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Page 20-28 Page 6-8 Page 10 © Tous droits réservés-Vente interdite Par Jean Vincent TCHIENEHOM L S O M M A I R E Conjoncture Il faut repenser les voyages de nuit P.3 Actualité Le Cameroun est nommé cordonnateur pour l’Afrique des activités du Codex Alimentarius P.4 Baromètre Transport maritime Compétitivité : le port de Douala survivra-til à la concurrence qui s’annonce? P.6-8 Dossier Pourquoi les banques africaines prêtent-elles si peu? P.10 Il faut une banque d’investissement de la diaspora (BID) P.12 pour la zone franc Focus Crédit-bail L’investissement productif en ligne de mire L’impact de la réforme de la BEAC et de bourse des valeurs P.14 P.18 Management Journées Nationales de Management 2011 PANESS-CONSEIL «U n homme peut faire la différence mais une équipe peut faire un miracle ! » P.20 Témoignages des Directeurs Généraux P.24-26 Travaux d’atelier P.28 Awards Lancement du prix ‘AfricaAwards’ pour l’entreprenariat P.30 Editeur : Atlantis Direction de la publication : 77 77 22 78 Direction Commerciale : 33 05 55 97 www.horizon-plus.com Direction de la distribution : 33 13 26 00 Secrétariat : 33 03 28 20 Email : [email protected] [email protected] www.horizon-plus.com ’arrêté du ministre des transports limitant la circulation des véhicules de transport public de personnes sur les axes routiers interurbains à la tranche horaire allant de 5 heures à 21 heures n’a pas fait long feu. Il a été contraint de le rapporter ! Cette décision politique, prise pour prévenir des mouvements sociaux qui s’annonçaient, une chose détestable en année électorale, ne signifie pas que les raisons pour lesquelles les voyages de nuit avaient été interdits, ont disparu comme par enchantement. Les statistiques indiquent que 1.400 personnes en moyenne décèdent sur nos routes chaque année et que les accidents de la circulation ont fait 10.000 handicapés en trois ans. En outre, 64% des accidents au Cameroun surviennent sur les routes bitumées. Le ministère des Transports explique que « le trafic de nuit représente en réalité 5% du trafic des personnes. Mais avec ce petit chiffre, ce genre de circulation enregistre 35% des accidents.» Interdire les voyages de nuit n’était peut-être pas la meilleure des solutions car beaucoup des accidents les plus meurtriers sur nos routes ont eu lieu en journée. C’est par exemple le cas d’Ebombé (33 morts en 2003), Njombé (23 morts en 2008) ou tout récemment Boumnyebel (une dizaine de morts)…De plus, son application s’avérait difficile sur le terrain, notamment dans une ville comme Douala où un bus met parfois près de deux heures pour braver les embouteillages avant de s’engager sur l’axe lourd. Les adversaires de la décision ont également évoqué une mesure attentatoire au droit des citoyens camerounais de circuler librement. D’autres ont estimé qu’elle a eu pour conséquence immédiate de tranférer en journée l’ensemble des voyages qui devaient s’effectuer la nuit, un accroissement exponentiel du trafic qui a favorisé les excès de vitesse provoquant naturellement une augmentation du nombre d’accidents diurnes. Le “couvre feu’’ n’étant pas total dans la nuit, on devait voir se multiplier les déplacements avec les véhicules de tourisme surchargés et le transport des personnes dans des véhicules inappropriés dont l’usage est détourné. Certains passagers soutiennent que si la mesure avait été appliquée à 100%, l'économie des localités comme Makenéné et Kekem ou Melong (localités situés le long des routes du triangle Douala- Yaoundé-Bafoussam où les voyages de nuit sont légion) allait s'effondrer. L’entrée en vigueur de cette mesure signifiait aussi que les ressortissants de l’Ouest et du Nord-Ouest perdraient au moins deux journées « pour rien » chaque fois qu’ils se rendraient au village. Trop d’arguments ont milité contre cette interdiction brutale des voyages nocturnes. Le ministre des transports n’avaient pas d’autre choix que de faire machine arrière. Mais il ne doit pas renoncer à la lutte incessante contre les accidents. Le Plan national d’urgence de sécurité routière 2011/2012 adopté en avril dernier recense de nombreuses mesures préventives : appliquer rigoureusement le dispositif réglementaire et répressif, enlever les véhicules en panne abandonnés le long des axes routiers, assainir le parc automobile à travers l’allègement de la fiscalité sur les voitures neuves et l’alourdissement des taxes sur les vieilles, retirer systématiquement de la circulation les voitures en piteux état, actualiser la signalisation routière. installer dans les véhicules des systèmes de limitation de vitesse, etc…Des mots, passons à l’acte. Conjoncture Il faut repenser les voyages de nuit < Conjocture Actualité > Normes Le Cameroun est nommé coordonnateur pour l’Afrique des activités du Codex Alimentarius. La Commission du Codex Alimentarius du Programme FAO/OMS des normes alimentaires, réunie en session à Genève a officiellement nommé le 7 juillet le Cameroun en qualité de coordonnateur de ses activités pour l’Afrique. Le Cameroun succède ainsi au Ghana et doit exercer un mandat de deux ans renouvelable une fois. Cependant pour parvenir à ces résultats, il est indispensable que des ressources aussi bien humaines, matérielles que financières soient allouées aux structures mises en place à cet effet, constate M Booto qui conclut en affirmant que « La communauté internationale en général et la communauté africaine en particulier attendent beaucoup du Cameroun pour le développement du plan stratégique du Codex Alimentarius pour l’Afrique ». Mr Booto à Ngon Charles, Directeur Général de l'Anor, nouveau coordonnateur africain du Codex Alimentarius L e nouveau coordonnateur africain du Codex Alimentarius, Mr Booto à Ngon Charles, Directeur Général de l'Agence des Normes et de la Qualité qui a conduit la délégation camerounaise à Genève a déclaré que cette nomination est un honneur fait au Cameroun, leader en matière de développement de la normalisation et particulièrement la normalisation alimentaire en Afrique centrale, traduisant ainsi la volonté du Gouvernement de la République du Cameroun d’asseoir une politique nationale de normalisation susceptible de répondre efficacement aux attente des populations en matière de sécurité sanitaire des aliments et favoriser également ses exportations agricoles et particulièrement alimentaires. Il est important de noter que cette fonction de coordination va amener le Cameroun au cœur des travaux du Codex Alimentarius et par conséquent, elle va booster les travaux nationaux de normalisation alimentaire avec la possibilité de soumettre à la Commission internationale du Codex les projets de normes internationales ou régionales sur les denrées alimentaires africaines en général et camerounaises en particulier, faisant l’objet du commerce international ou intra régional. C’est le cas de la banane plantain, du ndolè, des 4 Horizon Plus Mensuel N°47 feuilles de manioc, du zom, du mbongo, du safou, du bâton de manioc, de la cola, du bitacola, des graines de ricinodendron etc. Elle va encourager la coopération sous-régionale dans ce domaine, faciliter l’accès aux financements et même développer le tourisme, puisque le Cameroun va organiser durant son mandat deux sessions ordinaires du comité africain du Codex et d’autres réunions extraordinaires qui verront la participation de plus de 50 délégations des pays africains et plus d’une dizaine d’observateurs des organisations internationales. La Commission du Codex Alimentarius a été créée en 1963 par la FAO et l'OMS afin d'élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d'autres textes, tels que des Codes d'usages, dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Les buts principaux de ce programme sont la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation ayant trait aux aliments entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales. Le Codex Alimentarius est ni plus ni moins que la bible des normes alimentaires internationales. Des normes volontaires, mais auxquelles la plupart des pays se plient, car elles prennent souvent force de référence dans les litiges commerciaux. Source : ANOR Vue de la Commission du Codex Alimentarius, lors de sa 34 ème session à Genève, 7 juillet 2011 VENTE V ENTE / A ACHAT CHAT D DES ES TTRAVELERS RAVELERS C HEQUES E EVISES: CHEQUES ETT D DEVISES: EURO-DOLLAR E URO-DOLLAR Transfer t d'argent Transfert d'argent rapide rapide et et moins moins coûteux coûteux partout par tout au au Cameroun Cameroun dans dans le le monde. monde. Choisir C hoisir llee rréseau éseau E EXPRESS X PR E S S EXCHANGE E XCHANGE cc'est 'est ppermettre ermettre à vvotre otre bbénéficiaire énéficiaire ddee ttoucher oucher sson on aargent rgent ddans ans nn'importe 'importe qquelle uelle EXPRESS EXCHANGE aagence gence E XPRESS E XCHANGE qquelle uelle qque ue ssoit oit llaa vville. ille. ECOR E C OR D Design esign . 