GROUPE DE TRAVAIL ASH second degré 7 septembre 2011
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GROUPE DE TRAVAIL ASH second degré 7 septembre 2011
GROUPE DE TRAVAIL ASH second degré sur le département de l’ALLIER Objectif : Mettre en place un cadrage départemental dans le champ de la scolarisation des élèves handicapés dans le second degré (collectif/individuel) Membres du groupe : Madame BEN GHARBIA Ghania : Proviseure – Lycée Valéry Larbaud – Cusset Monsieur PAGNEUX Frédéric : Proviseur – Lycée Blaise de Vigenère – Saint Pourçain sur Sioule Monsieur BARLE Jean François : Proviseur adjoint - Lycée professionnel Jean Monnet – Yzeure Monsieur DENEUVY Georges : Proviseur adjoint - Lycée professionnel Paul Constant – Montluçon Madame PIETRIGA Christine : Principale – Collège Jules Ferry- Vichy Monsieur COQUEUGNIOT Francis – Principal- Collège François Villon- Yzeure Monsieur ZAHER Abdennabi – Principal – Collège Marie Curie – Desertines Madame ROUESNE Sophie – Principale adjointe – Collège Emile Guillaumin- Moulins Monsieur BREUIL Pierre – Principal adjoint – Collège Blaise de Vigenère – Saint Pourçain Madame Sylvie Neury – Pôle handicap (scolarisation, accompagnement aides humaines) Circonscription ASH 03 Madame Régine Vigier – IEN ASH 03 PRESENTATION La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées est porteuse de grands changements tant dans le domaine de la représentation de l’élève handicapé que dans son statut même. D’une logique intégrative du temps de l’AIS (adaptation et intégration scolaire) on passe aujourd’hui à une logique inclusive qui se doit d’être non seulement connue de tous mais qui se doit d’être relayée par les personnels d’encadrement qu’ils soient issus du premier degré ( IEN) ou du second degré (chefs d’établissements). Passer de la loi de 1975 qui se posait comme étant en faveur des personnes handicapées et qui reconnaissait celles ci dès lors qu’elles étaient passées devant une commission (CDES pour les enfants, COTOREP, pour les adultes) à celle de Février 2005 nécessite, non seulement un changement des perceptions et des mentalités mais demande une réelle connaissance des droits et devoirs de chacun. La loi de 2005 a profondément modifié l’architecture institutionnelle et a permis la création de nouveaux outils permettant de définir de réels projets pour l’élève. C’est donc la conception même que l’on doit se faire de l’élève handicapé qui a évolué. Tout enfant handicapé est aujourd’hui de droit un élève c’est à dire un membre de la communauté des sujets apprenants. « En cela il rejoint la totalité des enfants de ce pays qui se définissent d’abord, tant sur le plan juridique que personnel par le fait qu’ils ne peuvent pas ne pas être élèves dès lors qu’ils sont âgés de 6 à 16 ans » (Pierre François Gachet ex Chef de bureau DGESCO). C’est le projet personnalisé de scolarisation qui constitue un contrat au sens juridique du terme puisqu’il crée du droit opposable, et qu’il organise la scolarité de l’élève handicapé. C’est même le seul outil qui peut permettre de déroger à un certain nombre de choses (parcours scolaires, aménagement divers, accompagnement etc.). Pour autant, le PPS « ne peut pas tout » et ne peut ouvrir que des droits qui existent. Dans cet univers assez complexe les rôles et missions de chacun sont définis mais il est important que chacun sache exactement ce qui relève de sa compétence ou ce qui n’en relève pas. En effet, les acteurs mobilisés autour de l’élève handicapé sont multiples, les demandes variées, les volontés des familles nombreuses. Chaque acteur a sa place dans la conception et la mise en œuvre de ce PPS et l’Education nationale possède une mission fondamentale dans ce cadre. Le second degré constitue un cycle d’apprentissage possible pour les élèves handicapés et ce quel que soit le handicap. La loi du 11 février 2005 amène la scolarisation en milieu ordinaire comme étant un droit fondamental. Il parait donc important de pouvoir clarifier les procédures, Les propositions de ce groupe sont l’expression de plusieurs réunions de travail où chacun a pu apporter son expertise, son point de vue. Les travaux ont pour ambition de donner des orientations