Ressources Terminales-1 COP

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Ressources Terminales-1 COP
Ressources P.P.
1ère et Terminale
Elaboré à partir du document DGESCO
« Présentation du supérieur »
Les quelques pistes utiles pour bien préparer vos élèves à l’orientation.
Réalisé par : Les Conseillères d’Orientation Psychologue et le PROVISEUR
vendredi 3 janvier 2014
Sommaire
Présentation du Supérieur……………………………………………………
………………………………. 2
Séquence 1 : pourquoi poursuivre après le Bac ? ..................................................................................... 3
Exercice 1 : des parcours professionnels non linéaires .......................................................... 3
Exercice 2 : réfléchir aux motivations et aux conditions nécessaires pour accéder à un emploi, ..... 3
Exercice 3 : prendre conscience de la diversité des métiers et de leur réalité quotidienne ............ 4
Exercice 4 : réaliser les acquis d’une poursuite d’étude .......................................................... 5
Séquence 2 : méthodes de recherche d’informations ............................................................................... 7
Exercice 1 : découvrir le site www.admission-postbac ............................................................ 7
Exercice 2 : imaginer une fausse publicité pour une formation regroupant tous les pièges à éviter. 7
Exercice 3 : décrire la journée type d’un(e) étudiant(e) et la comparer à l’emploi du temps de la
formation ....................................................................................................................... 8
Exercice 4 : prendre conscience de l’adéquation entre revenus et formations ............................ 8
Exercice 5 : élargir sa connaissance des métiers .................................................................. 8
Exercice 6 : rencontre sur des salons pour collecter des informations sur les choix d’études ....... 9
Exercice 7 : rencontre avec des professionnels pour récolter des renseignements sur un métier . 9
Séquence 3 : quelles études pour moi ? ..................................................................................................... 9
Pour simplifier, 3 voies possibles ..................................................................................... 12
Filière courte / Filière longue: comment faire son choix ? ..................................................... 12
Si le choix se porte sur des études longues : Licence ou Classe préparatoire ? ........................ 12
Quelles classes préparatoires pour quels élèves ? ............................................................... 13
Exercice 1 : effectuer des recherches pour chaque formation post bac envisagée ................... 15
Exercice 2 : l’orientation post bac choisie n’est pas la bonne : que faire et comment rebondir ? .. 15
Séquence 4 : comment bien se préparer aux études supérieures ? ....................................................... 15
Exercice 1 : préparation à la démarche administrative de l’inscription ..................................... 16
Exercice 2 : organisation matérielle des transports et/ou du logement ................................... 16
Exercice 3 : recherche sur son futur établissement et son environnement.............................. 16
Exercice 4 : consultation des matières au programme des études envisagées ......................... 17
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Présentation du supérieur
Propos liminaires
Les trois objectifs :
• Expliquer en quoi la démarche d’orientation est personnelle tout en ayant la possibilité
de s’appuyer sur de nombreux conseils provenant de différentes ressources,
• Montrer ce que l’orientation post-baccalauréat implique en termes de vie quotidienne
pour l’avenir de court, moyen et long terme sans pour autant que tout soit
irréversible,
• Lutter contre les autocensures sans envoyer des jeunes vers un échec annoncé.
La multiplicité des parcours d’études proposés par l’enseignement supérieur constitue une
formidable opportunité pour chacun… à condition que chacun y trouve la place qui lui
correspond !
Les quatre séquences qui constituent ce module s’enchaînent naturellement et chacune
repose sur les acquis de la précédente ; il est par conséquent préférable de ne pas en
modifier l’ordre :
Pour le lycéen, le baccalauréat ne doit pas être considéré comme une finalité en soi ;
s’inscrire, suivre des études supérieures, obtenir un niveau de sortie avec un diplôme à
bac+2, bac+3, bac+5 ou bac+8 ne sont pas non plus des finalités. Ce ne sont que des
étapes ; la seule finalité des études reste l’épanouissement personnel au sein de la
société (séquence 1).
Pour s’orienter dans la jungle de l’enseignement supérieur, l’élève aujourd’hui ne manque pas
d’informations ; il en est au contraire submergé. Ce qui lui fait en revanche défaut, à lui
comme souvent à ses parents, c’est une méthode pour trier l’information pertinente
(séquence 2).
Après le travail de préparation, concernant d’une part sa propre motivation et d’autre part la
recherche d’informations sur les filières, il convient de synthétiser ces deux aspects pour
effectuer un choix d’études (séquence 3).
Les causes d’échec potentiel en première année n’étant à ce stade pas encore totalement
écartées, le lycéen doit encore se projeter dans sa vie d’étudiant et s’y préparer
efficacement (séquence 4).
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Séquence 1 : pourquoi poursuivre après le Bac ?
Trop souvent, cette question est totalement ignorée par les lycéens, la plupart des éléments
constitutifs de leur environnement leur présentant la réponse comme évidente.
Elle est pourtant fondamentale pour permettre à certains d’éviter un échec, avec les difficultés que
cet échec engendrerait et le temps nécessaire pour le surmonter, et de trouver plus vite la place à
laquelle ils se sentiront le mieux dans le « monde du travail ».