9 99 96 63 39 93 36 69 9 N té i l a n qu e 1 ° rvice e s de un o r e am C u a Rapide R apide - SSûr ûr - F Fiable iable - M Moins oins C Coûteux oûteux NOS N OS T TARIFS ARIFS OUR O UR P PRICES RICES EXPRESS E XPRESS EXCHANGE EXCHANGE cc'est 'est uunn rréseau éseau ddee pprès rès dd'une 'une ccentaine entaine dd'agences 'agennces à ttravers ravers lles es 1100 rrégions égions dduu C Cameroun ameroun à vvotre ottrre sservice... ervice... B.P. B .P. : 5 55 5D Douala ouala T Tél. él. : ((237) 237) 3 33 34 43 38 82 21 15 5/7 77 75 50 05 57 71 13 3 Fax 33 43 82 16 E-mail F ax : ((237) 237) 3 34 38 21 6 -E -mail : [email protected] [email protected] S ite w eb : w ww.expressexchange.net Site web www.expressexchange.net > Baromètre Transports Transport maritime Compétitivité : le port de Douala survivra-t-il à la concurrence qui s’annonce? Le 6 juillet 2011, le GICAM a organisé son troisième dîner-débat de l'année en cours sur le thème : "Compétitivité : le Port de Douala survivra-t-il à la concurrence qui s'annonce aux plans national et sous-régional". Voici la synthèse des échanges.. L e thème de cette édition des Dîners-Débats visait à exposer ce que le schéma directeur portuaire national prévoit d’une part et, d’autre part, le sort que la concurrence de plus en plus évidente pourrait réserver au port de Douala auquel le pays tout entier reconnaît une indéniable importance. Pour éclairer les lanternes des participants, trois intervenants aux fonctions différentes mais ô combien complémentaires ont été conviés à ce rendez-vous prospectif. Il s’agissait, par ordre d’intervention, du Ministre d’Etat, Ministre des transports, Bello Bouba Maïgari, du Secrétaire permanent du Comité Consultatif d’Orientation du Port Autonome de Douala et de Port Synthèse et non moins Directeur de l’assistance portuaire au Port Autonome de Douala, M. Gabriel Mbarga Mbarga, et du Pr. Martin NDENDE, Professeur à l'Université de Nantes et Directeur de l'Institut Eurafrique Export. En tant que port d’estuaire, le port de Douala subit un ensablement permanent qui oblige à réaliser des travaux de dragage pour garder une côte praticable. Cela obère sa compétitivité notamment au regard des importantes manoeuvres à l’arrivée comme au départ des naviresqui contribuent à rallonger les délais. Il est en outre avéré que le Port de Douala a un faible tirant d’eau qui, limité à 9 mètres, ne permet pas aux bateaux de plus de 25 000 tonnes de venir accoster à Douala. Les dits bateaux sont parfois obligés d’aller d’abord se délester d’une partie de leur cargaison dans les ports de Pointe-Noire ou de Port Gentil. Enfin et au-delà des réformes entreprises et des améliorations substantielles déjà réalisées, en dépit des efforts du Comité FAL, les délais de passage des marchandises au port de Douala n’ont pas encore atteint les objectifs escomptés. De fait, s’il est vrai que l’objectif de deux jours à l’export est une réalité, il reste que le délai global moyen à l’import est d’environ 17 jours et qu’à peu près 25% des conteneurs parviennent à sortir du port dans le délai de 7 jours escompté. Volonté politique Au cours de sa communication, M. le Ministre d’Etat, Ministre des transports a rappelé le rôle stratégique et économique du port de Douala qui, dans la perspective de développement côtier et 6 Horizon Plus Mensuel N°47 Le Port, plaque tournante de l’économie maritime, doit être l’illustration parfaite de l’ambition du gouvernement. En effet, dans la perspective de la réalisation de ses objectifs de développement de sa façade maritime, le Cameroun a un schéma directeur portuaire national qui intègre le potentiel et les impacts des ports de Douala, Limbé et Kribi. Il s’agit donc d’une option pour la complémentarité et la spécialisation des ports du littoral national : Kribi desservira les pays voisins du sud (Congo et Angola) tout en facilitant le développement des projets industriels et l’exploitation des gisements miniers Limbé et Douala seront complémentaires notamment en matière de cabotage, Douala demeurant le pôle économique du Cameroun. Globalement, le Schéma directeur portuaire national vise à promouvoir les relations commerciales au niveau de la CEEAC et à intensifier les échanges avec le Nigéria. En conclusion, le Ministre d’Etat, Ministre des transports a invité l’auditoire à ne pas surestimer la concurrence nationale et sous-régionale et à ne pas ignorer la richesse et le potentiel économique du Cameroun. La volonté politique affichée est en effet de répondre aux défis qui s’annoncent, étant entendu que l’étude sur le Plan Directeur Ferroviaire National est déjà disponible. Distribuer le trafic Sur la base des réformes en cours et des perspectives connues, M. Gabriel Mbarga Mbarga, Secrétaire permanent du Comité Consultatif d’Orientation du Port Autonome de Douala et de Port Synthèse a déroulé les réformes internes en cours, réformes visant l’amélioration de la compétitivité du port de Douala. Il a, pour ce faire, décortiqué les stratégies développées pour améliorer la compétitivité du port de Douala et pour contrer la concurrence. Il a notamment analysé les coûts de passage portuaire, la mise en concession de certaines activités et le coût de passage moyen. En abordant les performances portuaires, il a énuméré les progrès enregistrés au niveau des indicateurs de rendements portuaires avant de présenter une photo instantanée de l’état physique du port de Douala. D’autres actions telles que le dragage des pieds de quais et des darses, la reconstruction de la clôture extérieure, la mise en conformité avec le code ISPS, etc. ont été énumérées. Après avoir souligné l’intérêt de la logique de complémentarité des ports du Cameroun, M. Gabriel Mbarga Mbarga a suggéré d’éviter la duplication des facilités offertes par les régions concernées tout en rappelant la nécessité de distribuer le trafic maritime suivant les paramètres techniques et économiques. De son point de vue, le Port de Douala conserve un bon niveau de compétitivité et n’a pas fini de se développer. Il a toutefois reconnu que les liaisons avec l’Hinterland sont qualitativement et quantitativement insuffisantes et que les actions prévues notamment pour le chemin de fer renforceront la voca- Le Tout Premier Centre de Formation en Sécurité Industrielle (HUET) en Afrique sera bientôt Opérationnel. “ Nous Voulons ; Préserver la santé des travailleurs… Augmenter la productivité des entreprises et… Laisser un Souvenir en Afrique.” Centre de formation (HUET) en construction Chris. C Yok, Vice President et Directeur Regional de NickCery Group International Services LLC pour l’Afrique Centrale, de l’Ouest et du Nord. NickCery Group International Services LLC est arrivé au Cameroun dans les années 2000, pour fournir un personnel et des formations en sécurité industrielle onshore/offshore dans le cadre du projet Pipeline Tchad-Cameroun. Pourquoi avez-vous décidé de rester au Cameroun après le projet alors que NickCery Group International Services LLC est un groupe Américain, Britannique, Français et Hollandais ? L’ambition de NickCery Group International Services LLC est d’avoir une représentation mondiale avec une expertise locale. D’édifier un groupe mondial de référence en matière de Formation en sécurité industrielle et placement du personnel, qui sera renommé pour sa capacité à créer et suivre de manière durable les actions de ses partenaires. Pour réussir notre ambition, nous ne cessons de nous étendre, et de réaliser des projets dans chaque pays où nous nous trouvons. NickCery Group est entrain d’investir massivement en Afrique. Pourquoi ces investissements, quels sont les problèmes que vous voulez résoudre et de quels moyens disposez vous pour les résoudre ? Nous investissons massivement sur le continent Africain. Au Cameroun précisément dans la région du sud Ouest, Nous sommes entrain de construire le tout premier Centre de formation en sécurité industrielle en Afrique. Le centre sera bientôt terminé. Ce centre est doté d’un simulateur pour le HUET, (Helicopter Under water Escape Training) des installations pour la formation en sécurité incendie; les travaux en hauteur; la conduite défensive et bien d’autres formations en sécurité industrielle. En plus, nos bureaux à Pointe-Noire au Congo seront eux aussi, bientôt opérationnel. Nous sommes sûres que ces investissements augmenteront les opportunités dont disposent nos clients d’avoir, une main d’œuvre à la hauteur de leurs attentes et des formations répondants aux normes Internationales. Nous voulons continuer à mettre à la disposition des entreprises, des professionnels qui intègrent l’aspect sécurité dans leurs activités. Nous voulons éliminer au mieux, les accidents de travail dans toutes les entreprises de nos clients. Nous sommes curieux et notre curiosité ne cesse de nous conduire vers de nouveaux défis. Dix ans après l’installation de NickCery Group International Services LLC en Afrique, comment pouvez vous apprécier l’état de vos activités sur le continent? Lorsque nous avons commencé, notre objectif était de nous concentrer sur le continent avec un accent particulier sur les cours de formation HSSEQ, et la mise à disposition de la main-d'œuvre. Aujourd’hui, nous travaillons avec les plus grandes sociétés pétrolières, ceux qui opèrent dans les secteurs de télécommunications, exploitation forestière, minières, travaux publics, transport aérien et maritime. Nous avons mis notre personnel à la disposition d’Ensco Plc, Baker Hughes, Lamnalco, Yangchang, Deep Venture pour ne citer que ceux là. Nous continuons de former le personnel de MTN, ORANGE, GUINNESS, schlumberger, Transocean, Rio Tinto Alcan, Groupe Geodis, Perenco etc. Quel est l’état du personnel que vous avez formé et mis à la disposition de vos clients. Prenant en compte nos rapports du premier trimestre, nous avons embauchés plus de 1200 travailleurs à travers l'Afrique et le nombre de ceux que nous avons formé avoisine 7 000 000. Aucun de nos clients n’a enregistré d’ accident de travail ou d’ incident. Ces chiffres s’ajoutent au 8 000 000 que nous avions formé et plus de 2800 que nous avions placé dans les années précédentes. Ceci montre que nous allons de l'avant et nous encourage à investir d’avantage en Afrique. Avec ces investissements, nous pouvons fièrement dire que nous sommes engagé dans un processus qui vise à préserver la santé des travailleurs et augmenter la productivité des entreprises. Enfin, nous voulons laisser un héritage en Afrique. Phase pratique, formation survie en mer Le simulateur HUET Les employés de NickCery Group après une séance de formation Branch Offiche of Central West & North Africa Rue Entrelec, Bali, Douala-Cameroun Tél: +237 33 43 37 79 / +237 33 00 37 09 +237 33 01 26 06 / +237 33 00 21 12 +237 33 08 17 78 Fax: +237 33 42 92 04 E-mails: [email protected] [email protected] Head office www.nickcerygroup.com EIN Assigned: 27-0489083. Address: 2914 Crest Park Dr. Houston, Texas 77082 Unated States Tél: 1-832-326-9130 E-mail: [email protected] Contact Person: Mr.Brad SITTON [email protected] / [email protected] > Baromètre Transports Transport maritime Compétitivité : le port de Douala survivra-t-il à la concurence qui s’annonce?