réalistes et de proposer un cadre opérationnel pour optimiser les ressources et apporter les réponses adaptées aux problématiques rencontrées. L’école inclusive est l’école qui s’adapte à l’élève, qui s’organise différemment pour faire une place à chacun au contraire de l’école intégrative où l’élève pouvait être considéré comme un élève « en plus ». Au plan national, la présence des jeunes handicapés dans les établissements scolaires progresse depuis plusieurs années : 197000 élèves sont scolarisés en milieu ordinaire à la rentrée 2010, ils étaient 155000 en 2006. Cet engagement de l’Education nationale s’est opéré en amont de la loi de 2005 et s’est considérablement renforcé depuis, mais un fait est certain, c’est entre 8000 et 15000 jeunes qui sont encore aujourd’hui à domicile, sans solution et pour lesquels aucune réponse n’a été apportée. Les Axes travaillés : - 1) 2) 3) 4) 5) Réflexion autour des ex UASMO (unité d’enseignement) et rédaction d’un cadrage. La scolarisation individuelle et collective des élèves handicapés Les ULIS de LP : Les passerelles avec le secteur du médico social Les moyens de communication sur le département 1 Unité d’enseignement (Ex UASMO) Les classes dites externalisées des établissements médico-sociaux ont fait l’objet de débats à l’interne du groupe. Il est apparu nécessaire de cadrer ces classes dont les objectifs et les enjeux n’étaient jusqu’alors peut être pas assez clairs. Les élèves des unités d’enseignement sont tous orientés dans des établissements médico-sociaux. Ces établissements ne relèvent pas de l’Education nationale mais bénéficient de postes d’enseignants mis à disposition pour assurer la scolarisation. Certains directeurs d’établissements médico-sociaux, compte tenu des enjeux de la loi, envisagent l’accueil des ces élèves en allégeant les temps d’institutionnalisation et en étant « hors les murs ». C’est le courant de pensée qui souhaite se démarquer de l’enfermement. Dans le département de l’Allier, 102 élèves scolarisés en UE sont présents dans les collèges et lycées. Ils sont répartis sur 12 « classes externalisées ». Le cadrage, validé par M. l’Inspecteur d’Académie le 30 mai 2011 (annexe jointe) devrait permettre d’améliorer encore le dispositif mais replace le chef d’établissement du collège ou du lycée au centre du projet. Ce cadrage intervient dans le contexte de la création des unités d’enseignement au sein des établissements médico-sociaux 2 La scolarisation individuelle et collective dans le second degré 2 a : scolarisation individuelle Plusieurs problématiques ont été évoquées : ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ Les aménagements des parcours scolaires (allègement du programme, suppression de disciplines etc.) Les aménagements des conditions de passation des examens Le système de notation Les notifications de la MDPH Le PPS La compensation : aides humaines, aides techniques : Les AVS, le MPA Le rôle de l’enseignant référent Les cas dits « exceptionnels » Points abordés Objectifs Prendre en Aménagements compte le des parcours handicap du jeune Modalité de mise en œuvre Responsable de l’action Si le SESSAD intervient, le chef •Chef de l’EPLE, enseignant d’établissement, en lien avec référent comme garant du l’enseignant référent doit s’assurer que parcours du jeune les aménagements ne pénaliseront pas le jeune dans la suite de son parcours scolaire (ex : intervention sur des disciplines fondamentales etc… ) S’il s’agit d’une préconisation de la MDPH mais sans intervention de Sessad, alors il faut s’assurer que les aménagements réalisés sont en adéquation avec les aménagements prévus dans le cadre des textes. Le chef d’établissement est l’unique responsable de la mise en œuvre dans ce cas. Il est important de solliciter l’Enseignant Référent qui pourra apporter des conseils. L La présence du SESSAD ne peut être refusée par le chef d’EPLE. Règlementation ▪ Loi du 11/02/2005 ▪ Autonomie de l’EPLE Compenser le handicap Aménagements des conditions de passations des examens Le chef d’établissement fait la demande. Le médecin désigné par la CDA fait une proposition en fonction des textes en vigueur. Le responsable de l’examen autorise ou