Elle est également fondamentale pour tous ceux qui vont effectivement poursuivre des études en ce
qu’elle peut les guider dans leur orientation mais aussi en ce qu’elle leur permet de trouver une réelle
motivation et ainsi multiplier les chances de réussir dans leurs études.
Les études supérieures ne peuvent en effet pas être considérées comme une simple continuation
automatique du cursus scolaire, ni comme un moyen de retarder l’entrée dans un monde du travail
qui peut faire peur dans une conjoncture difficile. Elles nécessitent une motivation renouvelée, après
celle dont il a fallu faire preuve pour achever les classes secondaires, elles nécessitent de se sentir
prêt à s’investir encore quelques années dans une logique apprentissage/examens, elles nécessitent
d’accepter de patienter encore quelques années avant de percevoir un premier salaire, sauf à opter
pour une formation en alternance. C’est à ce prix que l’étudiant pourra ainsi multiplier les chances de
réussir dans ses études.
Une des premières motivations se trouve dans un objectif professionnel, en termes de domaine
d’activité, de métier, de type d’entreprise, de niveau de responsabilité… Mais il serait erroné de
considérer qu’il existe nécessairement un lien direct entre études et métier(s) exercé(s). Il convient en
effet de considérer les études, et en particulier celles dites « généralistes », dans leurs différentes
dimensions : acquisition de connaissances, d’outils méthodologiques, de culture générale. Ces
différentes acquisitions, pour la plupart transversales, peuvent préparer à différents métiers, d’autant
qu’un projet professionnel défini à l’âge du baccalauréat a le temps d’évoluer avant l’âge de la retraite
!
La réflexion devra ainsi également intégrer la formation continue pour évoluer dans son métier, voire
pour changer radicalement de métier. Même un métier attirant beaucoup de candidats car considéré
par la plupart comme passionnant, comme la conception de parcours de découverte touristique au
sein d’une agence de voyages, peut être délaissé après quelques années au profit d’une activité plus
sédentaire, plus compatible avec une vie de famille.
On s’attachera à distinguer clairement entre formation, diplôme et niveau de diplôme, métier et enfin
emploi.
Exercice 1 : afin d’illustrer le fait qu’un parcours n’est pas nécessairement linéaire, on
interrogera les lycéens sur ce qu’ils savent des parcours professionnels de leur entourage.
Exercice 2 :
Objectif : envisager un parcours professionnel, réfléchir aux motivations et aux conditions nécessaires
pour accéder à un emploi, cibler des choix de vie.
Durée : 20 minutes de réflexion et rédaction, jusqu’à 30 minutes d’échanges.
Laisser les lycéens imaginer leur avenir, à échéance de 5 ans (vie étudiante), de 10 ans
(premier emploi), de 20/25 ans (maturité professionnelle et familiale).
On insistera sur la distinction entre passions, objectif de vie et métier : une hôtesse de l’air
passe-t-elle vraiment son temps à découvrir de nouveaux pays ? Que vaut-il mieux privilégier pour un
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passionné de voyages ? Un emploi avec beaucoup de déplacements professionnels mais peu de
temps libre pour visiter chaque ville comme hôtesse de l’air ou concepteur de voyages, ou un métier
sédentaire mais suffisamment rémunéré et avec suffisamment de temps libre pour pouvoir voyager ?
On peut adapter la question à tous ceux qui adorent lire (bibliothécaire ? libraire ?), visiter les musées
(conservateur ?), chanter, faire des jeux vidéo, etc.
Il conviendra de justifier le droit de rêver à son avenir par le fait que dans un second temps, ce
rêve devra être confronté aux questions « est-ce réaliste et réalisable et comment dois-je m’y prendre
pour le réaliser ? ». Certains recruteurs ont eux aussi des rêves lorsqu’ils recherchent par voie de
petites annonces des profils de candidats impossibles (en exagérant, on pourra décrire le candidat
idéal de moins de 21 ans, bac+5, 3 ans d’expérience, 4 langues vivantes) ; s’ils restent sur ce rêve,
ils ne pourront jamais recruter. De la même façon, un jeune qui reste sur un rêve irréaliste ne
pourra par définition pas le réaliser.
Exercice 3 :
Objectif : faire prendre conscience de la diversité des métiers et de leur réalité quotidienne.
Durée : 30 minutes à une séance complète.
On commencera par faire lister les professions qu’ils côtoient : famille, amis, enseignants,
conducteur de bus, caissier de supermarché, conducteur de travaux publics, médecin, etc. sans
oublier les professionnels rencontrés dans le cadre de leur stage découverte de 3e.
Concernant les métiers vus à travers les séries télévisées, on insistera sur le prisme souvent
déformant de la caméra : policiers sans tâches administratives à accomplir, gérant d’hôtel qui ne
nettoie jamais les chambres, dirigeants d’entreprises déchargés de toute activité de gestion, mise en
lumière de métiers inexistants (profiler): souvent, ces séries véhiculent plus d’idées reçues qu’elles
n’établissent la vérité.
On pourra ensuite classer les métiers par statut (salarié / entrepreneur-artisan /
fonctionnaire), par catégorie (ouvrier-employé / cadre moyen / cadre) et par niveau d’études.
