CITES Norfolk Island Boobook review
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CITES Norfolk Island Boobook review
Langue originale: anglais AC28 Doc. 20.3.6 CONVENTION SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DES ESPÈCES DE FAUNE ET DE FLORE SAUVAGES MENACÉES D’EXTINCTION ___________________ Vingt-huitième session du Comité pour les animaux Tel Aviv (Israël), 30 août – 3 septembre 2015 Interprétation et application de la Convention Commerce d'espèces et conservation Examen périodique des espèces inscrites aux Annexes I et II [résolution Conf. 14.8 (Rev. CoP16)] EXAMEN PERIODIQUE DE L’ESPECE NINOX NOVAESEELANDIAE UNDULATA * 1. Le présent document a été préparé par l’Australie . 2. À la suite de la 25 session du Comité pour les animaux (Genève, Suisse, juillet 2011) et en réponse à la notification n°2011/038, l’Australie s’est engagée à évaluer l’espèce Ninox novaeseelandiae undulata dans le cadre de l’examen périodique des espèces inscrites aux annexes de la CITES. 3. Ce taxon est endémique en Australie. 4. Suite à l’examen de l’état de cette sous-espèce, l’Australie recommande le transfert de Ninox novaeseelandiae undulata de l’Annexe I de la CITES à l’Annexe II, conformément aux dispositions des mesures de précaution A.1. et A.2.a) i) de l’annexe 4 de la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16). * Les appellations géographiques employées dans ce document n’impliquent de la part du Secrétariat CITES (ou du Programme des Nations Unies pour l'environnement) aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires ou zones, ni quant à leurs frontières ou limites. La responsabilité du contenu du document incombe exclusivement à son auteur. e AC28 Doc. 20.3.6 – p. 1 AC28 Doc. 20.3.6 Annexe CoP17 Prop. xx CONVENTION SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DES ESPÈCES DE FAUNE ET DE FLORE SAUVAGES MENACÉES D’EXTINCTION ____________________ PROJET DE PROPOSITIONS D’AMENDEMENT AUX ANNEXES (conformément à l’Annexe 4 de la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16), telle que modifiée) Dix-septième session de la Conférence des Parties Johannesburg (Afrique du Sud), 24 septembre - 5 octobre 2016 - AVANT PROJETEXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II A. Proposition Transférer Ninox novaeseelandiae undulata de l’Annexe I de la CITES à l’Annexe II, conformément aux dispositions des mesures de précaution A.1. et A.2.a) i) de l’annexe 4 de la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16). B. Auteur de la proposition * Australie . C. Justificatif 1. Taxonomie 1.1 Classe : Aves 1.2 Ordre : Strigiformes 1.3 Famille : Strigidae 1.4 Genre, espèce ou sous-espèce, et auteur et année : Ninox novaeseelandiae undulata 1.5 Synonymes scientifiques: Aucun 1.6 Noms communs: anglais : français : espagnol : Southern Boobook (Norfolk Island) Ninoxe boubouk de l'île Norfolk Lechuza gavilana de Norfolk 1.7 Numéros de code: * Les appellations géographiques employées dans ce document n’impliquent de la part du Secrétariat CITES (ou du Programme des Nations Unies pour l'environnement) aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires ou zones, ni quant à leurs frontières ou limites. La responsabilité du contenu du document incombe exclusivement à son auteur. AC28 Doc. 20.3.6 – p. 2 2. Vue d'ensemble Dans le cadre de l’examen périodique des annexes, le Comité pour les animaux a recommandé une évaluation de l’état de la Ninoxe boubouk de l'île Norfolk (AC25 Doc. 15.6). Le taxon a été sélectionné par le Comité pour les animaux à l’AC25 pour un examen périodique entre la CoP15 et la CoP17, conformément aux dispositions de la résolution Conf. 14.8 (Rev. CoP16) relative à l’examen périodique des annexes. La notification a été adressée aux Parties (notification 2011/038) ; l’Australie s’est engagée à procéder à cet