n’autorise pas (Recteur ou IADSDEN). Nécessité de travailler avec les équipes pédagogiques en amont pour que l’élève soit entraîné à utiliser les aménagements (temps complémentaire, secrétariat) • L’Enseignant référent peut conseiller le chef de l’EPLE. •Le chef d’établissement fait la demande au médecin désigné. •L’administration organisatrice de l’examen ▪ Décret 2005-1617 du 21/12/2006 Autres textes Circulaire n° 2011-072 du 3 mai 2011 relative aux conditions d'accès et de sortie des salles de composition et aux dispositions relatives aux fraudes Circulaire n°2006-215 du 26 décembre 2006 relative à l'organisation des examens et des concours de l'enseignement scolaire pour les candidats en situation de handicap Circulaire n°94-137 du 30 mars 1994 relative à l'organisation et l'évaluation des épreuves d'EPS aux baccalauréats, BT, BEP et CAP pour les candidats handicapés physiques et les inaptes partiels Note de service n°2005-179 du 4 novembre 2005 relative à l'évaluation de l'EPS aux examens du baccalauréat professionnel, du brevet des métiers d'art, du CAP et du BEP Note de service n°2009-051 du 1er avril 2009 relative au calendrier des examens en France et à l'étranger - session 2009 Lettre aux recteurs DGESCO A1-3 n°2007-028 du 26 janvier 2007 relative aux aménagements d'épreuves pour les candidats présentant une limitation temporaire d'activité Le système de notation (33/100) ou autre Notifications MDPH N’existe pas dans les textes Ne peut faire l’objet d’aucun PPS et ne peut être notifié par la MDPH. Seul le chef d’établissement prend la responsabilité de changer le système d’évaluation . • Le chef d’établissement Mise en œuvre du PPS La notification n’est pas le PPS. Un document PPS devra être construit pour la rentrée prochaine afin que les enseignants en soient destinataires. Les notifications MDPH ne peuvent décliner que des orientations et des prises en charge. Le PPS décline les modalités et les objectifs pédagogiques à atteindre. En aucun cas, il ne peut obliger des enseignants à des heures supplémentaires • Le Suivi et la mise en œuvre sont de la seule responsabilité de l’enseignant référent. Code de l’Education ; articles : L .112-4 ; D.112-1 ;D.3121 ;D.312-2 ;R.3123 ;D.312-4 ;D.3125 ;D.312-6 ;D.35127 ;D.351-28 ;D35129 ;D.351-30 ;D ;351-31 ▪ Textes relatifs aux missions des chefs d’EPLE (Décret du 30 aout 1985 autonomie de l’EPLE consolidé 2005) Article 3 -5 décret 2004885 du 27 aout 2004 article 11 Décret 2010-99 du 27/01/2010 conseil pédagogique R421 -413 code de l’éducation. ▪Loi du 11 février 2005 et tous les décrets code de l’Education, code de l’action sociale et des familles ▪Le PPS est opposable ▪Le PPS n’ouvre que des droits qui existent. Décret n° 2005-1752 du 30 décembre 2005 relatif au parcours de formation des élèves présentant un handicap Les moyens de compensation les AVS Compenser le handicap : PPS L’aide humaine compense le handicap mais ne se substitue pas au jeune. L’aide humaine favorise aussi l’autonomie. L’AVS ne peut être refusée par l’enseignant. Le temps de présence est défini par la circonscription ASH en lien avec les services de l’IA. La compensation n’est mise en place qu’après décision de la CDAPH Nécessité de travailler avec la MDPH sur des calendriers afin que l’aide n’arrive pas tardivement dans l’année. •Responsable du service des aides humaines : IADSDEN Contact : Sylvie NEURY, circonscription ASH03. La MDPH n’est pas concernée par la mise en œuvre de l’aide humaine. •La MDPH notifie, les services de l’IA mettent en place ▪ Loi du 11 février 2005 ▪ Circulaires aides humaines 2003-093 du 11/06/2003 2010-139 du 31/08/2010 ▪ Décret : 2009-993 du 20/08/2009 ▪ Circulaire 2008-100 du 24/07/2008 ▪Article L.351-3 Circonscription ASH (moyens financiers rectorat) Aides techniques : le matériel pédagogique adapté (MPA) Compenser le handicap Le MPA est inscrit dans le PPS Le matériel informatique permet de compenser le handicap de l’élève. L’utilisation du matériel ne peut être refusée par les enseignants. •Responsable du service : (PEP/ ASH) ▪ Textes MPA : circulaire 2001-221 du 29/10/2001 circulaire : 2001-061 du 5/04/2001 Le rôle de l’enseignant référent Les cas dits