Ces hormones qui rythment notre vie
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Ces hormones qui rythment notre vie
Dr Jean-Loup Dervaux Ces hormones qui rythment notre vie Forme, humeur, poids, sexe… Dialogues santé Les questions du lecteur pour éclairer la situation. Les conseils de l’auteur pour apporter des solutions. hormones.indd 1 17/04/14 07:15 –I– La symphonie hormonale Qu’est-ce qu’une hormone, quels sont les dérèglements auxquels elle peut donner lieu et quelle prise en charge peut-on leur opposer ? Tels sont les points auxquels la première partie de cet ouvrage va répondre. Qu’est-ce qu’une hormone ? La définition d’une hormone est ambivalente : c’est à la fois une « puissance biologique » au service de notre organisme et un messager sophistiqué et fragile à qui nous devons aide et protection… 1. Comment définir une hormone ? Une hormone est une substance naturelle chimique, constituée par des protéines et produite dans un organe glandulaire ou dans certains groupements cellulaires, formant une glande endocrine. Cette substance, transportée par la circulation sanguine, produit des effets spécifiques d’activation, de régulation ou d’inhibition dans d’autres organes ou tissus (regroupement de plusieurs cellules), dénommés alors « cible » ; ces effets concernent son développement et/ou son fonctionnement, et résultent du développement ou du blocage de l’activité du récepteur hormonal. hormones.indd 4 17/04/14 07:15 I — La symphonie hormonale 5 Ce sont en quelque sorte des messagers qui assurent la communication et la coordination entre les différents organes cellules de notre corps. Comme toute substance biologique vivante, les hormones ont leur existence propre : elles naissent, vivent et meurent. o La naissance des hormones, c’est leur fabrication. La synthèse des hormones ou hormonogenèse aboutit à leur stockage au lieu de production. o Leur vie « active » commence à leur libération dans la circulation sanguine, aux fins d’assurer leurs effets spécifiques. o Leur mort, après avoir rempli leur tâche, consiste en leur dégradation et leur élimination par les voies naturelles. Que retenir ? o Les hormones sont des substances biologiques vivantes. o Elles sont les messagers chimiques de l’organisme. o Elles naissent, développent leur activité et meurent par dégradation. 2. Quelles en sont les différentes catégories ? Pour les spécialistes, les hormones sont chimiquement divisées en trois groupes : o le groupe phénolique, en ce qui concerne l’adrénaline et la thyroxine ; o le groupe stéroïde, avec les hormones surrénaliennes et celles fabriquées par l’appareil génital ; o le groupe protéique, avec les hormones du pancréas, les hormones sécrétées par la glande hypophyse et les hormones parathyroïdiennes. On peut également diviser les hormones en trois groupes selon leur structure propre : o les hormones polypeptidiques, c’est-à-dire formées de plusieurs acides aminés (éléments de base entrant dans la constitution d’une protéine) : c’est le cas de l’insuline ; o les hormones stéroïdes, déjà évoquées, provenant du cholestérol : c’est le cas du cortisol et de ses dérivés (corticoïdes : cortisone) ; hormones.indd 5 17/04/14 07:15 6 Ces hormones qui rythment notre vie o les hormones issues d’un seul acide aminé comme les hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Selon leur type de fonction Sur un plan plus général, il existe dans l’organisme un grand nombre d’hormones. Certaines ont des actions très spécifiques ou très temporaires, comme pour les hormones commandant respectivement la lactation ou les contractions de l’utérus, fonctionnant uniquement pendant la grossesse. D’autres n’ont qu’un rôle indirect, en ordonnant elle-même la sécrétion d’une autre hormone ; il s’agit de toutes les hormones de commande sécrétées par la glande hypophyse, et tenant sous leur contrôle le cortisol, les hormones génitales, les hormones thyroïdiennes, etc. Nous ne parlons ici que des principales hormones ayant une action générale et constante. Elles sont au nombre de dix : la sérotonine, le cortisol, les hormones thyroïdiennes, l’insuline, la mélatonine, les hormones féminines – œstrogènes et progestérone –, la testostérone, les hormones dites digestives, enfin le groupe formé par STH et DHEA, hormones de croissance et « de jeunesse ». Que retenir ? Les hormones peuvent être regroupées selon : o leur composition chimique ; o leur structure propre ; o leur type de fonction. 