Une Pink Panther signée Chamizo

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AUTO CAROLE PERRIN À L’EURO RACECAR
Une « Pink Panther » signée Chamizo
L’artiste peintre a dévoilé mercredi la maquette du futur bolide de Carole Perrin. Du rose et un imprimé panthère qui devraient faire sensation
sur les circuits d’Euro Racecar.
D
idier Chamizo, artiste
atypique dans le monde
de l’art contemporain,
ex-taulard, passionné de moto
et Carole Perrin, seule femme
pilote en Euro Racecar, semeuse de trouble dans le petit
monde masculin de l’auto.
Si le mariage du peintre et de la
belle n’avait rien d’évident, la
rencontre entre ces deux fortes
personnalités pourrait bien se
transformer en coup de maître.
L’histoire commence en 2007
quand Jacques Perrin, le père
de Carole, envoie un mail à
Didier Chamizo pour lui faire
part de son projet.
« On l’a fait
à l’amitié !
Pour le fun! »
Elle se poursuit cinq ans plus
tard! « Je l’avais mis de côté
pour répondre mais il y a eu
beaucoup de changements
dans ma vie et je n’ai pas répondu ! C’est en décembre dernier
que j’y suis retombé dessus et
comme je faisais une expo à
Saint-Etienne, j’ai dit à Carole:
« Viens me voir à la galerie et on
verra ce qu’on peut faire! »
Avec un père carrossier, des
amis pilotes comme René
Arnoux, le courant passe
d’emblée : « J’ai aussi fait des
courses de moto » raconte-t-il.
Depuis le projet a pris corps.
L’artiste est ainsi venu présenter une maquette au 1/10e
mercredi dans les locaux de
HPA. Une belle auto toute de
rose vêtue parsemée d’une
robe pant hère. La tête de
l’animal avec des phares en
guise d’yeux et une queue sur
l’aileron qui fera du mouvement. Passer d’une surface
« Viens me voir à la galerie et on verra
ce qu’on peut faire! »
Le résultat est assez probant sur cette maquette qui va devenir
réalité dans quelques semaines. De quoi donner le sourire à
Carole Perrin et à l’artiste Didier Chamizo!
plane à un objet en 3D n’a posé
aucun problème à Didier Chamizo: « Les contraintes, je m’en
fous ! J’aborde le sujet avec
beaucoup de liberté. On était
parti sur l’idée de la panthère
rose puisqu’elle est surnommée comme ça. J’en ai fait une
sur mesure ». Un défi de plus
pour l’artiste qui aime multiplier les supports: « J’étais confronté à un volume que je ne
connaissais pas. Des arts appliqués en quelque sorte. Mais j’ai
déjà fait des motos, des portes
de prison! On l’a fait à l’amitié !
Pour le fun! » lâche finalement
Chamizo, aussi tr uculent
qu’attachant.
Carole regarde et écoute, manifestement ravie: « Ça me va très
bien. On est à fond dans le côté
Pink Panther. Je ne passerai pas
inaperçue comme ça ! » Si les
/ Photo Philippe Vacher
nouveaux habits de son auto ne
rendront pas la bagarre plus
facile, ils permettront à la jeune
femme de faire parler d’elle,
« de faire le buzz ». Et pourquoi
pas attirer quelques nouveaux
partenaires pour boucler le
budget de sa saison. « Il nous
faut 150 000 euros, commente
Jacques Perrin, ça permettrait
de faire face aux éventuels problèmes mécaniques, de faire
des séances d’entraînement et
d’avoir des pneus neufs avant
chaque course ». Comme dans
beaucoup de disciplines,
l’argent demeure le nerf de la
guerre. C’est encore plus vrai
dans une conjoncture économique morose.
L’auto devrait revêtir sa nouvelle robe dans quelques semaines
avant le début de la saison le
31 mars à Nogaro. D’abord une
première couche avec les fonds
roses clair et foncé, le noir. Puis
Didier Chamizo viendra exercer son talent sur la coque. Elle
sera ensuite sérigraphiée en
plusieurs exemplaires, utilisés
pour les courses. L’original sera
lui vendu aux enchères au
profit d’une bonne œuvre.
Quand l’art et le sport deviennent solidaires. ■
revenir en première et David Mollon
retrouver le chemin des terrains.
Bersegeay. Des doutes planent
encore sur la participation de Christian Vescovini et Maxime Martin.
Malgré leur dernière place au classement, les joueurs ont démontré
qu’ils possédaient des ressources.
ils comptent bien jouer les troublefête en cette fin de saison, pour cela
ils devront être plus rigoureux en
défense, et enfin, se montrer réalistes en attaque.
Dimanche, c’est sans pression, en
faisant abstraction du classement
actuel, que les joueurs se déplacerent. C’est quelquefois dans ces
circonstances que l’on peut réaliser
de grandes performances.
Valérie Fascia
RUGBY PROMOTION D’HONNEUR
Roanne – Rhodia:
conforter la pole position
Dimanche, à Malleval, les quinzistes
roannais accueilleront Rhodia Péage
de Roussillon, une formation qui les
avait tenus en échec (3-3) dans
l’Isère où, ce dimanche là, les conditions de jeu n’avaient pas été des
plus idéales. Dire que ce match
pourrait être difficile c’est peut être
s’avancer un peu dans les prévisions mais il sera comme toutes les
rencontres disputées par l’ASR avec
pour l’adversaire la suprême des
motivations « s’offrir le leader sur sa
pelouse ». Mais, pas tombés de la
dernière pluie, les Roannais sont
38
■
prévenus de cela et c’est avec une
grande application, comme ils l’ont
démontré à Unieux, qu’ils engrangeront un nouveau succès.
Actuellement en pleine progression
devant et dotée des meilleures
lignes arrières, l’ASR 15 ne peut
décemment pas faire un faux pas
dans son stade fétiche.
J.O.
Déplacement compliqué
pour Feurs à la Verpillière
La semaine dernière, face à un
paquet beaucoup plus dense, plus
de 200 kilos d’écart, les Foréziens
se sont logiquement inclinés à
Ozon. Une défaite dans des condi-
LE PROGRES - VENDREDI 1ER FÉVRIER 2013
tions «humides» qui remet le club à
portée des relégables. De plus
dimanche, les protégés du président
Chanel se déplacent à la Verpillière,
un sérieux candidat à la montée,
actuel troisième de poule et qui
vient de faire le nul au SA Bourg,
second de promotion d’honneur.
Jean-Sébastien Bignat, le coach
forézien est conscient de la difficulté
du déplacement : « On sait que ce
sera compliqué. Les joueurs ont été
vaillants la semaine dernière, il
faudra conserver cet état d’esprit et
prendre du plaisir sur le terrain. Ce
sera le mot d’ordre principal ».
Dimanche, Benoit Pignard devrait
L’UFOR diminué à Bron
Après la réception du leader dimanche dernier (défaite 23 à 3 face à
Roanne), l’UFOR enchaîne les
difficultés en se déplaçant chez le
cinquième de la poule : Bron. Un
déplacement d’autant plus difficile
que le match face à Roanne a laissé
des traces et que la succession des
rencontres en cette période hivernale est traumatisante pour les organismes. Ainsi, le staff technique
unieutaire devra se passer de
Guillaume Naro, Simon Morin, Rémy
Picard, François Fournier et Antoine
LOI