). Ces transmissions via modem présentent une lacune :
la ligne téléphonique se coupe lors de coupures de courant. (le modem n’est plus
alimenté). Ceci réduit fortement la fiabilité que l’ont peut attendre d’une transmission
d’alarme. Pour palier { cet inconvénient il faut soit alimenter le modem par une
alimentation compensée (UPS, Nobreak), ou passer par une transmission par GSM.
Reste la programmation
La qualité de la programmation d’un système d’alarme est tout aussi importante que
le matériel.
C’est grâce { l’adéquation entre l’alarme et votre maison que l’on peut obtenir une
installation « facile à vivre ».
Grâce { la programmation, sans que vous n’ayez rien { faire de plus que mettre votre
code, certains détecteurs se mettent en fonction et d’autres pas (la fonction
absent/présent). Ceci permet par exemple de pouvoir circuler la nuit sans devoir
couper ou remettre l’alarme en fonction. Mais si un voleur essaye d’entrer il
déclenche l’alarme.
Une autre fonction facile { utiliser vous permet d’armer l’alarme sans délai d’entrée
(ce système est très efficace contre le home jacking)
C’est ici que l’installateur doit être à l’écoute de ses clients et leur proposer un
système « clef sur porte » « prêt à vivre » et non pas une programmation « toute
faite ».
Plus la chaîne est courte entre le concepteur et l’installateur plus vous aurez de
chance d’arriver au résultat escompté.

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