exceptionnels Garantir le parcours du jeune durant toute sa scolarité Permettre à certains élèves de prolonger un parcours. Il est à noter que la notion d’auditeur libre en lycée n’existe pas. Si de tels cas se présentent, l’âge des élèves concernés doit être pris en considération. Les enseignants référents sont placés sous l’autorité de l’IADSDEN et sont pilotés l’IEN ASH. Est l’interlocuteur privilégié des familles, des jeunes s’ils sont majeurs, des chefs d’EPLE. Les ER conseillent le chef d’EPLE dans tous les domaines liés au handicap. Ils animent et réunissent les ESS. Ne peuvent prendre aucune décision. •Pilotage IEN ASH en lien avec les partenaires Aucune notification de la MDPH, aucun PPS ne peut rendre obligatoire un système dérogatoire (ex de 21 ans en lycée) au nom du handicap. Le handicap doit être compensé et des aménagements peuvent être pensés mais toutes les modalités d’inclusion doivent être réfléchies en termes de projet (projet d’insertion dans le milieu ordinaire ou protégé notamment). Les dérogations au système dans ce cadre doivent être envisagées sous l’angle de ce qu’elles apportent dans le projet du jeune. • Chef d’établissement sur la base d’un contrat signé par le jeune s’il est majeur et ou par les responsables légaux. ▪ Loi du 11 février Décrets, arrêtés Les enseignants référents et leurs secteurs d’intervention NOR : MENE0601976A RLR : 501-5 ; 516-3 ARRÊTÉ DU 17-8-2006 JO DU 20-8-2006 MEN - DGESCO B2-2 SAN AGR Vu code de l’éducation, not. art. L. 112-1, L. 112-2 et L. 112-21, D. 351-12D ; 351-13, D 35117 ; code de l’action sociale et des familles, not. art. L. 146-3 et L. 146-8 ; avis du CNEA du 11-5-2006 ; avis du CSE du 185-2006 ; avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées du 16-52006 ▪ Textes relatifs au champ de compétences des chefs d’EPLE. 2b : Scolarisation collective ULIS de Collège, ULIS de LP Les Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire (ULIS) Scolarisation collective des enfants et adolescents handicapés dans les établissements du second degré ULIS Le département compte 12 ULIS positionnées en collège. Ces unités reçoivent aujourd’hui 140 élèves ce qui porte la moyenne à 11,66 élèves. Il convient de développer encore ces dispositifs en liaison avec tous les acteurs de la prise en charge de ces jeunes. Ces classes disposent d’un mi-temps d’AVS Co. 2 ULIS de LP viennent renforcer le dispositif. Le taux de spécialisation des enseignants au niveau départemental est de 92 % pour les collèges et de 100% dans les LP. Il est élevé et garantit le bon fonctionnement de ces dispositifs de collège pour lesquels des organisations particulières sont mises en place. On doit continuer à élargir l’offre de formation en matière de handicap tout en continuant à développer les ULIS 1(troubles des fonctions cognitives). La progression constante du nombre d’élèves handicapés rejoignant le second degré place le département dans la même dynamique que celle impulsée au plan national. ULIS de Lycée Professionnel Deux unités localisées d’inclusion en lycée professionnel accueillant des élèves relevant des troubles des fonctions cognitives sont mises en place. L’implantation d’ULIS en LP ou en LGT (pour les handicaps sensori-moteurs) doit prendre en compte les enjeux de la formation professionnelle et de l’insertion du jeune dans la société. En effet, quel sens donner à une ULIS handicap mental implantée dans un lycée général et technologique dans la mesure où ce qui est visé ne peut être l’obtention d’un baccalauréat ? Il en est de même pour les ULIS en lycée professionnel car ce qui est visé n’est pas l’obtention d’un diplôme mais bien le développement des compétences qui pourront peut être ensuite permettre une intégration en milieu professionnel ordinaire. Il nous appartient donc, dorénavant, de veiller à la qualité des projets pédagogiques et à leur adéquation avec les projets personnalisés de scolarisation, veiller à la qualité du projet d’établissement qui va inclure l’ULIS afin de bien rester dans le cadre induit par la loi du 11 février 2005. Le groupe souligne aussi le risque de tomber dans « le vivre ensemble et dans le leurre ». Le diplôme tel qu’il est établi en