(Suite et fin) tion sous-régionale du port de Douala. Il a souhaité que la culture partagée soit renforcée , pour faciliter le développement des rapports étant entendu qu’il faut aplanir les contraintes que sont l’absence de vision prospective et anticipative du développement de l’outil portuaire, pour améliorer le niveau de balisage et la qualité des aires de stockage, pour améliorer la réalisation des zones logistiques, pour la mise en place d’un troisième portique au terminal à conteneurs, pour simplifier, alléger et accélérer les procédures, pour maintenir les tarifs des intervenants portuaires au niveau actuel, pour combattre avec vigueur et rigueur les comportements déviants qui engendrent les faux frais, pour revisiter certains textes fondamentaux (1983), pour améliorer la sécurité globale, pour délocaliser les scanners et les opérations de visites portuaires et, surtout, pour améliorer et développer la culture commerciale en partant à l’assaut des marchés nouveaux sans ignorer ceux qui sont déjà conquis. Surveiller les ports voisins Le Pr. Martin NDENDE, Professeur à l'Université de Nantes et Directeur de l'Institut Eurafrique Export a pour sa part procédé à l’analyse comparative et prospective du port de Douala et de la réglementation portuaire nationale au regard des projets nationaux et de la concurrence globale. A ce propos, il a exploré la notion de compétitivité avant de poser la problématique particulière du port de Douala d’une part ainsi que la multiplicité des critères de compétitivité d’autre part. S’il a considéré Douala comme Hambourg … sur le Wouri, il n’a tout de même pas manqué de pointer du doigt le problème du réseau défaillant par rapport à l’hinterland comparativement au Niger, au Nigéria qui ont de réelles am- bitions concurrentielles. L’universitaire a en outre survolé ce qui pourrait être considéré comme la concurrence nigériane. A son avis, ce sont les ports de Port Harcourt (Nigéria), Bata (Guinée Equatoriale) et Pointe-Noire qui constituent de réelles menaces concurrentielles. Les Gabonais ont aussi des amitieux sous-régionales. Ceux qui gagneront le combat de la concurrence seront ceux qui auront des routes, des chemins de fer pour bien desservir l’hinterland et la RDC a-t-il rappelé. Pour terminer, le Pr Ndendé a analysé l’environnement institutionnel du port de Douala avant d’esquisser des solutions pour un développement harmonieux entre Douala et les autres ports autonomes. Il a préconisé , la création d’un complexe Douala-Kribi via un toilettage des textes actuels, la codification et la modernisation du droit portuaire (création d’un code des ports), le développement d’un droit communautaire de la concurrence, de l’élaboration d’une jurisprudence adaptée à l’évolution du contentieux des ports le renforcement de la sécurité de la navigation et la prévention des accidents et le Code ISPS. Le Pr Martin NDENDE a conclu en conseillant de réfléchir en termes de complémentarité avec l’Autorité Portuaire Nationale, le Comité FAL, le Conseil National des Chargeurs, les opérateurs privés, etc. Pas de panique La phase réservée aux questionsréponses a permis d’aborder des volets complémentaires au thème. A ce propos, la cherté du port de Douala a été présentée comme relevant pour l’essentiel de la perception dès lors que les tarifs du port de Douala sont comparés à ceux des ports de la côte ouest-africaine. Le dragage qui coûte environ 10 milliards de franc CFA ne doit pas masquer le fait que le port de Douala n’a par exemple pas besoin de digue car chaque port a ses avantages et ses inconvénients. Il faut par conséquent rapporter le coût du dragage au coût des marchandises qui passent par le port de Douala, lequel opère dans des coûts économiques acceptables. S’agissant des produits pétroliers et du Soudan, il s’est avéré que la stratégie du sud soudan n’est pas encore appréhendée. De ce point, les projections sont difficiles. Il reste toutefois que la politique de stockage des produits pétroliers a plusieurs variables qui sont choisies en fonction des offres, du lieu de production et du marché. Quant au projet de construction du chemin de fer entre le Tchad et Port Soudan, on ne saurait ignorer les projets et les dynamiques qui animent les pays enclavés. Dans un tout autre domaine, le port de Douala déplacé vers l’aval est une possibilité étant entendu que rien n’est figé. Manoka pourrait à cet effet constituer l’avant-port de Douala. Cela étant, l’impact social de la relance des ports de Kribi et Limbé par rapport au port de Douala sera amorti par la dynamique attendue de l’économie. Dans la foulée, il a aussi et enfin été question du temps nécessaire pour la conception et pour la réalisation de tout projet, des coûts et des délais qu’il faut réduire et de la création de nouvelles activités créatrices de nouveaux emplois. Comme l’a dit le Ministre d’Etat, Ministre des transports, « il y a une vision et il y a une volonté politique affirmée mais cela ne nous autorise ni à nous contenter de ce qui est fait, ni à ignorer la concurrence qui doit nous servir d’aiguillon. Travaillons tous ensemble que le thème de ce soir montre que s’il y a lieu d’être vigilant, il n’y a pas lieu d’avoir la peur panique». > Dossier F inance Pourquoi les banques africaines prêtent-elles si peu ? Un projet de recherche de l'Université de Leicester financé par le Conseil de recherche économique et social du Royaume-Uni tente d'expliquer pourquoi les banques africaines sont excessivement liquides. Par Svetlana Andrianova, Reader (Associate Professor) in Economics, University of Leicester, United Kingdom, N otre travail montre comment les marchés de crédit en Afrique n’ont pas réussi à fonctionner efficacement et comment cet échec pourrait s'ajouter aux échecs institutionnels et entraver l'octroi de prêts bancaires. Les marchés de crédit fonctionnent mal lorsqu'il n'y a pas assez d'informations sur les emprunteurs ou lorsqu’il y a absence d'information sur leurs propensions à se montrer volontairement défaillant (risque moral). Peuvent également jouer un rôle leurs capacités à rembourser leurs dettes ou le manque d'informations sur le véritable retour sur investissement qu’ils attendent (anti sélection). Les deux situations décourageront les banques à prêter aux clients domestiques. La primauté du droit pourrait améliorer ces situations. Si les contrats de prêt sont plus faciles à mettre en application, les emprunteurs seront donc moins susceptibles de faire défaut délibérément ou de choisir de s'engager dans des investissements à haut risque. Un système juridique équitable, cohérent et sans corruption, permettra aux banques de faire respecter les contrats de prêt. Notre étude montre qu'un nombre de normes minimales relatives à la mise en application des contrats permettra au marché de bien fonctionner, quelle que soit la gravité du risque moral sous-jacent et les problèmes d’anti sélection. En dessous de cette norme minimale, la valeur de liquidation de prêts non remboursés est faible au point de décourager les banques à prêter. La mesure dans laquelle cela se produit dépend à la fois de l'ampleur de l'échec des institutions et la proportion d'emprunteurs potentiellement défaillants, soit en raison de leur opportunisme, de leur mauvais projets ou car ils sont malchanceux. Nous avons également fourni des données empiriques sur l'ampleur de ces effets en analysant les données sur les taux de défaillance et la structure des actifs des banques de différents pays africains. Plus précisément, nous avons montré qu'il existe une norme minimale relative à la qualité réglementaire qui aura pour effet de protéger les banques contre n'importe quel niveau de risque moral ou d’anti sélection. Cette norme minimale est approximativement celle du pays moyen dans le monde (d’après les Indicateurs de la gouvernance mondiale de la Banque Mondiale) - qui correspond pour l’Afrique à un pays dont le niveau est élevé. Dans les pays dont les niveaux sont inférieurs à cette moyenne standard, c'est à dire la plupart des pays africains, un taux croissant de défaillance en termes de remboursement des prêts est associée à une augmentation de la liquidité. Dans le pire des cas, lorsqu’il n'existe pas de réglementations efficaces et il qu’il y a une propension de défaillance élevée, les banques devront canaliser l'essentiel de leurs dépôts dans des actifs étrangers. Manque d’information Nos données confirment que bon nombre de banques souffrent d'un manque d'information sur la solvabilité d'un grand nombre de leurs clients. Par conséquent, l’épargne locale n’est pas canalisée vers les investissements locaux ce qui constitue une perte pour l'économie locale. Une étude complémentaire des banques qui opérant dans la zone UEMOA sur la période 2000-2005 effectuée par Demetriades et Fielding (2011) - dont le résumé se trouve dans le tableau 1 - montre que les banques qui sont plus âgées, ou qui appartiennent en partie à des banques étrangères, sont moins sensibles à un taux élevé de défaillance dans le pays, et plus susceptibles de transférer leurs avoirs à l'étranger ou de prendre une dette publique lorsque le taux de défaillance augmente. Les banques les plus jeunes, sans aucune appartenance étrangère ou étatique, sont plus fragiles. Cette situation s'explique par le fait que les banques locales plus jeunes ont rela- tivement peu d'informations sur leurs clients, ou qu'elles ont relativement peu de relations de longue date qui décourageraient les clients à être défaillant, même lorsqu'il pourrait sembler opportun de l’être. Des problèmes similaires se posent dans les banques qui s'engagent dans des transactions considérables loin du principal centre financier du pays. Les banques qui se sont engagées à prêter à des clients se situant en province, sont plus sensibles aux