La phase suivante de l’exercice consistera à faire décrire par les lycéens une journée type, les
conditions d’accès et les perspectives d’évolution concernant ces différents métiers.
Enfin, on comparera ces visions des métiers avec les fiches disponibles sur plusieurs sites :
Nom du site
Adresse de la page fiche métiers
onisep
www.onisep.fr/Decouvrir-les-metiers
pôle emploi
www.pole-emploi.fr/candidat/lesfiches-metiers-@/index.jspz?id=681
emploipublic
http://infos.emploipublic.fr/category
/metiers/fiches-metiers/
emploiterritorial
http://www.cnfpt.fr/content/repert
oire-metiers
guidemploi
http://guidemploi.velay.greta.fr/
les métiers .net
www.lesmetiers.net/orientation/acc
ueil
studyrama
www.studyrama.com/formations/fic
hes-metiers.html
phosphore
www.phosphore.com/recherchemetier
L’objectif de cet exercice est d’aider les lycéens à observer leur entourage sous un angle de
prospection professionnelle, de leur faire identifier les différentes personnes à même de leur fournir
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des indications concrètes sur de nombreux métiers, de faire le rapprochement entre niveau d’études
et métier, de faire ressortir les différences entre les idées reçues et la réalité, de mettre ainsi en
évidence l’intérêt d’effectuer des recherches documentaires et de familiariser les lycéens avec ces
outils.
Exercice 4 : faire décrire par les lycéens leurs emplois d’été ou les activités qu’ils ont déjà
menées; faire exprimer les lycéens sur ce que leur cursus scolaire leur a apporté jusque-là.
Objectif : réaliser les acquis d’une poursuite d’étude
Durée : 30 minutes à une séance complète.
À partir de ces deux composantes, scolarité et expériences extrascolaires, analyser les notions
de savoir (ou connaissances), de savoir-faire (ou compétences) et surtout savoir-être (ou mode de
fonctionnement) déjà développées et ce qu’il leur reste à développer pour réaliser leur projet
professionnel.
Parmi les savoir-être qui sont la catégorie susceptible de soulever le plus de difficultés, on
pourra mettre en avant par exemple le travail de groupe, le respect des règles d’hygiène et de
sécurité, la ponctualité, le respect des instructions et de la hiérarchie, le rendement horaire.
On pourra demander aux lycéens de renseigner le tableau proposé page suivante ; en annexe de
ce tableau, on demandera d’illustrer d’un exemple chaque savoir-être considéré comme maîtrisé.
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Séquence 2 : méthodes de recherche d’informations
L’utilisation d’internet dans la recherche d’informations est aujourd’hui une évidence ; encore faut-il
acquérir une méthode efficace pour trouver l’information recherchée. Cette documentation accessible
facilement depuis son salon ou sa salle de classe tend progressivement à occulter la possibilité
d’obtenir des informations et des conseils de vive voix, ce qui permet pourtant bien souvent de
gagner du temps et de l’efficacité malgré les déplacements, en levant les ambiguïtés et malentendus
pouvant résulter d’une communication exclusivement écrite.
Ces méthodes seront utilisées aussi bien pour trouver de l’information sur les métiers que sur les
formations. Un enseignant peut bien sûr se faire assister par un personnel documentaliste ou une
personne du CIO.
Les objectifs de cette séquence seront par conséquent :
•
via la connexion à plusieurs sites, de montrer aux lycéens le foisonnement de l’information
disponible en même temps que la nécessité de la trier en fonction de sa pertinence,
d’apprécier le degré de précision de cette information, ainsi que la possibilité d’utiliser les
outils de recherche propres aux différents sites pour découvrir de nouveaux métiers ou
redécouvrir des métiers pour lesquels les lycéens avaient une fausse idée ; on mettra
notamment en garde contre certains forums, ouverts, sur lesquels les réponses ne sont pas
toutes apportées par des spécialistes de la question et dont bon nombre se contentent ainsi
de véhiculer des idées reçues
•
de montrer la complémentarité entre les deux modes d’accès à l’information, internet et la
rencontre directe
•
de saisir toutes les opportunités d’obtenir une information directe par une rencontre physique
avec des personnes ressources qualifiées.
Exercice 1 : faire découvrir le site www.admission-postbac (durant la période d’ouverture du
site) en tant qu’outil qui pourra être utilisé comme portail d’accès aux formations, par l’intermédiaire
de son onglet « Présentation des formations » puis « Rechercher une formation ».
Objectif : familiariser le lycéen avec un outil qu’il sera obligatoirement amené à utiliser pour
exprimer ses choix d’orientation et effectuer ses préinscriptions.
Durée : variable.
Exercice 2 : faire imaginer par les élèves une fausse publicité pour une école proposant une
formation au titre aussi ronflant que vide de sens, non reconnue par l’Etat, aux conditions d’accès
largement ouvertes quoique simulant une sélection stricte, au tarif prohibitif : une formation
regroupant tous les pièges à éviter ! L’exercice se fait en groupe, avec un élève chargé de
retranscrire au tableau tous les éléments constitutifs d’une formation « bidon ». Il sera possible de
compléter cet exercice par une recherche de telles formations sur les salons ou forums ou sur
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internet : les intitulés ronflants donnent des résultats surprenants par l’intermédiaire des moteurs de
recherche. On pourra taper par exemple « formation bidon dans un moteur de recherche » pour des
illustrations humoristiques.