3. Où et comment naissent-elles ? Les hormones répondent à différents modes de production. o Dans l’immense majorité des cas, les hormones sont sécrétées par des glandes dites « endocrines », c’est-à-dire dont la sécrétion reste interne à l’organisme par la voie de la circulation, par opposition aux glandes exocrines dont les sécrétions sont déversées vers l’extérieur de l’organisme, par exemple dans le tube digestif. hormones.indd 6 17/04/14 07:15 I — La symphonie hormonale 7 Une glande peut être, selon les cas : - endocrine pure : c’est le cas de la glande thyroïde, sécrétant les hormones thyroïdiennes ; - mixte, c’est-à-dire à la fois exocrine et endocrine : c’est le cas du pancréas sécrétant l’insuline, mais aussi les sucs digestifs. o Néanmoins, à côté des glandes, organes constitués, une hormone peut être sécrétée par un groupe de cellules qui fait alors fonction d’organe endocrine ; il en est ainsi de la sérotonine ou de la mélatonine, produites par des groupes de cellules nerveuses dépendant du cerveau ; c’est ce que l’on appelle des neurohormones dont certaines, comme les endorphines, nos morphines naturelles, sont dénommées neuropeptides. Ces neurohormones peuvent être soit diffusées dans l’ensemble de l’organisme par voie sanguine, soit avoir une utilisation locale ou régionale proche de leur lieu de sécrétion. Cette fonction de certains groupes de cellules nerveuses est appelée neurocrinie ou neurosécrétion. D’autres cellules, apparentées aux tissus nerveux, ne sont pas situées au niveau du cerveau mais disséminées tout au long de l’intestin ; ce sont ces cellules, dites « argentaffines » (elles fixent les colorants à base d’argent) qui sécrètent, elles aussi, la sérotonine dont nous parlerons. Que retenir ? Les hormones sont produites : o par une glande endocrine constituée ; o par un groupe de cellules nerveuses ; o par les cellules argentaffines de l’intestin. 4. Comment atteignent-elles leurs cibles ? Quel est leur trajet ? L’hormone sécrétée puis libérée dans la circulation sanguine circule généralement couplée à une protéine du sérum sanguin, appelée albumine ou globuline selon les cas, et qui va moduler et réguler son action. hormones.indd 7 17/04/14 07:15 8 Ces hormones qui rythment notre vie C’est ainsi que l’on pourra, dans le dosage sanguin des hormones, distinguer la partie libre de la partie combinée, ces deux fractions n’ayant pas obligatoirement la même activité. Mais elle peut aussi être fixée, voire même sécrétée, par des éléments figurés du sang, telles que les plaquettes sanguines pour la sérotonine. Dans le cas d’une action locale ou régionale, comme pour les neurohormones, leur utilité trouvera très souvent sa place à la jonction entre deux cellules nerveuses jouant alors un rôle de mise en contact et de transmission entre ces cellules, facilitant ou réduisant alors les communications entre les différentes cellules nerveuses ; c’est ce que l’on appelle un neuromédiateur. Il existe en effet entre deux cellules nerveuses un petit espace à l’intérieur duquel ce neuromédiateur pourra jouer son rôle de modulation. Quel est le mécanisme de l’action hormonale ? Le mécanisme d’action d’une hormone, quelle qu’elle soit, nous plonge au cœur de la cellule et de son métabolisme. o Une hormone est, comme nous l’avons déjà vu, un messager ou un informateur chimique, libérée par une glande endocrine dans la circulation sanguine à destination d’une cible, à savoir les cellules d’un organe, d’un système ou d’une fonction déterminée. o Pour exercer son action, l’hormone se fixe sur un récepteur collé à la membrane cellulaire. L’ensemble hormone/récepteur fonctionne à l’image d’une clé qui ouvre une serrure : le récepteur est spécifique de l’hormone et inversement, permettant d’adapter l’organisme au besoin du tissu cible. o L’action de l’hormone sur la cellule cible est liée directement à la présence et l’efficacité du récepteur. Plus précisément, on constate une stimulation du site récepteur de la cellule qui élabore un message destiné à l’intérieur de la cellule, déclenchant ainsi les mécanismes physiologiques (réponses des cellules). hormones.indd 8 17/04/14 07:15 9 I — La symphonie hormonale Quelles sont les interactions avec les autres hormones ? o Il faut savoir aussi qu’il existe des interrelations entre les hormones et que leur action peut-être : - augmentée par celle d’une hormone ayant le même effet ; elle sera alors appelée synergique ; - diminuée par celle d’une hormone ayant un effet contraire ; elle sera alors nommée antagoniste. Ceci peut concerner des glandes endocrines obéissant à la commande hypothalamo-hypophysaire. Il peut aussi s’agir d’une glande endocrine « indépendante ». o Si l’on prend l’exemple des hormones thyroïdiennes, elles agissent : - en synergie avec les hormones stimulant les métabolismes ou préparant le corps à l’action : leurs effets vont dans le même sens ; - en