variations des taux de défaillance nationaux. Ceci peut s'expliquer par le fait que les informations concernant les clients sont plus coûteuses à obtenir dans les provinces, ou parce que la qualité réglementaire à tendance à être plus faible en province. Chose curieuse, il n'y a pas de lien étroit entre la sensibilité à la défaillance et la rentabilité globale d'une banque. Les banques qui prêtent moins aux ménages et aux entreprises locales et qui acquièrent plus tôt des actifs étrangers ou étatiques, ne sont pas significativement moins rentables. Les alternatives sont généralement beaucoup plus liquides, mais leur taux de rendement moyen ne semble pas être beaucoup plus faible que les prêts classiques. Cela constitue peut-être une partie du problème. L'EFFET MOYEN D'UNE AUGMENTATION D'UN POINT DE POURCENTAGE DANS LE TAUX NATIONAL DE DÉFAILLANCE SUR LE RATIO PRÊTS/ACTIF (EN POINTS DE POURCENTAGE). Banques domestiques 10 Banques à capitaux étrangers âge 20 branches provinciales Pas de branches provinciales 20 branches provinciales Pas de branches provinciales 1 an 10 ans 20 ans -7,5 pts. ptg. -6,5 pts de ptg. -5,5 pts de ptg. -4,7 pts de pt. -3.7 pts de ptg -2.7 pts de ptg -6,4 pts de pt. -5.4 pts de ptg -4,4 pts de ptg. -3,6 pts de pt. -2.6 pts de ptg. -1,6 pts de ptg. Bon nombre de banques ont été créées au cours des vingt dernières années, mais cela n'a pas conduit à une concurrence plus acharnée sur le marché des prêts, parce que les banques les plus jeunes n'ont pas d'informations relatives au marché qui leur permettraient de profiter de l'octroi des prêts au niveau local.En plus d'encourager l'amélioration de la qualité institutionnelle, un moyen d'élargir l'accès aux prêts bancaires pourrait être la création ou l'augmentation du nombre de centrales des risques. Horizon Plus Mensuel N°47 > Dossier F inance Il faut une banque d’investissement de la diaspora (BID) pour la Zone franc Il y a une absence de banques d’investissement dans la Zone franc. Le système bancaire est dominé par un réseau restreint de banques commerciales dont les activités principales sont centrées sur le financement à court terme du commerce des Etats-membres, des besoins des gouverne- ments ou de la clientèle publique et privée. Bien qu’elles réalisent des bénéfices substantiels, et qu’elles soient en position de surliquidité permanente, ces banques contribuent peu aux investissements productifs dont ces pays ont désespérément besoin. Par Sanou Mbaye, ancien haut fonctionnaire de la Banque Africaine de Développement (BAD), banquier sénégalais. Il est l’auteur de « L’Afrique au secours de l’Afrique ». P arallèlement, les transferts d’argent des migrants africains représentent une des sources de financement les plus importantes dont disposent les pays d’Afrique pour développer leurs économies. Leurs montants annuels sont estimés entre 30 et 40 milliards de dollars pour l’Afrique. Selon la Banque mondiale, ils sont passés de 3,113 millions de dollars en 1995 à 18,586 millions de dollars en 2007 pour les pays d’Afrique subsaharienne, représentant entre 9% et 24 % de leur PIB, et entre 80 % et 750% de l’aide publique au développement dont ils sont bénéficiaires, faisant de facto, des migrants les premiers bailleurs de fonds de bon nombre de ces pays. Le comportement des migrants sur les marchés des transferts est essentiellement déterminé par la qualité des services et des produits offerts par les banques, les sociétés de transfert d’argent (STA) et les professionnels de l’informel en matière de densité de points de collecte et de paiement, de coût, de sécurité et de rapidité. En revanche, la Zone franc se caractérise par un nombre restreint de banques commerciales telles que la BNP Paribas et la Société Générale. Leur quasi-monopole explique le coût excessif des transferts, en raison du niveau élevé des commissions. Ceci explique également le faible taux de bancarisation des populations et le manque d’accès aux crédits des entrepreneurs locaux, en dépit du dynamisme du secteur informel qui contribue à générer près de 90% des emplois créés dans la plupart de ces pays. Quant aux Sociétés de transfert d’argent présentes dans les pays francophones de la région depuis seulement la fin des années 1990, elles sont dominées par Western Union qui contrôle jusqu’à 90% du volume total de ce type de transferts dans certains pays. Comme dans le cas des banques commerciales, cette absence de concurrence permet de maintenir des marges bénéficiaires élevées, avec des coûts de 12 Horizon Plus Mensuel N°47 transfert prohibitifs, pouvant atteindre 20% des sommes envoyées. Il existe donc dans la Zone franc un réel besoin de création d’une institution de financement à moyen et long terme pour canaliser les transferts de fonds des migrants, favoriser la bancarisation de tous les segments de la population et augmenter les taux d’épargne afin de satisfaire les besoins de la Diaspora, des foyers, et des Etats. Le projet de création d’une Banque d’investissement de la Diaspora africaine a pour but de répondre à cette demande. L’objectif de cette institution est triple : 1. Mettre en place un vaste réseau de représentations, de collecte et de paiement en France, en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique pour capter les flux des transferts des migrants; 2. Proposer des produits et services performants à moindre coût, adaptés aux besoins des travailleurs émigrés; 3. Financer à des conditions favorables, des projets contribuant à la réalisation des objectifs des groupements régionaux qui ont vocation à mettre en place des politiques d’intégration économique. Le capital de la Banque sera ouvert aux membres de la Diaspora et aux institutions financières, bancaires, et intergouvernementales souhaitant se joindre à ce projet. L’objectif est de disposer d’un actionnariat qui garantisse une excellente notation financière des agences de rating car, en plus de ses fonds propres, la nouvelle banque mobilisera des ressources sur les marchés des capitaux et les bourses africaines pour financer des projets d’investissement. Elle jouira de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, agira dans le strict respect des meilleures pratiques bancaires, s’appuiera sur un capital humain de grande qualité, et travaillera en étroite collaboration avec les milieux bancaires. Son organisation, ses structures et son mode opérationnel s’apparenteront à ceux de la BEI. Un bureau d’études et de conseil sera également intégré dans les structures de la banque pour servir de laboratoire d’idées. Il aura vocation à développer, et à proposer des produits et projets bancables, à accompagner et satisfaire les besoins des travailleurs émigrés et des Etats en matière d’assurance, de rapatriement des corps, d’appui technique, de financement d’activités commerciales et économiques, de paiement de dettes, de suivi des tendances du marché et de l’évolution des besoins de la Diaspora. Il subsiste un réel besoin de réformes des institutions bancaires et monétaires de la Zone franc en matière de politique de change, de diminution des coûts des transferts, du prix de l’argent et des taux des commissions. La création d’une banque d’investissement de la Diaspora, couplée à une stratégie d’alliance et de partenariat avec les banques et institutions financières de la Zone franc, et d’autres organismes bancaires en Afrique et en Europe peut servir de déclencheur à une dynamique de reformes, favoriser la concurrence, restructurer et revaloriser l’épargne des migrants. Elle peut également contribuer à la création en France, en Europe et en Afrique de milliers d’emplois en ces temps de crise. F inance Crédit-bail > Focus L’investissement productif en ligne de mire Comme promis dans nos précédentes éditions, nous continuons l’exploration du crédit-bail comme méthode de financement de l’économie camerounaise. Dans Horizon Plus n°46, nous nous interrogions sur la portée économique de la loi n°2010/020 du 21 décembre 2010 sur le crédit-bail. Cet instrument juridique peutil démocratiser le crédit au Cameroun et booster l’investissement productif : celui là même qui crée des richesses et les emplois ? L’analyse de JC Kemayou. Scanner médical acquis sous forme de crédit-bail. L e crédit bail est une opération de crédit qui repose sur des principes simples : un promoteur qui possède un savoir faire, dispose d’un marché suffisant et solvable, a besoin d’investir dans du matériel de production, va faire appel à un crédit bailleur. Ce dernier s’assure que le matériel de production va générer suffisamment de recettes pour payer ses frais de fonctionnement et les loyers périodiques, qu’il existe un marché secondaire pour la revente du bien s’il était obligé de le récupérer, faute de paiement des loyers, que le processus et la procédure de récupération du bien en cas d’impayés est efficient et que le titre exécutoire est obtenu dans des délais très cours. Bien entendu tout ceci dans un environnement juridique efficient et diligent ; fiscal neutre, transparent et équitable ; et l’existence des ressources stables et adéquates. La loi sur le crédit qui vient près de 34 ans après la mise en place des premières opérations de crédit- bail dans notre pays n’a rien résolu de tout cela. Un effort fait pour améliorer le respect des contrats librement consentis entre les partenaires au crédit-bail aurait été peut-être plus efficace. Cette loi, en réalité n’apporte rien de nouveau qui n’aurait pas pu être réglé par les contrats. On se serait attendu à ce que la loi apporte des solutions à ces principaux problèmes qui sont d’ordre juridiques, financiers et fiscaux. Problèmes juridiques 14 La loi a réaffirmé le droit de propriété du crédit bailleur sans lui donner de véritables moyens pour protéger ce droit notamment en cas d’impayés. La Horizon Plus Mensuel N°47 procédure de récupération du matériel reste tributaire des textes Ohada qui offrent aux débiteurs de mauvaise foi beaucoup de possibilités de