lycée professionnel n’est pas adapté aux élèves handicapés relevant du champ du handicap mental, de même que le baccalauréat n’est pas accessible pour eux. La nécessité de clarifier les objectifs, d’informer la MDPH des fonctionnements propres à l’Education nationale est maintenant devenue évidente afin que les projets personnalisés de scolarisation soient bien en adéquation avec le service public d’éducation. Il est à noter que cette orientation est valable pour les élèves handicapés scolarisés en individuel dans les lycées (professionnels ou généraux et technologiques) Ceci étant, au vu des données chiffrées du département et des forces existantes, il apparaît maintenant clairement qu’une continuité des parcours doit pouvoir s’exercer. Les élèves d’ULIS 1, compte tenu de leur scolarité en collège, ont développé un certain nombre de compétences sur le plan des savoirs, savoirs être, savoirs faire. Ils ont pu découvrir le monde professionnel, par le biais de stages en entreprise et d’intégrations ponctuelles dans les ateliers de SEGPA. De ce fait, la création d’ULIS en lycée professionnel est une suite logique. Comme le préconisait la circulaire n°2001-035 du 21février 2001 les ULIS fonctionnent comme de véritables dispositifs et non comme des classes. Les circulaires évoquent la présence de 10 élèves dans ces dispositifs mais ce nombre est à entendre comme «l’effectif ne peut excéder 10 en face à face pédagogique». La circulaire n°2010-088 du 18 juin 2010 relative aux ULIS inscrit « qu’il est souhaitable que le nombre d’élèves ne dépasse pas dix » Compte tenu de la montée des effectifs, il est possible d’envisager de dépasser le nombre 10 (en fonction du temps de présence des élèves et de leur complexité) et de les considérer comme élèves en face à face pédagogique et non comme élèves inscrits. Il n’en demeure pas moins qu’il faudra veiller à ce que les effectifs soient compatibles avec ce qui est attendu dans ce type de dispositif. Le fait que les ULIS soient des dispositifs et non des classes, rend possible l’inscription de plus de 10 élèves. La Commission des Droits et de l’Autonomie de la Maison Départementale des Personnes Handicapées oriente les élèves et les Inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’Education nationale affectent les élèves dans les ULIS. L’affectation doit tenir compte de plusieurs paramètres que sont entre autres, le souhait des parents, du jeune, la proximité des plateaux techniques et les transports. En effet, derrière cette affectation se pose la question du devenir professionnel des jeunes. La création d’ULIS en collège puis en lycée professionnel nous interroge quant au devenir des élèves qui les fréquentent. Il conviendra d’organiser un travail avec les partenaires extérieurs sur ce point (DIRECCTE, AGEFIPH etc…). La question cruciale du département en matière de jeunes handicapés scolarisés en ULIS tourne autour de la sortie d’ULIS de collège vers les établissements médico-sociaux. Le retour chez nos partenaires est une réponse que l’on se doit de donner aux élèves qui en ont besoin mais ne peut constituer une réponse unique. Il convient de former et d’informer les différents acteurs afin de changer les représentations. Le Lycée professionnel est désormais accessible aux élèves handicapés mentaux mais de nombreuses familles, de nombreux partenaires pensent le lycée en termes d’obtention de diplôme. Le cadre collectif permet de déroger à la règle alors que la scolarisation individuelle s’inscrit dans le droit commun. État des lieux (public) ALLIER Collège Lycée TOTAUX 2010/2011 12 2 14 Prévisions rentrée 2011 +1 Cible 2012 15 (+2) 4 (+ 2) 19 Le ministère de l’Education nationale, a élaboré un projet d’implantation d’ULIS sur le territoire national dès 2006 qui visait à la mise en œuvre de 2000 ULIS en 2010 (cible atteinte). 