Durée : de 30 minutes à 1 heure
Exercice 3 : faire décrire une journée type d’un(e) étudiant(e) puis faire rechercher un emploi
du temps de classe prépa, de BTS, de DUT ou de licence, en tenant compte des disparités en
fonction des filières, entre médecine et sciences humaines par exemple.
Objectif : faire prendre conscience de ce que les représentations que l’on peut avoir sur tel ou
tel type d’études sont parfois assimilables à des clichés qui ne résistent pas à la confrontation avec la
réalité.
Durée : 25 minutes.
Exercice 4 : faire rechercher les statistiques sur l’insertion professionnelle d’universités, de
grandes écoles ou de BTS, disponibles sur les sites des établissements d’enseignement supérieur :
salaires bien sûr, mais aussi métiers exercés, temps passé entre l’obtention du diplôme de fin
d’études et le début du premier emploi, ou niveaux de satisfaction exprimés par les diplômés sur leur
formation. Ces informations correspondent-elles à la vision que les lycéens avaient de ces formations
?
Objectif : leur faire réaliser l’adéquation entre revenus et formations ; leur apprendre à
retrouver certaines informations.
Durée : 20 minutes.
Exercice 5 : : utiliser les mêmes sites de présentation des métiers que lors de l’exercice 3 de
la séquence 1, mais sous un autre angle pour montrer différentes façons d’utiliser un même site.
Objectif : il s’agit ici d’ouvrir des horizons sur de nouveaux métiers ou sur des métiers auxquels
les lycéens n’avaient pas pensé spontanément alors qu’ils répondent à leurs attentes.
Durée : 30 minutes.
On utilisera donc successivement les « coups de projecteurs » proposés, puis les moteurs de
recherche internes partant essentiellement des secteurs d’activité ou des goûts des lycéens :
Nom du site
Adresse de la page fiche métiers
onisep
www.onisep.fr/Decouvrir-les-metiers
pôle emploi
www.pole-emploi.fr/candidat/lesfiches-metiers-@/index.jspz?id=681
emploipublic
http://infos.emploipublic.fr/category
/metiers/fiches-metiers/
emploiterritorial
http://www.cnfpt.fr/content/repert
oire-metiers
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guidemploi
http://guidemploi.velay.greta.fr/
les métiers .net
www.lesmetiers.net/orientation/acc
ueil
studyrama
www.studyrama.com/formations/fic
hes-metiers.html
phosphore
www.phosphore.com/recherchemetier
Exercice 6 : utiliser la rencontre directe pour collecter des informations sur les choix d’études.
De nombreuses opportunités peuvent s’offrir :
•
les traditionnels et incontournables salons de l’étudiant et salons Studyrama ou équivalents
•
les rencontres avec d’anciens lycéens actuellement étudiants B.T.S. scolaire et apprentissage,
Classes préparatoires
•
la visite du « correspondant lycées » ou équivalent selon l’organisation interne de l’école ou de
l’université
•
les journées portes ouvertes des établissements ou l’organisation d’une journée spécifique « à
la carte », en lien avec le « correspondant lycées »
•
la visite et la présentation du CIO ou du SCUIO-IP d’une université voisine
Dans tous les cas, ces rencontres devront être préparées en précisant ce que les lycéens
doivent en attendre et les renseignements qu’ils doivent y trouver. Le CIO peut également être source
de propositions dans ce domaine.
Exercice 7 : utiliser de la même manière la rencontre directe pour récolter des
renseignements sur un métier particulier, sur les conditions d’accès à ce métier, sur son quotidien et
sur les perspectives d’évolution qu’il offre tant comme évolution de carrière personnelle que comme
évolution de la branche d’activité.
Ces rencontres directes peuvent avoir lieu sur les forums de métiers, lors de portes ouvertes
d’entreprises locales (rester à l’affût !) ou en sollicitant un professionnel pour échanger sur son
métier avec les lycéens, soit lorsque c’est possible en mixant avec une visite de l’entreprise, soit dans
le cas contraire dans le cadre du lycée.
Il faudra dans tous les cas encadrer les lycéens dans la préparation de leur prise de contact
avec le professionnel et dans la préparation des questions qu’ils lui poseront.
Séquence 3 : quelles études pour moi ?
Admission-postbac est un outil de préinscription mais pas d’orientation ; un des intérêts majeurs de
la procédure, outre le fait d’harmoniser les procédures d’inscription, est d’obliger une réflexion
anticipée, de rendre impossible la démarche « maintenant que j’ai obtenu mon bac, qu’est-ce que je
fais ? », de proposer des liens internet avec les établissements qui proposent chaque filière
sélectionnée.