antagonisme avec les hormones freinant le métabolisme préparant le corps au repos. Que retenir ? o Une hormone agit au niveau d’un organe cible, d’un système ou d’une fonction. o L’ensemble hormone/récepteur fonctionne comme une clé et une serrure. o Certaines hormones sont synergiques, d’autres antagonistes. Glande endocrine Hormone Site spécifique Cellule cible Figure 1 — Mécanisme d’action d’une hormone hormones.indd 9 17/04/14 07:15 10 Ces hormones qui rythment notre vie De plus… Inefficacité : à qui la faute ? Les hormones n’ont un effet sur les cellules des tissus cibles qu’à condition que celles-ci disposent d’un site récepteur spécifique capable de les fixer. C’est la raison pour laquelle une insuffisance d’action hormonale est liée soit à un défaut de sécrétion de l’hormone, soit à l’absence ou la disparition du site récepteur sur les cellules, d’origine congénitale ou acquise. Dans certains cas, le site peut être présent mais rendu inefficace : en saturant les sites récepteurs des cellules cibles, il est possible de bloquer l’excès d’effet indésirable d’une hormone ; de cette façon, l’hormone ne présente plus d’action sur les cellules cibles qui lui deviennent inaccessibles. C’est ainsi que, pour les hormones thyroïdiennes, un excès d’iode dans l’organisme va « saturer » les récepteurs spécifiques aux hormones thyroïdiennes et donc empêcher ces dernières d’agir, d’où son utilisation dans le traitement de certaines maladies thyroïdiennes. 5. Quels sont leurs niveaux d’action ? Quel est leur rôle organique global ? o Les hormones peuvent avoir un rôle très général, par exemple sur la régulation de la température centrale et le métabolisme de base, c’està-dire la consommation énergétique de l’organisme quand il est au repos. o Chez l’enfant, certaines d’entre elles ont un rôle sur la croissance et la morphologie du corps. Mais elles ont aussi un rôle sur la croissance et la maturation du système nerveux. C’est dire si une insuffisance hormonale du jeune âge, quelle que soit sa cause, peut avoir des conséquences sévères et irréversibles aussi bien sur le plan physique que mental. D’où l’intérêt de la détecter systématiquement et de les traiter précocement. hormones.indd 10 17/04/14 07:15 I — La symphonie hormonale 11 o Les actions peuvent aussi être plus spécifiques, concernant un organe, un système ou un métabolisme donné. Quoi qu’il en soit, le dérèglement de ces différentes actions est responsable des troubles rencontrés aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Quelles sont les cibles spécifiques ? Elles sont de deux natures : viscérales et métaboliques. o Les actions viscérales des hormones sont très nombreuses, les plus importantes concernent le cœur, le tube digestif, les muscles, le système nerveux. Un excès de production hormonale entraîne certains troubles ; une insuffisance de production hormonale a des effets inverses. Il semblerait que ces actions s’exercent par l’intermédiaire du système nerveux dit neurovégétatif, dénommé de manière imagée « le mécano de l’organisme ». o En ce qui concerne les différents métabolismes, les hormones peuvent jouer un rôle concernant la régulation du sucre et des graisses, le maintien du capital musculaire et osseux ; bref ce rôle englobe les trois composants fondamentaux de l’organisme : glucides, lipides et protides, ainsi que le métabolisme de l’eau. On s’aperçoit donc que l’addition de leurs effets viscéraux et métaboliques donne aux hormones un rôle essentiel sur le fonctionnement de tout l’organisme. o Un individu, selon le principe de la psychosomatique, est à la fois un esprit et un corps. L’action des hormones n’échappe pas à cette vue des choses : - certaines hormones auront des types de retentissements plutôt psychologiques comme la sérotonine ou la mélatonine, jouant alors sur l’humeur ou les troubles du sommeil et leurs conséquences ; - certaines autres auront des types de retentissement plutôt physiques, c’est le cas de l’insuline et du cortisol. Sachant toutefois que, toujours selon le même principe de la psychosomatique, une action physique aura des conséquences sur le mental et inversement. hormones.indd 11 17/04/14 07:15 12 Ces hormones qui rythment notre vie o En bref, le niveau d’action de base d’une hormone se placera au niveau de la cellule cible du tissu considéré. Toutefois, il pourra concerner, en dernière analyse : - non pas tant, dans le cadre des hormones que nous avons choisies, un organe particulier, pouvant être selon les cas l’utérus ou le sein (pour les hormones d’action spécifique que nous avons déjà évoquées) ; - mais beaucoup plus souvent, dans notre contexte, un appareil : l’appareil génital par exemple, ou