200 ouvertures sont créées chaque année dans les EPLE. Objectifs, préconisations : ULIS de collège, ULIS de Lycée professionnel et ULIS de Lycée général et technologique Objectifs généraux et préconisations Analyser quantitativement et qualitativement le dispositif départemental des ULIS Compléter et varier le dispositif départemental Objectifs opérationnels Actions/Moyens/Acteurs Compléter l’actuel état des lieux par une analyse des projets pédagogiques de chaque ULIS. Permettre et favoriser l’émergence de projets pédagogiques. Analyse des dispositifs d’accompagnement des ULIS Mise au point d’une grille d’analyse des projets pédagogiques des ULIS et de leurs dispositifs d’accompagnement Étude des projets pédagogiques et de leur place dans le projet d’établissement. Constitution d’un groupe de travail (corps d’inspection, chefs d’EPLE, IA DSDEN…) Planifier les créations Déterminer les besoins en ULIS 2, 3 ou 4 Réunion avec les corps d’inspection : pilotage IA DSDEN Choisir le lieu d’implantation d’une ULIS au regard de l’environnement Choisir le lieu en fonction des potentialités de l’environnement (accueil pour les temps de scolarisation, pour des stages, tenir compte de la poursuite des soins engagés) Travail en lien avec les différents corps d’inspection et les chefs d’EPLE Favoriser les échanges pédagogiques Permettre les échanges de pratiques et d’outils entre les enseignants d’ULIS Favoriser les échanges pédagogiques avec les enseignants des classes ordinaires de collège Utilisation du livret de compétences Favoriser le lien entre ULIS de collège et ULIS de LP Réunions départementales organisées par les équipes ASH pour les coordonnateurs d’ULIS. Réunions par collège des personnels qui interviennent sur les ULIS pour une formation sur site sur ce qu’est le handicap mental et ce que cela implique comme fonctionnement pédagogique Renforcement des liens ULIS/SEGPA Mise en réseau des ULIS de LP Réunion des IEN ET, des chefs d’établissement concernés, des directeurs adjoints de SEGPA, des PLP, et des coordonnateurs d’ULIS. Constitution d’un calendrier départemental de stage. Création d’un réseau d’ULIS 1 implantées en Lycées professionnels Analyse des besoins de formation professionnelle des jeunes en situation de handicap Déterminer les lieux d’implantation Travailler avec les partenaires des autres services de l’Etat, et la Région Accompagner la création de ces dispositifs collectifs d’inclusion Favoriser la spécialisation des coordonnateurs d’ULIS de LP Ne pas laisser d’enseignants non spécialisés sur ces nouveaux dispositifs. Enquête sur les besoins de scolarisation des jeunes handicapés en Lycée professionnel. Réunion avec les acteurs de terrain y compris avec la Région. Rédaction d’un cahier des charges précis des ULIS en LP Mise en place d’une commission spécifique pour le suivi de ces dispositifs Organiser la sortie des élèves sortant d’ULIS : en amont organiser leur formation, prévoir leur devenir professionnel Faire un état des lieux des dispositifs de droit commun existants Harmoniser les pratiques au plan académique : nombre d’élèves accueillis en ULIS lieu d’implantation des ULIS les stages, les diplômes, quelle formation pour les élèves Travail en lien avec les partenaires et la MDPH Favoriser la découverte des champs professionnels pour les élèves scolarisés en ULIS 1 à partir de 14 ans Organiser la formation des jeunes Mise en place de stage Organiser l’obtention de diplômes sur plusieurs années par l’acquisition de compétences (certification partielle, totale ou inexistante) Passer de 2 ans à 3 ans en LP (1ère année : découverte, 2ème année précision du choix ; 3ème année développement de compétences spécifiques) une 4ème année peut être envisagée de manière exceptionnelle Mise en place d’un groupe spécifique dédié (chef EPLE, corps d’inspection) Penser la création d’ULIS (ULI 2, 3,4) en lycée général et technologique Analyse des besoins en termes de handicaps sensori-moteurs Déterminer les lieux d’implantation Travailler avec les partenaires de la Région Accompagner la création de ces dispositifs Mise en place de stages sur site, en collaboration avec l’IUFM et les différents corps d’inspection (IEN ET, IA IPR, IEN ASH) Enquête sur les besoins de scolarisation des jeunes handicapés Réunion avec les acteurs de terrain y compris avec la Région. 0rganiser la formation des enseignants en collège, en LP, en LGT. Dynamiser une équipe autour d’un projet. Former des formateurs. Préparation en commun d’une formation avec les différents corps d’inspection