Une deuxième question trop souvent posée est « qu’est-ce que je peux faire avec mon bac ? » ; sous
couvert d’un hypothétique pragmatisme, cette interrogation inverse la logique de réflexion, revient en
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fait à demander « dites-moi ce que je dois faire ? ». Rétablissons la logique : il ne s’agit pas de
savoir ce que je peux faire, mais bien ce que je veux faire, et ce n’est que dans un deuxième temps
que je vais valider si je peux effectivement faire ce que je veux ou si je dois réviser mes objectifs.
Troisième question courante en matière d’orientation, et dont la pertinence est loin d’être
systématique: « Comment puis-je vivre de mes passions ? » Trop souvent, les lycéens pensent qu’il
est idéal d’exercer un métier en lien direct avec leurs passions, en ignorant qu’il peut être préférable
de trouver son équilibre, en dehors du temps de travail, avec des loisirs nettement distincts.
Face à ces démarches biaisées mais courantes, il conviendra de rétablir les « bonnes » méthodes de
réflexion mais en conservant la plus grande prudence vis-à-vis des vérités assénées ; ici comme dans
de nombreux autres domaines, il n’existe pas de vérités absolues, pas de recettes miracles, pas de
lois universelles. Il sera toujours possible de trouver un magistrat qui avait commencé ses études par
un CAP de plomberie ou, inversement, un plombier qui a validé cinq années d’études de droit. Tout le
monde comprendra aisément que si ces parcours sont certes possibles, ils ne constituent pas le plus
court chemin pour atteindre un objectif professionnel… plus cet objectif sera identifié tôt, moins le
chemin pour l’atteindre sera long et tortueux, et plus l’épanouissement recherché sera atteint
rapidement.
Un objectif professionnel arrêté au tout début de l’âge adulte n’engage pas non plus pour la vie !
Ainsi, il n’est pas rare de rencontrer des professionnels qui se sont réorientés après quelques
années voire décennies de vie professionnelle : trader qui ouvre une maison d’hôtes, cadre qui
devient consultant indépendant, commerçant qui devient enseignant, cadre marketing qui devient
conseiller en énergie.
Ces exemples illustrent à la fois l’importance de la thématique vis-à-vis de l’avenir de chaque lycéen, et
en même temps la limite de cette responsabilité. Rien n’est irréversible ! Ce qui doit contribuer à
rassurer les lycéens.
Depuis la classe de 5e, il est demandé aux collégiens de réfléchir à un projet professionnel ; certains
n’ont qu’une vision très floue de leur avenir pendant longtemps, certains se laissent guider par les
opportunités et ne s’en sortent pas plus mal. Avoir un projet, c’est moteur, c’est motivant, mais à
condition de ne pas rester bloqué dessus, d’accepter des concessions, de rester ouvert aux
opportunités, voire de les provoquer.
Déterminer un objectif professionnel, c’est trouver un équilibre et une cohérence entre projet
professionnel et projet personnel, entre aspirations et pragmatisme, entre reproduction du modèle
familial et ouverture à tous les champs du possible, entre parcours scolaire passé et parcours
d’études à venir, entre rêve et réalité.
Construire son parcours professionnel, c’est empiler brique après brique pour construire l’édifice : les
expériences se complètent progressivement, une brique peut être replacée par une autre, et le plan
de l’édifice peut être modifié à tout moment.
L’objectif de cette séquence est de pousser le lycéen, fort d’un projet professionnel réfléchi, à opérer
un choix positif et personnel entre études et pas d’études (cf. séquence 1), entre études courtes et
études longues, entre études professionnalisantes et études généralistes, entre classe préparatoire
et université, entre formation initiale et alternance.
Il n’est évidemment pas possible ici de proposer un panorama détaillé de l’ensemble des parcours
d’études possibles. On devra se contenter de commenter le document synthétique de présentation de
l’enseignement supérieur en France proposé en page suivante, issu du site internet de l’Onisep ; sa
mise à jour annuelle peut être téléchargée à l’adresse suivante : http://www.onisep.fr/Choisir-mesetudes/Apres-le-bac/Schema-des-etudes-apres-le-bac
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Commentaires sur les parcours dans l’enseignement supérieur :
Pour simplifier, 3 voies possibles :
•
Filières courtes : insertion au bout de 2 ans sur le marché du travail
BTS (Brevet de Technicien Supérieur) préparé dans un lycée ou une école privée
ou DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) préparé en 2 ans dans un IUT qui est une
composante d’une université au même titre qu’une Faculté
•
Filière longue (de BAC+3 à BAC+8) qui forme à l’ensemble des métiers
Cursus Universitaire : Licence (Bac+3), Master (Bac+5), Doctorat (Bac+8)
•
Filière longue préparant aux concours d’entrée dans les grandes écoles
CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles), ou prépas intégrées ou « cycles
préparatoires communs » puis grandes écoles
Filière courte / Filière longue: comment faire son choix ?
•
Ai-je envie de m’insérer rapidement dans le marché du travail ?
Si la réponse est oui, la filière courte permet d’avoir accès à un métier à responsabilité limitée
(cadre moyen).
•
Suis-je suffisamment motivé pour débuter un cycle d’études de 5 ans minimum ?
Si la réponse est oui, le choix d’une filière longue s’impose.