dilatoires. Face à cette situation, les établissements de leasing ont tendance à durcir les conditions de crédit par la demande de nombreuses garanties que malheureusement beaucoup de promoteurs de Petites et moyennes entreprises ne peuvent fournir. En ses articles 20 et 21, cette loi apporte un début de solution au problème de procédures collectives mais reste imprécise. La protection du bien en crédit bail contre les autres créanciers est réaffirmée, c’est normal car en matière de droit de propriété c’est un minimum. Mais rien n’est dit sur le cas où le mandataire judiciaire notamment l’administrateur judiciaire souhaite utiliser le bien. Il eut été plus judicieux de confirmer dans les textes ce qui est la règle en la matière : Les créances de crédit bail échues non payées au moment de la prise d’effet des procédures collectives suivent le même traitement que toutes les autres créances. Par contre les loyers à venir doivent être payés à bonne date, faute de quoi le crédit bailleur récupère son bien par ordonnance sur requête non susceptible de recours après une sommation restée sans suite dans un délai de 15 jours. L’article 22 offre deux possibilités au crédit bailleur pour récupérer son bien en cas d’impayés : 1 - Dans le cas d’un acte authentique. Ce texte ne précise pas le détail de la procédure de récupération, ce qui laisse le champ libre aux multiples interprétations et contestations. Le coût des actes authentiques est un élément qui va dissuader plus d’un client. En pratique, les notaires se réfugient derrière les textes qui régissent leurs honoraires pour demander des sommes qui n’ont rien à voir avec la plus value qu’ils apportent aux contrats de crédit-bail. Au pire, pour tenir compte du volume d’affaires que leur apportera cette activité, ce texte devrait rendre les honoraires libres entre les notaires et leurs clients comme dans toute activité libérale ; au mieux faire comme le texte gabonais qui règlemente le crédit bail en fixant un forfait par contrat. 2 - En ce qui concerne les contrats sous seing privé, la loi nous renvoie au juge des référés ou aux procédures Ohada. Nous avons parlé des procédures Ohada plus haut avec ses nombreuses possibilités de dilatoires et de renvois. Renvoyer une procédure au juge de référés sans en préciser les délais et les modalités comme le fait la loi 2010/020 du 21 décembre 1010 nous ramène aux mêmes problèmes des textes Ohada. L’objectif d’une loi en général est de réguler et corriger les disfonctionnements. Elle doit permettre de moderniser et de développer l’activité en assainissant les rouages et le mode de fonctionnement. C’est ce que certains pays africain on fait en matière de recouvrement et de récupération de biens, en cas d’impayés ; de protection contre les procédures collectives. […] En ce qui concerne le créditbail immobilier, la promulgation de la loi sur la copropriété est un élément encourageant mais il reste à régler les problèmes du refinancement de la fiscalité qui sont encore plus contraignants pour l’activité immobilière. En cas d’impayés Comment on récupère les biens ailleurs A Madagascar par exemple, en cas d’impayés, sur sommation d’huissier de régulariser restée sans suite 15 jours, ce dernier saisit et enlève le bien sur simple notification du contrat et d’un PV de saisie. Les biens en crédit bail échappent à toutes les procédures collectives. En Algérie, dès le premier impayé et après une mise en demeure d’huissier de régulariser restée 15 jours sans suite, par ordonnance sur requête non susceptible de recours le bien est récupéré. Les biens sont exclus du champ d’application des procédures collectives. En Tunisie et au Rwanda, les biens en leasing sont récupérés en cas d’impayés par décision de justice ou tout simplement par clause insérée au contrat. Suite page 18 > F inance Focus Crédit-bail L’impact de la réforme de la BEAC et de la bourse des valeurs D eux réformes importantes ont enlevé aux crédit-bailleurs les sources de refinancement à moyen terme, celles-la mêmes qui permettent aux établissements de maîtriser leur transformation (l’adéquation entre la durée du contrat de crédit-bail et la durée des fonds empruntés par le crédit- bailleur pour le refinancement) et de contrôler leur taux de refinancement , source d’économie pour les clients : il s’agit de la réforme de la BEAC du lendemain de la réévaluation avec la mise en place du marché monétaire et de la mise en place de bourse de valeurs. Bien que la réforme de la BEAC soit en ligne avec l’évolution des institutions d’émission monétaire moderne, elle a privé les crédit-bailleurs des possibilités qu’ils avaient de se refinancer auprès des banques primaires par des CMT réescomptables auprès de la BEAC. Cette réforme a permis certes aux crédit-bailleurs d’avoir accès au marché monétaire, donc au refinancement banque centrale mais essentiel aux opérations à durée hebdomadaire. Et les conditions d’accès à ce refinancement ont été régulièrement durcies et les dossiers présentés par ces établissements refusés aux accords de classement. C’est ainsi que ces établissements ont été progressivement arrêtés de soumissionner à ce marché faute de facultés d’avance. Les établissements de leasing ont non sans mal trouvé des portes de sortie notamment le refinancement par la mise sur le marché des emprunts obligataires privés. Paradoxalement, la création des bourses de valeur en zone CEMAC est venue perturber cette belle mécanique qui se mettait laborieusement en place. La mise en place des bourses de valeurs, quant à elle, a règlementé les émissions publiques en laissant les émissions privées dans une zone de non droit qui n’est pas fait pour contribuer à son développement. Une réglementation devrait être mise en place pour les émissions à titre privé (10 à 20 souscripteurs par émission) pour permettre aux crédit- bailleurs d’émettre des titres créances à moyen et à court terme dans ce secteur de marché réservé aux professionnels. (Assureurs, banques, et établissements de micro finance). Fiscalité Des éléments qui perturbent le crédit bailleur E n matière fiscale, l’application systématique du droit commun aux opérations du crédit bail les met en position de concurrence non favorable. TVA. Le portage de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) continue de peser sur les loyers. Les schémas actuels de remboursement fonctionnent trop mal à cause des longs délais de validation et la confusion que l’administration entretien entre le leasing et les autres opérations. La solution serait de rendre cette TVA non exigible à l’achat des biens destinés au crédit-bail mais seulement à l’encaissement des loyers à l’instar de pays comme l’Algérie, le Maroc et Madagascar. Bien entendu, en cas d’arrêt de facturation des loyers, le solde de la TVA sur la valeur d’achat deviendrait immédiatement exigible. Droit d’enregistrement. 18 Les opérations de leasing étant des opérations soumises à la TVA , les droits d’enregistrement devraient être un droit fixe forfaitaire et symbolique (4000 francs ou 20 000 maximum). De même ces biens devraient être exclus des évaluations administratives ou mercuriales qui servent d’assiette à la liquidation des droits d’enregistrement. Les valeurs rési- Horizon Plus Mensuel N°47 duelles prévues aux contrats devraient s’imposer à tout le monde y compris à l’administration fiscale. Dans le cas particulier du leasing immobilier, il serait bien que la loi fiscale précise que les droits sont payés une seule fois de préférence au moment de la levée de l’option d’achat (confère loi gabonaise). Le risque serait qu’il y ait un droit d’enregistrement à l’achat par le crédit bailleur pour la location et à la levée de l’option d’achat par le crédit-preneur : en définitive tous ses frais sont à la charge du crédit preneur. Ce texte du Gabon règle aussi le problème de la rémunération du notaire par : un forfait à l’achat par le crédit bailleur en vue de la location et une somme symbolique à la levée de l’option d’achat. Impôt sur les sociétés. La déductibilité des provisions pour réserve latente négative. L’alignement de la durée d’amortissement fiscale sur la durée du contrat de location en attendant la reforme du schéma comptable de la COBAC pour l’aligner sur OHADA. Autre. Les avantages fiscaux du crédit-preneur sur les investissements doivent être automatiquement transférés au crédit-bailleur en cas d’achat des biens destinés au leasing. Pour conclure… On attend encore l’embellie A ce jour, une étude de la Société financière internationale (SFI) estime le potentiel annuel du crédit bail dans notre pays à environ 240 milliards de nos francs. Les réalisations y compris la part des banques sont inférieures à 80 milliards par an. La tendance depuis la promulgation de la loi n’a pas changé, les campagnes de vulgarisation de loi sont en cours mais elles devraient s’accompagner de la mise en place d’une véritable fiscalité du créditbail (c’est une question d’équité) ; de mesures audacieuses pour faciliter la récupération des biens en leasing en cas d’impayés, car seule une amélioration du taux de risque des crédit-bailleurs pourrait les amener à prendre un peu plus de risque. Une réglementation des émissions privées hors champ des opérations de la bourse sera le troisième pilier pour l’explosion et la démocratisation du leasing dans notre pays. Ainsi, le crédit-bail se développera dans un environnement juridique efficient et performant, avec une fiscalité équitable et un mode de refinancement optimum et adapté./. Jean Claude KEMAJOU, Consultant [email protected] > Management Journées Nationales de Management Journées Nationales du Management 2011 - PANESS CONSEIL «Un homme peut faire la différence mais une équipe peut faire un miracle ! » Par Paule Marina OUOTCHUENG Les leaders des grandes entreprises s’associent aux universitaires pour accompagner les PME et TPE dans leurs ambitions. Et de quatre! C’est depuis 2006 que Paness Conseil réunit au Gicam les acteurs du management. 