bien une fonction, comme le sommeil ou la régulation du sucre. Que retenir ? o Les hormones régulent le niveau métabolique général de l’organisme. o Chez l’enfant, elles ont un rôle sur la croissance et la maturation. o Les actions viscérales des hormones sont nombreuses et variées. o Elles concernent toutes les composantes métaboliques de l’organisme. De plus… Le devenir d’une hormone Une fois son rôle accompli, une hormone pourra soit être récupérée pour réutilisation, soit le plus souvent être dégradée et métabolisée par le foie, « l’usine chimique de notre organisme ». Elle sera alors neutralisée, essentiellement par combinaison avec une substance glucidique. C’est ce que l’on appelle la glycuro-conjuguaison, le métabolite qui en résulte étant éliminé par les urines, où il pourra d’ailleurs faire l’objet d’un dosage. Ce dosage sera effectué dans les premières urines du matin car il y a souvent un pic de sécrétion hormonale pendant la nuit ; c’est le cas pour le cortisol, entre autres. hormones.indd 12 17/04/14 07:15 13 I — La symphonie hormonale Glande endocrine constituée/groupe cellulaire Synthèse/stockages hormonaux Sécrétion/transport Régulation par rétrocontrôle Hormones synergiques /antagonistes Action hormonale générale/viscérale métabolique Dégradation par le foie Élimination urinaire Figure 2 — Histoire naturelle d’une hormone 6. Comment leur taux est-il contrôlé ? D’une manière générale, le contrôle et la régulation du taux de sécrétion d’une hormone se réalisent par le phénomène dit du rétrocontrôle (feed-back pour les Anglo-Saxons). On peut distinguer deux types de rétrocontrôle. hormones.indd 13 17/04/14 07:15 14 Ces hormones qui rythment notre vie o Le premier se fait par l’intermédiaire d’une hormone de commande ou tutrice, comme celles qui sont sécrétées par le couple hypothalamus/ hypophyse, formation nerveuse située à la base du cerveau, considérée comme le véritable « chef d’orchestre » des glandes endocrines car il commande à nombre d’entre elles : quand le taux de l’hormone fille augmente dans le sang, la sécrétion de l’hormone tutrice diminue et inversement : c’est le cas, comme nous l’avons déjà dit, des hormones corticosurrénales, génitales et thyroïdiennes. Hypophyse Corticosurrénale Glandes génitales Glande thyroïde Cortisol Hormones thyroïdiennes Hormones génitales Figure 3 — L’orchestre hypophysaire o Le deuxième ne fait pas intervenir d’hormone tutrice mais un produit ou effet témoignant de l’activité de l’hormone en cause, véritable « musicien indépendant » : lorsque le taux de ce produit augmente dans le sang, la sécrétion de l’hormone diminue et inversement. Il en est ainsi par exemple du taux de glucose sanguin avec l’insuline pancréatique. Après l’ingestion de nourriture, quand le taux de glucose (glycémie) augmente dans le sang, le processus de rétrocontrôle se met alors en marche : la production d’insuline s’accroît. hormones.indd 14 17/04/14 07:15 15 I — La symphonie hormonale Après l’utilisation du sucre par les tissus de l’organisme, la baisse de la glycémie (hypoglycémie) est à l’origine d’une inhibition de la sécrétion d’insuline par le pancréas : diminution de la sécrétion d’insuline par le pancréas, donc augmentation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie passagère) et pénétration plus importante du sucre dans les cellules. Pancréas Insuline Taux du sucre sanguin Figure 4 — L’insuline, musicien indépendant o Enfin, pour certaines hormones, la notion de rétrocontrôle est inexistante ; c’est en particulier le cas des neurohormones : nous ressentons des troubles lorsque leur sécrétion est diminuée sans qu’il y ait pour autant de tendance naturelle à l’autorégulation. C’est donc à nous de tout faire pour conserver notre capital hormonal et en stimuler la sécrétion s’il en est besoin. Que retenir ? o Le rétrocontrôle hormonal peut faire intervenir : - une hormone tutrice hypophysaire ; - un produit ou un effet de l’hormone. o Certaines hormones y échappent. hormones.indd 15 17/04/14 07:15 16 Ces hormones qui rythment notre vie Quels sont leurs dérèglements ? 