examen. Les Strigidés ont été inscrits à l’Annexe II de la CITES le 26 février 1976. N. n. undulata a été inscrite à l’Annexe I le 4 février 1977. La base de données sur le commerce CITES ne fait état d’aucun commerce de cette sous-espèce depuis lors. La forme phénologique et génétiquement pure de N. n. undulata est maintenant éteinte (Garnett & Crowley 2000 ; Olsen 1997), la dernière femelle ayant été observée pour la dernière fois en 1996. La population de Ninoxe boubouk actuellement présente sur l’île Norfolk est probablement issue d’une hybridation entre N. n. undulata et la sous-espèce proche N. n. novaeseelandiae (Norman et al. 1998 ; Olsen 1996). Cette population a été fondée lorsque le dernier individu de la sous-espèce N. n. undulata, s’est reproduit avec succès avec l’un des deux mâles de la sous-espèce N. n. novaeseelandiae introduite sur l’île Norfolk en 1987 (Garnett et al. 2011 ; Olsen 1996, 1997). Cependant, une évaluation génétique de la population sera entreprise dans les années à venir afin de déterminer à quel degré N. n. undulata est génétiquement représentée dans la population actuelle. La résolution 9.24 décide que, lors de l’examen des propositions d’amendement des Annexes I et II, les espèces qui sont, ou pourraient être, affectées par le commerce devraient être inscrites à l’Annexe I si elles remplissent au moins un des critères biologiques énumérés à l’Annexe I. Une espèce "est ou pourrait être affectée par le commerce" si : i) elle est effectivement présente dans le commerce (tel que défini à l'Article I de la Convention) et ce commerce a, ou peut avoir, des effets préjudiciables sur son état ; ou ii) elle est présumée être dans le commerce, ou il existe une demande internationale potentielle démontrable qui pourrait nuire à sa survie dans la nature. Il n’existe aucune preuve que le commerce international soit une menace pour la survie de cette sousespèce. En référence à l’annexe 4 (D) de la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16), il est peu probable que l’espèce soit affectée par le commerce en cas de redécouverte. Compte tenu du suivi intensif mené au moment de l’extinction de la sous-espèce génétiquement pure, la redécouverte de représentants de cette sous-espèce est peu probable. Par conséquent, N. n. undulata serait éligible pour un transfert de l’Annexe I à l’Annexe II conformément aux mesures de précaution A.1. et A.2.a) i) de l’annexe 4 de la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16). 3. Caractéristiques de l’espèce 3.1 Répartition géographique N. n. undulata occupait autrefois l’île Norfolk, un territoire australien situé à 1412 km à l’est de l’Australie continentale et au nord-ouest de la Nouvelle-Zélande. La sous-espèce N. n. undulata génétiquement pure est maintenant considérée comme éteinte. La tendance vers l’extinction a été bien documentée, déjà avant 1908 et jusqu’à la mort de la dernière femelle connue en 1996. 3.2 Habitat Il existe peu d’information sur les besoins en habitat de N. n. undulata. La sous-espèce génétiquement pure était probablement présente sur l’ensemble de l’île Norfolk. La végétation originelle de l’île était principalement composée d’espèces de forêt tropicale humide, avec des pins de Norfolk (Araucaria heterophylla) émergents, des ravines couvertes de palmiers et de fougères et, dans de nombreuses zones, un sous-étage assez ouvert de petits arbres et arbustes (Hoare 1974 ; AC28 Doc. 20.3.6 – p. 3 Schodde et al. 1983). Ces oiseaux devaient également être présents en plus faibles effectifs sur l’île Phillip dont la végétation originelle se composait de broussailles, avec des pins de Norfolk disséminés, une forêt plus humide dans les vallées profondes, et de vastes prairies (Schodde et al. 1983). Après la colonisation européenne, la sous-espèce était principalement présente autour