Decoration murale representant une danse de la savane
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Decoration murale representant une danse de la savane
Decoration murale representant une danse de la savane Cette joyeuse décoration murale exprime l'exubérance de la danse. La scène colorée est conçue à la main sur du coton au moyen du procédé batik, qui nécessite beaucoup de travail, au cours duquel l'application multiple de teinture et de cire produit des motifs vibrants. Article fantastique et équitable créé par des artisans du Burkina Faso. Le produit Le batiké: Le batik est une technique utilisée depuis des siècles, qui utilise la cire pour résister aux teintures. Bien que cette méthode soit utilisée dans de nombreux pays pour créer des textiles et des pièces artistiques uniques. Pour commencer le processus artistique, des motifs originaux sont tracés à la main sur un tissu, puis peints de chaque côté à l’aide de pinceaux et de comptegouttes. De la cire chaude est ensuite appliquée sur le dessin, dans les endroits où la couleur n’est pas désirée. Le tissu est alors trempé dans la teinture, et la cire chaude est retirée. Ce processus est répété aussi souvent que nécessaire pour produire un dessin ou une image formidablement coloré. Chaque couleur représente un processus de teinture et de cirage différent. Bien qu’elle ait été traditionnellement utilisée pour décorer les tissus de coton, la technique a été adaptée pour être utilisée sur des sculptures de bois et sur du papier, pour permettre aux artisans de produire des œuvres d’art aux décorations élaborées. Le groupe d'artisans: MCC Burkina Faso (Centre National D'Artisanat) Voyagez aux quatre coins du monde chaque fois que vous visitez Dix Mille Villages. Apprenez comment le commerce équitable aide réellement à changer le monde. Notre objectif est de fournir un revenu vital et équitable aux artisans, en commercialisant leurs produits d'artisanat et en racontant leur histoire en Amérique du Nord. Dix Mille Villages vend des produits de plus de 30 pays et fournit du travail à près de 60 000 personnes partout dans le monde. Le Comité central mennonite (le MCC) est une agence d’aide et de développement des églises mennonites et frères en Christ de l’Amérique du Nord, qui supervise des programmes dans plus de 50 pays. Le MCC Afrique de l'Ouest travaille avec 400 artisans, d’une vingtaine d’ateliers, dans et autour de la capitale de Ouagadougou (qui se prononce Wa-ga-dou-gou) et de Bobo Dioulasso, le centre économique du Burkina Faso. Quinze pour cent des ventes de l’organisation se font au niveau local, tandis que 85 % sont des exportations. Sissao Hamidou, un artisan de la région, sert de lien entre le MCC et les artisans travaillant au Centre national d'artisanat et pour le village artisanal de Ouagadougou, qui présente les œuvres d’artisans burkinabés depuis 2000. Sissao s'assure que les artisans qui sont le plus dans le besoin reçoivent des commandes et qu'ils soient payés équitablement. Le village fournit un forum à plus de 300 artisans travaillant dans 25 domaines différents. Le MCC Afrique de l'Ouest participe à d'autres projets au Burkina Faso, comme des formations en conservation de l'eau et en agriculture durable, et soutien des programmes d'aide en matière de sida. Le pays: Le Burkina Faso Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso repose à la croisée des chemins de plusieurs anciennes routes commerciales. Ce pays, une savane tropicale relativement aride, partage sa frontière nord avec le Sahara et sa frontière sud avec la région fertile du Soudan. Mais contrairement à son voisin du sud, le Burkina Faso a très peu de ressources naturelles, des pluies limitées et aucun accès au littoral. Depuis son indépendance de la France, en 1960, le Burkina Faso est demeuré un des pays les plus pauvres au monde; classé seulement 176e sur 177 pays, selon l’indicateur de développement humain des Nations Unies de 2005. Les indicateurs sociaux du pays sont très bas : 46 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté, le taux brut d’inscriptions à l’école primaire n’est que de 29 %, et le taux d’alphabétisation est figé à 23 %, ce qui fait du Burkina Faso le pays le plus illettré du continent africain. En plus, comme dans tant d’autres régions, le VIH/sida est devenu un énorme obstacle au développement. Bien que seulement 10 % de la terre au Burkina Faso soit arable, environ 90 % des Burkinabés dépendent de l’agriculture pour survivre. L’érosion des sols, causée surtout par la déforestation, le surpâturage et la sécheresse, continue à empiéter sur le désert du Sahara. À part le coton, le plus important produit d’exportation du Burkina Faso serait peut-être ses habitants : millions le nombre de personnes travaillant dans les pays voisins tout en envoyant de l’argent à leur famille. Des tensions en Côte d’Ivoire et au Ghana, à ce sujet, ont entraîné l’expulsion de milliers de migrants, et la perte d’emplois saisonniers pour des centaines de milliers d’autres. Malgré ses nombreuses difficultés, le Burkina Faso demeure fier et optimiste et continue à mener la renaissance de l’art et de la culture africains. Chaque année, le grand Pan-African Film and Television Festival se tient dans la capitale, Ouagadougou. Pendant cet événement, le pays est également l’hôte d’une des plus importantes foires d’artisanat africain du continent, la International Art and Craft Fair.