7. Quels en sont les différents stades ? Différents types de dérèglements sont possibles, favorisés par certains facteurs et présentant différents visages. Les différents types de dérèglement Le dérèglement d’une production hormonale peut être lié à deux mécanismes : o un excès ou une insuffisance de sécrétion de l’hormone tutrice qui commande cette production ; o certains facteurs d’hypo- ou d’hypersensibilité des sites récepteurs : auto-anticorps stimulants ou déprimants, excès ou insuffisance de certaines substances organiques, etc. Concernant le déficit hormonal, il peut s’agir d’une insuffisance initiale de production de la glande ou demande hormonale exagérée entraînant un épuisement glandulaire, lequel peut se produire, progressivement et à bas bruit, tout simplement « au fil du temps qui passe », c’est-à-dire avec le vieillissement de l’individu. Quels sont les stades de développement des troubles ? Nous avons vu que le terrain maladif correspondait, en quelque sorte, à « une tendance à… ». Lorsqu’elle s’exprime, la maladie n’arrive pas immédiatement à son maximum mais suit une progression que l’on peut découper, un peu artificiellement, en deux stades. o Le stade de la maladie fonctionnelle À ce stade, la maladie existe, elle est ressentie en tant que telle, mais correspond simplement au dérèglement d’une fonction, lequel dérèglement est encore compensable par les moyens de régulation naturelle de l’organisme. Ces formes sont dénommées, en langage médical, formes frustes ou « infracliniques » parce que leur niveau d’extériorisation est inférieur au tableau classique de la maladie. hormones.indd 16 17/04/14 07:15 I — La symphonie hormonale 17 On peut alors retrouver un certain nombre de « petits signes » caractéristiques de cette phase de tout début de la maladie ; ils sont, la plupart du temps, récents et peu accentués. Les dosages hormonaux sont, en général, aux limites hautes ou basses de la normale. Les médecines alternatives et thérapies non médicamenteuses sont habituellement efficaces à ce stade. o Le stade de la maladie lésionnelle Il existe une atteinte lésionnelle visible et mesurable d’un organe ou d’un appareil. Bien entendu, ces stades sont en continuité l’un avec l’autre et tous les intermédiaires sont possibles ; certains distinguent même d’ailleurs un stade intermédiaire « microlésionnel », correspondant à une lésion au tout début. Ces cas relèvent des traitements médicaux classiques. Nous insisterons essentiellement dans cet ouvrage sur les dérèglements hormonaux fonctionnels qui sont accessibles aux médecines alternatives et à des conseils spécifiques que tout un chacun peut suivre. Que retenir ? o Une hormone peut souffrir d’un excès ou d’une insuffisance de production. o Une maladie évolue du stade fonctionnel vers le stade lésionnel. 8. Quels sont les facteurs favorisants ? Un certain nombre de facteurs, extérieurs ou propres à l’individu, constitue ce que l’on pourrait appeler « l’environnement hormonal » ; ce dernier joue un rôle considérable dans la possibilité de perturbations d’une activité hormonale, par l’intermédiaire du dérèglement de nos biorythmes naturels. hormones.indd 17 17/04/14 07:15 18 Ces hormones qui rythment notre vie o Il peut s’agir de facteurs environnementaux : stress (cortisol), pollution (hormones thyroïdiennes). o Il peut s’agir de facteurs propres aux individus : profil psychologique (sérotonine, mélatonine), hygiène de vie (insuline, hormones digestives). Trop d’immobilisme Trop de calories Trop de sucre Trop d’alcool Trop de tranquillisants Trop de graisses Trop de sel Trop de tabac Trop de café Trop de stress Les dix « Trop de… » favorisant les dérèglements hormonaux D’où l’importance de la prévention, sous forme d’une bonne hygiène de vie, dans le maintien de notre capital hormonal : elle sera détaillée dans la dernière partie de cet ouvrage. Que retenir ? o Une perturbation hormonale peut survenir à cause de : - certains facteurs extérieurs à l’individu ; - certains facteurs qui lui sont propres. o Une bonne hygiène de vie permet de les contrer. 9. Quels en sont les différents visages ? Ils peuvent se faire en excès ou insuffisance de fonctionnement. Prenons en exemple les hormones thyroïdiennes qui règlent le niveau de notre métabolisme général que l’on peut comparer à la « clé de tirage du poêle organique ». En cas de troubles fonctionnels, la clé de tirage est trop ouverte ou trop fermée. Il vous suffira pour y remédier d’effectuer un simple réglage manuel. hormones.indd 18 17/04/14 07:15 I — La symphonie hormonale 19 En cas de troubles maladifs, la clé de tirage est bloquée en ouverture ou fermeture. Il faudra alors appeler un professionnel qui débloquera la situation avec ses outils. Nous voyons donc que ces deux situations relèvent de contextes bien différents. Seule la première sera développée dans cet ouvrage, puisqu’elle vous donne une certaine autonomie d’action ; nous ne ferons que discuter certains traitements réservés, a priori, aux maladies endocriniennes déclarées et sous responsabilité exclusivement médicale. Que retenir ? Les tableaux varient selon : o que l’on est en hypo- ou hyperfonctionnement ; o qu’il s’agit d’un stade fonctionnel ou lésionnel. 