•
Que signifie la relation « études courtes-études professionnalisantes /études longues-études
généralistes » ?
La méthodologie enseignée dans les études courtes et longues n’est pas la même : les filières
courtes ont pour objectif de former rapidement à des métiers, alors que les études
généralistes commencent par les aspects théoriques pour mieux cerner une problématique
dans son ensemble avant d’aller chercher les solutions techniques ; c’est cette différence
d’approche fondamentale qui rend plus très difficile le fait de poursuivre sur des études
longues après avoir validé un DUT ou un BTS. D’où l’intérêt de faire ce choix a priori.
•
Beaucoup de jeunes diplômés à Bac+5 sont recrutés à un niveau inférieur à leurs études,
correspondant à des Bac+3, alors que ceux qui ont le même âge et qui se sont arrêtés à ce
niveau de Bac+3 ont déjà acquis, entre temps, deux ans d’expérience professionnelle : quel
est l’intérêt de continuer jusqu’à Bac+5 ?
Le niveau Bac+5 assure la plupart du temps le statut de cadre, si ce n’est à la signature du
contrat de travail, du moins rapidement après avoir découvert l’entreprise et son métier. La
capacité d’analyse et d’abstraction attestée par le diplôme permet une évolution de carrière
plus rapide, et ainsi de rattraper rapidement ces deux années supplémentaires passées en
établissement d’enseignement supérieur.
Si le choix se porte sur des études longues : Licence ou Classe préparatoire ?
Les universités forment à l’ensemble des métiers et possèdent un monopole d’accès à certains
métiers, essentiellement dans les domaines juridique (avocat, huissier) et médical (médecin, dentiste,
pharmacien).
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Les classes préparatoires ouvrent les portes des grandes écoles, permettant d’accéder à de hautes
fonctions et responsabilités dans des domaines précis (ingénieurs, professeurs, cadres supérieurs en
entreprise…).
Il existe de nombreuses passerelles entre les classes préparatoires, les grandes écoles et les
universités, c’est-à-dire que des études débutées à l’université peuvent, sous certaines conditions,
être poursuivies dans une grande école et réciproquement.
Pourquoi choisir une classe prépa ?
•
pour accroître les chances d’intégrer une grande école
•
pour acquérir des méthodes de travail
•
pour bénéficier d’un suivi pédagogique attentif
•
pour profiter d’une large palette de formations généralistes de haut niveau : les classes
préparatoires économiques et commerciales, littéraires et scientifiques
•
parce que les classes préparatoires ne sont pas réservées à certains bacheliers ; elles
recrutent tous les profils de bacheliers : S, ES, L, STMG, STI2D, STL.
Pourquoi choisir une licence ?
•
•
•
•
•
•
•
pour se former à des métiers préparés exclusivement à l’université
pour changer de rythme avec le lycée et travailler en autonomie (attention à ne pas confondre
autonomie et inactivité !)
pour profiter de la pluridisciplinarité offerte et suivre des cours d’histoire médiévale ou
découvrir une langue rare par exemple, en même temps qu’un cursus d’économie
parce que l’absence de sélection à l’entrée permet à un lycéen qui aurait un dossier ne lui
permettant pas d’intégrer une filière sélective, de se révéler et de se réaliser dans un
environnement différent
parce que l’université offre la possibilité de choisir sa méthode de travail et de fonctionnement:
seul ou en groupe, à partir de livres ou des Cours Magistraux
parce que cela permet de poursuivre parallèlement aux cours une activité sportive ou
artistique de haut niveau
parce que l’université aussi offre des formations très reconnues et qui permettent une
insertion professionnelle de haut niveau
Encore une fois, il n’est pas possible de détailler ici l’ensemble des parcours de l’enseignement
supérieur ; un zoom pourra tout de même être fait sur les classes préparatoires. En effet, réputées
former les meilleurs élèves, elles sont l’objet de nombreux fantasmes et idées reçues qui provoquent
des autocensures contre lesquelles luttent toutes les démarches menées dans une logique d’égalité
des chances. Toutes les précisions sur les classes préparatoires peuvent être consultées sur le site
de l’enseignement supérieur
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20182/classes-preparatoires-aux-grandesecoles-c.p.g.e.html
Quelles classes préparatoires pour quels élèves ?
Points communs des « prépas » :
•
Avoir un profil équilibré entre toutes les disciplines et être régulier dans ses efforts
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•
•
•
Etre motivé(e)
Avoir envie d’étudier durant au moins 5 ans
Avoir envie de se dépasser et de donner le meilleur de soi
Chaque classe préparatoire a ses propres critères de recrutement.
1. Les classes préparatoires économiques et commerciales préparent aux concours des écoles
supérieures de commerce et de gestion et de l'École normale supérieure de Cachan.
Les étudiants suivent un cursus polyvalent : mathématiques, économie, langues vivantes
étrangères, histoire, culture générale.
4 voies possibles :
•
•
•
•
scientifique – pour les Bac S
économique – pour les Bac ES et L spécialité mathématiques
technologique – pour les Bac STMG
économie gestion ENS Cachan avec 2 voies : droit ou économie – pour les Bac ES, S et L
2. Les classes préparatoires littéraires appelées également « hypokhâgne » et « Khâgne » (2e
année) préparent aux concours des écoles normales supérieures, de l'école nationale des
chartes, des écoles supérieures de commerce et de gestion et à certains instituts d'études
politiques.