250 participants à l’édition précédente, cette fois, la mise est doublée avec 500 personnes selon les organisateurs. Tous ont répondu présents au rendez-vous des 22 et 23 juin 2011, des Journées Nationales du Management à Douala, capitale économique du Cameroun. Les éditions antérieures ont successivement traité des questions liées au management par les résultats, à la gestion du changement ainsi qu’à la gestion des performances individuelles et collectives. 2011 rompt avec le chronogramme habituel et se focalise sur l’organisation, la culture d’entreprise et la performance d’équipe. Pour la petite histoire sur le choix du thème, Paness Conseil nous confie que les participants des rencontres de l’année dernière avaient plébiscité ce sujet à la suite d’un questionnaire qui leur avait été soumis. Lorsqu’on revient sur le thème de l’évènement «organisation, culture d’entreprise et performance d’équipe », il en découle, que nombre d’entreprises doivent avoir du pain sur la planche compte tenu de leur état actuel peu enviable. elles ont un challenge à relever, celui de donner une image ambitieuse et désirable à leurs collaborateurs. Quotidiennement, les chefs d’entreprise démontrent que bien qu’ils n’ont pas de “vision stra- tégique” sociale, ils possèdent une vision personnelle qui leur donne l’énergie d’accomplir leur ouvrage comme si chaque jour était un pas de plus vers le rêve qu’ils nourrissent intérieurement. C’est contagieux, terriblement contagieux et souvent efficace. Pas de vains discours mais des actes positifs au quotidien, vérifiables et quantifiables selon certains. Mais la vision à moyen ou à long terme reste un mystère pour tous les maillons de la chaîne. Pascal Rebillard, Président de l’évènement nous confie : « Si l’on définit, la vision stratégique comme une représentation, une image ambitieuse et désirable d’un état futur radicalement préférable à l’état actuel, l’on comprend que ceci passe par l’adoption et l’adhésion d’un nombre de valeurs qui tournent autour de l’organisation, la culture d’entreprise, la performance d’équipe et bien évidemment la gestion de la relève », une réflexion qui donne un aperçu des échanges et enseignements qui ont meublé la rencontre de juin 2011. Durant deux jours, diverses activités ont passé en revue les terminologies sus-citées pour éclairer au mieux les participants. La phase théorique a été animée par d’éminents universitaires qui ont magistralement exposé, expliqué les différentes problématiques liées au thème principal. A leur suite, les chefs d’entreprises ont fait part des expériences vécues sur le terrain. DISCOURS DU PRESIDENT DES JNM Pascal REBILLARD, Directeur Général de BICEC "N’acceptez jamais le … « ce n’est pas possible », osez-le B onjour Monsieur le Coordonateur et bonjour à tous. Lorsque Dieudonné m’a contacté pour ces journées du management, je me suis senti personnellement honoré, mais plus que ma personne, j’ai senti honorés tous les collaborateurs et les managers de la BICEC. Tout d’abord parce que les parrains de cette journée sont prestigieux, mais également parce que ce sont des amis… merci à André, Perrial-Jean et Philippe d’avoir ouvert la voie. Je vous prie par avance d’excuser un conflit de date, puisque je dois partir à Yaoundé conduire le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale de la BICEC. Une fois ces remerciements faits, je me suis interrogé sur ce que j’allais vous dire ce matin. Qu’est-ce que le management ? Qu’est-ce qui anime mon quotidien ? 20 Horizon Plus Mensuel N°47 Qu’est-ce que j’ai envie de partager avec vous ? Qu’est-ce qui me semble faire avancer les équipes ? Et peut-être, qu’est-ce qui nous anime tous, tout simplement ? Dans toutes ces questions, il y a assurément une constance. La vie de l’entreprise, son développement, ses performances. Mais quand on parle d’entreprise, c’est avant tout des femmes et des hommes qui la composent. Que serait une entreprise sans clients, sans collaborateurs ? Tout d’abord, l’entreprise, en l’occurrence la BICEC, son marché et ses hommes. Que serait une entreprise sans patron ? Que serait une entreprise sans management ou sans pensée directrice ? Un tour de piste, un regard sur les comptes, sur l’environnement-pays, concurrence… Vous me l’accordez, c’est beaucoup de questions, de points d’interrogation… auxquelles nous allons essayer de répondre au travers d’un exemple concret. Bref un diagnostic et puis ce qui apparait comme une évidence, le redéploiement vers une autre clientèle – celle des particuliers et des PME- pour mieux > Management Journées Nationales de Management Journées Nationales du Management 2011 - PANESS CONSEIL DISCOURS DU PRESIDENT DES JNM (Suite et fin) accompagner le futur tout en confortant la proximité plus traditionnelle de grandes entreprises. Une fois que cette phase est avancée, ne vous leurrez pas, les apparences sont trompeuses, vous n’en êtes qu’au début. Quelque part rien que de très traditionnel, puisqu’on parle d’évolution du fonds de commerce et de division des risques. Assurez-vous de l’adhésion du plus grand nombre, traquez, taquinez les esprits chagrins. Et puis quelque part aussi, la foi dans les clients et les collaborateurs. Les collaborateurs comme vous-même devez être fiers des réussites de l’entreprise. Pour réussir ce pari, cela passe par du management des équipes pour la mise en œuvre. Management du comité de Direction, management de l’encadrement intermédiaire et management des situations. La première phase est la capacité de fédérer les équipes autour d’un projet. C’est un mélange de conviction et de vision à faire partager. Avec le cœur et avec l’assurance de la voie choisie. Les doutes ici, n’ont pas leur place. Parlez du futur, ne parlez pas du passé. Que voulons-nous construire plutôt que « qu’est-ce que vous n’avez pas fait » Donnez une vision de votre projet perceptible par tous. Donnez un dynamisme, proposez de l’action pour vaincre les appréhensions et les scepticismes. Assurez-vous des succès, valorisez les. Osez en parler en termes mesurées. Une fois cette phase de décollage réussie – c’est la plus dangereuse-, naviguez a haute altitude en tenant le cap. quis, tout en sachant capitaliser sur les réussites. N’acceptez jamais le … « ce n’est pas possible », osez le, « vous êtes comme moi payé pour rendre les choses possibles ! » Enfin n’oubliez jamais que ce sont les clients et les collaborateurs qui font vivre l’entreprise. Et puis admettez que vos concurrents aillent plus vite dans tel ou tel domaine, mais faites surtout en sorte de réagir fort pour reprendre la main. Innovez, amenez le meilleur et le futur. Pour cela, il convient ensuite de garder le cap et de faire en sorte que la vie à 8000 mètres paraisse aussi naturelle et évidente que celle au ras des pâquerettes. Ayez foi en l’avenir. Gardez pour vous vos préoccupations, occupez vous de celles de vos collaborateurs. Les collaborateurs aiment, comme vous et moi, les lignes directrices claires. Assurez-vous que vos proches fassent de même. Homogénéisez le management au quotidien de vos équipes. Faites en sorte qu’au maximum l’équité soit de mise. Restez accessible et lisible. Partagez le savoir. Pour vaincre et entraîner, donnez l’exemple, payez de votre personne, mettez les mains dans le cambouis… Déléguez mais contrôlez. Démontrez que ce qui semble impossible ne l’est pas. Rappelez-vous que rien n’est jamais ac- Faites la promotion de la compétence, valorisez l’effort. Privilégiez la vision à terme plutôt que l’éphémère court terme. C’est plus exigeant, mais plus logique dans le temps. Prenez des décisions, elles font partie de votre management. Regardez devant, ne vous attardez pas sur hier. J’insiste, restez lisible et disponible. Veillez au climat et au dialogue social tout en restant ferme et en privilégiant la partie variable liée à la performance. En moins de quatre ans, la BICEC, c’est 100 000 nouveaux clients, 160 embauches de jeunes sur concours, un chiffre d’affaires qui a augmenté de 50 % et une rentabilité qui a évolué de 60 %. Travaux d’atelier CULTURE D’ENTREPRISE ET PERFORMANCE La culture d’entreprise est un ensemble de valeurs partagées, des symboles, des rites, histoires auxquelles de nombreuses organisation adhèrent. La performance est un résultat dont les caractéristiques sont l’efficacité, l’efficience, la pertinence et la synergie. On parle de performance par rapport à un référentiel. Les éléments de la culture d’entreprise qui influent ou impactent sur la performance : Valeurs partagées : ce sont les lignes directrices qui créent la synergie, l’esprit d’appartenance et favorisent l’adhésion à une organisation. C’est l’ensemble de variables qui favorisent la motivation et le dépassement des soi. Histoire : savoir d’où vient l’organisation, dont on fait partie et capitaliser ce vécu pour transformer les comportements. Connaître le passé, comprendre le présent et anticiper sur le futur. Mythes : pratiques, habitudes, us, traditions que partagent les membres et qui favorisent l’intégration et qui permettent d’avoir des perfor 22 Horizon Plus Mensuel N°47 mances. Il est important d’intégrer dans les mythes, ce qui est permis de faire et ce qui est tabou. Les tabous freinent la performance. Symboles : slogans, tenues vestimentaires, logos, marques qui ont un effet galvanisant, motivateur et permettent de s’attacher de s’identifier au groupe. Conditions de réussite et d’efficacité de la performance : Les organisations qui n’ont pas de culture d’entreprise manquent de synergie, de cohésion et d’esprit d’équipe. Les acteurs notamment les leaders, peuvent avoir un impact sur la culture d’entreprise. Quelques conditions : • • • • • Le style managérial et le leadership ; La vision ; La structure organisationnelle (divisionnaire, matricielle ou fonctionnelle) ; La stratégie ; Les outils et les systèmes. Suite page 28 > Management Journées Nationales de Management Témoignages des Directeurs Généraux André FOTSO, Président Directeur