des ravines dans les contreforts du mont Pitt (Hull 1909 ; Olsen et al. 1989), où elle occupait une mosaïque de forêt indigène résiduelle et de forêt colonisée par des plantes adventices, principalement dans le parc national de l’île Norfolk (Olsen 1997 ; Schodde et al. 1983). Elle était également occasionnellement présente jusque dans les plantations d’eucalyptus exotiques et les zones suburbaines (Olsen et al. 1989 ; Olsen 1997). La population hybride niche actuellement au sein du parc national de l’île Norfolk (Olsen 1997) et, par conséquent, est supposée occuper le même habitat que celui autrefois utilisé par les oiseaux génétiquement purs. Ces habitats ont été largement modifiés par l’invasion de plantes adventices, l’abattage sélectif, la détérioration continue des forêts et autrefois par le pâturage (Olsen 2006 comm. pers.). 3.3 Caractéristiques biologiques La Ninoxe boubouk de l'île Norfolk peut se reproduire à l’âge de deux ou trois ans. Son espérance de vie est inconnue, mais la dernière femelle génétiquement pure était âgée d’au moins 12 ans et probablement de plus de 20 ans lorsqu’elle a été observée pour la dernière fois (Olsen 1997). Le plus vieil oiseau hybride avait 18 ans en 2006 (Olsen 2006 comm. pers.). Les oiseaux génétiquement purs nichaient dans de larges cavités dans les arbres (Olsen, 1997). Les hybrides font une seule ponte entre fin septembre et début octobre. La ponte se compose de deux ou parfois trois œufs blancs. Les œufs sont couvés environ 31 jours, principalement par la femelle. Les poussins sont d’abord nourris par la femelle (la nourriture étant apportée par le mâle) et ensuite par les deux parents. Les jeunes restent au nid environ 35 jours. Ils s’envolent au début de décembre et restent près de leurs parents pendant quelques mois après avoir quitté le nid. 3.4 Caractéristiques morphologiques Avant l’hybridation, les individus de Ninoxe boubouk de l'île Norfolk mesuraient environ 30 à 35 cm de hauteur (Higgins 1999). La dernière femelle génétiquement pure avait une envergure de 65 cm et une masse de 213 g (Olsen et al. 1989). Aucunes mesures n’ont été publiées pour les hybrides adultes, mais les jeunes individus non sexés issus des deux premières couvées hybrides pesaient de 179 à 195 g à l’âge de quatre semaines à quatre semaines et demie (Olsen et al. 1994). Avant l’hybridation, la Ninoxe boubouk de l'île Norfolk était brun-rougeâtre foncé, avec un masque facial sombre, le front blanc, et de nombreuses taches blanches et chamois, en particulier sur les parties inférieures. Elle avait le bec gris-bleu, l’iris crème ou jaune, et les pattes et les doigts roux orange (Hermes 1985 ; Higgins 1999 ; Olsen et Hicks 1989 ; Olsen et al. 1989). Les plumages des deux sexes étaient semblables, mais la femelle avait peut-être plus de taches sur la calotte et les poignets que le mâle. La femelle était également un peu plus grande, mais ces légères différences de taille entre les sexes étaient probablement difficiles à percevoir sur le terrain (Hermes 1985 ; Higgins 1999 ; Olsen 1997). Les juvéniles nouvellement emplumés se distinguaient des adultes par leur plumage doux, duveteux et blanchâtre (Higgins 1999). Il n’existe aucune description publiée d’hybrides adultes, mais les jeunes hybrides semblent ressembler davantage à la sous-espèce N. n. novaeseelandiae qu’à N. n. undulata (Olsen 1996). 