2 voies possibles :
•
les classes préparatoires A/L, dites "Lettres", (programme: français, philosophie, histoire,
langue(s) vivante(s), langue ancienne) ;
Trois types de bacheliers sont concernés: L, ES, S.
•
les classes préparatoires B/L, dites "Lettres et sciences sociales", (programme : philosophie,
langue vivante, économie, sociologie, mathématiques) Les grandes écoles de commerce
organisent un concours réservé spécifiquement à cette voie.
3. Les classes préparatoires scientifiques préparent aux concours des écoles d'ingénieurs, des
écoles normales supérieures et des écoles nationales agronomiques ou vétérinaires.
7 voies possibles :
Pour les bacheliers issus de filières S
M.P.S.I. : Mathématiques, Physique et Science de l’Ingénieur
P.C.S.I. : Physique, Chimie et Science de l’Ingénieur
P.T.S.I. : Physique, Technologie et Science de l’Ingénieur
B.C.P.S.T. : Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre
Pour les bacheliers issus de filières STI2D et STL Spécialité sciences physiques et
chimiques de laboratoire
T.S.I. : Technologie et Sciences Industrielles
Pour les bacheliers issus de filières STL Spécialité sciences physiques et chimiques de
laboratoire
T.P.C. : Technologie et Physique-Chimie
Pour les bacheliers issus de filières STL Spécialité biotechnologies et STAV
T.B. : Technologie et Biologie
Moins connues car plus récentes, les classes préparatoires aux écoles supérieures d’art, sous tutelle
du Ministère de la Culture, accueillent, après le bac, des élèves qui veulent s'engager dans une
formation artistique mais ne se sentent pas prêts pour entrer directement dans les écoles
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supérieures accessibles uniquement sur concours. Tous les détails nécessaires sont consultables sur
le site www.appea.fr
Exercice 1 : le lieu, la durée, la reconnaissance par l’Etat, le coût, le programme pédagogique,
l’effectif et le profil des étudiants suivant la formation (type de bac, répartition par sexe et par âge,
etc.), modalités d’inscription. On pourra utiliser ici le site www.admission-postbac.fr (durant la période
d’ouverture du site) comme portail de recherche, dans le même objectif de familiarisation du lycéen à
cet outil qu’à l’exercice 1 de la séquence 2.
Exercice 2 : « Comment, après la rentrée de septembre, identifier que l’orientation choisie
n’est pas la bonne et que faire, comment rebondir ? » Après avoir posé la question ouverte au
groupe, il faudra encadrer le débat et le diriger si nécessaire vers les étapes suivantes :
•
analyser les causes de « l’échec », ne pas précipiter les choses : la persévérance est une
vertu indispensable pour réussir des études, des solutions existent certainement pour rester à
flots. La presse dénonce régulièrement les taux de décrochage en licence, mais il y a aussi
des abandons en BTS et en classes préparatoires. Certains lycées ont des partenariats avec
des universités pour une inscription parallèle en classe préparatoire et en licence sans surcoût
: cela permet de récupérer plus facilement un cursus de licence. Le lycée Louis LACHENAL a
une convention avec l’I.U.T. d’Annecy permettant de poursuivre en B.T.S. après un constat de
« mauvaise » orientation en I.U.T.
•
solliciter quelques personnes ressources : camarades de promotion, enseignants, personnels
administratifs, conseiller d’orientation, pour mieux identifier les difficultés rencontrées et tenter
de rattraper le rythme
•
identifier les personnes ressources, en interne à
étudiants) et à l’externe (CIO, associations) pouvant
réorientation en cours d’année étant rare, beaucoup
seront démunis ; il faudra donc faire preuve là encore
•
à partir du moment où la décision est prise d’arrêter l’année commencée, il ne faut surtout
pas tomber dans l’inactivité : des inscriptions dans certains BTS sont encore possibles en
janvier ; sinon, on mettra les mois disponibles à profit pour voyager et travailler une langue
étrangère, pour chercher un petit emploi (outre l’acquisition d’expérience, un emploi non
qualifié et mal payé peut également motiver pour reprendre des études !) et d’une manière
générale pour préparer efficacement la rentrée suivante notamment en étant sûr de sa
nouvelle orientation (cf. séquence 4).
l’établissement (SCUIO-IP, maison des
apporter des éléments de réponse. La
d’interlocuteurs même bien intentionnés
de persévérance
L’objectif ici est de dédramatiser par avance un échec éventuel pour permettre d’accélérer le cas
échéant la recherche d’une solution adaptée. Une mauvaise orientation est vécue comme un
échec, mais qui n’a rien de définitif, et qui permet également de gagner en maturité !
Séquence 4 : comment bien se préparer aux études supérieures ?