Général TAF Investment Le Groupe TAF Investment enregistre une bonne croissance. On observe une parfaite synergie entre les différentes sociétés du groupe. Cometal dont les activités résident dans la construction métallique, FME-GAZ produit et distribue les gaz industriels et 3T Cameroun qui évolue dans le secteur portuaire est l’outil de transmissions des productions et acquisitions du groupe. « La culture d’entreprise dans notre Holding témoigne aussi des grands changements effectués au dehors de l’organisation, tels que des chocs économiques, l’évolution du marché ou bien de la consommation.), qui se répercutent par la suite dans différents départements internes de nos entreprises, qu’ils soient à caractères humains, techniques, se référant à la société ou au monde du travail. Observée sous cet angle, la culture d’entreprise donne à nos salariés un fort sentiment d’appartenance aux entreprises du Groupe, donc des références, qui peuvent provoquer la motivation à développer le sens des responsabilités, de la productivité, par conséquent la rentabilité de nos différentes actions.En raison de la globalisation du management dans notre Groupe, l’employé chercherait à assouvir son besoin d’appartenance sans être dépendant. Cependant, une telle dispersion pose un problème d’identité qui se trouvant au cœur de conflits individuels et collectifs brutaux, réclament des règles fixes et de la clarté dans la coordination au sein du groupe. C’est dans ce contexte qu’est né Notre Kola», le magazine d’information interne du groupe Théodore NSANGOU, Directeur Général EDC «L’intérêt de comprendre l’histoire d’EDC est d’en dégager la culture qui se construit selon un processus d’apprentissage, tout au long de sa jeune histoire. Dans cet exercice, il s’agit d’analyser et de comprendre ses grandes phases d’évolution, ses décisions, à l’aide de champs d’intérêt qui pourront faire référence aux activités et aux produits de Electricity Development Corporation, ainsi qu’aux technologies utilisées, aux structures internes et externes impliquées et enfin aux stratégies employées. Cette analyse permettra de ressortir avec objectivité ce que le corps social a retenu de l’histoire de l’entreprise. A titre d’exemple, le barrage de Lom Pangar ap- paraît comme la solution pour pallier aux problèmes électriques de notre pays. Un projet ambitieux qui réside dans la construction d’un barrage réservoir de plus de 6 000 m3 d’eau, d’une usine de pied de 30 Mw et d’une ligne de transport. C’est un projet qui, pour sortir de sa phase gestative, a besoin de personnes fortes, motivées, loin de l’esprit de « fonctionnariat » qui nous mine. Afin de détecter les composantes de la culture d’entreprise, il faudrait analyser les faits sur lesquels elle a laissé une trace dans la vie de l’entreprise. Comme nous l’avons déjà précisé, la culture d’entreprise se rattache à l’histoire de l’entreprise, elle se réfère donc au passé tout en ayant une incidence sur le présent. Gabriel NDJIKE FOTSO, Directeur Général PETROLEX Notre projet d’entreprise est pour nous le document fédérateur, qui traduit de façon dynamique notre ambition pour les périodes à venir. Il se présente sous forme de charte qui en rassemble les aspects essentiels. Ce projet d’entreprise se présente concrètement sous la forme du triptyque 1) « ce que nous sommes » ; 2) « ce que nous voulons faire » ; 3) « ce que nous allons faire ». La culture d’entreprise à Petrolex est donc la combinaison de différents matériaux culturels. Elle se concrétise sous la forme d’un ensemble de valeurs, de rites, de mythes, de tabous et de signes partagés par tous nos salariés au sein de l’entreprise. Philippe VANDEBROUCK, Directeur Général MTN 24 Horizon Plus Mensuel N°47 MTN arrive au Cameroun dans un contexte où l’entreprise était condamnée à réussir. Aujourd’hui les choses ne sont plus aussi évidentes : les produits et services offerts se positionnent dans un marché concurrentiel. MTN Cameroun est une société de droit camerounais avec un peu plus de 900 emplois internes, l’avantage au Cameroun réside dans la qualité des ressources humaines, un niveau d’études excellent. La vie d’entreprise à MTN est passée par plusieurs mutations, de l’absorption au changement d’attitude et aujourd’hui la création des leaders pour partager avec nos équipes la vision de MTN. Il nécessite de : Clarifier les objectifs - Décider de ce qui doit être fait - Donner le pouvoir - Récompenser Les individus faisant partie de l’entreprise créent constamment des actions visant à développer la culture d’entreprise, qui a pour but d’initier et de favoriser les salariés à la créativité, à l’innovation. Or, ce concept les inclut dans un système qui leur demande une innovation constante tout en respectant des normes. #"'' %,'%' ,",% , * "#"'%$%#%&&#% )))& #"$%#!#'#% !& $ ! ! #" " ! " # !" #" " "( " ! (" ," ! ! '$' $!' ! ! ! ' ) #'&!$ )"'#' &$$ )"'#' )!$&#' ' ! ! ! !) ! ( ! &! &$ &! &$"$!$%% ! "!!( " ! ! " ,!()! (( ,( ' !# "#! ! #( !! !! " ! !! # ( !! " # ! " !! " ! + # % " !(!" ! (" ! "!" " (! " * ,!#!( (" ((! # " ,(! # " # !" (!'% *$% & $ $& $&% (' ' ! " #" !! ( # ! #! ! "! %& ") %!'% '& &$! ' $)% & )"'#' ' $!' > Management Journées Nationales de Management Témoignages des Directeurs Généraux (Suite et fin) Camille AKOA, DG FEICOM Organisation, culture d’entreprise et performance d’équipe sont des activités de tous les jours, systématiques et programmées. La fonction principale étant de développer le sentiment d’appartenance, de donner de l’importance aux événements qui véhiculent les valeurs pivots et de fixer la culture pour éviter qu’elle ne fluctue au gré des modes. Or, il n’est pas aisé pour un salarié d’obtenir une satisfaction personnelle dans le cadre de son travail. En effet, l’individu se trouve « partagé » à travers différents sentiments d’appartenance, puisqu’il fait à la fois partie d’une famille, d’une association, d’un Etat et enfin d’une entreprise. Protais AYANGMA, Directeur Général COLINA LA CITOYENNE Nous concilions les parties prenantes. La compagnie d’assurance met en présence des parties prenantes (salariés, syndicats, direction, actionnaires…) qui, malgré leur attachement à la même organisation, ont des objectifs divergents. L’entreprise apparaît, paradoxalement, comme un lieu de conflits où le consensus est indispensable. Par conséquent, la culture d’entreprise permet cette réconciliation autour d’un projet commun. De ce fait, nous nous appliquons pour motiver les salariés à créer des conditions favorables à l’implication des salariés. En affichant des valeurs communes, qui créent une cohésion dans le groupe, propices au développement de la motivation, qui elle-même contribue à la performance de l’entreprise. 26 Horizon Plus Mensuel N°47 Georges Wega, Directeur Général UBA Les technologies de l’information et de la communication offrent de larges possibilités de traitement des informations et des communications entre les individus et les fonctions de la UBA. A ce titre, elles apparaissent au premier abord, comme le complément ou le préalable indispensable à toute organisation visant la recherche d’une plus grande flexibilité, la capacité de créer des coopérations transversales entre ses différents métiers et fonctions, le développement de partenariats et de cohésion, etc. Ces technologies ne se réduisent pas seulement à traiter la communication mais s’insèrent dans l’ensemble du système de production et de décision de l’entreprise. Du point de vue du fonctionnement interne, notre mode de management repose sur le développement d’articulations entre différentes parties de l’entreprise : sites géographiques, départements fonctionnels, individus. Les TIC nous permettent d’améliorer les mécanismes et les procédures de l’organisation du travail et des décisions à prendre. Résultats, nous redéfinissons les frontières habituelles de la concurrence, nous renforçons et créons des liens et des connexions entre l’entreprise et son environnement. A. Alexis MEGUDJOU, Directeur Général CCA Mes impressions sont très bonnes sur ce rendez-vous du donner et du recevoir d'expérience managériale que les initiateurs ont appelé "Journées nationales du management". Avec une plate- forme de rencontre entre anciens et jeunes managers, professionnels et universitaires, managers et responsables RH des entreprises, dirigeants du privé et public, managers civils et militaires, managers des trois secteurs d'activé, enseignants et étudiants du management, ensemble avec des transversales entre combinaisons, le succès ne pouvait être qu'évident. Les échanges ont été bénéfiques à tous et je ne saurais donc dire que je n'ai rien appris bien que cumulant une expérience de 12 ans de management. Ce genre d'initiative est à encourager et à perpétuer car ilpeut avoir un impact considérable sur le PIB de notre pays en termes de création de richesses, avec toutes les influences que vous pouvez imaginer sur les autres agrégats macro-économiques. Je dis bravo à Monsieur Tietse Dieudonné et son équipe pour le succès de l'événement, parfaite illustration d'une performance des équipes. Louis Raoul Massing, Directeur Général LANACOME « Le concept de culture d’entreprise n’est pas récent. Depuis longtemps nous cherchons à créer un " esprit maison ", caractérisant la spécificité de leur savoir-faire vis-à-vis des entreprises concurrentes. Au regard de ce constat, la culture d’entreprise nous permet à Lanacome de se démarquer de ceux qui l’entourent. Il est évident que ce concept touche l’intérieur même de l’entreprise. En effet, l’entreprise est une zone de conflits et de tensions entre plusieurs cultures professionnelles, régionales, voire nationales. Cette communauté économique et sociale hétérogène a besoin de cohérence pour fonctionner de façon optimale. Nos actions quotidiennent vont dans le sens de cultiver une vision commune de tous les salariés qui composent notre communauté ». Management > Journées Nationales de Management Travaux d’atelier (Suite