3.5 Rôle de l’espèce dans son écosystème Bien que le rôle spécifique de N. n. undulata sur l’île Norfolk n’ait pas été décrit, les Strigidés sont typiquement des prédateurs d’ordre élevé au sein d’un écosystème. Des restes de proies ont été prélevés dans des nichoirs et des pelotes de réjection contenaient des insectes, de petits oiseaux, ainsi que des restes de rats introduits (Olsen 2006 comm. pers.). AC28 Doc. 20.3.6 – p. 4 4. État et tendances 4.1 Tendances de l’habitat La principale cause de déclin de N. n. undulata, et de l’extinction qui en découle, est la perte d’habitat, notamment la disparition des arbres présentant des cavités favorables à la nidification (Garnett et al. 2011). L'île Norfolk a été largement défrichée pour l’agriculture, ne laissant que 25 % environ de la surface d’origine de la forêt indigène. Des plantes adventices ligneuses ont colonisé les zones précédemment boisées, les rendant probablement impropres à N. n. undulata (Olsen 1996 ; Turner et al. 1975). 4.2 Taille de la population Une population hybride (avec la sous-espèce introduite N. n. novaeseelandiae) occupe l’ancienne aire de répartition. La population hybride était composée de 17 oiseaux en 1996 (Olsen 1997), et s’est agrandie depuis. Elle a augmenté lentement mais régulièrement de 1986 à 1996 (les années pour lesquelles des estimations de la population sont disponibles), et un total de 52 oisillons hybrides ont été bagués en décembre 2006 dans le cadre du programme de suivi de la population (Garnett et al. 2011). 4.3 Structure de la population Inconnue. 4.4 Tendances de la population Le déclin de la population a été bien documenté, dès avant 1908. La dernière femelle connue et génétiquement pure de N. n. undulata a été observée pour la dernière fois en 1996. 4.5 Tendances géographiques N. n undulata était endémique à l’île de Norfolk. Elle était probablement présente dans une grande partie de l’île ainsi qu’en plus petit nombres sur l’île Phillip adjacente (Schodde et al 1983). Après la colonisation européenne, la population a été enregistrée autour des contreforts du mont Pitt (Hull 1909 ; Olsen et al. 1989), principalement dans le parc national de l’île Norfolk (Olsen 1997 ; Schodde et al. 1983). 5. Menaces La principale cause du déclin et d’extinction de la Ninoxe boubouk de l'île Norfolk est la perte d’habitat, et notamment la disparition des arbres présentant des cavités favorables à la nidification (Garnett et al. 2011). Soixante-cinq pour cent de la forêt indigène qui occupait auparavant l’île de Norfolk a été défrichée (Olsen 1996 ; Turner et al. 1975), et les plantes adventices ligneuses ont envahi une grande partie de la forêt restante, ce qui a suffisamment modifié la structure de la forêt pour la rendre impropre à la sousespèce. La prédation par le chat sauvage (Felis catus) a été identifiée comme une menace pour la Ninoxe boubouk (Olsen 1997, Hill 2002, Cogger 2004, Commonwealth of Australia 2005), bien que l’impact réel sur N. n. undulata au cours de son déclin ne soit pas connu. 6. Utilisation et commerce 6.1 Utilisation au plan national Aucune. 6.2 Commerce licite Aucun. AC28 Doc. 20.3.6 – p. 5 6.3 Parties et produits commercialisés Aucun. 6.4 Commerce illicite Improbable. 6.5 Effets réels ou potentiels du commerce Il n’y a eu aucun commerce de ce taxon. Les échanges commerciaux sont très peu probables ; certains échanges à des fins scientifiques pourraient concerner les spécimens restants. 7. Instruments juridiques 7.1 Au plan national N. n undulata est classée dans la catégorie En danger en vertu de la loi australienne Environment Protection and Biodiversity Conservation Act 1999 (EPBC Act). Cependant, comme la population actuelle de l’île est hybride, les exigences de plan de rétablissement en vertu de l’EPBC Act ne s’appliquent pas à la sous-espèce. Les mesures de rétablissement sont incluses pour des raisons pratiques dans le plan de rétablissement des espèces menacées la région de l’île Norfolk (Norfolk Island Region Threatened Species Recovery Plan). 