Toute la réflexion de fond menée dans les séquences précédentes doit maintenant porter ses fruits :
il ne s’agit pas de rater une inscription aussi mûrement réfléchie pour un délai dépassé, un document
non fourni, pour avoir préféré une semaine de vacances au moment où toutes les démarches
administratives doivent être effectuées, ou pour avoir considéré que l’effort fourni pour obtenir le
baccalauréat méritait bien deux ou trois ans de repos !
Les études supérieures ne sont pas la simple continuation du secondaire ; il faut accepter un
nouveau cadre, une nouvelle méthodologie, une nouvelle ambiance, etc. Le bachotage, c’est terminé.
Un travail intensif et régulier dans toutes les matières est la clef de la réussite. En classe
préparatoire comme en BTS ou en DUT, l’encadrement strict laisse peu de doute sur ce point ; en
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licence, le sentiment de liberté est trompeur et le rappel à l’ordre n’intervient qu’en fin du premier
semestre, ce qui est déjà trop tard pour réagir.
Il convient donc, dès la rentrée, de :
•
•
•
•
travailler l’ensemble des matières
travailler régulièrement
travailler de manière rigoureuse
alterner travail personnel et travail en groupe pour être plus efficace et bénéficier de la
dynamique positive de l’émulation, selon un rythme personnel
Réussir ses études, c’est réussir à la fois à :
•
•
•
•
acquérir des connaissances par la validation
acquérir de l’expérience durant les études : par les stages intégrés dans les cursus ou par des
stages volontaires (pour valider, invalider ou préciser un projet professionnel), par une activité
associative, par des jobs, et par des expériences à l’international (Erasmus) tout au long du
parcours d’études
développer des activités sociales, culturelles et sportives
trouver un équilibre entre ces trois axes d’activités complémentaires
L’objectif de cette séquence est d’aider les lycéens à se projeter dans leur future vie d’étudiant, de les
rassurer par l’information livrée vis-à-vis des inquiétudes légitimes liées à un changement
d’environnement, de rythme et de méthodes.
Exercice 1 : La démarche administrative de l’inscription doit être anticipée ; on demandera
donc à chaque lycéen de chercher sur internet tous les renseignements pratiques concernant :
•
•
•
•
les pièces requises qu’il faudra commencer à réunir au plus tôt (notamment la conservation
des bulletins scolaires)
les délais des différentes phases d’inscription sur admission-postbac ou les procédures
propres aux établissements hors APB
le statut de protection sociale, en se connectant sur le portail www.ameli.fr puis rubrique «
Vous êtes assuré », onglet « Droits et démarches », choisir « Vous faites des études » dans la
liste de classement « par situation professionnelle » et enfin « Vous êtes étudiant : en savoir
plus… »
les demandes de bourse ; on invitera ici les lycéens à se connecter sur le site du CNOUS :
http://www.cnous.fr puis onglet « La vie étudiante » et menu « Bourses et aides financières »
Objectifs : préparer APB et ses choix d’orientation, se confronter à de futures problématiques
d’orientation, anticiper ses choix et difficultés.
Exercice 2 : En fonction du lieu d’études, il convient de prévoir l’organisation matérielle des
transports et/ou du logement. Cela nécessite si possible une visite sur place, une recherche de
renseignements sur les transports en commun et le cas échéant sur les possibilités d’hébergement.
Là encore, on pourra avoir recours au site du CNOUS : http://www.cnous.fr puis onglet « La vie
étudiante » et menu « Logement »
Exercice 3 : Intégrer un établissement d’enseignement supérieur, ce n’est pas juste aller en
cours, en TD et en TP ; on invitera le futur étudiant à avoir une vue d’ensemble de son futur
établissement et de son environnement, c’est-à-dire à découvrir
•
les différentes formations qui y sont proposées
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•
•
les services internes à l’école ou l’université à travers par exemple l’organigramme, les noms
des différents dirigeants et enseignants ; on pourra soumettre ces noms dans des moteurs
de recherche pour mieux connaître ses futurs interlocuteurs.
les services externes comme les restaurants du CROUS, les bibliothèques interétablissements,
On s’intéressera naturellement aussi, dans une dimension moins institutionnelle, aux lieux de vie
proposés par l’établissement, aux possibilités de pratique du sport, aux éventuels services spécifiques
offerts aux étudiants en situation de handicap, aux activités culturelles proposées ou aux facilités
d’accès à la vie culturelle de la cité, aux services d’accompagnement vers l’insertion professionnelle,
aux dispositifs mis en oeuvre pour aider les nouveaux étudiants à s’intégrer et acquérir les nouvelles
méthodologies.
Surtout dans les universités où l’information n’est pas systématiquement livrée à l’étudiant, il
faut acquérir le réflexe d’aller chercher soi-même cette information.
Exercice 4: Aller consulter en bibliothèque ou en librairie les livres (on n’en est pas encore à
les acheter à ce stade-là !) par matière au programme des études envisagées, et les livres de
méthode s’il en existe concernant la filière choisie. Ceci est d’autant plus important que l’on ne
connaît pas les matières de la formation visée (droit, sociologie, psychologie, histoire de l’art…)
Ce dernier exercice peut difficilement s’effectuer dans l’enceinte du lycée ; il constitue une
proposition de continuité dans la préparation aux études supérieures, au-delà de ce module.
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