et fin) TRAVAIL EN EQUIPE ET PERFORMANCE Que faire pour que votre équipe soit performante ? Une équipe est un ensemble de compétences individuelles combinées en vue de la réalisation d’un objectif commun et partagé. Les caractéristiques d’une équipe : • réalisation d’objectifs communs • vision claire et partagée par l’équipe • définition claire des rôles • complémentarité des membres du groupe • esprit d’équipe • communication dans l’équipe • réduction de la distance hiérarchique • respect mutuel • valeurs partagées • adaptabilité des membres de l’équipe La performance : Atteinte des résultats fixés en optimisant les ressources. Les indicateurs de performance d’une équipe • la maîtrise des coûts • la maîtrise du temps • la confiance en soi • le climat social serein • la motivation des salariés • la productivité • la satisfaction personnelle en termes de résultats • les conflits positifs • les résultats attendus • l’esprit d’équipe Atouts accélérateur de performances • la cohésion d’équipe est assurée par le chef • l’esprit d’équipe • l’effet de synergie • une équipe saine • la participation et l’implication du personnel • la complémentarité • l’identification des sources de conflit • les actions proactives et la motivation Les dérives : un frein à la performance individuelle • en cas d’inertie • en cas d’étouffement de certains talents ORGANISATION ET PERFORMANCE Bâtir une entreprise pérenne Pérenniser une entreprise s’apparente à l’organiser et la rendre performante. L’entreprise doit être standard, c'est-àdire aussi bien nationale qu’internationale dans un domaine d’activité précis. GESTION DE LA RELEVE ET PASSAGE DU TEMOIN RESTITUTION La gestion de la relève est un processus qui amène un dirigeant politique, un chef d’entreprise nommé, propriétaire ou un cadre dirigeant, à préparer pendant qu’il est au pouvoir ou en fonction, un plan de succession. En d’autres termes, il s’agit de mettre en place un système de veille afin de pourvoir à tous les postes critiques ou sensibles pour lesquels la probabilité d’occurrence et l’importance sont élevées. Ce sont donc des postes qui représentent un risque majeur pour le pays ou pour l’organisation. On note aussi que la relève peut être passagère (cas de l’intérim) ou définitive (cas de remplacement durable du titulaire). La volonté politique ou la mise en place des procédures par les managers est un atout à la planification de la relève, car elle permet de déterminer un cadre constitutionnel pour l’Etat, ou des fiches de compétences pour les entreprises, qui prévoient la place de un, deux ou trois remplaçants à hauts potentiels en cas de ruptures de poste. LES MODALITES DE LA GESTION DE LA RELEVE La question des méthodes et techniques de préparation ou de gestion de la relève • Les intérims • Les systèmes de seing et contre seing • Les délégations de signatures • Les multifonctionnalités et polyvalences. Les instruments • Répertoires de compétences • Fiches de postes • Vivier de compétences Fichiers • Pyramide des âges. Critères • Transparence des procédures • Conformité à la continuité des services. • Conformité à la hiérarchie des actes • Intelligence des situations (opportunités pro-activités) DIFFICULTES ET CONTRAINTES Contraintes techniques • Problèmes de qualifications de personnel • Problème de background technique • Insuffisance des systèmes techniques de gestion • Absence de plan de formation • Mauvaise qualité des procédures Contraintes socio-culturelles • Gestion des connivences (favoritisme familial) • Leadership patrimonial • Intervention intempestive du noyau familial. Sur le plan organisationnel, une entreprise doit avoir une vision, qui décline son identité et son projet d’avenir. Elle a une mission, qui est sa raison d’être. Elle a aussi des valeurs qui respectent des normes qui se décrivent dans un système de qualité. Pour exister, il faut des moyens humains (hommes et femmes), des finances, du matériel ainsi que des méthodes. Contraintes politiques et managériales • Pouvoir personnel • Réticence à la relève dirigeante • Pouvoir informel L’ensemble matérialisé par : SOLUTIONS • Vision plan d’action Solutions techniques • Plan de formation et de recyclage • Plan de remise à niveau • Fiche de poste • Informatisation des procédures • Mission systèmes documentaires • Valeurs formations • Moyens • Organigramme Tout ceci ne suffit cependant pas pour avoir une organisation performante car il faut ajouter la motivation du personnel et l’amélioration de ses conditions de travail. Journées Nationales de Management 2012 Date : du 20 au 21 juin 2012 Thème : “ Motivation et fidélisation du personnel” Lieu : GICAM - DOUALA WWW.PANESS.NET 28 Horizon Plus Mensuel N°47 Solutions socioculturelles Gestion sur la base d’un esprit maison • Consensus • Famille • Professionnel • Socialisation des successeurs familiaux dans l’entreprise Solutions managériales, politiques et stratégiques • Partage élargi de la vision de l’entreprise • Pilotage des processus • Partage des valeurs décisionnelles • Structure d’un système de relève et de management de la qualité. > Entreprenariat Lancement du prix 'Africa Awards' pour l'entreprenariat Awards Par Céline Deval Lancement du prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat / Pour la première fois, le Prix concerne toute l’Afrique; 350.000 US$ de prix à décerner lors du Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat 2011, les candidatures sont dès maintenant ouvertes à l’adresse www.AfricaAwards.com Legatum, un groupe d’investissement privé international, et Omidyar Network, une entreprise d’investissement philanthropique, annoncent ce jour le lancement du Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat 2011, l’un des prix professionnels les plus prestigieux du continent. Pour la première fois, le Prix ‘Africa Awards’ est ouvert aux entreprises de tous les pays d’Afrique. Les propriétaires d’entreprises rentables et en croissance (dont le chiffre d’affaires annuel se situe entre 1 et 15 millions US$) peuvent soumettre leur candidature en ligne à l’adresse www.africaawards.com jusqu’au 24 août 2011. Le lauréat du Grand Prix recevra 100.000 US$ et cinq autres entreprises seront récompensées par une somme de 50.000 US$ chacune. A u début de leur quatrième année couronnée de succès, le Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat récompense et salue des chefs d’entreprise africains qui incarnent l’esprit d’entreprise et démontrent les qualités requises pour réussir dans les affaires. Les candidats seront jugés sur des domaines clés tels que la rentabilité, le retour sur investissement et la croissance ; la stratégie professionnelle à long terme ; le leadership, la culture et les valeurs ; l’investissement dans les employés ; l’innovation pour répondre aux besoins du marché ; et la contribution à la communauté. « Les entrepreneurs tiennent les rênes de l’avenir de l’Afrique et le programme du Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat témoigne de la révolution professionnelle qui balaie désormais le continent », déclare Alan McCormick, Directeur Général de Legatum. « Les Prix pour l’Afrique se sont développés et sont pour la première fois ouverts à tous les pays d’Afrique. Nous estimons que ni la situation géographique, ni la taille de la population ne doivent constituer des barrières empêchant les entrepreneurs de classe mondiale de rivaliser pour décrocher l'un des prix professionnels les plus prestigieux du monde. Les entrepreneurs dynamisent les économies locales, créent des emplois, soutiennent les populations et apportent la solution la plus efficace en termes de développement durable. Il s’agit de modèles riches d’inspiration qui sont essentiels à l’avenir de la croissance en Afrique. Le Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat 2011 s’appuie sur le programme couronné d'un grand succès en 2010, lequel a donné lieu à plus de 2.700 candidatures provenant de 15 pays et de 18 secteurs industriels différents ; 250 chefs d’entreprise et décideurs avaient assisté au Gala de remise des prix ; et 10 finalistes issus du Botswana, d'Ethiopie, du Ghana, d'Afrique du Sud et d'Ouganda avaient été récompensés. Depuis 2007, le programme du Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat s’est considérablement développé : alors qu’il s’adressait initialement à cinq pays, il est désormais destiné à tous les pays d’Afrique. L’annonce du Prix ‘Africa Awards’ pour l’entreprenariat de cette année coïncide avec la publication d’un rapport sur l’entreprenariat en Afrique sub-saharienne par Legatum Insitute, éditeur d’un Indice de Prospérité portant sur 110 pays. Ce rapport révèle que les entrepreneurs sont les « moteurs de la croissance », qui franchissent les barrières économiques et les contraintes sociales. Il fait également apparaître que l’entreprenariat et l’accès aux opportunités sont de loin les indicateurs les plus étroitement liés à la prospérité globale d’une nation. « Legatum et Omidyar Network partagent la conviction que les entrepreneurs motivés peuvent provoquer un impact social positif au sein de l’Afrique », explique Matt Bannick, Directeur d'Omidyar Network. « Nous sommes fiers de renouveler notre soutien au Prix ‘Africa Awards pour l’entreprenariat, un programme qui récompense et met en relation un réseau croissant de dirigeants qui génèrent de magnifiques opportunités nouvelles dans tout le continent. » Pour la première fois, une conférence d'une journée au plus haut niveau consacrée à l'entreprenariat, CONVERGENCE:AFRICA, présidée par un supporter de l’entreprenariat de notoriété mondiale, précédera le banquet du gala de remise des prix le 8 décembre à Nairobi. Le Prix ‘Africa Awards pour l’entreprenariat 2011 se conclure par les récompenses décernées aux dix finalistes et aux lauréats en présence d'un public international de personnalités des affaires, d'investisseurs, de décideurs et d'entrepreneurs de tout premier plan. Source : appablog.wordpress.com