7.2 Au plan international N. n. undulata est inscrite à l’Annexe I de la CITES. Des permis seraient nécessaires pour l’importation et l’exportation, et les échanges commerciaux ne sont pas autorisés. N. novaeseelandiae est classée dans la catégorie Préoccupation mineure sur la Liste rouge de l’UICN. 8. Gestion de l'espèce 8.1 Mesures de gestion Une évaluation de la génétique de la population sera entreprise dans les années à venir afin de déterminer si la population actuelle possède encore des gènes de la population d’origine et à quel degré. Le résultat de cette étude pourrait avoir des implications pour la gestion du taxon. 8.2 Surveillance continue de la population La population hybride restante est soumise à un suivi intensif. 8.3 Mesures de contrôle 8.3.1 Au plan international N. n undulata est inscrite à l’Annexe I de la CITES. 8.3.2 Au plan national N. n undulata est classée dans la catégorie En danger en vertu de la loi australienne Environment Protection and Biodiversity Conservation Act 1999 (EPBC Act). 8.4 Élevage en captivité et reproduction artificielle Aucun. AC28 Doc. 20.3.6 – p. 6 8.5 Conservation de l’habitat L’habitat de la population hybride restante est soumis au plan de rétablissement des espèces menacées la région de l’île Norfolk (Norfolk Island Region Threatened Species Recovery Plan), qui comprend des mesures pour améliorer l’état et l’étendue de la végétation indigène et de la végétation rémanente, et pour réduire l’impact des plantes adventices existantes sur la biodiversité. 8.6 Mesures de sauvegarde La population hybride (avec la sous-espèce introduite N. n. novaeseelandiae) fait l’objet de mesures de gestion. 9. Information sur les espèces semblables La Ninoxe boubouk de l'île Norfolk est similaire d’un point de vue phénotypique à d’autres sous-espèces de N. novaeseelandiae, présentes en Nouvelle-Zélande et en Tasmanie. 10. Consultations L’autorité scientifique CITES australienne est reconnaissante de la contribution d’Abi Smith du Parc national de l’île Norfolk, Parks Australia. 11. Remarques supplémentaires La Ninoxe boubouk de l'île Norfolk Ninox novaeseelandiae undulata ne remplit pas les critères d’inscription à l’Annexe I de la CITES, car elle n’est pas menacée par le commerce. Les individus de Ninoxe boubouk de l'île Norfolk sont des hybrides de N. n undulata x N. n. novaeseelandiae. L’Australie propose de transférer la sous-espèce à l’Annexe II, conformément aux mesures de précaution énoncées dans l’annexe 4 de la résolution Conf. 9.24 (Rev. CoP16). 12. Références Cogger, H.G. (2004). Draft recovery plan for the threatened lizards Christinus guentheri and Oligosoma lichenigera on Norfolk and Lord Howe Islands. Unpublished draft report to Department of the Environment and Heritage, Canberra. Commonwealth of Australia (2005). National Recovery Plan for the Norfolk Island Scarlet Robin Petroica multicolor multicolor and the Norfolk Island Golden Whistler Pachycephala pectoralis xanthroprocta. Department of the Environment and Heritage, Canberra. 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Proceedings of the Linnean Society of New South Wales 34:636-693. AC28 Doc. 20.3.6 – p. 7 Norman, J.A., P.D. Olsen & L. Christidis (1998). Molecular genetics confirms taxonomic affinities of the endangered Norfolk Island Boobook Ninox novaeseelandiae undulata. Biological Conservation. 86:33-36 Olsen, P. (1997). Recovery Plan for the Norfolk Island Boobook Owl Ninox novaeseelandiae undulata. Botany and Zoology, ANU. Olsen, P. (2006). Personal communication, February 2006. [Personal Communication] Olsen, P., J. Hicks, N. Mooney & D. Greenwood (1994). Progress of the Norfolk Island Boobook Owl Ninox novaeseelandiae undulata re-establishment programme. In: Meyburg, B.-U. & R.D. Chancellor, eds. Raptor Conservation Today: Proceedings of the 4th World Conference on Birds of Prey and Owls. Page(s) 575-578. World Working Group on Birds of Prey and Owls, London Olsen, P.D. & Hicks, J. (1989). The very last of the Norfolk Island Boobook. Geo. 11(4):70-77. Olsen, P.D. (1996). 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