10. Quelle prise en charge leur opposer ? La prise en charge des dérèglements hormonaux dépend grandement de leur stade évolutif. En cas de troubles maladifs : le « déblocage hormonal » sous forme de prise en charge par les médicaments allopathiques classiques se fera sous contrôle médical strict et votre rôle ne pourra être qu’adjuvant. Nous ne ferons que rappeler leur existence. En cas de troubles fonctionnels, le « réglage manuel » que vous pourrez effectuer comportera : o d’une part, des conseils hygiéno-diététiques et des thérapies non médicamenteuses, complétés par des conseils d’hygiène de vie ; o d’autre part, des thérapies alternatives médicamenteuses : homéo pathie, oligo-éléments, plantes, etc. Ceci, bien entendu, en autonomie relative, après avis et sous surveillance médicale. hormones.indd 19 17/04/14 07:15 20 Ces hormones qui rythment notre vie Ces différentes modalités thérapeutiques auront pour but : - de préserver ou stimuler vos différentes sécrétions hormonales ; - de prendre charge les conséquences de leur dérèglement. Quant aux différents conseils préventifs d’hygiène physique et mentale développés dans la dernière partie de l’ouvrage, ils permettront, en tonifiant le physique et en calmant le mental, d’obtenir et conserver un bon « terrain hormonal ». Dans tous les cas, nous insisterons sur la nécessité d’un diagnostic préalable, diagnostic qui ne peut être posé que par un professionnel de santé. Que retenir ? o Une maladie endocrinienne organique relève du seul traitement médical classique. o Le dérèglement fonctionnel hormonal est accessible aux conseils hygiéno-diététiques et aux médecines alternatives. Dérèglements Conséquences Prise en charge Maladifs (maladies endocriniennes) Signes spécifiques Médicale classique : médicamenteuse ou chirurgicale Fonctionnels (hyper ou hypo) Troubles rattachés/connectés Solutions naturelles : conseils « à la carte » et médecines douces Hormones : du dérèglement à la prise en charge hormones.indd 20 17/04/14 07:15 Table des matières Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 I. La symphonie hormonale Qu’est-ce qu’une hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Comment définir une hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Quelles en sont les différentes catégories ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Où et comment naissent-elles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Comment atteignent-elles leurs cibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Quels sont leurs niveaux d’action ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6. Comment leur taux est-il contrôlé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels sont leurs dérèglements ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7. Quels en sont les différents stades ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8. Quels sont les facteurs favorisants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9. Quels en sont les différents visages ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10. Quelle prise en charge leur opposer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 4 5 6 7 10 13 16 16 17 18 19 II. Les dix hormones qui nous gouvernent Les hormones du bien-être . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sérotonine : l’hormone de belle humeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelle est cette hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12. Quels sont les dérèglements possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à réguler ses troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mélatonine : l’hormone du bon sommeil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelle est cette hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16. Quels sont les dérèglements possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à réguler ses troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le cortisol : notre allié antistress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelle est cette hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20. Quels sont les dérèglements possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . hormones.indd 190 21 23 23 23 26 30 30 32 35 35 35 39 42 42 45 49 49 49 52 17/04/14 07:15 Apprenez à réguler ses troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21. Suivez les conseils à la carte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22. Adoptez les médecines naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les hormones forme et minceur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’insuline : elle nous aide à tenir la distance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelle est cette hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24. Quels sont les dérèglements possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à réguler ses troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hormones thyroïdiennes : nos stimulants organiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 27. Quelles sont ces hormones ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28. Quels sont les dérèglements possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à réguler ses troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ghréline et leptine régulent notre appétit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Que dire de ce système ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32. Quelles sont les défaillances possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à le réguler ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . STH et DHEA : les hormones anti-âge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Que dire de ce système ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36. Quelles sont les défaillances possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à le réguler ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les hormones sexuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les hormones féminines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un système à deux composantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39. Que dire de ce système ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40. Que dire de ces hormones ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La vie hormono-génitale de la femme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Puberté : la zone œstrogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41. Que se passe-t-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42. Sachez réguler ces troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . hormones.indd 191 57 57 60 63 63 63 63 66 70 70 72 76 76 79 83 83 86 90 90 90 93 97 97 102 104 104 104 106 111 111 114 119 119 120 120 122 127 127 127 130 17/04/14 07:15 Cycle menstruel : une zone partagée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43. Que se passe-t-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44. Sachez réguler ces troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grossesse : la zone progestérone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45. Que se passe-t-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46. Sachez réguler ces troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ménopause : le déclin hormonal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47. Que se passe-t-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48. Sachez réguler ces troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Testostérone : elle conditionne la virilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quelle est cette hormone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49. Quelles sont ses caractéristiques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50. Quels sont les dérèglements possibles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Apprenez à réguler ses troubles ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51. Suivez les conseils « à la carte » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52. Adoptez les solutions naturelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 133 136 139 139 141 144 144 146 149 149 149 153 158 158 160 III. préservez votre fabrique d’hormones ! Test – Êtes-vous l’ami de vos hormones ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pour tonifier votre physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53. Adoptez la bonne diététique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54. Renouez avec l’activité physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55. Respectez sommeil et repos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56. Abandonnez les substances nocives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pour calmer votre mental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57. Efforcez-vous de positiver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58. Faites la part des choses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59. Vivez le plus possible au présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60. « Orientalisez » votre pensée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conclusion – Changez de vie pour sauvegarder vos hormones ! . . . . . . . Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresses utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . hormones.indd 192 165 169 169 173 175 178 180 180 181 183 184 187 189 189 17/04/14 07:15